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Les Nations-Unies examineront le cas Djibrill Bassolé en avril à Genève

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La situation de Djibrill Bassolé, ancien ministre burkinabè des Affaires étrangères, préoccupe aussi la communauté internationale

Selon nos confrères de Mondafrique, le cas de Djibrill Bassolé sera examiné par le groupe de travail des nations unies sur les détentions arbitraires lors de sa prochaine session prévue du 19 au 28 avril 2017 à Genève en Suisse. Lisez plutôt !

La situation de Djibrill Bassolé, ancien ministre burkinabè des Affaires étrangères, préoccupe aussi la communauté internationale
La situation de Djibrill Bassolé, ancien ministre burkinabè des Affaires étrangères, préoccupe aussi la communauté internationale

Le groupe de travail des nations unies sur les détentions arbitraires examinera le cas de Djibrill Bassolé, ancien ministre des affaires étrangères du Burkina Faso sous l’ex président Blaise Compaoré lors de sa prochaine session qui se tiendra à Genève du 19 au 28 avril. Incarcéré depuis septembre 2015, l’ancien chef de la diplomatie burkinabè avait été accusé d’avoir appuyé le putsch mené à l’époque contre les autorités de la transition. Appuyé par l’opposition et bénéficiant d’importants soutiens à l’étranger, son cas constitue désormais une épine dans le pied du président Roch Marc Christian Kaboré.

Et ce d’autant plus que l’état de santé du prisonnier constitue de plus en plus un sujet de préoccupation. Atteint d’importants problèmes cardiaques, Djibrill Bassolé a, depuis fin janvier, effectué plusieurs aller-retours entre la Maison d’arrêt et de correction des armées (Maca) et la polyclinique internationale de Ouagadougou. Selon son cardiologue, Ali Niakara, son état de santé nécessite qu’il  réalise une angiographie coronaire. Or, a t-il souligné, celle-ci ne peut être réalisée au Burkina Faso « dont les centres de cardiologie ne sont pas dotés du plateau technique. »

Un constat désormais appuyé par un autre cardiologue, Benoît Moquet, qui exerce en France au centre hospitalier Y. Le Foll de Saint Brieuc. Contacté à la demande de Djibrill Bassolé, ce dernier mentionne dans un certificat émis le 27 mars que l’ancien ministre « nécessite une admission en Cardiologie pour explorations (…). Dans l’attente de ces examens, le traitement anti coagulant (…) est à suspendre en attendant le bilan cardiologique. » Selon l’un des avocats de Djibril Bassolé, Alexandre Varaut, qui demande à ce son client « reçoive rapidement les soins nécessaires », la poursuite de ce traitement pourrait avoir des conséquences mortelles.

Rédaction de Mondafrique du 27 mars 2017

Bénin : La rançon de l’entêtement pour Patrice Talon ?

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Le président Patrice Talon doit se faire de sérieux soucis

Au Bénin, le régime Talon est dans une impasse avec son projet controversé de réforme constitutionnelle. Les unes après les autres, les forces vives du pays ne cessent de décrier le projet présidentiel. Après la manifestation des syndicats et le coup d’arrêt des parlementaires à la réforme emblématique du chef de l’Etat vendredi dernier, c’était le tour des magistrats de crier ce lundi leur colère devant le Parlement, pendant que le ministre de la défense, Candide Azannaï, bras de droit du président  Talon annonçait sa démission.

Le président Patrice Talon doit se faire de sérieux soucis
Le président Patrice Talon doit se faire de sérieux soucis

Rien n’est aussi mouvant qu’en politique, où l’on passe facilement du statut d’adulé à celui de paria et vice-versa. «Ils t’ovationnent aujourd’hui pour que tu montes sur le podium. Demain ils te huent pour que tu en descendes», a indiquait à ce sujet Alpha Blondy dans une de ses chansons.

Pour avoir apparemment minimisé cette réalité, le président béninois se trouve aujourd’hui dans une situation inconfortable. En effet, après les syndicats qui ont manifesté vendredi dernier devant le Parlement pour protester contre son projet de réforme constitutionnelle controversé, ce sont les parlementaires qui ont suivi en rejetant en bloc le même jour le projet de réforme constitutionnelle. Le malheur n’arrivant pas seul, ce sont les magistrats qui sont entrés dans la danse ce lundi  pour manifester farouchement leur opposition au projet de réforme constitutionnelle qui limiterait l’indépendance de la magistrature.

Pire, la garde rapprochée de Talon a commencé à se lézarder. Ce lundi même, c’est son ministre de la défense Candide Azannaï qui l’a lâché en annonçant sa démission. La question que l’on pourrait se poser : jusqu’où ira cette hémorragie autour de Patrice Talon. Surtout dans un pays où les majorités présidentielles se forment et dissipent au gré des humeurs du peuple.

Un chèque en blanc pour Talon ?

L’on a visiblement l’impression que le chef de l’Etat béninois a cherché ce qui lui arrive aujourd’hui. Et s’il n’arrive pas à maîtriser l’hémorragie à temps, il pourrait se retrouver dans une impasse, lui qui n’a même pas encore un an plein à la tête de l’Etat. Talon récolte là manifestement la rançon de son entêtement de vouloir faire inscrire dans la Constitution un mandat présidentiel unique de six ans. Les détracteurs y voient une manœuvre pour l’homme d’affaires président de se procurer un chèque en blanc. Dès l’annonce du projet, les opposants se recrutaient aussi bien dans l’opposition que dans la garde rapprochée du président.

Mais, oubliant qu’il n’est plus en entreprise mais l’administration publique, Patrice Talon a voulu passer outre en pesant de tout son poids pour que le dossier soit inscrit à l’ordre du jour des parlementaires béninois qui n’ont pas hésité à imposer leur véto à ce projet emblématique du président.

Pourtant Patrice Talon était bien placé pour retenir la leçon qui veuille que l’on n’impose rien au peuple. Lui qui est passé en l’espace de quelques mois, du statut de paria vers la fin du régime de son prédécesseur Yayi Boni au statut de favori de la présidentielle qu’il a finalement remporté du seul fait de la volonté du peuple béninois. Et comme le disait si bien  philosophe allemand, «celui qui oublie l’histoire de son pays, est condamné à la revivre».

Philippe Martin

Burkina Demain

Lutte contre le trafic de drogue : 160 kg de cannabis saisis

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Les éléments du SRPJ posant les produits saisis

Dans le cadre de la lutte contre l’insécurité, le Service Régional de la Police Judiciaire de Bobo-Dioulasso (SRPJ) a saisi un important lot de cannabis et divers matériels. Les objets saisis ont été présentés le vendredi 24 mars dernier à Sya.

Le Service Régional de la Police Judiciaire de Bobo appelle une franche collaboration des populations
Le Service Régional de la Police Judiciaire de Bobo appelle une franche collaboration des populations

 

160 kg de cannabis, 150 paquets de piles de marque sunwatt, 02 bicyclettes, des machettes et divers autres objets. Ce sont  là le bilan de l’action menée par la brigade motorisée du Service Régional de la Police Judiciaire (SRPJ) dans la nuit du 06 au 7 mars 2017 sur la route Bobo-Léguéma.

En effet, aux environs de 02 heures du matin, deux agents dudit service en mission sur les lieux, ont pu apercevoir des cyclistes, qui à leur vue, ont pris la fuite. Une course poursuite s’engage et dans la foulée des tirs de sommation.  Malgré les tirs de sommation, les fugitifs ont réussissent à disparaître dans l’obscurité, a expliqué le commissaire adjoint du SRPJ Boléané Dieudonné. Il ajoute qu’avec l’arrivée d’un  renfort, le matériel abandonné par les suspects a été sécurisé et un ratissage des lieux effectué.

Un phénomène grandissant

L’insécurité est un phénomène de plus en plus grandissant au Burkina Faso.  Et c’est pour la combattre que le SRPJ a entamé des actions de contrôle visant à mettre aux arrêts toute personne susceptible d’engendrer l’insécurité dans le pays. C’est ainsi que par la suite, le SRPJ a mené une enquête qui a révélé  la pratique par des individus non identifiés, de trafic de cannabis et de produits prohibés à destination de Bobo-Dioulasso. Dès lors, depuis le mois de janvier 2017, un dispositif de surveillance a été mis en place sur les pistes rurales concernées.

Appeler aux numéros verts : 16, 17 ou 10 10

cannabis 2

Il est très important de rappeler que le trafic de stupéfiants engendre de sérieux problèmes de santé publique surtout auprès des jeunes et affecte négativement la scolarité des lycéens. Il cause également des défis sécuritaires en accroissant la délinquance juvénile, la commission d’actes criminels et bien d’autres maux. Par ailleurs, le commissaire adjoint du SRPJ invite l’ensemble de la population à une franche collaboration dans les zones traversées par ces trafiquants à travers les numéros verts suivants : le 16 ; le 17 ou le 1010.

Dorcas Murielle Ouédraogo/Bobo

Burkina Demain

 

Barrage de Samendeni : Paul Kaba Thiéba s’enquiert des avancées

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Le Premier ministre et sa suite en pleine séance...

Le Premier ministre Paul Kaba Thiéba, accompagné de quelques ministres de son gouvernement, s’est rendu,  le 25 mars dernier, sur la vallée de Samendeni pour constater de visu l’avancement des travaux du barrage. Les techniciens affirment qu’à ce jour, un taux de réalisation de 70% est déjà franchi.

Le Premier ministre et sa suite en pleine séance...
Le Premier ministre et sa suite en pleine séance…

Après le protocole d’accord entre le gouvernement et les populations affectées par la construction du barrage de Samendeni, le programme intégré de la vallée de Samendeni (PDIS) a connu une évolution significative depuis Octobre 2016. Les travaux se poursuivent normalement et le chantier est à sa dernière ligne droite. C’est ainsi que le Premier ministre Paul Kaba Thiéba a effectué une visite de terrain sur le chantier de construction du barrage.

Le barrage «en route» d’ici fin juin

Ce barrage qui avait connu au départ, d’énormes difficultés, notamment avec la population affectée. Du constat sur le terrain à l’issue de la visite du PM Thièba sur le chantier, il ressort un taux d’exécution de 70%. En tout cas, ce qu’assurent les techniciens.  Ce qui a d’ailleurs ravi le chef du gouvernement. « Nous avons constaté avec beaucoup de joie  les avancées décisives qui ont été faites sur ce chantier (…). Et ce que je vois aujourd’hui me réconforte et me rassure sur l’avenir de ce barrage. Selon le programme que nous avons pu voir et que l’entreprise nous a expliqué, nous avons bon espoir qu’au plus tard en fin juin, le barrage sera mis en route », s’est félicité le Premier ministre Thiéba.

Sortie massive de la population

...d'explication sur l'avancement de la réalisation du barrage de Samendeni
…d’explication sur l’avancement de la réalisation du barrage de Samendeni

La visite du Premier ministre  a réjoui la population qui est sortie massivement pour l’occasion et aussi les responsables du Cadre de Concertation des Populations Déplacées (CCPD)  dont le président Abdrame Ouattara. « Nous sommes entrés dans toutes les concessions et nous avons demandé à toute la population affectée, de venir vous témoigner leur reconnaissance et leur admiration pour les actions salvatrices que votre gouvernement a eu à prendre à notre faveur….. Nous avons fait le tour des villages pour dire que le gouvernement mis en place par le président du Faso était celui qui est à mesure de résoudre les préoccupations fondamentales de la population affectée par le barrage de Samendeni, et que le soleil venait de se lever dans notre région» a indiqué Abdramane Ouattara. Ainsi, 8000 ménages concernés ont bénéficié chacun de 900.000 francs CFA comme aide à la reconstruction, soit un total de 06 milliard de francs, de 100 km de pistes rurales, d’écoles primaires, de centre de santé primaire, assure a-t-il ; tout en relevant  des difficultés contenues dans un mémorandum transmis aux autorités compétentes.

Le maire de la commune de Bama Lassina Gondé a souhaité pour sa part le renforcement des capacités des acteurs locaux du projet, à savoir les populations affectées par le barrage, les services déconcentrés de l’Etat, les municipalités pour une mise en œuvre efficiente du barrage.

Le Premier ministre Thiéba satisfait

Paul Kaba Thiéba s'est félicité des avancées dans la réalisation de l'ouvrage
Paul Kaba Thiéba s’est félicité des avancées dans la réalisation de l’ouvrage

Au sortir de la présente visite, le Premier ministre s’est dit satisfait des échanges et de la forte mobilisation de la population. Cela témoigne, dit-il,  de l’intérêt que les uns et les autres portent au projet. Projet qui va sans doute, poursuit-il, contribuer à impacter positivement les conditions de vie de population et booster l’économie nationale. Le chef du gouvernement a enfin tenu à rassurer les partenaires locaux sur le fait que les engagements pris dans le cadre du protocole d’accord qui lie le gouvernement avec la population seront tenus, du début jusqu’en 2019.

Dorcas Murielle Ouédraogo/Bobo

Burkina Demain

samendeni population

 

 

samendeni 3

5 samendeni

photos de famille

Côte d’Ivoire: Daniel Kablan Duncan parle de l’alternance en 2020

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Le Président du RHDP, Henri Konan Bédié a reçu ce vendredi 24 mars à Daoukro, le Vice-président Daniel Kablan Duncan à sa résidence privée. A l’issue de cette rencontre, Daniel Kablan Duncan a annoncé les questions portant sur l’alternance en 2020 seront réglées en temps opportun.DUNCAN

« Au niveau politique, nous avons parlé de la situation de nos partis membres du RHDP. Vous avez pu voir ces derniers temps qu’il y a beaucoup d’interventions, parfois intempestives, sur les problèmes du RHDP, sur l’alternance en 2020.

Selon ce que le président Bédié nous a indiqué, en tout cas concernant le PDCI, les orientations données dans ce sens sont que tout cesse au niveau de ces interventions, que la sérénité, la tranquillité, reviennent de manière à permettre à la Côte d’ivoire de se consacrer aux tâches de développement », a-t-il dévoilé.
En sus, Il a précisé qu’il est inopportun de parler de ces questions alors que le président Alassane Ouattara est en gestion.

Sur la question de l’alternance, Le chef de l’Etat Alassane Ouattara et le Président du Présidium du RHDP avaient décidé que cette question était et resterait de leur ressort uniquement.

Cette semaine, l’ancien ministre de la Fonction publique, Cissé Bacongo s’est prononcé sur l’alternance en 2020. Il a indiqué au cours d’une interview que son parti, le RDR, n’avait pas pris d’engagement consistant à céder le fauteuil.

Burkina Demain

Elections complémentaires: la CENI réagit suite à la requête de l’UPC

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L’Union pour le progrès et le changement (UPC) a introduit un recours contre la Commission électorale nationale indépendante (CENI) le 24 mars dans l’après-midi.
L’UPC reproche à la CENI sa décision d’ouvrir les élections du 28 mai 2017 à tous les partis et formations politiques qui le désirent, dans les communes de Zogoré, de Bouroum Bouroum et de Béguédo.
CENI

Qu’est-ce qui s’est passé ?

Il faut rappeler que la loi burkinabè ignore la nature d’une « élection complémentaire ». Devant ce vide juridique, la CENI a requis l’avis du Conseil d’Etat et demandé des précisions au gouvernement. Ni l’un, ni l’autre n’a dit à la Commission ce qu’il faut faire concrètement.

C’est alors qu’une plénière extraordinaire des commissaires a été convoquée, et la décision prise est d’ouvrir le scrutin à tous.

Pour la CENI, cette option est celle qui a le plus de chances de ne pas réveiller les tensions qui ont rendu impossible la tenue du scrutin le 22 mai 2016.
Il faut souligner que, jusqu’à présent, tout se passe plutôt bien. Aucun cas de violence n’a été constaté.

La CENI poursuit, par conséquent, le déploiement de son chronogramme.
Toutes les décisions prises par la CENI sont susceptibles d’être contestées devant le juge. La CENI réitère son invite à l’ensemble des acteurs du processus électoral à s’investir pour permettre aux citoyens des 19 collectivités d’exprimer leurs suffrages, dans un climat apaisé.

Yacouba Ouédraogo
Directeur de la Communication et de l’Education citoyenne

Communication gouvernementale : Adama Ouédraogo décortique avec brio la veille électronique

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L'impétrant Adama Ouédraogo lors de son grand oral devant le jury

La mention très bien avec la note de 16,5 sur 20. C’est la sanction du travail de recherche présenté ce samedi 25 mars par l’impétrant Adama Ouédraogo pour l’obtention de son diplôme de conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication à l’ISTIC.

Adama Ouédraogo (cravate) posant avec les membres du jury à l'issue de la soutenance
Adama Ouédraogo (cravate) posant avec les membres du jury à l’issue de la soutenance

«Forces et faiblesses de la veille électronique du service d’information du gouvernement». C’est le thème du travail de mémoire présenté ce samedi 25 mars par l’impétrant Adama Ouédraogo pour l’obtention du diplôme de conseiller à l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC). Le jury, composé de Victorien Sawadogo, président ; Jean Baptiste Dipama, communicateur la Primature et de Barnabé Kiemtaremboum, directeur de mémoire, a jugé recevable le travail de l’impétrant.

Attaques sur les systèmes informatiques

Les membres du jury ont notamment souligné l’originalité du thème de la recherche qui porte sur une institution sensible et stratégique qu’est le service d’information du gouvernement et sur la veille électronique, domaine encore peu connu mais très capital en ces temps de menaces tous azimuts sur Internet. Aucune puissance aujourd’hui ne peut se targuer d’être à l’abri d’attaques sur ses systèmes informatiques, encore moins une institution. L’on a encore en mémoire les accusations des Etats-Unis contre les Russes, suspectés d’avoir influencé les résultats de la dernière présidentielle américaines.

Observations et suggestions pour renforcer le document final

Adama Ouédraogo s'est engagé à affiner davantage ses propositions de stratégie pour une veille électronique plus efficace au SIG
Adama Ouédraogo s’est engagé à affiner davantage ses propositions de stratégie pour une veille électronique plus efficace au SIG

Au-delà de la réactivité en temps de crise, la veille électronique permet donc de prendre efficacement en charge la question de la sécurité dans une institution aussi stratégique que le service d’information du gouvernement. Les membres du jury ont par ailleurs fait des observations et suggestions destinées à renforcer les acquis déjà appréciables du travail de l’impétrant. Adama Ouédraogo a défendu ainsi avec brio son travail de recherche, a promis d’intégrer dans le document final toutes les suggestions du jury qui a sanctionné son grand oral par la note de 16,5 sur 20, soit la mention très bien.

Philippe Martin

Burkina Demain

Les membres du jury de la soutenance, de gauche à droite : Jean-Baptiste Dipama, Victorien Sawadogo et Bernabé Kiemtaremboum
Les membres du jury de la soutenance, de gauche à droite : Jean-Baptiste Dipama, Victorien Sawadogo et Barnabé Kiemtaremboum
L'impétrant Adama Ouédraogo lors de son grand oral devant le jury
L’impétrant Adama Ouédraogo lors de son grand oral devant le jury
L'assistance à la soutenance
L’assistance a suivi avec intérêt l’exposé de l’impétrant

 

 

Ouaga, capitale des pourparlers sur la transformation du coton africain

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La transformation du coton africain est au centre de la présente rencontre de Ouagadougou

Le Burkina Faso, premier producteur de coton au Sud du Sahara, abrite du 25 mars au 1er avril 2017 les travaux de clôture du «Programme d’appui à la consolidation du cadre d’action pour le partenariat Union européenne-Afrique sur le Coton». L’ouverture du cycle des conférences et atelier de l’événement, patronné par le président du Faso,  interviendra ce lundi 27 mars 2017 à Ouagadougou.

La transformation du coton africain est au centre de la présente rencontre de Ouagadougou
La transformation du coton africain est au centre de la présente rencontre de Ouagadougou

«La transformation du coton, un défi pour l’Afrique : les nouveaux enjeux des chaînes de valeur du coton en Afrique». C’est sous ce thème que se tient du  25 au 1er avril 2017 à Ouagadougou l’évènement de clôture du «Programme d’Appui à la Consolidation du Cadre d’Action pour le Partenariat UE-Afrique sur le Coton». L’événement est patronné par le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré.

Le Programme des activités prévoit :

-Lundi 27 mars à 9h : cérémonie d’ouverture du cycle des

conférences et ateliers ;

-Lundi 27 au mercredi 29 : conférences et ateliers ;

-Jeudi 30 mars à 9h    :  22e réunion du COS-COTON ;

-Jeudi 30 mars à 14h  : rencontre de Haut niveau des chefs d’Etat;

-Jeudi 30 mars à 20h : diner gala.

Burkina Demain

 

HOUNDE: première session ordinaire du cadre de concertation communale

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Ce jeudi 23 mars 2017 a eu lieu dans la salle de conférence de la mairie de Houndé la première session ordinaire 2017 du cadre de concertation communal 2017.Elle a réuni les participants venant des services déconcentrés de la municipalité, des ONG et des associations, des responsables coutumiers et religieux, des organisations de femmes, de jeunes et syndicales ainsi que les projets et programmes en activité dans la commune.cadre

Cette première session a été présidée par Dissan B. Gnoumou, le député maire de Houndé. Le cadre de concertation s’est penché sur la problématique de l’eau potable qui est une question cruciale et l’hygiène et l’assainissement dans la commune de Houndé.

Il ressort que la pénurie d’eau actuelle à Houndé est liée à la démographie, la croissance de la demande et l’installation des équipements d’eau potable;c’est un problème de déficit au niveau de la production lié à la baisse du débit des forages, a avancé M. Sawadogo, le chef d’agence de l’ONEA/Houndé.

En perspectives , le député maire de Houndé, a parlé de la réhabilitation des PMH. « Nous sommes dans une situation d’urgence. Aussi, il y’a la réalisation de deux forages sur le contrat d’affermage avec l’ONEA qui est imminent, parce que le processus est très avancé mais tout le monde sait comment les marchés publiques trainent. Enfin, c’est de négocier avec le partenaire légendaire qui est Houndé Gold pour la réalisation de deux forages  » a-t-il expliqué.

cadre1« Nous devons aussi tourner le regard vers les autorités politiques au plus haut niveau , en aménageant le territoire pour qu’il réponde aux normes d’ une commune urbaine », a-t-il ajouté.
Le dernier point abordé au cours de cette rencontre a concerné l’ouvrage des latrines. Le chef de mission adjoint du projet AAB/KW a indiqué qu’il est à 25% et 27% de réalisation des 2950 ouvrages familiales et 14 ouvrages dans les établissements de la commune de Houndé. Sur ce sujet, le député maire pense que sa commune doit être une ville moderne, que la défécation à l’aire libre n’est plus à l’ordre du jour et que tout un chacun doit réaliser des latrines. C’est pourquoi, il a été organisé la journée communale des toilettes pour sensibiliser la population.

Pour finir, le maire a déclaré qu’une table ronde des partenaires techniques et financiers sur la question de l’eau potable et l’assainissement sera organisée prochainement pour résoudre ces problèmes dans la commue de Houndé.

Le cadre de concertation communal est une instance qui réunit tous les acteurs de développement des communes du Burkina pour des actions de développement concertées. Il en existe au niveau national, régional, provincial et communal. Ce cadre de concertation doit concevoir le plan de développement communal et permettre la mutualisation et les échanges d’expériences.
En rappel, c’est en 2011 qu’un cadre de concertation communal avait été mis en place à Houndé pour échanger des sujets intéressants de la commune.

Gafoura Guiro / Houndé
Burkina Demain

Attaque de Yimdi: le procès prévu pour ce 28 mars 2017

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Le ministère de la Défense annonce que le procès des présumés auteurs de l’attaque de la poudrière de Yimdi vont comparaitre, ce 28 mars 2017 devant le tribunal militaire.justice-miltiaire-une-1024x660

Le Sergent Sanou Aly et ses présumés complices sont poursuivis, entre autres, pour faits de complot militaire, désertion à l’étranger en temps de paix, détention et port illégal d’armes et de minutions de guerre.

A noter que le 22 janvier 2016, le dépôt d’armes de Yimdi a été attaqué par un groupe de militaires.

Ce procès fait suite à celui portant sur le présumé plan d’évasion de la Maison d’arrêt et de correction des armées (MACA), qui a rendu son verdict le 18 janvier 2017.

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