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Période de canicule au Burkina : Des moments de défis pour les acteurs de l’eau

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Malgré ses relatifs bons chiffres en la matière-plus de 77% de taux d’accès à l’eau potable et plus de 22% de taux d’accès à l’assainissement- le Burkina Faso passe souvent en cette période de canicule des moments difficiles marqués souvent par la rareté de l’or bleu dans certaines zones, y compris urbaines.  

C’est souvent les moments les plus difficiles pour les acteurs de l’eau : la période de canicule allant de mars à juin et rythmée par les pénuries d’eau. Malgré les relatifs bons chiffres du pays-plus de 77% de taux d’accès à l’eau potable et plus de 22% de taux d’accès à l’assainissement-, la disponibilité en permanence de l’or bleu reste un défi chaque année en cette période cruciale de l’année.

En cette période de pénuries d’eau plus ou moins accentuées selon les zones, les premiers responsables du ministère de l’eau et de l’assainissement, de l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA), opérateur historique du secteur, sont particulièrement sollicités pour trouver des solutions palliatives. La question de la corvée d’eau restant d’actualité dans plusieurs localités du pays.

Pour trouver des solutions idoines à moyen et long termes, les autorités en charge de l’eau misent par exemple sur la réalisation du Programme d’actions prioritaires eau potable de la ville de Bobo-Dioulasso (PAPEP Bobo) lancé en octobre dernier et le barrage de Samandeni dans les Hauts Bassins.

Dans le Centre-nord, les espoirs reposent sur le barrage de Sanguin dont les travaux ont été lancés le 21 décembre 2019 par le Premier ministre Christophe Dabiré. D’un coût de 25 milliards F CFA, le barrage aura une capacité d’environ 123 millions de mètres cubes d’eau et devrait permettre d’assurer l’approvisionnement en eau potable et assainissement des localités comme Boulsa, Pouytenga, Koupèla, Zorgho.

Christian Tas

Burkina Demain

Energie- mines : Le Burkina s’inspire de l’expérience du Ghana

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Le Ministre de l’Energie, des mines et des carrières a visité l’une de production du gaz naturel liquefié (LNG) de Tema

Le Ministre de l’Energie, des Mines et des Carrières, Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO, accompagné d’une délégation a effectué du 12 au 16 mars 2021, une visite de travail au Ghana. Cette visite a été ponctuée par des visites de terrain et des audiences. Elle a permis d’une part de s’inspirer de l’expérience Ghanéenne sur la production d’électricité avec des centrales à gaz, la promotion du contenu local et l’accroissement des chaines de valeurs dans l’exploitation des mines. D’autre part, la délégation a pu discuter avec les autorités de ce pays frère sur le respect des engagements de chaque partie pour une exploitation optimale du réseau d’interconnexion Bolgatanga-Ouaga durant la période à forte demande en électricité (avril-juin) qui débute. 

Le Ministre de l’Energie, des mines et des carrières a visité l’une de production du gaz naturel liquefié (LNG) de Tema

Les objectifs des autorités du Burkina Faso en charge de l’énergie et des mines sont entre autres, la diversification des sources d’approvisionnement et la recherche d’un outil de production performant, à moindre coût et respectueux de l’environnement. S’agit pour « le pays des Hommes intègres », de travailler à renforcer la production interne afin de s’assurer une sécurité énergétique et être moins dépendant des pays voisins.

Promotion des chaînes de valeurs dans le secteur minier

La délégation du Burkina Faso a eu des échanges fructueux avec les autorités Ghanéennes sur le contenu local dans le secteur minier

Dans le secteur minier les efforts visent la promotion du contenu local et l’accroissement des chaines de valeurs. Conformément à cette feuille de route, le premier responsable du département a pris son bâton de pèlerin pour trouver des solutions appropriées. C’est ainsi qu’en séjour de travail au Ghana, le Ministre de l’Energie, des Mines et des Carrières a été reçu en audience par les premiers responsables en charge de ces questions du pays hôte, le lundi 15 mars 2021.

La délégation du Burkina Faso, reçu par le Ministre en charge des terres et des ressources naturelles du Ghana a échangé avec la partie ghanéenne sur les bases d’une coopération sud-sud gagnante dans le secteur des mines pour les deux pays. Cette entrevue a également permis à la partie Burkinabè de s’inspirer de l’expérience du Ghana en matière de promotion du contenu local et l’accroissement des chaines de valeurs dans le secteur des mines. La partie Ghanéenne s’est dite disposée à travailler avec le Burkina Faso. Dans les jours à venir, des techniciens des deux parties auront des séances de travail afin de proposer des solutions bénéfiques pour les deux pays.

Renforcement de la collaboration entre les deux pays

Le Ministre de l’Energie, des Mines et des Carrières a pu visiter une unité de transformation du charbon fin au Ghana

Au Ministère en charge de l’énergie du Ghana, les techniciens ont eu le 15 mars, une séance de travail. Elle a permis de poser le problème de la disponibilité de l’énergie pour le Burkina à travers l’interconnexion Bolgatanga-Ouaga notamment durant la période à forte consommation d’énergie qui s’annonce. Des solutions ont été proposées à même de satisfaire chaque partie. Il s’est agi également du renforcement de la collaboration entre les deux pays en matière d’énergie.

Pour la délégation Burkinabè, cette belle expérience du Ghana est un exemple dont le pays des Hommes intègres va se servir pour renforcer la production interne nationale afin de réduire sa dépendance énergétique et également de réduire le coût du kilowattheure. En effet, les importations à travers les interconnexions avec le Ghana et la Côte d’ivoire représentent 67% du mix énergétique du Burkina Faso. Le coût élevé du kWh donc, plombe l’économie et ne permet pas également aux entreprises nationales d’être compétitives.

Trouver des solutions idoines aux dernières perturbations

Une vue de la centrale à gaz de Genser energy visitée par la délégation du Burkina Faso

Cette visite a aussi été l’occasion de discuter avec les premiers responsables en charge de l’énergie du Ghana afin de trouver des solutions idoines aux dernières perturbations sur le réseau électrique national dû aux difficultés rencontrées par cet État voisin. En effet, sur 150MW que devait fournir le Ghana à travers l’interconnexion, le Burkina Faso reçoit actuellement 120MW. Il était donc nécessaire de discuter avec ces autorités pour s’assurer qu’il n’y aura pas d’interruption de fourniture pendant la période à forte demande qui s’annonce au Burkina Faso.

Après les audiences, la délégation a mis le cap sur Tema pour des visites de terrain. Elle a pu s’imprégner du processus de transformation du gaz en gaz naturel liquéfié (LGN) à la société Tema LNG compagny. Selon les responsables de cette usine, le LNG présente un avantage comparatif par rapport aux autres combustibles (fuel, HFO, DDO…). Il est traité pour élimer les impuretés ce qui réduit considérablement l’émission en CO2 et son prix est trente (30) fois moins cher que le fuel ou le HFO.

A la centrale à gaz de la société Sunon Asogli Power

Une vue de la Centrale au LNG de la société Sunon Asogli Power à Tema

Ce combustible intéresse donc le Burkina Faso qui, à la recherche de sources diversifiées et fiables d’approvisionnement, veut explorer la piste des centrales à gaz. La délégation a pu également visiter une centrale à gaz de la société Sunon Asogli Power. Cette centrale électrique, exploitée par un privé, est fiable, sécurisée avec un coût de production moins cher selon les techniciens. Son installation est moins chère que les centrales à fuel et elle est respectueuse de l’environnement (faible émission en CO2).

Plus tôt, le 13 mars, la délégation a pu visiter deux installations de la société Genser Energy, spécialisées dans la fourniture de solutions énergétiques durables et rentables. Il s’agit de centrales à Gaz respectivement à Damang (22.5MW) et à Wassa (35MW). La Centrale de Damang, mise en service en 2016, fonctionne au gaz naturel via un gazoduc. Celle de Wassa fonctionne également au gaz naturel.

La délégation s’est enfin rendue le 15 mars 2020, à Tema pour visiter une usine de traitement du charbon fin. Cette unité reçoit du charbon fin de plusieurs pays du continent. Elle a une capacité de de traitement de 160.000 tonnes. Il s’agit d’un bon exemple dont le Burkina Faso veut s’inspirer afin d’accroître les chaines de valeurs et améliorer l’offre local dans son secteur minier.

Cette visite de travail a été un tremplin pour la délégation de s’inspirer de l’exemple du Ghana pour trouver des solutions aux préoccupations des Burkinabè dans les secteurs de l’énergie et des mines.

DCPM/MEMC

Compte rendu du Conseil des ministres du 17 mars 2021

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Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 17 mars 2021, en séance ordinaire, de 09 H 15 mn à 15 H 30 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Christophe Joseph Marie DABIRE, Premier ministre, Chef du Gouvernement, par délégation. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu une communication orale, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger. 

I  DELIBERATIONS 

I 1 AU TITRE DU MINISTERE DE LA DEFENSE NATIONALE ET DES ANCIENS COMBATTANTS

Le Conseil a adopté un décret portant renouvellement des Membres du Tribunal militaire de Ouagadougou, au titre de l’année judiciaire 2020-2021.

L’adoption de ce décret permet la nomination de magistrats de sièges, de magistrats du Parquet militaire, d’un juge chargé de l’application des peines, de juges assesseurs militaires et d’autorités chargées de l’exécution des peines.

Ce décret vient en application des dispositions de la loi n°24/94 ADP du 24 mai 1994 et ses modificatifs n°007/98/AN du 31 mars 1998 et n°44-2017/AN du 04 juillet 2017 portant Code de justice militaire.

I 2  AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT

Le Conseil a adopté trois (03) rapports.

Le premier rapport est relatif aux marchés publics en exécution dans le cadre du Programme d’urgence pour le Sahel au Burkina Faso (PUS-BF) et qui sont en situation de souffrance de paiement du fait de l’insécurité en zones fragiles.

Au total 157 dossiers physiques de marchés publics ont été répertoriés dont 66 marchés entièrement exécutés et 06 marchés partiellement exécutés. Par ailleurs 85 marchés ont été recalés pour des raisons autres que la question sécuritaire.

Le montant global des contrats exécutés entièrement et partiellement s’élève à 23 231 817 061 F CFA, pour un montant dû de 2 257 593 073 F CFA.

Le Conseil a instruit le ministre chargé des Finances à prendre les mesures suivantes :

-pour les marchés ayant fait l’objet de réception provisoire et de paiement avec constitution de garantie de parfait achèvement et en attente de réception définitive, autoriser la main levée de la garantie ;

-pour les marchés ayant fait l’objet de réception provisoire et de paiement avec retenue à la source, autoriser le paiement des retenues de garantie après établissement d’une attestation de bonne fin d’exécution ;

-pour les marchés entièrement exécutés et n’ayant pas fait l’objet de réception, autoriser le paiement des soldes sans constitution de caution ni de prélèvement de retenue de garantie ;

-pour les marchés partiellement exécutés, autoriser la résiliation des contrats pour cas de force majeure et le paiement des acomptes établis sur la base des états contradictoires ou attachements reçus et permettre également la libération de la garantie de bonne exécution.

Le deuxième rapport est relatif à un projet de loi de finances rectificative de la loi de finances pour l’exécution du budget de l’Etat, exercice 2021.

Cette loi rectificative de la loi de finances permet de prendre en compte la nouvelle configuration des ministères, intervenue suite aux élections couplées du 22 novembre 2020. Il s’agira essentiellement de regrouper les ressources des anciens ministères fusionnés et de prendre en compte les changements de dénomination. Il permet également aux ministères et institutions de réaliser leurs besoins d’ajustements qui ne peuvent pas s’opérer par la voie règlementaire.

Avec cette loi rectificative l’épargne budgétaire s’établit définitivement à 36 119 908 000 F CFA contre 24 469 514 000 F CFA dans la loi de finances initiale. Cette hausse s’explique par l’augmentation des ressources internes et leur affectation en grande partie au financement de dépenses d’investissements.

Le déficit budgétaire reste au même niveau de 540 800 107 000 F CFA que celui de la loi de finance initiale, du fait de la couverture des ouvertures de dépenses par les ouvertures additionnelles de recettes ou des annulations de dépenses en contrepartie, soit 5,6% du PIB nominal.

Le besoin de financement reste inchangé et est entièrement couvert à travers le recours aux emprunts obligataires.

Le budget exercice 2021 ajusté s’élève ainsi donc à 2 128 983 415 000 F CFA en recettes et à 2 669 783 522 000 F CFA en dépenses.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée nationale.

Le troisième rapport est relatif à la location de bâtiments au profit de l’Administration.

L’adoption de ce rapport permet la location de six (06) bâtiments au profit de l’Administration publique et de trois (03) autres au profit d’organismes régionaux et internationaux.

I 3  AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE, DES DROITS HUMAINS ET DE LA PROMOTION CIVIQUE

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.

Il s’agit :

-d’un décret portant nomination dans le grade d’inspecteur de sécurité pénitentiaire divisionnaire ;

– d’un décret portant nomination dans le grade d’inspecteur de sécurité pénitentiaire principal ;

-d’un décret portant nomination dans le grade d’inspecteur de sécurité pénitentiaire.

L’adoption de ces décrets permet à titre de régularisation, la nomination de 03 inspecteurs de sécurité pénitentiaire divisionnaire, de 35 inspecteurs de sécurité pénitentiaire principal et de 69 inspecteurs de sécurité pénitentiaire, conformément au décret n°2017-0866/MJDHPC/CAB du 21 septembre 2017 portant attributions, composition, organisation et fonctionnement de la commission d’avancement du personnel de la Garde de sécurité pénitentiaire.

 

I 4  AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L’INNOVATION

Le Conseil a adopté un décret portant introduction d’une tutelle scientifique sur les offres de formation post-baccalauréat dans les écoles et centres de formation professionnels de l’Etat (ECFPE).

Ce décret s’inscrit dans la dynamique d’une amélioration de la qualité du système de formation supérieure. Il consiste à adapter ces offres de formation aux standards du système Licence-Master-Doctorat (LMD) et aux autres diplômes académiques (BTS, Ingéniorat) sur la base de la signature d’une convention-cadre de partenariat entre les écoles et centres de formation professionnels de l’Etat et les institutions d’enseignement supérieur et de recherche.

L’adoption de ce décret donne l’opportunité aux écoles et centres de formation professionnels de l’Etat d’offrir une valeur universitaire à leurs offres de formation post-baccalauréat sans déroger à leur vocation.

 

I 5  AU TITRE DU MINISTERE DE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L’ARTISANAT

Le Conseil a adopté un décret portant règlementation de la commercialisation des substituts du lait maternel (SLM), des aliments pour nourrissons et jeunes enfants et des ustensiles d’alimentation.

Ce décret permet la révision du décret n°93-279/PRES/SASF/MICM du 27 septembre 1993 portant commercialisation et pratiques afférentes aux produits de substitution du lait maternel.

L’adoption de ce décret vise la protection de la santé des nourrissons et des jeunes enfants par un contrôle et une règlementation plus stricts de la commercialisation des substituts du lait maternel.

II COMMUNICATION ORALE

 II Le ministre de l’Eau et de l’assainissement a fait au Conseil une communication relative à la célébration de la Journée mondiale de l’eau prévue le 22 mars 2021.

La Journée mondiale de l’eau et de l’assainissement instituée le 22 décembre 1992 par l’Assemblée générale des Nations Unies est célébrée le 22 mars de chaque année. Sa commémoration au Burkina Faso sera marquée par une cérémonie de remise de prix des meilleures productions médiatiques sur l’eau et par la signature d’une convention de partenariat entre le ministère de l’Eau et de l’assainissement et l’Organisation néerlandaise SNV.

III NOMINATIONS

III 1 NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A AU TITRE DU MINISTERE DE LA DEFENSE NATIONALE ET DES ANCIENS COMBATTANTS

Les Magistrats dont les noms suivent sont nommés Magistrats au siège du Tribunal Militaire de Ouagadougou :

CHAMBRE DE PREMIERE INSTANCE

– Monsieur Issiaka ZERBO, Mle 130 237 K, Magistrat de 1er grade, Président de Chambre, Juge à la Chambre de Première Instance :

– Madame Wendlamita Honorine OUEDRAOGO, Mle 130 371 L, Magistrat de 1er grade, Juge ;

– Monsieur Seydou SANOU, Mle 130 378 B, Magistrat de 1er grade, Juge ;

– Monsieur Wendlassida Vincent RAMDE, Mle 130 388 M, Magistrat de 1er grade, Juge ;

– Magistrat Capitaine Wend-Pouyré Frédéric OUEDRAOGO, Juge ;

– Magistrat Capitaine Roger GOUNGOUNGA, Juge ;

– Magistrat Lieutenant Alassane Ismaël TRAORE, Juge.

CHAMBRE DE CONTROLE DE L’INSTRUCTION

– Monsieur Fortuné Gaétan ZONGO, Mle 130 224 G, Magistrat de 1er grade, Président de Chambre ;

– Madame Julie Rose OUEDRAOGO, Mle 130 338 H, Magistrat de 1er grade, Conseiller ;

– Monsieur Mahamadou SANFO, Mle 130 348 U, Magistrat de 1er grade, Conseiller ;

– Monsieur Bassérou BARRY, Mle 130 377 M, Magistrat de 1er grade, Conseiller.

CHAMBRE D’APPEL

– Madame Berthe SOME/KAMBOU, Mle 130 223 T, Magistrat de grade exceptionnel, Présidente de Chambre ;

– Monsieur Léon MOYENGA, Mle 130 327 H, Magistrat de 1er grade, Conseiller ;

– Monsieur Zoéwendpanga Albert KABORE, Mle 130 339 J, Magistrat de 1er grade, Conseiller ;

– Monsieur Mathias OUEDRAOGO, Mle 130 420 H, Magistrat de 1er grade, Conseiller.

JUGES D’INSTRUCTION

– Magistrat Capitaine San Polycarpe TRAORE, Cabinet d’Instruction n°1 ;

– Magistrat Capitaine Abdoul Kader Anselme Martial OUATTARA, Cabinet d’Instruction n°2.

Les Magistrats dont les noms suivent, sont nommés aux fonctions de Magistrats du Parquet, près le Tribunal Militaire de Ouagadougou :

– Procureur Militaire : Magistrat Commandant Wend-lassida Judith Pascaline ZOUNGRANA ;

– 1er Substitut du Procureur Militaire : Magistrat Capitaine Wendlamita Adama Modeste PANANDTIGRI ;

– 2ème Substitut du Procureur Militaire : Magistrat Capitaine Pousbila Alphonse ZORMA ;

– 3ème Substitut du Procureur Militaire : Magistrat Capitaine Ahmed Ferdinand SOUNTOURA ;

– 4ème Substitut du Procureur Militaire : Magistrat Capitaine Sountonoma KABORE ;

– 5ème Substitut du Procureur Militaire : Magistrat Lieutenant Augustin SAWADOGO.

 

Monsieur Wend-Pouyré Frédéric OUEDRAOGO, Magistrat Capitaine, est nommé Juge chargé de l’Application des Peines, cumulativement à ses fonctions de juge à la Chambre de Première Instance.

Les Officiers et Sous-Officiers des Forces Armées Nationales dont les noms suivent, sont nommés Juges Assesseurs :

ARMEE DE TERRE

01  COL TARPAGA Elie, Officier ;

02  LCL OUOBA D. Roméo, Officier ;

03 CDT SAWADOGO W. A. Rachid, Officier ;

04 CDT COULIBALY Sosthène Idrissa, Officier ;

05 CNE BADO Patrick Anicet, Officier ;

06  CNE TASSEMBEDO W. Elisée, Officier ;

07 LTN SOUBEIGA Blaise, Officier ;

08 LTN ZOMA W. Magloire, Officier ;

09  SLT DRABO Alimata Djamhilatou, Officier ;

10 SLT MOMO Mathurin, Officier ;

11 ACM YE Siété, Mle 86140 10816 ;

12  ACM MILLOGO Germain, Mle 88100 17601 ;

13  ADC PALE Sansan, Mle 87140 12842 ;

14 ADC ZIDOUEMBA Sibiri, Mle 94080 98984 ;

15  ADJ SAVADOGO Noufou, Mle 99280 99841 ;

16  ADJ SANA Abdramane, Mle 97180 99141 ;

17  SCH ZONGO Hamadé, Mle 99280 99835 ;

18 SCH SALAMBERE Alassane, Mle 05360 04232 ;

19  SGT OUEDRAOGO Halidou, Mle 09230 06780 ;

20 SGT SANKARA Abdoul Aziz, Mle 14110 14412.

 

ARMEE DE L’AIR

21  LCL SANON Aristide, Officier ;

22  CNE COMPAORE Eric, Officier ;

23 LTN HEMA Mamadou Koulba, Officier ;

24  SLT BAGUE Abdoul Rahsmane Fawzi, Officier ;

25  ACM COMPAORE Martin, Mle 91140 98489 ;

26  ADC BELOUM Didi, Mle 02110 02089 ;

27 ADJ SAWADOGO Hamadou, Mle 06110 05516 ;

28  SCH KOUDA Camille, Mle 01290 01172 ;

29 SGT KINDO Saïdou, Mle 10390 08685.

 

GENDARMERIE NATIONALE

30  COL PODA Saturnin, Officier ;

31 LCL COMBARY William Aristide Nassida, Officier ;

32  CES SIB Sié Arnaud, Officier ;

33 CNE KABRE Clément, Officier ;

34  LTN PORGHO Oumarou, Officier ;

35  LTN SAWADOGO Faysal, Officier ;

36 SLT KAFANDO Lassané, Officier ;

37 SLT SANKARA Yacouba, Officier ;

38  ACM FOLANE Jean, Mle 3111 ;

39 ACM KAMBIRE Jean Arsène, Mle 3209 ;

40  ADC MILLOGO Onéma, Mle 3663 ;

41  ADC ABAKOM S. Sylvain, Mle 3689 ;

42 ADJ TRAORE Dipan Côme, Mle 3776 ;

43  ADJ DAHOUROU Bafoitian, Mle 5358 ;

44  MDC GOMGNIMBOU Allouvri, Mle 7166 ;

45  MDC DOLI Bithuoure, Mle 7849 ;

46 MDC OUEDRAOGO Mamata, Mle 8454 ;

47  MDL SOMDA B. Eloge, Mle 9293 ;

48  MDL OUEDRAOGO K. Seydou, Mle 10664 ;

49  MDL LOMPO Daniel, Mle 11268.

GROUPEMEMENT CENTRAL DES ARMEES

50 GD DJINDJERE Dominique, Officier général ;

51 GD TRAORE Nabéré Honoré, Officier général ;

52 GB BAYALA Hioua Brice, Officier général ;

53 GB OUEDRAOGO Nazinigouba, Officier général ;

54 INT-CLM SOMDA K. Alfred, Officier ;

55 CLM OUEDRAOGO Boureima, Officier ;

56  COL OUATTARA Jean Célestin Bernard, Officier ;

57  COL BAKIONO Fidèle, Officier ;

58  LCL SIAN H. Jules Modeste, Officier ;

59  LCL OUEDRAOGO W. T. Dimitri, Officier ;

60  CDT SOUGUE Christine Gniko, Officier ;

61  CDT KY Abdoul Karim, Officier ;

62 CNE BAZIE Hyguia Carpus, Officier ;

63 CNE DIAWARA Youssouf, Officier ;

64  LTN SAKANA B. Edgard, Officier ;

65  LTN NACOULMA A. Razak, Officier ;

66  SLT NIKIEMA Ibrahim, Officier ;

67  SLT NIKIEMA Hervé Pascal, Officier ;

68  ACM SANON Jonas, Mle 86240 10664 ;

69  ACM DIASSO Bouraïma, Mle 88140 18886 ;

70  ADC KABORE Georges, Mle 94070 98995 ;

71  ADC KOUSSOUBE Ousmane, Mle 88140 17620 ;

72  ADJ MILLOGO Sourou, Mle 94100 98807 ;

73  ADJ HIEN Toho, Mle 99210 99742 ;

74  SCH KABORE Hamza, Mle 12110 10878 ;

75 SCH BONKOUNGOU Dominique, Mle 01200 01059 ;

76 SGT LAMIZANA Karim, Mle 08460 06130 ;

77 SGT KORGO Josué, Mle 04070 03092.

BRIGADE NATIONALE DE SAPEURS POMPIERS

78 CNE KABORE Calixte, Officier ;

79 LTN SAVADOGO P. Edouard, Officier ;

80 SLT KABORE Ismaël, Officier ;

81 ACM KOUSSOUBE Bernard, Mle 85150 05364 ;

82 ADC OUEDRAOGO Emile, Mle 95110 98649 ;

83 ADJ MEDA K. Arsène, Mle 99130 00113 ;

84 SCH YAGO Blaise, Mle 99130 00220 ;

85 SGT YARO A. Jeanne d’Arc, Mle 10110 08977.

 

B.AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE, DES DROITS HUMAINS ET DE LA PROMOTION CIVIQUE

Les personnes dont les noms suivent sont nommées dans le grade d’inspecteur de sécurité pénitentiaire divisionnaire pour compter du 26 juillet 2017 :

 

1 Célestin FORGO, Mle 28 090 K ;

2 Alizetta KABORE, Mle 28 092 Z ;

3 Abdoul Salam KAGUINI, Mle 28 093 M.

 

Les personnes dont les noms suivent sont nommées dans le grade d’inspecteur de sécurité pénitentiaire principal pour compter du 1er janvier 2016 :

 

1 Dieudonné KOYENGA, Mle 57 421 V ;

2 Pascal DABIRE, Mle 59 939 A ;

3 Naloubebouele Annick DABIRE, Mle 92 573 P ;

4 Honoré Grégoire KARAMBERY, Mle 92 574 D ;

5 Henriette RAMDE/NIKIEMA, Mle 92 575 M ;

6 Sidi Mohamed SANA, Mle 110 114 J ;

7 Julienne TIENDREBEOGO, Mle 92 576 Y ;

8 Geoffroy YOGO, Mle 98 062 K ;

9  Dabissi David LANKOANDE, Mle 28 515 S ;

10 Jean Pierre YABRE, Mle 28 521 K ;

11 Henri SEMDE, Mle 28 522 S.

 

Les personnes dont les noms suivent sont nommées dans le grade d’inspecteur de sécurité pénitentiaire principal pour compter du 28 juillet 2016 :

 

12 Joseph COMPAORE, Mle 110 108 E ;

13  Abdoul Aziz GAMENE, Mle 110 109 F ;

14  Lassina GUITI, Mle 110 110 T ;

15 Bakary Philippe KONATE, Mle 110 111 A ;

16  Mahamoudou MINOUNGOU, Mle 110 112 G ;

17  Sibiry NEYA, Mle 110 113 V ;

18  Abdoulaye SIDIBE, Mle 110 115 T ;

19  Pascal YABRE, Mle 110 116 D ;

20  Tchinro YE, Mle 110 117 B.

 

Les personnes dont les noms suivent sont nommées dans le grade d’inspecteur de sécurité pénitentiaire principal pour compter du 14 juillet 2017 :

 

21  Eric Toussaint Zienoweyi BATIENO, Mle 113 368 J ;

22  Xavier BATIOBO, Mle 113 369 K ;

23  Madou DRABO, Mle 113 370 X ;

24  Eloi GUIGMA, Mle 113 371 E ;

25 Binadibe Salifou LANKOANDE, Mle 113 372 L ;

26  Mahamadi OUBDA, Mle 113 373 Z ;

27  Issa OUEDRAOGO, Mle 113 374 N ;

28  Ousseni OUEDRAOGO, Mle 113 375 X ;

29  Ahmed TRAORE, Mle 113 376 H ;

30  Ibrahim TRAORE, Mle 113 377 F ;

31  Boukary ZANGO, Mle 113 378 V.

 

Les personnes dont les noms suivent sont nommées dans le grade d’inspecteur de sécurité pénitentiaire principal pour compter du 18 juillet 2018 :

 

32  Daouda BARRY, Mle 203 370 Z ;

33  Albert KABRE, Mle 203 369 M ;

34  Nogmanegre Claude OUEDRAOGO, Mle 203 367 X ;

35 Oscar Arzouma OUEDRAOGO, Mle 203 368 L.

 

Les personnes dont les noms suivent sont nommées dans le grade d’inspecteur de sécurité pénitentiaire pour compter du 1er janvier 2016 :

 

1  Seydou Honoré OUATTARA, Mle 98 063 D ;

2  Etienne KAGAMBEGA, Mle 222 272 J ;

3  Kangabega ETIENNE, Mle 222 271 C ;

4 ABDOULAYE KEBRE, Mle 222 269 H ;

5 Hubert KI, Mle 222 273 X ;

 

6 Frédéric OUEDRAOGO, Mle 222 270 V ;

7 Drissa BAMOUNI, Mle 59 940 N

8  Josiane Moukono BANHORO, Mle 59 942 P ;

9  Siaka BAYOULOU, Mle 59 943 C ;

10 Armand SANOU, Mle 59 949 P ;

 

11  Harouna TARNAGADA, Mle 59 951 U ;

12  Ibrama BANAZARO, Mle 59 941 H ;

13  Lacina COULIBALY, Mle 59 944 X ;

14  Karim SOUGUE, Mle 59 950 C ;

15 Cyrile TRAORE, Mle 59 952 A ;

16  Moussa ZOMODO, Mle 59 954 L ;

17  Bifienlo Policarpe COULIBALY, Mle 240 045 A ;

 

18 Jean Marie KABRE, Mle 240 053 M ;

19  Vincent KONOMBO, Mle 240 049 B ;

20  Kusiélé Bob Zié Jean Wilfrid MEDA, Mle 240 046 P ;

21  Mahamoudou PACERE, Mle 240 044 J ;

22  Harouna SAVADOGO, Mle 240 047 S ;

23  Sabila SAWADOGO, Mle 240 051 G ;

24  Sidbewendin Claude SAWADOGO, Mle 240 056 D ;

25 Micailou TRAORE, Mle 240 050 P ;

26  Evariste ZOUGMORE, Mle 240 058 S ;

 

27 Dénis BAGA, Mle 98 064 T ;

28 Evariste De-N’Gon-Non-Na DALA DIT TOE, Mle 113 354 S ;

29 Ardiouma MILLOGO, Mle 98 072 B ;

30 Adama SANON, Mle 98 067 R ;

31  Harouna ZIHIRI, Mle 98 071 V ;

32  Mamadou BANAZARO, Mle 57 402 E ;

33  Brahima COULIBALY, Mle 98 066 M ;

34  Kalfa MILLOGO, Mle 98 068 Z ;

35  Eric OUEDRAOGO, Mle 110 120 D ;

36  Ramata OUEDRAOGO, Mle 203 381T ;

37  Seydou BAGA, Mle 113 350 A ;

38  Hamidou KABORE, Mle 113 356 L ;

39 Sifouyane SEYNOU, Mle 57 416 M ;

40 Bavrou TIENE, Mle 110 121 L ;

41 Etienne BONKOUNGOU, Mle 110 118 R ;

42 Efrem Modeste KY, Mle 57 412 R ;

43 Hamado OUEDRAOGO, Mle 59 947 J ;

44 Sibidi Angélique SIEZA/KUELA, Mle 91 190 A ;

45  Abdoulaye THIOMBIANO, Mle 59 965 X ;

46  Wendmi Rachel TIENDREBEOGO, Mle 203 374 R ;

47  Tanga Jean Baptiste YAMEOGO, Mle 113 365 L ;

48 Tarwendpanga Eric YOUGBARE, Mle 59 971 Y ;

49  Amidou ZERBO, Mle 113 366 X ;

50  Souleymane ZERBO, Mle 113 367 V ;

51  W. Bertin ILBOUDO, Mle 203 386 W ;

52  Adama KABORE, Mle 113 355 A ;

53  Mouri SABO, Mle 53 643 H ;

54  Oumarou SAWADOGO, Mle 91 192 P ;

55  Ousseini ZOURE, Mle 203 372 N.

 

Les personnes dont les noms suivent sont nommées dans le grade d’inspecteur de sécurité pénitentiaire pour compter du 26 juillet 2017 :

56  Wendemi Théodore KAGAMBEGA, Mle 57 410 B ;

57 Boureima NIKIEMA, Mle 57 413 D ;

58 Kielgabé NIKIEMA, Mle 53 645 F ;

59 Elysée SIMPORE, Mle 57 401 Y.

 

Les personnes dont les noms suivent sont nommées dans le grade d’inspecteur de sécurité pénitentiaire pour compter du 14 septembre 2018 :

60  Armand SAWADOGO, Mle 57 379 G ;

61 Issa THANOU, Mle 203 375 Z ;

62 Ousseini ZABRE, Mle 88 503 T ;

63 Séni ZABRE, Mle 88 552 J ;

64 Pinga ZONGO, Mle 88 511 J.

 

Les personnes dont les noms suivent sont nommées dans le grade d’inspecteur de sécurité pénitentiaire pour compter du 27 juillet 2019 :

65  Madi DABILGOU, Mle 88 349 R ;

66 Oumarou DEMI, Mle 240 037 C ;

67  Boubacar SAWADOGO, Mle 240 034 V ;

68  Arouna SONDE, Mle 92 656 K ;

69  Mamadou TRAORE, Mle 92 665 K.

 

III 2 NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

 

A  MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE, DE L’ALPHABETISATION ET DE LA PROMOTION DES LANGUES NATIONALES

Le Conseil a adopté un décret portant nomination des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Centre national des manuels et fournitures scolaires (CENAMAFS) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation :

-Monsieur Hilaire SOMDA, Mle 45 069 H, Professeur certifié des lycées et collèges.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL

– Monsieur Idrissa BARRY, Mle 41 399 W, Professeur certifié des lycées et collèges.

 

B  MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret porte nomination des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :

– Madame Flore Doussou BARRO/TRAORE, Mle 57 932 F, Inspecteur du travail.

Au titre du ministère de la Femme, de la solidarité nationale, de la famille et de l’action humanitaire :

-Monsieur Bouma Narcisse BAMOUNI, Mle 238 000 S, Conseiller en gestion des ressources humaines.

 

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT LES EMPLOYEURS

Au titre de l’Association professionnelle des sociétés d’assurance du Burkina Faso (APSAB) :

-Monsieur Abdoulaye TOURE, Président de l’APSAB.

Au titre de la Chambre des mines du Burkina (CMB) :

-Monsieur Toussaint BAMOUNI, Directeur exécutif.

 

Au titre du Conseil national du Patronat Burkinabè (CNPB) :

– Monsieur Harouna TOGUYENI, Vice-président chargé du dialogue social ;

-Monsieur Emmanuel KABRE, Conseiller du président du CNPB.

 

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT LES TRAVAILLEURS

-Monsieur Richard TIENDREBEOGO, CGTB ;

– Monsieur Sié Justin PALE, CNTB ;

– Monsieur Samuel SANDWIDI, USTB.

Le second décret renouvelle le mandat des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) pour une dernière période de trois (03) ans.

 

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :

-Monsieur Souleymane LENGANE, Mle 59 686 D, Conseiller en gestion des ressources humaines.

 

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES TRAVAILLEURS

-Monsieur Inoussa NANA, FO/UNS.

OBSERVATEURS REPRESENTANT L’ASSOCIATION NATIONALE DES RETRAITES

-Monsieur Adama NANA ;

-Monsieur Tanga Ernest ZIGUIZANGA.

 

C  MINISTERE DE L’URBANISME, DE L’HABITAT ET DE LA VILLE

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Simon OUEDRAOGO, Mle 45 543 H, Conseiller d’administration scolaire et universitaire, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales au Conseil d’administration de l’Agence de conseil et de maîtrise d’ouvrage délégué en bâtiment et aménagement urbain (ACOMOD-BURKINA) pour un premier mandat de trois (03) ans pour compter du 31 mars 2021.

 

Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement

Ousséni TAMBOURA

Officier de l’Ordre de l’Etalon

Coupe CAF 2021: Salitas FC gagne son deuxième match de poule

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Pour sa deuxième sortie dans le cadre des  matches  de la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF), Salitas FC s’est imposée ce mercredi au stade du 4 août devant l’Etoile sportive du Sahel, battue par un but à zéro. Une victoire qui lui confère trois points.

Avec cette victoire, Salitas FC occupe le deuxième rang du groupe C avec 3 points derrière CS SFAXIEN, crédité de 4 points. L’Etoile sportive du Sahel occupe le 3e rang du classement avec également 3 points au compteur, suivi du Jaaraf de Dakar, 1 point. 

Christian Tas

Burkina Demain

Hommage au PM Bakayoko : Le PF Kaboré salue un grand homme d’Etat

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Le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré s'inclinant sur la dépouille de l'ancien Premier ministre Hamed Bakayoko

A la tête d’une délégation de haut niveau comprenant plusieurs membres du gouvernement, le Président du Faso a assisté ce mercredi à la cérémonie d’hommage au défunt Premier ministre ivoirien, Hamed Bakayoko, décédé le 10 mars dernier en Allemagne des suites de cancer à l’âge de 56 ans. 

Le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré s’inclinant sur la dépouille de l’ancien Premier ministre Hamed Bakayoko
Le président Kaboré entretenait d’excellentes relations avec Hamed Bakayoko

Ce déplacement du chef de l’Etat burkinabè traduit l’excellence des relations qu’il entretenait avec l’illustre disparu. Hamed Bakayoko était à Roch Marc Christian Kaboré ce qu’était Guillaume Soro à Blaise Compaoré.  Et quand le président Alassane Ouattara ne pouvait pas parfois personnellement se rendre à Ouaga, c’est vers Bakayoko qu’il se retournait. Sa disparition laisse un vide dans le dispositif Ouaga-Yamoussoukro.

«Le départ prématuré de Hamed Bakayoko laisse en nous un grand vide. Il était très attaché au Burkina Faso, et nous en sommes très attristés. Alors que la Nation ivoirienne lui a rendu un hommage national ce 17 mars 2021, je voudrais saluer le grand Homme d’Etat, mais aussi, l’Ami et le Frère. Puisse Dieu l’accueillir dans son Royaume, et veiller sur son épouse, ses enfants et toute sa famille. Que son âme repose en Paix !», a posté le PF Kaboré sur sa page Facebook.

Pour Alpha Barry, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, qui fait partie de la délégation présidentielle, c’était un grand ami, un frère, un copain, un complice dans la gestion des dossiers ivoiro- burkinabè.

 

Burkina Demain

Tanzanie : Président John Magufuli mort, 14 jours de deuil national décrété

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Le président tanzanien, John Magufuli, réélu le 25 octobre dernier, est décédé ce mercredi 17 mars à Dar es-Salaam à l'âge de 61 ans

Sa disparition depuis quelques semaines des radars avait fait couler d’encre et de salive. D’aucuns avaient laissé entendre qu’il était soigné au Kenya. Finalement, le président tanzanien, John Magufuli (61 ans), réélu le 25 octobre dernier, est décédé ce mercredi 17 mars à Dar es-Salaam, à en croire la vice-présidente du pays Samia Suluhu Hassan qui a annoncé la triste nouvelle à la télévision nationale.  

Le président tanzanien, John Magufuli, réélu le 25 octobre dernier, est décédé ce mercredi 17 mars à Dar es-Salaam à l’âge de 61 ans

 «C’est avec grand regret que je vous informe qu’aujourd’hui, le 17 mars 2021, à 18 heures, nous avons perdu notre courageux leader, le président de la Tanzanie, John Pombe Magufuli », a-t-elle déclaré, tout en précisant que le président était mort à l’hôpital Emilio Mzena, un établissement public à Dar es-Salaam (est du pays), où il était soigné pour des problèmes cardiaques dont il souffrait depuis dix ans.  La vice-présidente du pays Samia Suluhu Hassan a ensuite  annoncé un deuil national de 14 jours.

John Magufuli faisait partie des rares chefs d’Etat du continent qui ne voulaient pas entendre parler du Coronavirus dans son pays.

Burkina Demain

ONEA : Baisses de pression, voire coupures d’eau dans certains quartiers de Ouaga

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Dans le cadre des travaux d’amélioration de la situation de la desserte, l’entreprise CGE procèdera à des travaux de raccordements de conduites au niveau du jardin 2000 et sur une conduite desservant Pissy.

Ces manœuvres occasionneront des baisses de pression voire des coupures d’eau au cours de la journée du jeudi 18/03/2021 dans les zones de Ouaga 2000, Trame d’accueil, cité Azimo Ouaga 2000, Patte d’oie, Pissy, bonheur ville, kouritenga, Nagrin, Zagtouly, Balkuy, Sabtoana et Bassinko.

La situation se rétablira progressivement au cours de la nuit du jeudi au vendredi 19/03/2021.

L’ONEA s’excuse auprès de son aimable clientèle pour les désagréments occasionnés.

Général Sanogo et Cie exonérés de poursuites au Mali : «Cela est conforme à la justice transitionnelle»

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Hermann Yaméogo, président de l'UNDD, leader de la CODER, et défenseur de la justice transitionnelle

Grand connaisseur et défenseur de la justice transitionnelle dont il ne cesse de vanter les vertus ; leader de la CODER, mémoire vive et leader progressiste de l’histoire socio-politique des 45 dernières années de notre pays ;  président de l’UNDD et ancien ministre ; Hermann Yaméogo que l’on ne présente plus, nous situe sur les enjeux de la récente décision de la justice malienne de suspendre les poursuites judiciaires contre le Général Amadou Sanogo, meneur du putsch de 2012, et ses co-accusés pour assassinats.

Hermann Yaméogo, président de l’UNDD, leader de la CODER, et défenseur de la justice transitionnelle

L’ancien ministre d’Etat aborde aussi la question de la réconciliation nationale qu’il salue à sa juste valeur. «De voir aujourd’hui que la réconciliation est érigée en politique d’Etat me comble et me pousse, au-delà des gesticulations et autres soifs de parader, à chercher à protéger cette chance extraordinaire par un compromis patriotique national. Ce serait une œuvre de fin de vie la plus exaltante». Entretien exclusif.

Burkina Demain : Au Mali voisin, la justice a mis fin sans verdict lundi au procès pour assassinats du Général Amadou Sanogo, meneur du putsch de 2012, ainsi que d’une quinzaine de ses co-accusés. Cela va-t-il dans le sens de ce que vous prônez comme justice transitionnelle dans le cadre de la réconciliation nationale ?

Hermann Yaméogo : Merci pour la considération dont vous m’honorez, en me faisant réagir dans votre journal en ligne, sur une telle préoccupation devenue d’Etat.

Oui la posture adoptée par la juridiction chargée de juger le général Haya Sanogo et une quinzaine de ses co-accusés et qui a consisté à mettre fin au procès sans verdict, est tout à fait conforme à la philosophie qui gouverne la justice transitionnelle. L’issue découle du reste de la loi d’entente nationale qui émane de l’accord d’Alger en 2015 et de la dynamique impulsée par la création de la commission vérité justice réconciliation du Mali en 2014. 

Quels sont les avantages pour le Mali d’une telle approche de règlement des problèmes?

Les avantages sont ceux généralement soulignés c’est à dire de préférer à une justice vengeresse qui cultive l’esprit du châtiment, la justice restauratrice qui réacclimate le sens du pardon et de la réinsertion propre à nos traditions. 

Mais, il reste que des parents des victimes et des défenseurs des droits humains crient à l’impunité, à un mauvais précédent qui pourrait favoriser d’autres crimes dans le pays. Comprenez-vous cette levée de boucliers à l’annonce de la décision du tribunal de Bamako ?

Dans tous les cas où la justice en transition a permis des amnisties, des décisions de renoncements à des poursuites et condamnations, on a vu de telles levées de boucliers.

Tout en reconnaissant aux défenseurs des droits humains, le droit de faire ce pourquoi ils se sont engagés, il faut observer que cela n’empêche en rien le développement de la justice transitionnelle qui est aujourd’hui pratiquée par un grand nombre de pays et reconnue par les Nations Unies, l’Union Européenne, l’Union Africaine, L’Organisation internationale de la francophonie et bon nombre d’institutions internationales et d’ONG.

Dans la vie des nations il y a des circonstances (guerres, troubles socio- politiques, pandémies… ), qui conduisent à mettre entre parenthèses certains droits de l’Homme dans l’intérêt de la nation.

Si l’on avait écouté certains de ces leaders de la société civile en poursuivant les présidents Piéter Botha, Frédérik de Kletk, le ministre Magnus Malan et autres sous prétexte de ne laisser aucune place à l’impunité, l’Afrique du sud aurait plongé dans une dramatique guerre civile.

C’est justement pour sortir de la guerre civile que nombre de pays ont à travers des politiques de justice transitionnelle au lieu de sévir et de réprimer sous prétexte de lutter contre l’impunité, ont donné la préférence au pardon et à l’amnistie pour aller à la réconciliation.

Pensez-vous que la justice du Burkina devrait aussi suivre cet exemple de la justice malienne ?

La nature, le nombre, et la complexité des atteintes aux droits de l’homme et en particulier de celui à la vie sont telles que la sagesse commanderait de succomber à plus d’humilité pour s’inspirer de l’exemple Malien. Comme me le dit souvent trois ou quatre dossiers ne peuvent avoir raison de la volonté d’un peuple d’aller à la réconciliation. 

Lors de votre dernière conférence de presse au niveau de la CODER, vous avez félicité le ministre d’Etat Zéphirin Diabré en charge de la réconciliation nationale et de la cohésion sociale pour sa nomination. Est-ce qu’il vous a déjà personnellement appelé ou consulté, ne serait-ce qu’après votre conférence de presse ?

 Il ne l’a pas fait mais je sais qu’avec des camarades du parti et de la CODER des échanges ont eu lieu et je m’en félicite.

 

N’avez-vous pas l’intention au niveau de la CODER de formuler une demande d’audience pour le rencontrer et lui signifier de vive voix vos attentes, si lui-même ne prend pas l’initiative ?

Nous n’avons pas envisagé une telle éventualité mais l’essentiel pour nous et nous l’avons relevé, c’est qu’il œuvre à ce que le président Kabore ne soit pas en porte à faux avec les termes de ses annonces sur la réconciliation, avant, pendant et après les élections. Que ces contradictions concerne  tout les délais ou les modalités de mise à feu du processus.

 

Mais, jusque-là, y-a-t-il un point ou des points dans la manière du ministre Diabré de gérer son portefeuille qui vous donne satisfaction ?

Apres nos félicitations pour sa nomination nos appréciations viendront à point nommé. Pour le moment nos exhortations vont à la mobilisation nationale, à la paix des braves pour aider à la réussite d’une réconciliation sincère, inclusive, multidimensionnelle et non inféodée. C’est pour cela que nous n’hésitons pas à encourager le président du Faso à monter personnellement au filet.

Quand vous observez, en tant que personnalité avertie de la scène politique, y-a-t-il des signes qui montrent que le forum sur la réconciliation nationale sera tenu dans les délais annoncés par le président Kaboré, parce que c’est aussi l’une de vos préoccupations lors de la conférence ?

Comme je vous le disais ç’est effectivement vers là aussi que vont nos préoccupations. Le président a pris des engagements sur la réconciliation, dont certains, dans la foulée de son serment pour son second mandat. Si le temps continue à se consumer sans plus d’avancées et d’orientations claires dans le sens des promesses faites, le soufflet risque de retomber et des doigts accusateurs dont le mien risqueraient de se pointer sur lui.

Vous qui êtes un chantre de la démocratie consensuelle, auriez-vous accepter d’occuper ce poste de ministre d’Etat chargé de la réconciliation nationale que, d’aucuns ne trouvent pas assez pertinent dans notre contexte, où il n’y a pas eu véritablement de fractures sociales comme en l’Afrique Sud ou en Côte d’Ivoire ?

Quand on a connu les conséquences du recours à la mort comme arme politique, de la révolution, quand depuis, tous les régimes qui se sont succédés ont connu des violations caractérisées des droits de l’homme et pardessus tout, des atteintes à la vie, on ne peut faire de telles comparaisons. Quand depuis la fin de la transition nous connaissons des massacres de masse confinant à des crimes contre l’humanité, c’est quelque part insulter la mémoire de tous ces disparus et faire montre de mépris vis à vis des ayants droit que de tenir gaillardement de tels propos.

Et puis si une telle option de justice en plus d’être commémorative pour nos morts peut nous empêcher de retomber dans les violences du passé qui pourraient être encore plus meurtrières pourquoi pas ?

Maintenant quant à faire des fixations maladives sur des portefeuilles ministériels, je crois avoir suffisamment donné des preuves que ce n’est pas mon genre.

Même si cela n’est nulle part inscrit en lettre d’or, beaucoup savent du reste, comme vous le dites, mon attachement à une forme de gouvernance qui privilégie le consensus. Il en va de même pour la réconciliation qui me voit engager au front en première ligne, depuis plus de 45 ans avec biens de victoires éclatantes.

De voir aujourd’hui que la réconciliation est érigée en politique d’Etat me comble et me pousse, au-delà des gesticulations et autres soifs de parader, à chercher à protéger cette chance extraordinaire par un compromis patriotique national. Ce serait une œuvre de fin de vie la plus exaltante.

Entretien réalisé par Christian Tas

Burkina Demain

Burkina : Les 2 baobabs MPP-UPC renforcent leur alliance pour la patrie

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Zéphirin et Simon ont rivalisé en formules d’amabilité au cours de la présente visite de courtoisie

En vue de renforcer son alliance avec la majorité présidentielle, l’Union pour le progrès et le changement (UPC), parti de l’ex-chef de file de l’opposition politique, a rendu ce mardi une visite de courtoisie au Mouvement du peuple pour le progrès (MPP). La délégation visiteuse conduite par le président de l’UPC Zéphirin Diabré, ministre d’Etat en charge de la réconciliation nationale et de la cohésion sociale, a été accueillie par Simon Compaoré, président du MPP. 

Zéphirin et Simon ont rivalisé en formules d’amabilité au cours de la présente visite de courtoisie

Entre le MPP de Simon Compaoré et l’UPC de Zéphirin Diabré, c’est l’amour parfait. Fini donc les passes d’armes par presse interposée.  La preuve a été encore donnée ce mardi même où une délégation de l’UPC s’est rendue au siège du MPP pour une visite de courtoisie. Visite de courtoisie au cours de laquelle Zéphirin et Simon ont rivalisé en formules d’amabilité.

«Nous avons eu des aventures diverses. Et voilà qu’on se retrouve pour cheminer ensemble, conjuguer nos efforts, nos intelligences, les mettre au service de la patrie», relève le président du MPP.

Et le président de l’UPC de renchérir : «Cela fait partie des cheminements de la vie. L’essentiel est que l’alliance qui est scellée aujourd’hui (et je pense que nous sommes tous déterminés à ce qu’il en soit ainsi) soit un instrument très fort, non pas pour nous-mêmes, mais pour le pays».

Tout est donc dit. Le MPP et l’UPC sont déterminés à cheminer en bons termes dans cette nouvelle phase de leur vie.«Il vous souviendra que nous avons cheminé ensemble à l’ODP/MT, qui est devenu ensuite CDP. Après, nous nous sommes séparés parce que moi, je suis parti créer un parti qui s’appelle l’UPC, et nous avons commencé à nous combattre. Mais en 2014, eux aussi ont quitté leur maison (CDP) et nous nous sommes retrouvés sur les frontons de l’insurrection. Nous avons ensemble mené un combat qui a été victorieux, en empêchant la modification de l’article 37 (de la Constitution) et en créant une nouvelle situation politique pour le Burkina Faso. Il se trouve que pour diverses raisons, nos chemins se sont encore séparés. Mais aujourd’hui, nos chemins se sont encore retrouvés», a rappelé à juste titre le ministre Zéphirin Diabré.

Aziz Yoda

Burkina Demain

Infrastructures routières : Le pont Nazinon enfin inauguré

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Les officiels procédant à l'inauguration du pont Nazinon sur le corridor Ouaga -Tema

D’un coût de près de 2 milliards de francs CFA, le pont Nazinon sur la route nationale N°5 a été inauguré ce mardi 16 mars 2021 après plusieurs années de travaux. C’est le ministre des infrastructures et du désenclavement Eric Bougouma qui a présidé la cérémonie.

Les officiels procédant à l’inauguration du pont Nazinon sur le corridor Ouaga -Tema

Entièrement financé par le budget de l’Etat, le pont Nazinon dans le Centre Sud est de nouveau opérationnel après plusieurs années de travaux réhabilitation exécutés par l’entreprise Fadoul Technibois, sous le contrôle de AGEIM/DECO.

L’ouvrage a été inauguré ce mardi 16 mars 2021 par les officiels dont le le ministre des infrastructures et du désenclavement Eric Bougouma qui a présidé la cérémonie. Coût de l’infrastructure :  2 milliards de francs CFA.

A entendre le ministre Bougouma, c’est un engagement du gouvernement, du président Kaboré qui vient de se concrétiser au grand bonheur des usagers du corridor Ouaga-Tema.

Martin Philippe

Burkina Demain