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Orabank Burkina: s’achemine-t-on vers une grève des travailleurs?

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Selon une source digne de foi, rien ne va entre le Directeur général de la succursale de Orabank au Burkina Faso et son personnel, depuis l’amorce du dernier trimestre de l’exercice bancaire. En cause, les conditions de vie et de travail qui seraient très difficiles. orabank

On aurait appris que les avantages acquis par le personnel seraient en train d’être remis en cause par ce dernier. Et les travailleurs de cette boite entendent s’y opposer. Ils ont tenu une première assemblée générale le mercredi 19 octobre dernier à l’issue de laquelle ils ont envisagé d’en tenir une autre la semaine prochaine.

A noter que l’actuel directeur général de la banque a été, avant le rachat du groupe Banque régionale de solidarité ( BRS), Directeur général de la Holding des BRS. A cette période, on se rappelle qu’il y a eu une grève à BRS/ Burkina. Que se passe t-il de nouveau? Que veut-il?

Espérons que les choses vont vite rentrer dans l’ordre au grand bonheur de la clientèle de Orabank Burkina.

Anderson Koné
Burkina Demain

CCI-BF: Apollinaire Compaoré en justice contre 12 candidats

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L’homme d’affaires Apollinaire Compaoré a déposé un recours aux fins de radiation de personnes inscrites sur les listes électorales définitives pour les élections consulaires auprès du tribunal administratif de Ouagadougou, nous apprend Fasozine qui se fonde sur un document du greffe du tribunal.chbre

Il s’agit de 12 personnes figurant sur la liste définitive de la sous-catégorie «Télécommunications» arrêtée début octobre par le ministère en charge du Commerce.

Si le document ne précise ce qui leur est exactement reproché, c’est sans aucun doute un épisode de plus dans la guerre pour occuper le fauteuil de président de la Chambre de commerce, Apollinaire Compaoré étant candidat.

A noter que l’élection des 152 membres de l’assemblée plénière est prévue pour le 13 novembre prochain; après quoi interviendra celle du président du CCI-BF.

Burkina Demain

Politique sécuritaire: le minimum n’est pas hors de portée du Burkina

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Un citoyen Allaye Barry, à travers cette déclaration, réagit aux attaques en tous genres contre le Burkina Faso. Il appelle à donner les moyens légaux aux officiers de police judiciaire, aux magistrats et aux renseignements généraux pour traquer et punir les terroristes et les grands bandits. Lisez plutôt!burkina

Sans faux fuyant, et sans ignorer les implications que le départ du Président Compaoré du pouvoir a pu avoir, ou pourrait avoir, en termes de vulnérabilité de notre pays par rapport à la nébuleuse terroriste, nous devons analyser froidement la question de notre sécurité.

Depuis les attaques de janvier 2015, et c’est de bonne guerre, même si cela peut paraître malsain selon que l’on appartient à l’un ou l’autre bord, les incidents sécuritaires sont tous attribués « aux ennemis du pays » par le pouvoir. Ainsi, subtilement, il accuse le Président Compaoré quand il n’y a aucune raison pour le faire directement. A contrario, lorsque la situation s’y prête, ces accusations se font sans détours. C’est le cas, quand il s’est agi pour Salif Diallo de communiquer sur l’attaque de Splendide hôtel.

Cet exercice d’évaluation de notre politique sécuritaire s’impose aux décideurs politiques. Ceux-là mêmes qui, se fondant sur leur expérience, ont voulu parvenir aux affaires en un quart de tour. Si d’aventure, on ne disposait pas d’une telle politique, il faudrait que tout soit mis en œuvre pour en concevoir une qui, à défaut de parer aux défis sécuritaires que le terrorisme nous impose à l’instar de grandes puissances, rassure au moins, le citoyen que dans son pays des minima sont acquis. Et, le minimum, dans un pays disposant d’une armée et de forces de sécurité depuis une cinquantaine d’années, c’est, tout au moins, un plan de riposte, modeste soit-il, en cas d’agression ou de situation de péril sécuritaire telle qu’un braquage.

Le minimum, pour notre pays, qui a choisi le démantèlement d’un corps pour qu’il n’y ait pas « une armée dans une armée », c’est de tout mettre en œuvre pour éviter les frustrations entre corps : que les policiers ne se sentent pas méprisés par rapport aux gendarmes, ou que le militaire ne le soit pas par rapport aux deux autres. Le minimum, pour un pays qui se veut à l’avant-garde de la lutte pour l’ancrage de la démocratie, c’est une organisation législative adaptée au phénomène du terrorisme : que les officiers de police judiciaire, les magistrats et les renseignements généraux aient les moyens légaux pour non seulement traquer, mais aussi punir les terroristes et les grands bandits. Le minimum, dans un pays qui malgré la taille de sa population, dispose de ressources humaines compétentes, c’est éviter de créer des surhommes ou des extra-terrestres capables de tout faire.

Il est vrai que tout est prioritaire, mais on peut imaginer des ministres ainsi que des ministères de la sécurité et de la défense à part entier, sans diminuer les capacités de quelques individus que ce soit, si ce ne sont de petits égos. Ce minimum-là n’est pas hors de portée pour nous et notre pays.

Allaye Barry

Le Président du Faso invite le Pape François au Burkina Faso

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Le Souverain pontife, le Pape François a reçu en audience le Président du Faso, Roch Marc Christian KABORE, le jeudi 20 octobre 2016 au Vatican. Une audience solennelle au cours de laquelle il a été abordé des questions d’intérêt commun entre les deux Etats.
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Le Président Roch Marc Christian KABORE a saisi l’occasion de ce tête à tête pour exprimer non seulement sa reconnaissance personnelle, mais aussi celle de tout le peuple burkinabè au pape.

Roch Marc Christian KABORE a aussi exprimé au Souverain pontifie, la gratitude du Burkina Faso pour l’ensemble des actions de l’Eglise, mais aussi et surtout pour les pensées pieuses et les prières dites à l’endroit de notre pays durant les moments de crises. Puis, il a invité le souverain pontife à venir au Burkina Faso: « J’ai exprimé à sa Sainteté le Pape François mon souhait de le voir effectuer une visite officielle au BurkinaFaso ».

Le Pape François a salué le dialogue inter-religieux qui aujourd’hui fait la fierté du Burkina Faso. La présence des différentes communautés au Vatican se justifie par l’harmonie qui règne entre elles et permet de montrer au Souverain pontife comment ces communautés vivent en symbiose. Cela a été salué aussi bien par le Cardinal secrétaire d’Etat que par le Pape François.

L’audience pontificale du chef de l’Etat burkinabè a pris fin par un change de cadeaux et la photo de famille.

Anderson Koné
Burkina Demain
Source: DIRCOM/PF

Abolition de la peine de mort: un étudiant burkinabè en journalisme distingué

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Kiswensida Oswald Gaétan Segueda, étudiant à l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC) devient le premier Burkinabè à obtenir ce prix du concours international de journalisme contre la peine de mort.
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Le lauréat 2016 a reçu son diplôme le 10 octobre dernier, au Quai d’Orsay à Paris.
Pour son reportage audio de 2 minutes 57 secondes sur la peine de mort au Burkina intitulé« Peine de mort un sujet qui divise les Burkinabè », le burkinabè accède à la première place du podium. Il a reçu son diplôme des mains de Robert Badinter, l’ancien Garde des sceaux de la France, qui est à l’origine de l’abolition de la peine de mort en 1981, sous la présidence de François Mitterand.

La cérémonie a été présidée par le ministre français des Affaires étrangères Jean-Marc Ayrault, et le Représentant spécial de l’Union européenne pour les droits de l’Homme, Stravos Lambridinis. Le concours a lieu depuis 2 ans à l’occasion de la journée internationale pour l’abolition de la peine de mort célébrée le 10 octobre de chaque année.

Il est organisé conjointement par le Ministère français des Affaires étrangères, l’Association française « Ensemble contre la peine de mort » (ECPM) le Conseil national des Barreaux de France et l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).

Burkina Demain

Roch Kaboré au Vatican : Ce que le pape François pourrait lui dire

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Le pape François ne manquera de bénir le président Kaboré, sa délégation et le Burkina Faso au cours de la présente visite

En principe, c’est ce jeudi 20 octobre 2016 que le président Roch Marc Christian Kaboré(59 ans) devrait être reçu en visite officielle au Vatican par le chef de l’église catholique, le pape François. Au-delà des sujets mentionnés dans un communiqué de la présidence du Faso, l’on peut se demander ce que le souverain pontife, dont les convictions religieuses sont connues, pourrait dire de plus profond à son cadet burkinabè de 20 ans de moins. Spirituellement parlant.

Le pape François ne manquera de bénir le président Kaboré, sa délégation et le Burkina Faso au cours de la présente visite
Le pape François ne manquera pas de bénir le président Kaboré, sa délégation et le Burkina Faso au cours de la présente visite

Et si le pape François devrait effectivement lui dire quelque chose de très spirituel, ce quelque chose pourrait trouver son fondement dans ces citations attribuées par le confrère italien Andrea Tornielli à l’actuel patron de l’église catholique pour qui «Le nom de Dieu est Miséricorde».
1. «Chaque fois que je franchis le seuil d’une prison, pour une célébration ou pour une visite, je me demande toujours: pourquoi eux et pas moi? Je devrais être ici, je mériterais d’y être. Leurs chutes auraient pu être les miennes, je ne me sens pas meilleur que ceux qui sont en face de moi.»
2. «L’Église condamne le péché parce qu’elle doit dire la vérité: ceci est un péché. Mais en même temps, elle embrasse le pécheur qui se reconnaît tel, elle est proche de lui, elle lui parle dans l’infinie miséricorde de Dieu»
3. «Le pécheur repenti, qui tombe, puis retombe dans le péché en raison de sa propre faiblesse, trouve de nouveau le pardon s’il reconnaît son besoin de miséricorde. Le corrompu, en revanche, est celui qui pèche et ne s’en repent pas, celui qui pèche et feint d’être chrétien, et dont la vie est scandaleuse. Le corrompu ignore l’humilité, ne considère pas qu’il a besoin d’aide, et mène une double vie.»
4. «En suivant le Seigneur, l’Église est appelée à répandre sa miséricorde sur tous ceux qui se reconnaissent pécheurs, responsables du mal qu’ils ont accompli, qui sont demandeurs de pardon.»
5. «L’Église n’est pas là pour condamner, mais pour permettre la rencontre avec cet amour viscéral qui est la miséricorde de Dieu. Pour que cela se produise, je le répète souvent, il est nécessaire de sortir. Sortir des églises et des paroisses, sortir et aller chercher les gens là où ils vivent, où ils souffrent, où ils espèrent.»
6. «L’hôpital de campagne, l’image avec laquelle je me plais à représenter cette «Église en sortie», a pour caractéristique de naître là où l’on se bat: ce n’est pas la structure solide, pourvue de tout, où l’on va soigner les maladies bénignes ou gravissimes. C’est une structure mobile, de sauvetage, d’intervention rapide, pour éviter que les combattants ne succombent.»
7. «J’espère que le jubilé extraordinaire fera émerger, de plus en plus, le visage d’une Église qui redécouvre le ventre maternel de la miséricorde, et qu’elle ira à la rencontre des nombreux «blessés» qui ont besoin d’écoute, de compréhension, de pardon et d’amour»

Burkina Demain

Produits impropres : La ligue des consommateurs en appelle à la vigilance et à la dénonciation

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Les conférenciers de la Ligue des consommateurs face à la presse ce 20 octobre 2016 à Ouaga ; au milieu le SG Pascal Zaida

La section Kadiogo de la Ligue des consommateurs du Burkina (LCB) a animé, ce jeudi 20 octobre 2016 à Ouagadougou, une conférence de presse sur la persistance de la prolifération des produits impropres à la consommation sur les marchés et le danger permanent que cela représente pour la santé publique.

Les conférenciers de la Ligue des consommateurs face à la presse ce 20 octobre 2016 à Ouaga ; au milieu le SG Pascal Zaida
Les conférenciers de la Ligue des consommateurs face à la presse ce 20 octobre 2016 à Ouaga ; au milieu le SG Pascal Zaida

Pascal Zaida, secrétaire général ; Ousséni Ouédraogo, chargé de plaintes et Assamiyou Compaoré, commissaire aux comptes. Ce sont les principaux animateurs de la conférence de presse tenue ce jeudi 20 octobre 2016 à Ouagadougou par la section Kadiogo de la Ligue des consommateurs (LCB).
Pour Pascal Zaida, il ne fait pas de doute, à l’heure actuelle, le consommateur est menacé, il est victime d’une insécurité permanente et il faut de l’auto- contrôle car, l’ABNORM n’arrive pas à répondre efficacement aux attentes des consommateurs en matière de sécurité des produits vendus sur le marché. Et quand on lui transmet des produits impropres à la consommation saisis, assure-t-il, ABNORM peut prendre six mois, un an pour les analyses. Par le SG de la LCB a évoqué la question de la liqueur frelaté qui fait des ravages au sein de la population et de bien d’autres produits dangereux.
«Nous assistons à la prolifération sur nos marchés d’huiles alimentaires ne répondant pas aux normes sanitaires, de lait périmé, de riz avariés, de marques d’eau dite minérale de qualité douteuse, de boissons en cannettes périmées, des vinaigres et bouillons de contrefaçon, de paix de mauvaise qualité et dont les boulangers luttent actuellement pour une augmentation du prix et du poids de la baguette… ces produits inondent de façon flagrante nos marchés à l’image de médicaments de la rue et constitue un danger permanent pour la santé des consommateurs qui ont l’impression malgré les multiples sorties de saisies des services étatiques de contrôles et de répression, que rien n’est fait»

La vie de plus en plus chère au Faso

Il faut noter, ont indiqué les conférenciers, «la flambée continuelle et très importante» des prix des céréales mais également de certains produits de base comme l’huile, le sucre et le lait. «A titre d’exemples, le prix moyen du litre est passé de 650 à 750 F CFA, tandis que celui du sucre en poudre a connu une augmentation nette de 100 à 150 f cfa par kilogramme. Quant au prix moyen du sac de 25 kg de lait, il faut débourser 55 000 f cfa au lieu de 42 500 f cfa»
C’est pourquoi, la Ligue des consommateurs exhorte le gouvernement à se pencher sérieusement sur la mise en place d’une centrale d’achat afin de revaloriser la qualité et mieux encadrer les prix des produits de grande consommation pour les rendre disponibles et accessibles».

La Ligue des consommateurs sur le front de la dénonciation et de la saisie

«La LCB, structure de veille et d’alerte, a participé à la dénonciation, à l’identification, à la saisie et à la destruction de plusieurs produits impropres à la consommation. Ainsi, dans la seule région du Centre, de novembre 2015 à octobre 2016, en collaboration avec les structures étatiques de contrôle et de répression, des produits ont été saisis. Il s’agit entre autre de :
-2200 bidons d’huile alimentaire à Kossodo ;
-Grande quantité d’Essence fraudée à Karpala, à Toudoubweogo et à Saaba ;
-Quantité énorme de pesticide à Goughin dont 4 magasins remplis, de même que des produits de toilette intime féminin périmés, de pâte dentifrice «dyanare» ;
Plus de 40 tonnes de boite de tomate et des sardines à Tanghin pour emballage non conforme ;
-Poulets de chair importés ;
-Animaux empoisonnés à Boulmiougou ;
-42 casiers de 24 bouteilles de la boisson XXL de la BRAKINA de mauvaise qualité »

Martin Philippe
Burkina Demain

Rémis Fulgance Dandjinou : «La liberté de la presse ne peut s’exercer pleinement qu’avec un sens élevé de responsabilité »

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Le ministre de la communication, Rémis Fulance Dandjinou (micro), lors de son intervention ce 20 octobre 2016 à Ouagadougou

Ceci est un message de Rémis Fulgance Dandjinou, ministre de la communication, chargé des relations avec le Parlement, à l’occasion de la commémoration, ce jeudi 20 octobre 2016 à Ouagadougou, de la Journée nationale de la liberté de la presse.

Le ministre de la communication, Rémis Fulance Dandjinou (micro), lors de son intervention ce 20 octobre 2016 à Ouagadougou
Le ministre de la communication, Rémis Fulgance Dandjinou (micro), lors de son intervention ce 20 octobre 2016 à Ouagadougou

«Message du ministre de la communication à l’occasion du 20 octobre, Journée nationale de la liberté de la presse
Cette année, et pour la 18e fois, le Burkina Faso rend hommage aux acteurs des médias à travers la commémoration de la Journée nationale de la liberté de la presse, placée sous le thème : «Au-delà de la dépénalisation des délits de presse ! Responsabilité sociale et professionnalisme du journalisme».
Mesdames et Messieurs les journalistes ; Professionnels de l’information et de la communication ; Promotrices et promoteurs du secteur des médias ;

La journée nationale de la liberté de la presse permet de célébrer les principes fondamentaux de la liberté de la presse, d’évaluer la liberté de la presse à travers le monde et de défendre l’indépendance des médias. Sa commémoration est de ce fait un devoir de mémoire envers toutes les personnes qui ont consenti des sacrifices pour la défense de la liberté de la presse et celles qui ont perdu la vie dans l’exercice de la profession.
Cette journée est également un moment privilégié pour se rappeler que la liberté de la presse ne peut s’exercer pleinement qu’avec un sens élevé de responsabilité et de respect des règles d’éthique et de déontologie.
Faut-il le rappeler, cette journée nationale est célébrée dans un contexte où, en Afrique francophone, le Burkina Faso est classé premier en matière de presse, selon le rapport de Reporters sans frontières (RSF) 2016. Ce bon rang qui est salué à sa juste valeur, est le résultat des efforts fournis par les acteurs des médias de notre pays, dans leur diversité.

Je saisis ainsi l’opportunité de cette commémoration pour rendre hommage aux femmes et aux hommes qui travaillent, sans relâche, afin de donner l’information juste aux citoyens, parfois au prix de leur vie. Le succès des politiques publiques dépend de l’adhésion des populations et le rôle des médias est incontournable, tout comme pour l’enracinement de la démocratie et de la bonne gouvernance.
C’est pourquoi, le gouvernement reste engagé pour l’amélioration des conditions de vie et de travail des femmes et hommes de médias du public comme du privé. C’est dans cette dynamique que le gouvernement a autorisé la mise en place du Fonds d’appui à la presse privé, doté d’un budget de 700 millions de francs CFA, pour un accompagnement plus structurant et efficace de l’Etat à la presse privée. Le lancement officiel dudit fonds s’est d’ailleurs effectué, ce mardi 18 octobre 2016, à 48 heures de cette Journée nationale de la liberté de la presse.
Nous avons la conviction que dans une démarche concertée, et avec une détermination collective, la presse burkinabè, dans son ensemble, jouera pleinement et efficacement son rôle d’éveil des consciences.
Vive la liberté de la presse ! Bonne fête à toutes et à tous !
Rémis Fulgance Dandjinou»
Burkina Demain

Djézouma Sanogo : «Beaucoup reste encore à faire pour une liberté de presse effective au Burkina»

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Le président de l'AJB, Djézouma Sanogo, pendant son intervention ce 20 octobre 2016 à Ouagadougou

Ceci est une déclaration du Centre national de presse Norbert Zongo (CNP-NZ) à l’occasion de la commémoration, ce jeudi 20 octobre 2016, de la Journée nationale de la liberté de la presse. Allocution prononcée par Djézouma Sanogo du Comité de pilotage du CNP-NZ.

Le président de l'AJB, Djézouma Sanogo, pendant son intervention ce 20 octobre 2016 à Ouagadougou
Le président de l’AJB, Djézouma Sanogo, pendant son intervention ce 20 octobre 2016 à Ouagadougou

«Monsieur le Président du CNT,
Monsieur le ministre de la communication, porte-parole du gouvernement,
Monsieur le président du comité de pilotage du Centre national de presse Norbert Zongo,
Mesdames, Messieurs,
-Chers invités
Nous commémorons ce jour, 20 octobre 2016, la 19e édition de la Journée nationale de la liberté de la presse.
Instituée par le Centre National de Presse Norbert Zongo, cette journée rappelle la date du dépôt à révision du code de l’information de 1992, jugé à l’époque liberticide par les hommes des médias.
La commémoration de cette journée traduit également, l’engagement des hommes des médias, pour un environnement institutionnel et juridique plus favorable à l’exercice de la profession de journaliste.
En effet, les professionnels des médias ont salué l’adoption de la loi de 1993 sur la presse, comme une avancée majeure dans l’amélioration de l’environnement institutionnel et juridique en matière de presse au Burkina Faso. La loi de 1993 a effectivement amélioré les conditions de création des journaux, libéralisé les ondes, institué le pluralisme médiatique et affirmé le droit d’accès aux sources d’information.

Toutefois en même temps qu’ils saluaient cette avancée, ils relevaient les insuffisances et les lacunes de ladite loi et prônaient la nécessité de sa relecture. Dès lors, les organisations professionnelles des médias n’ont eu de cesse, d’interpeller les autorités sur cette impérieuse nécessité.
La création du Centre National de Presse Norbert Zongo, l’adoption d’un plan stratégique par ce dernier, incluant des actions de plaidoyer pour l’amélioration de l’environnement institutionnel et juridique des médias va donner un coup de fouet aux interpellations constantes des autorités par les hommes des médias sur leurs préoccupations légitimes en matière de liberté de presse.

Ces interpellations des autorités et autres plaidoyers connaîtront finalement une issue heureuse en 2015 à la faveur de la Transition. Ainsi, cinq (05) lois régissant la communication ont été adoptées par le Conseil national de la transition (CNT).
-Mesdames, Messieurs
-Chers invités
Ce bref rappel historique montre à quel point l’amélioration de l’environnement institutionnel et juridique des médias à toujours été une quête permanente des hommes des médias.
Les lois sur la presse écrite, en ligne, audiovisuelle et sur l’accès à l’information publique et aux documents administratifs adoptées par le Conseil National de la Transition (CNT) en 2015, sont à nos yeux, l’aboutissement d’un long processus de plaidoyers, non sans embûches, mais victorieux grâce à la détermination et à la persévérance.
Nous saluons à leurs justes mesures, les lois sur l’accès à l’information publique et aux documents administratifs, la dépénalisation partielle des délits de presse.

-Mesdames, Messieurs
-Chers invités
Nous disions dépénalisation partielle au lieu de dépénalisation, parce que ces lois sur la presse écrite, en ligne et audiovisuelle autorisent le recours au code pénal, qui comporte des peines d’emprisonnement, pour réprimer certains délits commis par voie de presse.
Par ailleurs, les amendes infligées en cas de délit commis par l’entreprise de presse demeurent très élevées. C’est dire que l’adoption de ces textes de lois n’est pas une fin en soi. Elle constitue une avancée, mais beaucoup reste encore à faire pour une liberté de presse effective et sans entraves au Burkina Faso.
L’occasion nous est donnée ce matin de nous approprier le contenu de quelque lois. Il s’agit là, d’une première étape. La seconde étape sera d’engager de nouveau, des plaidoyers pour une dépénalisation effective des délits de presse et, un allègement substantiel, des amendes infligées en cas de délit commis par l’entreprise de presse. Tels sont les défis majeurs qui s’offrent à nouveau aux professionnels de médias.
Engageons-nous résolument pour une liberté d’expression et de presse effective au Burkina Faso.
-Vive la journée du 20 octobre !
-Vive la liberté de la presse !»
Burkina Demain

Attaque de Kerboulé: 4 morts et un blessé

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Huit bandits armés lourdement de fusils de guerre ont attaqué le village de Kerboulé, situé à une soixantaine de kilomètres de Djibo dans la province du Soum. Ils ont tiré sur les habitants, occasionnant la mort de 4 personnes dont un kolgwéogo, un forgeron et deux orpailleurs.kol

C’est aux environs de 16h 20 mn que des individus, au nombre de huit, enturbannés, armés de fusils automatiques et juchés sur des motos y ont fait irruption en tirant à tout vent.

« Les bandits sont venus du Mali avec du renfort pour venger leurs frères arrêtés et remis à la police ». Et

Porgo Djibi, représentant des kolgwéogo du village, d’expliquer que les bandits sont arrivés et ont foncé directement sur les quartiers des kolgwéogo. Le seul Kolgwéogo qui était sur les lieux, un vieux malade, qui n’a pu suivre les autres, a été exécuté à bout portant, avec deux jeunes orpailleurs confondus aux kolgwéogo.

Seogo Hamadi, le chef kolgwéogo de Yalgo, absent au moment des faits, a laissé entendre que les kolgwéogo ont été intimés de quitter les lieux le matin même de l’attaque par les autorités.

Burkina Demain
Source: L’Observateur Paalga