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8 mars : «Partie si tôt maman, encore besoin de toi !», Badosa

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Badosa dédie ce poème à sa défunte maman «partie si tôt» ainsi qu’à toutes les mamans qui se sacrifient pour la réussite de leurs enfants

A l’occasion de la célébration du 8 mars, Journée internationale de la femme, Badosa, dédie depuis le Canada où il réside, ce poème à sa défunte mère «partie si tôt», ainsi qu’à toutes les mamans qui se sacrifient pour la réussite de leurs enfants. Lisez plutôt ! 

Badosa dédie ce poème à sa défunte maman «partie si tôt» ainsi qu’à toutes les mamans qui se sacrifient pour la réussite de leurs enfants

«Partie si tôt maman, encore besoin de toi !

 A l’occasion, du 8 mars, je dédie ce texte poétique à toutes les mamans qui se sacrifient pour la réussite de leurs enfants. Malheureusement, certaines sont parties très tôt sans jamais goûter aux petits succès de leurs enfants.

 

Maman, je suis allé chercher mon premier salaire

J’ai pensé à tous nos efforts et notre galère

Et là m’est revenue ma promesse d’antan :

Mon premier salaire sera à toi Maman!

 

Je pleure à l’idée que tu es partie

Sans voir combien ton fils a bien grandi

Je pleure ton départ si tôt à l’hiver, quelle galère!

Pour ne jamais goûter à l’automne, mon salaire!

 

Mes souvenirs s’inondent de toi, oh mère

Et me tombe des yeux toute une mer

Ton absence et le vide sont très amers

Oui, je n’ai pas pu te remplacer chère mère

 

 

Je pense à toi partie pour toujours

Maman à moi, je te cherche partout

Je te rêve si près de moi

J’ai encore besoin de toi plus près de moi

 

Je pense à toi, Maman de moi!

Depuis que tu es partie si loin

Je ne fais que te chercher dans tous les coins

En tout temps, je veux compter sur toi

 

Reviens maman, Maman à moi!

Au prix de mes sueurs et de tes conseils,

On pourra manger à notre faim grâce à mes paies

On pourra se permettre de vivre sous un bon toit

 

J’ai encore besoin de toi : reste dans ma vie!

Depuis ton départ, la vie m’a joué des tours

Et souvent, j’ai pris de grands coups

Tes conseils et ces épreuves m’ont aguerri!

 

Depuis que tu es vraiment partie

J’ai aussi fait beaucoup de paris

Et j’ai gagné certains de nos vœux

Restent pourtant des défis nombreux

 

Après que tu es partie physiquement

J’ai pu m’offrir d’autres vêtements

En vérité, je les trouve moins beaux

Quand comparés à tes sacrifices et cadeaux!

 

Oh ce plus beau cadeau de toi : m’inscrire à l’école!

Tu sais, j’apprends encore des choses à leur école

Mais, j’ai encore besoin de tes mots pour m’équilibrer la tête

Encore, graver en tête ces mots : sois sage et te prends pas la tête !

 

La vie n’est plus la même

Où cela nous mène?

Moins de pain et trop de peine à travers le monde

Que de gros maux qui affectent notre petit monde

 

 

Il me manque souvent un peu de pain

Comme appris de toi, jamais je ne me plains

Où que j’aille, l’on me rend ta générosité, en fait!

Et je garde aussi ton goût pour le travail bien fait.

 

Merci pour tout, Maman à moi!

 

Par BADOSA»

8 mars : Quand Yé Lassina Coulibaly décrypte les relations femme-homme

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Yé Lassina Coulibaly rêve qu'un jour notre pays, le Burkina Faso soit dirigé par une femme

Pour Yé Lassina Coulibaly, monument de la culture burkinabè et africaine, la célébration de la Journée nationale de la femme, le 8 mars de chaque année, est une occasion de réflexion sur la vision de l’évolution des relations femme-homme, aussi vieilles que le monde. Décryptage, dans la pure tradition africaine.

Yé Lassina Coulibaly rêve qu’un jour notre pays, le Burkina Faso soit dirigé par une femme

«Cœur  de Faso

La question des rapports entre la femme et l’homme, c’est vieux comme le monde… Dans ma famille, mes parents Yée et Sékou Coulibaly m’ont sensibilisé très tôt au principe d’égalité entre les filles et les garçons, les tâches étaient partagées indifféremment entre nous. J’ai d’ailleurs tenu à écrire un texte de chanson « Daga », sur ce thème.

La célébration de la Journée nationale de la femme, le 8 mars de chaque année, est une occasion de réflexion sur la vision de l’évolution de ces relations.

Se rappeler les valeurs ancestrales, socle de la famille et de la société

Avant de parler de civilisations matriarcales et patriarcales il faut se rappeler les valeurs ancestrales sur lesquelles se fonde la solidité du socle de la famille et de la société.

Personne n’a jamais contesté l’importance de la femme au sein de la famille.

La femme savait de quelle famille elle venait, à quelle culture elle appartenait, de quelles valeurs humaines elle était porteuse.

Quand la femme décidait d’épouser l’homme de son choix, elle était fière et consciente de la décision qu’elle avait prise de vivre avec cet homme, elle avait déjà observé son comportement, repéré ses qualités de travailleur et son courage, apprécié ses qualités humaines et sa capacité à tenir ses engagements.

Ces critères prévalaient chez la femme, au-delà de l’aspect physique de son homme

Au-delà de l’aspect physique, ce sont ces critères qui prévalaient car il fallait que l’homme puisse assurer la protection des enfants qui allaient naître de cette union et qu’elle puisse en être fière… Qu’il soit cultivateur, éleveur, commerçant, artisan ou fonctionnaire, il était important pour l’homme d’exercer un métier.

L’homme était aussi fier de sa femme. C’est sur elle que reposait, au moins dans les premières années de l’enfant, l’éducation, la transmission des valeurs… Donc leur lutte pour construire ensemble une famille digne des valeurs qui leurs avaient été transmises était commune, leur coopération allait de soi. Quand ça se passe bien l’amour conjugal est une force.

Longévité du couple, une fierté pour l’homme et la femme

La longévité d’une vie de couple était une fierté pour l’homme et la femme. Passé le stade de la séduction, cela signifiait qu’ils avaient su conjuguer leurs valeurs pour le bien de leur famille, et acquérir la sagesse.

De nos jours, surtout dans les villes, le divorce est de plus en plus fréquent. Le désir de se réaliser en tant que personne, l’individualisme à outrance prévalent souvent sur les responsabilités familiales… Sans parler des dégâts causés par l’addiction aux réseaux sociaux qui subliment l’égocentrisme et érigent le mensonge en vérité, les méfaits de la société de consommation, l’emprise des marques, l’envie de ce qu’on n’a pas… Tout cela est destructeur, crée des tensions, des frustrations et conduit souvent à l’endettement, toutes choses qui, indépendamment des sentiments, menacent le couple.

Ces comportements qui appauvrissent la société

Je n’ignore pas les pratiques des mariages arrangés ou opportunistes, c’est autre chose…

Ce sont souvent aussi les hommes qui soumettent la femme qui, de son côté cherche parfois à dominer. Ces comportements appauvrissent la société et ça n’est pas le temps fort de la journée de la femme qui suffira à changer cela… Il ne faut pas qu’elle serve d’alibi à la société pour se donner bonne conscience vis à vis des femmes.

En revanche, cette journée du 8 mars devrait célébrer la complémentarité, la solidarité et  la coopération entre les femmes et les hommes, quelle que soit leur condition de vie, mariage ou célibat.

Compromis femme-homme pour que la coopération aille loin

S’il n’y a pas de compromis entre la femme et l’homme, la coopération ne peut pas aller loin, il faut souvent résister à la facilité et à la bêtise… C’est à chacun de trouver le bon équilibre, quel que ce soit le projet, sans craindre de perdre ses prérogatives, sans renoncer à sa différence, en acceptant le partage et l’aide mutuelle..

Le souhait d’émancipation de la femme est légitime et s’inscrit dans des contextes où les questions de coutume, de territoire et de religion ont leur importance, on ne peut donc généraliser mais il serait dommageable pour la société de réduire cette aspiration à un problème de pouvoir et de rapport de force.

L’éducation permettra d’atteindre la parité femme-homme

C’est l’éducation qui compte et qui permettra d’atteindre la parité femme-homme, en s’appuyant sur le même enseignement, dans un principe d’égalité. La femme moderne est de plus en plus diplômée et c’est formidable qu’elle puisse, au même titre que les hommes apporter sa pierre à l’édifice.

C’est l’accès à l’instruction et à la culture qui favorisera l’équilibre nécessaire entre les compétences des hommes et des femmes et leur fera prendre conscience que c’est ensemble qu’ils bâtiront une Afrique fière de ses valeurs et respectée pour son courage et sa combativité.

Place importante donnée à la femme africaine

Une place importante doit être donnée à la femme africaine dans les institutions et les projets de développement durable, ce qui passe par l’instruction et la formation professionnelle des femmes, parce que sans leur implication l’Afrique ne pourra pas se libérer.

Je rêve qu’un jour notre pays, le Burkina Faso soit dirigé par une femme ! Néanmoins, dans l’organisation de la société africaine, la femme a toujours eu un très grand rôle, notamment chez les animistes. Au temps des Empires et de la conquête des territoires, chez nous, de grandes femmes ont combattu avec les hommes sur le front, on les appelait « les amazones ».

8 mars, temps fort d’une réflexion permanente et vivante

Je tiens à saluer les femmes fières et courageuses qui se battent encore, de nos jours, pour le respect de leur dignité et de leur culture africaine et contre les violences faites aux femmes, contre l’excision, la pédophilie, l’injustice…

Avant tout, la journée du 8 mars se doit d’être le temps fort d’une réflexion permanente et vivante, qui salue tout ce que l’on doit aux femmes, qui les reconnaisse et les respecte dans leur diversité, dans leur liberté et dans leur choix de vie.

Et c’est quotidiennement que ces valeurs doivent être enseignées et vécues au travers de l’éducation et de l’exemplarité.

J’ai confiance dans la force des femmes pour valoriser leurs talents…

Yé Lassina Coulibaly»

Burkina Demain

Covid-19 au Burkina : 30 nouveaux cas confirmés, 256 cas actifs

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A quelques jours du premier anniversaire de l’apparition de la maladie à coronavirus au Burkina Faso ; le nombre de cas confirmés (30) ne cesse de progresser, ainsi que le nombre de guérisons (32).

  

Sur un échantillon de 263 cas analysés ce 5 mars 2021, le Centre des opérations des urgences sanitaires (CORUS) a relevé 30 nouveaux cas confirmés, tous à transmissions communautaires (07 à Ouagadougou, 20 à Bobo-Dioulasso, 02 à Houndé et 01 à Yako) et 32 nouvelles guérisons. Ce qui le nombre total des cas confirmés et des guérisons depuis le 9 mars 2020 à respectivement 12 153 et 11 754.

 

Aucun nouveau décès n’ayant été enregistré à cette date, le nombre total depuis le 9 mars 2020 reste 143.

 

 

Burkina Demain

CAN U20 : Le Ghana vainqueur devant l’Ouganda 2-0

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Les Black Stars sont de nouveaux champions d’Afrique des Nations des moins de 20 ans

Le Ghana a remporté ce samedi soir la Coupe d’Afrique des nations des moins de 20 ans (CAN U20) devant l’Ouganda, battu 2 buts à zéro.

Les Black Stars sont de nouveaux champions d’Afrique des Nations des moins de 20 ans

 

Les Black Stars sont de nouveaux champions d’Afrique des Nations des moins de 20 ans (CAN U20) de football. Ils viennent de battre ce samedi les Cranes juniors d’Ouganda battu par 2 buts à zéro.

Les deux buts ghanéens ont été l’œuvre de l’excellent Daniel Barnieh qui s’est illustré dès la 22e mn de la première mi-temps avant de récidiver à la 51e mn.

Le Ghana remporte ainsi son quatrième trophée dans cette compétition de la Coupe d’Afrique des nations des moins de 20 ans (CAN U20).

Christian Tas

Burkina Demain

Congo-Présidentielle : Denis Sassou-N’Guesso a lancé sa campagne à Pointe-Noire  

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Le présidentDenis Sassou-N’Guesso a lancé sa campagne à Pointe-Noire, la capitale économique du pays

La place de la République, ex rond-point Lumumba, dans la ville océane était noire de monde, le 05 mars 2021. Les populations de la ville de Pointe-Noire venues par millier n’ont pas été effrayées par le soleil caniculaire qui illuminait leur cité ce vendredi. Elles voulaient écouter Denis Sassou-N’Guesso, candidat à l’élection présidentielle du 21 mars 2021, à l’occasion du meeting de lancement de sa campagne.   

Le présidentDenis Sassou-N’Guesso a lancé sa campagne à Pointe-Noire, la capitale économique du pays
C’est une foule immense qui a assisté au lancement de campagne du président-candidat

La campagne électorale pour la présidentielle du 21 mars 2021, s’est ouverte ce vendredi 05 mars. Candidat à sa propre succession à la tête du Congo, Denis Sassou-N’Guesso a lancé sa campagne électorale au bord de l’océan comme il l’avait promis. Une marée humaine l’a accompagné depuis l’aéroport, jusqu’au site retenu pour le méga meeting, déjà pris d’assaut par une autre foule compacte. Les deux se sont fondues à l’instar d’un fleuve qui déverse ses eaux dans la mer.

En effet, cette foule immense venue de l’aéroport s’est mêlée à celle qui, depuis des heures, était massée avec allégresse à la place de la République. Le méga meeting de lancement de la campagne du candidat de la majorité présidentielle a ainsi mobilisé plusieurs couches sociales de la capitale économique du Congo. Plusieurs messages ont été délivrés, tous assurant le candidat du soutien de toutes les forces vives composant la population de Pointe-Noire.

Du message de la jeunesse à celui du directeur national de campagne du candidat, en passant par ceux des femmes et des personnes vivant avec handicap, il s’est dégagé deux constances : la reconnaissance par les couches sociales de la ville océane de la détermination le président candidat à développer son pays et l’engagement de ces différentes couches sociales à accorder leurs suffrages au candidat Denis Sassou-N’Guesso.

La foule enthousiaste avait déjà soif d’écouter le président candidat. Celui-ci a, sans texte, livré un message d’espoir. Denis Sassou-N’Guesso a, en effet, assuré ses concitoyens qu’il incarne la stabilité et l’expérience au sommet de l’Etat. « Dans le contexte actuel de la crise, nous avons levé l’option de mettre notre expérience à la disponibilité de la jeunesse, pour conserver la paix et poursuivre le cap fixé vers le développement », a clamé le candidat.

Il a présenté son nouveau projet de société, intitulé « Ensemble, poursuivons la marche » : il est le prolongement du programme du mandat qui s’achève, a-t-il expliqué, avant d’en commenter le contexte. Le nouveau projet de société, a commenté le Candidat Sassou-N’Guesso, s’articule en neuf points en énumérant quelques-uns, à l’instar de ce qu’il a appelé le vaste programme de « développement soutenu de l’agriculture au sens large ».

Pour lui, l’agriculture est le plus sûr moyen, à notre portée, de lutter efficacement à la fois contre le chômage, la pauvreté, l’urbanisation non maîtrisée, la désarticulation du territoire national, l’insécurité alimentaire et le déficit du commerce extérieur ». Il s’agira, pour l’Etat de mécaniser l’agriculture et d’aider les exploitants agricoles. A propos de la mécanisation, le candidat de la majorité présidentielle a illustré cette volonté par l’implantation dans la zone industrielle de Maloikou [non loin de Brazzaville] d’une unité de montage des tracteurs destinés à la modernisation de l’agriculture. L’objectif est de poursuivre le développement, afin d’assurer l’indépendance alimentaire du pays, mais aussi de diversifier l’économie nationale en la sortant de sa dépendance au pétrole, a-t-il martelé.

Denis Sassou-N’Guesso a en outre pris l’engagement de construire, une fois réélu, pendant son prochain mandat, une université à Pointe-Noire avec vocation de former des cadres en adéquation avec le marché de l’emploi. Avant de clore son propos, le candidat Denis Sassou-N’Guesso a invité ses électeurs à transformer leur mobilisation et engagement de ce jour en bulletins de vote dans l’urne, le 21 mars 2021, pour une victoire dès le premier tour.

Le soleil de plomb qui brillait sur la ville de Pointe-Noire ce 5 mars 2021 n’avait pas réussi à calciner la détermination des milliers et des milliers de pontenégrines et pontenégrins à prouver leur attachement au «champions», Denis Sassou-N’Guesso. Heureux de constater cette ferveur populaire, à l’occasion du méga meeting de lancement de sa campagne, le candidat s’est demandé et demandé à ses électeurs si le doute est permis, le 21 mars 2021, au regard de la mobilisation du jour. « Avec une telle mobilisation, y aurait-il de doute, le 21 mars ? ». Non, a répondu en chœur, la foule avec laquelle il a communié au terme de son meeting, à travers un bain de foule historique.

Wilfrid LAWILLA/ Brazzaville

Burkina Demain

Réconciliation  : Quand Dr Diabré livre son diagnostic et prescrit…

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Zéphirin Diabré, ministre d’Etat, chargé de la Réconciliation nationale et de la cohésion sociale, a fait un diagnostic sans complaisance de la situation nationale

L’on en sait un peu plus sur la santé du Burkina Faso. Après plusieurs semaines d’entretiens et d’examens en laboratoire, le Docteur Zéphirin Diabré, ministre d’Etat, chargé de la Réconciliation nationale et de la cohésion sociale, a livré à la presse, ce jeudi, les résultats assortis d’une ordonnance, en bonne et due forme.

Zéphirin Diabré, ministre d’Etat, chargé de la Réconciliation nationale et de la cohésion sociale, a fait un diagnostic sans complaisance de la situation nationale

 Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il est loin d’être flatteur, le diagnostic sur la situation nationale livré ce jeudi à la presse par Zéphirin Diabré, ministre d’Etat, chargé de la Réconciliation nationale et de la cohésion sociale.

«145 dossiers de crimes de sang ; 1671 conflits fonciers, 169 conflits communautaires, 33 conflits interreligieux, etc. », peut-on lire sur dans les résultats des examens menés par Docteur Zéphirin Diabré.

Si le pronostic vital du pays n’est pas encore engagé, l’heure est quand même grave devant un tableau aussi explosif, une poudrière sociopolitique.

Et Docteur Diabré de prescrire «un nouveau pacte  républicain» pour que le Burkina Faso s’en sorte.

Tout le monde devrait à présent être édifié de la réalité sur le front de la réconciliation nationale. Pour ceux qui en doutaient encore, il y a vraiment matière à réconciliation dans ce pays.

Vivement que la Réconciliation soit pour que le Burkina Faso reparte véritablement de bon pied !

Le diagnostic et le contenu de l’ordonnance étant maintenant connus, restent maintenant à savoir quelles stratégies et plans développer pour honorer cette volonté politique affichée au plus haut niveau de l’Etat de réconcilier les Burkinabè.  

Affaire à suivre…  

Martin Philippe

Burkina Demain

Front politique : Le MPS opte de composer avec la majorité

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Pr Augustin Loada (au milieu) au cours d'un point de presse

Avec la nouvelle donne politique caractérisée par la réconciliation nationale, le Mouvement Patriotique pour le Salut (MPS) dont le leader, l’ancien Premier ministre est toujours en exil au Canada, déclare qu’il rejoint la majorité présidentielle.

Pr Augustin Loada (au milieu) au cours d’un point de presse

«Déclaration

Camarades militants,

Winston Churchill faisait remarquer que « La démocratie est la pire forme de gouvernement, à l’exception de toutes les autres formes qui ont été régulièrement tentées ». C’est cette conviction qui a toujours sous-tendu notre engagement en faveur d’une gouvernance démocratique dans notre pays. C’est fort également de la conviction que celle-ci ne devrait pas être une simple fin en soi mais un levain pour un avenir plus radieux pour notre peuple que notre engagement politique s’est sublimé dans le Mouvement Patriotique pour le Salut (MPS).

A un moment où notre classe politique amorce une mutation profonde, le MPS ne pouvait rester en marge de ce mouvement, dont les lignes de fracture opposent, nolens volens, les tenants de la restauration d’un ordre ancien et ceux d’un monde nouveau encore en gestation.

Camarades militants,

Contraint, aux termes de l’article 4 de la loi du 14 avril 2009 relative au statut de l’opposition politique de choisir son camp, le MPS a choisi d’adhérer à la majorité, instruit par l’histoire postcoloniale et récente de notre peuple. A ces leçons de l’histoire s’ajoute un impératif du moment, celui de la réconciliation nationale, celui d’un retour apaisé du président d’honneur du MPS, celui d’une consolidation de notre jeune démocratie. Le Secrétariat exécutif national (SEN) du MPS s’est en effet réuni le mardi 2 mars 2021 en vue d’examiner la situation du parti et la vie politique nationale.

Au nombre des questions qu’il a discutées figure le processus de réconciliation nationale amorcé dans notre pays depuis la fin des élections législatives et présidentielles couplées de novembre 2020. Pour le MPS, le débat sur cette question inscrite à l’agenda gouvernemental avec la nomination d’un ministre d’Etat en charge de la réconciliation nationale et de la cohésion sociale ne devrait plus se poser en termes de pertinence mais en termes de substance.

Ainsi, les réserves et oppositions exprimées çà et là sur cette question doivent être interprétées comme une invite pressante à examiner et traiter les problèmes qui en découlent avec le plus grand sérieux afin de ne pas décevoir et frustrer une fois de plus le peuple et la nation burkinabè qui, en dernier ressort, devraient rester l’arbitre suprême et le bénéficiaire ultime de toute action publique.

Il appartient dès lors aux filles et fils du Burkina Faso d’apporter leurs contributions plurielles à la définition d’une politique et d’une stratégie de réconciliation nationale et de cohésion sociale qui reflètent les préoccupations et la volonté du plus grand nombre, celles du peuple et de la nation burkinabè.

 

Camarades militants,

Aucune société ne peut se développer sans un minimum de coopération ; aucune société n’aura d’avenir avec des relations foncièrement antagonistes qui empoisonnent notre destin commun. Comme le soutient un penseur, l’enjeu n’est pas de faire en sorte que nous nous aimions les uns les autres, mais bien de créer une base de confiance minimale pour qu’un certain degré de coopération et de confiance mutuelle indispensable puisse exister ; pas seulement entre les hommes politiques, les militants et les sympathisants qui les suivent, mais également au sein de la population, de l’ensemble des communautés.

Le MPS fait le difficile mais nécessaire pari de la réconciliation, convaincu que des relations positives plutôt que négatives peuvent créer une atmosphère plus propice à l’édification d’un Burkina meilleur, qui se trouve au cœur de son projet politique. C’est pourquoi il a souverainement décidé d’adhérer à la majorité, et lancé un appel solennel à son président d’honneur avec qui il partage toutes ces valeurs, pour qu’il adhère au processus de réconciliation nationale enclenché par le Président Roch Marc Christian KABORE et son gouvernement.

Vive le MPS, vive le Burkina Faso !

Pr. Augustin Loada

Président du MPS»

«FRADD2021 : L’Afrique n’est pas sur la bonne voie pour réaliser la faim « zéro » d’ici 2030

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Images d'illustration

L’Afrique n’est pas sur la bonne voie pour parvenir à la faim « zéro » d’ici 2030, déclare le Représentant régional de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) pour l’Afrique, Abebe Haile-Gabriel, lors d’une réunion visant à examiner les progrès réalisés par le continent pour atteindre cet objectif jusqu’à présent.Plus de précisions dans ce communiqué.

Images d’illustration

 «FRADD2021 : L’Afrique n’est pas sur la bonne voie pour réaliser la faim « zéro » d’ici 2030

Brazzaville, Congo, le 3 mars 2021 (CEA) – L’Afrique n’est pas sur la bonne voie pour parvenir à la faim « zéro » d’ici 2030, déclare le Représentant régional de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) pour l’Afrique, Abebe Haile-Gabriel, lors d’une réunion visant à examiner les progrès réalisés par le continent pour atteindre cet objectif jusqu’à présent.

Co-organisée par la Commission économique pour l’Afrique (CEA) et le Programme alimentaire mondial (PAM), en collaboration avec le Gouvernement de la République du Congo, la réunion s’inscrit dans le cadre de la septième session du Forum régional africain pour le développement durable (FRADD) qui se déroule actuellement à Brazzaville.

«Les résultats restent insatisfaisants et les défis sont nombreux en raison du changement climatique, de la mauvaise situation économique et des effets négatifs de la COVID 19, ainsi que du manque d’investissements publics », affirme M. Haile-Gabriel.

Il indique cependant que la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) est une opportunité unique pour la transformation du système alimentaire du continent.

Pour résoudre la question de la faim en Afrique, M. Haile-Gabriel déclare que la volonté politique et l’engagement au plus haut niveau sont essentiels, ajoutant que les actions et les investissements aux niveaux national et local sont également essentiels. Il dit qu’il est urgent pour le continent de rebâtir et plus solide pour l’avenir après la pandémie de COVID-19 et demandant ainsi aux gouvernements d’investir dans des mesures de protection sociale afin de sauver les plus vulnérables de la société. La transformation du système alimentaire africain est cruciale pour aider à mettre fin à la faim, déclare-t-il, ajoutant que l’adoption d’approches multisectorielles holistiques est nécessaire.

 

Chris Toe, du PAM, déclare que les pays africains doivent prioriser et intensifier les investissements dans la transformation rurale, les infrastructures durables et le développement du capital humain alors qu’ils s’efforcent d’éliminer la faim et les insécurités alimentaires.

Cela, dit-il, aidera non seulement à maintenir les progrès en cours, mais aussi à contribuer à la quête du continent pour parvenir à la faim « zéro », comme le soutiennent les ODD et l’engagement de l’Afrique pour 2025 à mettre fin à la faim et les Aspirations de l’Agenda 2063.

Un responsable du gouvernement congolais, M. Mukena Bantu, Conseiller en charge de la coopération et des projets, s’exprimant au nom du ministre de l’agriculture, M. Joseph-Antoine Kasongo, déclare que la nouvelle administration est déterminée à accélérer le développement de l’agriculture pour mettre fin à la faim.

 

« Nous avons dit que le sol doit prendre le dessus sur le sous-sol », déclare-t-il, ajoutant : « Il existe une volonté politique de mener toutes les actions nécessaires pour parvenir à la sécurité alimentaire ».

L’évènement parallèle a permis aux États membres de réfléchir et de partager sur les mesures de transformation et les investissements qui faciliteront la construction de systèmes alimentaires africains afin de mieux répondre au Programme de développement à l’horizon 2030 et aux Aspirations de l’Agenda 2063 de l’Union africaine. »

Compte rendu du Conseil des Ministres du 3 mars 2021

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Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 03 mars 2021, en séance ordinaire, de 09 H 10 mn à 13 H 00 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres.

Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour,entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

 I.DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

Le Conseil a adopté un décret portant organisation du Cabinet du ministre d’Etat, ministre auprès du Président du Faso, chargé de la Réconciliation nationale et de la cohésion sociale.

L’adoption de ce décret permet de doter le cabinet du ministre d’Etat d’un organigramme nécessaire à son fonctionnement et à l’effectivité de ses missions. 

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA DECENTRALISATION

Le Conseil a adopté un projet de loi portant prorogation du mandat des conseils municipaux et régionaux des communes et régions du Burkina Faso.

Ce projet de loi vise à donner un cadre légal à la prorogation d’une année du mandat des élus municipaux et régionaux, en vue de permettre au Gouvernement de reporter les élections municipales et de les organiser au plus tard en mai 2022.

Ce report permettra d’opérer des réformes aux plans législatif et règlementaire pour des élections crédibles, transparentes et pour un meilleur ancrage démocratique à la base.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée nationale.

 

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION, DE L’INTEGRATION AFRICAINE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

Le Conseil a adopté deux (02) rapports relatifs à des demandes d’agréments pour la nomination d’un Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Royaume d’Espagne auprès du Burkina Faso avec résidence à Bamako au Mali et d’un Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République Unie de Tanzanie auprès du Burkina Faso avec résidence à Abuja au Nigéria.

Le Conseil a marqué son accord pour la nomination desdits Ambassadeurs.

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DEVELOPPEMENT

Le Conseil a adopté deux (02) décrets portant respectivement création d’une trésorerie auprès de l’Ambassade du Burkina Faso à Abu Dhabi (Emirats Arabes Unis) et création d’une perception auprès du Consulat général du Burkina Faso à Dakhla (Royaume du Maroc).

L’adoption de ces décrets permet la mise en place de ces structures comptables, conformément aux dispositions des articles 4 et 5 du décret n°2000-323/PRES/PM/MEF du 19 juillet 2000 portant gestion financière et comptable des missions diplomatiques et consulaires du Burkina Faso à l’étranger.

I.5. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L’INNOVATION

Le Conseil a adopté un décret portant nomination d’un directeur d’institut au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST).

L’adoption de ce décret permet la nomination d’un Directeur à l’Institut de recherche en Sciences appliquées et technologies (IRSAT) pour un mandat de quatre (04) ans renouvelables une fois, conformément à l’article 104 du décret n°2017-0192/PRES/PM/MESRSI/MINEFID du 19 avril 2017 portant approbation des statuts particuliers du CNRST.

 

I.6. AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION ET DES RELATIONS AVEC LE PARLEMENT

Le Conseil a adopté deux (02) décrets portant respectivement approbation des statuts de l’établissement Les Editions Sidwaya et approbation des statuts de la Radiodiffusion-Télévision du Burkina (RTB).

En rappel, la loi n°2015-059/CNT du 04 septembre 2015 a accordé le statut de sociétés d’Etat à tous les médias publics que sont Les Editions Sidwaya et la RTB. Pour leur transformation en sociétés d’Etat, des études de faisabilité ont indiqué que ces médias publics devraient passer par un statut dérogatoire.

Par décret n°2020-003/PRES/PM/MINEFID/MCRP du 15 janvier 2020, le gouvernement accordait un statut dérogatoire aux règles de la comptabilité et de la gestion publique à ces deux établissements.

Ces deux établissements passeront désormais intégralement à la gestion financière et comptable de type privé SYSCOHADA et à une certification de leurs états financiers par des experts comptables. Enfin, par ces nouveaux statuts les deux établissements devront se doter d’un statut du personnel et d’un organigramme adapté à leurs missions.

L’adoption de ces décrets permet de mettre en œuvre le statut dérogatoire au profit de la RTB et Les Editions Sidwaya. 

I.6. AU TITRE DU MINISTERE DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT

Le Conseil a adopté un rapport relatif à l’Appel d’offres accéléré n°2020-012T/MEA/SG/DMP du 23/09/2020 pour les travaux de réalisation de cinquante-trois (53) systèmes d’adduction d’eau potable dans les régions de la Boucle du Mouhoun, des Cascades, des Hauts-Bassins et du Sud-Ouest au profit du Programme d’approvisionnement en eau et d’assainissement (PAEA).

Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution des marchés aux entreprises suivantes :

– Lot 1 : AFRIC TECH/BWK, pour la réalisation d’un système d’eau potable à Bana dans la Commune de Bana, Province des Balé, Région de la Boucle du Mouhoun, pour un montant de cent quatre-vingt-cinq millions deux cent soixante-dix mille six cent vingt (185 270 620) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de cent vingt (120) jours ;

– Lot 2 : groupement MTC/YIDIA, pour la réalisation de deux (02) systèmes d’adduction d’eau potable à Assio et Bandjo dans la Commune de Bagassi, Province des Balé, Région de la Boucle du Mouhoun, pour un montant de trois cent vingt-deux millions neuf cent quatre-vingt-seize mille six cent quatre-vingt (322 996 680) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de cent cinquante (150) jours ;

– Lot 3 : GESEB SA, pour la réalisation de deux (02) systèmes d’adduction d’eau potable à Bozourou et Toné dans la Commune de Fara, Province des Balé, Région de la Boucle du Mouhoun, pour un montant de trois cent quatre-vingt-treize millions deux cent quarante-huit mille six cents (393 248 600) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de cent cinquante (150) jours ;

– Lot 4 : BURKINA DECOR, pour la réalisation de deux (02) systèmes d’adduction d’eau potable à Siou et Koupélé dans les Communes de Oury et de Pâ, Province des Balé, Région de la Boucle du Mouhoun, pour un montant de quatre cent deux millions quatre cent neuf mille sept cent trente-six (402 409 736) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de cent cinquante (150) jours ;

– Lot 5 : SAAT SA, pour la réalisation d’un système d’adduction d’eau potable à Goni dans la Commune de Dokuy, Province de la Kossi, Région de la Boucle du Mouhoun, pour un montant de cent soixante-neuf millions trois cent trente-trois mille cinq cent quarante (169 333 540) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de cent vingt (120) jours ;

– Lot 6 : Groupement SOPAM SA/EMA-CI SARL, pour la réalisation de deux (02) systèmes d’adduction d’eau potable à Dara et Koro, dans la Commune de Nouna, Province de la Kossi, Région de la Boucle du Mouhoun, pour un montant de trois cent quatre-vingt-quatorze millions six cent vingt-quatre mille deux cent cinquante-deux (394 624 252) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de cent cinquante (150) jours ;

– Lot 7 : Groupement SAHEL Hydraulique/ACOD, pour la réalisation de deux (02) systèmes d’adduction d’eau potable à Zamzaka et Zekuy dans les Communes de Bondokuy et de Tchériba, Province du Mouhoun, Région de la Boucle du Mouhoun, pour un montant de deux cent quatre-vingt-quatre millions quatre-vingt-deux mille huit cent quatre-vingt-quatorze (284 082 894) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de cent cinquante (150) jours ;

– Lot 8 : TTM, pour la réalisation de deux (02) systèmes d’adduction d’eau potable à Sokoura et Toroba dans la Commune de Dédougou, Province du Mouhoun, Région de la Boucle du Mouhoun, pour un montant de trois cent soixante millions cinq cent quarante-huit mille neuf cents (360 548 900) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de cent cinquante (150) jours ;

– Lot 9 : Groupement SGC2T/ERT, pour la réalisation de trois (03) systèmes d’adduction d’eau potable à Doudou, Monkuy et Poundou, dans la Commune de Ouarkoye, Province du Mouhoun, Région de la Boucle du Mouhoun, pour un montant de quatre cent quarante-huit millions vingt-deux mille cent quinze (448 022 115) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de cent cinquante (150) jours ;

– Lot 10 : ECIN SARL/YIDIA, pour la réalisation d’un système d’adduction d’eau potable à Siellé, dans la Commune de Yaba, Province du Nayala, Région de la Boucle du Mouhoun, pour un montant de cent trente-sept millions six cent vingt-six mille trois cent trente-sept (137 626 337) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de cent vingt (120) jours ;

– Lot 11 : EEPC, pour la réalisation de trois (03) systèmes d’adduction d’eau potable à Melou, Sankoué et Tani dans la commune de Yé, Province du Nayala, Région de la Boucle du Mouhoun, pour un montant de quatre cent millions cinq cent cinquante-sept mille huit cent quatre-vingt-onze (400 557 891) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de cent cinquante (150) jours ;

– Lot 12 : ERTP, pour la réalisation de deux (02) systèmes d’adduction d’eau potable à Kirio et Rassouly dans les communes de Kiembara et de Lankoué, Province du Sourou, Région de la Boucle du Mouhoun, pour un montant de deux cent cinquante-trois millions dix-neuf mille sept cent trente (253 019 730) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de cent cinquante (150) jours ;

– Lot 13 : GROUPEMENT GTPCI-SARL/SHANA SARL, pour la réalisation de deux (02) systèmes d’adduction d’eau potable à Kassan et Kawara dans la commune de Tougan, Province du Sourou, Région de la Boucle du Mouhoun, pour un montant de deux cent quatre-vingt-deux millions deux cent quarante-quatre mille sept cent quatre-vingt-dix (282 244 790) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de cent cinquante (150) jours ;

– Lot 14 : COGEA INTERNATIONAL, pour la réalisation de deux (02) systèmes d’adduction d’eau potable à Kimini et Mitieridougou dans la commune de Niangoloko, Province de la Comoé, Région des Cascades, pour un montant de cinq cent dix millions cent cinquante-trois mille huit cent cinquante-cinq (510 153 855) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de cent cinquante (150) jours ;

– Lot 15 : ECM, pour la réalisation de deux (02) systèmes d’adduction d’eau potable à Nofesso et Timperba dans la commune de Niangoloko, Province de la Comoé, Région des Cascades, pour un montant de quatre cent soixante-cinq millions six cent seize mille huit cent quatre-vingt-quatre (465 616 884) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de cent cinquante (150) jours ;

– Lot 16 : ENTREPRISE YIDIA, pour la réalisation de deux (02) systèmes d’adduction d’eau potable à Gouindougouni et Litiefesso dans la commune de Soubakaniedougou, Province de la Comoé, Région des Cascades, pour un montant de quatre cent seize millions cinq cent quatre-vingt-dix-huit mille trois cent quatre-vingt et un (416 598 381) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de cent cinquante (150) jours ;

– Lot 17 : ECEHOP, pour la réalisation de deux (02) systèmes d’adduction d’eau potable à Kasseguera et Moadougou dans la commune de Dakoro, Province de la Léraba, Région des Cascades, pour un montant de trois cent dix-huit millions six cent mille (318 600 000) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de cent cinquante (150) jours ;

– Lot 18 : PPI, pour la réalisation de deux (02) systèmes d’adduction d’eau potable à Bavigué-Ka et Kozogo dans la commune de Niankorodougou, Province de la Léraba, Région des Cascades, pour un montant de quatre cent trente-six millions six cent quatre-vingt-seize mille soixante-onze (436 696 071) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de cent cinquante (150) jours ;

– Lot 19 : GROUPEMENT JOCER SA/ACMG, pour la réalisation de deux (02) systèmes d’adduction d’eau potable à Nadjengoala et Wolokonto dans les communes de Niankorodougou et de Wolokonto, Province de la Léraba, Région des Cascades, pour un montant de quatre cent quatorze millions cent quarante-cinq mille soixante-douze (414 145 072) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de cent cinquante (150) jours ;

– Lot 20 : AKKAD GROUP, pour la réalisation de deux (02) systèmes d’adduction d’eau potable à Kakoualé et Panamasso dans la commune de Bobo-Dioulasso, Province du Houet, Région des Hauts-Bassins, pour un montant de quatre cent vingt-trois millions vingt-huit mille huit cent vingt (423 028 820) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de cent cinquante (150) jours ;

– Lot 21 : BEGEP, pour la réalisation d’un système d’adduction d’eau potable à Déguélé, dans la commune de Karangasso Vigué, Province du Houet, Région des Hauts-Bassins, pour un montant de trois cent trente millions neuf cent treize mille cinq cent trente-six (330 913 536) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de cent vingt (120) jours ;

– Lot 22 : GROUPEMENT GERICO/SICOBAT, pour la réalisation de deux (02) systèmes d’adduction d’eau potable à Poya-Obaga et Yéguéré dans la commune de Karangasso-Vigué, Province du Houet, Région des Hauts-Bassins, pour un montant de trois cent cinquante-six millions cinquante-trois mille sept cent quatre-vingt-dix (356 053 790) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de cent cinquante (150) jours ;

– Lot 23 : C.E.D-B, pour la réalisation de deux (02) systèmes d’adduction d’eau potable à Dérégouan et Seye dans la commune de Karangasso-Vigué, Province du Houet, Région des Hauts-Bassins, pour un montant de trois cent cinquante millions trois cent trente-quatre mille six cent vingt-cinq (350 334 625) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de cent cinquante (150) jours ;

– Lot 24 : HYDRO-BAT, pour la réalisation de deux (02) systèmes d’adduction d’eau potable à Lobouga et Dankari dans les communes de Founzan et de Houndé, Province du Houet, Région des Hauts-Bassins, pour un montant de trois cent dix-neuf millions quatre cent soixante-sept mille trois cents (319 467 300) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de cent cinquante (150) jours ;

– Lot 25 : VIM SARL, pour la réalisation d’un système d’adduction d’eau potable à Bombara, dans la commune de Tiankoura, Province de la Bourgouiba, Région du Sud-Ouest, pour un montant de cent dix-huit millions neuf cent vingt-sept mille trente-huit (118 927 038) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de cent vingt (120) jours ;

– Lot 26 : ECCKAF, pour la réalisation de trois (03) systèmes d’adduction d’eau potable à Balembar, Complan et Zodoum-Tampour dans les communes de Dano et de Dissin, Province du Ioba, Région du Sud-Ouest pour un montant de quatre cent dix-huit millions cinq cent vingt-deux mille (418 522 000) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de cent cinquante (150) jours ;

– Lot 27 : GROUPEMENT GBS/FORBAT AFRIQUE, pour la réalisation d’un système d’adduction d’eau potable à Bakon, dans la commune de Batié, Province du Noumbiel, Région du Sud-Ouest pour un montant de cent cinquante-neuf millions trois cent cinq mille neuf cents (159 305 900) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de cent vingt (120) jours ;

– Lot 28 : SAOH-BTP, pour la réalisation de deux (02) systèmes d’adduction d’eau potable à Galgouli et Koro, dans les communes de Kampti et Loropéni, Province du Poni, Région du Sud-Ouest pour un montant de deux cent soixante-huit millions quatre cent soixante-quatre mille cent soixante (268 464 160) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de cent cinquante (150) jours.

Le montant total des attributions s’élève à neuf milliards trois cent quarante millions huit cent treize mille cinq cent dix-sept (9 340 813 517) F CFA TTC.

Le financement est assuré par la Banque mondiale à travers le Programme d’approvisionnement en eau et d’assainissement (PAEA).

I.7. AU TITRE DU MINISTERE DES TRANSPORTS, DE LA MOBILITE URBAINE ET DE LA SECURITE ROUTIERE

Le Conseil a adopté un rapport relatif au Projet de mobilité urbaine du Grand Ouaga (PMUGO/2ème phase).

La 2ème phase de ce Projet est destinée à l’aménagement d’infrastructures routières (voiries et carrefours) et de mobilier urbain (abribus) dédiés aux bus et à la construction d’une station multimodale d’échanges à la Place Naaba Koom.

Ce rapport vise la mise en œuvre de la 2ème phase du Projet de mobilité urbaine du Grand Ouaga (PMUGO) et la conclusion des contrats, par entente directe, par la SOTRACO avec :

– d’une part, l’entreprise SCANIA WEST AFRICA LTD, pour un montant de 49 352 472 954 F CFA HT-HD, avec un délai d’exécution de 24 mois ;

– d’autre part, l’entreprise RATP COOPERATION, pour un montant de 2 569 826 996 F CFA HT-HD, avec un délai d’exécution de 36 mois.

Au terme du Projet de mobilité urbaine du Grand Ouaga (PMUGO/2ème phase), la mobilité urbaine à Ouagadougou devrait nettement s’améliorer par une offre importante de transports en commun en qualité et en quantité.

Le Conseil a marqué son accord pour la signature desdits contrats commerciaux.

 

II.COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre des Affaires étrangères, de la coopération, de l’intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur, a fait au Conseil le bilan de la visite de travail et d’amitié de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso le 26 février 2021 à Libreville en république du Gabon.

Au cours de leur entretien, les deux Chefs d’Etat ont passé en revue l’état de la coopération entre leurs deux pays, se fixant pour objectif de la réactiver, dans le cadre de la commission mixte dont la dernière session remonte à 2012.

Les deux Chefs d’Etat ont donné des instructions à leurs ministres chargés des Affaires étrangères, de se mettre à la tâche pour dégager les priorités dans lesquelles le Burkina Faso et le Gabon pourraient s’engager, dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine.

II.2. Le ministre de la Communication et des relations avec le Parlement, Porte-parole du Gouvernement a informé le Conseil de l’ouverture de la 1ère session ordinaire de l’année 2021 de l’Assemblée nationale, le mercredi 03 mars 2021 conformément aux dispositions de l’article 87 de la Constitution.

II.3. Le ministre des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière a informé le Conseil de la visite du ministre ghanéen en charge des chemins de fer dans notre pays du 09 au 12 mars 2021.

Cette visite entre dans le cadre du projet de construction du chemin de fer Accra-Ouagadougou.

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATION DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L’INNOVATION

– Monsieur Emmanuel NANEMA, Mle 49 129 U, Maître de recherche, catégorie P2, grade intermédiaire, 2ème échelon, est nommé Directeur à l’Institut en Sciences appliquées et technologies (IRSAT) pour un mandat de quatre (04) ans.

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS DE REGULATION, D’ADMINISTRATION ET D’ORIENTATION ET DE CONTROLE

Le Conseil a procédé à la nomination de Membres au Conseil de régulation de l’Autorité de régulation de la commande publique (ARCOP) au titre de la Primature.

Il a également procédé à la nomination d’Administrateurs et de Présidents aux Conseils d’administration :

– de l’Institut supérieur d’études de protection civile (ISEPC) au titre du ministère de l’Administration territoriale et de la décentralisation ;

– du Centre national des manuels et fournitures scolaires (CENAMAFS) au titre du ministère de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales ;

– de l’Université virtuelle du Burkina Faso (UV-BF) au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation ;

– de l’Office national de l’Eau et de l’assainissement (ONEA) au titre du ministère de l’Eau et de l’assainissement ;

– du Fonds spécial routier du Burkina (FSR-B) au titre du ministère des Infrastructures et du désenclavement.

Le Conseil a en outre procédé à la nomination d’Administrateur au Conseil d’orientation et de contrôle de l’Agence nationale de la météorologie (ANAM) au titre du ministère des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière.

La liste de ces nominations sera publiée dans le Journal Officiel du Burkina Faso.

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS DE REGULATION, D’ADMINISTRATION ET D’ORIENTATION ET DE CONTROLE

 

A. PRIMATURE

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme Monsieur Sidiki Boubacar ILBOUDO, Mle 35 701 Y, Administrateur des services financiers, Membre représentant l’Administration publique au titre du ministère des Infrastructures et du désenclavement au Conseil de régulation de l’Autorité de régulation de la Commande publique (ARCOP) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le second décret renouvelle le mandat de Monsieur Mengognan Marcel YIGO, Membre représentant la Société civile au titre du Réseau national de lutte anti-corruption (RENLAC) au Conseil de régulation de l’Autorité de régulation de la Commande publique (ARCOP) pour une dernière période de trois (03) ans.

 

 B.MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA DECENTRALISATION

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret porte renouvellement du mandat du Colonel-Major Lazare YAGO, Officier, Administrateur au titre du ministère de l’Administration territoriale et de la décentralisation au Conseil d’administration de l’Institut supérieur d’études de protection civile (ISEPC) pour une dernière période de trois (03) ans.

Le second décret renouvelle le mandat du Colonel-Major Lazare YAGO, Officier, Président du Conseil d’administration de l’Institut supérieur d’études de protection civile (ISEPC) pour une dernière période de trois (03) ans.

 

C.MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE, DE L’ALPHABETISATION ET DE LA PROMOTION DES LANGUES NATIONALES

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret porte nomination des personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat, au Conseil d’administration du Centre national des manuels et fournitures scolaires (CENAMAFS) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Au titre du ministère de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales :

– Monsieur Evariste Marie Wend-Yam GUIBRE, Mle 36 120 J, Inspecteur de l’enseignement du secondaire.

Au titre du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat :

– Monsieur Bakari MILLOGO, Mle 212 306 Z, Conseiller des affaires économiques.

Le second décret nomme Monsieur Evariste Marie Wend-Yam GUIBRE, Mle 36 120 J, Inspecteur de l’enseignement du secondaire, Président du Conseil d’administration du Centre national des manuels et fournitures scolaires (CENAMAFS) pour un premier mandat de trois (03) ans.

 

D. MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L’INNOVATION

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret porte nomination des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Université virtuelle du Burkina Faso (UV-BF) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation :

– Monsieur Adjima THIOMBIANO, Mle 49 402 N, Professeur titulaire.

Au titre du ministère de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales :

– Madame Pamagni Delphine BITIE, Mle 233 757 N, Informaticien.

Au titre du ministère de l’Economie, des Finances et du développement :

– Monsieur Pouôr-Yero Thierry-Fabrice PODA, Mle 119 293 F, Inspecteur du trésor.

Au titre du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat :

– Monsieur Idrissa Aboubacar MAÏGA, Mle 111 317 T, Conseiller des affaires économiques.

Au titre du ministère de la Jeunesse et de la promotion de l’entrepreneuriat des jeunes :

– Monsieur Moussa BANGRE, Mle 225 908 Z, Conseiller en emploi et en formation professionnelle.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES ENSEIGNANTS CHERCHEURS DE L’UNIVERSITE VIRTUELLE DU BURKINA FASO

– Monsieur Emile OUEDRAOGO, Mle 56 686 G, Assistant.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL ADMINISTRATIF, TECHNIQUE, OUVRIER ET DE SOUTIEN (ATOS)

– Monsieur Noufou SAVADOGO, Mle 278 899 G, Conseiller en gestion des ressources humaines.

 

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LA COMMUNE DE OUAGADOUGOU

– Monsieur Wendpoulomdé Aimé Désiré KABORE, Mle 225 13 22 N, Chirurgien-dentiste.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES INSTITUTIONS FINANCIERES

– Monsieur Diakarya OUATTARA, Mle 0004, Diplômé en management international.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’AUTORITE DE REGULATION DES COMMUNICATIONS ELECTRONIQUES ET DES POSTES

– Monsieur Serge Roland SANOU, Mle 037 48 C, Docteur en télécommunication.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LA MAISON DE l’ENTREPRISE

– Monsieur Ismaël Tannamda SAWADOGO, Mle ME 003 120 10 M.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’UNION NATIONALE DES ETABLISSEMENTS D’ENSEIGNEMENT PRIVES-LAICS

– Monsieur Zoeyoba Désiré NAKOULMA, Docteur en sciences de gestion.

Le second décret nomme Monsieur Diakarya OUATTARA, Mle 0004, Diplômé en management international, Président du Conseil d’administration de l’Université virtuelle du Burkina Faso (UV-BF) pour un premier mandat de trois (03) ans.

 

E.MINISTERE DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Gueswendé Marc OUEDRAOGO, Mle 207 366 V, Architecte-Urbaniste, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Urbanisme, de l’habitat et de la ville au Conseil d’administration de l’Office national de l’Eau et de l’assainissement (ONEA) pour un premier mandat de trois (03) ans.

 

F.MINISTERE DES INFRASTRUCTURES ET DU DESENCLAVEMENT

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret porte nomination des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Fonds spécial routier du Burkina (FSR-B) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre de la Primature :

– Monsieur Jean Jacques NIKIEMA, Mle 238 571 L, Conseiller des affaires économiques.

 

Au titre du ministère des Infrastructures et du désenclavement :

– Monsieur Tewendé Jean Wensceslas KYELEM, Mle 216 216 B, Ingénieur des travaux publics.

Au titre du ministère de l’Economie, des finances et du développement :

– Monsieur Amidou BARRO, Mle 58 433 Z, Administrateur des services financiers.

Au titre du ministère des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière :

– Monsieur Mamadou CISSE, Mle 77 039 R, Conseiller d’administration scolaire et universitaire.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT LE SECTEUR PRIVE, LES ASSOCIATIONS ET LE PERSONNEL

Au titre de l’Association des municipalités du Burkina Faso (AMBF) :

– Monsieur Armand Roland Pierre BEOUINDE, Maire de la commune de Ouagadougou.

Au titre de la Chambre de commerce et de l’industrie du Burkina (CCI-BF) :

– Monsieur Issaka KARGOUGOU, Mle 231 90 01 A, Economiste, cadre supérieur, hors catégorie.

Au titre de la Ligue des Consommateurs du Burkina :

– Madame Maïmouna DIAKITE/DIALLO, Mle 111 104 X, Inspecteur du trésor.

Le second décret nomme Monsieur Issaka KARGOUGOU, Mle 231 90 01 A, Economiste, Président du Conseil d’administration du Fonds spécial routier du Burkina (FSR-B) pour un premier mandat de trois (03) ans.

 

G.MINISTERE DES TRANSPORTS, DE LA MOBILITE URBAINE ET DE LA SECURITE ROUTIERE

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Prosper ZEMBA, Mle 116 887, Ingénieur d’agriculture, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Agriculture, des aménagements hydro-agricoles et de la mécanisation au Conseil d’orientation et de contrôle de l’Agence nationale de la météorologie (ANAM) pour un premier mandat de trois (03) ans.

 

Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement,

Porte-parole du gouvernement

 

Ousséni TAMBOURA

Officier de l’Ordre national

Le Soleil d’Avenir affirme son appartenance à l’opposition

0

La présente déclaration du parti Le Soleil d’Avenir (Mouvement S.A) est relative à son appartenance à l’opposition.

«Déclaration officielle d’appartenance «Du SOLEIL D’AVENIR (MOUVEMENT SA) A L’APPOSITION POLITIQUE AU BURKINA FASO

                                             Le Soleil d’Avenir (Mouvement S.A)

Vu la Constitution ;

Vu la loi n°009-2009/AN du 14 avril 2009 portant statut de l’opposition politique et son modificatif n°046-2013/AN du 17 décembre 2013

Vu l’arrêté N°2019-013/MATDC/SG/DGLPAP/DLFSPP portant reconnaissance du parti politique dénommé Soleil d’Avenir (Mouvement S.A) ;

Conformément à l’article 4 de la loi portant statut de l’opposition politique ci-dessus visée, qui dispose que «tout parti politique doit faire une déclaration écrite publique  de son appartenance à l’opposition ou à la majorité avec copie au ministre en charge des libertés publiques pour enregistrement» ;

Convaincu que «Les méchants se promènent de toutes parts, quand la bassesse règne parmi les humains» (Psaumes 12, in fine) ;

Désireux conséquemment, sur délibération stratégique de l’Etat-major du Mouvement S.A., de lutter pour promouvoir et instituer une gouvernance de qualité axée sur les valeurs démocratiques et la morale politique,

Déclare officiellement son appartenance à l’opposition politique, tous droits, toutes libertés et orientations ultérieures demeurant réservées

 

Fait à Ouagadougou le 03 mars 2021

 

 Le Président

  Pr Abdoulaye SOMA»

Déclaration officielle