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Sécurité: le chef de la Minusma consulte le président Roch Kaboré

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Le Représentant spécial et chef de la Mission de l’Organisation des Nations Unies (ONU) au Mali (MINUSMA), Mahamat Saleh ANNADIF, a été reçu en audience par le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, le 4 novembre 2016. A l’ordre du jour, la situation sécuritaire dans la sous-région.kabore

A sa sortie d’audience, Mahamat Saleh ANNADIF a dit qu’il est venu pour marquer sa reconnaissance par rapport à la contribution du Burkina dans les troupes de la MINUSMA. Et les Nations unies veulent étudier les voies et moyens pour une mutualisation des efforts, afin que la sécurité entre les frontières, surtout malienne et burkinabè puisse être prise en compte comme un ensemble.

De ses explications, le pays est un partenaire de longue date des Nations unies, en matière de maintien de la paix. D’où sa présence dans plusieurs théâtres d’opérations en Afrique et dans le monde.

« Nous avons étudié toutes ces possibilités, les conditions vraiment d’amélioration de l’efficacité du contingent burkinabè qui est au Mali », a-t-il déclaré en disant que quelles que soient les conditions, la sécurité de l’un dépend de la sécurité de l’autre.

« La planification est permanente puisque le danger est là, l’insécurité au niveau des différentes frontières existe. Donc il est extrêmement important d’abord de s’échanger, voir comment on peut mutualiser nos forces», sa conviction.

Concernant le cas du contingent burkinabè au Mali, il a soutenu que dans les jours à venir, un redéploiement va être opéré pour que ce contingent soit encore plus proche des frontières burkinabè.

Mathias Lompo
Burkina Demain

Développement : La Banque mondiale à pied d’œuvre pour réviser son partenariat avec le Burkina

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Le représentant résident de la Banque mondiale au Burkina

La Banque mondiale a présenté aux médias son Diagnostique systématique pays (DSP) sur la situation économique et sociale devant déboucher sur le cadre partenarial 2017-2020 entre le Burkina Faso et la Banque mondiale ce jeudi 03 novembre 2016. Il s’est agit aussi de recueillir les avis des journalistes sur les résultats du diagnostic.

Au cours des échanges avec les hommes des médias
Au cours des échanges avec les hommes des médias

Ce Diagnostique systématique pays est le résultat d’un processus de consultation débuté le 5 septembre dernier. C’est un cadre de consultation des acteurs sociaux, et il a concerné les villes de Fada, Koudougou, Kaya, Dédougou, Bobo et Ouagadougou.
Cheick Kanté, représentant résident de la Banque mondiale, a indiqué que le cadre partenarial 2013-2016 entre le Burkina et son institution est arrivé à terme et son renouvellement nécessite au préalable un diagnostique de la situation économique et sociale du pays. Ainsi, afin de prendre en compte les préoccupations des populations, la Banque a entrepris le Diagnostique systématique pays (DSP). Ces consultations se sont déroulées dans cinq régions du Burkina Faso et ont concernées le gouvernement, l’Assemblée nationale, la société civile, les coutumiers etc. et ce matin les journalistes.

«Recueillir l’avis des groupes consultés »

Le représentant résident de la Banque mondiale au Burkina, Cheick Kanté
Le représentant résident de la Banque mondiale au Burkina, Cheick Kanté

Le représentant résident de la BM a expliqué que l’objectif de ces consultations est « de recueillir l’avis des groupes consultés sur la pertinence du diagnostique de la situation économique et sociale du Burkina, notamment les contraintes majeures, et les domaines prioritaires d’actions de développement identifiés par la Banque Mondiale pour les quatre prochaines années (2017-2020) ».
Le DSP sera soumis au conseil d’administration du groupe de la Banque mondiale en décembre 2016. S’il est approuvé, alors le document cadre de partenariat pays pour la période 2017-2020 entre le Burkina et la Banque connaitra son début de rédaction.
Mais avant d’y arriver, les analyses du DSP révèlent deux défis majeures qui pourraient guidées le futur cadre partenarial. Il s’agit premièrement de la création d’emplois productifs, et deuxièmement de l’accessibilité aux services sociaux et infrastructures de base par tous pour une réduction significative de la pauvreté et une prospérité partagée. Les questions liées aux changements climatiques, à la démographie, à la gouvernance et la sécurité, à l’intégration régionale et à la stabilité macroéconomique sont aussi des contraintes à lever.

Les résultats du DSP du Burkina

Les conclusions auxquelles a abouti le Diagnostique systématique pays (DSP) sur le Burkina ne sont pas du tout reluisantes. Elles indiquent une absence de transformation structurelle de l’économie avec un déclin de la gouvernance depuis 2008 engendrant ainsi une défiance grandissante vis-à-vis de l’Etat et de ses symboles.
On constate également la persistance des inégalités, avec la concentration de plus de la moitié des richesses totales du pays entre les mains de 20% des ménages. Deux tiers des ménages sont affectées chaque année par les chocs des aléas naturels mais aussi par les chocs liés aux variations des prix, a laissé entendre Mariam Diop. Aussi Le taux d’accès à l’électricité et la densité du réseau routier demeure précaire au Burkina Faso.
Pour Mariam Diop, les solutions à ces difficultés passent tout d’abord par l’accroissement de la productivité dans le secteur agricole et une reconversion/diversification de l’économie vers des activités plus productives. Ensuite, il faut prioriser le capital humain et développer les infrastructures de base. Elle a aussi fait savoir qu’il faut une amélioration de l’environnement des affaires pour la promotion du secteur privé.
Joachim Batao
Burkina Demain

5e Forum de l’ARREC : Le Comité d’organisation rassure sur la tenue de l’événement

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C'est entouré des membres de plus collaborateurs et des membres du comité d'organisation que Mariam Nikièma a animé la conférence de presse

Ouagadougou va abriter dans une dizaine de jours, le cinquième forum de l’Autorité de régulation régionale de l’électricité de la CEDEAO (ARREC) et la huitième réunion des comités consultatifs. Pour situer l’opinion nationale et internationale sur les préparatifs des deux événements, Mariam Nikièma, présidente de l’Autorité de régulation du sous-secteur de l’électricité (ARSE) et présidente du comité national d’organisation desdits événements, a animé, ce jeudi 3 novembre 2016, un point de presse dans la capitale.

La présidente du comité national d'organisation, Mariam Nikièma, a souligné les enjeux du 5e forum de l'ARREC
La présidente du comité national d’organisation, Mariam Nikièma, a souligné les enjeux du 5e forum de l’ARREC

«Mettre en place le marché régional de l’électricité de la CEDEAO : opportunités et défis». C’est sous ce thème que se tiendra le 14 novembre 2016 à Ouagadougou et sous la présidence du Premier ministre burkinabè, Paul KabaThièba, le cinquième forum de l’Autorité de régulation de l’électricité de la CEDEAO (ARREC).
Selon la présidente du comité d’organisation, Mariam Nikièma, qui a animé ce jeudi 3 novembre 2016 à Ouagadougou un point de presse relatif aux préparatifs de l’événement, ce 5e forum aura pour objectif principal de promouvoir la coopération et le partage d’informations entre les organismes chargés de la régulation et de la réglementation du secteur de l’énergie électrique au sein des Etats membres de la CEDEAO.
Le ministre burkinabè de l’Energie, des mines et des carrières, le Pr Alfa Oumar Dissa, animera, juste après la cérémonie d’ouverture, une conférence sur le thème suivant : « La transition énergétique en Afrique : défis institutionnels, technologiques, environnementaux et financiers ?»

L’état des préparatifs

C'est entouré des membres de plus collaborateurs et des membres du comité d'organisation que Mariam Nikièma a animé la conférence de presse
C’est entouré de plus proches collaborateurs et des membres du comité d’organisation que Mariam Nikièma a animé la conférence de presse

En termes de préparatifs, le comité national d’organisation a déjà à son actif un nombre d’actions importantes. Il s’agit, entre autres, de l’élaboration d’un programme de tenue du forum ; l’identification des conférenciers et des sites devant abriter les travaux du forum. Et en croire la présidente Mariam Nikièma, tout est mis en œuvre pour que ce rendez-vous ouest-africain des régulateurs se tienne à bonne date.
Le présent forum de Ouaga connaîtra la participation des régulateurs, des opérateurs et des représentants des 15 pays de la CEDEAO : Bénin, Burkina Faso, Cap vert, Côte d’Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée Bissau, Libéria, Mali, Niger, Nigéria, Sénégal, Sierra Leone et Togo. Au total, 200 délégués sont attendus de ces 15 pays. Seront également du forum les représentants du Système d’échange d’énergie électrique en Afrique de l’ouest (EEEOA/WAPP) ; du Centre régional des énergies renouvelables et l’efficacité énergétique de la CEDEAO (CEREEC), de l’Association des sociétés d’électricité d’Afrique (ASEA) ; de la Commission de la CEDEAO ; de la Commission de l’UEMOA, ainsi que des partenaires techniques financiers.

Contenu du 5e forum de l’ARREC

La présidente Nikièma a également abordé les préparatifs de la 8e réunion des comités consultatifs prévue les 14 et 15 novembre en prélude au 5e Forum de l'ARREC
La présidente Nikièma a également abordé les préparatifs de la 8e réunion des comités consultatifs prévue les 14 et 15 novembre en prélude au 5e Forum de l’ARREC

Trois sessions principales sont au menu du 5e forum de l’ARRE. La première session porte sur l’harmonisation des politiques et règles nationales dans le cadre de la mise en place du marché régional de l’électricité de la CEDEAO. «Cette session abordera les concours et contenu de la stratégie et de la politique de restructuration des marchés nationaux d’électricité vers la mise en place d’un marché régional de l’électricité durable», a précisé Mariam Nikièma.
La deuxième session, qui a trait à la gouvernance règlementaire, traitera de la problématique de l’instauration d’une régulation transparente, prévisible et harmonisée dans la région en vue de favoriser les investissements durables et la transparence des échanges transfrontaliers d’électricité.
Constituée de deux ateliers parallèles, la troisième session abordera d’une part la gouvernance des infrastructures énergétiques, c’est-à-dire fera l’état des lieux des initiatives de la CEDEAO, des Etats et de leurs partenaires régionaux pour répondre à l’insuffisance de l’offre d’électricité ; et d’autre part les solutions innovantes pour la promotion des énergies renouvelables et l’efficacité énergétique.

Réunion des Comités consultatifs

Le 5e forum de l’ARREC sera précédé, les 14 et 16 novembre 2016, d’un autre important événement, en l’occurrence la huitième réunion des Comités consultatifs qui est un espace d’échanges et de dialogues entre les opérateurs du marché de l’électricité et les régulateurs.
«Au cours de cette réunion, les participants se pencheront sur le fonctionnement de leurs structures en vue d’harmoniser les meilleures pratiques relatives à la régulation, à la gouvernance économique, à l’intégration régionale et aux échanges intracommunautaires des services énergétiques», a indiqué la présidente du Comité national.
Et d’ajouter : «Au terme de leurs travaux, les participants feront des recommandations visant à promouvoir une meilleure organisation d marché régional de l’électricité au sein de l’espace ouest-africain pour relever les défis de la capacité limitée de la plupart des marchés nationaux dans la région.
Tout comme sur le 5e forum de l’ARREC, Mariam Nikièma, par ailleurs présidente de l’Autorité de régulation du sous-secteur de l’électricité, se veut rassurante quant aux préparatifs de la 8e réunion des Comités consultatifs. Tout est mis en œuvre pour que la réunion se tienne également à bonne date.

Mathias Lompo
Burkina Demain

France: quand Sarkozy refuse le combat avec Juppé

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Les candidats du parti de la Droite française, Les Républicains, ont tenu leur deuxième débat des primaires, ce 3 novembre 2016. On imaginait un duel, on croyait le favori des sondages et le deuxième prêts à en découdre. Pourtant, l’ex-président a tout fait pour éviter le face-à-face.sarko

« J’espère que Nicolas ne sera pas tendu comme la dernière fois. » Quelques minutes avant de pénétrer dans la salle Wagram pour le deuxième débat de la primaire de la droite, bon nombre de soutiens de l’ancien président confiaient leurs angoisses et, surtout, la principale : revoir leur candidat stressé, mal à l’aise au milieu de ses anciens ministres, esquisser ses mouvements d’épaule si symptomatiques de la tension sarkozyste. Face à lui, lors du dernier débat, Alain Juppé avait paru serein, sûr de n’avoir pas grand-chose à perdre.

Révisions

Pour ce nouveau rendez-vous, Nicolas Sarkozy a donc travaillé. « Beaucoup et sérieusement », jure-t-on dans son entourage. Son agenda a été gelé durant le pont du 1er novembre. Pas de déplacement, juste des « cartes postales » médiatiques. Une interview sur France Info mercredi matin, un entretien dans Valeurs actuelles dans la foulée et un long texte publié sur Facebook intitulé « Cartes sur table ». En coulisse, entouré de ses conseillers Sébastien Proto et Pierre Giacometti, de sa conseillère en communication Véronique Waché et du directeur des études des Républicains Franck-Philippe Georgin, l’ex-chef de l’État a révisé ses dossiers et bûché sur sa com. Consigne numéro un : se détendre.

Mise en application des conseils glanés lors de ces séances de travail ? Après une première prise de parole ce jeudi soir en forme de mise au point sur un ton un brin agacé au sujet des migrants – « Ce ne sont pas les accords du Touquet, mais les accords de Canterbury, mais, peu importe, tout le monde n’est pas obligé de connaître parfaitement le dossier » –, Sarkozy s’est évertué à se positionner au-dessus du lot.

L’atout expérience

Rappelant à ses adversaires leur condition d’anciens ministres de son quinquennat : « D’abord, ils ont le droit d’être candidats comme ils avaient le droit d’accepter les responsabilités que je leur ai confiées », enfonçant le clou au cas où certains téléspectateurs auraient été distraits : « Ils ont tous été loyaux… et solidaires », l’ancien président a tenté de jouer sa carte qu’il pense maîtresse : la carte de l’expérience. Évoquant « la lourdeur de la fonction » et sa « difficulté extrême » qu’« on découvre en l’exerçant », il ose pour finir un petit rappel historique… erroné : « Nous sommes six à avoir exercé [la fonction présidentielle] depuis 1958. » Non, sept, mais sans doute sa mémoire a-t-elle voulu effacer le triste souvenir de sa défaite face à François Hollande en 2012.

Mais ses rodomontades sur son passage à l’Élysée ne tardent pas à être éclipsées par les piques, voire les affronts bravaches de ses concurrents bien décidés ce jeudi soir à marquer leurs distances avec le numéro deux des sondages. Comme si Alain Juppé, favori de la primaire, méritait d’être ménagé en prévision du 20 novembre au soir. Selon l’expression presque devenue un tic de langage des politiques « on n’insulte pas l’avenir ». C’est donc Sarkozy, et lui seul, qui a essuyé les tirs de Jean-François Copé, Bruno Le Maire, NKM… Si lui, qu’on dit si impulsif, a su se contenir, il a en revanche été contraint par ses rivaux de jouer en défense plutôt qu’en attaque.

Tous contre Sarkozy

Épinglé par BLM pour sa promesse faite en 2012 et non tenue d’arrêter la politique en cas de défaite, il a rétorqué : « Si j’écoute Bruno, à chaque fois qu’on est battu, on n’a plus le droit de se présenter, mais je rappelle, Bruno, que tu as été battu à la présidence de l’UMP. » Empoigné ensuite (verbalement) par Nathalie Kosciusko-Morizet pour sa position sur le Grenelle de l’environnement, il a peiné à répliquer, balbutiant un vague : « Pas du tout, pas du tout. »

Une heure plus tard, c’est encore avec Bruno Le Maire que l’ex-locataire élyséen s’est écharpé. À l’outsider lui reprochant l’ouverture à des ministres de gauche, Sarkozy a répondu, cinglant : « Tu as participé au gouvernement. Je te rappelle que tu as même postulé pour être Premier ministre. »

Fleuret moucheté avec Juppé

Finalement, c’est avec son principal opposant, Alain Juppé, que la joute s’est révélée la plus feutrée, la plus ronde. Sarkozy a bien tenté un léger sarcasme quand a été posée la question d’un mandat présidentiel unique (prôné par l’édile bordelais) en lâchant, sourire en coin : « Je pense que j’aurai 67 ans à la fin de ce second mandat, il sera temps de remercier la France. » Mais, soyons francs, on l’a connu plus agressif.

« Il attaquera fort sur Bayrou », nous avait promis sa garde rapprochée. Soit, attendons… Grand absent de ce plateau pour cause de non-participation à la primaire de la droite, le président du MoDem a en effet fini vers 22 h 30 par s’inviter dans les discussions. Et par exciter (un peu) Nicolas Sarkozy. Empêchant dans le même temps le match tant attendu Sarkozy-Juppé !

Haro sur Bayrou

Au lieu d’attaquer son adversaire, Sarkozy a préféré poursuivre sa stratégie des semaines passées en s’en prenant au maire de Pau, convaincu de saisir là un créneau ultra-porteur à droite. « Je suis pour une alliance avec le centre avec lequel on a gouverné, s’est-il emporté. Je n’ai pas de problème personnel avec Bayrou. Ce n’est pas une polémique, c’est un choix politique majeur. Je me demande encore quel est le programme que nous pouvons bâtir avec François Bayrou. » Rien d’inédit dans ces propos, mais une volonté affichée de faire du Béarnais son principal opposant.

C’est finalement le calme Juppé qui a sorti les couteaux pour défendre avec vigueur son alliance avec le centre et avec Bayrou. « Je suis très surpris par cette obsession sur le cas de François Bayrou, a-t-il réagi. Je ne veux pas rentrer dans ce genre de querelle qui est totalement subalterne. J’ai fait une campagne très active en 2012 pour soutenir Nicolas Sarkozy et j’ai désapprouvé la position de Bayrou à cette époque-là. Je ne lui ai rien promis et il ne m’a rien demandé. Dans toutes les élections locales, nous avons été bien heureux de nous allier avec Bayrou. Cette attitude est suicidaire… Partir en guerre comme ça, contre une tête de Turc… »

Même à cela Sarkozy n’a pas répondu. Tout juste a-t-il utilisé sa minute de conclusion pour rappeler : « Je ne crois pas en l’identité heureuse, je n’ai pas envie d’une alternance de compromis ou d’une alternance molle. » Reste à savoir si ses efforts pour placer Bayrou dans la position d’ennemi numéro un porteront ses fruits. « Parler de Bayrou, c’est comme allumer une allumette sur une botte de foin bien sec », se félicitait un sarkozyste une heure avant le débat. Sauf que, jusqu’à preuve du contraire, le candidat que Sarkozy espère battre s’appelle Alain Juppé.

Christian N Bado
Burkina Demain
Source: Le Point

La communauté Islamique Ahmadiyya inaugure une mosquée à Kiembara

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Les populations de la commune de Kiembara, dans la province du Sourou étaient en liesse, ce vendredi 28 Octobre 2016, à la faveur de la cérémonie d’inauguration de la mosquée. Cette infrastructure d’adoration de Dieu a été réalisée par la communauté Islamique Ahmadiyya du Burkina Faso. La cérémonie d’inauguration de cette mosquée, qui a mobilisé un grand monde, s’est déroulée en présence des autorités locales, religieuses et coutumières.com-1

Les prières offertes dans la mosquée en banco figurent désormais dans le registre des souvenirs pour une grande partie de la population de la commune de Kiembara, situé à 50 km de Ouahigouya sur l’axe Ouahigouya-Tougan. Mahmood Nasir Saqib président (Amir) de la communauté Islamique Ahmadiyya continue, de présider les vendredis dans les provinces. En effet, Kiembara a bénéficié d’une mosquée flambant neuve construite et offerte par Ahmadiyya. D’où la satisfaction des populations bénéficiaires qui n’ont ménagé aucun effort pour assister nombreuses à son inauguration.
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Après la coupure symbolique du ruban qui marquait l’ouverture de la mosquée, les fidèles musulmans qui étaient là ont pris chacun place au sein de celle-ci pour la prière du vendredi. Dans son sermon, M. Saqib a émis le vœu que cette mosquée soit de véritable lieu de prière, d’adoration de Dieu, d’entente, de solidarité et de fraternité entre frères musulmans, la maison de Dieu où règneront la cohésion, le pardon et la tolérance.

A l’endroit des bénéficiaires, habitants de Kiembara, il a expliqué que de son temps, le Prophète Mohammed (SAW) a reçu des croyants d’autres fois dans sa mosquée. Face à l’incivisme qui est devenu monnaie courante dans nos sociétés, il a, dans son adresse, invité les parents à être regardants sur l’éducation et la formation des jeunes. De son avis, une bonne éducation aux profits des enfants permet de construire un monde meilleur. Mais, à défaut, c’est la nation tout entière qui va en souffrir. Cependant, il dit ne pas douter qu’un jour, Kiembara devienne l’épicentre de la paix et de la tolérance au Burkina Faso.
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En outre, il a demandé aux parents de conduire les enfants à la mosquée au lieu de les en empêcher comme le font certains. Il a ainsi souhaité que cet édifice vienne renforcer cet « esprit de tolérance » prôné par l’islam, et qui doit demeurer le leitmotiv dans leurs rapports avec les autres. Ce joyau religieux érigé, au-delà de sa valeur spirituelle, participe aussi de la beauté de la localité.
Joséphine Niamoukara, maire de la commune de Kiembara, présente à la cérémonie se dit très contente, » parce que c’est une nouvelle mosquée qui va servir à nos populations pour louer Dieu ». Tout en saluant l’initiative de la communauté Ahmadiyya, qui a offert ce joyau qui va servir à sa population, elle a dit que la mosquée est faite pour tout le monde, musulmans ou chrétiens. « Elle est faite pour nous tous, car en plus des prières, toutes les invocations de Dieu dites dans cette mosquée vont verser des bénédictions sur toute la population de Kiembara »,a-t-elle soutenu.

Face à ce geste, Isaac Woni, pasteur de l’église protestante ainsi que Robert Domba catéchiste à la paroisse, tous de Kiembara, venus assister à la cérémonie, ont témoigné leur satisfaction et leur reconnaissance à l’endroit des premiers responsables de l’Ahmadiyya. « Je demande la bénédiction de Dieu sur cette mosquée, et que tous ensemble nous nous aidons à entrainer les hommes vers Dieu », a laissé entendre le second.
Pour sa part, Isaac Woni a soutenu que cette invitation traduit l’amour qui existe entre ces deux religions.  » Nous prions toujours que cette fraternité continue jusqu’à l’éternité et merci pour l’amour que Ahmadiyya nous prouve aujourd’hui ».

Le maire de la commune de Kiembara, le président de la communauté Islamique Ahmadiyya et les responsables catholiques et protestants ont mis à profit l’occasion pour souhaiter qu’il y ait la paix, la cohésion et la solidarité pour que le Burkina puisse se construire dans la béatitude.

Youssouf KABDAOGO

HCR: renforcement des capacités des journalistes dans la lutte contre l’apatridie

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Le haut-commissariat pour les réfugiés (HCR), en partenariat avec le ministère en charge de la justice, a organisé un atelier de formation à l’endroit des journalistes pour susciter leur adhésion et leur contribution à la lutte pour l’éradication de l’apatridie au Burkina Faso, ce mercredi, 02 novembre 2016 à Ouagadougou.
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Un apatride est selon la convention de New-York du 28 septembre 1954 « toute personne qu’aucun Etat ne considère comme son ressortissant par l’application de sa législation ». L’apatridie est donc un fléau qui enlève à l’individu tout droit à jouir pleinement de ses droits car n’en ayant aucun. Les apatrides sont estimés en 2014 à environ dix (10) millions dans le monde, selon le HCR.

Ainsi, depuis 1974, le haut-commissariat des nations-unies pour les réfugiés (UNHCR) travaille en coopération avec les gouvernements en vue de prévenir l’apatridie, trouver une solution aux situations existantes et de protéger les droits des apatrides. hcr

Pour mener à bien cette lutte, le HCR a lancé en 2014, une campagne décennale pour l’éradication de l’apatridie d’ici à 2024.Le but de cette campagne est de mettre fin à l’apatridie dans les dix ans et de prévenir l’apparition de nouveaux cas. Les responsables de cette institution sont conscients du rôle que pourraient jouer les femmes et hommes de médias dans la réussite de cette campagne au Burkina Faso. C’est dans cette optique qu’ils ont initié cette formation à leur endroit afin de renforcer leurs compétences sur la problématique de l’apatridie, leur engagement dans la lutte contre ce phénomène, de les outiller afin qu’ils prennent une part active dans cette lutte et de proposer des stratégies d’implication de ces derniers dans la campagne, a déclaré Jacques Moungalla, représentant de la représentante résidente de l’UNHCR au Burkina Faso.
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A l’entendre, plusieurs actions sont entreprises au Burkina Faso pour lutter contre l’apatridie. Il s’agit entre autres de la création d’un point focal apatridie, la mise en place d’une équipe technique du pays concernant l’apatridie, le lancement d’une grande campagne de plaidoyer sur l’ensemble des 13 régions du Burkina (HCR) avec un résultat satisfaisant, la réalisation de certaines missions-terrain pour pouvoir toucher du doigt certains cas d’apatridie et des groupes à risque et la réalisation des activités telles que la formation des journalistes et autres acteurs pour intensifier la lutte.

Mathias Lompo

Soutenance de DEA : Boukary Nébié décrypte avec succès les discours de l’ANEB

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Boukary Nébié au cours de la présentation de son mémoire de DEA

Pour l’obtention de son Diplôme d’études approfondies (DEA) en lettres modernes à l’Université Ouaga I Professeur Joseph Ki-Zerbo, l’impétrant Boukary Nébié a présenté, ce jeudi 3 novembre 2016, les résultats de son travail de recherche portant sur les discours de l’Association nationale des étudiants burkinabè (ANEB). Le jury de soutenance présidé par le Pr Joseph Paré, ancien ministre des enseignements secondaire, supérieur et de la recherche scientifique, a apprécié très positivement le travail de M. Nébié et lui a décerné la note de 16 sur 20, avec la mention très bien.

Les membres du jury dont le président, Pr Joseph Paré, ont salué à sa juste valeur la qualité du travail de recherche de l'impétrant
Les membres du jury dont le président, Pr Joseph Paré, ont salué à sa juste valeur la qualité du travail de recherche de l’impétrant

«Analyse pragmatique des discours syndicaux : Cas pratique des déclarations de l’ANEB de 1999 à 2001». C’est l’intitulé exact du mémoire soutenu ce jeudi 3 novembre 2016 par BoukaryNébié pour l’obtention de son Diplôme d’études approfondies (DEA) en lettres modernes à l’université Ouaga I Professeur Joseph Ki-Zerbo.

Devant un jury composé du Pr Joseph Paré, président ; de Yves Dakouo, directeur de mémoire et de Justin Ouoro, membre.

Les trois chercheurs ont félicité l’impétrant Boukary Nébié pour l’originalité du thème de sa recherche «qui sort des sentiers battus», comme dira le président du jury.

Efforts pour décrypter les discours

Boukary Nébié au cours de la présentation de son mémoire de DEA
Boukary Nébié au cours de la présentation de son mémoire de DEA

Les membres du jury ont aussi relevé l’effort de Nébié pour décrypter les discours (15 au total) de l’ANEB. Des discours tenus dans une période charnière, dira le Pr Paré, aussi bien pour le syndicat estudiantin que l’université de Ouagadougou.

En effet, c’est à cette période que les luttes des étudiants pour l’amélioration de leurs conditions de vie ont été les plus virulentes. Et pour la première fois, l’année académique 1999-2000 fut invalidée et dans la foulée une refondation de l’université est engagée au forceps.

Risque de subjectivisme

La joie de Nébié et de ses camarades à l'issue du verdict du jury très positivement le travail de recherche
La joie de Nébié et de ses camarades à l’issue du verdict du jury, qui a apprécié très positivement le travail de recherche

Les membres du jury n’ont surtout pas manqué de souligner la délicatesse du présent travail de recherche pour l’impétrant: le fait d’être membre de la communauté estudiantine, peut-être proche de l’ANEB, et de vouloir l’étudier. «Le risque de sombrer dans le subjectivisme au détriment de l’objectivité qu’exige la démarche scientifique reste élevé en pareille situation», avouent les trois chercheurs.

Mais, au finish, BoukaryNébié aura été à la hauteur des enjeux de sa recherche qui sera d’une grande utilité pour la communauté scientifique. «C’est un travail intéressant et assez bien mené», a laissé entendre un membre du jury.  D’où la note de 16 sur 20 qui a été décernée à l’impétrant, avec la mention très bien.

Toutefois, les membres du jury, comme c’est souvent le cas, ont émis quelques suggestions qui devraient permettre de renforcer les acquis du document présenté. Dans cette perspective, le Pr Joseph Paré a suggéré une reformulation de l’intitulé du mémoire en ces termes : «Pragmatique des discours syndicaux : Analyse des déclarations de l’ANEB de 1999 à 2001».

 

Grégoire B. Bazié

Burkina Demain

 

Pretoria : Vers une nouvelle motion de défiance contre Jacob Zuma

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Le président Jacob Zuma risque gros cette fois

En Afrique du Sud, le président Jacob Zuma est de nouveau sur la sellette, après un rapport révélant des compromettants entre le chef de l’Etat et la famille Gupta.

Le président Jacob Zuma risque gros cette fois
Le président Jacob Zuma risque gros cette fois

Sale temps pour Jacob Zuma en Afrique du Sud ! Choqués par les révélations D’un rapport sur les liens compromettants entre leur président et la famille d’affaires Gupta, les Sud-africains appellent depuis ce mercredi à sa démission.
Comme, c’est souvent le cas, c’est Julius Malema, leader du parti radical Les combattants pour la liberté économique, qui est en pointe dans ce mouvement.
Outre la formation de Malena, d’autres partis d’opposition ont aussi annoncé qu’ils lanceraient une motion de défiance contre le président dès la semaine prochaine. « C’est une victoire pour la démocratie et pour le pouvoir constitutionnel, Jubile Mmusi Maimane, leader du principal parti d’opposition, l’Alliance démocratique.
Les acteurs de la société sont également dans le mouvement. Auront-ils cette fois-ci la peau de Jacob Zuma qui avait jusque-là réussi à échapper à plusieurs motions de défiance grâce au soutien des membres de son parti, l’ANC ?
Wait and see, comme disent les Anglais.

Martin Philippe
Burkina Demain

‘’Fort parfum de détournement de fonds aux filets sociaux’’ : Droit de réponse du Projet

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Photo d'illustration

Le droit de réponse ci-après du service de la communication du projet filets sociaux Burkin-Naong-Sa Ya.as est relatif à notre article publié le 26 octobre 2016 et titré «Filets sociaux : un fort parfum de détournement de fonds».

Photo d'illustration
Photo d’illustration

«DROIT DE REPONSE au sujet de votre article intitulé : « filets sociaux : un fort parfum de détournement de fonds »

Suite à votre publication en ligne du mardi 26 Octobre 2016 paru dans Burkina demain, en page 3, intitulé :« filets sociaux : un fort parfum de détournement de fonds », il est relaté sous la plume d’un certain « Anderson Koné », un certain nombre de griefs adressés à l’encontre de la coordonnatrice du projet filets sociaux qui s’articulent autour descinq points suivants :

  • Salaires non payés aux travailleurs du projet depuis trois mois ;
  • Allocation familiale non payée aux enfants des ménages bénéficiaires du projet depuis septembre 2016 ;
  • Malversations financières ;
  • Simulacre d’incendie au siège du projet pour faire disparaître des preuves ;
  • Refus d’accorder d’interview.

Des salaires non payés aux travailleurs du projet :

Contrairement à trois mois de salaires non payés, tous les agents sans exception ont perçu leurs salaires jusqu’en fin Août. Comme tout projet performant de la Banque Mondiale, le projet filets sociaux a bénéficié d’un financement additionnel en moins de deux ans de mise en œuvre effective. Ce qui nécessitait une relecture des termes de références afin d’adapter les postes au meilleur format. Les discussions à ce sujet se poursuivent entre la Banque Mondiale et les ministères de tutelle technique et financière.

De l’allocation familiale non payée :

Il ne s’agit pas d’allocation familiale mais du cash transfert pour les ménages bénéficiaires initialement prévu pour le 05 Octobre 2016 et non depuis septembre comme mentionné dans votre écrit.

Tous les quatre premiers cash ont été régulièrement payés conformément aux termes du contrat qui était d’un an avec la structure chargée du paiement et son contrat est en instance de renouvellement pour la poursuite des paiements.

Des Malversations financières :

Jusqu’à preuve du contraire, le projet filets sociaux ne connaît aucune malversation financière en dehors de certaines dépenses bien fondées mais jugées inéligibles par la Banque Mondiale.

Du simulacre d’incendie au siège:

Incendie, oui, cela s’est passé dans le bureau de l’ingénieur informaticien qui ne dispose d’aucun document comptable ni administratif justifiant d’un simulacre.Le constat de la gendarmerie a révélé qu’il s’est agi d’un cours circuit.

Du refus d’accorder d’interview :

Quant au refus de recevoir évoqué par le journal, il s’est trouvé que votre « journaliste d’investigation » qui a approché la coordonnatrice pour une interview a été prié de revenir plus tard du fait que le la coordonnatrice s’apprêtait à aller à une vidéo-conférence.

Monsieur le Directeur de publication de Burkina Demain, voilà les informations d’éclaircissement dignes de foi que nous vous demandons de publier pour éclairer vos lecteurs.

Tout en vous souhaitant bonne réception, recevez Monsieur le Directeur de publication, nos salutations distinguées.

Le service de la communication du projet filets sociaux Burkin-Naong-Sa Ya.as

 

                                Ce que dit notre article en question :

:«Filets sociaux : un fort parfum de détournement de fonds 

Plus rien ne va au programme filets sociaux. La banque mondiale, principal bailleurs de fonds, aurait suspendu son financement. Depuis lors, les principaux bénéficiaires et les agents du programme sont livrés à eux-mêmes.

Une source digne de foi nous a appris que les travailleurs sont privés de salaires depuis trois mois maintenant. Le comble, avance-telle, c’est que les enfants issus des ménages pauvres qui attendaient leur part trimestrielle d’allocation familiale, 30 000 F CFA ou 40 000 F CFA, prévue pour la fin du mois de septembre dernier, pour effectuer leur rentre scolaire sont toujours dans l’attente. Et pour combien de temps encore ?

En attendant, les suspicions vont bon train. D’aucun disent que la coordonatrice du projet s’est rendue auteure de malversations financières ; qu’un incendie aurait même été simulé dans une partie du bâtiment abritant le siège pour faire disparaitre des preuves. Qui sait mieux que la coordinatrice pour nous éclairer?

Nos tentatives pour la rencontrer furent vaines, vu qu’elle prétendait préparer des rencontres de sortie de crise, si elle ne rencontrait pas les autorités compétentes.
Quoi qu’il en soit, nous espérons que les choses vont rentrer dans l’ordre le plus rapidement possible pour que les travailleurs dans le désarroi et les élèves en déperdition puissent reprendre le goût à vivre.

A noter que le projet-pilote « Filets sociaux » a été lancé, le 16 septembre 2014 à Gourcy, dans le Zondoma. Financé par la Banque mondiale, à hauteur de vingt-cinq milliards de franc CFA, il vise la réduction de la pauvreté chronique et la malnutrition sévère dans les régions du Nord, du Centre-Est et de l’Est. Devraient en bénéficier 40 000 ménages, soit 316 000 personnes et chaque bénéficiaire empochait la somme de trente mille (30 000) F par trimestre».

Anderson Koné
Burkina Demain

 

Burkina Demain

15 e rencontre Gouvernement /Secteur privé annulée

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Le Ministère du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat informe l’ensemble des acteurs que la 15ème édition de la Rencontre Gouvernement/Secteur Privé initialement programmée pour le 08novembre 2016 à la Maison de la Culture de Bobo-Dioulasso est annulée.
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Il s’excuse par ailleurs des désagréments que cette annulation pourrait engendrer.
La Rencontre Gouvernement/Secteur Privé, un dialogue permanent pour un secteur privé toujours plus dynamique, créateur d’emplois et de richesses.

DCPM/ Ministère du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat.