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Journées nationales du refus de la corruption 2016 : le REN-LAC fait le point des préparatifs

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Le Réseau national de lutte anticorruption (REN-LAC) a tenu un point de presse, ce mercredi 30 novembre 2016 à Ouagadougou, à la faveur de la 11e édition des journées nationales du refus de la corruption (JNRC), qui auront lieu du 1er au 9 décembre 2016, sous le thème: «la nécessité du contrôle populaire de la gestion de la chose publique».renlac

Le secrétaire exécutif du REN-LAC, Claude Wetta a dénoncé la persistance de l’impunité et l’absence de signal dans la lutte contre la corruption.

Il a pointé du doigt les nombreux scandales portant sur l’affaire des tablettes remis aux députés, la publication des enquêtes parlementaires sur le foncier et le secteur minier et l’affaire Douanes-ONATEL-SA.

«Nous pensons que la chose publique sera bien gérée lorsque la conscience de la population va s’élever et qu’elle va s’impliquer à faire en sorte, qu’en terme de contrôle, elle puisse contrôler cette gestion», a avancé M .Wetta .
Revenant à la JNRC, il a dit que l’objectif est d’aller plus loin et le chronogramme des 11e JNRC porte sur plusieurs activités de sensibilisation et de promotion des valeurs telle que l’intégrité, la conscientisation des populations et l’interpellation des pouvoirs publics.

Et des activités seront menées au profit des scolaires et des conférences publiques, des projections suivies de débats et des théâtres-forums seront organisés.

Joachim Batao
Burkina Demain

Assainissement : et si on commençait maintenant par interdire et sanctionner la défécation dans la nature ?

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Procéder ainsi pourrait être une solution au problème du manque d'assainissement

Nous avons célébré le 19 novembre dernier la journée mondiale des toilettes. Cela fait ironiser beaucoup de monde, car on se demande bien d’où peut être venue cette idée de célébrer les toilettes. Evidemment, quand on a des toilettes propres utilisables à tout moment à la maison ou sur nos lieux de travail, on se demande bien quel est l’intérêt d’une mobilisation internationale pour des toilettes.

Procéder  ainsi pourrait être une solution au problème du manque d'assainissement
Procéder ainsi pourrait être une solution au problème du manque d’assainissement

Mais déjà quand on écoute le grand – au propre comme au figuré – Sana Bob dans son célèbre titre « Mon Pays » se préoccuper du sort de celui qui est pris d’une envie soudaine, urgente et violente en plein milieu de Ouagadougou, loin de sa maison et loin de son bureau (et je suis sûr que vous avez tous vécu cela au moins une fois), on commence à comprendre que parler toilettes n’est pas si stupide que cela, même pour les plus nantis.
Quand on connait l’état d’insalubrité notoire et chronique des toilettes dans nos services, et qu’on n’a pas le privilège d’être un haut responsable dont le bureau a ses toilettes privées, là on se sent nettement concerné.
Enfin, quand on apprend que chaque jour, environ 10 millions de personnes au Burkina Faso défèquent dans la nature, soit chaque jour 1400 tonnes d’excréments humains largués dans la nature à l’air libre et que ces déchets rejoignent librement nos assiettes, on regarde différemment toutes les mouches qui volent…
Oui, les toilettes, c’est intime, c’est privé mais c’est un problème sérieux. C’est notre santé, c’est notre dignité et donc nous devons en parler publiquement. Finalement, tout le monde conviendra que le 19 Novembre, ce n’est pas du tout stupide, loin de là, et vu l’enjeu, on ne devrait pas attendre ce jour pour en parler car c’est bien tous les jours que nous vivons ces problèmes.

L’assainissement est un droit humain

L’assainissement est un droit humain, inscrit dans la Constitution du Burkina Faso. Si pour les spécialistes de la question, l’enjeu de cette inscription est assez clair, on observe plusieurs interrogations de l’opinion publique sur le sens de ce droit. Bien évidemment, le droit à l’assainissement ne signifie pas que le citoyen croise les bras et attende que l’Etat lui fasse des toilettes. Si mon voisin de quartier va régulièrement chier (je m’autorise cette vulgarité avec votre indulgence par pur souci de clarté) sur la parcelle vide en face de ma maison, il compromet mon droit et ce que j’attends de l’Etat c’est de le sanctionner pour défendre mon droit. Pour ce cas concret, le code de l’hygiène adopté depuis 2002 exige que chaque propriétaire d’habitation installe des toilettes et veille à ce qu’elles soient fonctionnelles et hygiéniquement entretenues. Des sanctions sont prévues pour punir les contrevenants. Mais comme beaucoup de nos précieux textes, indispensables dans notre Etat de droits, l’application reste décevante. Peu d’efforts ont été faits depuis l’adoption de ce code pour contrôler son application et sanctionner les contrevenants. Certes, beaucoup peuvent soulever le problème récurrent de la pauvreté prétextant les moyens limités des ménages pour faire face à la construction d’une latrine. Mais de quelle pauvreté parlons-nous vraiment ? A part à Ouagadougou ou dans quelques autres villes, personne ne dort dehors. Tout le monde vit sous un toit, aussi précaire soit-il. Le téléphone portable a trouvé sa place dans le budget de la majorité des ménages en dépit de son caractère moins essentiel. Et enfin, comprendrait-on la non application des sanctions prévues pour les violations du code de la route sous le prétexte que les populations n’ont pas les moyens d’apprendre le code ? Parmi les 10 millions de défécateurs quotidiens à l’air libre, une très grande partie roule une moto chinoise ou un vélo. Et mieux, il y a la solidarité familiale qui permet de protéger les plus vulnérables, pour l’éducation, la santé et bien d’autres besoins sociaux. Il n’est pas nécessaire de sortir des statistiques pour reconnaître que l’extrême pauvreté qui justifierait l’attentisme des citoyens ou autorités vis-à-vis de subventions publiques nationales ou internationales pour avoir des toilettes à domicile, cette extrême pauvreté est marginale. On peut aussi s’intéresser à la situation des personnes vivant avec des handicaps et donc qui nécessiteraient des solutions spécifiques. C’est extrêmement important en termes de droits humains mais néanmoins marginal en termes de nombre de cas irréguliers. On peut revenir sur le cri de cœur de Sana Bob au sujet des toilettes publiques qui interpellent évidemment en premier lieu la responsabilité des autorités publiques. Et enfin, l’assainissement, ce n’est pas seulement des toilettes, mais aussi tout le reste de la chaîne jusqu’à ce que les déchets ne présentent plus de risque ni pour la santé, ni pour l’environnement. Et sur ce qu’il advient de nos excréments après nos toilettes, les responsabilités de l’Etat sont aussi très importantes.

Le contrôle et la sanction

Pour le moment, restons sur les toilettes. Une interprétation simple que tout le monde devrait adopter du droit à l’assainissement, c’est l’obligation induite pour chaque citoyen de respecter le code de l’hygiène. L’inscription du droit à l’assainissement dans la Constitution consacre au plus haut niveau cette responsabilité du citoyen et relance l’Etat sur sa responsabilité à mettre rigoureusement en œuvre les mesures coercitives et répressives définies en plus des mesures incitatives prescrites. Les résultats peu satisfaisants depuis 2002, alors que les efforts de l’action publique ont été essentiellement focalisés sur la sensibilisation et la motivation des citoyens, nous rappellent la place importante que devraient occuper le contrôle et la sanction dans la promotion du droit à l’assainissement : deux tiers de la population qui défèquent toujours dans la nature !

Interdire la défécation dans la nature contribuera à l'assainissement
Interdire la défécation dans la nature contribuera à l’assainissement

Parlant de droit, en simple citoyen préoccupé et pas en juriste, la lecture attentive du code de l’hygiène m’inspire quelques interrogations : la défécation à l’air libre est-elle vraiment interdite au Burkina Faso ? Parce que si éventuellement, elle ne l’était pas, sur quoi puis-je fonder le fait que le vilain geste de mon voisin est une violation de mon droit à l’assainissement ? Le code exige des toilettes dans les habitations et sur les places publiques. Le code « interdit de déposer, de jeter ou d’enfouir les déchets de toute nature sur les voies et places publiques, sur les rives ou dans les mares, les rivières, les fleuves, les lacs, les étangs, les canaux d’évacuation des eaux pluviales et les canaux d’irrigation ou à proximité d’un point d’eau ». Mais les parcelles privées vides et donc inhabitées de mon quartier sont-elles des places publiques ? Il ne s’agit pas seulement de celles qui sont clôturées et que certains indélicats n’hésitent pas à escalader pour se soulager, mais aussi les non-clôturées. Comment le code s’applique-t-il dans les quartiers non lotis, dans les communes rurales, dans les villages ? Tous ces endroits où logent la grande majorité de ceux qui défèquent chaque jour à l’air libre au mépris de la loi ? Certes, une disposition générale du code stipule qu’il est « interdit de poser des actes susceptibles de porter atteinte à l’hygiène publique ». Le citoyen lambda désirant exercer son droit s’oblige alors à poser un écriteau ou une mention sur son mur « interdit d’uriner ou de chier ici… », confirmant ainsi ses doutes sur la précision et la complétude de la loi. La loi laisse l’initiative aux autorités communales pour concevoir et appliquer toute règlementation pertinente pour renforcer l’impact des dispositions du code de l’hygiène. Mais dans laquelle de nos communes urbaines ou rurales, la défécation à l’air libre est-elle explicitement interdite ? Les autorités communales ont une grande part de responsabilité dans la lutte contre la défécation à l’air libre. Déjà, cela les obligerait à réfléchir et réagir bien plus rapidement à la forte demande en toilettes publiques dans nos villes. Une fois qu’il serait clair dans chaque commune que cette pratique, indigne des hommes intègres, est interdite en application de la Constitution et subséquemment du code de l’hygiène, les maris dans nos villages et quartiers non lotis sauraient qu’ils ont le devoir constitutionnel de prévoir des toilettes pour leur famille, pour préserver la santé et la dignité de leurs femmes et leurs enfants. Les jeunes filles et les femmes n’exigeraient plus seulement un toit pour rejoindre un homme, mais aussi des toilettes pour leur dignité. Les ressortissants de villages installés dans les villes sauraient qu’ils ont un devoir constitutionnel de solidarité et d’influence vis-à-vis de leurs parents au village pour qu’ils surmontent tous les blocages possibles et arrêtent la défécation à l’air libre. Et si malgré tout ça, des voisins indélicats continuent de se soulager sur les terrains vides du quartier, ils sauront qu’ils peuvent à tout moment être pris par la police, la gendarmerie, les koglwéogos ou tous autres gardiens légaux et légitimes du respect de notre Constitution et de nos lois.

Juste Hermann NANSI,
Directeur IRC Burkina
Coordinateur de l’Alliance FASEAU : OSC et Medias militants des droits humains à l’eau et à l’assainissement au Burkina Faso

Le pénis de cet homme se déplace aux genoux après avoir eu des relations sexuelles avec une femme mariée

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Un kenyan qui pensait qu’il pouvait obtenir des plaisirs sexuels de la femme d’un autre a obtenu plus que ce qu’il désirait, son sexe s’est déplacé entre ses genoux après ses rapports sexuels adultérins. penis

Selon Daily Post Kenya, l’homme est venu supplier le mari après avoir couché avec sa femme au Kenya.

L’homme, dont la femme a été victime avec la victime, est soupçonné de grêler de Luo, un groupe ethnique kenyan connu pour avoir infligé des malédictions à tout intrus qui vient après leurs épouses.

Le jeune homme qui a avoué avoir eu des rapports sexuels avec une femme mariée est aller demander pardon au mari cocufié le suppliant par la même occasion de remettre son sexe à la position initiale. Le mari est actuellement insensible à ces pleurs.

Le mari en colère est issu de l’ethnie Luo au kenya, reputé d’utiliser des pouvoirs mystiques contre leur adversaire en particulier contre ceux qui voudraient chercher leur femme.

Ce sera certainement la dernière femme mariée qu’il cherchera de sa vie…

Tensions Dozo et Kolwéogo à Bobo: Simon Compaoré donne ordre d’arrêter ….

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Le ministre de l’Administration territoriale et de la Sécurité intérieure, Simon Compaoré, a rencontré le 29 novembre 2016 à Bobo Dioulasso les organisations de chasseurs traditionnels dozo, en vue de parler de la problématique de l’installation des groupes d’auto-défense Koglwéogo dans la région des Hauts Bassins.dozo

Les dozo ont marqué leur refus de cohabiter avec les Koglwéogo dans la région. « Non, ils ne peuvent pas être installé ici, car nous faisons le même travail qu’eux », a martelé le coordonnateur de l’Union nationale des dozo , Seydou Konaté, chef de canton, qui s’oppose énergiquement à la volonté de Boukary Kaboré dit «Le Lion» d’installer des Koglwéogo dans la région.

Et le chef de canton de Sya a ouvertement exprimé son refus, en s’appuyant sur les bavures des Koglwéogo dans les régions du centre, centre-ouest, centre-sud, depuis près d’une année. Il avait alors convoqué le lundi 21 novembre dernier à résidence Boukary Kaboré dit «Le Lion», suspecté de vouloir implanter les kolwéogo dans la région.

Sur les allégations tendant à faire croire que le gouvernement est aussi impliqué dans cette initiative, le ministre Simon Compaoré a été on ne peut plus clair: «Le gouvernement ne crée pas de Koglwéogos ni de dozo, mais il veut encadrer les structures que les populations elles-mêmes mettent en place pour leur propre sécurité. Chaque région a sa spécificité; les dozo existent depuis longtemps et ce n’est pas parce que je suis ministre aujourd’hui que je vais vouloir qu’on supprime les dozo. Chacun fait les choses selon ses us et coutumes. Chaque village est libre de créer son association, pourvu cela ne soit pas contraire au cadre général de la sécurité. Donc, ce qu’on vous a dit, ce n’est pas vrai». Et de poursuivre: « Ici vous mangez des chenilles, moi je n’en ai jamais mangé de toute ma vie, si vous venez à Ouagadougou et vous me forcez à en manger, on va faire la bagarre ».

Après avoir donné l’ordre aux forces de l’ordre et de sécurité d’arrêter toute personne qui tente d’implanter des groupes d’autodéfense contre la volonté populaire, Simon Compaoré a annoncé qu’une rencontre est prévue en décembre, avec la confrérie des chasseurs pour donner des explications sur le nouveau décret portant police de proximité.

Ali Drabo
Burkina Demain

An I de Roch Kaboré au pouvoir: la majorité présidentielle satisfaite « de la célérité dans le traitement des dossiers pendants »

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A la faveur du premier anniversaire de l’élection de Roch Kaboré à la présidence du Faso, le président par intérim, Salifou Diallo, au nom des partis membres de la majorité présidentielle, a fait le bilan de l’action gouvernementale dans cette déclaration. Lisez plutôt! salifou-d

Il y a un an de cela, le 29 Novembre 2015, après les nombreuses vicissitudes qui ont marqué le cours de la Transition politique, notre cher pays amorçait un tournant historique décisif par l’instauration d’une démocratie véritable et la construction d’un progrès économique et social partagé dans la paix et la cohésion nationale.

C’est en effet à cette date du 29 novembre 2015, que décidé à prendre ses responsabilités vis-à-vis de sa propre histoire, et vis-à-vis des générations à venir, notre peuple a souverainement porté à la tête du Burkina Faso, notre illustre camarade, le Président Roch Marc Christian KABORE tout en conférant à son parti, le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) et à ses alliés, une majorité solide et cohérente à l’ Assemblée nationale.

Pour la première fois dans l’histoire tourmentée de notre pays, un Président civil, désigné par la Transition, allait passer le flambeau à un autre Président civil démocratiquement élu au suffrage universel direct. Pour la première fois depuis 1966, un Président civil démocratiquement élu, allait être investi à la tête du Burkina Faso.

Le peuple héroïque du Burkina Faso venait encore une fois d’administrer à la face du monde, la preuve éloquente de sa grande maturité politique et de sa farouche volonté d’être le seul maitre de son destin. Déjà, en effet, une année auparavant, à travers l’insurrection populaire d’octobre 2014, il avait mis à terre le pouvoir dictatorial, clanique et aux velléités monarchistes de Blaise Compaoré, contraignant ce dernier à la fuite et à l’exil.

Et seulement quelques mois avant l’élection de novembre 2015, il avait mis en déroute, par une large mobilisation et une résistance héroïque, le régime issu du coup d’Etat réactionnaire du Général Diendéré, de ses commanditaires et autres acolytes. Tout le long de l’année 2015, il a déjoué tous les complots ourdis par les caciques et les suppôts de l’ancien régime, prêts à toutes les aventures dans l’espoir de reconquérir le paradis perdu.

En ce premier anniversaire de la victoire mémorable du peuple, les partis alliés de la majorité présidentielle voudraient tout d’abord adresser une pensée pieuse à l’intention de l’ensemble des martyrs qui sont tombés pour la démocratie et la liberté de notre peuple. Leurs sacrifices serviront de repères dans notre combat pour un Burkina Faso de démocratie, de paix et de mieux être. Ils expriment leur indéfectible solidarité et leur compassion agissante aux familles de ces martyrs ainsi qu’à toutes celles et à tous ceux qui ont subi des traumatismes dans leur chair et leur esprit.

Ils saluent le patriotisme de toutes les forces politiques et sociales aux cotés desquelles ils se sont battus pour la libération de notre peuple. Ils expriment leur gratitude aux forces de défense et de sécurité dont la contribution a été inestimable. A tout le peuple dans ses différentes composantes, ils témoignent leur profonde reconnaissance.

Avec le gouvernement et les institutions mises en place, instruits par les nombreuses leçons de ce passé récent, ils s’engagent à veiller constamment, afin que les actions du régime soient toujours à la hauteur des aspirations fondatrices des populations.
Conscients que rien de durable ne peut se réaliser dans le désordre et l’anarchie, le MPP comme tous les partis de la majorité présidentielle œuvreront avec le peuple à la restauration de l’autorité de l’Etat, afin que ce dernier la mette en œuvre résolument et exclusivement au service du bien commun. Cela nécessite des reformes profondes.
A travers ces réformes, émergera une nouvelle citoyenneté dont les principales caractéristiques seront le sens des responsabilités, l’inclusion républicaine, l’égalité et la solidarité. C’est en ayant cela à l’esprit que conformément aux engagements pris vis-à-vis de notre peuple, le processus de mise en place d’une Vème République a été amorcé et devrait se concrétiser dès 2017 avec l’adoption d’une nouvelle Constitution.

Les axes stratégiques identifiés pour sortir notre pays de la stagnation et de l’arriération sont la réforme des Institutions et la modernisation de l’administration, le développement du capital humain et la dynamisation des secteurs porteurs pour l’économie et les emplois. Le PNDES (Plan national de développement économique et social) a été élaboré en ayant en vue la nécessité d’initiatives fortes et novatrices suivant ces axes.
Sa mise en œuvre nécessitera la mobilisation de plus de 15 000 MILLIARDS DE FCFA, dont la majeure partie devrait provenir des efforts internes car notre leitmotiv est que nous devons d’abord compter sur nos propres forces. Tout sera mis en œuvre pour la mobilisation de ces ressources.

D’ores et déjà, les acquis obtenus en moins d’un an d’exercice du nouveau pouvoir sont satisfaisants. Les actions ont permis des avancées sur :

-le renforcement du dispositif sécuritaire pour faire face aux actions terroristes notamment celles du djihadisme et les manœuvres ouvertes ou souterraines de déstabilisation ;

-le renforcement de l’indépendance de la justice et de la célérité dans le traitement des dossiers pendants dont les plus emblématiques sont ceux de Thomas SANKARA, Norbert ZONGO, l’insurrection, le coup d’Etat de septembre 2015 ;

-le parachèvement des processus électoraux avec l’organisation des élections locales suivies de la mise en place des exécutifs locaux dans les communes et les régions ;
-l’assainissement de la gestion publique dont la conduite des enquêtes parlementaires sur le foncier urbain et la gestion minière dont les conclusions pertinentes seront mises en œuvre avec un esprit de suite.

Dans le domaine du développement du capital humain, les mesures phares ont consisté en :
– la gratuité des soins de santé pour les femmes enceintes et les enfants de 0 à 5 ans ;
-la gratuité du dépistage de certains types de cancer ;
-le recrutement d’enseignants pour tous les ordres d’enseignement ;
-l’élimination progressive des écoles sous paillottes ;
-la formation professionnelle et la création de nombreux emplois ;
-l’approvisionnement en eau potable ;
-la réalisation de logements sociaux.

Dans le domaine de la dynamisation des secteurs porteurs, nous pouvons noter entre autres la construction de pistes rurales et le bitumage de voies urbaines et interurbaines.
Faudrait-il le rappeler, ces résultats ont été obtenus dans un contexte économique et social éprouvant et à partir d’un héritage chaotique.

Le marasme économique et la situation sociale délétère font parties de cet héritage. A cela il faut ajouter les effets néfastes des attentats terroristes qui sont des formes nouvelles et insidieuses d’insécurité auxquelles il fallait faire face aussitôt après l’installation du Président Roch Marc Christian KABORE.

Faudrait-il rappeler également que sur le front social, le nouveau pouvoir n’a pas bénéficié du moindre état de grâce. La réalité est que la Transition a fait preuve d’une grande générosité pour des revendications dont la mise en œuvre est coûteuse, sans avoir pris les dispositions budgétaires appropriées.

Malgré les efforts et la bonne volonté du gouvernement, la situation sociale a continué de se dégrader comme on peut le constater à travers les grèves et les autres formes de protestation. La liberté syndicale et le droit de grève sont des acquis démocratiques précieux.

Ils sont des outils permettant d’assurer le progrès social et le règlement pacifique des conflits de travail. Mais pour ne pas les galvauder, tous les partenaires doivent veiller à ce que leur exercice soit conforme aux lois en vigueur. Notre conviction reste que le dialogue social doit être chaque fois privilégié, car il doit être la règle et la grève l’exception. Toutes les parties prenantes doivent engager des dialogues de bonne foi, rechercher et accepter des solutions équilibrées.

Au moment où nous commémorons le premier anniversaire de son élection à la magistrature suprême, nous, partis de la majorité présidentielle, renouvelons au président Roch Marc Christian KABORE notre soutien indéfectible. Nous exprimons également notre solidarité avec le gouvernement et l’assurons de notre soutien et de notre disponibilité pour l’accomplissement de ses missions. De même nous exprimons notre reconnaissance à la majorité parlementaire qui joue pleinement sa partition dans le respect des règles républicaines.

A tous nos militants des villes et des campagnes, nous adressons nos salutations. Nous les exhortons à la mobilisation pour le progrès et le changement qualitatif véritable au bénéfice de tous.

VIVE LE BURKINA FASO
Ouagadougou, le 29 novembre 2016
Pour les partis de l’APMP,
Le Président par intérim du MPP
Dr Salifou DIALLO

Partis membres
AFP – AJIR – ARD -Burkina YIRWA – CORP – CNR/MS – FFS – FP – MDA – MDD – MOPA – MPC – MP/FUTUR – MPP – MPR/B – NTD – ODT – PAREN – PBL – PDD – PDS/METBA – PDP/PS – PNDP – PPRN – RDS – RPR – UDB/R – UNDP – UNIC – UNIR/PS

Présidence du Faso: Roch Kaboré présente ses condoléances au peuple cubain

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Le Président du Faso, Roch Marc Christian KABORE, s’est rendu à l’Ambassade de la République de Cuba au Burkina Faso, ce mardi 29 novembre 2016, pour rendre hommage à l’ancien président cubain, Fidel Castro.cuba

Accueilli par l’Ambassadeur de Cuba, Madame Ama Maria CHONGO, le Président a présenté ses condoléances au peuple frère cubain, tout en lassant quelques mots dans le livre d’or.

Roch Kaboré s’est entretenu avec le personnel de l’Ambassade. A l’en croire, Fidel Castro n’est pas un militant comme les autres; il a consacré sa vie au combat pour la liberté et pour l’indépendance de Cuba et contribué à la lutte pour l’indépendance de certains pays en Afrique et en Amérique latine.

Selon lui, Castro a remarquablement joué sa part de responsabilité dans l’histoire du monde. Fort de cela, il a indiqué être convaincu que ses idées vont continuer à inspirées les peuples opprimés.

Fidel Castro est mort le 26 novembre dernier à l’Age de 90 ans. En 2006, il s’était retiré de la présidence de son pays pour cause de maladie après 47 ans d’exercice du pouvoir.

Joachim Batao
Burkina Demain

France: Manuel Valls renonce à la primaire de Gauche

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Le premier ministre de France, Manuel Valls, a écarté ce 28 novembre 2018, une démission de Matignon en assurant à François Hollande qu’il n’y « aurait jamais de crise institutionnelle » au sommet de l’Etat et exclu l’hypothèse d’une confrontation avec lui à la primaire.va

Deux pas en avant, un pas en arrière, le visage fermé, dossier sous le bras, Manuel Valls a quitté l’Elysée en début d’après-midi. Message de Matignon dans la foulée : « Il ne peut y avoir, notamment dans ce moment précis où la France fait face à la menace terroriste, de confrontation politique dans le cadre d’une primaire entre un président de la République et un Premier ministre ». C’est ce qu’a fait valoir Manuel Valls au chef de l’Etat lors de leur déjeuner hebdomadaire en tête à tête à l’Elysée, selon les services du Premier ministre.

« Et ce encore moins entre deux personnalités dont les rapports sont basés sur la confiance », souligne-t-on. « Chacun connaît mon exigence et ma rigueur sur ces questions. Je suis chef du gouvernement, j’ai le sens de l’Etat », a avancé l’intéressé.
« Le Premier ministre et le président de la République se sont vus pendant deux heures, comme tous les lundis dans un climat serein et de confiance », en faisant « un point sur l’état de la menace terroriste » avant « d’évoquer la situation politique », note-ton dans son entourage.

Anderson Koné
Burkina Demain

Coopération économique: 3, 4 milliards de FCFA pour le développement du Séno

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Le gouvernement burkinabè, l’Union européenne et l’ambassade de la République d’Italie ont procédé, ce lundi 28 novembre 2016 à Ouagadougou, à la signature de la convention de financement d’un projet d’insertion et de stabilisation socioéconomique des jeunes et des femmes dans la province du Séno (Sahel). D’un montant de 3,4 milliards de francs CFA, le projet sera mis en œuvre par la coopération italienne, trois ans durant, sur financement du fonds fiduciaire d’urgence pour l’Afrique.ue-burk

Selon l’ambassadeur de l’Union européenne au Burkina Faso, Jean Lamy, ce projet va permettre d’améliorer la résilience des ménages vulnérables de la province du Séno, par l’augmentation des productions agropastorales, la sécurisation foncière et la gouvernance locale des ressources naturelles. Et il devra toucher directement 120 000 personnes et à terme, l’ensemble de la population du Séno.

Pour l’ambassadeur de l’Italie auprès du Burkina Faso, Alfonso Di Riso, le projet a été élaboré en tenant compte du Plan national de développement économique et sociale (PNDES).« La signature de convention du projet d’insertion et stabilisation socioéconomique des jeunes et femmes dans la province du Séno représente un événement extrêmement important dans le processus de renforcement de renforcement des relations entre le Burkina Faso, l’Union européenne et l’Italie», a-t-il dit.

Le gouvernement burkinabè par la voix du ministre de l’Agriculture et des aménagements hydrauliques, Jacob Ouédraogo, a remercié l’Union européenne et la République italienne.
De ses explications, la mise en œuvre de ce projet permettra de réduire la vulnérabilité des populations bénéficiaires par l’amélioration de leur condition de vie et par une sécurisation alimentaire et nutritionnelle.

Mathias Lompo
Burkina Demain

Présidence du Faso: Roch Kaboré pas satisfait de la rencontre de Malabo

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De retour de Malabo en Guinée Equatoriale et d’Antananarivo à Madagascar où il a participé aux sommets Afrique-Arabe et de la Francophonie, le Président du Faso, Roch Marc Christian KABORE, a fait le point à la presse, le 28 novembre 2016 à Ouagadougou.roch-kabore

« Nous avons participé au Sommet afro-arabe à Malabo, qui avait pour objectif de travailler au développement des relations économiques entre les Arabes et les Africains. Nous avons salué le Koweït qui a mis à la disposition des Etats africains un milliard de dollars US à des conditions favorables pour aider à construire des infrastructures. Le Burkina Faso a déjà été bénéficiaire de ces financements pour les routes et pour un certain nombre de réalisations. Il y a également un milliard de dollars US qui a été remis à travers le système bancaire, c’est-à-dire la possibilité que le Fonds koweitien et d’autres banques comme la BAD puissent s’associer pour financer ensemble des projets », a dit Roch Marc Christian KABORE qui a déploré que ce sommet n’a pas donné satisfaction. A l’en croire, des questions politiques relatives à la question saharaouie ont été posées, entraînant le départ de la salle d’un certain nombre de pays. Il a dit être reparti sur sa faim de ce sommet afro-arabe.

Parlant du sommet de la francophonie, il a indiqué que la rencontre s’est bien déroulée autour du thème « Croissance partagée et développement responsable » qui, de ses explications, a permis aux pays francophones de réaffirmer leur adhésion à l’Etat de droit, à la consolidation de la culture démocratique et à la lutte contre la pauvreté.
Cela dit, il a cité les pays qui ont été admis au sein de l’instance francophone: la Nouvelle Calédonie, en tant que membre associé; l’Argentine, la Corée du Sud, et l’Ontario, en tant qu’observateurs.

Par ailleurs, Roch Kaboré a affirmé que le sommet été une occasion de rencontrer un certain nombre d’Etats et d’organismes: « Nous avons rencontré la BADEA autour des questions du Plan national de Développement économique et social. La Banque arabe a donné son accord pour nous accompagner et elle sera à la rencontre de Paris les 7 et 8 décembre 2016. Nous avons également rencontré le Premier ministre du Canada et nous avons fait le point sur la coopération entre nos deux pays et envisagé la consolidation de ces relations. Le Canada sera également présent à cette rencontre de Paris »

Joachim Batao
Burkina Demain

Lutte contre le terrorisme: Mokhtar Belmokhtar donné pour mort

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Le Wall Street Journal, quotidien économique américain de référence, a affirmé, le dimanche 27 novembre 2016, dans ses colonnes que l’armée française aurait « probablement tué » le jihadiste et émir d’Aqmi Mokhtar Belmokhtar au cours d’un raid aérien « dans le sud de la Libye ».belmokhtar

L’information est à prendre avec des pincettes, tant l’homme a échappé à une mort maintes fois annoncée. Une source sécuritaire libyenne explique ce lundi 28 novembre qu’un raid aérien de forces étrangères a effectivement été mené, mais au sud de Tripoli et non au sud du pays comme l’indique le journal américain. Sans toutefois préciser s’il était mené par l’aviation française et s’il visait bien Mokhtar Belmokhtar. « Les frappes ont visé des voitures de groupes islamiques dans la région de Bani Walid », indique cette source. À noter tout de même que cette région, située dans le Nord du pays, est connue pour être le fief de Mokhtar Belmokhtar.

Si cette information était avérée, ces frappes aériennes françaises seraient les premières dirigées sur le sol libyen depuis 2011. On sait en revanche que les renseignements français sont actifs dans la région, leur présence avait été révélée après un accident d’hélicoptère et la mort de trois militaires.

La présence de Mokhtar Belmokhtar dans la région n’a rien d’impossible, tant le chef d’Al-Morabitoune, longtemps concurrent d’Aqmi dans la région avant de lui prêter allégeance, a les coudées franches pour se déplacer dans cette zone. En revanche, Mister Marlboro – l’un de ses nombreux surnoms – semble avoir la peau dure, et ce n’est pas la première fois que les forces occidentales déployées dans la région croient l’avoir tué.
En 2013 déjà, l’armée tchadienne avait annoncé sa mort après la bataille du Tigharghâr, dans l’Adrar des Ifoghas au nord Mali. L’information était erronée. Même chose deux ans plus tard quand, à l’été 2015, le Pentagone avait à son tour annoncé la mort « probable » de cet Algérien de 44 ans suite à une série de bombardements près d’Ajdabiya, en Libye. Un an plus tard, Aqmi publiait des textes signés au nom de Mokhtar Belmokhtar.

Anderson Koné
Burkina Demain