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Etats-Unis : Les Américains élisent leur 45e président

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Des Américains alignés dans l'optique d'accomplir leur devoir civique

C’est ce mardi 8 novembre que les Américains votent pour élire leur quarante-cinquième président, le successeur de Barack Hussein Obama. En lice pour occuper le bureau ovale deux personnalités diamétralement opposées dans leur style et vision des Etats-Unis : la candidate démocrate Hillary Clinton et le candidat républicain Donald Trump.

Des Américains alignés dans l'optique d'accomplir leur devoir civique
Des Américains alignés dans l’optique d’accomplir leur devoir civique

Aux Etats-unis d’Amérique, pour le D-Day de ce mardi 8 novembre 2016, le républicain Donald Trump et la candidate Hillary Clinton, donnée favorite dans les sondages, s’affrontent dans les urnes au terme d’une campagne historique, au cours de laquelle ils ne se sont pas fait de cadeaux. Plus de 200 millions d’électeurs sont inscrits pour cette présidentielle. Un record historique pour le pays. Par ailleurs, les électeurs américains votent également pour le Congrès et divers référendums locaux.

Malgré les sondages qui donnent une certaine avance à Hillary Clinton, le scrutin présidentiel reste cependant ouvert, compte tenu du poids des électeurs indécis et du fait que les électeurs dans leur ensemble restent en dernier ressort maîtres du jeu.

 

Burkina Demain

Jean Ping: Ali Bongo finira à la CPI

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Jean Ping ne digère pas encore sa mise à l’écart du pouvoir au Gabon. Dans une interview à la BBC, le leader de l’opposition qui affirme avec ses chiffres avoir remporté la dernière présidentielle gabonaise est revenu une fois encore sur cette élection, critiquant au passage l’Union africaine, qui se comporte selon lui comme un syndicat de chefs d’Etat. ping

A la question de savoir pourquoi il s’en prends cette fois-ci l’UA alors qu’en Côte d’ivoire, en tant que chef de la commission de l’UA, il a soutenu le président déclaré élu, Alassane Ouattara, Jean Ping a expliqué que la situation n’était pas la même:
“Je me trouve dans la situation de Ouattara hier; en Côte d’ivoire la France a pris l’initiative de déloger Gbagbo. En comparaison, la France aurait dû utiliser la force pour déloger Ali. Le président Gbagbo est à la Haye, Ali finira à la Haye” a t-il déclaré.

Pour lui il est hors de question de négocier avec Ali Bongo qu’il qualifie d’assassin affirmant que s’il le faisait il trahirait ses électeurs, et que ces électeurs l’ont averti qu’ils brûleront sa maison.

Anderson Koné
Burkina Demain

Affaire Safiatou Lopèz: le procès de nouveau renvoyé au 5 décembre

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Le procès de la présidente d’honneur du Cadre de concertation nationale des organisations de la société civile (CCNOSC), de Safiatou Lopez, prévu pour ce lundi, a été renvoyé au 5 décembre 2016 à la demande de son avocat.lopez

En son absence, c’est son avocat Me Ambroise Farama qui s’est présenté à la barre. De sa bouche, on a appris: «Ma cliente a sa fille mineure qui est malade et qu’elle assiste depuis quelque jours». En plus de ce motif, un autre cabinet se serait constitué pour la défense de Mme Lopez.

Des motifs que Me Farama juge suffisants pour que le juge accepte sa requête. Après concertation avec ses collègues, le juge renvoie le dossier au 5 décembre 2016 pour comparution des parties.

Safiatou Lopez/Zongo doit comparaitre au Tribunal de grande instance (TGI) de Ouagadougou suite à une plainte du Procureur du Faso pour des menaces proférées à l’encontre de l’institution judiciaire.

Le procès devait se tenir le 30 septembre 2016, mais il avait été renvoyé au 7 novembre à la demande de son avocat.

Joachim Batao
Burkina Demain

Chambre de commerce: 322 candidatures validées, soit 83% des dossiers

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La Commission d’organisation des élections consulaire (COEC) a annoncé que ce sont au total 322 candidatures qui ont été validées pour les élections à la Chambre de commerce et de l’industrie du Burkina Faso (CCI-BF), qui se dérouleront le dimanche prochain. chbre

Il ressort que ce sont 294 candidats qui postulent aux postes d’élus consulaires et 28 autres aux postes de délégués régionaux de la CCI-BF.

Ces candidatures ont été retenues sur un ensemble de 354 dossiers, tous postes confondus, soit un taux de candidatures validées de 83% environ.

La COEC précise qu’au total 11.545 électeurs sont inscrits sur les listes électorales.
Après la tenue du scrutin le dimanche 13 novembre, le processus devrait se poursuivre par la proclamation des résultats par le ministère en charge du Commerce, le 21 novembre. Et suivra l’installation officielle des membres de la nouvelle assemblée consulaire suivie de l’élection du nouveau bureau consulaire.

Selon le chronogramme, les nouveaux membres des assemblées consulaires régionales devraient être installés du 22 au 25 novembre.

Les élections consulaires vont coûter au moins 400 millions de F CFA, aux dires des organisateurs.

Anderson Koné
Burkina Demain

Présidence du Faso: plaidoyer de l’Ordre des avocats auprès de Roch Kaboré

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Le Président du Faso, Roch Marc Christian KABORE, a reçu en audience le conseil de l’Ordre des avocats du Burkina, conduit par son bâtonnier, Maître Mamadou SAVADOGO, le lundi 7 novembre 2016.avocats

A sa sortie d’entretien, le bâtonnier de l’Ordre des avocats du Burkina, Me Mamadou SAVADOGO, a laissé entendre que la principale préoccupation est la formation des avocats. Il a parlé du Centre de formation professionnelle ouvert depuis novembre 2015 qui éprouve des difficultés financières.

« Le Centre de formation a recours à des enseignants vacataires de très haut niveau que nous trouvons au plan national et international ; ce qui a un coût très élevé. C’est aussi les instruments pédagogiques qui coûtent très chers alors que les ressources que nous attendions pour financer le centre de façon autonome ne sont pas arrivées en raison de difficultés complètement indépendantes de notre volonté et nous avons souhaité les porter à l’attention des plus hautes autorités pour qu’elles nous aident à les résorber », a-t-il relevé.

A entendre le bâtonnier, les appuis institutionnels attendus ne sont pas venus; de même que les ressources escomptées avec le développement des droits de plaidoirie qui n’ont plus été versées parce que les actes d’exécution qui permettaient d’imposer ces droits de plaidoirie n’ont pas encore été pris par qui de droit.

Par ailleurs, il est revenu sur la rentrée solennelle du barreau qui aura lieu l’année prochaine : « Nous avons convenu au niveau de l’espace UEMOA, de faire autant que possible les rentrées solennelles des barreaux à tour de rôle dans les Etats de l’institution et le Burkina Faso organisera la rentrée solennelle du barreau en mars 2017. Nous pouvons parier que tous les avocats non seulement de l’espace UEMOA, mais du monde entier seront ici compte tenu de ce que notre pays a traversé. Ils seront à nos côtés aussi pour voir quel est l’état du pays en général et de la justice en particulier. Il était donc indispensable que nous tenions le chef de l’Etat informé de cela et lui demander également son soutien pour l’organisation de cette rentrée solennelle.

Pour finir, l’ordre des avocats a proposé ses services au Président Roch KABORE pour que le Burkina Faso puisse tirer meilleure partie des accords signés avec ses partenaires.

Burkina Demain

COP22: Grands défis pour Mohammed VI et le Maroc

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Le succès de la COP22 repose plus ou moins sur les épaules des 3 hommes

C’est ce lundi 7 novembre que débute à Marrakech, ville millénaire et touristique du sud du Maroc, la vingt deuxième Conférence des parties (COP22) à la Convention-cadre des Nations unies sur le climat. Objectif : passer des engagements théoriques contenus dans l’accord de Paris sur le climat conclu en 2015 à la COP21 aux actions concrètes.

Le succès de la COP22 repose plus ou moins sur les épaules des 3 hommes
Le succès de la COP22 repose plus ou moins sur les épaules des 3 hommes

La vingt deuxième Conférence des parties (COP22), qui débute ce lundi 7 novembre 2016 à Marrakech, intervient après la COP21 de Paris qui a abouti à l’accord international sur la lutte contre le réchauffement climatique. Marrakech 2016 intervient surtout après la ratification de l’accord de Paris par plus d’une centaine de pays et sa signature par 193 pays de la planète.
Mieux, l’accord est entré en vigueur depuis le 4 novembre 2016 ; le seuil des ratifications – 55 Etats représentant 55 % des émissions de gaz à effet de serre – ayant été allègrement franchi. Et cela en moins d’un an seulement.
C’est la première fois qu’un traité international rencontre un tel engouement de ratification. Même les Etats-Unis et la Chine qui ont boycotté le processus de Kyoto ont activement participé à l’avancement de l’accord de Paris.

Rôle des Nations-Unies et de la France

 

Si la COP22 peut commencer sur des bons auspices avec notamment pour objectif central : passer des engagements théoriques contenus dans l’accord de Paris sur le climat conclu en 2015 à la COP21 aux actions concrètes ; c’est qu’un certain nombre d’acteurs ont joué un rôle catalyseur. Que ce soit pendant la conclusion de l’accord à Paris ou pendant le processus de signature et de ratification. Il s’agit de l’organisation des Nations-Unies (ONU) sous la houlette de son secrétaire général Ban-ki-moon et de la France dont le président François Hollande et les ministres en charge de la question -Laurent Fabiuset Ségolène Royal- ont été à la hauteur des enjeux climatiquesde l’heure. Le rôle de ces acteurs ont été on ne peut plus déterminant sur l’avancement du processus de Paris.

Défis pour Mohammed VI et le Maroc

Pour la poursuite de la dynamique enclenchée par Ban-ki-moon, François Hollande et ses ministres Laurent Fabius et Ségolène Royal ; Mohammed VI et son Maroc sont particulièrement attendus. La réussite de l’organisation de la COP22 ne suffira pas. Il faudra assurer l’après COP, comme l’ont fait les autorités françaises et onusiennes. A ce niveau, le président de la COP22 SalaheddineMezouar aura besoin du soutien du Roi Mohammed pour assurer le plan diplomatique et autre. Puisqu’il est maintenant question de passer à l’action, ce qui est bien plus compliqué à réaliser que les engagements théoriques pris à Paris et à New York d’aller à une réduction de moins de deux degrés le réchauffement climatique de la planète d’ici la fin du siècle.

Comment faire pour que les engagements qui seront pris à Marrakech en termes de règles de transparence des processus de réduction des émissions des gaz à effet de serre ; de financement des initiatives d’adaptation aux changements climatiques soient respectés ? C’est tout l’enjeu de la COP22 pour Rabat qui a absolument besoin d’assurer le plan diplomatique. D’où les efforts du Royaume chérifien de renforcer ses liens avec les pays africains à travers cette demande de réintégrer l’Union africaine qu’il avait quitté il y a 32 ans.

Le roi Mohammed VI est en ce moment même à Dakar au Sénégal, loin du théâtre de l’ouverture de la COP22, pour assurer déjà cette offensive diplomatique qui devrait restée permanente tout au long de la présidence marocaine de la COP22, tant les défis sont les immenses. Le Maroc devrait même, s’il veut être plus ambitieux, travailler à faire ratifier l’accord de Paris par plus de pays et pourquoi pas, le faire signer par les Etats restés en marge : Irak, Nicaragua, Ouzbékistan, Syrie et Vatican. Par ailleurs Mohammed VI et SalaheddineMezouar devraient suivre attentivement ce 8 novembre 2016 la présidentielle américaine dont l’issue pourrait compliquer davantage, voire brouiller ses plans, si Donald Trump l’emportait. En effet, le candidat républicain n’a jamais fait mystère de ses intentions de retirer les Etats-unies du traité de Paris.

Grégoire B. Bazié
Burkina Demain

France/Libye: quand Kadhafi a proposé à Frédéric Mitterrand de passer la nuit avec lui

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Dans un livre-confessions, l’ancien ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand, raconte comment le dictateur libyen a tenté de le retenir dans sa tente.mitt

L’histoire remonte à la fin des années 70, début des années 80. Frédéric Mitterrand, alors journaliste, se rend en Libye pour interviewer le colonel Muammar Kadhafi, tué en 2011. Ce dernier lui propose alors de passer la nuit avec lui dans sa tente.

La proposition, qui dépasse la simple hospitalité, est déclinée par le journaliste. Cette anecdote est racontée dans le dernier livre de l’ex-ministre de la Culture, Mes regrets sont des remords, paru le 3 novembre, dans lequel Frédéric Mitterrand raconte qu’il aurait pu devenir la « princesse du désert » du dictateur.

L’homme, qui n’est pas avare de détails sur sa vie privée et notamment sur sa sexualité, est revenu sur cet épisode. « C’est vrai. J’étais très mignon en ce temps-là », raconte Frédéric Mitterrand, visiblement très amusé. « Je ne le savais pas, mais on me l’a confirmé : Kadhafi était à géométrie variable », ajoute-t-il, en référence à l’orientation sexuelle supposée de Kadhafi.

Frédéric Mitterrand parle d’un « piège » qu’a tenté de lui tendre le « colonel ». « J’étais totalement en son pouvoir, cela a été compliqué de s’échapper », dit-il, sans préciser les détails de cette rencontre. L’ancien ministre français précise avoir décliné la proposition, pas pour des raisons politiques, mais à cause du « processus physique de dégradation physique très important » déjà entamé à cette époque chez Muammar Kadhafi.

Mais, plus surprenant encore, il reconnaît à la radio qu’il aurait pu se laisser tenter. « Le jeune Kadhafi, tel Rudolph Valentino à ses débuts, j’aurais peut-être réfléchi un peu plus », lâche-t-il, hilare.

Une anecdote racontée avec insouciance qui contraste avec les dérives sexuelles rapportées au sujet du dictateur libyen, après son départ forcé du pouvoir puis sa mort en octobre 2011. Muammar Kadhafi, qui multipliait les conquêtes, est accusé d’avoir réduit de nombreuses femmes en esclavage sexuel, notamment certaines de ses « amazones » qu’il présentait comme ses gardes du corps.

Mathias Lompo
Burkina Demain

Côte d’Ivoire: des hommes armés dispersent les militants du Front du Refus

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Des hommes armés de gourdins et de machettes ont semé les terreurs à la place Figayo, le samedi 5 novembre 2016, dans la commune de Yopougon. Ils se sont attaqués aux militants du Front du refus, rassemblés à l’occasion d’un meeting.yop

Le bilan provisoire est de trois blessés. Deux d’entre eux ont été pris en charge sur place par les infirmiers de la Croix rouge, tandis qu’un cas grave, touché au bras a été transporté d’urgence à l’hôpital par les sapeurs-pompiers.

Les agresseurs, après avoir fini leur besogne, se sont dirigés vers le quartier Ciporex de ladite commune. «Ils préparent une autre attaque», ont prévenu des témoins se précipitant pour vider les lieux du rendez-vous du mouvement radical d’opposition fortement teinté Fpi «Gbagbo ou rien» qui avait appelé à un rassemblement pour fêter, selon lui, le « fiasco » du referendum pour lequel il pointe un «désert électoral».

Selon Soknews.net, pendant que les militants du front du refus, très remontés, s’organisent pour préparer une riposte, la police et la gendarmerie en spectateurs n’ont prisent aucune mesure pour sécuriser le périmètre.

La panique a gagné tous les habitants des quartiers de la zone de Ficgayo jusqu’à la place Cp1.

Anderson Koné
Burkina Demain

Côte d’Ivoire: les leaders du front du refus arrêtés puis relâchés

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Les leaders du Front du refus Aboudramane Sangaré, de Mamadou Koulibaly et Koné Boubacar, qui ont appelé à un boycott actif de l’élection référendaire du 30 octobre dernier, ont été arrêtés, dans la nuit du 4 novembre 2016.sangare

Conduits à la préfecture de police d’Abidjan, ils ont été entendus, puis relâchés peu de temps après.

Danielle Bony Claverie, Bamba Moriféré et les autres ont pour l’heure eu plus de chance. La première citée doit sa liberté actuelle à un coup du sort. Des individus en tenue se sont rendus à son domicile alors qu’elle était absente.

Ces interpellations pour le moins arbitraires, aucun motif légal n’ayant été pour l’heure brandi, font suite à l’annonce d’un meeting géant ce samedi 5 novembre à la Place FICGAYO de Yopougon, en vue de féliciter leurs militants pour le respect du mot d’ordre de boycott pendant le scrutin référendaire de dimanche dernier.

Anderson Koné
Burkina Demain

Pétrole : les pays africains en pleine ascension et en perte de vitesse

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Alors que l’Africa Oil Week se termine vendredi au Cap, en Afrique du Sud, avec 1200 professionnels du secteur pétrolier, Jeune Afrique fait le point sur les pays qui ont la cote et ceux qui rebutent les investisseurs.petrole

Les nouveaux pays attractifs

• Sénégal

Le pays de la Teranga est sans conteste celui qui a suscité le plus d’engouement lors de l’édition 2016 de l’Africa Oil Week, avec la découverte récente de gigantesques réserves de gaz au large des côtes du pays par l’américain Kosmos – qui s’était précédemment illustré par la découverte du fameux gisement de pétrole Jubilee au Ghana – ainsi que de pétrole par son homologue Cairn, qui a lui aussi contribué à mettre le Sénégal sur la carte énergétique mondiale.

« Si les réserves sont indubitablement massives, il reste encore énormément de chemin à faire avant que leur exploitation commerciale ne puisse se faire », estime toutefois le directeur de l’exploration d’une major occidentale, pour qui le Sénégal reste géographiquement moins bien placé que le Mozambique, autre pays avec un grand potentiel gazier, situé davantage à proximité des principaux clients du secteur, les pays asiatiques.
Par ailleurs, les autorités à Dakar doivent prouver aux investisseurs leur capacité à trancher dans les conflits entre partenaires locaux et/ou internationaux qui se sont multipliés ces derniers temps.

• Kenya

Depuis les découvertes de Tullow au nord-ouest du pays, dans la région du lac Turkana, les missions de groupes pétroliers se succèdent dans le pays, tant pour les champs pétrolifères à terre qu’en mer, le long de la frontière maritime avec la Tanzanie et la Somalie, où la présence de gaz est avérée.

Toutefois, la question sécuritaire au nord du pays – là où les perspectives sont les plus intéressantes – reste problématique selon les professionnels du secteur rencontrés au Cap. Du fait des risques liés à l’activité de groupes extrémistes proches des terroristes d’Al-Shabbaab actifs au nord du Kenya, le consortium entre le français Total, le britannique Tullow et le chinois Oil-CNOOC en Ouganda a préféré faire passer son pipeline d’exportation par la Tanzanie et non par le port kényan de Lamu. Il ne desservira donc pas les projets autour du lac Turkana ; ceux-ci devront construire leur propre pipeline intra-Kenya, ce qui rend leur modèle économique plus fragile.

• Somalie

Le pays, qui sort lentement de la guerre, est l’un des derniers territoires du continent inexplorés par les compagnies pétrolières. Les représentants du ministère des ressources naturelles du pays ont été beaucoup sollicités pendant l’Africa Oil Week, auquel ils participaient pour la première fois. Ils devront toutefois résoudre leur différend frontalier avec le voisin kényan, certains blocs kényans et somaliens mis en vente par les deux pays se chevauchant.

Les pays en perte de vitesse

• Gabon

Lors de cette édition de l’Africa Oil Week, il n’y avait pas grand monde d’intéressé par ce « vieux » pays pétrolier, qui extrait du brut de son sous-sol depuis 1956, et dont la production est en baisse depuis un pic atteint en 1995 (-9% entre 2014 et 2015, avec une production d’environ 200 000 barils par jour).
Les majors présentes sur place – Total, ENI et Shell – ont bien lancé des programmes d’exploration, mais ceux-ci se sont avérés infructueux. Et les tensions politiques actuelles après la dernière présidentielle – qui ont entraîné des grèves dans le secteur pétrolier – ne sont pas pour rassurer de potentiels investisseurs.
La volonté de Shell de sortir du pays – la finalisation d’une revente d’une partie de ses actifs devrait être annoncée d’ici la fin de l’année 2016 – est aussi un signe négatif pour les professionnels du secteur.

• Algérie

Le pays maghrébin reste un mastodonte africain du secteur, avec autour de 1,1 million de barils par jour. Mais les multiples changements à la tête de la compagnie nationale Sonatrach ainsi que des réglementations fiscales et pétrolières ont entraîné la méfiance des investisseurs, très sélectifs en cette époque de cours du brut très bas.
Le pays est en conflit judiciaire avec plusieurs grandes compagnies, notamment avec Repsol et Total, qui contestent l’application d’une « méga-taxe fiscale » qui leur est faite alors qu’ils estiment qu’une clause contractuelle leur garantit un périmètre fiscal stable.

Christian N Bado
Burkina Demain