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Etats-Unis: Trump rencontre Obama pour préparer la transition

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Le président américain sortant Barack Obama a reçu le président élu Donald Trump à la Maison Blanche, le 10 novembre 2016. Une rencontre officielle pour entamer la « transition réussie » souhaitée par l’actuel président des Etats-Unis. obama

Donald Trump est arrivé à Washington dans son avion personnel, avant qu’une voiture ne le conduise jusqu’à la Maison Blanche. Une entrée discrète, à l’abri des regards des journalistes et de badauds qui s’étaient rassemblés sur les marches des immeubles les plus proches.

A l’issue de leur rencontre, les deux hommes se sont montrés quelques minutes, très souriants pour les caméras après 1h30 d’un entretien qu’ils ont tous les deux qualifié de cordial et productif.

Le président sortant a même évoqué une « excellente conversation », dans le ton de son premier discours mercredi après l’élection de Donald Trump. Il a promis de faire « tout son possible » pour la réussite du milliardaire. « Car votre succès sera celui du pays », a-t-il confié à son interlocuteur, soulignant l’importance de « de travailler ensemble, pour faire face aux nombreux défis qui nous attendent ».

Même son de cloche du côté de Donald Trump, qui s’est dit « impatient de travailler avec le président dans le futur » et de « recevoir ses conseils ». Selon le prochain résident de la Maison Blanche, les deux hommes ont « abordé toute une série de questions, certaines agréables et d’autres plus complexes ». « Nous avons parlé près d’1h30 et pour ma part cela aurait pu se prolonger », a confié Donald Trump, qui s’est dit honoré de cette rencontre avec un président pour qui il a « beaucoup de respect ».

On sait que Barack Obama a demandé à son équipe d’être aussi professionnelle et accueillante que l’équipe Bush l’a été à son égard en 2008. Une équipe qui doit préparer aussi les prochains rendez-vous de Donald Trump avec la Maison Blanche. D’ici la fin de l’année, le milliardaire participera à des exercices de simulations depuis le Bureau ovale, pour se préparer à des situations de crise.

Mais ce rendez-vous n’était pas seulement celui de deux hommes politiques. C’est aussi la rencontre entre deux First ladies. L’actuelle première dame Michelle Obama a notamment une visite de bienvenue à Melania Trump, pour qu’elle et son mari se sentent déjà « comme chez eux », a précisé Barack Obama.

Anderson Koné
Burkina Demain

Procès Simone Gbagbo: la défense renonce à sa participation

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Par la voix de Me Dadjé Rodrigue, l’avocat principal, la défense de Simone Gbagbo a déclaré, ce 9 novembre, qu’elle « ne participera plus » au procès de l’ex-Première dame ivoirienne, jugée pour « crimes contre l’humanité ». Cette déclaration fait suite à l’annulation par la Cour d’Assises des citations à comparaître de quatre témoins qui devaient se présenter ce jour à la barre.simonesimone

« La défense à partir d’aujourd’hui (mercredi) ne participera plus à ce procès. Il revient à la justice ivoirienne de rendre une décision pour condamner Mme Gbagbo », a dit Me Dadjé, ajoutant que la Cour d’assises « rentrera dans l’histoire selon la porte qu’elle aura choisie ».

A l’origine de ce nouveau retrait des avocats de Simone Gbagbo, l’annulation par la Cour, et pour cause d’irrégularités, des citations à comparaître de quatre témoins dont des responsables de la principale société de pompes funèbres ivoirienne qui a « transporté les corps » des victimes de la crise postélectorale.

Des citations à comparaître litigieuses

Selon le procureur général, Ali Yéo, les citations ne respectaient pas le délai légal minimum de comparution de 3 jours. Elles « datent du 08 novembre pour que les témoins comparaissent le 09 novembre ».

Pour la défense de Simone Gbagbo, cette nouvelle annulation des citations à comparaître est la preuve que  » la justice ivoirienne ne veut pas de ce procès (…). On ne peut pas demander une chose et son contraire ».

Face à la presse, l’auteur de ces mots, Me Rodrigue Dadjé explique qu’il lui a été demandé par la Cour, la veille-même, de convoquer ces témoins, soulignant que sa demande de les faire comparaître « la semaine prochaine » a été rejetée.

Deux semaines plus tôt, le procès avait connu une interruption en raison de citations à comparaître elles aussi jugées irrégulières en la forme. Les personnalités (politiques et militaires de haut rang) appelées à témoigner auraient dû être citées par acte d’huissier, avant l’ouverture des débats et non par simple lettre au cou cours dudit procès.

Un procès qui s’annonce encore long

Alors qu’un accord a fini par être trouvé pour la reprise du procès, plusieurs témoins cités à comparaître, dont des experts et des personnalités politiques, auraient exigé une convocation préalable du parquet.

Une convocation qui risque de se faire attendre longtemps. Le procureur général estime que les témoins sont « libres de comparaître quand on les cite de manière régulière ». Et d’ajouter qu’une intervention de sa part serait une subornation de témoins, une manière de les influencer.

Un argument que rejette la défense de Simone Gbagbo. Me Dadjé révèle d’ailleurs que le seul témoin à avoir comparu, le professeur Hélène Yapo Etté (médecin légiste) « était au bureau du procureur » la veille « pour avoir l’autorisation de venir témoigner ».

L’ex-Première dame de Côte d’Ivoire est jugée depuis le 31 mai dernier pour « crimes de guerre » et « crimes contre l’humanité » commis pendant la crise postélectorale en Côte d’ivoire, ayant causé la mort d’au moins 3.000 personnes, selon des chiffres officiels.

Anderson Koné
Burkina Demain

FBF: Sita Sangaré réélu pour un mandat de quatre ans

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Le président sortant de la Fédération burkinabè de Football, Sita Sangaré a été réélu, ce 10 novembre 2016 à Koudougou, pour un nouveau mandat de quatre ans.sita

Il a obtenu 221 voix; son rival, Bertrand Kaboré, 75 voix et 3 bulletins nuls.
A l’issue du vote, MM. Sangaré et Kaboré se sont embrassés, sous les acclamations du public.

« Je prends les résultats avec beaucoup de philosophies et je souhaite bon vent au nouveau comité exécutif parce que l’essentiel est que le football burkinabè puisse avoir un serviteur qui va réellement s’investir pour son avenir », a avancé Bertrand Kaboré qui a dit qu’il n’ a aucune rancune. Au contraire, il a dit: « Je félicite Sita Sangaré et je lui souhaite bon vent ».

«Merci à Bertrand d’avoir accepté la démocratie sportive (…) Je ne serai pas le président que j’ai été (…) J’ai compris que le football est une famille unie (…) Je ne me suis jamais aussi senti entouré», a affirmé Sita Sangaré.

Joachim Batao
Burkina Demain

Burkina: lancement d’une émission de bons de trésor de 35 milliards FCFA

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Le Burkina Faso a lancé, ce jeudi 10 novembre 2016, une émission d’obligations assimilables du Trésor d’un montant de 35 milliards de francs CFA sur le marché financier régional.

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Ce seront aux investisseurs dans la zone franc CFA que sera proposé cet emprunt, en unités de 10 000 F CFA par la voie d’une adjudication organisée par la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).

L’échéance est de 60 mois (novembre 2016 à avril 2021).
25% du montant mis en adjudication est offert sous forme d’Offres Non Compétitives (ONC) aux Spécialistes en Valeurs du Trésor (SVT) habilités du Burkina Faso.

Le remboursement de ces obligations se fera par amortissement annuel constant après un différé de trois ans. Le paiement des intérêts se fera annuellement sur la base d’un taux de 6% l’an dès la première année.
L’agence Umoa-titre, en collaboration avec la BCEAO, sera chargée de mener l’opération.

Pour rappel, en 2015, l’Etat burkinabè avait réalisé environ 200 milliards de FCFA d’émissions de titres sur le marché de l’UEMOA.

Lesaffairebf

OKOBINKA : un projet pour la promotion de la culture burkinabè

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Les responsables l’association « OKOBINKA » (s’arranger soi-même) ont rencontré les hommes de médias à Ouagadougou ce jeudi, 10 novembre 2016. Au menu des échanges, la présentation du projet « OKOBINKA ».presidium

Le constat est alarmant : « l’espace musical du Burkina est envahi par les œuvres étrangères ». Alors que les artistes demandent une revalorisation du quota de la musique burkinabè à 90% sur toutes les radios et télévisions du pays. C’est dans cette optique que « OKOBINKA » qui signifie en langue nationale Bissa « s’arranger soi-même » ambitionne de jouer sa partition afin de booster le secteur musical burkinabè. Le projet se fixe pour objectif de faire la promotion de la musique burkinabè à travers les médias et les discothèques nationales. Cela permettra donc d’inciter les mélomanes burkinabè à consommer la musique de leur pays par le biais de ces canaux-là. Car, à force d’écouter une musique plusieurs fois, on finit par l’apprécier même-si elle est de qualité qui laisse à désirer, a expliqué le président de« OKOBINKA », Oumarou Yabré.
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Koutiébou Muhamed, vice-président, a ajouté que pour atteindre cet objectif, l’association a initié un concours qui primera chaque année, les médias qui auront joué le plus la musique burkinabè. Les prix seront remis à l’occasion d’une cérémonie médiatisée dénommée « OKOBINKA ». Cela va pousser les médias : télévisions, radiodiffusions, les presses écrites ainsi que les discothèques à jouer régulièrement et permanemment la musique burkinabè.

A l’occasion de la cérémonie, les trois premières de chaque catégorie qui auront joué le plus la musique burkinabè ou qui auront le mieux fait la promotion de la musique burkinabè, recevront un prix. Et ce prix s’élève à 1 000 000 francs CFA pour chaque premier, 500 000 francs CFA pour les deuxièmes et 250 000 francs CFA pour les troisièmes. En plus de la récompense, chacun d’eux recevra un trophée, a ajouté le secrétaire général de l’association.

Quant aux critères de sélection, les responsables ont révélé qu’un secrétariat permanent est mis en place pour suivre les différents médias et discothèques à travers des équipes qui seront mises en place à cet effet afin d’identifier les meilleurs promoteurs de la musique burkinabè pendant les douze mois de l’année. Cette équipe travaillera de concert avec le conseil supérieur de la communication (CSC) pour le cas de la presse écrite.

Mathias Lompo
Burkina Demain

Ambassade américaine de Ouaga : La nuit électorale a tenu toutes ses promesses

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Les invités ont suivi l'évolution des résultats de la présidentielle américaine qui s'est terminée par la victoire de Donald Trump

L’ambassade des Etats Unis au Burkina Faso, sise à Ouaga 2000, a organisé dans la nuit du mardi au mercredi dernier une cérémonie pour partager avec les Burkinabè l’ambiance de l’élection présidentielle du 8 novembre 2016. Cette cérémonie dite  »nuit électorale » a été l’occasion pour les invités de suivre en direct l’évolution des résultats issus des urnes et de discuter avec les organisateurs et personnes ressources du système électoral américain.

Le chargé d'affaires de l'ambassade des Etats-unis, David Young, lors de son adresse aux invités
Le chargé d’affaires de l’ambassade des Etats-unis, David Young, lors de son adresse aux invités

L’agitation suscitée par la campagne électorale américaine de 2016 a pris fin ce mercredi 9 novembre 2016 avec l’élection du républicain Donald Trump. Cette élection présidentielle qui ne laisse personne indifférent a donné lieu à une nuit électorale organisée par l’Ambassade des Etats-Unis au Burkina.
L’ambiance de cette soirée tant attendue a été marquée par plusieurs activités. Une simulation de vote a été faite à l’issue de laquelle les électeurs ont donné leur confiance à Mme Hillary Clinton candidat des démocrates. Un rêve qui sera de courte durée car la réalité on la connaîtra juste quelques heures plus tard.Egalement une présentation sur le Collège électoral américain pour montrer comment élire le président ou la présidente des Etats Unis a été faite. S’en est suivie une phase de questions réponses pour mieux appréhender ce processus électoral jugé complexe par certains intervenants.

Les Burkinabè ont répondu massivement à l'invitation de l'ambassade américaine
Les Burkinabè ont répondu massivement à l’invitation de l’ambassade américaine

Le professeur Augustin Loada a partagé son expérience de l’ élection américaine de 2008 avec les invités du jour. Il a expliqué qu’il n’y a pas de Commission électorale nationale indépendante (CENI), comme chez nous. Il dit avoir été émerveillé par l’engagement des jeunes dans le processus électoral.Et de terminer qu’en « Afrique pour être candidat il faut être milliardaire mais aux USA il faut être multi milliardaires en dollar car la campagne coute extrêmement cher ».

La sélection du prochain locataire de la Maison Blanche expliquée aux invités

Les invités ont suivi l'évolution des résultats de la présidentielle américaine qui s'est terminée par la victoire de Donald Trump
Les invités ont suivi l’évolution des résultats de la présidentielle américaine qui s’est terminée par la victoire de Donald Trump

D’après le système électoral américain, est élu président des Etats Unis, le candidat qui a la majorité du collège électoral qui est .composé de 538 «grands électeurs». Pour élire le président ou la présidente des États-Unis, les citoyens votent d’abord en faveur de grands électeurs qui s’engagent à appuyer un candidat particulier. Après, les grands électeurs votent pour le candidat qu’ils ont promis de soutenir. Au fil de l’histoire, quelques-uns n’ont pas voté en faveur du candidat qu’ils s’étaient engagés à appuyer, mais dans aucune de ces occasions cela n’a eu d’effet sur l’issue du scrutin.

L’élection présidentielle n’est définitive qu’après le vote des 538 membres du Collège électoral. Chaque État dispose d’un nombre de grands électeurs égal à la somme de ses deux sénateurs et du nombre de ses représentants, lequel est proportionnel à sa population. Le président et le vice-président doivent, pour être élus, obtenir la majorité des voix des grands électeurs, soit 270 voix.
Pendant cette présentation, l’auditoire a été éclairé sur le vocabulaire propre aux élections américaines.

Quelques réactions après les résultats

« Voir Donald Trump à la Maison Blanche, alors que tous les sondages avaient prédit la victoire de Mme Clinton, fait l’effet d’une bombe dans le monde entier a laissé entendre un jeune activiste burkinabè ».
« Nous sommes contents que les élections se soient bien déroulées. Les Américains ont fait leur choix et nous à l’ambassade, nous allons servir le président Obama jusqu’au 20 janvier et notre futur président aussi », a déclaré David Young. Il a souhaité que les programmes existant entre le Burkina et les Etats Unis se poursuivre avec le nouveau président, à savoir l’African Growth Opportunities Act, le Millenium Challenge Corporation et le programme Young African Leader Initiative.

Joachim Batao
Burkina Demain

Elections consulaires : Salia Sanou porte-étendard des acteurs de l’énergie

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Les panélistes face aux hommes de média

Pour les élections consulaires du 13 novembre 2016, il faudra compter aussi avec des acteurs du secteur de l’énergie qui seront représentés dans la sous-catégorie Bâtiments et travaux publics par le candidat Salia Sanou. Sur l’invitation de l’association Journalistes et communicateurs pour les Energies et le Développement (JED), ces acteurs et leur candidat Sanou étaient face à la presse ce mardi 8 novembre 2016 à Ouagadougou.

Les panélistes face aux hommes de média
Les panélistes face aux hommes de média ce mardi 8 décembre 2016 au Centre national de presse Norbert Zongo

Comprendre les tenants et les aboutissants de la candidature des acteurs du secteur de l’énergie aux prochaines élections consulaires. C’est l’objectif du panel organisé le 8 novembre 2016 par l’association Journalistes et communicateurs pour les Energies et le Développement durable (JED).

Au présidium du panel des responsables de l'APET-BF et de la JED
Au présidium du panel des responsables de l’APET-BF et de la JED

Le panel a réuni journalistes et acteurs du secteur des énergies, notamment les responsables et membres de l’Association des professionnels des énergies et Télécoms du Burkina (APET-BF) représentée à ces élections consulaires dans la catégorie BTP par Salia Sanou, Gérant de la société SOTEEMA et secrétaire chargé du partenariat et du renforcement des capacités au sein de l’APET-BF.
«Notre engagement est de faire en sorte que l’information soit davantage au service de la question de l’énergie qui reste fondamentale pour toute vie, pour tout développement », a indiqué le président de la JED, Grégoire Bazié.Notre objectif ici vise, explique-t-il, à entendre les candidats du secteur de l’énergie aux élections consulaires afin qu’ils déclinent leurs motivations et ambitions à ces élections consulaires.

Salia Sanou, l’homme de la situation

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Le candidat des acteurs de l’énergie aux élections consulaires, Salia Sanou, bénéficie du soutien de ses pairs

A écouter les responsables de l’APET-BF, le choix de SaliaSanou pour représenter leur structure à ces échéances consulaires n’est pas fortuit. «C’est au regard de son expérience, de ses capacités et chances d’être un véritable porte-étendard que nous avons de façon consensuelle porté notre choix sur la personne», a laissé entendre le secrétaire Franck Nikièma. Et le président de l’APET-BF, Emile Ouédraogo, de préciser avec un brin d’humour que leur candidat n’était pas à confondre avec son homonyme SaliaSanou, ancien maire de la ville de Bobo Dioulasso.
Soutenu par ses pairs, le candidat de l’APET-BF n’entend pas faire de la figuration à ces élections consulaires, notamment dans la catégorie BTP de moins de 10 milliards où il a été retenu.
« Fort de notre expérience de responsable depuis 22 ans et depuis 8 ans comme Gérant de société dans le domaine des énergies, nous pensons sincèrement pouvoir apporter notre expertise pour le renouveau économique qui s’ouvre pour notre pays et le milieu des affaires », a-t-il confié.

Pour un secteur privé prospère

Plusieurs membres de l’Association des professionnels des énergies et Télécoms du Burkina ont participé au panel
Plusieurs membres de l’Association des professionnels des énergies et Télécoms du Burkina ont participé au panel

Salia Sanou dit être candidat aussi pour apporter sa contribution au développement d’un secteur «privé dynamique et prospère».
Ainsi, il entend, s’il est élu au soir du 13 novembre 2016, œuvrer à la formation des acteurs dans le domaine du BTP, à la mise en place d’un pôle d’information, de sensibilisation et d’orientation de la jeunesse, et de partenariats avec d’autres organisations professionnelles.
Enfin le candidat Sanou entend encourager les reformes au niveau de la chambre de commerce et d’industrie afin que des secteurs vitaux comme celui des énergies soient véritablement pris en compte pour un développement socioéconomique durable au Burkina Faso.

Mathias Lompo
Burkina Demain

Eau et assainissement : Bientôt des trophées aux acteurs méritants

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Le s membres du comité d'organisation étaient fortement mobilisés pour présenter leur projet aux hommes de média

Le Partenariat national de l’eau (PNE), en collaboration avec ses partenaires, tiendra le 2 décembre 2016 à Ouagadougou une nuit de remise de trophées aux acteurs méritants du secteur de l’eau et de l’assainissement au Burkina Faso. Cette première édition de  la nuit de remise des trophées de l’eau et de l’assainissement est placée sous le patronage de Salifou Diallo, président de l’Assemblée nationale. Le comité d’organisation de l’événement a animé un point de presse ce mardi 8 novembre 2016.

Dibi Millogo, président du comité d'organisation des TEA 2016, au sortir de la conférence de presse. A ses côtés, la présidente du jury, le Pr Mamounata Belem
Dibi Millogo, président du comité d’organisation des TEA 2016, au sortir de la conférence de presse. A ses côtés, la présidente du jury, le Pr Mamounata Belem

«Les trophées de l’eau et de l’assainissement (TEA) 2016 ont pour objectif de permettre l’identification des actions pertinentes dans le secteur de l’eau et de l’assainissement, afin de reconnaître et d’honorer les efforts consentis par les personnes physiques et morales qui sont soit à la base ou ont contribué à la réalisation de ces actions. Les trophées ambitionnent de donner de la visibilité et de promouvoir le secteur eau et assainissement comme secteur au cœur du développement durable».

C’est en ces termes que DibiMillogo, président du comité d’organisation des TEA 2016, a expliquél’objectif principal de l’événement qui aura lieu dans la nuit du 2 décembre 2016 à Ouagadougou. Entouré des membres du comité d’organisation, tous des personnalités du secteur de l’eau et de l’assainissement, le président du Partenariat national de l’eau (PNE) a dévoilé à la presse les tenants et aboutissants de cette première édition des trophées de l’eau et de l’assainissement.

Ainsi, l’initiative vise de façon spécifique les objectifs suivants :

-Promouvoir la Gestion intégrée des ressources en eau (GIRE) au Burkina Faso ;

-Créer/favoriser une synergie d’actions afin de stimuler les acteurs à s’investir dans le domaine de l’eau et de l’assainissement ;

-Contribuer à l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD) en traitant des thématiques actuelles afin de donner des orientations pour l’amélioration des actions du secteur ;

-Mettre en exergue la contribution du secteur de l’eau au développement du Burkina Faso ;

-Constituer un pool (lauréats) de réflexion prospective sur les problématiques du secteur de l’eau et de l’assainissement ;

-Lever des fonds pour la réalisation du projet pilote «solution by children».

 

5 catégories et des prix spéciaux

Le s membres du comité d'organisation étaient fortement mobilisés pour présenter leur projet aux hommes de média
Le s membres du comité d’organisation étaient fortement mobilisés pour présenter leur projet aux hommes de média

 

Pour cette première édition des trophées de l’eau et de l’assainissement, cinq catégories sont retenues. Dans la catégorie 1 qui porte sur la valorisation des ressources en eau, deux trophées seront décernées.  La catégorie 2 est relative à la promotion de l’assainissement et des bonnes pratiques d’hygiène au Burkina Faso. La catégorie 3 concerne le meilleur investissement financier dans les secteurs EA. Dans les catégories 2 et 3, deux trophées seront donnés dans chacune d’elles. La catégorie 4 concerne la recherche et l’innovation et la catégorie 5, le leadership dans le secteur. Un trophée sera décerné dans chacune de ces deux dernières catégories.

Les organisateurs ont annoncé également des prix spéciaux dont un prix spécial presse destiné à récompenser le journaliste qui se sera le plus illustré à travers sa production dans le secteur de l’eau et de l’assainissement.

Des membres du comité d'organisation au cours de la conférence de presse
Des membres du comité d’organisation au cours de la conférence de presse

Pour la proposition des nominés, des acteurs du secteur de l’eau et de l’assainissement ou de tiers personnes ont la possibilité de proposer des lauréats. Ils peuvent envoyer les noms sur le site PNE-BF (www.pneburkina.bf). Les critères d’éligibilité seront précisés d’ici là. Mais, des propositions de nominés venant de tiers personnes devraient déjà comporter des éléments de CV ; des éléments de résultats ; des personnes de références pour le témoignage ; des éléments d’appréciation. Pour la présente conférence de presse, le président du comité d’organisation de TEA 2016 était entouré de personnalités du secteur de l’eau qui ont participé activement aux échanges.

Il s’agit, entre autres, du Pr Mamounata Belem, présidente du jury de la première édition des TEA et ancien ministre de l’eau et de l’assainissement ; de Juste Nansi de IRC Burkina, rapporteur du jury ; de Dieudonné Nikyèma de BERA, président du comité de proposition et de sélection des nominés ; de Emma Marie Stelle Palm du ministère de l’eau et de l’assainissement ; de Lamine Kouyaté, ancien directeur général de l’ONEA ; du Dr Lakhdar Boukerrou de USAID, membre du jury ;  de Sidi Coulibaly du Partenariat régional de l’eau Afrique de l’Ouest.

Grégoire B. Bazié

Burkina Demain

 

Energie électrique : Vers une révision des critères d’adhésion au WAPP

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Les responsables des sociétés d'électricité ouest-africaines entendent aller de l'avant dans la construction du marché régional

Le Système d’échanges d’énergie électrique ouest africain (EEEOA), en anglais West African Power Pool (WAPP), tiendra vendredi 11 novembre 2016 à Ouagadougou sa onzième assemblée générale. En prélude à cette AG, il s’est tenu ce mercredi 9 novembre, la trente-troisième réunion du conseil exécutif de l’EEEOA.

Les responsables des sociétés d'électricité ouest-africaines entendent aller de l'avant dans la construction du marché régional
Les responsables des sociétés d’électricité ouest-africaines entendent aller de l’avant dans la construction du marché régional

Le conseil exécutif du Système d’échanges d’énergie électrique ouest africain (EEEOA) a tenu, ce 9 novembre 2016 à Ouagadougou, sa trente-troisième réunion. Plusieurs points figuraient au menu de cette 33e réunion du conseil exécutif de l’EEEOA présidée par le vice-président Djibril Salifou.
La réunion a permis aux participants d’examiner et finaliser l’ordre du jour de la 11e session de l’Assemblée générale de l’EEEOA qui se tiendra ce vendredi 11 novembre 2016 à Ouagadougou.
Cette 33e réunion a également été l’occasion d’examiner et adopter le rapport de la 32e réunion, le rapport d’activités du secrétariat général de l’EEEOA et le rapport conjoint des comités organisationnels de l’institution.

Garder le cap vers le marché régional d’électricité

C'est le vice-président Djibril Salifou qui a présidé la réunion
C’est le vice-président Djibril Salifou qui a présidé la réunion

Dans son mot d’ouverture à la réunion, le vice-président Djibril Salifou a abordé les défis de l’EEEOA, notamment la question du financement et de la construction du marché régional d’électricité.
«La marche vers le marché de l’électricité exige également des sociétés membres des sacrifices. Oui des sacrifices, vu les difficultés financières que connaissent la plupart d’entre elles. Au regard de ces difficultés, il aurait été plus facile d’abandonner la lutte et de quitter le navire, mais je vous encourage plutôt à poursuivre la marche commune malgré les difficultés».

Le secrétaire général du WAPP, Siengui A. Ki, s'est félicité de la disponibilité de son pays, le Burkina Faso, pour accueillir la 11e session de l'assemblée générale
Le secrétaire général du WAPP, Siengui A. Ki, s’est félicité de la disponibilité de son pays, le Burkina Faso, pour accueillir la 11e session de l’assemblée générale

La question de la révision des critères d’adhésion au WAPP ou EEEOA figurait en bonne place dans les discussions de cette 33e assemblée générale du conseil exécutif. «Tout comme un adolescent apprend à accepter les autres, il nous est demandé de revoir les critères d’éligibilité au WAPP dans l’optique d’accueillir les sociétés du secteur privé. L’augmentation croissante des demandes d’adhésion est un indicateur qui prouve que nous sommes dans la bonne direction et que notre fille adolescente attire plus d’un soupirant», a indiqué Djibril Salifou. Créé en 1999, le WAPP compte à ce jour 29 sociétés membres.

Mots des organisateurs

Le directeur général de la SONABEL, François de Salle Ouédraogo, souhaitant la bienvenue aux participants de la 33e réunion du conseil exécutif du WAPP
Le directeur général de la SONABEL, François de Salle Ouédraogo, souhaitant la bienvenue aux participants de la 33e réunion du conseil exécutif du WAPP

Dans son mot de bienvenue aux participants de la présente réunion, François de Salle Ouédraogo, directeur général de la SONABEL, co-organisatrice de la 11e AG, a salué l’action du WAPP. «Depuis la création de l’EEEOA, le conseil exécutif a pris la pleine mesure de son rôle et s’investit sans relâche, aux côtés du secrétariat général, pour faire de la mise en place du marché régional de l’électricité, une réalité, avec en ligne de mire, la satisfaction des besoins en énergie électrique de moindre coût, des populations de notre espace communautaire», a-t-il indiqué
Pour sa part, le secrétaire général du WAPP, Siengui A Ki, a exprimé dans son mot de bienvenue la gratitude de son institution à la SONABEL et aux autorités burkinabè d’avoir accepté d’abriter la 11e assemblée générale de l’EEEOA qui se tient ce vendredi 11 novembre 2016 à Ouagadougou sous le patronage de Alfa Oumar Dissa, ministre burkinabè de l’énergie, des mines et des carrières.

Grégoire B. Bazié
Burkina Demain

Etalons séniors: Bertrand Traoré forfait face au Cap Vert

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L’international burkinabè, Bertrand Traoré, est absent du stage des Etalons qui se déroule actuellement au Portugal. Et la Fédération burkinabè de football (FBF) a annoncé qu’il ne prendra pas part au match du 12 novembre contre le Cap vert à Praia.

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Le Burkinabè aurait contracté une blessure dans son club, l’Ajax Amsterdam, après sa brillante prestation en championnat des Pays Bas où il a marqué un but superbe contre Alkmaar (2-2).

Les Étalons ont entamé le mardi la première séance d’entrainement entrant dans le cadre de leur préparation pour les éliminatoires de la coupe du monde 2018 contre les Requins bleus du Cap vert.

Joachim Batao

Burkina Demain