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Relance économique du Burkina : l’alternative de la finance islamique

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Le 4e séminaire international sur la finance islamique réunira divers acteurs

Ouagadougou abritera du 14 au 16 décembre 2016 le 4ème séminaire international sur la finance islamique, et du 26 au 27 janvier 2017 le 1er forum de la finance islamique au Burkina Faso. Des précisions sur ces deux évènements ont été données aux hommes de media le mardi 29 novembre dernier.

Le 4e séminaire international sur la finance islamique réunira divers acteurs
Le 4e séminaire international sur la finance islamique réunira divers acteurs

Les cabinets COGENT International, What you need, l’Institut supérieur de technologie (IST) et l’Association pour le développement de la finance islamique au Burkina Faso (ADEFI-BF), réuni au sein de la structure Burkina islamic finance forum disent vouloir accompagner le processus de relance économique du Burkina Faso. Cela à travers l’organisation du 4ème séminaire international sur la finance islamique, et du 1er forum de la finance islamique au Burkina Faso.
La finance islamique, une alternative
L’accès au financement reste la première contrainte du secteur privé au Burkina Faso. C’est pourquoi la finance islamique se présente comme une alternative réelle a laissé entendre Justin Barro, président du comité d’organisation. Pour lui il faut remettre l’économie du Burkina sur pied, et cela doit être une affaire de tous. C’est l’une des raisons pour lesquelles la structure Burkina islamic finance forum s’engage à accompagner le Plan national de développement économique et social (PNDES).
Sur la question de l’octroi de prêts par la structure Burkina islamic finance forum, Justin Barro expliquera qu’il n’y a pas d’intérêt sur le prêt mais il faut faudra respecter les prescriptions de la charia. Aussi en cas de faillite la structure n’exige pas de remboursement et « comme c’est une affaire de foi on fait confiance aux gens » a-t-il dit ?
Selon Issa Compaoré, directeur général de l’Institut supérieur des technologies (IST), la finance islamique n’est pas seulement l’affaire des musulmans. Mieux elle a rencontré du succès dans des Etats comme la France, les USA, la Malaisie, l’Afrique du Sud, etc. Tout comme la finance classique ou conventionnelle, elle présente des produits tels que le crédit, l’épargne, le placement et l’assurance. Et du fait qu’elle s’appuie sur la Charia, la finance islamique interdit le taux d’intérêt, ce qui pourrait arranger les PME/PMI.
Selon Aboubakari Ouédraogo, directeur général du cabinet « What You Need », l’autre avantage de la finance islamique, c’est la solidité de son système qui s’adosse sur les actifs, sur l’économie réelle. Le non financement des activités « Haram » (alcool, viande de porc etc…)
Qu’en est-il du forum

Au cours du point de presse
Au cours du point de presse

En ce qui concerne le forum, le président du comité d’organisation, Justin Barro a fait savoir que la tenue de cette activité est « de présenter et saisir les opportunités du marché de la finance islamique, ainsi que les perspectives offertes par la filières pour financer l’économique du Burkina Faso ». Il est placé sous le thème « finance islamique, mécanisme alternatif et innovant pour la relance économique du Burkina Faso».
Le forum est présidé par le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré et parrainé par Rosine Coulibaly/Sori, ministre de l’économie, des finances et du développement. Le forum s’adresse aux décideurs politiques, aux partenaires techniques et financiers, aux acteurs de la banque et de finance, aux acteurs du privé…. Au moins 200 participants sont attendus.

Joachim Batao
Burkina Demain

21e édition des NAK : 28 groupes musicaux et 360 artistes venus de divers horizons

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Tahirou Barry, ministre de la culture, des arts et du tourisme, en pleine visite des stands d’exposition

Du 30 au 04 décembre 2016, se tient à Koudougou, la 21e édition des Nuits atypiques de Koudougou (NAK). La cérémonie d’ouverture a été présidée par Tahirou Barry, ministre de la culture, des arts et du tourisme, et parrainée par son homologue, madame Aminata Sana/Congo, ministre du développement de l’économie numérique et des postes.

Tahirou Barry, ministre de la culture, des arts et du tourisme, en pleine visite des stands d’exposition
Tahirou Barry, ministre de la culture, des arts et du tourisme, en pleine visite des stands d’exposition

« Après deux décennies d’existence, Les Nuits Atypiques de Koudougou ont grandi et continuent de murir et ont besoin de plus d’ouverture pour rayonner sur le monde », affirme Koudbi Kouala, directeur du festival. Il ajoute que cela est possible grâce au numérique qui fait que Les NAK sont connues de par le monde. Le choix porté sur le présent thème « culture et révolution numérique : perspective pour les jeunes » se justifie par le fait que la révolution numérique est une opportunité pour les jeunes de mieux faire connaitre leur propre culture, pour la partager avec le monde et au besoin la vendre.

Plusieurs participants

Cette 21e édition des NAK s’articulera autour de rencontres professionnelles, regroupant fans de la culture, les élèves et étudiants ; le village atypique avec 200 stands d’exposition en plus des stands de buvettes et restaurations ; l’espace Kombi Zaka pour enfants et les spectacles NAK IN et OFF avec 28 artistes venus, de la Guinée, le Mali, le Bénin, la Cote d’Ivoire, la Suisse et du Burkina dont 20 groupes provenant des provinces du Centre-Ouest. Ces groupes qui proviennent des communes de la région, constituent l’innovation majeure de cette édition à entendre le promoteur qui dit avoir fait l’effort d’impliquer les communes ainsi que leurs réalités socioculturelles.
Et c’était le lieu pour Tahirou Barry de féliciter Koudbi Kouala pour la tenue régulière des NAK « qui constituent une fenêtre de Koudougou ouverte sur le monde entier » et D’ajouter que « que c’est un festival qui est une véritable tribune d’expression artistique assez forte et de valorisation de la culture, quand on connait la place qu’occupe la culture dans le développement d’un pays ».

Groupe pétri de talent

Koudbi Kouala, directeur des Nuits Atypiques de Koudougou en plein discours
Koudbi Kouala, directeur des Nuits Atypiques de Koudougou livrant son discours

Saluant à son tour la qualité du travail abattu, Alassane Ouédraogo, directeur du cabinet du ministère du développement de l’économie numérique et des postes, représentant la marraine a félicité particulièrement M. Kouala et tous les acteurs qui ont œuvrés pour la tenue de cette édition. « Pour ma première participation, le constat est clair, c’est un grand festival international, géré par un groupe pétri de talent », a-t-il confié. Et de poursuivre « nous nous engageons à vous soutenir à ouvrir encore les NAK au monde grâce aux TIC ».
Amandine Sylvia Kankyono
                                            Burkina Demain

Centre-ouest : 19 trésors révélés

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Photo de famille des lauréats et des officiels

Le ministère de la culture, des arts et du tourisme a organisé le samedi 26 novembre à la Place de la Nation de Koudougou, la 11e édition des Trésors du Faso. Une nuit de découverte, d’hommage, de révélation et de récompense de grands talents de la région du Centre-ouest dans différentes catégories culturelles.

Photo de famille des lauréats et des officiels
Photo de famille des lauréats et des officiels

La cérémonie a été présidée par Tahirou Barry, ministre de la culture des arts et du tourisme, accompagnés de deux de ses homologues.
Dans l’objectif de mettre en lumière toutes les potentialités culturelles, touristiques et artistiques des régions du Burkina Faso, le ministère de la culture, des arts et du tourisme a permis cette belle initiative des Trésors du Faso. Les lauréats de la région du Centre-Ouest pour le compte de l’année 2015-2O16 ont compéti dans chacune des catégories que sont, les catégories site touristique, révélation musicale, restaurant de tourisme, révélation littéraire, établissement touristique d’hébergement, artiste plasticien, styliste, et journaliste culturel.

Au sortir de ces Trésors du Faso, 18 trophées ont été décernés dont 03 trésors vivants humains, 09 en compétitions et 06 en hommage aux hommes de culture. Ont été témoins de cette remise de trophées, Tahirou Barry, ministre de la culture des arts et du tourisme, Nestor Bassière de l’environnement et de l’économie verte, Réné Bagoro de la justice, garde des sceaux, Alizèta Sawadogo, madame le gouverneur, Hamidou Soré, haut-commissaire de la région, Maurice Moctar Zongo, maire de la commune et bien sûr de la population, sortie nombreuse.

Et c’était le lieu pour Tahirou Barry, de féliciter tous les lauréats « qui ont fait preuve de leur grands talents ». Et d’ajouter « Qu’il souhaite que le travail continu, que l’imagination, la recherche et la perfection soit toujours rechercher dans cette région ».
Amandine Sylvia Kankyono
Burkina Demain

SNC Tour 2016 à Koudougou : Quand les artistes montrent qu’ils méritent leur prix

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Prestation d'artistes au cours de la cérémonie

Dans la nuit du 25 novembre, s’est tenue à la place de la nation de Koudougou, « SNC TOUR 2016 ». L’initiative vise à faire la promotion des lauréats de ladite édition afin qu’à l’issue de cette tournée de nouveaux horizons puissent s’ouvrir aux artistes. Cette cinquième étape de la caravane s’est déroulée en présence du Directeur Générale de la SNC, Golo Barro, et du haut-commissaire de la province du Boulkiemdé, Hamidou Soré.

Le Directeur Général de la SNC Golo Baro s'adressant aux lauréats
Le Directeur Général de la SNC Golo Barro s’adressant aux lauréats

Après la 18e édition de la SNC tenue le 02 avril 2016 à Bobo-Dioulasso, vient l’étape de la promotion des lauréats par le biais d’une caravane dénommée « SNC TOUR ». Portée par la direction générale de la SNC, son objectif est d’offrir et de présenter ses lauréats aux différentes régions.
Outre cela, c’est une tribune qui leur est offerte pour pérenniser leurs œuvres.

Le top départ de cette caravane a eu lieu le 20 novembre à Gaoua et va parcourir 11 localités. Koudougou, est la 5e étape de cette grande tournée des lauréats en art du spectacle. Et le premier groupe à prester a été l’orchestre Taleard de Bobo-Dioulasso, avec deux chansons fortes appréciées par les mélomanes. Suivis de la troupe Tégawendé de Nabadogo de la région du centre-Ouest, dans la discipline chœur populaire et 7 autres groupes.

Prestation d'artistes au cours de la cérémonie
Prestation d’artistes au cours de la cérémonie

Dans l’ensemble, les artistes ont tenu en haleine durant plus de deux heures le public qui ne sait pas fait prier pour venir les soutenir.
C’était l’occasion pour le directeur générale de la SNC, Golo Barro de remercier tous les acteurs qui ont œuvrés pour la ténue effective de cette caravane à Koudougou. Son plus grand souhait est qu’à la fin de ces tournées, de nouveaux horizons puissent s’ouvrir tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays pour tous ces artistes, qui désormais, sont considérés comme les ambassadeurs de la culture burkinabé.

 

Amandine Sylvia Kankyono
                                                   Burkina Demain

Politique nationale: la CODER dénonce la dégradation de la situation politique et sociale

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A l’occasion de l’An I de l’avènement du pouvoir Kaboré, la Coalition pour la démocratie et la réconciliation nationale (CODER) a publié cette déclaration. Elle dénonce la dégradation de la situation politique, économique, sociale et sécuritaire. Lisez plutôt!
ablasse

Le Président Roch Marc Christian KABORE et le Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP) gouvernent le Burkina Faso déjà depuis onze (11) mois. En projetant un regard sans complaisance sur ladite période, le constat fait par la population est que le Burkina Faso va très mal et vit une crise multidimensionnelle jamais égalée. C’est une triste réalité qui confirme l’amertume et l’angoisse des braves populations dans leur quotidien.

La situation politique, économique, sociale et sécuritaire de notre pays se dégrade de jour en jour. La crise économique persiste et l’insécurisation physique et juridique des Burkinabè prend de l’ampleur. Le front social gronde avec des grèves répétitives dans presque tous les secteurs de la vie nationale, au nombre desquels l’Education, l’Information, la Santé, les Finances avec les fonctionnaires des Impôts et des Domaines et celle annoncée pour les 7 et 8 décembre 2016 à l’Action Sociale.

Cette absence de sérénité crée un climat de fébrilité et d’agitations dans lequel le gouvernement réagit aux diverses doléances des différents syndicats avec plus ou moins de bonheur avec des traitements souvent inégaux et inéquitables.

La grogne sociale va se poursuivre car les revendications professionnelles et techniques présentées par les agents de l’Etat dans tous les secteurs concernés se justifient amplement au regard de la satisfaction obtenue par certains corps dans leurs frondes dont la résolution heureuse constitue un cas de jurisprudence difficilement révocable. Le pays court vers la paralysie et le blocage si des initiatives ne sont pas prises pour renverser la dynamique en cours.

La Coalition pour la Démocratie et la Réconciliation Nationale (CODER) s’incline sur la souffrance des victimes injustes de ces différentes grèves, dont le taux de suivi atteint généralement plus de 80% tel qu’enregistré par le Syndicat des Travailleurs de la Santé Humaine et Animale au cours de sa grève de trois jours, du 23 au 25 novembre 2016. Ce qui illustre bien le malaise profond que vivent les Burkinabè qui, accaparés par le service au quotidien, n’ont aucun horizon d’espoir.

Face à cette situation sociale de plus en plus préoccupante et insupportable, la Coalition pour la Démocratie et la Réconciliation Nationale (CODER) réitère son appel au Président du Faso et à son gouvernement pour entamer sans délai un dialogue national inclusif avec toutes les forces sociales du pays afin de se concerter sur tous les problèmes et préoccupations, de présenter la situation réelle des capacités et des potentialités du pays et de définir les priorités essentielles et incontournables au sens de l’intérêt général des Burkinabè.

La réconciliation nationale passe obligatoirement par le Dialogue inclusif, l’expression des vérités et la justice. Le Burkina Faso nous appartient tous et ce n’est qu’ensemble que nous construirons notre cher et beau pays.

Que Dieu protège le Burkina Faso !

Le Président de la Coordination de la CODER

Dr. Ablassé OUEDRAOGO

Côte d’Ivoire : Il tranche la tête d’un jeune au cours d’une bagarre

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Julien guehi, gérant de cabine à Zigbohouri, dans le village de sous-préfecture de bayota, mettra du temps avant de reprendre son activité commerciale. il a été grièvement blessé au crâne par serge Zokouri, le vendredi 18 novembre dernier.bayota

A en croire la victime, tout est parti d’un reproche qu’il a eu à faire à son bourreau. «M. Serge Zokouri a l’habitude de venir chez nous à la maison pour échanger avec ma sœur Viviane Séry. Juste après ses visites, son épouse fait régulièrement des descentes musclées chez nous, sous prétexte qu’elle n’est pas contente de la relation que son époux entretient avec ma sœur. C’est ainsi que j’ai informé son mari, lors de sa dernière visite, du mécontentement de sa femme. Il a considéré mes propos comme une menace avant de me dire que personne ne pouvait lui interdire de fréquenter ma sœur. Il s’en est suivi une bagarre entre lui et moi. Après, nous avons fait la paix à la demande de la population. Je me suis donc rendu sur la place publique du village où je gère ma cabine. Contre toute attente, Serges Zokouri qui m’a rejoint et m’a donné, par surprise, un violent coup de machette qui m’a atteint au crâne», a expliqué Julien guéhi. Il dit avoir eu la vie sauve grâce à la promptitude de ses parents qui l’ont conduit dans un centre de santé où il a reçu des soins intensifs.

Un membre de sa famille qui a refusé de décliner son identité a indiqué qu’un certificat médical a été délivré à la victime et a fait savoir la volonté des parents de serges Zokouri de régler le problème à l’amiable et non devant les autorités en charge de la sécurité à Bayota.

Cette demande, à l’en croire, a été acceptée par Julien Guehi et sa famille. Heureusement, l’acte ignoble de serges Zokouri n’a pas eu d’impact sur la quiétude du village de Zigbohouri.

Burkina Demain

Chambre de commerce: qui est le nouveau patron Kadhafi?

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Le patron du groupe Smaf, Mahamadi Sawadogo, dit « Kadhafi », a été élu, ce 30 novembre 2016 à Ouagadougou, à la tête de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Burkina (CCI-BF). sawadogo

Agé de 53 ans, Mahamadi Sawadogo succède à Alizeta Ouedraogo, appelée « belle-mère nationale », en raison du mariage de sa fille Salah avec François Compaoré, frère cadet de Blaise Compaoré, et qui dirigeait l’organisme depuis juillet 2013. Elle avait elle-même succédé à Oumarou Kanazoé, véritable parrain de l’économie burkinabè, jusqu’à sa mort en 2011.

Au lendemain de l’insurrection populaire d’octobre 2014, Alizeta Ouedraogo avait toutefois fui le Burkina Faso et sa présidence avait été contestée par un Collectif de professionnels dénonçant sa gestion.

La Chambre avait alors été placée sous délégation spéciale du patron des patrons Birahima Nacoulma, chargé de réformer les statuts et de gérer la transition jusqu’à l’élection.
L’enjeu de la nouvelle direction est de taille car le bureau exécutif de la CCI-BF gère entre autres les emplacements alloués au Burkina Faso sur les ports d’Abidjan, d’Accra, de Cotonou et de Lomé, soit un budget de plus de 13 milliards de F CFA.
Réseau de soutiens
Président du Cercle des jeunes chefs d’entreprises du Burkina, Mahamadi Sawadogo a bénéficié du soutien de la toute nouvelle Alliance pour le renouveau consulaire (ARC), une coalition de chefs d’entreprises, dont le Cercle fait partie, pour sa nomination. Cette alliance compte Idrissa Nassa, le patron du holding Coris Bank, ami de Sawadogo depuis les années 80, Seydou Ganame (Indis), Mohame Sogli (Sopam, Brafaso), Inoussa Kanazoé (Kanis), Moctar Mando (Cogeb), Boureima Nana (Ets Nana) ou encore Lassiné Diawara, patron d’Imperial Tobacco et Boa Burkina, qui a pris la présidence de la Chambre régionale de Bobo-Dioulasso.

Mahamadi Sawadogo est en outre réputé proche du président de l’assemblée nationale, Salif Diallo, dont il partage la même région d’origine et une amitié vieille de trente ans.
Dans ses nouvelles fonctions à la tête de la CCI-BF, il sera secondé par Mahamadi Sanoh, PCA d’Air Burkina et coordinateur du holding IPS du Prince Aga Khan au Burkina Faso, avec comme deuxième vice-président l’entrepreneur Nana Boureima.

Le groupe Smaf est actif dans le commerce de riz et de sucre, le BTP, la représentation des firmes étrangères (Honda, Daewoo, Ssang-Yong), le transport (Les Rapides) et l’immobilier (Résidence Aziz) ; il est présent au Niger, en Côte d’Ivoire, au Mali et au Niger. A elle seule, Petrofa, la filiale pétrolière de Smaf, a réalisé en 2015 un chiffre d’affaires de plus de 40 milliards de FCFA.

Anderson Koné
Source: Jeune Afrique

La préparation, le maillon faible des projets d’infrastructure en Afrique

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La bonne préparation des projets d'infrastructure favorise leur financement auprès des bailleurs

Les rideaux sont tombés le 24 novembre dernier à Abidjan sur la deuxième semaine du Programme du développement des infrastructures en Afrique (PIDA). Après quatre jours d’intenses travaux, les participants sont parvenus à des conclusions qui permettent d’espérer de lendemains meilleurs pour l’ambitieux programme continental, en particulier son plan d’action prioritaire censé s’achever en 2020.

Pour la commissaire à l'énergie de l'Union africaine, Dr Elham Ibrahim(micro), la deuxième semaine du PIDA a été un succès
Pour la commissaire à l’énergie de l’Union africaine, Dr Elham Ibrahim(micro et au milieu), et le secrétaire exécutif du NEPAD Ibrahim Assane Mayaki (à droite), la deuxième semaine du PIDA a été un succès

Au sortir de la deuxième semaine du Programme du développement des infrastructures en Afrique (PIDA) tenue les 23 et 24 novembre 2016 à Abidjan, en Côte d’Ivoire ; ce sont les sentiments de satisfaction qui semblent dominés. Sentiments de satisfaction clairement exprimés par les officiels à la clôture de la rencontre.
«Nous nous félicitons des résultats de cette deuxième semaine du PIDA qui a permis aux différentes parties prenantes de réfléchir sur la question de l’emploi en faveur des jeunes et de faire le point de la mise en œuvre des projets. Nous réitérons notre disponibilité aux côtés des autres acteurs pour la poursuite de la mise en œuvre du PIDA», a indiqué, en substance dans son mot de clôture, Moono Mupotola, directrice du département NEPAD, Intégration régionale et Commerce de la Banque africaine de Développement.
«Toutes les parties prenantes ont joué leur répartition. Nous savons que nous pouvons réussir si nous travaillons ensemble», assure pour sa part Dr Elham Ibrahim, Commissaire à l’Energie de l’Union africaine.
«Nous avons désormais une meilleure vision de nos approches. Nous visions l’inclusion sociale et l’industrialisation. Nous sommes sur la bonne voie qui mènera à l’intégration régionale. (…) Nous regardons vers le long terme. Il faut être convaincu de ce que l’on fait. Nous allons réussir car il n’y a pas de place pour l’échec», renchérira de son côté Assane Ibrahim Mayaki, secrétaire exécutif du NEPAD.

Les emplois dans les projets d’infrastructures

Moono Mupotola, directrice du département NEPAD, Intégration régionale et Commerce de la BAD, a présidé la clôture de la 2e semaine du PIDA
Moono Mupotola, directrice du département NEPAD, Intégration régionale et Commerce de la BAD, a présidé la clôture de la 2e semaine du PIDA

Organisée conjointement par l’Union africaine ; l’Agence de planification et de coordination du NEPAD et la Banque africaine de développement, la 2e semaine était placée sous le thème : «Créer des emplois à travers le développement des infrastructures régionales». Des communications il est ressorti la nécessité de prendre en compte la création des emplois dans les projets d’infrastructures régionales. Cela est indispensable, indiquait à l’ouverture la commissaire Elham Ibrahim, à la stabilité des Etats. Et plusieurs porteurs des projets PIDA ont mis en exergue dans leurs présentations ce volet capital de l’emploi. Car, comme l’expliquait Dr Mayaki à l’ouverture de la semaine, la plupart des pays africains n’ont pas les moyens d’embaucher tous les jeunes demandeurs d’emploi.

Le point de la mise en œuvre des projets, l’un des enjeux majeurs

Au-delà de la question de l’emploi des jeunes, la présente semaine a permis de faire le point de la mise en œuvre des projets PIDA. C’était l’un des enjeux majeurs de la rencontre, à entendre Cheick Bedda, directeur du Département Infrastructures et Energie de l’UA ; Symere Grey-Johnson, chef de la division Intégration régionale, Infrastructure et Commerce du NEPAD et Mamady Souaré, chef de division, ONRI.1, de la division des infrastructures régionales et du NEPAD de la BAD. Les trois hommes se sont en effet entretenus avec les journalistes le 22 novembre 2016 sur les enjeux de la semaine.

Lever les obstacles à la mise en œuvre des projets

De gauche à droite, Cheick Bedda, directeur du Département Infrastructures et Energie de l’UA ; Symere Grey-Johnson, chef de la division Intégration régionale, Infrastructure et Commerce du NEPAD et Mamady Souaré, chef de division, ONRI.1, de la division des infrastructures régionales et du NEPAD de la BAD
De gauche à droite, Cheick Bedda, directeur du Département Infrastructures et Energie de l’UA ; Symere Grey-Johnson, chef de la division Intégration régionale, Infrastructure et Commerce du NEPAD et Mamady Souaré, chef de division, ONRI.1, de la division des infrastructures régionales et du NEPAD de la BAD

Au finish, l’on retient du point de la mise en œuvre des projets PIDA, que «beaucoup ont été réalisés mais beaucoup restent également à faire».
«Si certains projets comme le corridor Abidjan-Lagos connaissent des progrès dans leur mise œuvre, beaucoup enregistrent encore de grands retards », confie un technicien. En effet, il ressort que beaucoup de projets n’ont pas encore dépassé l’étape conceptuelle, ce qui ne permet pas d’attirer des investisseurs.
C’est pourquoi, l’on insiste depuis la première semaine du PIDA c’est la préparation des projets pour les rendre banquables.
L’idée même de la semaine du PIDA, c’est d’aider à lever les obstacles à la mise en œuvre des projets. Ainsi, au cours de la présente semaine, chaque présentateur de projet exprime ses difficultés et ce dont il a besoin pour aller de l’avant dans la mise en œuvre du projet. Sur place et en face de lui il y a de potentiels partenaires techniques et financiers. Et ceux qui arrivent à convaincre, repartent avec de bonnes adresses. Malgré tout, l’on est encore loin du compte.

La date butoir de 2020 n’est pas tenable pour certains projets

Pour Mayaki, il faut miser sur le long terme pour répondre plus efficacement à la problématique des infrastructures sur le continent
Pour Mayaki, il faut miser sur le long terme pour répondre plus efficacement à la problématique des infrastructures sur le continent

Tous les 51 projets du plan d’action prioritaire du PIDA approuvés en 2012 par les chefs d’Etat africains ne seront sûrement pas mis en œuvre à la date butoir de 2020. Finalement au sortir de cette deuxième semaine du PIDA, il a été préconisé l’élaboration d’un rapport de mise en œuvre des projets PIDA devant être soumis prochainement aux chefs d’Etat. Ce rapport devrait être assorti d’une recommandation destinée à préciser le nombre de projets pouvant être effectivement réalisés d’ici 2020. Autres recommandations importantes, l’invitation des politiques à allouer les ressources nécessaires à la préparation des projets, ce qui passe par le renforcement des capacités des acteurs en charge des projets ; et enfin l’amélioration de la communication pour une meilleure coordination et plus d’efficacité dans la mise en œuvre des actions.

Grégoire B. Bazié, De retour d’Abidjan
Burkina Demain

Mali: le procès du général Sanogo suspendu jusqu’au 2 décembre prochain

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Le procès d’Amadou Haya Sanogo, chef de l’ex-junte malienne a été suspendu jusqu’au 2 décembre prochain à la demande de la défense, ce mercredi 30 novembre 2016. haya-1

Le général comparaît depuis mercredi 30 novembre avec 16 co-prévenus pour « enlèvement et assassinat, complicité d’enlèvement et d’assassinat » de soldats dont les corps ont été retrouvés dans un charnier en 2013. Dans cette affaire dite « des Bérets rouges », il encourt la peine de mort mais a déclaré « avoir le moral », à l’ouverture de son procès.

Initialement prévue au tribunal de Sikasso (à 370 km au sud-est de Bamako), l’audience se déroule finalement dans une salle de spectacles pouvant accueillir un millier de personnes, la première salle du tribunal ayant été jugée trop exiguë.

« Le procès mettra le temps qu’il faut pour la manifestation de la vérité », a déclaré le procureur général, Mamadou Lamine Coulibaly, au début de l’audience devant une salle bondée.

Opposés au putsch de mars 2012 conduit par Amadou Sanogo, les « Bérets rouges » avaient vainement tenté un contre-coup d’État un mois plus tard avant d’être pourchassés par les putschistes. Les corps d’une vingtaine d’entre eux avaient ensuite été retrouvés en décembre 2013 dans un charnier à Diago, près de Kati, où était basé le quartier général de Sanogo.

Au cours de l’instruction, celui qui se rêvait en « de Gaulle malien » n’a cessé de nier son implication. « C’est une chose d’avoir une responsabilité morale en tant que chef, c’en est une autre d’être directement impliqué dans un assassinat », résume son entourage.

Toutefois, pour les juges qui ont signé, le 22 décembre 2015, l’arrêt de mise en accusation et de renvoi devant la cour d’assises, il ne fait aucun doute que « la décision prise d’enlever et d’exécuter les 21 Bérets rouges est une décision prise par les responsables » de la junte.

Anderson Koné
Burkina Demain

Compte rendu du Conseil des ministres du 30 novembre 2016

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Une session du conseil des ministres burkinabè

Le Conseil des ministres, tenu le mercredi 30 novembre 2016 à Ouagadougou, sous la présidence de Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu une communication orale, procédé à des nominations, et autorisé des missions à l’étranger.conseil

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE, DE LA DECENTRALISATION ET DE LA SECURITE INTERIEURE

Le Conseil a examiné deux (02) projets de loi.

Le premier est relatif au régime juridique applicable aux fondations au Burkina Faso.

Ce projet de loi vise à assurer un meilleur encadrement juridique de ces organisations au Burkina Faso.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission du projet de loi à l’Assemblée nationale.

Le secondprojet de loi est relatif aux libertés religieuses au Burkina Faso.

Ce projet de loi vise à encadrer l’exercice des libertés de religion en vue de protéger la société contre toute forme de dérives.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission du projet de loi à l’Assemblée nationale.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

Le Conseil a examiné un projet de loi portant autorisation de ratification de l’Accord de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) sur la facilitation des échanges adopté à Bali en Indonésie en décembre 2013.

Cet accord donne aux pays les moins avancés l’opportunité de s’insérer efficacement dans le commerce international.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission du projet de loi à l’Assemblée nationale.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE, DES DROITS HUMAINS ET DE LA PROMOTION CIVIQUE

Le Conseil a examiné deux (02) projets de loi.

Le premier porte création, organisation et fonctionnement des Pôles judiciaires spécialisés dans la répression des infractions économiques et financières et de la criminalité organisée.

Ce projet de loi vise à doter les Tribunaux de grande instance Ouaga I et de Bobo-Dioulasso de pôles judiciaires spécialisés en matière économique et financière et de la criminalité organisée afin de permettre un meilleur traitement de ce type d’affaires.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission du projet de loi à l’Assemblée nationale.

Le second projet de loi porte création, organisation et fonctionnement du Pôle judiciaire spécialisé de lutte contre le terrorisme.

Ce projet de loi vise à créer un pôle judiciaire spécialisé au sein du Tribunal de grande instance Ouaga II, en vue de centraliser et de coordonner la répression des actes de terrorisme au Burkina Faso.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission du projet de loi à l’Assemblée nationale.

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT

Le Conseil a adopté sept (07) rapports.

Le premier est relatif au Document du Plan inter institutionnel de modernisation et de déconcentration (PIIMD) et au décret portant création, attribution, composition et fonctionnement des structures de mise en œuvre du PIIMD.

Le Plan inter institutionnel de modernisation et de déconcentration vise à mettre en place les conditions favorables à l’amélioration de l’organisation et du fonctionnement de l’ensemble des structures de la chaîne de gestion foncière.

L’adoption de ce rapport permet à notre pays de disposer d’un outil de mise en œuvre d’une véritable chaîne de gestion foncière, moderne, déconcentrée et centrée sur le service à la clientèle.

Le deuxième est relatif à une demande d’autorisation en vue de conclure un marché par la procédure d’entente directe pour l’acquisition de timbres fiscaux.

Le Conseil a marqué son accord pour la conclusion du marché avec la société « Canadian Bank Note Company, Limited » pour un montant de trois cent trente et un millions deux cent quatre-vingt-douze mille trois cent quatre vingt quinze (331 292 395) FCFA TTC.

Le financement est assuré par le budget de l’Etat, gestion 2016.

Le troisième est relatif à une Ordonnance portant autorisation de ratification de l’accord de financement conclu le 26 septembre 2016 à Ouagadougou entre le Burkina Faso et la Banque Ouest africaine de développement (BOAD).

D’un montant de dix (10) milliards de FCFA, ce financement destiné au Projet de mobilisation et de valorisation des eaux de surface dans le Plateau-central (PMVEC), contribuera à accélérer la croissance soutenue du secteur rural dans le cadre de la lutte contre la pauvreté.

Le quatrième rapport concerne une Ordonnance portant autorisation de ratification de l’accord de prêt n°947 conclu le 24 mai 2016 à Lusaka en Zambie entre le Burkina Faso et le Fonds koweitien pour le développement économique arabe (FKDEA).

D’un montant de sept (07) millions de dinars koweitien, soit 13,492 milliards de FCFA, cet accord de prêt est destiné au financement partiel du projet de construction et de bitumage de la route nationale n°23, Ouahigouya-Djibo.

Le cinquième porte approbation des résultats de la demande de proposition relative aux études de faisabilité technico-économique, environnementale et d’avant-projet détaillé des travaux de construction et de bitumage de la route nationale n°11 (RN11) Orodara-Banfora-Gaoua-Batié-Kpuéré-Frontière de la Côte d’Ivoire.

Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution du marché au Groupement de consultant COMETE/GTAH pour un montant d’un milliard quatre-vingt-cinq millions neuf cent quarante-trois mille six cent quatre-vingt-six (1 085 943 686) francs CFA TTC avec un délai d’exécution de dix-huit (18) mois, y compris la saison des pluies.

Le financement est assuré à hauteur de 100% du montant HT-HD par le don du Fonds africain de développement (FAD) et par le Burkina Faso à hauteur de 100% des droits et taxes exigibles.

Le sixième rapport est relatif aux résultats de l’appel d’offres national pour les travaux d’aménagement d’environ 1000 km de pistes rurales dans les treize (13) régions du Burkina Faso.

Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution des marchés aux entreprises suivantes :

– Lot 1 : ECODI SARL pour un montant de huit cent trois millions neuf cent treize mille cent vingt (803 913 120) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de cinq (05) mois ;

– Lot 2 : FASO CONCEPT/EKS SA pour un montant de six cent soixante-dix-sept millions cinq cent quatre-vingt-cinq mille trois cent vingt-neuf (677 585 329) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de cinq (05) mois ;

– Lot 3 : TTM pour un montant de cinq cent quarante-quatre millions huit cent quatre-vingt-huit mille deux cent quarante-six (544 888 246) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de cinq (05) mois ;

– Lot 4 : SEGNA BTP/EJF TP pour un montant de trois cent soixante-quatorze millions six cent cinquante-quatre mille huit cent cinquante-six (374 654 856) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de quatre (04) mois ;

– Lot 5 : AOF pour un montant de six cent trente-sept millions cinq cent dix-sept mille soixante six (637 517 066) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de cinq (05) mois ;

– Lot 6 : ECM pour un montant d’un milliard soixante-quatorze millions quatre-vingt-seize mille trois cent cinquante-sept (1 074 096 357) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de six (06) mois ;

– Lot 7 : CTG-RCI/CTG-BF pour un montant de cinq cent soixante-onze millions cent vingt mille (571 120 000) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de cinq (05) mois ;

– Lot 8 : ECHA pour un montant d’un milliard soixante-dix millions sept cent quatre-vingt-dix-sept mille cinq cent soixante-trois (1 070 797 563) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de six (06) mois ;

– Lot 9 : CONFORT SERVICE pour un montant de sept cent soixante-quatorze millions cinq cent cinquante-sept mille six cent quinze (774 557 615) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de cinq (05) mois ;

– Lot 10 : CGPS pour un montant d’un milliard deux cent seize millions quatre cent vingt-huit mille cent quatre-vingt-treize (1 216 428 193) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de cinq (05) mois ;

– Lot 11 : ECW pour un montant de neuf cent cinquante-huit millions sept cent vingt-cinq mille deux cent quatre-vingt-quatre (958 725 284) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de six (06) mois ;

– Lot 12 : STTW pour un montant de quatre cent trente-sept millions cinq cent soixante-dix-sept mille quatre cent (437 577 400) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de quatre (04) mois ;

– Lot 13 : ECOBAT pour un montant de deux cent soixante-dix-sept millions neuf cent quatre-vingt-six mille deux cent soixante-seize (277 986 276) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de quatre (04) mois ;

– Lot 14 : ERIF pour un montant de trois cent trente-deux millions trois cent vingt-cinq mille six cent quarante-deux (332 325 642) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de quatre (04) mois ;

– Lot 15 : ENTREPRISE DE L’AVENIR pour un montant de neuf cent trente-huit millions cinq cent cinquante-cinq mille deux cent quarante-six (938 555 246) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de six (06) mois ;

– Lot 16 : SEPS SARL pour un montant de six cent quatorze millions huit cent cinquante-huit mille dix-huit (614 858 018) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de quatre (04) mois ;

– Lot 17 : ESDP SA pour un montant de sept cent quatre-vingt-six millions cinq cent huit mille sept cent quatre-vingt-treize (786 508 793) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de cinq (05) mois ;

– Lot 18 : GLOBEX CONSTRUCTION pour un montant d’un milliard cinquante-neuf millions sept cent soixante-onze mille cent quarante-cinq (1 059 771 145) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de six (06) mois ;

– Lot 19 : ENTREPRISE GENERALE ESSAF pour un montant de sept cent seize millions deux cent trente un mille neuf cent soixante-quinze (716 231 975) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de cinq (05) mois ;

– Lot 20 : S ART DECOR pour un montant d’un milliard cent soixante-dix-huit millions huit cent vingt-neuf mille trois cent quarante-six (1 178 829 346) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de cinq (05) mois ;

– Lot 21 : EKI pour un montant de deux cent quatre-vingt-neuf millions sept cent cinquante-huit mille neuf cent quarante-trois (289 758 943) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de cinq (05) mois ;

– Lot 22 : IDM BTP SA pour un montant de trois cent quatorze millions neuf cent deux mille cent quarante-quatre (314 902 144) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de six (06) mois ;

– Lot 23 : DYNAMIK SERVICES/GLOBEX CONSTRUCTION pour un montant de sept cent trente-neuf millions neuf cent onze mille huit cent cinquante-trois (739 911 853) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de cinq (05) mois ;

– Lot 24 : DIWISA BTP pour un montant de cinq cent soixante-seize millions trois cent mille deux cent (576 300 200) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de cinq (05) mois ;

– Lot 25 : EBTM SARL pour un montant de sept cent soixante-dix-neuf millions quarante-quatre mille cent quatre-vingt-deux (779 044 182) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de cinq (05) mois ;

– Lot 26 : EIEF pour un montant de cinq cent cinquante-six millions quatre cent onze mille neuf cent quatorze (556 411 914) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de cinq (05) mois ;

– Lot 27 : GLOBAL BUSINESS COMPAGNY SARL pour un montant de neuf cent trente-neuf millions sept cent soixante-treize mille huit cent vingt-deux (939 773 822) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de cinq (05) mois ;

– Lot 28 : COGEA INTERNATIONAL pour un montant de sept cent trente-cinq millions huit cent cinquante-sept mille sept cent soixante-neuf (735 857 769) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de cinq (05) mois ;

– Lot 29 : GTB SARL/ETPS pour un montant de huit cent trente millions neuf cent soixante-seize mille six cent soixante-dix-huit (830 976 678) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de cinq (05) mois ;

– Lot 30 : SOCOSAF/SONAF pour un montant d’un milliard trente-six millions trois cent six mille quatre cent quarante et un (1 036 306 441) FCFA TTC avec un délai d’exécution de cinq (05) mois ;

– Lot 31 : AMP pour un montant de neuf cent quarante millions cent cinquante-six mille quatre cent trente-neuf (940 156 439) FCFA TTC avec un délai d’exécution de cinq (05) mois ;

– Lot 32 : COGEB/EBATP/ETC pour un montant d’un milliard deux cent quinze millions cinq cent dix mille trois cent cinquante-sept (1 215 510 357) FCFA TTC avec un délai d’exécution de six (06) mois ;

– Lot 33 : ACM-BTP pour un montant de six cent huit millions trois cent trente-sept mille cinquante-quatre (608 337 054) FCFA TTC avec un délai d’exécution de quatre (04) mois ;

– Lot 34 : SGTM/AS pour un montant d’un milliard deux cent vingt-huit millions deux cent cinquante-deux mille quarante-quatre (1 228 252 044) FCFA TTC avec un délai d’exécution de six (06) mois ;

– Lot 35 : ENTREPRISE YIDIA pour un montant de six cent quatre millions sept cent soixante-quatre mille cent soixante (604 764 160) FCFA TTC avec un délai d’exécution de cinq (05) mois ;

– Lot 36 : 3 C pour un montant de cinq cent quatre-vingt-dix-neuf millions neuf cent treize mille huit cent cinquante-trois (599 913 853) FCFA TTC avec un délai d’exécution de cinq (05) mois ;

– Lot 37 : TSR-GTI/SAM COMPANY pour un montant de quatre cent vingt-six millions cent cinquante-sept mille sept cent quatre-vingt-cinq (426 157 785) FCFA TTC avec un délai d’exécution de cinq (05) mois ;

– Lot 38 : YELHY TECHNOLOGIE AFRICA SA pour un montant d’un milliard quatre-vingt-trois millions vingt-six mille quatre cent quatre (1 083 026 404) FCFA TTC avec un délai d’exécution de six (06) mois ;

– Lot 39 : JOCER SA pour un montant de huit cent soixante-dix-sept millions six cent cinq mille quatre cent quarante-huit (877 605 448) FCFA TTC avec un délai d’exécution de six (06) mois ;

– Lot 40 : TSR-GTI pour un montant d’un milliard huit cent soixante six millions quatre cent cinquante-trois mille sept cent quarante-trois (1 866 453 743) FCFA TTC avec un délai d’exécution de cinq (05) mois ;

– Lot 41 : AIS pour un montant de deux cent quatre-vingt-onze millions huit cent quarante-trois mille cinq cent (291 843 500) FCFA TTC avec un délai d’exécution de quatre (04) mois ;

– Lot 42 : COGEC BTP pour un montant de quatre cent soixante millions sept cent quatre-vingt-onze mille six cent quatre-vingt-sept (460 791 687) FCFA TTC avec un délai d’exécution de quatre (04) mois ;

– Lot 43 : GJF pour un montant d’un milliard cent douze millions quatre-vingt-huit mille sept cent cinquante-trois (1 112 088 753) FCFA TTC avec un délai d’exécution de six (06) mois.

Le montant total des attributions s’élève à trente-trois milliards cent soixante et un millions deux cent soixante-douze mille six cent quarante-deux (33 161 272 642) FCFA TTC.

Le financement est assuré par le budget de l’Etat, gestion 2016.

Le septième est relatif à la situation d’exécution du budget et de la gestion de trésorerie de l’Etat, gestion 2016.

Au 18 novembre 2016, le niveau de mobilisation des ressources de l’Etat s’établit à 1 380,88 milliards de francs CFA pour des prévisions définitives de 1 945,21 milliards defrancs CFA, soit un taux de réalisation de 70,99%.

A cette date, l’exécution des dépenses, tous titres confondus, s’élève à 1 357,88 milliards de francs CFApour une dotation ajustée de 1 945,21 milliards de francs CFA, soit un taux d’exécution de 69,81%.

Au regard de la situation d’exécution du budget de l’Etat, gestion 2016, le Conseil a instruit les ministres en charge du dossier de prendre les dispositions nécessaires afin d’assurer une meilleure clôture des opérations budgétaires au 31 décembre 2016.

I.5. AU TITRE DU MINISTERE DU COMMERCE, DE L’INDUSTRIE ET DE L’ARTISANAT

Le Conseil a adopté un décret portant fixation des conditions d’utilisation de la marque nationale de conformité des produits, des procédés et services aux normes.

L’adoption de ce décret permet de fixer les conditions de délivrance de la marque nationale de conformité aux normes afin de lancer les activités de certification, conformément au règlement communautaire N°03/2010/CM/UEMOA du 21 juin 2010 portant schéma d’harmonisation des activités d’accréditation, de certification, de normalisation et de métrologie dans l’UEMOA.

II. COMMUNICATION ORALE

II.1. Le ministre des Affaires étrangères, de la coopération et des Burkinabè de l’extérieur a fait au Conseil une communication relative à la participation de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso au 4ème Sommet afro-arabe à Malabo en Guinée équatoriale, le 23 novembre 2016 et au 16ème Sommet de la Francophonie à Antananarivo à Madagascar, les 26 et 27 novembre 2016.

La rencontre de Malabo dont le thème était « Ensemble pour le développement économique durable » avait pour objectif de renforcer les relations économiques entre les Etats arabes et les Pays africains.

En marge du Sommet, le Président du Faso s’est entretenu avec son homologue bissau-guinéen, Teodoro Obiang Nguema MBASOGO sur la coopération entre nos deux pays.

Il a en outre visité plusieurs infrastructures dont le complexe du Burkina Faso à Malabo et procédé avec son homologue à l’inauguration du Projet de compression Alba B3.

La rencontre d’Antananarivo avait pour thème : « Croissance partagée et développement responsable : les conditions de la stabilité du monde et de l’espace francophone ».

En marge de ce Sommet, le Président du Faso a échangé avec des personnalités politiques de premier plan et des partenaires économiques sur les perspectives de coopération et d’investissement au Burkina Faso.

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A. AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

– Monsieur Boukaré COMPAORE, Mle 37 283 J, Conseiller d’intendance scolaire et universitaire, 1èreclasse, 4ème échelon, est nommé Secrétaire permanent des Engagements nationaux et des programmes d’urgence.

B. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE, DE LA DECENTRALISATION ET DE LA SECURITE INTERIEURE

– Monsieur Alidou OUEDRAOGO, Mle 12 683 W, Contrôleur général de Police, 5ème grade, 1er échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

– Monsieur Salfo KABORE, Mle 66 493 F, Administrateur civil, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur des affaires coutumières et du culte à la Direction générale des libertés publiques et des affaires politiques (DGLPAP);

– Monsieur Saïdou ILBOUDO, Mle 238 023 T, Administrateur civil, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur des affaires politiques et des opérations électorales à la Direction générale des libertés publiques et des affaires politiques (DGLPAP);

– Monsieur Porzanga Saïbou TRAORE, Mle 238 007 H, Administrateur civil, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur des organisations et associations de la société civile à la Direction générale des libertés publiques et des affaires politiques (DGLPAP);

– Madame Alizèta SAWADOGO/DONDASSE, Mle 23 630 C, Administrateur civil, 1ère classe, 7èmeéchelon, est nommée Secrétaire générale de la Région du Centre.

C. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L’INNOVATION

– Monsieur Oumarou SIE, Mle 22 142 D, Enseignant-chercheur, catégorie P2, classe exceptionnelle, 1eréchelon, est nommé Directeur du développement des technologies de l’information et de la communication.

D. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE

– Monsieur Seydou OUATTARA, Mle 88 254 K, Médecin de santé publique, catégorie P6, 6ème échelon, est nommé Directeur régional de la Santé des Hauts-Bassins ;

– Monsieur Denis YELBEOGO, Mle 80 530 G, Médecin spécialiste, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur régional de la Santé du Centre-Est ;

– Monsieur Issa OUEDRAOGO, Mle 104 180 A, Médecin de santé publique, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur régional de la Santé du Centre-Nord ;

– Monsieur Hamed Sidwaya OUEDRAOGO, Mle 238 832 A, Médecin de santé publique, 1ère classe, 1eréchelon, est nommé Directeur régional de la Santé du Sahel.

E. AU TITRE DU MINISTERE DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

– Monsieur Wièmè SOME, Mle 215 302 Z, Ingénieur d’élevage, 1ère classe, 3ème échelon est nommé Chef de département des crises alimentaires et vulnérabilités au Secrétariat permanent en charge de la gestion des crises et vulnérabilités en élevage ;

– Madame Thérèse Roseline Sidpayété NANA, Mle 52 113 H, Docteur vétérinaire, 1ère classe, 11èmeéchelon, est nommée Chef de département du partenariat et de la concertation entre les acteurs au Secrétariat permanent en charge de la gestion des crises et vulnérabilités en élevage ;

– Monsieur Lagassina MILLOGO, Mle 22 396 D, Ingénieur d’élevage, 3ème classe, 4ème échelon, est nommé Directeur provincial des Ressources animales et halieutiques des Balé ;

– Monsieur Yamba Sylvain KOSHINGA, Mle 31 868 S, Conseiller d’élevage, 1ère classe, 6ème échelon est nommé Directeur provincial des ressources animales et halieutiques du Bazèga ;

– Monsieur Ardiouma SIRIMA, Mle 91 555 S, Ingénieur d’élevage, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur provincial des ressources animales et halieutiques de la Comoé ;

– Madame Jeanne d’Arc YEYE/GOUO, Mle 24 218 T, Conseiller d’élevage, 1er grade, 10ème échelon, est nommée Directrice provinciale des ressources animales et halieutiques du Ganzourgou ;

– Monsieur Arsène OUOBA, Mle 33 966 F, Conseiller d’élevage catégorie A2, 8ème échelon est nommé Directeur provincial des ressources animales et halieutiques de la Gnagna ;

– Monsieur Moussa OUEDRAOGO, Mle 217 011 A, Docteur vétérinaire, catégorie A, 5ème échelon, est nommé Directeur provincial des ressources animales et halieutiques du Gourma ;

– Monsieur Harouna BIRBA, Mle 33 701 A, Conseiller d’élevage, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur provincial des ressources animales et halieutiques du Kadiogo ;

– Monsieur Oury KONATE, Mle 33 716 P, Ingénieur de conception en vulgarisation agricole, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial des ressources animales et halieutiques de la Kossi ;

– Madame Pauline BARRO/OUEDRAOGO, Mle 33 720 P, Conseiller d’élevage, 1ère classe, 7èmeéchelon, est nommée Directrice provinciale des ressources animales et halieutiques du Kourwéogo ;

– Monsieur Moussa MILLOGO, Mle 87 310 K, Conseiller d’élevage, 1er grade, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial des ressources animales et halieutiques de la Léraba ;

– Monsieur Lassané OUEDRAOGO, Mle 33 743 N, Conseiller d’élevage, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur provincial des ressources animales et halieutiques du Lorum ;

– Monsieur Saïdou OUEDRAOGO, Mle 241 902 Y, Docteur vétérinaire, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur provincial des ressources animales et halieutiques du Mouhoun ;

– Monsieur Issoufou DIABATE, Mle 43 350 B, Ingénieur d’élevage, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Directeur provincial des ressources animales et halieutiques du Nayala ;

– Monsieur Antoine KABORE, Mle 31 844 N, Ingénieur d’élevage, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé, Directeur provincial des ressources animales et halieutiques de l’Oubritenga ;

– Monsieur Innocent Laurent NIKIEMA, Mle 24 854 G, Conseiller d’élevage, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Directeur provincial des ressources animales et halieutiques de l’ Oudalan ;

– Monsieur Saïdou SIMPORE, Mle 18 237 G, Ingénieur d’élevage, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur provincial des ressources animales et halieutiques du Passoré ;

– Monsieur Térédié SANOU, Mle 91 556 C, Ingénieur d’élevage, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur provincial des ressources animales et halieutiques du Poni ;

– Monsieur Abidiasse YE, Mle 245 050 V, Ingénieur d’élevage, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial des ressources animales et halieutiques du Séno ;

– Monsieur Hamadé OUEDRAOGO, Mle 87 299 M, Ingénieur en vulgarisation agricole/option élevage, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur provincial des ressources animales et halieutiques du Soum ;

– Monsieur Kondia Augustin TANKOANO, Mle 22 204 C, Conseiller d’élevage, 1ère classe, 13èmeéchelon, est nommé Directeur provincial des ressources animales et halieutiques de la Tapoa ;

– Monsieur Mansondé DIANDA, Mle 23 943 S, Technicien supérieur d’élevage, 1ère classe, 15èmeéchelon, est nommé Directeur provincial des ressources animales et halieutiques du Yagha ;

– Monsieur Zafianou YARO, Mle 87 302 N, Ingénieur en vulgarisation agricole, 1ère classe, 4èmeéchelon, est nommé Directeur provincial des ressources animales et halieutiques du Yatenga ;

– Madame Emilienne TIROGO/KYEOGHO, Mle 990 413 C, Technicien supérieur d’élevage, 1ère classe, 7ème échelon, est nommée Directrice provinciale des ressources animales et halieutiques du Zondoma.

F. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JEUNESSE, DE LA FORMATION ET DE L’INSERTION PROFESSIONNELLE

– Monsieur Frédéric KABORE, Mle 77 995 D, Economiste, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur général de l’Agence nationale pour l’emploi (ANPE).

G. AU TITRE DU MINISTERE DE L’URBANISME ET DE L’HABITAT

– Monsieur Sidiki SANOU, Mle 59 691 L, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur du développement institutionnel et de l’innovation ;

– Monsieur Kouka Benjamin KONKOBO, Mle 92 929 S, Ingénieur du génie civil, 1ère classe, 4èmeéchelon, est nommé Directeur régional de l’urbanisme et de l’habitat des Hauts-Bassins ;

– Monsieur Jonas BATIONO, Mle 207 365 J, Architecte urbaniste, est nommé Directeur régional de l’urbanisme et de l’habitat des Cascades.

III.2. NOMINATION DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

A. PREMIER MINISTERE

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier nomme les personnes ci-après Administrateurs au Conseil d’administration de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (ANSSI) pour un premier mandat de trois (03) ans:

Au titre de la Présidence du Faso

– Madame Hadja Fatimata OUATTARA/SANON, Mle 507 836 E, Ingénieur de conception en informatique.

Au titre du Premier ministère

– Monsieur Magloire SOME, Mle 49 401 X, Professeur titulaire P1 de l’enseignement supérieur ;

– Monsieur Serges Roland SANOU, Mle 37 48 C, Docteur en télécommunication.

Au titre du ministère de la Défense nationale et des anciens combattants

– Monsieur Moussa TRAORE, Officier des forces armées.

Au titre du ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité intérieure

– Monsieur Adama Serge ILBOUDO, Mle 27 550 L, Commissaire de police.

Au titre du ministère du Développement de l’économie numérique et des postes

– Monsieur Balira Ousmane KONFE, Mle 78 199 N, Enseignant-chercheur.

Au titre du ministère de la Justice, des droits humains et de la promotion civique

– Monsieur Laurent PODA, Mle 130 163 C, Magistrat.

Au titre du ministère de l’économie, des finances et dudéveloppement

– Monsieur Wendlamita Paténéma Eric OUEDRAOGO, Mle 206 518 W, Ingénieur de conception en informatique.

Le second décret nomme Monsieur Magloire SOME, Mle 49 401 X, Professeur titulaire P1 de l’enseignement supérieur, Président du Conseil d’administration de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (ANSSI) pour un premier mandat de trois (03) ans.

B. MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE, DE LA DECENTRALISATION ET DE LA SECURITE INTERIEURE

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.

Le premier nomme les personnes ci-après Administrateurs au Conseil d’administration de l’Institut supérieur d’études de protection civile (ISEPC) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Au titre du ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité intérieure

– Monsieur Sibiri COULIBALY, Officier.

Au titre du ministère de la Défense nationale et des anciens combattants

– Monsieur Claude SOME, Officier.

Au titre des Enseignants permanents

– Monsieur Boubakar KEITA, Officier.

Au titre du Personnel

– Monsieur Mathias TRAORE, Officier.

Le deuxième renouvelle le mandat d’Administrateur des personnes ci-après au Conseil d’administration de l’Institut supérieur d’études de protection civile (ISEPC) pour un dernier mandat de trois (03) ans.

Au titre du ministère de l’Economie, des finances et dudéveloppement

– Madame Brigitte COMPAORE/YONI, Mle 59 641 G, Administrateur des services financiers.

Au titre du ministère des Affaires étrangères, de la coopération et des Burkinabè de l’extérieur

– Monsieur Iliassa ROUAMBA, Mle 212 418 F, Conseiller en gestion des ressources humaines.

Au titre de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers

– Haïdara Moctar TABORE, Officier.

Au titre des Elèves et stagiaires

– Monsieur Jean Charles TAMPANGA, Officier.

Le troisième décret nomme Monsieur Edgar Sié SOU,Mle 28 405 X, Administrateur civil, Président du Conseil d’administration de l’Institut supérieur d’études de protection civile (ISEPC) pour un dernier mandat de trois (03) ans.

C. MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Roger OUEDRAOGO, Mle 57 709 R, Commissaire divisionnaire de Police, Administrateur représentant l’Etat au titre du ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité intérieure au Conseil d’administration de l’Institut des hautes études internationales (INHEI), pour un premier mandat de trois (03) ans.

D. MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Madame Mariame HIEN/ZERBO, Mle 02 311 939 J, Assistante à l’Unité de formation et de recherche en sciences juridiques et politiques, Administrateur représentant l’Etat au titre du ministère de l’Economie, des finances et du développement au Conseil d’administration de la société ECOBANK Burkina pour un premier mandat de trois (03) ans.

E. MINISTERE DE LE FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier nomme les personnes ci-après Administrateurs au Conseil d’administration de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale

– Monsieur Francis PARE, Mle 48 184 C, Conseiller en gestion des ressources humaines.

Au titre du ministère de la Justice, des droits humains et de la promotion civique

– Monsieur Saferiba Issa FAYAMA, Mle 130 274 L, Magistrat.

Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation

– Monsieur Gervais Marie Augustin LOADA, Mle 00 44 095 G, Professeur titulaire.

Le second décret nomme Monsieur Francis PARE, Mle 48 184 C, Conseiller en gestion des ressources humaines, Président du Conseil d’administration de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM), pour un premier mandat de trois (03) ans.

F. MINISTERE DU COMMERCE, DE L’INDUSTRIE ET DE L’ARTISANAT

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier nomme les personnes ci-après Administrateurs au Conseil d’administration de l’Agence de promotion des investissements du Burkina Faso (API-BF) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Au titre du ministère de l’Economie, des finances et du développement

– Monsieur Raymond Bruno BAMOUNI, Mle 52 199 S, Inspecteur du Trésor.

Au titre du ministère de l’Energie, des mines et des carrières

– Monsieur Jean-Baptiste KY, Mle 79 68 S, Ingénieur électromécanicien.

Au titre du personnel

– Monsieur Placide Zonata TAPSOBA, Chargé de facilitation.

Le deuxième décret renouvelle le mandat de Monsieur Joseph ZERBO, Mle 111 323 X, Conseiller des affaires économiques, Administrateur représentant l’Etat au titre du ministère du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat au Conseil d’administration de l’Agence de promotion des investissements du Burkina Faso (API-BF) pour un dernier mandat de trois (03) ans.

Le troisième décret nomme Monsieur Adama KANAZOE, Conseiller spécial du Chef de l’Etat, Administrateur au titre de la Présidence du Faso au Conseil d’administration de la Société nationale burkinabè d’hydrocarbures (SONABHY) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le quatrième décret nomme Monsieur Abasse KANE, Administrateur général de la Société burkinabè des filières alimentaires, Administrateur au titre des Groupements professionnels des industriels (GPI) au Conseil d’administration de l’Agence pour la promotion des exportations du Burkina (APEX-Burkina) pour un premier mandat de trois (03) ans.

G. MINISTERE DE LA JEUNESSE, DE LA FORMATION ET DE L’INSERTION PROFESSIONNELLE

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Madame Aguiratou TOU/NANA, Mle 216 748 K, Conseiller en emploi et en formation professionnelle, Présidente du Conseil d’administration de l’Observatoire national de l’emploi et de la formation (ONEF).

Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement,

Porte-parole du gouvernement,

Rémis Fulgance DANDJINOU