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Vaccins anti-Covid 19 au Burkina : 20 000 doses iront aux pèlerins

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Les autorités sanitaires burkinabè qui ont reçu dans cette nuit du 30 mai 2021 les premières de doses de vaccins anti Covid-19, ont déjà une idée de la répartition et des potentiels bénéficiaires. Les 115 doses reçues iront prioritairement aux personnels de santé et personnes vulnérables. Selon le ministre de la santé, Pr Charlemagne Ouédraogo, 20 000 doses seront réservées pour les futurs pèlerins, la vaccination au Covid-19 étant l’une des conditions d’accès à la terre sainte en Arabie Saoudite.

Parmi les couches vulnérables ciblées figurent les personnels des Organisations non gouvernementales (ONG) qui oeuvrent  aux côtés des personnes déplacées internes, estimées à plus d’un million d’âmes.

La campagne de vaccination commence ce mercredi 2 juin 2021.

Burkina Demain

ZLECAf : Le point du forum des acteurs gouvernementaux et privés ouest-africains

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Plusieurs interventions ont été enregistrées pour ce premier jour du forum virtuel des représentants gouvernementaux et des acteurs privés ouest-africains sur la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf)

Les 26 et 27 mai 2021, les organisations intergouvernementales et les acteurs du secteur privé d’Afrique de l’Ouest ont mené virtuellement des discussions en vue d’améliorer la mise en œuvre de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) dans la sous-région.

Plusieurs interventions ont été enregistrées pour ce premier jour du forum virtuel des représentants gouvernementaux et des acteurs privés ouest-africains sur la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf)

 Plus de précisions dans ce Communiqué de presse. 

«Organisations intergouvernementales et acteurs du secteur privé d’Afrique de l’Ouest en conclave pour trouver les voies et moyens d’une meilleure mise en œuvre de la ZLECAf dans la sous-région

Niamey (Niger), le 27 mai, 2021 – Les organisations intergouvernementales et les acteurs du secteur privé d’Afrique de l’Ouest ont entamé mercredi des discussions pour améliorer la mise en œuvre de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) dans la sous-région.

Ces discussions ont eu lieu du 26 au 27 mai lors d’un forum virtuel régional pour l’Afrique de l’Ouest coorganisé par le Bureau sous-régional pour l’Afrique de l’Ouest de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), la Commission de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et la Commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).

Cette réunion de deux jours s’inscrivait dans le cadre de la mise en œuvre de la ZLECAf, qui est entrée dans sa phase d’opérationnalisation le 1er janvier 2021, jetant ainsi les bases d’un processus de renforcement du commerce intra-africain.

Son objectif principal est de renforcer la préparation et l’implication dans la mise en œuvre de la ZLECAf des acteurs sous-régionaux, en particulier les Communautés économiques régionales, les organisations intergouvernementales et les plates-formes sous-régionales du secteur privé.

Dans son discours d’ouverture, Ngone Diop, la Directrice du Bureau sous-régional de la CEA pour l’Afrique de l’Ouest, a déclaré que : « Au Bureau sous-régional de la CEA pour l’Afrique de l’Ouest, notre quête est de créer des synergies entre les composantes de nos mandats fondamentaux consistant à exploiter le dividende démographique et à réaliser l’intégration régionale et le développement transformationnel des pays d’Afrique de l’Ouest.»

Ngone Diop a ajouté : « Au cours des 2 prochains jours, nos délibérations porteront certainement sur les effets persistants de la pandémie du COVID-19 qui a déprimé les activités économiques dans le monde, y compris en Afrique de l’Ouest et dans d’autres sous-régions d’Afrique. »

« Dans le contexte de notre sous-région, la croissance du PIB réel de l’Afrique de l’Ouest a chuté à 0,7% en 2020, contre 3,5% en 2019, avec le plus gros des effets négatifs ressentis principalement par Cabo Verde, le Libéria, la Guinée Bissau, la Sierra Leone, le Mali et le Nigéria. Cela a des implications sur le rôle du secteur privé en tant que moteur viable de l’opérationnalisation de la ZLECAf, en plus des Gouvernements nationaux et des OIG, » a déclaré la Directrice du Bureau sous-régional pour l’Afrique de l’Ouest de la CEA.

Pour sa part, le Commissaire de la CEDEAO pour le commerce, les douanes et la libre circulation, Monsieur Tei Konzi, a déclaré que : « Le rôle des acteurs du secteur privé est crucial pour le commerce. »

Le Commissaire de la CEDEAO a ajouté que son organisation « attache une importance particulière à la mise en œuvre harmonieuse de la Zone de libre-échange continentale africaine au profit des États membres de la CEDEAO. »

Quant au Commissaire de l’UEMOA en charge du Département des Marchés Régionaux, du Commerce, de la Concurrence et de la Coopération, le Professeur Filiga Michel Sawadogo, il a déclaré que : « Ce n’est pas trop de développer des stratégies sous-régionales pour aborder certaines questions d’intérêt commun et pour soutenir nos États membres. »

« La ZLECAf est donc une réelle opportunité pour un changement de paradigme afin de consolider les acquis et d’accélérer le développement des chaînes de valeur régionales, » a ajouté Professeur Filiga Michel Sawadogo.

Ce forum a vu la participation d’organisations intergouvernementales ouest-africaines ainsi que des plateformes et acteurs du secteur privé, en particulier la Fédération des chambres de commerce et d’industrie ouest-africaines (FEWACCI), la Chambre consulaire régionale de l’UEMOA (CCR / UEMOA), la Fédération des Organisations Patronales de l’Afrique de l’Ouest (FOPAO), l’Association des femmes de l’Afrique de l’Ouest (AFAO-WAWA), l’Association des jeunes entrepreneurs d’Afrique de l’Ouest, l’Association nationale des commerçants nigérians (NANTS), l’ECOBANK, l’Organisation africaine de normalisation (ARSO) et des partenaires régionaux.

Pour plus d’informations, veuillez contacter : Tahirou Gouro, Chargé de Communication, CEA- BSR/AO,

Email : gouro2@un.org

Bureau Sous-Régional pour l’Afrique de l’Ouest

428 Avenue du Fleuve Niger

B.P. 744

Niamey, Niger

web:  www.uneca.org

Yé Lassina Coulibaly : Du cheval au djembé !  

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Yé Lassina Coulibaly, le cheval et le Djembé : toute une histoire

«Quand j’étais enfant, je ne comprenais pas ce qu’il y avait de sacré entre le cheval et ma famille. Mon père avait un lien très fort avec le monde du cheval. J’ai interrogé mon oncle afin de savoir comment c’était chez mes grand- parents et il m’a raconté qu’il y avait beaucoup d’animaux mais que le plus important était le cheval (…)Animal sacré, noble, emblématique, qui m’a amené à la pratique du djembé», raconte le monument culturel Yé Lassina Coulibaly dans ce chef d’œuvre. Lisez plutôt ! 

Yé Lassina Coulibaly, le cheval et le Djembé : toute une histoire, une culture

«Le cheval au cœur du djembé de Yé Lassina Coulibaly

La philosophie du cheval/ Le rapport de la musique et du cheval chez avec Yé Lassina Coulibaly

Animal sacré, noble, emblématique, qui m’a amené à la pratique du djembé

 J’ai eu la chance très tôt que mes parents m’aient fait découvrir la culture du cheval au sein de la famille

Quand j’étais enfant, je ne comprenais pas ce qu’il y avait de sacré entre le cheval et ma famille. Mon père avait un lien très fort avec le monde du cheval. J’ai interrogé mon oncle afin de savoir comment c’était chez mes grand- parents et il m’a raconté qu’il y avait beaucoup d’animaux mais que le plus important était le cheval. Et que mon père, qui était le cadet, avait souvent le privilège d’être porté par le cheval.

Mon père qui voyageait beaucoup pour ses activités professionnelles m’amenait souvent dans ses déplacements. Toujours, il s’arrêtait dans des villages où il rencontrait des notables qui possédaient des chevaux et organisaient des spectacles qui étaient pour moi des moments magiques qui me procuraient des émotions fortes.

J’étais fasciné à la fois par la puissance et par l’élégance du cheval lorsqu’il réalisait des figures de danse… J’observais aussi la relation de respect et de confiance entre le maître, le cavalier et le cheval.

«La sensibilité du cheval aux sons et à certaines musiques»

J’avais remarqué, dès mon enfance passée entre Côte d’Ivoire, Haute-Volta et Mali, la sensibilité du cheval aux sons et à certaines musiques.

Ainsi, lorsque j’ai commencé à travailler, à Bobo-Dioulasso, j’ai économisé afin de m’acheter un bon djembé chez un maître luthier et j’ai attaché la plus grande attention à sa confection…

Je me suis renseigné sur l’essence du bois pour le fût, sur la qualité et l’origine des peaux de chèvres et d’antilopes. J’ai souhaité un arbre sucré, doux. On a cherché dans la forêt un vieux manguier qui ne produisait plus de fruits et on a ramené le tronc avec une charrette à cheval. C’était dans les années 80.

Le luthier a finalisé le fût aux dimensions que je souhaitais et l’a sculpté. Puis je l’ai amené dans ma chambre, j’ai demandé du beurre de karité à ma mère en lui disant que c’était pour ma peau. J’ai massé le bois matin et soir pendant un mois afin que le beurre de karité pénètre bien et nourrisse le bois.

J’ai appris à monter mon djembé moi-même, après avoir choisi la peau qui me convenait, car je ne voulais pas que quelqu’un d’autre le touche. Je l’ai monté et démonté jusqu’à ce que le son me convienne, puis j’ai fait brûlé de l’encens afin de purifier la pièce et que le contact entre la peau de ma main et celle de l’instrument le soit aussi

«Subjugué par sa puissance »

Je l’emmenais fréquemment dans la forêt pour jouer, c’est là que j’ai appris et testé les sons et vibrations, et imaginé un premier répertoire sur fond de chants d’oiseaux et de cris d’animaux.

J’avais en moi mon cheval imaginaire, plus fort que moi et que je ne voulais surtout pas dominer… J’étais subjugué par sa puissance, la précision et l’élégance de ses mouvements… Mais aussi par la mobilité de ses oreilles, la tendresse de son regard, son approche attentionnée et patiente de la femelle.

Afin de tester mes créations, j’ai choisi un auditoire d’enfants auxquels j’ai donné rendez-vous en fin d’après-midi dans la cour où j’habitais. Par la bouche à oreille, des enfants sont venus d’autres quartiers, parfois des enfants métisses « sans père » nés d’une mère africaine et d’un père européen. Ils attendaient un répertoire connu mais moi je souhaitais qu’ils dansent spontanément et que j’adapte les sonorités du djembé à leurs pas et leurs voix d’enfants…

Je partageais avec eux ma passion du cheval, leur parlais des courses qui se déroulaient, chaque semaine, à un endroit précis de Bobo qu’on appelait, d’ailleurs, la place du cheval. Il s’agissait de courses sans paris d’argent.

Les enfants y sont allés, ont observé les pas et les allures du cheval, et les ont intégrés dans leurs danses. Leur enthousiasme stimulait ma dextérité et mon énergie créative…

Véritable animation dans le quartier

On ne voulait pas en faire un projet, simplement l’expression du plaisir de créer ensemble, de la liberté de se mouvoir artistiquement. Ils m’ont beaucoup appris, notamment à chanter.

Cela créait une véritable animation dans le quartier au point que les grand- mères nous apportaient des gâteaux, des cacahuètes et des fruits, et que la personne qui me louait un logement m’en a offert la gratuité. En retour, je lui ramenais des fruits sauvages de mes promenades en forêts.

Ces récréations musicales sont devenues des rendez-vous réguliers attendus par les enfants et même au-delà… En effet, des spectateurs des concerts que je donnais dans des cafés théâtres, le soir, se sont intéressés à ces rencontres.

C’est ainsi que le chef de l’orchestre militaire « Les léopards » basé à Bobo nous a rejoints régulièrement pour jouer avec ses propres instruments. Il avait reçu une formation musicale au Conservatoire de La Havane et nous a fait découvrir d’autres sonorités, d’autres instruments : le saxo, la flûte traversière…

C’étaient des moments d’échanges très riches, empreints de fierté et de respect mutuels. C’était une passion, pas un travail, loin de nous l’idée d’en tirer profit…

Documentaire de deux Françaises

Parallèlement, je montais et vendais des djembés et je m’attachais à avoir une bonne forme physique en nageant en piscine avec un ami sportif.

Puis mon histoire artistique a évolué : des touristes étrangers m’ont vu danser dans des spectacles et ont souhaité me rencontrer en dehors. Alors, je leur proposais de venir nous voir jouer dans la cour.

Deux françaises qui avaient déjà monté un documentaire sur M.C Solar ont proposé d’en réaliser un sur mon expérience, mon rapport au djembé, à la musique, mon approche de la convivialité, de l’éducation, de la transmission, de l’intergénérationnel, afin de le présenter dans des festivals africains en Europe. Cela a suscité l’intérêt et, chez de nombreux musiciens, l’envie de découvrir ou perfectionner leur pratique du djembé.

Beaucoup d’européens l’ont vu et sont ensuite venus à Bobo afin de prendre des cours avec moi. Au-delà de l’art du toucher, la formation consistait à apprendre à jouer en position assise ou debout, car les sons rendus ne sont pas les mêmes…

En fin de résidence, l’enregistrement du répertoire

J’ai toujours refusé qu’ils me paient en dépit de leurs propositions. En fin de résidence, ils enregistraient le répertoire que j’avais construit avec eux. Certains me laissaient, par amitié, des cassettes de Gainsbourg, Nougaro, Jonasz, des Beattles, des Rolling Stones, Scorpion, Téléphone… J’ai même échangé un djembé de ma fabrication contre un walkman!

Ainsi, je découvrais le monde sans voyager, un univers à la fois proche et loin de moi : le jazz, le blues, la musique classique…

A l’époque, Bobo était la capitale culturelle du Burkina-Faso où se côtoyaient des touristes européens, canadiens, américains, des membres d’ONG, des coopérants… Le climat se prêtait à en faire un coin de paradis très apprécié des occidentaux. Le marché était très animé, on y entendait parler de nombreuses langues africaines et étrangères.

Orchestres et groupes de musique

Beaucoup de lieux de type café-théâtre accueillaient, selon les quartiers, des orchestres et des groupes de musique congolaise, guinéenne, malienne, ivoirienne… La scène était très ouverte.

Quand j’allais quelque part, la philosophie du cheval m’inspirait, ça m’a aidé à garder un côté sauvage, naturel mais contrôlé. J’ai continué à découvrir l’histoire du cheval au travers des récits d’épopées recueillis auprès des dignitaires coutumiers et des notables.

Afin de parfaire ma connaissance du cheval et pour le plaisir d’apprécier son élégance et sa fougue, je ne ratais pas les rendez-vous d’animations de quartier autour du cheval. Qu’il s’agisse de manifestations spontanées ou organisées, il y avait toujours à apprendre, à observer, notamment concernant le lien entre le cavalier et le cheval…

«Le cheval devenu mon talisman»

Je m’intéressais aussi à l’origine des chevaux : arabes, des plateaux mossis, soraïs, peuls, sonikés et à l’art représentant le cheval : photos, artisanat, particulièrement les objets en bronze, même si je ne pouvais pas acheter.

Plus tard j’ai pris plaisir à collectionner ces statuettes en bronze, ivoire, bois d’ébène, et souvent à les offrir, car pour moi le cheval évoquait l’Afrique que j’aimais : la grandeur des grandes familles, les fêtes traditionnelles, le faste des parures, le sens de l’humain et du partage, la convivialité des quartiers, toutes générations confondues.

Le cheval était devenu mon talisman. De fait, la passion et la sensibilité qu’ont suscitées en moi la noblesse du cheval ont, à mon arrivée en Europe, favorisé ma coopération artistique à des évènements autour du cheval.

Jean-Louis Gouraud, un des plus grands auteurs

Ma rencontre avec Jean-Louis Gouraud, un des plus grands auteurs ayant écrit sur le cheval, a constitué un moment fort de mon parcours professionnel. J’étais admiratif de ce qu’il avait réalisé par amour du cheval : son périple à cheval jusqu’à Moscou, sa récolte de fonds pour restaurer le cimetière de chevaux de Saint-Pétersbourg…

J’ai eu l’honneur, avec mon Ensemble Yan Kadi Faso, et grâce à la confiance que m’a accordée Françoise Gründ, de la Maison des Cultures du Monde, de représenter l’Afrique à la « Célébration du cheval », soirée exceptionnelle organisée par Jean-Louis Gouraud au théâtre du Rond-Point à Paris, en 1994. Et cela parmi d’autres groupes venant de Mongolie, Russie, Inde, Corée, Amérique du Nord.

A cette occasion, j’ai été invité à jouer deux morceaux musicaux lors de la présentation du programme du spectacle, à l’émission le « Cercle de Minuit » avec Michel Field sur Antenne 2.

Echo de ma prestation artistique

Par ailleurs, deux chroniques se sont fait l’écho de ma prestation artistique : l’une de Marie-Ange Poyet dans « Le Figaro », l’autre dans d’Adrienne Deume dans la revue spécialisée « Equus Chevaux »;

Cela m’a également conduit à me produire dans des soirées et concerts privés chez Hermès dont le cheval est l’emblème, et à découvrir le musée du cheval réalisé par cette maison de luxe.

Je remercie Françoise Gründ et Chérif Khaznadar, qui m’ont fait confiance, pour ces moments magiques de ma carrière qui m’ont conduit à Mulhouse et Monte-Carlo en présence du Prince Albert de Monaco, et pour le lien personnel que j’ai pu établir avec Jean-Louis Gouraud.

Celui-ci m’a ensuite fait l’amitié de me citer dans un de ses ouvrages « L’Afrique par monts et par chevaux » (éditions Belin). J’ai en effet créé un morceau dédié au cheval dans un CD solo de djembé qui a obtenu le « Coup de coeur » de l’Académie Charles Cros. J’intitulais ce morceau : « Söté balo korimuga la », autrement dit « le cheval ne se nourrit pas de coton », en écho à l’importance actuelle de la culture des denrées exportables au détriment des productions qui nourrissaient les villageois, leurs chevaux et leur bétail…

Dans la collection « Grands maîtres

Ce CD sorti sous le label Cinq planètes, dans la collection « Grands maîtres » a été salué dans des articles de journaux qui en ont souligné la qualité musicale : « Libération » (Bouziane Daoudi) et « Répertoires » revue spécialisée dans la musique classique ( E.B).

La sortie du livre de Jean-Louis Gouraud, en 2002, a fait l’objet d’une émission de radio « France Culture » au cours de laquelle il a choisi de diffuser un morceau de ma création en référence au cheval.

J’ai donc pu constater combien cette passion du cheval était universellement partagée. Et j’ai eu la chance de voir évoluer le Cadre noir de Saumur, Ecole équestre française d’excellence, et dans un tout autre registre, d’assister à un spectacle de Bartabas, fondateur du Théâtre équestre Zingaro.

Ce parcours artistique, je le dois à mes parents et grand- parents dont je suis fier de l’enseignement qu’ils m’ont prodigué notamment concernant l’histoire du cheval.

Transmission du récit épique

Présent dans les récits, les contes, les épopées des périodes de conquêtes des différents empires de la Sous-Région, le cheval a contribué à la construction de notre société traditionnelle. Sur tous les fronts, que ce soit la lutte pour la subsistance ou celle de libération des peuples.

Car le cheval cohabite avec l’homme depuis des siècles et des siècles. On retrouve, d’ailleurs, des traces de sa présence dans les fouilles archéologiques.

Le cheval accompagnait le travail de l’homme, ses déplacements et ses combats. Il était un signe de richesse et de réussite sociale et familiale.

Dans les milieux aisés, Il tenait une place importante dans les fêtes traditionnelles de mariage, de baptêmes ou de funérailles des notables. La présence de cavaliers était un honneur pour les mariés, un plaisir pour les invités, une fierté pour la famille et les proches qui, souvent avaient été solidaires afin de permettre ce spectacle accompagné de musique de danse et de chants.

A l’occasion de certaines fêtes, ces spectacles constituaient une occasion de  transmission du récit épique, toujours facteur de cohésion, d’amour, de lien entre les générations  et de meilleure communication entre les personnes.

«j’adorais voir les courses»

Pour les jeunes, s’acheter un cheval constituait un rêve, un but à atteindre. Cet objectif était de nature à canaliser l’énergie de l’adolescence. C’était un marqueur de passage à l’âge adulte et un signe de la capacité à s’organiser pour construire sa vie. Réussir cela, c’était prouver aux parents qu’ils pouvaient être fiers d’eux.

Une telle réussite donnait de l’assurance, constituait une preuve de maturité. Et puis, posséder un cheval et le monter attirait le regard des jeunes filles et suscitait intérêt et respect pour le cavalier! On en rêvait tous…

Pour les enfants, le cheval était aussi l’animal mythique qui nourrissait leur imagination et accompagnait leurs jeux… Quels enfants n’ont pas fait la course en chevauchant des morceaux de bois décorés de tissus en guise de crinières et de queues!

Les enfants aimaient lui rendre hommage en le représentant dans leurs dessins, en fabriquant de petits objets, des statues à son image.

Moi, j’adorais voir les courses qui se tenaient, une fois par semaine, avec des cavaliers qui rivalisaient d’habileté et de recherche pour parer le cheval des plus beaux atours.

Le cheval forçait surtout l’admiration par son élégance

Les cavaliers étaient choisis par les notables pour présenter des spectacles d’acrobatie et de voltige accompagnés de musique qui mettaient en valeur l’élégance et la noblesse du cheval et soulevaient l’enthousiasme des spectateurs.

S’en suivaient des rencontres départementales, sur plusieurs jours avec de magnifiques chevaux de races différentes. J’étais attiré, émerveillé dès que je voyais un cavalier. On ne ratait pas une séance d’entrainement.

Ces cavaliers initiés illustraient bien le rapport interdépendant de l’homme et du cheval, fait d’attention, de patience, de connivence et de respect.

J’ai toujours remarqué que si le cheval en imposait par sa stature, il forçait surtout l’admiration par son élégance, sa distinction, sa fougue et son intelligence. Sa présence, au sein d’un groupe, suscite souvent l’apaisement et le rapprochement…

Le cheval, l’emblème de l’intelligence, l’allié de l’homme

La contribution du cheval au développement de notre civilisation ne se situe pas seulement au plan de la culture et de l’art populaire. Elle concerne également le développement économique.

En effet, nombre de métiers artisanaux et d’activités y sont liés : les tisserands, les teinturiers, les tanneurs, les soigneurs qui avaient la connaissance des plantes correspondant aux besoins du cheval, les maîtres du feu, forgerons et maréchaux-ferrant, sans oublier les maîtres de l’eau, chercheurs de sources qui se déplaçaient sur de longues distances à cheval et faisaient confiance à celui-ci pour les aider à repérer les zones  humides.

Il ne faut pas oublier qu’avant l’arrivée des véhicules à moteur, le cheval, avec le chameau et l’âne, était le principal moyen de se déplacer et de transporter des marchandises.

En un mot le cheval était l’emblème de l’intelligence, l’allié de l’homme. C’était une fierté d’avoir un cheval et de montrer sa capacité à s’occuper et à prendre soin d’un animal aussi noble.

«Dans mon travail artistique, la noblesse du cheval»

Pour preuve de l’importance du cheval en Afrique de l’Ouest, les anciennes armoiries de la Haute Volta ne mettaient-elles pas en valeur deux fougueux étalons? Et le trophée du festival panafricain de cinéma de Ouagadougou, le Fespaco, ne représente-t-il pas la reine Yennega montée sur un étalon?

Pour ma part, j’essaie de saluer, dans mon travail artistique, la noblesse du cheval.

Toujours associé à mes émotions et au voyage spirituel que j’effectue à travers les forêts ou les rivages de l’océan, ou le pays de mes ancêtres, quand je compose ou joue du djembé, le cheval reste un compagnon fidèle et ma source sacrée d’inspiration…

 

Yé Lassina COULIBALY

06 76 03 71

Site officiel : www.yelassina.com»

Artiste auteur-compositeur interprète

Musicothérapie sociétaire de la SACEM, ADAMI, SPEDIDAM, Union des Artistes Burkinabés

Chevalier de l’ordre du mérite, des lettres et de la communication (agrafe musique et danse) du Burkina-Faso».

Compte rendu du Conseil des Ministres du 26 mai 2021

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Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 26 mai 2021, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 12 H 00 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. 

 Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu une communication orale, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger. 

I DELIBERATIONS

I 1 AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION, DE L’INTEGRATION AFRICAINE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

Le Conseil a adopté quatre (04) rapports.

Le premier rapport est relatif à deux (02) décrets portant respectivement ouverture d’un Consulat honoraire du Burkina Faso à Kano, République fédérale du Nigéria et nomination d’un Consul honoraire dudit Consulat.

Le Conseil a marqué son accord pour l’ouverture du Consulat honoraire du Burkina Faso à Kano, en République fédérale du Nigéria et la nomination de Docteur Alhaji Sani Yusuf YAKASAI, en qualité de Consul honoraire.

Le deuxième rapport est relatif à deux (02) décrets portant respectivement ouverture d’un Consulat honoraire du Burkina Faso à Freetown, République de Sierra Léone et nomination d’un Consul honoraire dudit Consulat.

Le Conseil a marqué son accord pour l’ouverture du Consulat honoraire du Burkina Faso à Freetown, République de Sierra Léone et la nomination de Monsieur Abdoulaye Cheick Tidjane BARRY, en qualité de Consul honoraire.

Le troisième rapport est relatif à deux (02) décrets portant respectivement ouverture d’un Consulat honoraire du Burkina Faso à Conakry, République de Guinée et nomination d’un Consul honoraire dudit Consulat.

Le Conseil a marqué son accord pour l’ouverture du Consulat honoraire du Burkina Faso à Conakry, République de Guinée et la nomination de Monsieur Kounsau TALL, en qualité de Consul honoraire dudit Consulat.

L’adoption de ces décrets permettra de renforcer les relations d’amitié et de coopération entre les pays et d’assurer une meilleure protection des intérêts des Burkinabè vivant dans ces pays.

Le quatrième rapport est relatif à l’adhésion du Burkina Faso à l’Agence pour l’Assurance du commerce en Afrique (ACA).

L’ACA est une institution multilatérale dont le siège est à Nairobi au Kenya et qui a vu le jour le 18 mai 2000 à Grand Baie en République de Maurice, pour faire face aux défis liés à l’insuffisance des investissements directs étrangers en Afrique.

L’adhésion de notre pays à l’ACA permettra d’apporter une réponse à la question de garanties souveraines demandées par les investisseurs pour réaliser de grands projets d’investissements.

Le Conseil a instruit le ministre chargé du dossier de prendre les dispositions idoines en vue de la poursuite du processus devant aboutir à l’adhésion du Burkina Faso à l’Agence pour l’Assurance du commerce en Afrique.

I 2 AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret porte régime juridique applicable aux emplois de contrôleur d’Etat, d’assistant de vérification et d’enquêteur de l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC).

L’adoption de ce décret vise un meilleur fonctionnement de l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption, conformément aux dispositions de l’article 26 de la loi n°082-2015/CNT du 24 novembre 2015 portant attributions, organisation, composition et fonctionnement de ladite Autorité.

Le second décret porte nomination des Membres du Haut conseil du dialogue social.

L’adoption de ce décret permet la nomination de trente (30) membres titulaires dont dix (10) représentants du gouvernement, dix (10) représentants des organisations professionnelles d’employeurs et dix (10) représentants des organisations syndicales des travailleurs, conformément aux dispositions du décret n°2017-0261/PRES/PM/MINEFID/MFPTPS du 05 mai 2017 portant création, organisation et fonctionnement du Haut conseil du dialogue social.

II  COMMUNICATION ORALE

II 1 Le ministre de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales a informé le Conseil de l’effondrement de bâtiment à l’école B de Dandé, province du Houet suite à des intempéries.

L’effondrement de ce bâtiment construit en 2014-2015 a occasionné 24 blessés dont 04 graves évacués à Bobo-Dioulasso parmi lesquels 01 a succombé à ses blessures. Le gouvernement réitère ses condoléances à la famille éplorée et souhaite un prompt rétablissement aux élèves blessés.

Le Conseil a instruit le ministre chargé de l’Education nationale à prendre les mesures d’ordre administratif et éventuellement d’ordre judiciaire.

En outre, le ministre chargé de l’Education nationale a informé le Conseil de la prise de dispositions en vue de permettre la participation des élèves du lycée Philippe Zinda Kaboré et du lycée Nelson Mandela aux sessions d’examens 2020-2021.

III  NOMINATIONS

III 1 NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

 

A AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

Pour le compte du Conseil national de lutte contre le SIDA et les IST (CNLS-IST) :

– Monsieur Yacouba BADINI, Mle 108 248 J, Infirmier diplômé d’Etat, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Chef d’antenne régionale du Plateau-Central.

 

B AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION, DE L’INTEGRATION AFRICAINE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

– Monsieur Maxime BENGALY, Mle 118 841 K, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Secrétaire permanent de la Commission nationale pour les réfugiés (SP/CONAREF) ;

– Monsieur Maldia DIAKOUMA, Officier, Intendant Colonel-Major, est nommé Attaché de défense à Abuja (République fédérale du Nigéria) ;

– Monsieur Issa KONE, Mle 208 024 W, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Trésorier auprès de l’Ambassade du Burkina Faso à Accra (République du Ghana).

 

C AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT

– Monsieur Voho GNOUMOU, Mle 32 033 T, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Inspecteur technique principal à la Direction générale du trésor et de la comptabilité publique ;

 

– Monsieur Pascal KOURAOGO, Mle 19 696 H, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Inspecteur technique du Trésor ;

– Madame Rakiéta OUEDRAOGO/KABORE, Mle 91 271 V, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Inspecteur technique du Trésor ;

– Monsieur Chiénon KOUKO, Mle 31 974 S, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Inspecteur technique du Trésor ;

– Monsieur Kassoum TARNAGDA, Mle 119 301 X, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Inspecteur technique du Trésor ;

– Monsieur Soumaïla Kimbilo OUEDRAOGO, Mle 96 930 P, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Inspecteur technique du Trésor ;

– Monsieur Séverin SANON, Mle 46 227 R, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Inspecteur technique du Trésor ;

– Monsieur Voyèni Olivier BANI, Mle 91 274 D, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Inspecteur technique du Trésor ;

– Monsieur Hamadé KAGONE, Mle 24 925 S, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 14ème échelon, est nommé Inspecteur technique du Trésor ;

– Madame Odile KABORE/TIENDREBEOGO, Mle 39 702 A, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 15ème échelon, est nommé Inspecteur technique du Trésor ;

– Monsieur Moro Olivier MILOUNGOU, Mle 33 975 L, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Inspecteur technique du Trésor ;

– Monsieur Abdoulaye Ben Iskandara SANKARA, Mle 225 024 P, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Inspecteur technique du Trésor ;

– Monsieur Babou IDO, Mle 208 018 A, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Inspecteur technique du Trésor ;

– Monsieur Tarawendpanga Eric TIENDREBEOGO, Mle 56 711 L, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Inspecteur technique du Trésor ;

– Madame Edwige SOME, Mle 56 708 R, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Inspecteur technique du Trésor ;

– Monsieur Adama BAMBARA, Mle 56 714 V, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Inspecteur technique du Trésor ;

– Monsieur Jean Baptiste ZEIDA, Mle 43 132 B, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Inspecteur technique du Trésor ;

– Monsieur Thierry Roger Nalawinne Noël SAWADOGO, Mle 31 963 J, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Inspecteur technique du Trésor ;

– Monsieur Adama OUEDRAOGO, Mle 54 650 R, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Inspecteur technique du Trésor ;

– Monsieur Ousmane Vouhibaré SIGUE, Mle 91 265 B, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Inspecteur technique du Trésor ;

– Monsieur Evariste E. Mesmin SAVADOGO, Mle 44 059 Y, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 15ème échelon, est nommé Inspecteur technique du Trésor ;

 

– Monsieur Ferdinand Marie Désiré YEMTIM, Mle 44 061 T, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 15ème échelon, est nommé Payeur général ;

– Monsieur Patindé Wendinda Jean Yves BELEM, Mle 58 450 U, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé 1er Fondé de pouvoirs de l’Agent comptable central du Trésor ;

 

– Monsieur Souleymane OULA, Mle 119 291 L, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Deuxième Fondé de pouvoirs de l’Agent comptable central du Trésor ;

– Monsieur Ousmane KABORE, Mle 34 025 C, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Trésorier régional du Centre ;

– Monsieur Moussa LENGANE, Mle 57 169 D, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Trésorier régional du Centre-Sud ;

 

– Monsieur Ambroise SANKARA, Mle 91 268 Z, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Trésorier régional de l’Est ;

– Monsieur Jacques KABORE, Mle 51 204 W, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Trésorier régional du Nord ;

– Monsieur Poukary BASSOUROU, Mle 53 558 F, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Trésorier régional du Sahel ;

 

 

 

– Monsieur Kierra LOUE, Mle 57 206 J, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Fondé de pouvoirs du Trésorier régional du Centre ;

– Monsieur Olivier KABORE, Mle 58 675 H, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Fondé de pouvoirs de la Trésorerie régionale du Centre-Sud ;

– Monsieur Emmanuel SAWADOGO, Mle 236 096 F, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Fondé de pouvoirs de la Trésorerie régionale du Centre-Ouest ;

 

– Monsieur Emmanuel ILBOUDO, Mle 58 678 F, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Trésorier principal de Solenzo ;

– Monsieur Mamoudou BOKOUM, Mle 58 463 G, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Trésorier principal de Zorgho ;

 

– Monsieur Souley MARANE, Mle 225 041 B, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Trésorier principal de Koupèla ;

– Monsieur Paligwendé Parfait ILBOUDO, Mle 294 323 Y, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Percepteur spécialisé auprès du ministère de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique ;

 

– Monsieur Roger SANOU, Mle 49 090 M, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Percepteur spécialisé auprès du ministère de l’Economie, des finances et du développement ;

– Monsieur Issaka OUEDRAOGO, Mle 54 653 T, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Percepteur spécialisé auprès du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat ;

 

– Madame Thihan Anges Olivia KABORE/TAMINI, Mle 257 126 W, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Percepteur spécialisé auprès du ministère de l’Economie numérique, des postes et de la transformation digitale ;

– Monsieur Martin OUEDRAOGO, Mle 56 724 F, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Percepteur spécialisé auprès du ministère de la Défense nationale et des anciens combattants

– Monsieur Koudoubi Seydou KABORE, Mle 32 071 S, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Percepteur spécialisé auprès du ministère de la Justice, des droits humains et de la promotion civique ;

– Monsieur Mohamed Tiémoko OUATTARA, Mle 91 266 M, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Percepteur spécialisé auprès du ministère de la Culture, des arts et du tourisme ;

– Monsieur Issoufou OUEDRAOGO, Mle 111 091 C, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Agent comptable de l’Agence nationale de gestion des soins de santé primaire ;

– Monsieur Lassané TIENDREBEOGO, Mle 54 666 M, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Agent comptable du Laboratoire national de santé publique (LNSP) ;

– Monsieur Emmanuel Sy TRAORE, Mle 272 932 X, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Agent comptable du Centre hospitalier régional (CHR) de Dori ;

– Monsieur Abdoulaye OUEDRAOGO, Mle 208 028 P, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Agent comptable de l’Office de santé des travailleurs (OST) ;

– Monsieur Claude PODA, Mle 40 435 S, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Agent comptable à l’Agence de l’eau des Cascades ;

– Monsieur Pascal BAZONGO, Mle 59 664 M, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Agent comptable de l’Agence nationale des évaluations environnementales (ANEVE) ;

– Monsieur Fahabepule Anicet HIEN, Mle 47 671 C, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Agent comptable du Centre d’évaluation et de formation professionnelle de Ouagadougou (CEFPO) ;

– Madame Kampoko Rasmata YAMEOGO/OUEDRAOGO, Mle 43 080 H, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 7ème échelon, est nommée Agent comptable de l’Institut national de formation en travail social (INFTS) ;

– Monsieur Patrice Touzindé GANSANE, Mle 31 958 B, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Agent comptable du Centre national des arts, du spectacle et de l’audiovisuel (CENASA) ;

– Monsieur Adolphe OUOBA, Mle 30 666 N, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Agent comptable de l’Institut national de formation des personnels de l’éducation (INFPE) ;

– Monsieur Issa RAMDE, Mle 32 085 V, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Agent comptable de l’Académie de police ;

– Monsieur Sondé dit Boureima TRAORE, Mle 245 226 B, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Agent comptable de l’Ecole nationale de la police (ENP) ;

– Monsieur Wedlazir Anicet ZONGO, Mle 272 928 U, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Agent comptable de la Maison de la culture de Bobo-Dioulasso ;

– Monsieur Noufou DIAFOU, Mle 303 459 B, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Membre permanent de la Coordination nationale de lutte contre la fraude au titre de la Brigade mobile de contrôle économique et de la répression des fraudes du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat ;

– Monsieur Ollo Julien KAMBOU, Mle 59 032 X, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Membre permanent de la Coordination nationale de lutte contre la fraude au titre de la Direction générale des eaux et forêts ;

– Monsieur Armand KOUDOUGOU, Mle 49 341 S, Inspecteur principal des douanes, catégorie 1A, 2ème grade, 4ème échelon, est nommé Membre permanent de la Coordination nationale de lutte contre la fraude au titre de la Direction générale des douanes ;

– Monsieur Badiou Balili Firmin BADO, Mle 29 63, Adjudant-Chef Major de gendarmerie, est nommé Membre permanent de la Coordination nationale de lutte contre la fraude au titre de l’Etat-Major de la Gendarmerie nationale ;

– Monsieur Ablassé KABRE, Mle 101 239 G, Commissaire de police, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Membre permanent de la Coordination nationale de lutte contre la fraude au titre de la Direction générale de la police nationale ;

– Monsieur Laçané BAYALA, Mle 111 084 A, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Membre permanent de la Coordination nationale de lutte contre la fraude au titre de la Direction générale des impôts.

 

D  AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE

– Monsieur Ali Patrice COMBARY, Mle 37 544 F, Médecin spécialiste, 1ère classe, 12 échelon, est nommé Conseiller technique ;

– Monsieur Julien KOULDIATI, Mle 74 817 B, Biologiste, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Chargé de missions ;

– Monsieur Seydou BARRO, Mle 88 227 V, Médecin spécialiste en santé publique, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur général du Centre hospitalier universitaire Sourou Sanon (CHUSS) ;

– Monsieur Paligwindé Simplice Eric BONKOUNGOU, Mle 85 760, Administrateur des hôpitaux et des services de santé, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur général du Centre hospitalier universitaire régional de Ouahigouya ;

– Monsieur Sogohoun KOITA, Mle 204 849 H, Administrateur des services de santé, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur général du Centre hospitalier régional de Fada N’gourma ;

– Monsieur Issa ILBOUDO, Mle 213 867 E, Administrateur des hôpitaux et des services de santé, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur général du Centre hospitalier régional de Banfora ;

– Monsieur Gnilou Tanguy BAZYOMO, Mle 55 903 N, Administrateur des hôpitaux et des services de santé, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur de l’Administration et des finances du Centre hospitalier régional de Koudougou.

 

E AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION ET DES RELATIONS AVEC LE PARLEMENT

– Monsieur Adjima David THIOMBIANO, Mle 78 667 J, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Chargé de missions ;

– Monsieur Boukaré KABORE, Mle 117 367 R, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur général de la communication ;

– Monsieur Adama OUEDRAOGO, Mle 229 245 E, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur général des technologies des médias et de la communication ;

– Monsieur Adama SAVADOGO, Mle 272 993 N, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur des évènementiels de communication ;

– Monsieur Adama SEMBONE, Mle 229 250 R, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Chargé d’études ;

– Madame Aline Verlaine ZOROM/KABORE, Mle 79 384 L, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 10ème échelon, est nommée Chargé d’études ;

– Monsieur Ousséni SAWADOGO, Mle 47 771 L, Attaché d’éducation spécialisée, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Chargé d’études ;

– Monsieur Ali TRAORE, Mle 98 289 P, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Chargé d’études ;

– Monsieur Ousmane BELEM, Mle 91 964 K, Conseiller en économie et développement, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur de la formulation des politiques ;

– Madame Elélé Nathalie Negazié BAYALA, Mle 288 467 N, Informaticienne, 1ère classe, 2ème échelon, est nommée Directrice du suivi-évaluation des technologies des médias et de la communication ;

– Monsieur Mahamadou BA, Mle 37 106 X, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur du développement institutionnel et de l’innovation ;

– Monsieur Samuel YAMEOGO, Mle 244 978 J, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur de l’appui conseil en matière de technologies des médias et de la communication.

F AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES AMENAGEMENTS HYDRO-AGRICOLES ET DE LA MECANISATION

– Monsieur Mahamadi NANEMA, Mle 271 402 X, Enseignant-chercheur, Catégorie PA, 3ème échelon, est nommé Chargé de missions ;

– Monsieur Salif TENTIKA, Mle 91 333 E, Ingénieur d’agriculture, 1ère classe, 6ème échelon est nommé Directeur général de la mécanisation agricole ;

– Monsieur N. Emile KAMBOU, Mle 16 652 W, Conseiller d’agriculture, 1ère classe, 12ème échelon est nommé Assistant technique au Secrétariat permanent de la Coordination des politiques sectorielles agricoles (SP/CPSA) ;

– Monsieur Lamoussa KOALA, Mle 271 686 Y, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 2ème échelon est nommé Chef du Département de la communication et de la concertation entre les acteurs du secteur rural ;

– Monsieur Pierre Barthélemy ILBOUDO, Mle 33 779 T, Ingénieur agronome, 1ère classe, 12ème échelon est nommé Directeur de la mécanisation de la récolte, du post-récolte et de la transformation des produits agricoles ;

– Monsieur Sidpayété Evariste TAPSOBA, Mle 96 812 H, Ingénieur d’agriculture, 1ère classe, 6ème échelon est nommé Directeur de la mécanisation des productions agricoles ;

– Madame Augustine Denise BADO, Mle 130 276 F, Magistrat, catégorie P, 4ème échelon est nommée Directrice des affaires juridiques et du contentieux ;

– Monsieur Gaoussou SANOU, Mle 96 804 Z, Ingénieur d’agriculture, 1ère classe, 5ème échelon est nommé Secrétaire technique national de l’Initiative présidentielle pour le développement de la riziculture ;

– Monsieur Sekeyoba Léopold NANEMA, Mle 33 907 U, Ingénieur agronome, 1ère classe, 7ème échelon est nommé Responsable du Programme budgétaire 076 « Prévention et gestion des crises alimentaires et nutritionnelles » cumulativement avec ses fonctions de Secrétaire exécutif du Conseil national de sécurité alimentaire ;

– Monsieur Inoc POODA, Mle 91 480 R, Ingénieur d’agriculture, 1ère classe, 4ème échelon est nommé Chef de Département de la résilience et de la nutrition au Secrétariat exécutif du Conseil national de sécurité alimentaire ;

– Monsieur Irissa ILBOUDO, Mle 57 453 X, Ingénieur agronome, 1ère classe, 9ème échelon est nommé Chef du Département de la gouvernance institutionnelle au Secrétariat exécutif du Conseil national de sécurité alimentaire ;

– Madame Tilassomdé Christel OUEDRAOGO/KAFANDO, Mle 218 356 X, Attaché en étude et analyse option Gestion économique, 1ère classe, 4ème échelon est nommée Chef du Département chargée de Programme alimentaire mondial (PAM) ;

– Madame Kanlieyama Adeline BELEM/OUOBA, Mle 24 180 M, Ingénieur agroéconomiste, 1ère classe, 13ème échelon est nommée Chef du Département du Comité nationale du CILSS (CONACILSS).

 

G AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES

– Monsieur Nicolas KAGAMBEGA, Mle 59 932 D, Maître de conférences en géosciences et environnement, catégorie P2, 1er grade, 2ème échelon, est nommé Directeur général des mines et de la géologie.

 

H AU TITRE DU MINISTERE DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

– Monsieur Adama MAIGA, Mle 217 013 F, Docteur vétérinaire, catégorie PC, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur général des services vétérinaires ;

– Monsieur Rassablaga Dominique SAWADOGO, Mle 47 634 T, Docteur vétérinaire, 1ère classe, 14ème échelon, est nommé Directeur général de l’Ecole nationale d’élevage et de santé animale (ENESA) ;

– Madame Solange Marie Emeline ZOMA, Mle 47 813 Z, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 5ème échelon, est nommée Directrice de la valorisation des produits halieutiques ;

– Madame Sintouma DAH, Mle 256 989 K, Ingénieur d’élevage, 1ère classe, 4ème échelon, est nommée Directrice de l’Aquaculture ;

– Monsieur Issa BA, Mle 288 566 Z, Ingénieur d’élevage, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur de la promotion des filières animales ;

– Monsieur Aliou Badara TRAORE, Mle 225 117 Z, Sociologue, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Chef du Département du partenariat et de la concertation entre les acteurs.

 

I AU TITRE DU MINISTERE DE L’URBANISME, DE L’HABITAT ET DE LA VILLE

– Monsieur Tégawendé Alfred SIMPORE, Mle 52 964 T, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur de cabinet ;

– Monsieur Kouka Benjamin KONKOBO, Mle 92 929 S, Ingénieur en génie civil, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Conseiller technique ;

– Monsieur Claude Marcel KYELEM, Mle 74 238 K, Géographe-géomaticien, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Conseiller technique.

 

J AU TITRE DU MINISTRE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’ECONOMIE VERTE ET DU CHANGEMENT CLIMATIQUE

– Monsieur Thomas YAMPA, Mle 220 666 G, Administrateur civil, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur de cabinet ;

– Monsieur Augustin KABORE, Mle 47 795 A, Inspecteur principal des eaux et forêts, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Secrétaire général ;

– Monsieur Pascal ZONGO, Mle 334 266 Y, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur de l’administration des finances ;

– Monsieur Wendpanga Thiery ZAMPALIGRE, Mle 200 277 C, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur des marchés publics ;

– Monsieur Hermann SAWADOGO, Mle 75 847 H, Conseiller d’administration scolaire et universitaire, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Secrétaire général de l’Agence nationale des évaluations environnementales (ANEVE) ;

– Monsieur Kalfa OUATTARA, Mle 98 280 R, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur de la Communication et de la presse ministérielle.

 

K MINISTERE DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME

 – Monsieur Mambourou SOMA, Mle 225 862 X, Conseiller des affaires culturelles, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé cumulativement Responsable du Programme budgétaire « Pilotage et soutien aux services » et Directeur général des Etudes et des statistiques sectorielles. 

III 2 NOMINATIONS DE MEMBRES DU HAUT CONSEIL DU DIALOGUE SOCIAL

Les personnes dont les noms suivent sont nommées Membres du Haut conseil du dialogue social pour une durée de trois (03) ans renouvelable :

 AU TITRE DU GOUVERNEMENT

MEMBRES TITULAIRES

1- Monsieur Edmond BERE, Ingénieur informaticien ;

2- Madame Maïmounata CISSE, Expert en relations professionnelles ;

3- Monsieur Oumard NABALOUM, Professeur d’anglais ;

4- Monsieur Magloire SOME, Professeur titulaire d’histoire contemporaine ;

5- Monsieur Jérôme COMPAORE, Chargé de recherche en communication ;

6- Monsieur Salifou SANGARE, Enseignant-chercheur en droit/sciences politiques ;

7- Monsieur Tiga Jean-Marie NONGUIERMA, Inspecteur du travail ;

8- Monsieur Lambi SAWADOGO, Conseiller en gestion des ressources humaines ;

9- Madame Mariame HIEN/ZERBO, Maître-assistant/sciences juridiques et politiques ;

10- Monsieur Akim Bétrand Abdoulaye BAYOULE, Conseiller en gestion des ressources humaines.

MEMBRES SUPPLEANTS

1- Madame Adjaratou NANA, Comptable financier ;

2- Monsieur Souleymane OUEDRAOGO, Gestionnaire des ressources humaines ;

3- Monsieur Yaya KARAMBIRI, Juriste ;

4- Monsieur Abdoulaye OUEDRAOGO, Administrateur civil ;

5- Madame Aguiratou TOU/NANA, Conseiller en emploi et en formation professionnelle ;

6- Monsieur Marcel OUEDRAOGO, Conseiller en gestion des ressources humaines ;

7- Madame N’pèrè Adèle TRAORE, Inspecteur du travail ;

8- Monsieur Lucien NIKIEMA, Conseiller en gestion des ressources humaines ;

9- Madame Edwige Marie Evéline YAMEOGO, Inspecteur des impôts ;

10- Monsieur Komikiyoaba NAKELSE, Conseiller des affaires juridiques.

 

AU TITRE DES ORGANISATIONS PROFESSIONNELLES D’EMPLOYEURS

MEMBRES TITULAIRES

1- Monsieur Jean Baptiste YAMEOGO, Pharmacien ;

2- Monsieur B. Pierre KABORE, Juriste ;

3- Madame Victoire BENAO, Pharmacienne ;

4- Madame Philomène YAMEOGO, Juriste ;

5- Monsieur P. Romuald YARO, Pharmacien ;

6- Monsieur Simon SANOU, Juriste ;

7- Monsieur Raphael Goama ZOUNGRANA, Comptable ;

8- Monsieur Mamadi CAMARA, Directeur de société ;

9- Maître Orokia OUATTARA, Avocat ;

10- Monsieur Jean Florent W. KERE, Directeur des ressources humaines/BOA.

 

MEMBRES SUPPLEANTS

1- Monsieur Harouna TOGUYENI, Enseignant ;

2- Madame Georgette NASSA, Juriste, Directrice de société ;

3- Madame Raymonde Baptiste Pétronille TAPSOBA, Directrice de société ;

4- Monsieur Alphonse GUIGUEMDE, Economiste ;

5- Monsieur Moumouni BOUGOUM, Pharmacien ;

6- Monsieur Ali COMPAORE, Ingénieur des techniques du développement rural ;

7- Monsieur Ousseni DERRA, Géologue ;

8- Monsieur Ferdinand ZOUNGRANA, Responsable de service juridique ;

9- Maître Antoinette BOUSSIM, Avocat ;

10- Monsieur Alassane TRAORE, Responsable du département du capital humain.

 

AU TITRE DES ORGANISATIONS SYNDICALES DES TRAVAILLEURS

MEMBRES TITULAIRES

1- Monsieur Marcel ZANTE, Agent de bureau ;

2- Monsieur Guy Olivier OUEDRAOGO, Professeur technique ;

3- Madame Inès KABORE/MANO, Sage-femme d’Etat ;

4- Monsieur Inoussa NANA, Comptable ;

5- Monsieur Anatole ZONGO, Professeur certifié ;

6- Monsieur Paul N. KABORE, Agent de maîtrise de l’aviation civile à la retraite ;

7- Monsieur Régober TOE, Agent commercial ;

8- Monsieur Mahamdi MIMIGOU, Agent de la SONABEL ;

9- Monsieur Boubié BAZEMO, Inspecteur des douanes.

 

MEMBRES SUPPLEANTS

1- Madame Alima Maris GANSORE/ZAGRE, Institutrice à la retraite ;

2- Madame Damata GANOU, Cadre commercial ;

3- Madame Sabine SANOU, Communicatrice ;

4- Monsieur Germain W. ZONGO, Comptable à la retraite ;

5- Monsieur Abdoul Kader Z. OUEDRAOGO, Délégué médical ;

6- Monsieur Claver BOUSSIM, Déclarant en douane ;

7- Monsieur Ernest TAGNABOU, Technicien de bâtiment ;

8- Madame Salimata BOUGOUMA, Gestionnaire ;

9- Monsieur François Xavier YAMPONI, Professeur de centre de formation.

 

III 3 NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs et de Présidents aux Conseils d’administration :

– de la Loterie nationale Burkinabè (LONAB), au titre du ministère de l’Economie, des finances et du développement ;

– de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM) et du Fonds national d’appui aux travailleurs déflatés et retraités (FONA-DR), au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale ;

– de La Poste Burkina Faso (LA POSTE BF), au titre du ministère de l’Economie numérique, des postes et de la transformation digitale.

 

A MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat, au Conseil d’administration de la Loterie nationale Burkinabè (LONAB) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Au titre du ministère de l’Economie, des finances et du développement :

– Monsieur Pascal Ildevert OUEDRAOGO, Mle 39 689 N, Inspecteur des impôts ;

– Monsieur Abdoulaye ZONGO, Mle 34 819 K, Administrateur des services financiers.

Le second décret nomme Monsieur Abdoulaye ZONGO, Mle 34 819 K, Administrateur des services financiers, Président du Conseil d’administration de la Loterie nationale Burkinabè (LONAB) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Moumounou GNANKAMBARY.

 

B MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Le Conseil a adopté cinq (05) décrets.

Le premier décret porte nomination des personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat, au Conseil d’administration de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM) pour un premier mandat de trois (03)) ans.

Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :

– Monsieur Marcel OUEDRAOGO, Mle 217 041 T, Conseiller en gestion des ressources humaines, en remplacement de Monsieur Soumaila BARRO.

Au titre du ministère des Affaires étrangères, de la coopération, de l’intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur :

– Madame Sabine BAKYONO/KANZIE, Mle 59 726 X, Conseiller des affaires étrangères, en remplacement de Monsieur Passida Pascal GOUBA.

Le deuxième décret nomme Monsieur Marcel OUEDRAOGO, Mle 217 041 T, Conseiller en gestion des ressources humaines, Président du Conseil d’administration de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le troisième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Fonds national d’appui aux travailleurs déflatés et retraités (FONA-DR) pour un premier mandat de trois (03) ans.

 

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :

– Madame Hatiko ZINSONNI/COULIBALY, Mle 100 566 D, Attachée de direction ;

– Monsieur Manu Bertrand Owen KPODA, Mle 111 293 P, Administrateur civil.

Au titre du ministère de la Femme, de la solidarité nationale, de la famille et de l’action humanitaire :

– Monsieur Isaïe FORO, Mle 46 400 C, Administrateur des affaires sociales.

Au titre du ministère de l’Economie, des finances et du développement :

– Monsieur Ferdinand Marie Désiré YEMTIM, Mle 44 061 T, Inspecteur du trésor.

Au titre du ministère de la Jeunesse, de la promotion de l’entrepreneuriat et de l’emploi :

– Monsieur Lucien NIKIEMA, Mle 212 426 E, Conseiller en gestion des ressources humaines.

ADMINISTRATEUR REPRSENTANT L’ASSOCIATION NATIONALE DES TRAVAILLEURS DEFLATES

– Monsieur Idrissa BARRY.

Le quatrième décret renouvelle le mandat des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Fonds national d’appui aux travailleurs déflatés et retraités (FONA-DR) pour une dernière période de trois (03) ans.

 

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL

– Monsieur Pingd-Windé Francis Jean Luc ROUAMBA, Agent de recouvrement.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ASSOCIATION NATIONALE DES RETRAITES DU BURKINA

– Monsieur Yerga Florent DJIGUIMDE.

Le cinquième décret nomme Monsieur Ferdinand Marie Désiré YEMTIM, Mle 44 061 T, Inspecteur du trésor, Président du Conseil d’administration du Fonds national d’appui aux travailleurs déflatés et retraités (FONA-DR) pour un premier mandat de trois (03) ans.

 

C MINISTERE DE L’ECONOMIE NUMERIQUE, DES POSTES ET DE LA TRANSFORMATION DIGITALE

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Adrien Ounteni YONLI, Mle 56 948 M, Conseiller d’administration scolaire et universitaire, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Economie numérique, des postes et de la transformation digitale au Conseil d’administration de La Poste Burkina Faso (LA POSTE BF) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Izaï TOE.

Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement

 Ousséni TAMBOURA

Officier de l’Ordre de l’Etalon

RND 2021-2025 du Burkina : L’objectif de la participation des acteurs atteint !

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Comme l'ouverture, la clôture des assises nationales était placée sous la présidence du Premier ministre Christophe Dabiré

Les assises nationales sur le Référentiel national de développement (RND) 2021-2025 du Burkina Faso se sont achevées ce mercredi 26 mai sur des notes de satisfaction.  Dans son allocution de clôture, le Premier ministre a relevé plusieurs motifs de satisfaction qui augure d’une bonne suite du processus d’appropriation et surtout de mise en œuvre   dudit référentiel. 

Comme l’ouverture, la clôture des assises nationales était placée sous la présidence du Premier ministre Christophe Dabiré (micro)

«La richesse de vos échanges ont également permis d’améliorer qualitativement le document de RND dans sa partie relative à la stratégie de mise en œuvre. Vous avez ainsi identifié des approches d’exécution qui, si elles sont déployées permettront de réconcilier la stratégie de mise en œuvre de l’action publique avec les contraintes que nous vivons dans certaines localités de notre pays. Ce nouveau référentiel que vous avez passé en revue, intègre désormais des changements qualitatifs profonds au profit de tous les Burkinabè.

L’approche participative et inclusive prônée pour sa mise en œuvre va consolider la place des différents acteurs, secteur privé, partenaires au développement, société civile, collectivités territoriales et communautés dans le cadre de son exécution. Au regard de vos contributions aux travaux de ces assises et la richesse de celles-ci, je suis heureux de constater que l’objectif de la participation des acteurs est déjà atteint».

Ce sont là des propos pleins de satisfecit du Premier ministre Christophe Dabiré à la clôture ce mercredi 26 mai des assises nationales sur le Référentiel national de développement (RND) 2021-2025.

Des recommandations formulées

Le présidium à l’ouverture des assises ce mardi à la salle de conférences de Ouaga 2000

Au sortir des présentes assises nationales, plusieurs recommandations ont été formulées par les participants. Il s’agit en autres :

-le recours à des modèles d’imposition innovantes pour financer certains projets ;

-la promotion de la coopération civilo-militaire dans le cadre de l’exécution de certains projets de développement et plus généralement, l’application du principe de la subsidiarité pour la mise en œuvre de certaines actions ;

-la prise des dispositions nécessaires pour faciliter l’appropriation du Référentiel par les populations.

Et si tout se passe bien, le document du référentiel devrait être adopté d’ici fin juin 2021. Ce qui permettra de passer très vite à sa mise en œuvre.

«Pour la suite du processus, le Gouvernement attend de tous les acteurs, un engagement soutenu pour une mise œuvre réussie du RND, en particulier le secteur privé, les partenaires technique et financiers les collectivités territoriales, la société civile et les populations. Le gouvernement pour sa part, ne ménagera aucuns efforts pour créer les conditions idoines permettant à chaque acteur de jouer sa partition en toute responsabilité», a indiqué le PM Dabiré.

Mathias Lompo

Burkina Demain

Forum virtuel ouest-africain sur la ZLECAf : Décor bien campé à l’ouverture

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Plusieurs interventions ont été enregistrées pour ce premier jour du forum virtuel des représentants gouvernementaux et des acteurs privés ouest-africains sur la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf)

C’est parti depuis ce mercredi pour le forum virtuel des représentants gouvernementaux et des acteurs privés ouest-africains sur la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf). Pour ce premier jour diverses interventions ont été enregistrées dont celle de de la directrice du bureau sous-régional pour l’Afrique de l’Ouest de la Commission économique des Nations pour l’Afrique, Madame Ngone Diop. Elle bien campé le décor en ces termes :

Plusieurs interventions ont été enregistrées pour ce premier jour du forum virtuel des représentants gouvernementaux et des acteurs privés ouest-africains sur la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf)
La directrice du bureau sous-régional pour l’Afrique de l’Ouest de la Commission économique des Nations pour l’Afrique, Madame Ngone Diop

 

«Excellences, distingués participants,

La Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) constitue une plate-forme qui crée un marché continental unique permettant   aux entreprises de prospérer dans le but de libérer le potentiel d’accélération de la capacité industrielle et d’offrir des opportunités majeures de croissance pour les économies africaines et une expansion du commerce intra-africain. En outre, la ZLECAf peut être considérée comme un cadre ayant le potentiel d’améliorer l’écosystème pour les entreprises et de connecter les entreprises locales aux chaînes de valeur régionales et mondiales.

Le rapport économique de la CEA 2020 sur l’Afrique souligne qu’une ZLECAf réussie créera un marché africain unique de plus de 1,2 milliard de consommateurs avec un PIB total supérieur à 2500 milliards de dollars, générant des dépenses combinées de consommation et des entreprises de 6700 billions de dollars en 2030. La mise en œuvre réussie de l’accord devrait augmenter le commerce africain de 15 à 25 pour cent d’ici 2040. Elle devrait libérer le potentiel de production et faciliter l’industrialisation, créer des emplois et une croissance durable.

La ZLECAf offre également l’opportunité de passer d’une croissance basée sur la consommation à des sources d’expansion plus durables, faisant passer les pays de la dépendance des services de subsistance et non échangeables à ceux qui génèrent une plus grande valeur ajoutée et une plus grande productivité – une transition vers des économies basées sur les services.

En conclusion, je formule le souhait de délibérations fructueuses qui devraient se traduire par des recommandations politiques concrètes qui ouvrent la voie aux économies ouest-africaines pour tirer largement parti des opportunités offertes par la ZLECAf, et ce avec le soutien et l’implication active d’acteurs incontournables, je veux nommer les  OIG et le secteur privé.»

Réconciliation nationale : Le MPAP soutient mais relève des difficultés

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Face à la presse les conférenciers du le Mouvement pour la culture de la paix et l’amour de la patrie

Ce 24 mai 2021, à son siège à Ouagadougou, le Mouvement pour la culture de la paix et l’amour de la patrie (MPAP) a animé une conférence de presse pour donner sa lecture de la situation nationale. Question sécuritaire, crise scolaire et processus de réconciliation nationale étaient au menu des échanges avec les journalistes.

Face à la presse les conférenciers du le Mouvement pour la culture de la paix et l’amour de la patrie

Selon Samuel Kalkoumdo, président du MPAP et principal animateur de la conférence de presse, la situation nationale présente un visage pas du tout reluisant et est teintée de nombreuses d’inquiétudes.

Pour lui, le processus réconciliation nationale qui représente un enjeu important pour ce second mandat du président Roch Marc Kaboré, peine à prendre forme. L’accent, dit-il, semble être mis sur la question de l’ancien président en exil Blaise Compaoré.

Cela dit, le MPAP soutient entièrement le processus de réconciliation nationale et il en fait d’ailleurs son combat.

Condamnation des violences scolaires

Samuel Kalkoumdo, président du MPAP et principal animateur de la conférence de presse, a livré la lecture du Mouvement de la situation nationale

Pour ce qui concerne le système éducatif, Samuel Kalkoumdo a condamné les violences perpétrées par des élèves qui manifestaient contre les réformes de l’éducation.

Face à cette situation, le MPAP dénonce et condamne un incivisme généralisé et appelle tous les élèves à la retenue. Aux autorités il est demandé de prôner le dialogue.

S’agissant de la lutte contre le terrorisme, le MPAP lance un appel aux bonnes volontés et à tous les Burkinabè à faire de la lutte contre le terrorisme leur combat et priorité.

Martial Gouba

Burkina Demain

Référentiel national de développement : C’est parti pour les assises nationales !

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Le présidium à l'ouverture des assises ce mardi à la salle de conférences de Ouaga 2000

Elles constituent la première étape du processus d’appropriation du Référentiel national de développement (RND) 2021-2025. Il s’agit des assises nationales y afférentes dont l’ouverture des travaux a été présidée ce mardi à la salle de conférence de Ouaga 2000 par le Premier ministre Christophe Dabiré.

Le présidium à l’ouverture des assises ce mardi à la salle de conférences de Ouaga 2000

 Outre les représentants gouvernementaux, les responsables d’institutions, les partenaires techniques et financiers, des acteurs de différents secteurs socioéconomiques y participent.

La clôture est prévue pour ce mercredi 26 mai 2021.

Burkina Demain

Réconciliation nationale et cohésion sociale : Zeph en parlera ce mercredi à la presse

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Le ministre d'Etat Zéphirin Diabré était face à la presse ce mardi 1er juin 2021

Le ministre d’Etat en charge de la Réconciliation nationale et de la Cohésion sociale, Zéphirin Diabré, animera demain mercredi 26 mai une conférence de presse au Service d’information du gouvernement.  

Le ministre d’Etat Zéphirin Diabré face à la presse lors de la conférence du 4 mars 2021

Ce sera l’occasion pour Zeph de couper court à la polémique suscitée par la création par décret pris en conseil des ministres hier du Conseil national d’orientation et de suivi de la réconciliation nationale et de la cohésion sociale (CNOS) placé sous l’autorité du Premier ministre Dabiré ; comme s’il y avait deux capitaines dans ce bateau de la Réconciliation nationale et de la cohésion sociale.

«En mettant en place le CNOS, le gouvernement réaffirme sa volonté de faire du processus devant conduire à la Réconciliation nationale et à la Cohésion sociale, un processus largement participatif, qui associe l’ensemble des forces vives de la Nations.

La contribution des forces vives du pays à la démarche de réconciliation va au-delà du CNOS, et concerne aussi d’autres organes ou instances qui seront transmises mises en place dans les jours à venir», prévient le ministre d’Etat Diabré dans un communiqué relatif à la conférence de demain.

Le CNOS qui se veut un organe consultatif, a entre autres pour mission de «donner des avis et orientations sur l’organisation du Forum national de réconciliation ; de  donner des avis et orientations sur toute question à lui soumise par le gouvernement, ou qu’il juge pertinente de soumettre au gouvernement, et entrant dans le cadre de la démarche devant conduire à la réconciliation nationale et à la cohésion sociale».

Sans doute qu’au sortir de la conférence, l’on en saura davantage sur les tenants et les aboutissants de cette nouvelle institution. 

communiqué de presse zeph

Christian Tas

Burkina Demain

ZLECAf en Afrique de l’Ouest : Acteurs gouvernementaux et du privé en discuteront ce 26 et 27 mai

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Les Organisations intergouvernementales et les acteurs du secteur privé de l’Afrique de l’Ouest discuteront de la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) dans la sous-région. Ce sera au cours d’un forum régional Afrique de l’Ouest co- organisé par le Bureau sous régional pour l’Afrique de l’Ouest de la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) les 26 et 27 mai prochains, virtuellement. Plus de précisions dans ce Communiqué de Presse.

«Les Organisations intergouvernementales et les acteurs du secteur privé de l’Afrique de l’Ouest discuteront de la mise en œuvre de la ZLECAf dans la sous-région

Niamey (Niger), 21 Mai 2021 – Les Organisations intergouvernementales et les acteurs du secteur privé de l’Afrique de l’Ouest discuteront de la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) dans la sous-région.

Ce sera au cours d’un forum régional Afrique de l’Ouest co- organisé par le Bureau sous régional pour l’Afrique de l’Ouest de la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) les 26 et 27 mai prochains, virtuellement.

Cette rencontre qui durera deux jours entre dans le cadre de la mise en œuvre de la ZLECAf, qui est entrée dans sa phase d’opérationnalisation le 1er Janvier 2021, jetant ainsi les bases d’un processus de renforcement du commerce -intra africain.

Elle se tiendra dans un contexte où les économies ouest-africaines sont marquées par une forte prédominance d’entreprises de petites et moyennes tailles évoluant dans le secteur informel et peu productives, dont les contraintes ont été exacerbées par la pandémie du Covid 19 et où le rôle des organisations intergouvernementales et du secteur privé dans la mise en œuvre effective de la ZLECAf s’avère capital.

Son objectif principal est de renforcer l’état de préparation et l’implication des acteurs sous-régionaux, en particulier les communautés économiques régionales, les Organisations Intergouvernementales et les Plateformes sous-régionales du secteur privé, dans la mise en œuvre de la ZLECAf.

Ce forum enregistrera la participation des Organisations Intergouvernementales de l’Afrique de l’Ouest, de plateformes et d’acteurs du secteur privé, notamment la Fédération des Chambres de commerce et d’industrie de l’Afrique l’Ouest (FEWACCI), la Chambre Consulaire Régionale de l’UEMOA (CCR / UEMOA),  la Fédération des Organisations Patronales de l’Afrique (FOPAO), l’Association des Femmes de l’Afrique de l’Ouest (AFAO-WAWA), l’Association des Jeunes entrepreneurs de l’Afrique de l’Ouest,  National Association of Nigerian Traders (NANTS) ; ECOBANK ; African Organisation for Standard (ASRO) et des partenaires régionaux.

Pour plus d’informations, veuillez contacter : Tahirou Gouro, Chargé de Communication, CEA- BSR/AO,

Email : gouro2@un.org

Bureau Sous-Régional pour l’Afrique de l’Ouest

428 Avenue du Fleuve Niger

B.P. 744

Niamey, Niger

web:  www.uneca.org