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Union africaine : «Un autre poste de commissaire reviendra au Burkina»

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pour Maxime Koné, ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération

A en croire une partie de l’opinion, le Burkina Faso, particulièrement sa fille Minata Samaté/Cessouma, précédemment commissaire aux affaires politiques de l’Union africaine, est le grand perdant de la réforme de l’organisation continentale ayant conduit à la réduction du nombre de postes de commissaire. Mais, pour Maxime Koné, ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, interviewé par nos confrères de Radio Oméga ; il n’en est rien. A l’écouter et pour parler comme des confrères sportifs, le poste de commissaire aux affaires politiques de la compatriote Samaté supprimé à la faveur de cette réforme institutionnelle de l’UA, est loin d’avoir été ‘’vendangé’’.

pour Maxime Koné, ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération

Et d’assurer que l’un des deux postes restants de commissaires à pourvoir, reviendra au Burkina Faso. Le ministre Koné a parlé à ce propos de «dextérité  diplomatique exceptionnelle» du président Roch Marc Christian Kaboré  qui a demandé lors du sommet virtuel des chefs d’Etat à ce que l’un des deux postes revienne au Burkina Faso. «Et ce sera le cas».

Mais, il a avoué, à ce stade, ne pas être en mesure de dire lequel des deux postes reviendra effectivement au Burkina, probablement à titre de compensation. Il n’a pas aussi dévoilé l’identité de la personne que le Burkina va désigner pour pourvoir ce poste de commissaire à venir. Est-ce Mme Samaté qui sera automatiquement repositionnée à ce niveau ou une autre personne ? Il n’a pas pipé mot là-dessus.

Exigence d’une grande expertise

Une chose est sûre, l’un ou l’autre poste de commissaire en jeu demande une grande expertise au titulaire.  Il s’agit notamment du poste de commissaire à l’éducation, la science, la technologie et à l’innovation ; et celui de commissaire à la santé, aux affaires humanitaires et au développement social.

Dans le premier scenario, le titulaire du poste sera chargé de piloter l’élaboration et la mise en œuvre des politiques, programmes et stratégies en matière d’éducation, de science, de technologie et d’innovation, conformément aux aspirations de l’Agenda 2063 et aux autres cadres juridiques et politiques clés du continent. Le titulaire devra aussi assurer les contacts avec les Etats membres de l’UA et les partenaires stratégiques dans la réalisation des priorités continentales du portefeuille.

Enfin, le/la commissaire à l’éducation, la science, la technologie et à l’innovation devra être attaché aux valeurs panafricaines et aux principes directeurs de l’Union africaine. Avant la mise en œuvre de la réforme, ce poste de commissaire à l’éducation, la science, la technologie et à l’innovation, était occupé depuis juin 2017 par la camerounaise Sarah Anyang.

Conformément aux aspirations de l’Agenda 2063

Dans le second scenario, le titulaire au poste de commissaire à la santé, aux affaires humanitaires et au développement social aura en charge de piloter l’élaboration et la mise en œuvre des politiques, programmes et stratégies en matière de santé, d’affaires humanitaires et de développement social, conformément aux aspirations de l’Agenda 2063, et aux autres cadres juridiques et politiques clés du continent.

Le ou la commissaire jouera un rôle de premier plan dans les discussions avec les Etats membres de l’UA et les partenaires stratégiques en vue de la réalisation des priorités continentales du portefeuille.

En outre, il ou elle devra être attaché aux valeurs panafricaines et aux principes directeurs de l’Union africaine, à savoir entre autres, le respect de la diversité et du travail en équipe ; penser à l’Afrique avant tout ; la transparence et la responsabilité.

En clair, dans l’un ou l’autre cas concluant, il nous faudra une femme ou homme compétent pour représenter valablement le pays.

 

Grégoire B. BAZIE

Burkina Demain

Référentiel 2021-2025 du Burkina : Améliorer la note d’orientation stratégique

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Le présidium à l'ouverture de l'atelier ce matin à la salle de conférence de Ouaga 2000

Au Plan national de développement économique et social (PNDES) 2016-2020 doit succéder un nouveau Référentiel national de développement (RND) 2021-2025 en cours d’élaboration et qui est au cœur d’un atelier qui s’est ouvert ce mardi 9 février 2021 à Ouaga 2000. 

Le présidium à l’ouverture de l’atelier ce matin à la salle de conférence de Ouaga 2000

 

Améliorer la note d’orientation stratégique du Référentiel national de développement (RND) 2021-2025 en cours d’élaboration.

C’est l’objectif principal de l’atelier national qui s’est ouvert ce mardi à la salle de conférence de Ouaga 2000. Atelier qui devrait permettre en autres de :

-renforcer le niveau d’alignement de la note d’orientation stratégique du RND avec le programme présidentiel ;

– intégrer les engagements internationaux pris par notre pays (ODD, agenda 2063 de l’Union africaine) ;

-faire prendre en compte les résultats d’études majeures telles l’analyse des causes endogènes des conflits ou la Stratégie intégrée de développement du capital humain ;

-identifier de manière consensuelle les principaux indicateurs de suivi des progrès ;

-identifier les instruments d’opérationnalisation du référentiel ainsi que son mécanisme de suivi et d’évaluation.

Etape cruciale de l’élaboration du RND

Ségalo Abel Somé, secrétaire général du Ministère de l’économie, des finances et du développement (MINEFID)

C’est la secrétaire générale de la Primature, Yvonne Rouamba/Guigma qui patronne l’atelier.  Dans son mot d’ouverture prononcé par Ségalo Abel Somé, secrétaire général du Ministère de l’économie, des finances et du développement (MINEFID), elle a souligné là une «étape cruciale du processus de formulation du RND», destiné à servir «de boussole à la conduite de l’action publique au cours des cinq prochaines années».

«Ma satisfaction est d’autant plus grande que les travaux de cet atelier nous permettront de faire un pas décisif vers la réalisation de l’instruction que les plus Hautes autorités de notre pays nous ont donnée, à propos du RND, à savoir, accélérer le rythme des travaux de son élaboration», s’est félicitée la SG Rouamba .

Travaux en plénière et en groupes

La secrétaire générale du Premier ministère a conclu son discours en exhortant les participants à l’assiduité et à l’abnégation au travail afin que les résultats escomptés, soient une réalité à l’issue du présent atelier.

Les travaux se dérouleront en groupes et en séances plénières et seront facilités par les membres de l’équipe de rédaction du référentiel et des experts conduisant ou ayant conduit des études spécifiques entrant dans le cadre du processus de formulation du RND. L’on note à titre illustratif, la présence du secrétaire permanent du PNDES, Dr Alain Siri.

 

Aziz Yoda

Burkina Demain

Sports : Le Burkina rêve de nouveau grand !

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Le ministre des sports et des loisirs, Dominique Nana, a dévoilé les ambitions du Burkina en matière d'organisation de compétitions internationales

Le Burkina ne veut plus se contenter de participer aux phases éliminatoires et finales des compétitions internationales, notamment en football. Le pays ambitionne d’organiser dans les années à venir des compétitions phares continentales phares comme la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de football en 2029 que le Burkina a abrité en 1998 ; les Jeux africains 2027 et les jeux islamiques 2025.   Ce sont là des annonces fortes du nouveau ministre des Sports et loisirs, Dominique Nana, qui était face à la presse ce lundi 8 février 2021 à Ouagadougou.

Le ministre des sports et des loisirs, Dominique Nana, a dévoilé les ambitions du Burkina en matière d’organisation de compétitions internationales

Le nouveau ministre burkinabè des sports et loisirs, Dominique Nana, rêve grand pour le Burkina Faso. Ce lundi 8 février, il a dévoilé devant la presse les grandes ambitions de son département, du gouvernement en matière d’organisation de compétitions internationales, en particulier dans le domaine du football, sport roi.

«Le Burkina Faso va candidater pour abriter la CAN 2029. Il se prépare pour accueillir aussi les jeux islamiques 2025, les Jeux africains 2027», a-t-il indiqué.

Il s’agit à l’écouter, d’une stratégie qui permettre à terme de remettre à niveau les infrastructures sportives, vu l’organisation de ces compétitions nécessite préalablement la construction d’infrastructures répondant aux standards internationaux.

Cela va nécessiter également une diplomatie sportive sans précédent pour convaincre les autres nations à jouer la carte Burkina Faso pour abriter ces compétitions beaucoup prisées.  La CAN 1998 est jusque-là la compétition majeure que le pays a abritée.

Christian Tas

Burkina Demain

Yagma 2021 : Du beau monde chrétien au sanctuaire !  

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Des milliers de chrétiens ont afflué ce dimanche au sanctuaire de Yagma

A Yagma où a eu lieu ce 7 février le pèlerinage diocésain, la tradition a été respectée avec une foule immense de chrétiens qui ont pris d’assaut le sanctuaire, l’esplanade de la Basilique ainsi que les environs.

C’est le nonce apostolique, Michael Crotty, qui a officié, avec à ses côtés le cardinal Philippe Ouédraogo, la messe de ce dimanche 7 février 2021 à Yagma

C’est le nonce apostolique, Michael Crotty, qui a officié, avec à ses côtés le cardinal Philippe Ouédraogo, la messe de ce dimanche 7 février 2021 à Yagma, qui accueillait ce jour le pèlerinage diocésain.  Dans son homélie, Michael Crotty a insisté sur la notion de famille au sein de l’église qui implique l’observation d’un certain nombre de valeurs humaines chez le chrétien, à savoir l’empathie, la compassion, la solidarité.

Des milliers de chrétiens ont afflué ce dimanche au sanctuaire de Yagma

«L’église est une famille (…) En tant que chrétiens, nous devons vivre la proximité. Car nous sommes appelés à être miséricordieux», a-t-il prêché. La présente célébration avait pour thème : «Tous unis dans la foi avec Marie notre Mère, pour un monde renouvelé».

Burkina Demain

Le président Roch Kaboré à Bruxelles, puis à Paris  

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Comme ici à mi-novembre 2018, le président du Faso est attendu le 10 février à Paris pour la suite de son séjour européen

Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, est en déplacement en Belgique et en France pour une visite officielle à Bruxelles et à Paris. Il a quitté Ouagadougou ce dimanche 7 février 2021.

Comme ici à mi-novembre 2018, le président du Faso est attendu le 10 février à Paris pour la suite de son séjour européen

La sécurité au Sahel, le Covid-19 seront au menu des échanges du voyage officiel en Europe que le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a entamé ce dimanche à Bruxelles, la capitale belge et européenne.

Arrivé ce dimanche à Bruxelles, le président Kaboré est ensuite attendu le 10 février Paris pour la suite de son séjour.

A Bruxelles, première étape de son séjour européen, le chef de l’Etat, devrait s’entretenir avec le président du conseil de l’Europe, Charles Michel, le haut représentant pour les Affaires étrangères Josep Borrell ou le président du parlement européen, David Sassoli.

A Paris, il devrait avoir un tête-à-tête avec son homologue français, Emmanuel Macron dont le pays, la France, est partenaire clé des pays du G5 Sahel dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, avec notamment l’action de l’opération Barkhane dans la région.

Burkina Demain

CHAN 2021 : Les Lions marocains remportent la coupe

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Les Lions de l'Atlas du Maroc ont remporté leur deuxième trophée du CHAN après celui de 2018 à domicile

Ils étaient à ce CHAN camerounais 2021 pour défendre leur trophée conquis il y a 3 ans chez eux.  Mission accomplie depuis ce 7 février pour les Lions de l’Atlas du Maroc qui se sont imposés en finale face aux Aigles maliens, battus 0-2.

Les Lions de l’Atlas du Maroc ont remporté leur deuxième trophée du CHAN après celui de 2018 à domicile

Les Lions de l’Atlas du Maroc sont les grands vainqueurs du 6e CHAN qu’ils viennent de remporter ce dimanche soir sur le score de deux buts à zéro devant les Aigles du Mali. Les deux buts marocains ont été inscrits par Soufiane Bouftini et Ayoub El Kaabi en deuxième mi-temps.

Ils se succèdent ainsi à eux-mêmes après la première victoire en 2018 au pays lors de la précédente édition du CHAN.

Lors de la 7e édition qui aura lieu en Algérie, les Marocains auront encore à cœur de conserver ce trophée par la deuxième fois. Un beau défi en perspective. Les autres équipes sont donc prévenues.

Christian Tas

Burkina Demain

Agence nationale de biodiversité : Une belle annonce à concrétiser dans l’intérêt de tous !

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Le Burkina Faso fait partie des pays qui paient un lourd tribut avec l'appauvrissement de la biodiversité, malgré le potentiel existant qui mérite d'être sauvegardé et valorisé

Cette annonce de la création d’une agence nationale de biodiversité faite par le Premier ministre Christophe Dabiré lors de sa déclaration de politique générale le 4 février 2021 à l’Assemblée nationale est passée presqu’inaperçue ; alors qu’elle méritait toute notre attention tant sa mise en œuvre concrète pourrait impacter nos vies, celles de nos écosystèmes, de nos espèces végétales et animales dont certaines sont en voie de disparition.

Le PM Christophe Dabiré a indiqué, le 4 février 2021 à l’Assemblée nationale lors de sa déclaration de politique générale, que le Burkina Faso envisageait la création d’une agence nationale de biodiversité

Parce que la survie, l’avenir de l’humanité en dépend, le secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, alertait le 22 mai 2020 la communauté internationale sur la nécessité de se mobiliser pour sauvegarder la biodiversité, comprise comme toutes les formes de la vie sur terre.

C’était à l’occasion de la Journée internationale de la biodiversité (JIB) 2020 célébrée sous le thème : «Nos solutions sont dans la nature». Un choix qui se justifiait amplement par le fait que malgré nos avancées technologiques, nous dépendons entièrement d’écosystèmes sains et dynamiques pour notre eau, notre alimentation, notre énergie, notre santé, notre bien-être.

Le 5 février dernier lors de sa déclaration de politique générale à l’assemblée nationale, le Premier ministre Christophe Dabiré a fait une annonce qui va dans le sens d’une meilleure gestion de la question de la biodiversité au Burkina Faso. Il a en effet indiqué que le pays envisage la création d’une agence nationale de la biodiversité. Une belle annonce, s’il en est, qui mérite que tous les acteurs nationaux se mobilisent pour pousser ou accompagner l’exécutif à la concrétiser dans l’intérêt de tous.

Plus de 110 000 ha de formations végétales chaque année

Le Burkina Faso fait partie des pays qui paient un lourd tribut avec l’appauvrissement de la biodiversité, malgré le potentiel existant qui mérite d’être sauvegardé et valorisé

Ce n’est un secret pour personne, le Burkina Faso, un pays sahélien en proie à la désertification avancée, fait partie des Etats de la planète qui paient un lourd tribut à l’appauvrissement de la biodiversité.

L’on estime qu’annuellement, plus de 110 000 hectares de formations végétales sont converties dans l’agriculture dans le pays. Une situation qui donne une idée de toute l’importance au travail préservation et protection de l’environnement mené par Yacouba Sawadogo, lauréat du Prix Nobel alternatif 2018, pour son combat contre l’avancée du désert dans le nord du Faso.

Engagement politique de plus d’une dizaine d’années

Le nouveau ministre de l’environnement, de l’économie verte et du changement climatique, Siméon Sawadogo (à gauche) et son prédécesseur Nestor Bassière

C’est pourquoi, cet engagement politique affirmé par le chef du gouvernement burkinabè en faveur de la biodiversité se comprend aisément et mérite d’être salué, soutenu pour un renforcement des actions sur le terrain.

Cet engagement des autorités politiques en faveur de la biodiversité ne date pas d’aujourd’hui. Elle remonte déjà à plus d’une dizaine d’années.

L’on se rappelle encore, comme si c’était hier, la tenue du 13 au 15 avril 2011 à Ouagadougou, du Forum national sur la diversité biologique au Burkina Faso.

L’objectif global de ce forum était, faut-il le rappeler, de favoriser la prise de conscience sur l’état et l’importance de la biodiversité et des forêts et un partage d’expériences de capitalisation des données, de conservation et de valorisation de la diversité biologique (animale, végétale), in situ et /ou ex situ au Burkina Faso.

Dès lors, le Burkina Faso est resté un partenaire de la communauté internationale sur les questions relatives à la biodiversité. Que ce soit dans le cadre de l’Accord de Paris de 2015 sur le climat ou l’Initiative de la grande muraille verte.

En cela, la création envisagée d’une agence de la biodiversité va dans le bon sens et devrait permettre de renforcer les acquis et la place du Burkina Faso dans le concert des Nations, relativement aux questions environnementales et de développement durable.

Martin Philippe

Burkina Demain

34e sommet de l’UA : Joseph Ki-Zerbo cité par le président Félix Tshisekedi  

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Joseph Ki-Zerbo a été cité par le nouveau président de l'Union africaine, Félix Tshisekedi

Plus de 16 ans après sa mort, le célèbre homme de culture, l’intellectuel émérite burkinabè, africain et mondial, Joseph Ki-Zerbo, dont le nom a été donné à titre posthume à la première université du Burkina Faso, continue d’inspirer, de faire rêver à un meilleur devenir en Afrique. Ce samedi 6 février, lors de son discours d’investiture en tant que nouveau président de l’Union africaine, à la faveur du 34e sommet de l’Union africaine, Félix Tshisekedi n’a pas hésité à le citer, à le paraphraser en ces termes : « Comme l’avait si bien dit Joseph Ki-Zerbo, on ne développera pas l’Afrique. Mais, c’est l’Afrique qui se développera».

Joseph Ki-Zerbo a été cité par le nouveau président de l’Union africaine, Félix Tshisekedi

Le natif de Toma avait effet indiqué ceci : «On ne développe. On se développe», soulignant ainsi avec emphase la nécessité de l’appropriation par les Africains de leur processus de développement, leur nécessaire implication.

Dans son entendement, l’Afrique devrait en prendre conscience et cesser de croire naïvement que c’est les pays développés qui l’aideraient à se développer à son tour. Bref, le développement doit être perçu avant tout comme un processus endogène.

« La prospérité africaine est à ce prix »

Le nouveau président de l’UA Félix Tshisekedi s’inscrit son action dans cette vision des choses

Inscrivant son action à la tête de l’UA dans cette vision des choses, le président Tshisekedi de soutenir : «C’est à ce prix, j’en suis persuadé, que l’Afrique poursuivra sa marche vers l’agenda 2063 qui lui assurera entre autres  la prospérité fondée sur la croissance inclusive et le développement durable, la paix et la sécurité et la pleine égalité entre les hommes et les femmes dans tous les domaines de la vie».

Fort de cette vision d’une Union africaine au service des peuples du continent, Félix Tshisekedi s’est engagé de promouvoir, au cours de sa présidence annuelle de l’UA, une communauté panafricaine consciente de son histoire, de son potentiel artistique et de la richesse de son patrimoine culturel.

Pour rappel, ce 34e sommet de l’Union africaine qui se tient par vidéo-conférence en raison de la pandémie du Coronavirus, sans occulter les préoccupations brûlantes de l’heure (Covid-19, relance économique, conflits), avait pour thème : «Arts, culture et patrimoine : les leviers pour construire l’Afrique que nous voulons».

Grégoire B. BAZIE

Burkina Demain

11 décembre 2021 : Le plan de réalisation des infrastructures dévoilé aux forces vives !

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Les autorités face aux forces vives du Plateau central ce 5 février 2021 Ziniaré

Bientôt sera lancé le processus de réalisation des infrastructures entrant dans le cadre des festivités du 11 décembre 2021 dans la région du Plateau central. Les autorités en charge de la question avec en tête le ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation Clément P. Sawadogo ont dévoilé ce vendredi 5 février 2021 à Ziniaré, chef-lieu de la région, le dispositif.

Les autorités face aux forces vives du Plateau central ce 5 février 2021 Ziniaré

Ils étaient presque tous là ce vendredi à Ziniaré, les autorités impliquées plus ou moins dans la réalisation des infrastructures des festivités du 11 décembre 2021 dans le Plateau central : le ministre d’Etat chargé de l’administration territorial et de la décentralisation Clément P. Sawadogo ; le ministre des infrastructures, Eric Bougouma ; le ministre de l’urbanisme, de l’habitat et de la ville Bénéwendé Stanislas Sankara ; le ministre de la jeunesse Salifou Tiemtoré ; le ministre des sports Nana ; le ministre des Affaires étrangères Alpha Barry.

Ils sont venus présenter aux autorités et forces vives du Plateau central le plan de réalisation des infrastructures.

Entre autres, sont prévues comme réalisations :

-réalisation d’une salle polyvalente d’une capacité de 1000 places ; —- aménagement d’une place de la Nation de 150 places ;

-érection  d’une cité des forces vives  et des logements sociaux à Ziniaré et Zorgho et à Boussé ;

-aménagement de 58,8 km de voiries urbaines (36,7 km à Ziniaré, 14,5 km à Zorgho et 7,6 km à Boussé) ;

-élargissement de la chaussée de la route Loumbila-Ziniaré ;

-réalisation d’un canal de 1,1 km à Boussé ;

– réalisation d’un terrain de sport avec mur de clôture et une plateforme stabilisée à Boussé ;

– construction d’un stade avec pose de gazon synthétique à Zorgho ;

-construction d’une tribune supplémentaire au niveau du stade municipal de Ziniaré ;

-réalisation d’un plateau omnisport   dans chacune des 3 provinces de la région, à savoir Oubritenga, Kourwéogo Ganzourgou.

Adama Sawadogo

Burkina Demain

34e Sommet de l’UA : Tout se passera en ligne, loin d’Addis

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Le 34e sommet de l'Union africaine se tiendra par visio-conférence, compte tenu de la Covid-19

C’est ce samedi 6 février 2021 que se tiendra le 34e sommet de l’Union africaine.  Compte tenu de la pandémie du Coronavirus, tout se passera en ligne : discours des officiels, renouvellement des instances dirigeantes.

Le 34e sommet de l’Union africaine se tiendra par visio-conférence, compte tenu de la Covid-19

Elles sont nombreuses les préoccupations du continent au moment où s’ouvre ce samedi 6 février 2021 le 34 sommet de l’Union africaine, à commencer par la pandémie de Coronavirus qui enregistre à ce jour, environ 3.627.000 cas positifs, selon des chiffres publiés par le Centre de contrôle des maladies (CDC).

Bilan Ramaphosa par visio-conférence

La présidence Cyril Ramaphosa  de l’Union africaine a été dominée par la gestion de la Covid-19

Conséquence de cette situation : le siège de l’Union africaine, à addis Abeba, la capitale éthiopienne, sera privé de son monde habituel à l’occasion de chaque sommet.

En effet, tout se passera en ligne pour ce 34e sommet de l’UA : discours des officiels, renouvellement des instances dirigeantes.

Le président entrant de l’Union africaine, Félix Shisekedi, aura aussi à gérer la question de la Covid-19

C’est donc par visio-conférence que le président sortant de l’UA Cyril Ramaphosa dressera le bilan de sa présidence annuelle de l’organisation qui sera doute dominé par la gestion du Covid-19.

Son successeur déjà connu, le président congolais, Félix Shisekedi en fera autant pour ce qui de son programme de présidence de l’UA qui, on l’image, restera dominé par la riposte à la pandémie à Coronavirus et la relance économique sur le continent.

Même exercice pour Moussa Mahamat Faki

Seul candidat en lice, le président Moussa Mahamat Faki devrait être reconduit à la commission de l’UA

C’est le même exercice par écran interposé que se livrera le président sortant et candidat unique à sa propre succession à la tête de la Commission de l’UA, Moussa Mahamat Kaki, en pointe dans les batailles internationales pour un accès équitable des Africains aux vaccins anti- Covid-19.

Malgré cette emprise sur eux de la cruciale crise du Covid-19 ; les dirigeants africains ne devraient pas occulter les autres questions essentielles comme le terrorisme, les conflits armés comme celui dans le Tigré, en terre éthiopienne, ou encore la question des infrastructures, capitales pour relancer la croissance économique sur le continent.

A ce sujet, ce 34e sommet de l’Union africaine devrait en principe valider la deuxième phase du Programme de développement des infrastructures en Afrique (PIDA).

 

Grégoire B. BAZIE

Burkina Demain