Accueil Blog Page 505

Situation sécuritaire: le ministre Simon Compaoré au rapport demain

0

Le Ministre d’Etat, Ministre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité Intérieure, Simon Compaoré sera face à la presse, ce vendredi 21 octobre 2016 à Ouagadougou.simon

Cette conférence de presse va porter sur la situation sécuritaire du pays, notamment l’attaque à Intamgom et l’incident survenu sur le Pont Nazinon.

Burkina Demain
Source: DCPM/MATDSI

CAN Gabon 2017: les poules sont connues

0

Le tirage au sort de la CAN 2017 a eu lieu ce mercredi 19 octobre 2016 à Libreville, capitale du Gabon qui accueillera le plus grand évènement continental de Football.gabon

En présence de plusieurs invités de prestige, le président de la CAF Issa Hayatou, a déclaré qu’il ne supportera personne lors de la prochaine Coupe d’Afrique des Nations qui aura lieu du 21 janvier au 12 février.

Le Trophée a été également présenté lors de la cérémonie, avant d’être remis symboliquement au premier ministre gabonais.

Tous les groupes

Groupe A: Gabon, Cameroun, Guinée Bissau, Burkina Faso

Groupe B: Algérie, Tunisie, Sénégal, Zimbabwé

Groupe C: Côte d’Ivoire, Maroc, Togo, RD Congo

Groupe D: Ghana, Mali, Egypte, Ouganda

Anderson Koné

Burkina Demain

Nouvelle Constitution : Le CDAIP Ouaga en appelle à la vigilance du peuple

0
Le CDAIP appelle le peuple à la vigilance sur le projet constitutionnel

Ceci est une déclaration de la coordination des Comités de défense et d’approfondissement des acquis de l’insurrection populaire (CDAIP). Elle est relative à l’élaboration de l a nouvelle Constitution.

Le CDAIP appelle le peuple à la vigilance sur le projet constitutionnel
Le CDAIP appelle le peuple à la vigilance sur le projet constitutionnel

«COORDINATION DES COMITES DE DEFENSE ET D’APPROFONDISSEMENT DES ACQUIS DE L’INSURRECTION POPULAIRE (CDAIP)
DECLARATION
Depuis quelques temps, l’actualité politique est marquée par l’élaboration d’une nouvelle constitution dont l’adoption par référendum va consacrer le passage à une Vème République. Une commission constitutionnelle, taillée sur mesure, a été installée pour ce faire.
Par la négation de la constitution actuelle de la IVème République lors de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014, symbolisée par le saccage et l’incendie de l’Assemblée Nationale, notre peuple a exprimé son aspiration à un autre mode d’organisation des rapports politiques, économiques et sociaux qui prendra en compte et garantira ses aspirations profondes à la liberté, à la justice, à l’égalité, à la dignité, à la souveraineté et au bien-être social. Le projet de changement constitutionnel en cours d’élaboration comporte donc des enjeux importants pour le peuple : la prise en compte et l’approfondissement des acquis de l’insurrection et les perspectives d’un véritable changement en faveur du peuple. Par la présente déclaration, les CDAIP de la ville de Ouagadougou appelle le peuple de Ouagadougou et environnants à exiger la prise en compte de leurs aspirations profondes dans la nouvelle constitution qui lui sera proposée et à refuser que celle-ci soit, comme celle de la IVème République, une codification des intérêts des riches contre ceux du peuple.

L’élaboration de la nouvelle constitution débutée le 4 Octobre 2016 se déroule dans un contexte national marqué par :
– La poursuite de l’impunité des crimes de sang et des crimes économiques, particulièrement l’absence de perspectives de jugement de ceux qui ont ordonné et exécuté les assassinats des dignes filles et fils lors de l’insurrection et de la résistance populaires. En plus du blocage des dossiers de crimes de sang lâches et barbares, l’on assiste à des manœuvres qui visent à protéger des anciens amis et complices contre la justice, revendication pourtant exprimée à cor et à cri par les populations : libération des détenus, cabale politico-judiciaire contre le peuple et pour blanchir certains suspects comme Blaise Compaoré et ses amis, sous le prétexte honteux d’une réconciliation nationale entre les élites dirigeantes qui ont causé bien de malheurs à notre pays. Deux ans après l’insurrection et un an après le putsch contre-révolutionnaire de type fasciste vaincu par le peuple, les populations dans notre ville n’ont eu droit qu’à la frustration et à la déception.
– L’aggravation à l’extrême des conditions de vie des populations dans la ville de Ouagadougou : flambée des prix des produits alimentaires, augmentation insoutenable et inacceptable des frais de scolarité, de 15 000 à 75 000 F CFA dans le privé, augmentant la détresse des ménages, ravage du paludisme, morosité économique, etc. Les élections couplées présidentielles-législatives et municipales, qui ont été présentées au peuple comme la solution à la crise politique et sociale que traverse notre pays, se sont révélées illusoires. Elles ont été massivement boycottées par les populations de Ouagadougou. La crise est tellement profonde qu’en moins d’un an après son accession au pouvoir, le MPP et ses alliés, englués déjà dans leurs propres contradictions, sont débordés par les attentes pressantes des populations. Le peuple de Ouagadougou et particulièrement la jeunesse sont conscients que le changement pour lequel ils ont lutté et versé leur sang est encore à venir et qu’il faut se battre pour cela.
Dans un tel contexte socio-économique catastrophique dont les signes d’échec et de faillite annoncés du pouvoir MPP et alliés sont patents, de crise politique profonde, quelle doit être l’attitude des populations face aux travaux de la commission constitutionnelle ? Quelles sont les principales revendications des CDAIP de la ville de Ouagadougou pour une constitution qui défende et approfondisse les acquis de l’insurrection populaire d’octobre 2014 et de la résistance victorieuse au putsch de septembre 2015 ?
Toute constitution, n’en déplaise à certains de nos constitutionnalistes émérites qui tentent de la présenter comme une réalité en dehors des intérêts contradictoires des classes sociales dans notre pays, est un instrument d’organisation des rapports sociaux conformément aux intérêts et à l’idéologie de ceux qui gèrent l’appareil d’Etat. Dans notre cas, c’est conformément aux intérêts des puissances impérialistes français principalement et de ses alliés locaux, à l’idéologie néolibérale, celle des programmes d’ajustement structurel qu’a opté de mettre en œuvre le pouvoir du MPP et alliés, que la constitution de la Vème République sera conçue et élaborée. Il s’en suit que, dans le fond, la constitution en préparation aura pour objectif de créer les conditions légales favorables à la poursuite des politiques de la Banque mondiale et du FMI: privatisation sauvage, bradage des ressources naturelles (minières notamment) aux multinationales étrangères et à la minorité d’opérateurs nationaux favorables au pouvoir, blocage de la production nationale, chômage massif, surendettements massifs, du reste réclamés par les dirigeants actuels et ceux de l’opposition, système judiciaire (code pénal notamment) sévère et cruel vis-à-vis des travailleurs et des faibles et protecteur pour les patrons et les voleurs en col blanc. Ce sont les conséquences de ces politiques, qui ne produisent que pauvreté, misère et frustrations, qui ont pourtant alimenté les luttes jusqu’à l’insurrection populaire.
Avoir donc une constitution reflétant les aspirations des classes et couches sociales pauvres et opprimées à la liberté et à la justice sociale, à l’indépendance et à la souveraineté nationale, telles qu’exprimées à travers l’insurrection et la résistance populaires, avoir une constitution qui défende la primauté des intérêts du peuple ne sera possible que par la lutte. Sans une lutte ferme et déterminée, il ne saurait avoir un cadre légal en phase avec les préoccupations du peuple insurgé et résistant. C’est pourquoi la Coordination des CDAIP de la ville de Ouagadougou en appelle à la vigilance du peuple de Ouagadougou, à sa mobilisation pour exiger que la future constitution consacre les avancées révolutionnaires et les acquis de l’insurrection populaire et de la résistance victorieuse, notamment :
– Le droit à l’insurrection du peuple contre les gouvernants corrompus et oppresseurs ;
– Le droit du peuple au contrôle populaire de la gestion de la chose publique et l’obligation des élus à rendre compte de leur gestion aux populations ;
– Le droit garanti des populations à l’eau, à l’assainissement et à l’électricité ;
– Le droit des populations au travail, à l’éducation et à la santé ;
– Le droit garanti de la jeunesse à l’emploi ;
– Le droit aux libertés individuelles et collectives, notamment le droit des populations à s’organiser de façon autonome pour prendre en charge leur propre sécurité ;
– L’interdiction d’installation de bases et forces militaires étrangères dans notre pays et le départ des bases déjà positionnées sur notre territoire.

Mobilisons-nous dans les quartiers, secteurs et arrondissements de la ville au sein des CDAIP pour la prise en compte des aspirations du peuple dans la future constitution !
Pour la Coordination des CDAIP de la ville de Ouagadougou
Le porte-parole
Yacouba KIENTEGA
Ouagadougou, le 19 octobre 2016 »

Le Président du Faso au Vatican demain

0


Le Président du Faso, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE se rendra au Vatican le 20 octobre 2016 pour une audience avec Sa Sainteté le Pape François.
vatican

Au cours de cette audience, le Président du Faso qui est accompagné par des responsables religieux du Burkina Faso évoquera avec le Souverain Pontife, les questions d’intérêt commun aux deux Etats et explorera les pistes pour leur renforcement.

Le Président Roch Marc Christian KABORE saisira cette opportunité à lui offerte pour écouter Sa Sainteté et lui réitérer, ainsi qu’aux Autorités Vaticanes, l’expression sincère et renouvelée de son respect et de sa reconnaissance personnels ainsi que la gratitude du peuple burkinabè pour les prières et les pieuses pensées dont le Burkina Faso a bénéficié durant ces derniers moments difficiles.

La visite du Président KABORE contribuera sans doute à marquer un tournant significatif dans les relations entre le Vatican et le Burkina Faso qui abrite le siège de la Fondation Saint Jean Paul II pour le Sahel.

La Direction de la Communication de la Présidence du Faso

Attaque d’Intangom: les militaires fauchés inhumés au cimetière de Goughin

0

Les quatre militaires, tués lors de l’attaque d’Intangom dans le Sahel burkinabè, ont été inhumés, le mardi 18 octobre 2016, au cimetière de Goughin à Ouagadougou, en présence des autorités gouvernementales, militaires, parents et proches.goughin

Il s’agit du sergent Adama Dabourgou, 35 ans et des soldats de 2e classe, Zoël Ouédraogo, Alain Ouédraogo et Hamidou Bationo, tous âgés de 22 ans. Ces soldats du 11e régiment d’infanterie commando basé à Dori, chef-lieu de la région du Sahel, ont été décorés à titre posthume de la médaille militaire. Après qu’une messe œcuménique a été dite pour le repos de leurs âmes.

« Reconnus pour leur discipline et leur amour du travail, ils nous quittent aujourd’hui après une année et dix mois de service effectif », a soutenu le commandant Evariste D. Somé.

Le ministre en charge de la sécurité intérieure, Simon Compaoré, a réconforté les parents des défunts; puis il a appelé à l’union des cœurs face à un ennemi invisible qui sème la désolation. « J’ai la certitude que nous allons survivre. C’est dur et le moral est atteint, mais nous devons conjuguer nos efforts au moment où la nation est éprouvée et nous dire que notre lutte ne sera pas veine », a-t-il martelé.

Anderson Koné
Burkina Demain

Réforme et progrès spirituel : la voie à suivre

0
Le chef de la communauté islamique Ahmadiyya au Burkina

Sermon du vendredi 07 octobre, prononcé par Sa Sainteté le Calife, Hadrat Mirza Masroor Ahmad, lors de l’ouverture de la Jalsa Salana du Canada. Après le Ta’awudh, le Tashahoud et la Sourate Al-Fatiha, Sa Sainteté le Calife a déclaré :<Le chef de la communauté islamique Ahmadiyya au Burkina Le chef de la communauté islamique Ahmadiyya au Burkina[/caption]

Aujourd’hui par la grâce d’Allah, débute la Jalsa Salana de la djama’at Ahmadiyya du Canada. Par la grâce de Dieu, tous les ans, les différentes djama’at organisent la Jalsa dans leurs pays respectifs, car le Messie Promis (a.s.) l’avait lancé après en avoir reçu la permission de la part d’Allah. Nous ne nous réunissons pas durant ces trois jours afin de participer à une fête, pour nous amuser ou des pour objectifs mondains. Notre objectif est d’accroître notre savoir religieux et de progresser dans la Ma’rifah. La Ma’rifah signifie connaître un sujet en profondeur.

Le Messie Promis (a.s.) ne souhaitait pas que nous annoncions, de manière superficielle, que nous sommes musulmans. Ou que nous récitions la Kalimah La Ilaha Illaha Muhammadur Rasullah de manière superficielle. Il désirait que nous progressions dans notre foi, après notre acceptation de l’Islam.

Le Messie Promis (a.s.) nous demandait de connaître Allah le Très-Haut et de savoir ce qu’Il désirait de notre part. Quels sont les droits d’Allah et comment devrons-nous nous en acquitter ? Comment comprendre les commandements divins et comment les traduire dans la pratique ?

Nous avons accepté le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) en tant qu’envoyé d’Allah et en tant que Sceau des Prophètes : il nous incombe de connaître ses préceptes, sa sounnah et de trouver les moyens pour le mettre en pratique. Quelle vie le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) avait-il menée ?

La réponse d’Aisha (r.a.) surpasse tous les commentaires à cet effet. Quelqu’un lui avait demandé de décrire la vie et du comportement du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.). Elle lui a répondu : « N’as-tu pas lu le Coran ? » Le Coran est la vie du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) et l’exégèse de chacune de ses actions.

Tout croyant doit s’évertuer à acquérir cette connaissance de la vie du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) : pour se faire il faudra lire et comprendre le Coran.
Le Messie Promis (a.s.) nous explique que le progrès spirituel est le but même de la Jalsa. Cette connaissance acquise ne doit pas se limiter à un plaisir intellectuel. Il faudra en faire un moyen pour progresser dans sa spiritualité et sa conduite. Sans progrès spirituel, la participation à la Jalsa est futile. Le Messie Promis (a.s.) en évoque un autre avantage : tous ceux présents doivent grandir dans leur affection à l’égard d’autrui. Or, ne nouez pas des relations temporaires à l’instar des gens de ce bas monde. Tout ahmadi doit grandir dans l’affection et la fraternité à l’égard de l’autre. Aucune action ne doit porter atteinte à cette relation.

Ensuite le Messie Promis (a.s.) nous encourage à progresser dans la Taqwa. C’est là un objectif très important de la Jalsa. Sans la Taqwa aucun croyant ne sera considéré comme tel. La Taqwa signifie rendre permanents la connaissance acquise, les degrés de spiritualité acquis, l’amour éprouvé à l’égard de Dieu et de Son Prophète, l’entente qui existe dans nos relations. Toutes ces vertus doivent faire partie intégrante de notre vie.

Le Messie Promis (a.s.) avait lancé la Jalsa afin [que nous atteignons] ces objectifs précis. Il a déclaré : « Tous les ans, les ahmadis doivent se réunir à Qadian pour ces objectifs. » Ces Jalsa dans lesquelles le Messie Promis (a.s.) était présent en personne et durant lesquelles il prodiguait des conseils directement à la Jama’at étaient certainement bénites. Il y faisait la reforme morale et spirituelle des membres de la Jama’at et étanchait leur soif spirituelle. L’on ne peut plus vivre ces moments après le décès du Messie Promis (a.s.). Le Prophète jouit d’un statut particulier. Celui qui est venu en accord aux prophéties du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) et aux promesses divines, celui qu’Allah a envoyé pour la renaissance de la foi en s’étant asservi au Saint Prophète Muhammad (s.a.w.), jouit certainement d’un statut particulier. Or, il est une autre grâce divine : le Messie Promis (a.s.) nous informe de l’apparition de la deuxième manifestation de la puissance divine, à savoir le système du Califat. Ce Califat a été institué. Et Califat de la Jama’at Ahmadiyya est en train de parachever l’œuvre du Messie Promis (a.s.). D’ailleurs, l’organisation de ces Jalsa est un maillon dans toute cette chaîne.

Le système du Califat a été institué à Qadian après le décès du Messie Promis (a.s.) : et la Jalsa Salana y a été organisée pendant environs 40 ans en présence du Calife. Après l’immigration du Califat au Pakistan, la Jalsa Salana a été organisée à Rabwah et la djama’at n’a cessé de progresser dans chaque pays. Les missions étrangères avaient, d’ores et déjà, été établies avant l’émigration du Califat de Qadian : de grandes djama’at bien établies se trouvaient en Afrique. Or les missions à l’extérieur du Pakistan n’ont cessé de prendre de l’ampleur chaque jour, chaque mois et chaque année. Face au progrès de la djama’at, l’ennemi a passé une loi des plus injustes contre les ahmadis au Pakistan par l’entremise de l’État. Cette loi a contraint le Calife à quitter le Pakistan et un grand nombre d’ahmadis l’on fait dans la même foulée.

Après l’immigration du quatrième Calife à Londres, la Jalsa [du Royaume-Uni] a pris un nouveau tournant et une nouvelle ampleur. D’autre part, les Jalsa des autres pays ont pris un nouvel éclat et n’ont cessé de progresser de jour en jour. Aujourd’hui, les Jalsa ont pris une nouvelle forme dans chaque pays.
Il est impossible qu’un grand nombre d’Ahmadis se rendent à Qadian pour la Jalsa. Il est impossible d’ailleurs, à un grand nombre d’Ahmadis de participer à la Jalsa à laquelle est présent le Calife de l’époque. Vu l’expansion et le progrès de la Jama’at dans le monde, il était essentiel d’organiser la Jalsa Salana de la manière dont elle se tenait à l’époque du Messie Promis (a.s.).

Ainsi, vous êtes réunis ici aujourd’hui afin d’atteindre l’objectif énoncé par le Messie Promis (a.s.). Vous vous réunissez tous les ans et vous êtes réunis ici cette année en particulier, car la djama’at célèbre son cinquantenaire [au Canada]. Certains ont peut-être une autre opinion à cet égard : cependant il faudra trouver quelque point de référence. La djama’at du Canada existe depuis cinquante ans si l’on prend en considération la date [officielle] de son enregistrement. Des ahmadis résidaient ici bien avant cette date. L’on dit que le premier est arrivé ici en 1919. En tout cas, la djama’at du Canada célèbre, cette année-ci, son cinquantième anniversaire. C’est pour cette raison que l’Amir Saheb a insisté pour que je sois présent. Différents événements seront organisés dans le cadre de ce cinquantenaire et on espère aussi que cette Jalsa sera importante. Les gens viennent en plus grand nombre à la Jalsa lorsque le Calife est présent. En raison de ma présence ici, il y a un plus grand nombre d’invités de l’extérieur et d’autres vont venir.

Les ahmadis du Canada sont en train d’accorder une grande importance à cette année. Or, que tout Ahmadi sache que cette année jouira de quelque importance lorsque tout Ahmadi du Canada tentera de respecter l’allégeance prêter au Messie Promis (a.s.). Sinon cinquante ans, voire plus, ne feront aucune différence. En raison de la situation au Pakistan, nombre d’Ahmadis se sont établis ailleurs. Vous avez immigré au Canada afin d’avoir la liberté de culte. L’État canadien vous a accordé la citoyenneté canadienne afin que vous puissiez, en toute liberté, pratiquer vos préceptes religieux. En sus de promettre de préférer la foi à ce monde, tout Ahmadi d’ici a une grande responsabilité : atteindre l’objectif pour lequel vous vous êtes établis dans ce pays. Informez vos descendants à propos de votre situation au Pakistan. La situation dans laquelle nous nous trouvons exige que nous soyons sincèrement reconnaissants envers Allah et que nous mettions en pratique Ses préceptes. Nous devons respecter l’engagement que nous avons pris au Messie Promis (a.s.) : nous avons promis, entre autres, de nous soumettre entièrement à l’autorité du Saint Coran.

À notre époque, le Messie Promis (a.s.) nous a présenté ces conseils d’une manière concise : il faudra les étudier, car personne d’autre hormis lui peut mieux saisir les paroles d’Allah et de Son Prophète (s.a.w.). Il faudra suivre la direction qu’il nous a montrée et réfléchir davantage sur les commandements divins afin d’éclairer nos esprits et renforcer notre foi.

Le Messie Promis (a.s.) nous a prodigué d’innombrables conseils à ce sujet, conseils importants afin de renforcer notre connaissance et notre conduite. Après avoir accepté notre allégeance, il souhaitait que nous atteignions une certaine norme ; et l’objectif de la Jalsa est d’atteindre cette norme. Tout Ahmadi doit avoir ce point en tête. Certains sont présents pour la Jalsa, mais ne sont peut-être pas en train d’écouter attentivement. D’aucuns sont peut-être fatigués en raison du voyage, peut-être qu’ils sont en train de somnoler. Je leur demande à tous d’écouter attentivement les conseils que je vais prodiguer et de tenter de maintenir leur concentration. Il n’est pas difficile de patienter pendant une demi-heure ou quarante minutes. Et d’ailleurs vous atteindrez l’objectif de la Jalsa en m’écoutant, en suivant attentivement les autres orateurs et en tentant de traduire leurs conseils dans la pratique. Nombre de ces conseils renforcent la foi et accentuent le progrès spirituel. Il ne faut point se contenter de lancer des slogans pour en tirer un plaisir temporaire : faites en sorte que ces conseils fassent partie intégrante de votre vie.

Je présenterai quelques conseils dans les paroles du Messie Promis (a.s.), afin que ses propos pénètrent dans les oreilles directement et pour qu’ils atteignent les cœurs et les esprits, afin d’augurer des changements spirituels qu’il souhaitait voir en nous.

Le Messie Promis (a.s.) déclare dans un endroit : « À maintes reprises, j’ai conseillé aux membres de ma djama’at de ne pas se contenter des simples paroles de la bai’ah. Le salut ne vous est pas assuré tant que vous n’en saisissez pas la réalité. Celui qui se contente de l’écorce est privé du noyau. »

L’intelligent tente d’avoir le fruit et ne se contente pas de l’écorce.
Le Messie Promis (a.s.) ajoute : « Si le disciple n’est pas actif, la sainteté de son maître ne lui sera d’aucun avantage. »

C’est-à-dire, si vous avez fait la bai’ah et que vous n’avez pas reformé votre conduite, [il ne faut point] se réjouir d’avoir accepté l’envoyé d’Allah. Certes la sainteté de l’envoyé divin est avérée. Or, son disciple en tirera des avantages lorsque ses actions en seront conformes, lorsqu’il suivra ses conseils.

Le Messie Promis (a.s.) ajoute : « Si le malade oublie dans un coin la prescription du médecin, il n’en tirera aucun avantage. Les bénéfices découleront de l’observance de cette prescription. Or, celui-là a pris la prescription, mais il en a été privé, (en raison du manque d’action), ou parce qu’il n’a pas utilisé ce médicament. […] Lisez à maintes reprises l’ouvrage « L’arche de Noé » et conformez-y vos actions. »

Le Messie Promis (a.s.) déclare :

قَدْ أَفْلَحَ مَنْ تَزَكَّى

C’est-à-dire, celui qui dont la Taqwa a pris son envol connaît le succès.
Il est des milliers de voleurs, d’adultères, de pécheurs, d’ivrognes et de malfaiteurs qui se disent membres de la Ummah du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.). Or, est-ce qu’ils en font partie en réalité ? Certainement non. Un Ummati (membre de la Oummah du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.)) est celui qui applique tous ses préceptes. »

En évoquant la norme qu’il sied d’atteindre [après la bai’ah], le Messie Promis (a.s.) déclare : « Celui qui affirme avoir fait la bai’ah et se dit croyant doit se demander : « Suis-je l’écorce ou le noyau ? » Tant que le noyau n’existe pas, la foi, l’amour, l’obéissance, la bai’ah, se proclamer disciple [d’un maître] ou suivant de l’Islam, seront autant de vaines déclarations. Sachez qu’auprès d’Allah, c’est le noyau et non l’écorce qui compte. Sachez que la mort peut frapper à tout moment. Or, il est certain qu’elle frappera. Ainsi, il ne faut pas se contenter de simples déclarations. Elles ne seront d’aucun avantage tant que l’on ne subit pas plusieurs morts : tant que l’on ne subit pas maintes transformations et révolutions, l’on n’atteindra pas l’objectif même de l’Humanité. »

Quelles sont ces morts ? C’est de préférer la foi à ce monde et à son éclat. A chaque pas, dans ces pays en particulier, il existe des biens terrestres qui tentent de nous écarter de la voie d’Allah. Il faudra s’en prémunir.

Le Messie Promis (a.s.) déclare : « Étudiez la condition du monde : notre bien-aimé Prophète (s.a.w.) a prouvé, par ses œuvres, que sa mort et sa vie, ont toutes deux été consacrées à Dieu. Demandez à un musulman quelle est sa foi et il répondra : « Alhamdollilah ! Je suis musulman ! » Celui qui récite la Kalimah doit mener une vie en accord aux principes divins. Or, il vit et meurt pour ce monde, jusqu’au moment où il est pris par les affres de l’agonie.

Il ne sied pas au sage de se réjouir d’un titre. Un musulman demanda un jour à un juif d’embrasser l’Islam. Le juif répondit : « Ne te contente pas de te dire musulman. J’ai nommé mon fils Khalid. Or, je l’ai enterré avant l’après-midi. »
Porter le nom « Khalid » (l’éternel) cela ne signifiait pas qu’il vivra pour l’éternité. Le pauvre enfant est mort dans l’après-midi et son père l’a enterré.
Ainsi, dit le Messie Promis (a.s.), cherchez la réalité. Ne vous contentez point d’un simple titre. Quelle disgrâce de se dire membre de l’Oummah de ce Grand Prophète (s.a.w.) pour ensuite mener la vie d’un impie. Que votre existence soit conforme à l’exemple du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.). »
A une occasion quelques personnes se sont présentées au Messie Promis (a.s.) afin de lui prêter allégeance. Après la bai’ah, le Messie Promis (a.s.) leur a prodigué ces conseils. Il a déclaré : « Après la bai’ah, ne vous contentez pas d’accepter que cette communauté est vraie : ne croyez point que pareille foi sera porteuse de bénédictions. « Soyez pieux, muttaqui et consacrez votre temps à la prière. »

En prodiguant d’autres conseils le Messie Promis (a.s.) déclare : « Dieu dans le Saint Coran a lié la foi à l’accomplissement de bonnes œuvres. Est considérée comme telle toute action exempte de la moindre trace de corruption. Sachez que des voleurs sont toujours à l’affût des actions de l’homme. Qui sont-ils ? Ils se prénomment ostentation – ou le fait d’étaler ses propres actions – et la vanité ou l’autosatisfaction, c’est-à-dire le fait de tirer plaisir d’une œuvre accomplie. Ainsi, [en nombre de situation] l’homme est coupable de maints forfaits et péchés qui réduisent à néant ses bonnes œuvres.

Les œuvres méritoires sont, quant à elles, exemptes de toute iniquité, vanité, ostentation, orgueil et de toute intention de nuire aux intérêts d’autrui. Les bonnes œuvres sauveront l’homme ici-bas tout comme elles le feront dans l’Au-delà. S’il existe au sein d’un foyer un seul individu dont la conduite est exemplaire, sa maison tout entière sera sauvée. Sachez que sans bonnes œuvres votre déclaration de foi à elle seule ne vaut pas grand-chose.

Un médecin donne une prescription au malade afin que ce dernier prenne les médicaments prescrits. S’il ne consomme pas ces médicaments et s’il met de côté cette prescription, celle-ci ne lui sera d’aucun avantage.

Vous vous êtes repentis. Allah désirera voir à quel point vous vous êtes purifiés après ce repentir. À notre époque, Allah souhaite distinguer [les uns et les autres] par le biais de la Taqwa. Nombre de personnes émettent des doléances à propos de Dieu sans s’examiner. C’est l’homme en personne qui nuit à son âme : sinon Dieu est Gracieux et Miséricordieux. »

Si l’homme subit des pertes, c’est en raison de son âme. Il nuit à son âme. Allah, quant à Lui, ne nuit à personne. Il est très gracieux, miséricordieux. »
Le Messie Promis (a.s.) ajoute : Certaines personnes sont conscientes du péché alors que d’autres ne le sont pas. Par conséquent, Allah a rendu obligatoire pour toujours l’istighfar. »

Ainsi il faut accomplir l’istighfar, en particulier durant ces jours, quand vous êtes en train de prier. L’atmosphère de la Jalsa est propice aux supplications. Tout en faisant le Daroud, accomplissez aussi l’istighfar.

« Par conséquent, Allah a rendu obligatoire pour toujours l’istighfar, pour que l’on puisse rechercher la protection d’Allah de tout péché – manifeste ou caché, connu ou inconnu, qu’il soit commis par la main, les pieds, la langue, le nez, ou les yeux. Ces jours-ci, la prière d’Adam devrait être particulièrement récitée :

رَبَّنَا ظَلَمْنَا أَنْفُسَنَا وَإِنْ لَمْ تَغْفِرْ لَنَا وَتَرْحَمْنَا لَنَكُونَنَّ مِنَ الْخَاسِرِينَ

« Notre Seigneur, nous avons agi injustement envers nous-mêmes ; et si Tu ne nous pardonnes pas, et si Tu ne nous fais pas miséricorde, nous serons assurément du nombre des perdants. » (7 : 24)

Cette prière a déjà été acceptée. Ne menez pas une vie de négligence. Quiconque s’abstient d’une vie négligente ne sera probablement jamais affligé de grandes calamités, car de tels malheurs n’arrivent jamais sans la permission divine. À ce propos, j’ai reçu la prière suivante en révélation :

رَبِّ کُلُّ شَیْءٍ خَا دِمُکَ رَبِّ فَا حْفَظْنِی وَانْصُرْنیِ وَارْحَمْنِی

Il faut souvent réciter cette prière. »

Lors d’une rencontre Hadrat Mauvli Abdul Karim a demandé au Messie Promis (a.s.) : « Huzur dites nous quelque chose sur l’entente et l’unité. »
Le Messie Promis (a.s.) a prodigué quelques conseils que j’évoquerai ici. Il a déclaré : « Je suis venu avec deux objectifs. Premièrement afin que [vous] acceptiez l’unicité de Dieu, deuxièmement afin que vous fassiez montre d’affection et de sympathie les uns à l’égard des autres, afin que ce soit là un miracle pour autrui. C’est là l’argument présenté par les compagnons.

كُنْتُمْ أَعْدَاءً فَأَلَّفَ بَيْنَ قُلُوبِكُمْ

« Vous étiez ennemis et Il a réuni vos cœurs. » La réconciliation est, en soi, un miracle. Tant que chacun d’entre vous n’aime pas pour son frère ce qu’il aime pour lui-même, il ne sera pas dans ma djama’at. »
Le Messie Promis (a.s.) ajoute : « N’oubliez pas que la fin de l’inimitié est un signe du Mahdi. Ce signe ne s’est-il pas accompli ? »

C’est-à-dire qu’avec l’avènement du Mahdi toute rancune et inimitié disparaîtront.
« Certainement ce signe s’est accompli. Pourquoi n’êtes-vous pas patients ? Selon la médecine, tant que l’on n’enlève pas certains maux, la maladie ne disparaît point. Une djama’at de personne vertueuse naîtra par mon entremise, insha Allah. Quelles sont les raisons de l’inimitié ? C’est l’avarice, l’orgueil, l’autosatisfaction. Ceux qui ne maîtrisent pas leurs émotions et qui ne peuvent coexister dans l’affection et la fraternité ne seront que des invités de quelques jours tant qu’ils ne seront pas de bons exemples. Je ne veux point prendre sur moi des reproches à cause d’un autre. Celui qui se joint à ma communauté, mais dont la conduite n’est pas à la hauteur de mes attentes ressemble à une branche sèche. Si le jardinier ne la taille pas, elle absorbera l’eau à l’instar des branches vertes sans pour autant retrouver sa vivacité ; au contraire elle asséchera les autres branches. Celui qui ne se réforme pas doit vivre dans la crainte, car il ne sera point en ma compagnie. »

Ainsi, ceux qui sont emplis de rancunes doivent s’inquiéter beaucoup. Étant donné que nous avons accepté celui qui est venu nous réformer, nous devons aussi nous évertuer en ce sens et mettre en pratique ses conseils.

Le Messie Promis (a.s.) nous explique ce qu’est l’humanité ainsi que la norme à atteindre dans ce domaine, et l’humanité dont doit faire montre un croyant.
Le Messie Promis (a.s.) explique : « Le terme Insan (être humain) est tiré [des termes] انس (Uns) et آن (Aan) (deux affections). [Insan] signifie celui qui fait montre de ces deux affections : il est en relation avec Dieu, d’une part, et fait montre de sympathie à l’égard de la création d’autre part. Ayant possédé ces deux qualités, [l’homme] mérite le titre de Insan. Ces deux relations sont la quintessence de l’humanité. »

Tout d’abord il doit établir cette relation avec Allah le Très-Haut et il doit aussi respecter ses devoirs envers autrui.

Le Messie Promis (a.s.) ajoute : « C’est en atteignant ce stade que l’homme sera doué de discernement. Sinon, il n’aura aucune valeur. Il peut faire de grandes déclarations : or il n’aura aucune valeur aux yeux d’Allah, de Son Prophète (s.a.w.) et auprès de Ses anges.

Le Messie Promis (a.s.) nous explique qu’Allah ne nous interdit pas de travailler ou de faire du commerce ; au contraire, Il nous ordonne d’éviter l’oisiveté. Or, l’objectif ne doit pas être ce bas monde : il ne faut pas oublier le plaisir d’Allah. Tout en essayant d’acquérir les biens de ce monde, il faudra aussi s’évertuer à acquérir les biens de l’Au-delà. En expliquant ce sujet le Messie Promis (a.s.) déclare dans un endroit : « Allah nous a enseigné cette prière :

رَبَّنَا آَتِنَا فِي الدُّنْيَا حَسَنَةً وَفِي الْآَخِرَةِ حَسَنَةً وَقِنَا عَذَابَ النَّارِ

Dans cette prière « le monde » a été mentionné en premier. Mais de quel monde s’agit-il ? Des biens de ce monde, dont seront tributaires les biens de l’Au-delà. Grâce à cette prière l’on comprend que le croyant doit se soucier des biens de l’Au-delà, dans sa quête des biens d’ici-bas. L’énoncé « les biens d’ici-bas » comprend tous les meilleurs moyens pour acquérir les biens, moyens qu’il incombe au croyant d’utiliser. Il faudra acquérir les biens de ce monde en usant de tous les moyens qui seront sources de bonheur. »
Ainsi, il n’est pas interdit d’acquérir les biens d’ici bas, mais il faut les faire par ces moyens qui seront sources de bien et pas nuisibles à autrui. Il ne faut point [dans l’acquisition de ces biens] usurper les droits d’autrui et spolier ses biens.

Le Messie Promis (a.s.) ajoute : « Il ne faut pas adopter une méthode qui nuira à autrui ou qui sera source de peine ou d’embarras. Pareils biens terrestres engendreront les biens de l’Au-delà. »
Si vous usez de ces moyens pour acquérir les biens d’ici-bas, vous allez acquérir, par ces moyens, les biens de l’Au-delà, car ceux qui agissent de la sorte dépensent dans la voie d’Allah, de Ses créatures et de la foi.

Ensuite le Messie Promis (a.s.) déclare : « Celui qui fait de mes enseignements les principes directeurs de sa vie et qui s’évertue à les mettre en pratique est celui qui adhère [en réalité] à ma djama’at. Celui qui se contente de consigner son nom sans conformer sa conduite aux préceptes énoncés doit savoir qu’Allah souhaite que cette Jama’at soit une communauté spéciale. Celui qui n’est pas de cette djama’at n’en fera pas partie rien qu’en consignant son nom. Tôt ou tard, il sera séparé de la djama’at : ainsi, il faudra, dans la mesure du possible conformer ses actions aux préceptes énoncés. Les actions sont comme des ailes. Et sans actions, l’on ne pourra gravir les échelons de la spiritualité. Sans actions l’on ne pourra atteindre les hauts objectifs que Dieu a préservés sous ces œuvres. Les oiseaux sont doués de discernement : s’ils n’en usent pas, ils ne pourront accomplir les œuvres qui leur incombent. Si l’abeille, à titre d’exemple, n’était pas douée de compréhension, elle n’aurait pas pu produire de miel. Il en est de même des pigeons. On entraîne les pigeons pour qu’ils transportent des messages d’un lieu à un autre. Ces pigeons doivent user de leur discernement et ils parcourent de grandes distances.

Ainsi l’homme doit, de prime abord, user de sa compréhension et se demander : « Est-ce que l’œuvre que je suis en train d’accomplir est conforme aux préceptes divins ou pas ? Est-ce que je suis en train de le faire pour son plaisir ou pas ?
Quand il s’assure de cela, et qu’il travaille avec intelligence, ensuite il est important de mettre la main à la pâte. Il ne faut pas être paresseux. Certes il faut regarder si les préceptes sont adéquats. Il arrive que même si les enseignements sont adéquats, qu’une personne tombe dans l’erreur, en raison de sa naïveté ou par méconnaissance, ou en raison d’un complot ou d’un faux témoignage rendu par une tierce personne. Il faut donc étudier une affaire en étant neutre. »

Au sujet de l’importance de la Taqwa, le Messie Promis dit : « Le but pour lequel j’ai été envoyé est que le champ de la Taqwa est vide. Il faut faire des efforts pour acquérir la Taqwa au lieu de prendre l’épée, car cela est prohibé. Si vous faites preuve de Taqwa alors le monde entier sera avec vous. Les gens qui consomment de l’alcool, ou dont la religion considère que l’alcool est très important n’ont aucun lien avec la Taqwa. Ils sont en guerre contre la piété. Si Allah l’Exalté donne un destin rayonnant à notre Communauté, et nous permette de faire la guerre contre les péchés, et de prospérer sur les terrains de la Taqwa et de la pureté, c’est cela le grand triomphe, et on ne peut obtenir mieux que cela. Regardez toutes les religions du monde à notre époque, elles ont oublié la Taqwa et ont fait des causes mondaines des égales à Dieu. Le vrai Dieu n’est pas respecté. Maintenant Dieu veut que ces personnes Le reconnaissent par eux-mêmes, et que le monde Le reconnaisse, les gens qui élèvent le monde en l’égal de Dieu ne peuvent placer leur confiance en Lui. »

Il dit : « Un grand châtiment s’abattra bientôt. Il va distinguer l’impur du pur. Il vous accordera le discernement quand Il verra qu’il ne reste aucun mal dans votre cœur.

Si quelqu’un est sous le serment de la Bai’ah, il proclame qu’il donnera prépondérance à la religion sur le monde. Mais si par ses actes il ne le manifeste pas, alors pourquoi Dieu se souciera-t-Il d’une telle personne ?

Si pas une, mais même cent personnes de telle sorte, meurt alors je dirai que c’est en raison du fait qu’elles n’ont amené aucun changement en elles. Et de telles personnes se sont éloignées de la lumière de la vérité et de la reconnaissance de Dieu, qui éloigne de l’obscurité, et qui procure la certitude et le plaisir, et c’est pour cette raison qu’elles ont été anéanties.

L’état actuel du monde engendre cette même inquiétude et soulève cette question : « Quel sera le devenir de ce monde ? »

Lors de ces précédents jours, quelqu’un a observé : « Le monde est en train de se diriger très rapidement vers la destruction, qu’adviendra a-t-il de nous ? » Le Messie Promis (as) avait répondu à cela de façon détaillée dans un de ses poèmes, où il dit :

Il y a un feu, mais ils seront tous protégés de ce feu
Ceux qui nourrissent de l’amour pour Dieu
Donc nous devons renforcer notre relation avec Allah, respecter les droits d’Allah, ainsi que les droits des hommes.
Nous devons essayer de mériter les récompenses qui sont accordées à ceux qui respectent les principes établis par Allah, et nous devons essayer de nous protéger des péchés.
Après avoir accepté le Messie Promis (as) nous devons essayer de nous améliorer au niveau de nos doctrines et de nos actes. Ces actions nous mèneront vers le salut et sont appréciées par Allah. Sans ces réformes, les 50, 75 ou même 100 ans d’une communauté n’ont aucun sens. Les gens de ce monde se réjouissent de cela, mais pas les communautés divines. Si nous nous réjouissions parce que nous avons progressé dans le respect des enseignements de Dieu et que, par la suite, nous feront encore plus d’effort, dans ce cas cette joie est un remerciement à Allah et elle est légitime. Mais si au lieu d’avancer vers toutes bonnes actions, nous nous arrêtons et que nous reculons, notre situation, en ce cas, sera très inquiétante. Nous devons, en nous basant sur les paroles du Messie Promis (a.s.), suivre les commandements d’Allah et de Son Prophète, et nous devons toujours analyser.

Lorsque les 75 ans de la communauté arriveront insha Allah, il faut que nous puissions dire que nous avons rempli notre promesse de donner prépondérance à la religion sur le monde, et nous avons même progressé en cela. Qu’Allah nous permette à tous de le faire. Ameen.

Priez beaucoup pendant ces trois jours de la Jalsa Salana. Le but de la Jalsa est de suivre les discours, il faut que vous les écoutiez attentivement.
Qu’Allah nous le permette à tous. Ameen.

MCRP: le Fonds d’appui à la presse privée officiellement lancé

0

La cérémonie de lancement du Fonds d’appui à la presse privé(FAPP) et d’installation de son Directeur général, Bê Palm, a eu lieu, ce mardi 18 octobre 2016 à Ouagadougou, en présence des acteurs du monde de la presse privée, des anciens ministres du département en charge de la Communication.
fonds

Selon le ministre Rémis Fulgance Dandjinou, le FAPP se veut un instrument qui vise à contribuer au développement des médias privés à travers la modernisation des infrastructures, l’équipement et l’accompagnement financier aux activités des médias.

Le Directeur général du FAPP, Bê Palm, a dit mesurer l’ampleur de la mission qui l’attend ; puis il a annoncé que des concertations seront organisées avec les acteurs pour définir les critères d’octroi de l’aide publique.

A l’en croire, le montant alloué par l’Etat pour le fonds est de 700 millions francs CFA, au titre de l’année 2016.
fonds-1

Le président de la Société des éditeurs de presse(SEP), Boureima Ouédraogo a salué la mise en place du projet et il a souhaité que le FAPP permette aux bénéficiaires de sortir de l’assistanat permanent.

Le Fonds d’appui à la presse privée (FAPP) vise à mieux structurer l’appui de l’Etat au développement des différentes composantes de la presse privée (écrite, en ligne et audiovisuelle). Le FAPP vise à servir les subventions de l’Etat aux entreprises de presse privées, assurer la sous-traitance au niveau de la distribution de la presse, financer et/ou de cofinancer la formation, les études et conseils, le développement de la presse privée et les projets d’intérêts collectifs.

Joachim Batao
Burkina Demain

Le MPP au sujet de la CODER : c’est un front alimentaire

0

Ceci est une déclaration du secrétaire à l’information du Mouvement du peuple et progrès (MPP) par rapport à la création du rassemblement de huit partis politiques de l’opposition, Coalition pour la démocratie et la réconciliation nationale (CODER), présidée par Ablassé Ouédraogo, président de Le Faso Autrement. mpp

Oui à la réconciliation, mais vérité et justice d’abord.

Le théâtre auquel on a assisté la semaine dernière annonçant la création de cette nébuleuse à Ouagadougou rappelle étrangement le Front républicain créé pour aider Blaise Compaoré à demeurer président à vie. Cette CODER n’est plus ou moins que la nouvelle appellation de ce front alimentaire avec les mêmes acteurs renforcés cette fois-ci par Ablassé Ouédraogo qui a trouvé une autre tribune pour s’exprimer.

Ce n’est pas étonnant de le voir présider le comité exécutif de ce regroupement composé d’acteurs ayant chacun quelque chose à se reprocher dans la grave crise que le Burkina a connue suite à l’entêtement de l’ancien pouvoir à défier le peuple burkinabè dans sa quête de liberté et de démocratie. Au lieu de tirer les leçons de ces errements qui ont endeuillé de nombreuses familles, ne les voilà-t-il pas sous une autre forme poursuivant les mêmes objectifs en réalité, demandant qu’on passe par pertes et profits les victimes et tous les problèmes générés par leur boulimie du pouvoir ?

La vérité et la justice sont des préalables à la réconciliation que tout le monde appelle de ses vœux. Une structure chargée de cette question existe déjà sur recommandation de la Transition. C’est le Haut Conseil pour la Réconciliation et l’Unité Nationale.

« Remettre » le peuple burkinabè au travail. La CODER est-elle au sérieux ? De quel travail s’agit-il ? Exécuter le programme pour lequel RMCK (Roch Marc Christian Kaboré, NDLR) a été élu ? Avec un gouvernement d’union nationale (avec des postes pour la CODER) ? Vraiment, il faut arrêter de divertir le peuple qui a fait un choix clair et nous ne sommes pas en crise de légalité et de légitimité.

A moins que la CODER anticipe déjà sur un pourrissement de la situation que les nostalgiques de l’ancien régime travaillent à créer. Le Burkina post insurrection ne saurait accepter la restauration de l’ordre ancien. Par conséquent, nous ne devons jamais baisser la garde, bien au contraire, pour contrer les plans machiavéliques ourdis pour déstabiliser les institutions.

Nous sommes sur la bonne voie et nous n’allons pas accepter un seul instant une remise en cause des acquis de l’insurrection. Ce que demandent les vaillantes populations décidées à rester maîtresses de leur avenir, c’est la sérénité pour poursuivre avec détermination les vastes chantiers de développement.

Le Secrétaire à l’Information et à la Communication du MPP

France-Burkina : Première sortie énergique de l’ambassadeur De Cabannes

0
L'ambassadeur Xavier De Cabannes au lancement de Lagazel le 13 octobre 2016 à Dédougou

Dans huit jours, plus précisément le 27 octobre 2016, cela fera exactement un mois que le nouvel ambassadeur de la France au Burkina Faso, Xavier Lapeyre De Cabannes, a présenté ses lettres de créances au président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré. Après cette audience solennelle à Kossyam, c’est du côté de Dédougou, dans la Boucle du Mouhoun, que le nouvel ambassadeur français s’est signalé ce 13 octobre 2016, pour sa toute première sortie officielle hors de Ouagadougou. C’était à l’occasion du lancement de Lagazel.

L'ambassadeur Xavier De Cabannes au lancement de Lagazel le 13 octobre 2016 à Dédougou
L’ambassadeur Xavier De Cabannes au lancement de Lagazel le 13 octobre 2016 à Dédougou

Pour la toute première sortie officielle hors de Ouagadougou du nouvel ambassadeur de France au Burkina, c’est le secteur de l’énergie qui en a été l’heureux bénéficiaire ce 13 octobre 2016  à Dédougou. Xavier Lapeyre De Cabannes répondait là à une invitation  pour le lancement de  Lagazel, première entreprise «franco-burkinabè» de fabrication de lampes solaires à vocation sous- régionale. Et à écouter Son Excellence De Cabannes, sa présence à Dédougou se justifiait à plus d’un titre.

«J’ai trouvé que le projet était extrêmement intéressant et correspondait à peu près à tout ce qu’on avait envie de faire de façon générale en Afrique, de façon particulière au Burkina Faso, je dirai même de la politique globale de la France : lutte contre le réchauffement climatique, adaptation mais également électrification, apporter l’énergie aux populations qui en sont dépourvues parce qu’il n’y a pas d’infrastructures», confie-t-il.

Et d’ajouter : «Le temps qu’il y ait d’infrastructures qui soient construites, on ne sait pas combien d’années cela va prendre… et nous avons là un bon projet franco-burkinabè puisqu’une partie de la composante est fabriquée en France, le produit est assemblé au Burkina Faso avec des ouvriers burkinabè, c’est gagnant-gagnant. Un beau projet qui permet aux gens d’avoir la lumière la nuit et qui peut trouver des marchés aussi bien privés que publics».

La France, toujours premier partenaire économique de la sous-région

Quand l’on évoque la perte des parts de marchés par la France en Afrique au cours des dernières décennies, le diplomate français se veut rassurant. Mieux, De Cabannes trouve cela même rassurant. «Ça paraît parfaitement normal, parce que pendant longtemps la France était en situation de monopole. Depuis 20 ans, il y a beaucoup de pays qui se sont développés dont les entrepreneurs ont voulu conquérir de  nouveaux marchés. C’est parfaitement légitime et logique».

Bref, après tout, se convainc Xavier Lapeyre De Cabannes, «la France reste toujours le premier partenaire économique du Burkina, et c’est toujours le cas pour d’autres pays de la sous-région»

Grégoire B. Bazié

Burkina Demain

Côte d’Ivoire: l’opposition marche contre la nouvelle Constitution le jeudi prochain

0

Au cours d’une conférence de presse organisée à Cocody-Riviéra (Abidjan), le 17 octobre 2016, des partis politiques et acteurs de l’opposition dont l’URD de Danièle Boni Claverie, LIDER de Mamadou Koulibaly, le PIT de Daniel Ahizi, le MFA d’Anaky Kobena et l’UNG de Stéphane Kipré ont annoncé qu’il vont organiser, le jeudi 20 octobre à partir de 7h, une marche de protestation contre le projet controversé de nouvelle constitution initié par le chef de l’Etat, Alassane Ouattara. ci

Selon les organisateurs, cette marche partira du carrefour de l’Indenié (Adjamé), point de rassemblement, pour s’ébranler vers la Place de République au Plateau.

À la question d’un journaliste de savoir si ces partis et acteurs politiques de l’opposition peuvent assumer les conséquences d’un dérapage s’ils maintiennent leur marche de protestation en dépit d’une possible interdiction de la manifestation par le régime Ouattara, le président du parti politique LIDER, le professeur Mamadou Koualibaly a répondu : « Depuis 2011, les Ivoiriens vivent dans la peur, la désolation, les brimades, etc. Ce sont les conséquences du combat que nous menons depuis, donc les conséquences sont constantes et permanentes.

C’est maintenant à Alassane Dramane Ouattara de goûter aux conséquences du courage du peuple, du soulèvement du peuple. Donc on se retrouvera jeudi pour la marche ».

A noter que c’est la présidente de l’URD, Danièle Boni- Claverie, qui a déposé au nom de cette coalition la lettre d’information relative à la marche du jeudi auprès des autorités.

Anderson Koné
Burkina Demain
Source: Abidjan.net