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«Journée zéro pollution» ce 15 novembre : L’appel du Gouverneur des Cascades

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Le Gouverneur Badabouè Florent Bazié a invité les responsables des structures de la région à observer la journée zéro pollution

La Région des Cascades entend bien prendre une part active la «Journée zéro pollution » de ce mercredi 15 novembre 2023.Dans une note datée ce mardi 14 novembre, le Gouverneur Badabouè Florent Bazié invite les responsables des structures de la région à observer cette journée en privilégiant notamment privilégiant les déplacements à pied, à vélo, par covoiturage ou par transport en commun, afin de susciter un «comportement éco-citoyen».

Cette «Journée zéro pollution» est organisée dans le cadre des onzièmes Journées à faibles émissions de carbones (JFEC) placées:  sous le thème «JFEC : Quelles contributions face à la triple planétaire environnementale ?».

L’édition 2023 des JFEC se tient du 13 au 17 novembre sur toute l’étendue du territoire national. En présidant la cérémonie d’ouverture ce 13 novembre 2023 à Ouagadougou, le ministre de l’environnement, de l’eau et de l’assainissement, Roger Baro en a profité pour lancer 10 engagements à observer par les citoyens.

Ces 10 engagements à absorber

Pour rappel, ces engagements à absorber sont :

Engagement 1 : Je me déplacerai à pied pour mes petites courses.

Engagement 2 : Je privilégie le vélo pour certains de mes déplacements.

Engagement 3 : je m’abonnerai aux transports en commun pour mes déplacements interurbains.

Engagement 4 : je m’abonnerai aux transports en commun pour mes voyages.

Engagement 5 : je pratiquerai le covoiturage.

Engagement 6 : je n’utiliserai d’engins polluants.

Engagement 7 : je veillerai à l’entretien de mon engin.

Engagement 8 : j’utiliserai des énergies propres.

Engagement 9 : je ne brûlerai pas de déchets en plein air.

Engagement 10 : j’utiliserai rationnellement le climatiseur.

Exemple du transport commun donné par les ministres Baro et Somda au lancement des JFEC

Comme pour donner l’exemple, c’est en bus SO.TRA.CO que le ministre Baro, son collègue Roland Somda et les autres officiels ont rejoint les locaux du Bureau national Ozone pour la suite de la cérémonie de lancement de ces 11èmes JFEC et de la  36ème Journée internationale de la protection de la couche d’ozone (JIPCO) placée sous le thème «Protocole de Montréal : Restaurer la couche d’ozone et réduire le changement climatique».

Aboubacar Soma, Banfora

Burkina Demain

Mali : Les FAMa désormais maîtres de Kidal

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Les Forces armées maliennes ont le contrôle ce 14 novembre 2023 de la ville de Kidal dans le Nord du pays

Après plusieurs jours de combat contre des groupes qui contrôlaient la ville après le départ d’éléments de la Force internationale, les Forces armées maliennes (FAMA) sont parvenues ce 14 novembre 2023 à reprendre le contrôle de Kidal qui retourne ainsi dans le giron malien. Le président de la Transition malienne, le colonel Assimi Goïta, l’a annoncé dans un communiqué diffusé sur la télévision nationale.

«En application de la résolution 2690, 2023 des Nations unies, aujourd’hui 14 novembre, grâce à Allah en raison du courage, de la détermination de nos FAMA (Forces armées maliennes, NDLR), un raid a été mené depuis quelques jours en direction de Kidal et de lourdes pertes infligées aux groupes armés terroristes. Aujourd’hui, nos forces armées et de sécurité se sont emparées de Kidal » précisant que « notre mission n’est pas achevée». C’est en ces termes qu’a été annoncée sur les antennes de la télévision malienne la reprise en main de la ville de Kidal au Nord du pays par les Forces armées maliennes (FAMA). Et le communiqué signé du président Goita de préciser que n’est qu’un début de la mission de reconquête intégrale de tout le territoire malien dont une partie reste occupée par des terroristes.

Ainsi, les FAMA contrôlent la piste d’atterrissage et le camp progressivement libérés pour les éléments de la Force internationale.

Les FAMA, désormais maîtres de Kidal

Affaire à suivre…

Christian Tas

Burkina Demain

La 18ème édition de la Semaine du Numérique en marche !

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Les officiels dont le Premier ministre Kyelem de Tambèla visitant les stands d'expositions après l'ouverture officielle de la 18ème Semaine du Numérique

C’est parti depuis ce mardi 14 novembre 2023 pour la dix-huitième édition de la Semaine du numérique placée sous le thème «Le numérique, levier d’inclusion et de résilience face aux crises», avec le Mali comme pays invité d’honneur et représenté par son ministre de la communication Hamadoun Touré, de l’économie numérique et de la modernisation de l’administration.

Le gouvernement burkinabè était fortement représenté à la cérémonie à la salle de conférence de Ouaga 2000 par le Premier ministre Joachimson Apollinaire Kyelem de Tambèla, la ministre de la transition digitale, des postes et des communications électroniques Dr Aminata Zerbo/Sabané et par plusieurs membres de l’exécutif. Le Niger pour sa part, était représenté par son ministre de la communication, des postes et de l’économie numérique, Raliou Sidi Mohamed.

Discours officiel du PM livré par la ministre Zerbo

C’est le Premier ministre Joachimson Apollinaire Kyelem de Tambèla qui a présidé ce mardi 14 novembre à la salle de conférence de Ouaga 2000 l’ouverture de la 18ème édition de la Semaine du Numérique. Et c’est  la ministre de la transition digitale, des postes et des communications électroniques Dr Aminata Zerbo/Sabané qui a livré le discours officiel d’ouverture.

Morceaux choisis : «A l’ensemble des acteurs de l’écosystème du numérique, je vous remercie pour votre forte mobilisation et pour votre détermination à l’accomplissement des agendas de la Transition en matière de réussite de la transition digitale dans toutes ses composantes. Aux délégations des pays frères du Mali et du Niger, je réitère mes sincères remerciements et la gratitude du peuple burkinabè pour avoir relevé l’éclat de cette 18ème édition de la Semaine du Numérique par votre présence malgré les grandes difficultés de transport.  A l’ensemble des participants, je vous dis merci pour l’intérêt que vous portez à cette rencontre annuelle dédiée au secteur du numérique. Tout en souhaitant de riches échanges et une excellente rencontre, je déclare officiellement lancée, la 18ème édition de la Semaine du Numérique».

«Le numérique, une des solutions de la crise multidimensionnelle »

L’évènement est co- parrainé par le Général de Brigade et Ministre de la Défense Kassoum Coulibaly

«Notre pays fait face depuis quelques années à une crise multidimensionnelle aux conséquences très préjudiciables pour nos populations et l’ensemble de nos forces de défense et de sécurité. Toutes les solutions sont prospectées et le numérique constitue sans nul doute un important outil pour le renforcement de la résilience de nos populations.  Ainsi, le thème de cette 18ème édition de la Semaine du Numérique : « Le numérique, levier d’inclusion et de résilience face aux crises » est d’une pertinence certaine en ce qu’elle touche à une réalité que nous vivons», a indiqué pour sa part le co-parrain de l’évènement, le Général de Brigade Kassoum Coulibaly. Le ministre d’Etat, ministre de la Défense et des Anciens combattants co- parraine  cette 18ème Semaine du Numérique avec sa collègue de la solidarité, de l’action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille Nandy Somé/Diallo.

«De la Semaine de l’Internet à la Semaine du Numérique»

Dans son mot de bienvenue aux participants, le président du comité national d’organisation Kisito Traoré a fait un bref rappel et décliné l’objectif visé à travers l’organisation de l’évènement qui prend de plus en plus une dimension internationale-pour cette 18ème édition tous les 3 pays de l’Alliance des Etats du Sahel sont donc représentés-.

«Instituée par le Décret n° 2003-348/PRES/PM du 10 juillet 2003, la Semaine Nationale de l’Internet (SNI) est rebaptisée Semaine du Numérique par Décret N°2019-0419/PRES/PM/MDENP/MINEFID du 09 mai 2019 pour prendre en compte les dernières innovations technologiques et être en phase avec les nouveaux concepts utilisés dans le secteur. Elle a pour objectif global de promouvoir et de vulgariser le numérique. Les acteurs de l’écosystème numérique veulent en faire un évènement international afin qu’il soit le miroir de l’innovation en matière de numérique».  La 18ème Semaine du Numérique se déroule du 14 au 18 novembre 2023.

Bernard Bazié

Burkina Demain

Protection de l’environnement : C’est parti pour les activités des 11es JFEC et de la 36e JIPCO !

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Les officiels dont le ministre de l'environnement Roger Baro (micro) se prêtant aux questions de la presse

Le ministre de l’environnement, de l’eau et de l’assainissement Roger Baro et son collègue des transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière, Roland Somda, ont officiellement lancé ce 13 novembre 2023, les activités de la 11ème édition des Journées à faibles émissions de carbone (JFEC) et de la 36ème Journée internationale de la protection de la couche d’ozone (JIPCO).

La cérémonie de lancement a débuté au Rond-point de la Patte d’oie dans l’arrondissement 12

 

«JFEC : Quelles contributions face à la triple crise planétaire environnementale ?» et «Protocole de Montréal : Restaurer la couche d’ozone et réduire le changement climatique». C’est sous ces thèmes respectifs qu’ont débuté ce lundi 13 novembre 2023 à Ouagadougou la 11ème édition des Journées à faibles émissions de carbone (JFEC) et la trente-sixième Journée internationale de la protection de la couche d’ozone (JIPCO). C’est le ministre de l’environnement, de l’eau et de l’assainissement Roger Baro qui a présidé le lancement des activités de ces JFEC et JIPCO 2023, avec à ses côtés son collègue des transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière, Roland Somda.

«Je me réjouis de prononcer ce discours devant votre présence nombreuse qui est pour moi le signe et le témoin éloquents de tout l’intérêt que vous portez à la problématique de la préservation de l’environnement», a indiqué le ministre Baro au Rond-point de la Patte D’Oie  dans l’arrondissement 12 où a débuté la cérémonie  avant de se poursuivre au Bureau national ozone avec des visites des installations dudit Bureau et des stands d’acteurs de la protection de l’environnement dans notre pays.

Les officiels visitant les installations du Bureau national ozone

Situation globale de la question de l’environnement

Dans son intervention, le ministre Baro a dressé un point global de la question de l’environnement aussi bien au plan national qu’international.

Morceaux choisis : «L’actualité environnementale au niveau international est marquée par la triple crise environnementale : les changements climatiques, la perte de la biodiversité et les pollutions diverses, notamment celle atmosphérique. En effet, les changements climatiques constituent le problème mondial le plus important, dont les conséquences se caractérisent par le manque d’eau, la fréquence et l’intensité des sécheresses, la hausse du niveau de la mer, le déclin de la biodiversité, etc. (…) C’est pourquoi, conscient de cette situation, le Gouvernement du Burkina Faso a inscrit la préservation de l’environnement au rang de ses priorités (…) En matière de lutte contre les Changements Climatiques, le Burkina a élaboré en 2021 sa Contribution Déterminée National (CDN) avec un agenda précis de ses objectifs de réduction. Aussi le Gouvernement œuvre inlassablement à la promotion des technologies propres, sobres en carbone. En outre l’élaboration de la Stratégie Nationale de Gestion Durable et Intégrée des Pollutions et Risques Environnementaux au Burkina Faso et la Stratégie nationale de gestion des déchets plastiques visent à améliorer l’efficacité des actions en matière de lutte contre les pollutions et nuisances diverses».

Appel à s’approprier les 10 engagements

Après ce tableau de la situation de l’environnement, le ministre Baro et son collègue Somda ont  saisi l’occasion des présentes JFEC et JIPCO pour inviter les institutions publiques, le secteur privé et la société civile à s’approprier les 10 engagements JFEC en vue d’inverser les tendances d’émission des gaz polluants et des gaz à effet de serre.

Ces engagements sont :

Engagement 1 : Je me déplacerai à pied pour mes petites courses.

Engagement 2 : Je privilégie le vélo pour certains de mes déplacements.

Engagement 3 : je m’abonnerai aux transports en commun pour mes déplacements interurbains.

Engagement 4 : je m’abonnerai aux transports en commun pour mes voyages.

Engagement 5 : je pratiquerai le covoiturage.

Engagement 6 : je n’utiliserai d’engins polluants.

Engagement 7 : je veillerai à l’entretien de mon engin.

Engagement 8 : j’utiliserai des énergies propres.

Engagement 9 : je ne brûlerai pas de déchets en plein air.

Engagement 10 : j’utiliserai rationnellement le climatiseur.

Bernard Bazié

Burkina Demain

Côte d’Ivoire : Soro plus que jamais proche de sa Ferké natale !

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Guillaume Soro, ancien président de l’Assemblée nationale et ancien Premier ministre ivoirien, est désormais au Niger. Reçu par le chef de l’Etat nigérien, le général Abdourahmane Tchiani ce 13 novembre 2023, il se rapproche donc de sa terre natale, la Côte d’Ivoire, en particulier sa ville natale de Ferkessedougou, joignable seulement à 1h 30 de vol de Niamey, soit une distance à parcourir d’un peu plus de 900 km. De quoi visiblement donner du souci à son ancien mentor devenu son pire ennemi le président Alassane Ouattara.

Marqué visiblement par ces 5 longues et pénibles années d’exil forcé hors du continent ; Guillaume Soro s’est ainsi rapproché de son pays

«J’ai eu l’honneur d’être reçu ce jour en audience par le président de la transition du Niger, chef de l’État, le général Abdourahamane Tiani, accompagné du général Salifou Mody, ministre de la Défense, et du général Mohamed Toumba, ministre de l’Intérieur». C’est là la teneur du tweet image à l’appui de Guillaume Soro qui assure plus d’un qu’il est bien de retour en terre africaine, après 5 ans d’exil difficile.

Confirmation de l’Agence nigérienne de presse

L’Agence nigérienne de presse confirmera en ces termes dans un communiqué l’information : «Le Président du conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), chef de l’État, le général Abdourahamane TIANI a reçu, en fin de matinée de ce lundi 13 novembre 2023, M. Soro Gigbafori Guillaume, ancien Premier Ministre et ancien Président de l’Assemblée nationale de la Côte d’Ivoire au palais de la Présidence. A sa sortie d’audience, M. Soro Gigbafori a déclaré devant la presse qu’il considère le Niger comme une seconde patrie, ce sont des mots de gratitude à l’endroit de ce peuple valeureux et vaillant».

Fin du pénible exil hors du continent pour Soro

Alors qu’il était déjà en terre nigérienne où il est arrivé samedi 11 novembre 2023, l’ancien chef rebelle a affirmé ce dimanche 12 novembre qu’il en avait assez de cet exil pénible hors du continent, loin des siens et qu’il entendait y mettre un terme, tout en mettant en exergue la responsabilité de son ancien mentor le président Alassane Ouattara dans sa situation.

Maintenant que sa présence à Niamey, donc en Afrique, est confirmée, reste à savoir comment cela va être interprété à Yamoussoukro. Affaire à suivre…

Christian Tas

Burkina Demain

Coupe du monde U17 en Indonésie : Ce que le Capitaine Traoré a dit aux Etalons & encadreurs

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Dans le cadre de la Coupe du monde 2023 qui se joue en Indonésie, le Capitaine Ibrahim Traoré, Président du Faso, Président du Conseil des Ministres, a adressé une lettre d’encouragement et de soutien à l’Encadrement technique et aux Etalons U17 qui affrontent en Indonésie ce dimanche 12 novembre les joueurs français de moins de 17 ans. Voici ce que le Capitaine Traoré leur a dit dans cette missive date du 10 novembre, date du début de la compétition.

Le Président de la Transition a adressé une missive…
….aux Etalons et à leurs encadreurs pour les encourager à donner le meilleur d’eux dans la compétition

«Chers Etalons,

Par cette missive, je salue les efforts que vous avez courageusement consentis et qui vous ont valu d’être qualifiés à cette coupe du monde de moins de 17 ans. En vous traduisant toute ma fierté et celle du peuple burkinabè, je vous adresse mes encouragements et mon vœux ardent d’une victoire éclatante au soir du 2 décembre 2023, date de l’apothéose de cette coupe du monde qui s’ouvre dès ce jour en Indonésie.

En dépit de la distance qui sépare notre pays de l’Indonésie, je vous assure de mon soutien et de la mobilisation de la Nation autour e vous. Nous avons de l’admiration pour vous et croyons fermement en votre capacité à vous affirmer comme étant les meilleurs de l’Afrique et du monde. Faites-nous partager le bonheur de participer à une si prestigieuse compétition  internationale et montrez au monde entier l’image d’une Nation fière, résiliente et compétitive.

Apportez de la joie et un grand soulagement aux Forces de défense et de sécurité et aux Volontaires pour la défense de la patrie engagés pour la reconquête du territoire national.

Je reste convaincu que vous êtes la fierté du Burkina Faso et que sur les pelouses des stades indonésiens, vous offrirez un beau jeu dans un esprit de fair-play tout en restant combatifs et conquérants.

Bon courage à vous !

Le Capitaine Ibrahim TRAORE»

Prolongation de la Transition, Sécurité & CFA : Les recommandations des OSC transmises au PM

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En plus du Premier ministre, une copie des recommandations des OSC doit être transmise au Président de la Transition

Le Premier ministre Joachimson Apollinaire Kyelem de Tambela a reçu ce vendredi 10 novembre en audience une délégation de la Coordination des organisations de la société civile (OSC), organisatrice les 4 et 5 novembre 2023 à Ouagadougou d’une table-ronde de réflexion sur le présent et le devenir du pays. Les représentants de ces OSC sont transmettre au Chef du Gouvernement les recommandations de leurs travaux.

Le coordonnateur des OSC  Aristide Ouibga se prêtant à la presse à leur sortie d’audience avec le Premier ministre Kyelem de Tambela

Après le Président de l’Assemblée législative de transition (ALT), c’était le tour ce 10 novembre du Premier ministre de recevoir les principales conclusions des travaux des participants à la table-ronde des 4 et 5 novembre dernier sur le «présent et le futur» du pays,

Les recommandations à écouter le coordonnateur des OSC Nouvelle Génération, Aristide Ouibga, ont trait notamment à la politique, à la sécurité, à l’économie. Au niveau de la politique, la principale recommandation porte sur la prolongation de la Transition en cours afin de permettre aux autorités actuelles de résoudre le problème de la sécurité dans le pays et de réaliser les réformes nécessaires pour remettre le pays sur les rails du développement durable.

La recommandation sur la sécurité est relative à la situation des déplacés internes, les actions à mettre pour leur retour dans les localités d’origine. Sur le plan économique, les participants à la table ronde des 4 et 5 novembre ont préconisé un départ du franc CFA. Ils exhortent les autorités à explorer du côté des BRICS pour y trouver une alternative viable. Ils se sont par ailleurs prononcés sur la question de la liberté d’expression dans le pays.  Ils pensent que la liberté d’expression doit avoir des limites.

Bernard Bazié

Burkina Demain

Afrique de l’Ouest : La presse en ligne interpelle les géants de l’Internet sur le piratage et le pillage de ses contenus

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La Fédération des Associations des Professionnels de la Presse et éditeurs en ligne de l’Afrique de l’Ouest (FAPPEL-AO), mise en place le 28 avril 2023 à Jacqueville en Côte d’Ivoire, est très préoccupée par le pillage systématique de ses contenus par des moteurs de recherche, des agrégateurs et applications des plates-formes internationales. Elle s’inquiète également de l’invasion pernicieuse de son espace par les régies publicitaires liées ou non aux plates-formes internationales et qui pratiquent un dumping qui menace tout aussi dangereusement la survie des entreprises de presse locales. Communiqué de Presse FAPPEL-AO.

«Afrique de l’Ouest : La presse en ligne interpelle les géants de l’Internet sur le piratage et le pillage de ses contenus

La Fédération des Associations des Professionnels de la Presse et éditeurs en ligne de l’Afrique de l’Ouest (FAPPEL-AO), mise en place le 28 avril 2023 à Jacqueville en Côte d’Ivoire, est très préoccupée par le pillage systématique de ses contenus par des moteurs de recherche, des agrégateurs et applications des plates-formes internationales. Elle s’inquiète également de l’invasion pernicieuse de son espace par les régies publicitaires liées ou non aux plates-formes internationales et qui pratiquent un dumping qui menace tout aussi dangereusement la survie des entreprises de presse locales. 

Les organisations faitières des huit pays de l’UEMOA estiment que cette cannibalisation éhontée de leurs contenus constitue une sérieuse menace à leur survie, surtout dans un contexte de crise et de morosité économique chronique. C’est pourquoi elles s’insurgent contre ces reprises illicites et abusives de leur travail sans contrepartie significative. La FAPPEL-AO réclame, dans la foulée, une revalorisation des coûts par clic et par impression (CPC et CPM) de Google qui sont très dérisoires sous nos tropiques et l’éligibilité de tous les pays de la sous-région aux programmes de monétisation de toutes les plates-formes.

Les Associations des Éditeurs de presse en ligne d’Afrique de l’Ouest interpellent respectivement chacun de nos États sur leur rôle de régulateur du secteur de la communication. Elles sollicitent l’appui de nos gouvernements respectifs, des organisations communautaires au niveau régional ainsi que tout partenaire technique et financier pouvant aider à réunir tous les acteurs des médias et en face des représentants des GAFAM (Google, Amazone, Facebook, Apple et Microsoft) ainsi que les autres moteurs de recherche, agrégateurs et responsables d’applications de multinationales. Elles appellent de tous leurs vœux à la création d’une grande coalition africaine ou des États d’Afrique de l’ouest pour la mise en place de partenariats équitables avec ces géants de l’Internet.

La FAPPEL-AO estime que la situation que les sites d’information et journaux en ligne sont en train de vivre peut conduire à la faillite de beaucoup d’entreprises de presse et par conséquence une perte d’emploi des milliers de jeunes à travers la zone UEMOA. Cette problématique est tout aussi saillante que celle liée à la liberté de presse. Il s’agit de question de survie de nos entreprises de presse locales. Cela s’explique par le coût énorme de production de l’information de qualité, le recrutement de personnel qualifié et professionnel sans oublier l’obligation de se mettre à jour par rapport à la technologie de pointe dans la collecte, le traitement et la diffusion de l’information et les charges sociales et fiscales qui vont avec.

En sus de cela, depuis quelques années, les entreprises de presse en ligne de la zone font d’énormes efforts de professionnalisation. Elles appellent d’ailleurs de tous leurs vœux à une certification, une labellisation des contenus et espèrent y arriver avec l’aide des partenaires. Tous ces efforts sont pour le rayonnement de nos pays avec une bonne présence au rendez-vous du donner et du recevoir sur la toile.

Si nos États, les institutions communautaires et partenaires ne réagissent pas face à ce pillage qui a tant duré, la Fédération des Associations des Professionnels de la Presse et éditeurs en ligne de l’Afrique de l’Ouest n’exclut pas de poursuivre en justice toutes ces plates-formes qui cannibalisent leurs contenus et les tuent à petit feu.»

Loi sur la promotion immobilière : L’appropriation par les acteurs en cours

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Le Ministère de l’urbanisme, des affaires foncières et de l’habitat (MUAFH) organise une session d’appropriation de la nouvelle loi sur la promotion immobilière au profit des promoteurs immobiliers. L’ouverture officielle de cette formation de 4 jours est intervenue ce mercredi 8 novembre 2023 à Ouagadougou.

C’est le secrétaire général du Ministère de l’urbanisme, des affaires foncières et de l’habitat (MUAFH) Marc Ouédraogo qui a présidé ce mercredi 8 novembre à Ouagadougou la session d’appropriation de 4 jours sur la nouvelle loi de la promotion immobilière au Burkina Faso.

C’est parti ce mercredi 08 Novembre 2023 pour l’appropriation de la nouvelle loi en vigueur sur la promotion immobilière à Ouagadougou. Le secrétaire général de l’urbanisation, OUEDRAOGO G. Marc a déclaré ouvert cet entretien de quatre jours avec les acteurs.

«L’objectif des innovations, c’est de donner les meilleures conditions possibles pour permettre à ceux qui veulent vraiment produire des logements au profit des populations, puissent avoir l’environnement adéquat et éviter d’être contaminé par ceux qui font un peu de l’anarchie sur le terrain. Ainsi, le promoteur immobilier ne peut plus aller sur le terrain de lui-même pour mobiliser le foncier auprès des populations pour faire son activité. C’est l’Etat qui est dorénavant en mesure de le faire», a expliqué le SG Ouédraogo

«Comme vous le savez, juridiquement, ce que nous appelions  sociétés de promotion immobilière qui évoluaient dans le domaine n’existent plus . Et c’est ce qui a conduit le ministère à adopter des textes d’application afin de permettre à ces acteurs qui évoluaient déjà dans le domaine de pouvoir se conformer à la nouvelle législation et de pouvoir poursuivre leurs activités », a-t- il poursuivi.

Et d’ajouter :  «il est interdit à toute société de promotion immobilière de faire des publicités sur les produits immobiliers sans l’autorisation expresse du ministre du ministère de  l’urbanisme, des affaires foncières et de l’habitat ».

Bernard Bazié

Burkina Demain

Secteur minier : Retrait de 4 permis d’exploitation dont celui de Nantou Mining

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La société Nantou Mining Burkina Faso SA est concernée par ces retraits d'exploitation minière

Le Conseil des ministres en sa session de ce mercredi 8 novembre 2023, a adopté un rapport relatif à 4 décrets portant retrait de permis d’exploitation afin de permettre « à l’Etat de rechercher de nouveaux investisseurs pour la poursuite des activités minières et de favoriser la relance économique dans ces zone ».

La société Nantou Mining Burkina Faso SA est concernée par ces retraits d’exploitation minière

«Il s’agit :

– du décret portant retrait du permis d’exploitation industrielle de grande mine de zinc de Perkoa, de la société Nantou Mining Burkina Faso SA, dans la province du Sanguié, région du Centre-Ouest ;

– du décret portant retrait du permis d’exploitation industrielle de grande mine d’or de Yéou, de la société NORDGOLD YEOU SA, dans la commune de Bouroum, province du Namentenga, région du Centre-Nord ;

– du décret portant retrait du permis d’exploitation industrielle de petite mine d’or de la société KOMET RESSOURCES AFRIQUE SA, dans les communes de Guiro et Diouga, provinces du Namentenga et du Séno, régions du Centre-Nord et du Sahel ;

– du décret portant retrait du permis d’exploitation industrielle de grande mine d’or de la société BALADJI GROUP MINING KALSAKA (BGMK) SA, dans la commune de Kalsaka, province du Yatenga, région du Nord».

Raisons de ces retraits de permis d’explication

«En ce qui concerne la société Nantou Mining Burkina Faso SA, elle est en liquidation judiciaire et ne dispose pas de ressources financières conséquentes pour la reprise des activités de la mine de zinc de Perkoa.

Pour la société NORDGOLD YEOU SA, son permis est expiré depuis le 13 mars 2020 et elle n’a pas pu fournir un dossier complet pour le renouvellement, conformément à la règlementation.

Pour la société KOMET RESSOURCES AFRIQUE SA, elle a arrêté sans autorisation de l’administration des mines l’exploitation minière pendant plus de deux (02) années. De plus, les taxes et redevances minières n’ont pas été payées depuis l’acquisition du permis par cession en 2015. Par ailleurs, elle s’est rendue coupable en 2022 de fraude à la commercialisation de l’or.

Quant à la société BALADJI GROUP MINING KALSAKA (BGMK) SA, elle a arrêté sans autorisation de l’administration des mines l’exploitation minière pendant plus de deux (02) années. Mise en demeure, elle n’a pas été en mesure de justifier ses capacités techniques et financières à poursuivre l’exploitation».

«Le retrait de ces permis permettra à l’Etat de rechercher de nouveaux investisseurs pour la poursuite des activités minières et de favoriser la relance économique dans ces zone ».

Source : Compte Rendu du Conseil des Ministres du 8 Novembre 2023