L’Institut national de la statistique et de la démographie (INSD) a animé ce vendredi 14 février 2020 à Ouagadougou, un point de presse. Les échanges avec les journalistes ont porté sur l’opérationnalisation du cinquième  recensement général de la population et de l’habitat (5e GPH).

Le directeur général de l’INSD Boureima Ouédraogo (miicro); a évoqué la recommandation relative à l’extension

C’est au cours d’un déjeuner de presse ce 14 février 2020 que l’INSD a échangé sur les défis relevés sur le terrain lors de ce recensement en présence des hommes de médias. Pour le directeur général de l’INSD Boureima Ouédraogo, une extension de la période a été recommandée pour permettre la complétude et l’exhaustivité du dénombrement car selon lui un certain nombre de localités n’avait pas été recensé ; ce qui a conduit à la poursuite des travaux de terrain du 13 au 31 janvier 2020, dans les localités concernées par ce retard. Poursuivant ses propos, il précise que les principales raisons de la poursuite du dénombrement sont le retard dans le démarrage de l’opération, l’insuffisance des résultats de certains agents et la taille élevée de certains ménages, particulièrement en milieu urbain.

« l’institut national de la statistique et de la démographie a bénéficié de l’assistance technique de partenaires habilités en matière, notamment du Bureau pays et du Bureau régional de l’UNFPA, ou encore d’experts de pays ayant réalisé un recensement répondant aux critères de la nouvelle série des recensements généraux de la population, recommandée par les Nations-Unies, avant d’ajouter qu’un dispositif d’assurance qualité a été mis en place et un suivi continu de l’avancement des travaux de collecte a été établi, grâce à l’accès en temps réel aux données » indique-t-il en soulignant l’un des défis majeurs du recensement a été d’assurer une bonne qualité des données collectées. Selon Boureima Ouédraogo les résultats provisoires sont attendu d’ici le mois d’avril.

Sur un total de 368 communes et arrondissements, 9 communes non pas été recensées et 59 communes l’ont été partiellement soit un taux de dénombrement de 95%. L’on se rappelle qu’avant le début de ce recensement certains analyste politique avait émis des réserves de cette opération dans ce contexte d’insécurité. Mais comme le dit l’homme de la rue, allons seulement.

Jean Conombo

Burkina Demain

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