Le Ministère du commerce, de l’industrie et de l’artisanat a, à l’occasion de la commémoration de la 2ème édition de la Semaine de l’industrie burkinabè (SIB) et de la Journée d’industrialisation de l’Afrique, visité une unité industrielle de Delicio, ce 18 novembre 2019, dans la commune rurale de Koubri. Cette unité industrielle de fabrication de jus naturel produit plus de 1850 produits par heure, et la journée a été clôturée par un déjeuner de presse avec le ministre du commerce Harouna Kaboré.

En phase de production depuis 2017 de jus de tamarin, goyave, mangue, de papaye, l’unité industrielle Delicio de Koubri a reçu la visite du ministre de l’industrie accompagné des hommes de média ce lundi matin. L’industrie peut monter à plus de 1850 produits Delicio en pâte en matière de capacité de production, a confié la directrice adjointe Kadiatou Traoré.

A l’intérieur du bâtiment qui contient les machines, se trouvent deux grands laboratoires qui permettent de tester la qualité en amont et en aval de la production ; ce qui permet de produire des produits locaux de qualité pour les populations. « Donc nous sommes dans une démarche de qualité », a-t-elle ajouté.

Nonobstant ces merveilles, madame Traoré a laissé entendre qu’il y a de difficultés dans l’approvisionnement de certaines matières premières, comme par exemple la goyave qui est un produit de saison. Et c’est pourquoi on constate le plus souvent qu’il y a un manque de ce produit-là, en milieu d’année.

Concernant l’écoulement des produits, la directrice adjointe de l’industrie Delicio a fait savoir qu’il y a des grossistes qui se chargent de les dispatcher sur le marché. Et malgré que l’industrie ait commencé à fonctionner, depuis deux ans, dit-elle, le marché va bon train.

Selon le propos du ministre du commerce, de l’industrie et de l’artisanat, Harouna Kaboré, lors du déjeuner avec les journalistes, l’objectif de la semaine de l’industrie est de promouvoir les potentialités du Burkina en matière de transformation industrielle des matières premières locales, afin d’offrir aux Burkinabè de quoi consommer à partir de ce que l’on produit.

« Nous ne pouvons pas et ne devons pas demeurer des réservoirs de matières premières pour les industries du Nord », a renchéri le ministre Kaboré.

Le ministre du commerce, Harouna Kaboré (micro) au cours du point de presse

Pour rappel, la commémoration de la semaine de l’industrie burkinabè et la journée d’industrialisation de l’Afrique est placée sous le thème « promotion d’une industrialisation durable en Afrique de l’Ouest : quelle place pour l’industrie burkinabè dans le développement des chaînes de valeurs sous régionales ? » et continue jusqu’au mercredi 20 novembre 2019 à Ouagadougou.

Nicolas Bazié

Burkina Demain

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