Sidi Ould Tah, nouveau président élu du Groupe de la BAD, possède plus de 35 ans d’expérience en finance africaine et internationale

Elu président du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) ce jeudi 29 mai 2025 à Abidjan, l’économiste mauritanien Sidi Ould Tah va devoir patienter encore quelques trois mois avant de prendre fonction. «Au travail maintenant ! Je suis prêt», a déclaré l’ancien ministre de l’Économie et des Finances de la Mauritanie à l’annonce de sa désignation parmi 5 candidats, fort de sa solide expérience dans le domaine de la finance. Sidi Ould Tah prendra fonction le 1er septembre 2025 au siège de la BAD à Abidjan, en Côte d’Ivoire.

«M Tah possède plus de 35 ans d’expérience en finance africaine et internationale. Il a présidé la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA) pendant dix ans à partir de 2015, où il a mené une transformation complète qui a quadruplé le bilan de la banque, lui a valu une notation AAA et l’a positionnée parmi les banques de développement les mieux notées en Afrique.  M. Tah a occupé des postes de haut niveau dans des institutions multilatérales et a dirigé des opérations de réponse à des crises, de réforme financière et de mobilisation innovante de ressources pour l’Afrique, notamment la mise en place du programme de capital appelable d’un milliard de dollars de la BADEA pour les BMD africaines», a indiqué dans un Communiqué le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD).

Ils étaient au total 5 dans la course à la succession de Adesina

Sidi Ould Tah, nouveau président élu du Groupe de la BAD, possède prendra fonction le 1er septembre prochain à Abidjan, au siège de la Banque

Comme quoi, c’est l’homme qu’il faut pour prendre la succession de Akinwumi Adesina, président sortant de la BAD. Pour rappel, pour ce poste très convoité de Président de la BAD, au total 5 candidats étaient dans la course. En plus du mauritanien Tah, il y avait : le sénégalais Amadou Hott, ancien ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération ; le tchadien Abbas Mahamat Tolli, ancien président de la Banque de développement des États de l’Afrique centrale ; la sud-africaine Bajabulile Swazi Tshabalala et le zambien Dr Samuel Maimbo, vice-président de la Banque mondiale et expert reconnu en développement économique.

Martin Philippe

Burkina Demain