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Coup d’état manqué: le Togo refuse d’extrader Fatou Diendéré

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Fatou Diendéré, l’épouse du général putschiste

Selon la Radio Oméga, les autorités togolaises affirment ne pas retrouver les traces de l’épouse du général putschiste, Fatou Diendéré, sur leur territoire. Pour ce faire, elles ne peuvent donc pas l’extrader.

A en croire la Radio Oméga, sa présence a été pourtant signalée à Lomé. Elle aurait regagné la capitale Togolaise, après deux jours de route.

Fatou Diendéré est visée par un mandat d’arrêt international lancé par la justice militaire dans le cadre des enquêtes sur le coup d’Etat du 17 septembre dernier.

Fatou Diendéré, l’épouse du général putschiste
Fatou Diendéré, l’épouse du général putschiste

Selon un article de Jeune Afrique, le président togolais Faure Gnassingbé avait proposé au général Gilbert Diendéré, à son épouse et au colonel Boureima kéré une exfiltration.

Anderson KONE

BURKINADEMAIN.COM

Burkina Faso: voici les dates d’ouverture des campagnes électorales

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Le Conseil des ministres, tenu le 28 octobre 2015 à Ouagadougou a examiné plusieurs dossiers relatifs, entre autres, à l’ouverture des campagnes pour la présidentielle et les législatives et à la reprise des concours concernés par la fraude.
En ce qui concerne la présidentielle, la campagne électorale du premier tour commence le dimanche 8 novembre 2015 à 00 h et prend fin le vendredi 27 novembre 2015 à 24 h.

Kosyam

Quant aux élections législatives, la campagne débute le samedi 14 novembre 2015 à 00 h au vendredi 27 novembre 2015 à 24 h.
Cela étant, le Conseil supérieur de la communication (CSC) a interdit les couvertures médiatiques des activités politiques entrant dans le cadre de ces élections jusqu’à la date du 7 novembre 2015.

Par ailleurs, le gouvernement a tiré les conséquences de la décision de justice. « Sur le principe, le gouvernement est d’accord que les concours qui sont touchés par les fraudes soient annulés et nous avons reçu instruction pour enclencher la préparation de la reprise de ces épreuves « , a indiqué le ministre de la Fonction publique, Augustin Loada qui a dit qu’une date n’a pas encore été retenue pour ladite reprise.

Joackim BATAO

Compte rendu du conseil des ministres du 28 octobre 2015

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Le Conseil des ministres, tenu à Ouagadougou, le mercredi 28 octobre 2015,
en séance ordinaire, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Michel KAFANDO,
a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger
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I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DU PREMIER MINISTERE

Le Conseil a examiné une loi organique portant attributions, composition, organisation et fonctionnement de l’Autorité supérieure de contrôle de l’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC).
Ce projet de loi est une relecture de la loi N° 32-2007/AN du 29 novembre 2007 portant création, attributions, composition et fonctionnement de l’Autorité supérieure de contrôle de l’Etat (ASCE), conformément aux dispositions de la loi 004-2015/CNT du 3 mars 2015 portant prévention et répression de la corruption au Burkina Faso.
Il prend en compte des innovations majeures notamment, le changement de la dénomination « Autorité supérieure de contrôle de l’Etat (ASCE) » qui devient « Autorité supérieure de contrôle de l’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC) », la constitutionnalisation de l’Institution et l’ouverture de l’ASCE-LC à d’autres structures de l’Etat, au secteur privé et à la Société civile.
Ce projet de loi vise une meilleure organisation et un fonctionnement efficace de l’ASCE-LC en vue d’impulser une nouvelle dynamique à la lutte contre la corruption et aux infractions assimilées.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission du projet de loi au Conseil national de la Transition.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA DECENTRALISATION

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.
Le premier décret porte modalité d’utilisation de la subvention publique des activités politiques de campagnes électorales et hors campagnes électorales.

Ce décret vise à combler les insuffisances relatives à l’imprécision de la nature des dépenses éligibles aux financements et à l’absence de précision du canevas de présentation des rapports financiers dus par les partis et formations politiques.
L’adoption de ce décret permet de fixer un modèle unique de canevas de présentation du rapport financier et du bilan comptable des subventions publiques accordées aux partis politiques et aux candidats aux élections.
Le deuxième décret porte ouverture de la campagne électorale pour l’élection du Président du Faso du 29 novembre 2015.
Ce décret fixe la période légale de la campagne électorale du premier tour de l’élection du Président du Faso, pour le dimanche 08 novembre 2015 à zéro heure et y met fin le vendredi 27 novembre 2015 à 24 heures, conformément aux dispositions des articles 68 et 137 du Code électoral du Burkina Faso.
L’adoption de ce décret consacre la période légale de déroulement de la campagne électorale pour l’élection présidentielle du 29 novembre 2015 et permet aux différents candidats d’aller à la conquête des suffrages des électeurs.
Le troisième décret porte ouverture de la campagne électorale pour les élections législatives du 29 novembre 2015.
Ce décret fixe la période légale de la campagne électorale des élections législatives, pour le samedi 14 novembre 2015 à zéro heure et y met fin le vendredi 27 novembre 2015 à 24 heures, conformément aux dispositions des articles 68 et 186 du Code électoral du Burkina Faso.

L’adoption de ce décret consacre la période légale de déroulement de la campagne électorale pour les élections législatives du 29 novembre 2015 et permet aux différents candidats d’aller à la conquête des suffrages des électeurs.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

Le Conseil a examiné cinq (05) projets de loi et adopté cinq (05) rapports.
Le premier projet de loi est relatif à la loi uniforme sur le contentieux des infractions à la réglementation des relations financières extérieures des Etats membres de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA).
Ce projet de loi vise entre autres à renforcer les bases légales nécessaires à l’accomplissement de la mission des agents chargés de constater les infractions et à améliorer le dispositif de rapatriement des recettes d’exploitation.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission du projet de loi uniforme au Conseil national de la Transition.
Le deuxième projet de loi est relatif au traitement des comptes dormants dans les livres des organismes financiers des Etats membres de l’Union monétaire ouest africaine (UMOA).
Le compte dormant est tout compte détenu dans les livres d’un organisme financier qui n’a fait l’objet d’aucune intervention depuis au moins dix (10) ans.
Ce projet de loi vise à combler le vide juridique en matière de prescription des droits et dévolution des avoirs dormants, en vue de préserver la sécurité juridique des organismes dépositaires.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission du projet de loi au Conseil national de la Transition.
Le troisième projet de loi porte définition et répression de l’usure.
Ce projet de loi vise à doter notre pays d’un nouveau texte relatif à l’usure conformément aux textes de base de la reforme institutionnelle de l’UMOA et de la BCEAO, en vue d’une meilleure protection des emprunteurs d’argent contre les pratiques usuraires.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission du projet de loi au Conseil national de la Transition.
Le quatrième projet de loi est relatif à l’intérêt légal.
Ce projet de loi consacre l’élaboration d’un texte spécifique à l’intérêt légal, en vue de conformer la législation de notre pays sur la séparation de l’intérêt légal à celle réprimant les pratiques usuraires.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission du projet de loi au Conseil national de la Transition.
Le cinquième projet de loi porte règlementation des bureaux d’informations sur le crédit au Burkina Faso.
Ce projet de loi vise la règlementation du partage de l’information sur le crédit et les opérations des Bureaux d’information sur les crédits dans les Etats membres de l’UMOA.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission du projet de loi au Conseil national de la Transition.
Le premier rapport est relatif à un décret portant détermination des taux et modalités de recouvrement de la taxe de prélèvement de l’eau brute de la Contribution financière en matière d’eau (CFE).
Ce décret consacre la relecture du décret N° 2011-445 du 18 juillet 2011 portant détermination des taux et des modalités de recouvrement de la taxe de prélèvement de l’eau brute.
Son adoption permet aux agences de l’eau d’être opérationnelles et de contribuer à la mise en œuvre du financement de l’eau par l’eau.

Le deuxième rapport est relatif à la situation du marché des assurances, exercice 2014.
Le chiffre d’affaires du marché des assurances pour l’exercice 2014 est de 51,019 milliards de francs CFA contre 47,068 milliards de francs CFA en 2013, soit un taux de progression de 8%.
Générée par quatorze (14) sociétés d’assurances dont huit (08) sociétés non vie et six (06) sociétés vie, les prestations et les frais payés aux assurés et aux bénéficiaires de contrats d’assurances s’élèvent à 25,008 milliards de francs CFA contre 23,206 milliards de francs CFA en 2013, soit un taux d’accroissement de 8%.
Le volume d’épargne cumulée par le marché des assurances en 2014 est de 86,517 milliards de francs CFA contre 77,610 milliards de francs CFA en 2013, soit une hausse de 11%.
Le Conseil félicite l’ensemble des sociétés d’assurances pour ces résultats satisfaisants et les exhorte à plus de rigueur dans les contrôles pour couvrir l’ensemble du marché des assurances.
Le troisième rapport est relatif à la situation des conventions de prêts signées en 2014.
En 2014, vingt et une (21) conventions de prêts ont été signées entre le Burkina Faso et dix (10) partenaires financiers extérieurs. Le montant total des accords signés s’élève à 213,753 milliards de francs CFA, soit une hausse de 54,42% par rapport à la moyenne des cinq dernières années. Ces conventions de prêts sont constituées d’emprunts budgétaires d’un montant de 19,614 milliards de francs CFA et d’emprunts projets d’un montant de 194, 139 milliards de francs CFA, soit respectivement 9,18% et 90,82% des financements obtenus.

Le Conseil a instruit les ministres en charge du dossier de prendre les dispositions idoines pour le strict respect de la procédure en matière d’endettement, en vue de maintenir la soutenabilité des finances publiques de notre pays.
Le quatrième rapport est relatif à trois (03) décrets d’approbation des statuts particuliers respectivement de l’Ecole nationale des régies financières (ENAREF), de l’Ecole nationale des douanes (END) et de l’Institut national de la statistique et de la démographie (INSD).

L’adoption de ces décrets vise à conformer les statuts de l’Ecole nationale des régies financières, de l’Ecole nationale des douanes et de l’Institut national de la statistique et de la démographie, aux dispositions du décret N° 2014-613/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014 portant statut général des Etablissements publics de l’Etat à caractère administratif (EPA).
Le cinquième rapport est relatif à un décret portant création du Fonds d’appui à la presse privée.
L’adoption de ce décret permet la création d’une structure de service public, en vue de consolider et de structurer l’appui de l’Etat au développement de la presse écrite privée, de la radiodiffusion sonore et télévisuelle privée et des médias privés d’information publique en ligne.

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA SECURITE SOCIALE

Le Conseil a examiné un projet de loi portant institution des fêtes légales au Burkina Faso.
Ce projet de loi vise à :
intégrer dans l’ordonnancement juridique national la date du 29 septembre en vue de commémorer la libération du peuple burkinabè le 29 septembre 2015 par les Forces de défense et de sécurité restées loyales aux institutions ainsi que les dates du 30 et 31 octobre en vue de commémorer la mémoire des martyrs tombés les 30 et 31 octobre 2014 ;
supprimer la date du 30 mars commémorant la journée nationale du pardon.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission du projet de loi au Conseil national de la Transition.

I.5. AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION, CHARGE DES RELATIONS AVEC LE CONSEIL NATIONAL DE LA TRANSITION

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret porte approbation des cahiers des charges et missions de la Radiodiffusion-télévision du Burkina (RTB).
L’adoption de ce décret permet à la RTB de s’engager dans une nouvelle dynamique organisationnelle pour mieux faire face aux défis d’un média de service public.
Le second décret porte approbation des statuts particuliers du Fonds d’appui à la presse privée (FAPP).
Ce décret vise à consolider et à mieux structurer l’appui de l’Etat au développement de la presse privée au Burkina Faso, en vue d’assurer aux entreprises du secteur des conditions favorables à leur mission de service public.
Son adoption permet de conformer les statuts particuliers du Fonds d’appui à la presse privée aux dispositions du décret N° 2014-610/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014 portant statut général des Fonds nationaux.

I.6. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ACTION SOCIALE ET DE LA SOLIDARITE NATIONALE

Le Conseil a adopté dix (10) décrets.
Le premier décret est relatif aux modalités de prise en charge des blessés de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014.
Le deuxième décret porte modalités de prise en charge des veuves/veufs des victimes de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 dans le domaine de l’emploi.
Le troisième décret est relatif aux modalités de prise en charge des veuves/veufs des victimes de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 dans le domaine du logement.
Le quatrième décret est relatif aux modalités de prise en charge des parents des victimes de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014.
Le cinquième décret est relatif aux modalités de prise en charge des orphelins des victimes de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 dans le domaine scolaire et de la formation professionnelle.
Le sixième décret est relatif au soutien social aux ayant droits des victimes du putsch.
Le septième décret porte soutien social aux veuves/veufs des victimes du putsch dans le domaine de l’emploi.
Le huitième décret est relatif au soutien social aux blessés du putsch.
Le neuvième décret est relatif au soutien social aux orphelins des victimes du putsch dans le domaine scolaire et de la formation professionnelle.
Le dixième décret est relatif au soutien social aux veuves/veufs des victimes du putsch dans le domaine du logement.
L’adoption de ces décrets permet de mieux organiser la prise en charge des victimes de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 et du putsch du 16 septembre 2015.

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation a fait au Conseil une communication relative aux activités de commémoration de la Journée nationale des Martyrs.
Dans le cadre de cette commémoration, une cérémonie de dépôt de gerbes de fleurs est prévue le vendredi 30 octobre 2015 à 9 h 30 mn, suivie de l’observation d’une minute de silence en mémoire de nos martyrs sur toute l’étendue du territoire national à 9 h 40 mn.
Une cérémonie d’hommage aux Martyrs, présidée par Son Excellence Monsieur le Président du Faso sera organisée le samedi 31 octobre à 16 h 00 mn.
Des manifestations commémoratives seront également organisées dans toutes les régions du pays.
Le Conseil invite l’ensemble de la population à rendre un vibrant hommage à nos martyrs.

II.2. Le ministre de la Fonction publique, du travail et de la sécurité sociale a fait au Conseil une communication relative à la concertation des membres de la Commission nationale de pilotage des concours directs de la Fonction publique, session 2015, tenue le 28 octobre 2015.
Le Conseil a instruit les ministres en charge du dossier de prendre les dispositions, en vue de l’annulation des concours incriminés, la publication des résultats des autres concours et la poursuite des investigations.

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A. AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO
Monsieur Gninkountié Benoît KAMBOU, Mle 17 958 V, Maître de conférence en droit public, classe exceptionnelle, est nommé Conseiller juridique.

B. AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES HYDRAULIQUES, DE L’ASSAINISSEMENT ET DE LA SECURITE ALIMENTAIRE
Monsieur Moussa OUATTARA, Mle 31 888 N, Ingénieur agronome, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur de la protection des végétaux et du conditionnement (DPVC) ;
Monsieur Boubacar BARRY, Mle 31 903 P, Ingénieur de conception en vulgarisation agricole, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur de la vulgarisation agricole et de recherche développement (DVRD).

C. AU TITRE DU MINISTERE DES INFRASTRUCTURES, DU DESENCLAVEMENT ET DES TRANSPORTS
Monsieur Baowendmanégré ZOUNGRANA, Mle 248 615 L, Ingénieur en transport, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur régional des transports du Centre-Est.

D. AU TITRE DU MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE ET DE L’ALPHABETISATION
Monsieur Mamadou OUATTARA, Mle 20 545 H, Conseiller d’administration scolaire et universitaire, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Conseiller technique ;
Madame Martine BADO/OUEDRAOGO, Mle 13 720 L, Inspecteur de l’enseignement du 1er degré, 1ère classe, 12ème échelon, est nommée Chargé de missions.

E. AU TITRE DU MINISTERE DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L’INNOVATION
Monsieur Hamidou TRAORE, Mle 32 511 C, Maître de recherche, est nommé Directeur de l’Institut de l’environnement et de recherches agricoles (INERA) ;
Monsieur Sylvin OUEDRAOGO, Mle 46 540 S, Directeur de recherches, est nommé Directeur de l’Institut de recherches en sciences de la santé (IRSS) ;
Monsieur Bréhima DIAWARA, Mle 29 303 V, Directeur de recherches, est nommé Directeur de l’Institut de recherches en sciences appliquées et technologies (IRSAT) ;
Monsieur Ludovic Ouhonyioué KIBORA, Mle 52 124 J, Maître de recherches, est nommé Directeur de l’Institut des sciences des sociétés (INSS).

F. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT ET DES RESSOURCES HALIEUTIQUES
Monsieur Modi DIALLO, Mle 42 848 H, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur provincial de l’Environnement et des ressources halieutiques du Boulgou.

III.2. NOMINATION DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

A. MINISTERE DE LA SECURITE

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.
Le premier décret nomme les personnes ci-après Administrateurs au Conseil d’administration de l’Office national d’identification (ONI) pour un premier mandat de trois ans.
Au titre du Ministère de la sécurité :
Monsieur Ram Sylvain TIONON, Mle 30 506, Contrôleur général de Police.
Au titre du Ministère de l’Economie et des finances :
Monsieur Joanny COMPAORE, Mle 54 633 W, Inspecteur du Trésor.
Au titre du Personnel de l’Office national d’identification :
Monsieur Moustapha KAFANDO, Mle 101 522 M, Assistant de Police.
Le deuxième décret renouvelle le mandat d’Administrateur des personnes ci-après au Conseil d’administration de l’Office national d’identification (ONI), pour un dernier mandat de trois (03) ans :
Au titre du Ministère de l’Administration territoriale et de la décentralisation :
Monsieur Sié Edgard SOU, Mle 28 405 X, Administrateur civil.
Au titre du Ministère de la Justice, des droits humains et de la promotion civique :
Monsieur Paulin BAMBARA, Mle 130 214 W, Magistrat ;
Monsieur Sidinyidé Emmanuel OUEDRAOGO, Mle 130 236 M, Magistrat.
Le troisième décret nomme Monsieur Ram Sylvain TIONON, Contrôleur général de Police, Mle 30 506, Président du Conseil d’administrateur de l’Office national d’identification, pour un premier mandat de trois (03) ans.
B. MINISTERE DES ENSEIGNEMENTS SECONDAIRE ET SUPERIEUR
Le Conseil a adopté un décret portant nomination des personnes ci-après Administrateur au Conseil d’administration de l’Université de Ouagadougou, pour un premier mandat de trois (03) ans.
Au titre du Ministère des Enseignements secondaire et supérieur :
Monsieur Hati Alexis OUEDRAOGO, Mle 19 674 S, Inspecteur du Trésor.

Au titre de l’Association professionnelle des sociétés d’assurances du Burkina (APSAB) :
Monsieur Simon Pierre GOUEM, Directeur général de la Générale des assurances.

Au titre des étudiants :
Monsieur Hassane OUEDRAOGO ;
Monsieur Raphaël BOUDA.

C. MINISTERE DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L’INNOVATION
Le conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret nomme les personnes ci-après, membres du Conseil d’administration de l’Agence nationale de biosécurité (ANB), pour un premier mandat de trois (03) ans.

Au titre du Ministère de la Recherche scientifique et de l’innovation :
Monsieur Badiori OUATTARA, Mle 22 622 G, Maître de recherches en agro pédologie.

Au titre du Ministère de l’Economie et des finances :
Monsieur Vivien Casimir Larba BOURGOU, Mle 91 267 K, Inspecteur du Trésor.

Au titre du Ministère de l’Agriculture, des ressources hydrauliques, de l’assainissement et de la sécurité alimentaire :
Monsieur Tiorgnaga Maurice TRAORE, Mle 21 323 V, Ingénieur d’agriculture.

Au titre du Ministère de l’Environnement et des ressources halieutiques :
Monsieur Moussa OUEDRAOGO, Mle 26 861 G, Ingénieur des eaux et forêts.

Au titre du Ministère de la Santé :
Monsieur Ferdinand TIENDREBEOGO, Mle 53 722 G, Administrateur des hôpitaux.

Au titre du Ministère des Ressources animales :
Madame Thérèse Roseline Sidpayété NANA, Mle 52 113 H, Docteur vétérinaire.

Au titre du Ministère de la Défense nationale et des anciens combattants :
Monsieur Noufou BEREMWOUDOUGOU, Officier.

Au titre du Ministère des Enseignements secondaires et supérieur :
Sagazaga Drissa SANOU, Mle 14 763 A, Maître de conférences en biologie cellulaire et physiologie animales.

Au titre du Ministère de la Sécurité :
Monsieur Tama YARO, Mle 12 811 T, Commissaire principal de police.
Au titre du Ministère de la Justice, des droits humains et de la promotion civique :
Madame Maimouna DERME/TRAORE, Mle 130 183 Z, Magistrat.
Au titre de l’Observatoire national de biosécurité
Monsieur Albert DJIGMA.

Au titre du Personnel scientifique de l’Agence nationale de biosécurité (ANB) :
Monsieur Massouroudini AKOUDJIN, Mle 258 251 S, Ingénieur de recherches.

Au titre du Personnel :
Madame Waïda KOROGO, Mle 246 681 X, Assistant des affaires culturelles.

Au titre des Syndicats :
Madame Mounyratou RABO, Mle 249 893 S, Ingénieur de recherches en biologie.
Le second décret nomme Monsieur Badiori OUATTARA, Mle 22 622 G, Maître de recherches en agro pédologie, Président du Conseil d’administration de l’Agence nationale de biosécurité (ANB) pour un premier mandat trois (03) ans.

D. MINISTERE DU DEVELOPPEMENT DE L’ECONOMIE NUMERIQUE ET DES POSTES

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret nomme les personnes ci-après Administrateur au conseil d’administration de l’Agence nationale de promotion des technologies de l’information et de la communication (ANPTIC) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Au titre du Premier ministère :
Monsieur Sansan Biwéte Nilce DA, Mle 216 103 G, Ingénieur de travaux en informatique.

Au titre du Ministère de l’Economie et des finances :
Monsieur Issa BORO, Mle 49 524 W, Informaticien.

Au titre du Ministère de la Fonction publique, du travail et de la sécurité sociale :
Monsieur Patrice Marie Yacinthe KIEMDE, Mle 25 823 J, Ingénieur d’application des techniques informatiques.

Au titre du Ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat :
Madame Lydie ZONGO/SANOU, Mle 111 324 L, Conseiller des affaires économiques.

Au titre Ministère des Enseignements secondaire et supérieur :
Monsieur Mesmin DANDGINOU, Mle 45 763 D, Maître assistant en informatique.

Au titre du Ministère de la Santé :
Monsieur Simon SANOU, Mle 215 980 P, Médecin de santé publique.

Au titre du Ministère de l’Agriculture, des ressources hydrauliques, de l’assainissement et de la sécurité alimentaire :
Monsieur Sébastien YOUGBARE, Mle 207 918 J, Informaticien.

Au titre du personnel de l’Agence nationale de promotion des technologies de l’information et de la communication (ANPTIC) :
Monsieur Malick TAPSOBA, Mle 207 639 B, Ingénieur de travaux informatiques.

Le second décret nomme Monsieur Loé Romanos BARO, Mle 1032, Inspecteur des services postaux et financiers, Administrateur au titre du personnel au Conseil d’administration de la Société nationale des postes (SONAPOST), pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le Ministre de la Communication,
Chargé des Relations avec le Conseil
National de la Transition,
Porte-parole du Gouvernement

T. Frédéric A.K. NIKIEMA

ADF/RDA: le parti derrière le peuple pour un changement profond

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L’ADF/RDA a publié une déclaration portant sur la journée d’hommage aux martyrs de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 et de la résistance au putsch du 16 septembre 2015. Le parti salut la maturité du peuple et lui réaffirme son attachement.
ADF RDA

Par décision du conseil des ministres en date du 16 octobre 2015, tous les burkinabè sont invités à rendre un vibrant hommage, le 31 octobre de chaque année, aux martyrs de la nation, c’est-à-dire, à ceux et celles qui ont perdu la vie pour un idéal, pour un Burkina Faso de justice, de concorde, de prospérité partagée, un Burkina Faso démocratique et solidaire.
A l’occasion de cette première commémoration dont les activités commencent le jeudi 29 octobre 2015, l’Alliance pour la Démocratie et la Fédération – Rassemblement Démocratique Africain (ADF-RDA) salue avec humilité la mémoire de ces braves hommes et femmes qui se sont sacrifiés pour l’avènement d’un Burkina de paix et de justice.

Tout en réitérant sa compassion aux familles affligées, l’ADF-RDA salue la dignité avec laquelle elles ont su, malgré l’intensité de leur douleur, faire preuve de tolérance, d’une grande humanité et d’un sens élevé de responsabilité et d’amour de la patrie. Elle salue enfin la maturité du peuple burkinabè dans son ensemble à qui elle réaffirme son attachement.
A l’endroit de tous ceux qui ont souffert de cette longue crise politique, tout en assumant sa part de responsabilité, l’ADF-RDA, au nom de ses militantes et militants, des responsables du Bureau politique national et du Secrétariat exécutif national, exprime à nouveau ses sincères regrets, et s’engage solennellement à œuvrer patiemment pour reconstruire un lien fort de confiance avec les différentes composantes du peuple.

Pour le parti, la journée d’hommage du 31 octobre est un moment de recueillement, de communion et de prière mais également un temps de réflexion à tous points de vue. C’est pourquoi l’ADF-RDA, fidèle à l’esprit de sa tournée de demande de pardon, invite l’ensemble de ses sympathisants et militants à élever, partout où ils se trouvent, des prières pour le repos de l’âme des martyrs et à formuler des bénédictions pour le pays et pour l’apaisement des cœurs.

En cette journée symbolique, l’ADF-RDA, parti de paix lance formellement un appel au dialogue, à la réconciliation et à l’unité nationale. Elle reste convaincue qu’en tant que burkinabè nous sommes tous des frères et sœurs, qu’ensemble nous constituons ce vaillant peuple épris de justice, de paix, demandeur simplement de meilleures conditions d’existence. Aujourd’hui et plus que jamais nous sommes appelés à construire ensemble notre Nation.

En prenant immédiatement acte de la décision du Conseil Constitutionnel relative à l’invalidation de certaines de nos candidatures, L’ADF-RDA souhaitait notamment montrer qu’elle a entendu et compris le message.

Elle se tient définitivement aux côtés du peuple pour un changement profond et utile au profit de l’intérêt général. Aussi devons-nous, burkinabè de tous horizons, être collectivement à la hauteur du sacrifice de nos martyrs en travaillant sans relâche à l’avènement d’un Burkina Faso meilleur à tous égards.

Paix à l’âme des disparus.

Hommage aux martyrs !
Vive le Burkina Faso !
ADF-RDA : Paix – Liberté – Justice.

Ouagadougou, le 28 octobre 2015.

Le Président
Me Gilbert Noël G. OUEDRAOGO

Afrique du Sud: le leader populiste Julius Malema explose des records

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Les sympathisants du leader populiste Julius Malema et de son parti les Combattants pour la liberté économique ont défilé , le 27 octobre 2015 dans les rues de Johannesburg. Une mobilisation contre la politique du gouvernement jugée trop libérale qui a mobilisé plus de 40 mille personnes.
MALEMA

C’est un véritable raz-de-marée qui a déferlé dans les rues de Johannesburg. Des milliers de manifestants vêtus de t-shirts, de combinaison d’ouvriers et de bérets rouges, emblème du parti de Julius Malema. Une manifestation contre la politique économique du gouvernement jugée trop libérale, contre la corruption, contre le parti au pouvoir, contre le monopole.

« Aujourd’hui notre combat est dirigé vers le capitalisme blanc qui couche dans le même lit que l’ANC. Aujourd’hui nous allons mettre en garde ce capitalisme blanc, vous avez soutenu l’apartheid, et aujourd’hui vous soutenez l’apartheid de l’ANC. Vos jours sont comptés. Nous sommes peut-être sales et pauvres à vos yeux, mais nous sommes des êtres humains. Nous voulons être traités avec respect. Nous venons des bidonvilles, nous sommes la jeunesse au chômage, nous souffrons tous les jours. Nous vous voyons manger tout en continuant d’exclure la majorité noire. S’il vous plaît, ouvrez les portes, laissez tout le monde avoir une part du gâteau. C’est un gros gâteau. Nous ne disons pas que ce gâteau doit passer des mains des blancs aux mains des noirs, nous disons juste qu’il doit être partagé entre nous », martèle Julius Malema dans son discours.
Parmi les demandes : un salaire minimum, l’ouverture du capital des entreprises à des dirigeants noirs, l’arrêt de la fuite des capitaux ou alors la nationalisation des mines.

Devant la Bourse, protégée par des centaines de policiers, Malema s’est adressé à la présidente de la Bourse, qui est courageusement descendue dans la rue pour recevoir une liste de revendications.

Malema aura réussi a mobiliser plusieurs dizaines de milliers de personnes. Un exploit, signe d’un véritable mécontentement chez les plus pauvres. La marche est partie du centre populaire de Johannesburg pour se terminer dans le quartier financier 16 km plus loin.

En tout cas; l’ampleur de la marche a pris tout le monde par surprise. C’est sans aucun doute la plus grosse manifestation de ces dernières années.

Martin COULIBALY

BURKINADEMAIN.COM

Source: rfi

Présidentielle ivoirienne: Alassane Ouattara élu avec 83,66 % des voix dès le premier tour

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La Commission électorale indépendante (CEI) a proclamé, ce 28 octobre 2015 à son siège aux II-Plateaux à Abidjan, la réélection dès le premier tour du président sortant Alassane Ouattara. Il est arrivé largement en tête avec 83, 66% des suffrages exprimés et son challenger Pascal Affi N’guessan a obtenu, 9, 29 % des voix.
ADO

Le candidat Alassane Ouattara pris le dessus dans plusieurs régions du pays. Il est suivi dans le classement par le candidat du Front populaire ivoirien (FPI), Pascal Affi N’Guessan, suivi à son tour par le candidat indépendant, Bertin Konan Kouadio dit KKB, classé en troisième position.

Selon les résultats partiels publiés par la Commission électorale indépendante (CEI), Alassane Ouattara a obtenu entre autres 99,26% des voix dans la région du Worodougou (Nord-ouest), 96,5% dans le Hambol (Centre-nord), Bafing (nord-ouest) (98,19%), Poro (Nord 98,8%) des zones réputées favorables au chef de l’Etat.

Le président a également récolté 45% dans la Mé (Sud) et Grands ponts (67%) des régions réputées proches de l’ex-président Laurent Gbagbo, devant le candidat du Front populaire ivoirien (FPI, opposition) Pascal Affi N’Guessan qui a obtenu respectivement 39% et 18%.

A Abidjan, M. Ouattara devance de loin ses six adversaires dans sept communes notamment à Adjamé (90,96%), Abobo 85,48%), des quartiers qui lui sont favorables, mais aussi à Yopougon quartier populaire à l’Ouest d’Abidjan, considérée comme un fief de l’opposition où il a obtenu 79,74%. Par ailleurs, Alassane Ouattara a obtenu 73,75% à Cocody; Pascal Affi N’Guessan, 9,96%. Il a obtenu 82,43% à Koumassi et Affi N’Guessan, 5,75%.

A Anyama, il l’emporte avec 79,62% et Affi N’Guessan s’en tire avec 9,37%. Au Plateau, il a obtenu 73,8% et Affi N’Guessan, 9,65%.

Anderson KONE

BURKINADEMAIN.COM

Le CNT en passe de voter le verrouillage de l’article 37 de la Constitution

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Le Conseil national de la transition (CNT) a adopté, le 27 octobre 2015 à Ouagadougou, le principe de la modification de la Constitution. Cette modification devra porter, entre autres, sur le verrouillage de l’article 37 et la suppression du Sénat.
CNT SIEGE

Réunis en séance plénière, les députés du CNT ont adopté le principe de modification de la Constitution burkinabè. Cette procédure obéit à l’article 163 de ladite loi fondamentale qui requiert l’approbation de la majorité des parlementaires avant toute révision.

La révision de la Constitution, qui sera soumise aux députés le 3 novembre prochain, portera sur le verrouillage de l’article 37 de la Constitution qui limite à deux le nombre de mandats présidentiels consécutifs et la suppression du Sénat.

Outre cela, les députés se prononceront sur la possibilité de diligenter une enquête parlementaire, la dévolution de plus de postes dans le bureau du Parlement à l’opposition, ainsi que la institutionnalisation de la CENI et de l’ASCE.

Il faut noter que les deux premiers points à l’ordre du jour portant sur l’article 37 et le Sénat ont été à l’origine du mouvement de contestation ayant entrainé le déboulonnage de Blaise Compaoré, le 31 octobre 2014.

Joackim BATAO
BURKINADEMAIN.COM

Le président KAFANDO reconnait les mérites du CNT

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Conformément à l’article 51 de la Constitution, le président du Faso, Michel Kafando, a livré un discours devant la représentation nationale, le 27 octobre 2015. Une première dans l’histoire parlementaire du Burkina Faso.

KAF

Voici l’intégralité de son discours

• Monsieur le Premier Ministre,
• Monsieur le Président du Conseil National de la Transition,
• Mesdames et Messieurs les Présidents d’Institutions,
• Mesdames et Messieurs les membres du Gouvernement,
• Honorables membres du Conseil National de la Transition,
• Mesdames et Messieurs les membres du corps Diplomatique,
• Mesdames et Messieurs

En entrant ce matin dans cette enceinte, dans ce prestigieux temple des lois, je suis pris d’un léger frémissement, à l’idée que c’est ici que s’élaborent et se prennent les grandes décisions qui, avec celles du gouvernement, donnent corps, vie et légitimité à la Transition.

J’ai parlé de légitimité, un peu pour réfuter les fausses thèses et rhétoriques qui ne voient de légitimité que dans les urnes.

Permettez-moi de préciser que la légitimité est, avant tout, la claire conscience que l’on a de servir son pays à l’appel du peuple.

Honorables membres du Conseil National de la Transition, il n’y a pas plus légitime que vous, parce que vous êtes l’émanation directe et spontanée de la volonté populaire, telle qu’elle s’est exprimée les 30 et 31 octobre 2014. Onction du peuple, vous êtes la quintessence même de la représentation nationale et c’est en cette qualité que, Président de la Transition, je viens vous saluer et surtout vous rendre un vibrant hommage.

Venant à quelques mois de la fin de la Transition, mon adresse solennelle de ce matin se veut aussi être un témoignage de gratitude, à vous tous, membres du CNT et principalement à celui qui l’incarne au sommet, je veux parler du Président Moumina Chériff SY.

Nul ne peut ignorer le rôle éminent que vous avez joué, lors du plus ignoble attentat à la liberté du peuple burkinabè, le 16 septembre 2015.

Pendant les sept jours où la République a failli plonger dans le chaos et alors que l’Exécutif était embastillé, le Législatif a assuré, dans la clandestinité, la continuité et la légitimité.

Avec le concours de la jeunesse, de l’armée loyale, de la société civile, des syndicats, de la presse et de toutes les autres forces vives, vous avez ainsi sauvegardé la Nation et avec elle, notre souveraineté, notre fierté et notre dignité.
Et que dire du travail auquel vous avez été commis dans le cadre de la Transition ?

On peut affirmer, sans ambages, qu’en l’espace d’une année de mandat, l’œuvre législative du CNT a été immense, allant des préoccupations quotidiennes de la vie aux nécessités de la vie nationale. En particulier, le Conseil National s’est impliqué dans la recherche de la justice, ce qui a conduit à la mise en accusation devant la Haute cour de justice, d’anciennes personnalités.

Tout récemment encore, vous avez mené une enquête parlementaire sur les fraudes fiscales qui a déjà permis de recouvrer quatre milliards de FCFA pour le Trésor public et dont le rapport, transmis au gouvernement, fera l’objet d’un examen méticuleux, en espérant que la suite sera prise en compte par les prochaines autorités.

Là où nous ressentons ensemble de l’inconfort, c’est de n’avoir pas pu passer à la Ve République car, me semble-t-il, une telle exigence s’imposait bel et bien comme une obligation incombant à la Transition.

Faire des élections qui débouchent sur de nouvelles institutions suppose, en effet, que celles-ci aient pour socle une nouvelle République. Parmi les priorités du nouveau pouvoir, celle-ci devrait par conséquent figurer au premier rang.
L’histoire retiendra aussi qu’en matière de réformes, le CNT et le gouvernement auront fait œuvre utile.

Peut-être n’avons-nous pas mis l’accent sur la plus importante qui aurait pu transformer fondamentalement les pratiques et les mœurs dans le domaine du développement, je veux parler des réformes économiques. Mais c’est moins la volonté que le temps qui nous a manqué.

Laissez-moi vous dire cependant, que vous n’aurez rien fait encore si vous n’adoptez pas au plus vite les pertinentes recommandations de la Commission de Réconciliation Nationale et des Réformes, permettant d’apurer le passif et de parvenir, après justice rendue, à une réconciliation vraie, stable et pérenne des filles et fils de ce pays.

Soyez des Hercules de la liberté qui ne reculent devant aucun sacrifice pour donner au gouvernement les prérogatives nécessaires, afin que ses décisions soient respectées et que l’exécutif lui-même ressente la coercition du contrôle, par vous, de ses activités.

De tout temps et à travers les âges, l’histoire a démontré qu’un peuple qui sait rester uni est un peuple fort. L’exemple que notre pays vient de donner au monde, en bravant dans l’unité, la solidarité et aussi le courage, le grave danger qu’encourait la Nation, restera à jamais gravé dans les mémoires.

En comptant d’abord sur nous-mêmes, nous avons pu recevoir, comme par surabondance, la compréhension et le soutien de la communauté internationale. Un peuple uni est invincible ; un peuple debout comme un seul Homme met en déroute tous les imposteurs du monde.

Tel est, au demeurant, le message de l’insurrection populaire et de la résistance au coup d’Etat dont nous honorerons la mémoire des victimes les jours prochains.

Nos chers et regrettés compatriotes qui sont tombés, lors des évènements d’octobre 2014 et de septembre 2015, n’ont pas inutilement donné leur vie. Leur martyr a servi de terreau pour féconder le Burkina nouveau.
Et c’est pour perpétuer leur mémoire que le gouvernement déposera bientôt devant vous un projet de loi qui fera à jamais et légalement du 31 octobre la Journée des Martyrs.

Je considère enfin comme un devoir impérieux de la Nation, de rendre grâce à la Providence, pour nous avoir tirés du danger chaque fois que nous en étions gravement menacés. A cet effet également, le gouvernement soumettra à votre auguste Assemblée une proposition.

En considérant les graves crises que nous avons surmontées, quelquefois miraculeusement, en se disant que nous aurions pu comme certains pays, être dans la guerre civile, il me semble d’une grande pertinence que chaque année, nous offrions un grand Te Deum en reconnaissance au Maître du Temps et de l’Histoire. Un grand peuple, c’est aussi celui qui sait dire merci.

Monsieur le Président,
Honorables membres du CNT

Il me reste maintenant à vous témoigner mon infinie reconnaissance, pour l’accueil que vous m’avez réservé ce matin, signe manifeste du grand intérêt et surtout de la confiance que vous portez au Président de la Transition.

Nous cheminons ensemble sur ce grand boulevard de l’espérance qui nous conduit tout droit vers les échéances électorales. Ensemble, nous relèverons ce grand défi, convaincus que la vérité et la justice sont de notre côté, dès lors que notre profession de foi est et demeure : servir le Burkina Faso et le peuple burkinabé dans la paix, la tolérance et la compréhension.

Honneur au Conseil National de la Transition !
Vive le Burkina Faso !
Je vous remercie

Michel Kafando
Président de la transition, Président du Faso

BURKINADEMAIN.COM

Présidentielle ivoirienne: KKB félicite ADO pour sa probable réélection

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À quelques heures de la proclamation des résultats par la Commission Électorale Indépendante (CEI), le candidat indépendant, Kouadio Konan Bertin(KKB) a animé une conférence de presse, lundi 26 octobre 2015 à son QG à Abidjan.

KKB-Bertin-Kouadio-Konan_0
Au cours de sa déclaration, il a rendu un hommage aux ivoiriens qui ont pris part au scrutin. « J’ai pu être incompris, mais j’ai foi qu’un jour les générations futures comprendront le sens de mon combat « , a-t-il dit .

Selon lui, il semble évident que le candidat Alassane Ouattara soit en train d’obtenir la majorité des suffrages nécessaires pour être réélu président de la république pour les 5 ans avenirs.

« Je lui adresse mes félicitations et souhaite que cet autre mandat soit pour lui une opportunité de réunir et leur offrir le bonheur », a-t-il avancé.

Pour sa part, KKB compte continuer son combat en se mettant au service de la Côte d’Ivoire et de sa famille politique le PDCI-RDA.

Philippe TRAORE

Présidentielle ivoirienne: Alassane Ouattara largement en tête

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La Commission électorale indépendante (CEI) a annoncé, hier lundi 26 octobre 2015, les premiers résultats partiels de l’élection présidentielle, diffusés sur les antennes de la RTI.

CEI
Le président sortant Alassane Ouattara arrive largement en tête dans plusieurs localités. Il est suivi du candidat du FPI, Pascal Affi N’Guessan, qui remporte seulement le vote dans sa ville natale, Bongouanou.

Ci-dessous, les résultats partiels diffusés tard dans la nuit :

Bloléquin

Alassane Ouattara 77,8%
Affi 16,1%

Bocanda

Alassane Ouattara 89,4%
Kouadio Konan Bertin 5,5%

Bondoukou
Alassane Ouattara 82,4%
Affi 13,4%

Bongouanou
Affi 59,5%
Alassane Ouattara 38%

Bouaflé

Alassane Ouattara 86,9%
Affi 7,3%

Dabakala

Alassane Ouattara 98,3%
Affi 1%

Dabou

Alassane Ouattara 70,7%
Affi 16,7%

Daloa

Alassane Ouattara 87,4%
Affi 6,1%

Danané

Alassane Ouattara 90,8%
Affi 4,1%

Dimbokro

Alassane Ouattara 86,1%
Affi 7,4%

Divo

Alassane Ouattara 83,1%
Affi 8,9%

Djekanou

Alassane Ouattara 89,9%
Affi 4,8%

Grand-Bassam

Alassane Ouattara 66,9%
Affi 20,1%

Jacqueville

Alassane Ouattara 67,95
Affi 22,1%

Attecoubé

Alassane Ouattara 82,1%
Koudio Konan Bertin 7,3%

Cocody

Alassane Ouattara 74,5%
Koudio Konan Bertin 11,3%

Anderson KONE