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Compte rendu du Conseil des ministres du 17 février 2021

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Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 17 février 2021, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 13 H 05 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres.

Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

I.DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE

Le Conseil a adopté deux (02) rapports.

Le premier rapport est relatif deux (02) décrets portant respectivement adoption des statuts de l’Ecole nationale de police (ENP) et adoption des statuts de l’Académie de police.

L’adoption de ces décrets permet de doter l’Ecole nationale de police et l’Académie de police d’organes d’administration et de gestion, de parachever leur érection en établissements publics de l’Etat à caractère administratif.

Le second rapport est relatif à huit (08) décrets portant nomination de commissaires de police à des grades supérieurs en application de la loi n°027 du 1er juin 2018 portant statut du cadre de la police nationale.

Il s’agit :

– du décret portant nomination d’inspecteurs généraux de police pour compter du 25 juillet 2019 ;

– du décret portant nomination de contrôleurs généraux de police pour compter du 25 juillet 2019 ;

– du décret portant nomination de commissaires divisionnaires de police pour compter du 14 juillet 2019 ;

– du décret portant nomination de commissaires principaux de police pour compter du 20 juillet 2019 ;

– du décret portant nomination d’inspecteurs généraux de police pour compter du 21 août 2020 ;

– du décret portant nomination de contrôleurs généraux de police pour compter du 25 et 26 juillet 2020 ;

– du décret portant nomination de commissaires divisionnaires de police pour compter du 17 juillet 2020 ;

– du décret portant nomination de commissaires principaux de police pour compter du 07 février 2020, du 08 février 2020, du 12 juillet 2020 et du 13 juillet 2020.

L’adoption de ces décrets permet la nomination de quatre (04) inspecteurs généraux de police, de vingt et un (21) contrôleurs généraux de police, de trente-sept (37) commissaires divisionnaires de police et de quatre-vingt-quatre (84) commissaires principaux de police au titre des années 2019 et 2020.

La liste de ces nominations sera publiée dans le Journal Officiel du Burkina Faso.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT

Le Conseil a adopté trois (03) rapports.

Le premier rapport est relatif à un décret portant indemnités et avantages spécifiques de l’Agent judiciaire de l’Etat et des Agents judiciaires adjoints de l’Etat.

Ce décret permet d’accorder des indemnités et des avantages adéquats à ce personnel qui jouit d’un statut d’auxiliaire de justice pour défendre l’Etat et ses démembrements devant les juridictions nationales et internationales et recouvrer les créances contentieuses de l’Etat.

L’adoption de ce décret permet de se conformer à l’article 16 de la loi n°008-2019/AN du 23 avril 2019 portant statut de l’Agent judiciaire de l’Etat.

Le deuxième rapport est relatif à une ordonnance portant autorisation de ratification de l’accord de prêt n°776/14 conclu le 23 décembre 2020 entre le Gouvernement du Burkina Faso et le Fonds saoudien de développement (FSD) pour le financement du Projet d’aménagement hydro-agricole de Sono-Kouri (PAH-SK) dans la commune de Sono, province de la Kossi.

Pour la réalisation de ce projet, le Fonds saoudien de développement contribue à hauteur de vingt millions (20 000 000) de dollars US sous forme de prêt, soit environ onze milliards (11 000 000 000) F CFA.

Ce Projet d’aménagement hydro-agricole de Sono-Kouri s’inscrit dans l’implémentation du pôle de croissance du Sourou. Sa réalisation permettra entre autres d’aménager et de sécuriser 2000 ha de périmètres irrigués, de promouvoir autour des périmètres l’élevage intensif, la pisciculture et la culture fruitière et de créer des emplois décents en particulier pour les femmes et les jeunes.

Le Président du Faso a instruit les départements techniques et le ministre en charge des Finances de prendre en compte la dimension sécurité dans la conception et la mise en œuvre des projets de développement.

Le troisième rapport est relatif à une ordonnance portant autorisation de ratification de l’accord de prêt n°775/13 conclu le 23 décembre 2020 entre le Gouvernement du Burkina Faso et le Fonds saoudien de développement (FSD) pour le financement du Projet de construction et de bitumage de la route nationale Tougan-Ouahigouya (RN10) longue de 94 km.

D’un coût total estimé à 38,34 milliards de F CFA, le Fonds saoudien de développement apporte une contribution partielle à hauteur de quinze millions (15 000 000) de dollars US sous forme de prêt, soit environ huit milliards deux cent cinquante millions (8 250 000 000) F CFA au financement de ce projet.

La mise en œuvre de ce projet de construction et de bitumage de la route nationale Tougan-Ouahigouya permettra de structurer le réseau routier national pour assurer les échanges à l’intérieur de notre pays avec la Côte d’Ivoire et le Mali et la desserte administrative des chefs-lieux de départements, en l’occurrence Tougan et Ouahigouya. Le démarrage des travaux est prévu en 2022.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L’INNOVATION

Le Conseil a adopté deux (02) rapports.

Le premier rapport est relatif à une autorisation de conclusion de huit (8) marchés de prestations intellectuelles par procédure d’entente directe, dans le cadre du projet de réalisation d’un technopôle pharmaceutique à Kokologo dans la province du Boulkiemdé.

Il s’agit de faire des études du futur site devant abriter des unités industrielles pharmaceutiques, des laboratoires pour la recherche et la formation et d’un espace d’accueil de tradipraticiens, conformément aux engagements du Président du Faso dans le cadre de la riposte à la COVID-19 et aux autres maladies infectieuses.

Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution des marchés aux entreprises suivantes :

– 2 M Invest Consult S.A, pour les études de faisabilité technique et économique, pour un montant de deux cent soixante-dix millions deux cent vingt mille (270 220 000) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de cinq (05) mois ;

– GEOIDE TOPOGRAPHIE, pour les études de levée topographique, pour un montant de cinquante millions (50 000 000) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de quinze (15) jours ;

– BERSEET-BURKINA, pour les études hydrogéologiques, pour un montant de trente millions (30 000 000) F CFA HT, avec un délai d’exécution d’un mois ;

– G2 Conception International, pour les études d’aménagement et technique, pour un montant de deux cent millions (200 000 000) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de deux (02) mois ;

– G2 Conception International, pour les études architecturales et techniques d’un montant de cent millions (100 000 000) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de trois (03) mois ;

– CINTECH-SA, pour les études techniques et VDR, pour un montant de deux cent millions (200 000 000) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de trois (03) mois ;

– EXPERIENS SARL, pour les études environnementales stratégiques (EES), pour un montant de soixante-cinq millions (65 000 000) F CFA HT, avec un délai d’exécution de trois (03) mois ;

– EXPERIENS SARL, pour les études d’évaluation et d’impact environnemental et social (EIES) pour un montant de cent cinq millions (105 000 000) F CFA HT, avec un délai d’exécution de trois (03) mois.

Le montant total des attributions s’élève à un milliard vingt millions deux cent vingt mille (1 020 220 000) F CFA.

Le financement est assuré par le budget de l’Etat, exercice 2020 « fonds COVID-19 ».

Le second rapport est relatif à deux (02) décrets portant respectivement création d’emplois de Professeur titulaire et de Maître-assistant et nomination d’enseignants-chercheurs dans les fonctions de Professeur titulaire à l’Université Thomas SANKARA.

L’adoption de ces décrets permet la création de trois (03) emplois de Professeur titulaire et de seize (16) emplois de Maître-assistant et la nomination de trois (03) enseignants-chercheurs dans les fonctions de Professeur titulaire à l’Université Thomas SANKARA.

I.5. AU TITRE DU MINISTERE DES INFRASTRUCTURES ET DU DESENCLAVEMENT

Le Conseil a adopté deux (02) rapports.

Le premier rapport est relatif à l’approbation des résultats de l’appel d’offres restreint accéléré pour les travaux de construction et de bitumage des routes régionales n°01 (RR 01) Zorgho-Tanghin et (RR 07) Tanghin-Meguet, longues de 25 km.

Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution du marché à la Société Naré & Frères (SONAF S.A) pour un montant de cinq milliards cinq cent quarante-neuf millions cent quatre-vingt-seize mille cinq cent deux (5 549 196 502) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de douze (12) mois y compris la saison des pluies.

Le contrôle des travaux est assuré par le bureau ACIT Géotechnique pour un montant de deux cent soixante-dix-sept millions neuf cent trente mille cinq cent quatre-vingt-douze (277 930 592) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de quatorze (14) mois.

Le financement est assuré par le Fonds spécial routier du Burkina (FSR-B), gestion 2020.

Le second rapport est relatif aux attributions des marchés de travaux d’aménagement d’environ 200 km de pistes rurales dans cinq (05) régions du Burkina Faso.

Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution des marchés aux entreprises suivantes :

Lot 1 : Région de la Boucle du Mouhoun/Province du Mouhoun :

Piste Tchériba-Zékuy, longue de 13,50 km.

EROF, pour un montant de deux cent soixante-dix millions huit cent quatre-vingt-dix-huit mille quatre-vingt-dix-huit (270 898 098) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de six (06) mois ;

Lot 2 : Région de la Boucle du Mouhoun/Province des Balés :

Lot 2-1 : Piste Ouahabou-Vy-Kayio-Tégué-Pompoï-Kiétou-Konkoliko, (Linéaire limité au PK+33,80 km) ;

Lot 2-2 : Piste Poura mine – Kankélé – Poura village (Embranchement RR11), longue de 6,90 km.

Total lot 2 : 40,70 km.

EG2S, pour un montant de huit cent six millions huit cent vingt-huit mille quatre cent quatre-vingt-treize (806 828 493) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de dix (10) mois.

Lot 3 : Région du Nord/Province du Passoré :

Lot 3-1 : Piste Toessin (Embranchement RN13)-Dakola-Bouré-Pella, longue de 10,30 km ;

Lot 3-2 : Piste Toessin (Embranchement RN13)-Mesga-Yimouga (à la limite de la brèche avant le village de Yimouga), longue de 7,00 km et Lot 3-3 : Piste (Tindila-Douré), longue de 11,30 km.

Total lot 3 : 28,60 km.

Groupement AMP/YIDIA, pour un montant de six cent vingt-sept millions huit cent vingt-cinq mille deux cent cinquante-quatre (627 825 254) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de neuf (09) mois ;

Lot 4 : Région du Nord/Province du Passoré :

Piste Boulkon-Sitenga-Kalsé, longue de 12,00 km.

CISS BTP SARL, pour un montant de deux cent quarante-cinq millions six cent vingt-quatre mille cent quatre-vingt-dix-huit (245 624 198) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de six (06) mois ;

Lot 5 : Région du Nord/Provinces du Yatenga et du Zondoma :

Lot 5.1 : Piste Bouga-Komna-Yarga-Kondé, longue de 15,00 km ;

Lot 5-2 : Piste Kagpessego-Pouima-Kolokom-Ridimbo-Baskourma, longue de 20,50 km.

Total lot 5 : 35,50 km.

FASO CONCEPT SARL, pour un montant de six cent soixante-seize millions six cent soixante-douze mille quarante-six (676 672 046) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de neuf (09) mois ;

Lot 6 : Région du Nord/Province du Zondoma :

Piste Embranchement RN 02-Komtoèga, longue de 18,00 km.

B-TRANS, pour un montant de trois cent soixante-sept millions cent soixante-quatorze mille cinq cent quatre-vingt-onze (367 174 591) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de sept (07) mois.

Lot 7 : Région des Hauts-Bassins/Province du Houet :

Piste Yabasso-Lena-Kofila, longue de 19,00 km.

ECC KAF, pour un montant de quatre cent seize millions cent trente-sept mille cent trente (416 137 130) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de sept (07) mois ;

Lot 8 : Région des Hauts-Bassins/Provinces du Houet et du Kénédougou :

Lot 8-1 : Piste Samagan-Logofourousso-Koumi-Kokorowé, longue de 14,50 km ;

Lot 8-2 : Piste Samogohiri-Saraba-Todié, longue de 12,00 km ;

Total lot 8 : 26,50 km.

GROUPE SOCA, pour un montant de quatre cent quatre-vingt-treize millions huit cent quarante-un mille quatre-vingt-huit (493 841 088) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de neuf (09) mois ;

Lot 9 : Région du Plateau-Central/Province du Ganzourgou :

Piste Salogo-Filba-Boalgin, longue de 28,50 km.

ECZ-BURKINA, pour un montant de cinq cent soixante-seize millions huit-cent soixante-neuf mille cinq cent trente-six (576 869 536) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de huit (08) mois ;

Lot 10 : Région du Plateau-Central/Province du Ganzourgou :

Lot 10-1 : Piste Pinré-Koulwéogo (7,00 km)+Tuiré-Kiongho-Guirgo (5,00 km), longue de 12,00 km.

Lot 10-2 : Piste Patematenga-Nahoubé-Salogo, longue de 7,30 km.

Total lot 10 : 19,30 km.

GITP, pour un montant de quatre cent soixante millions cinq cent soixante-seize mille neuf cent dix (460 576 910) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de huit (08) mois ;

Lot 11 : Région du Plateau-Central/Provinces du Kourwéogo et d’Oubritenga :

Lot 11-1 : Piste Laye (Embranchement RN2, marché)-Gounghin-Gantologo, longue de 6,50 km.

Lot 11-2 : Piste Embranchement RN3 Barkoundouba-Kuilkienka, longue de 10,00 km.

Total lot 11 : 16,50 km.

EAMO BTP, pour un montant de trois cent vingt-neuf millions sept cent quatre-vingt-treize mille quatre cent trente-trois (329 793 433) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de sept (07) mois ;

Lot 12 : Région du Sud-Ouest/Province du Ioba :

Lot 12-1 : Oronkua-Wahablé-Fafo, longue de 14,00 km.

Lot 12-2 : Bon-Toury-Varpuo, longue de 8,00 km.

Total lot 12 : 22,00 km.

NTP, pour un montant de trois cent quatre-vingt-quatorze millions six cent trente-sept mille quatre cent quatre-vingt-deux (394 637 482) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de huit (08) mois.

Le montant total des attributions s’élève à cinq milliards six cent soixante-six millions huit soixante-dix-huit mille deux cent cinquante-huit (5 666 878 258) F CFA TTC.

Le financement est assuré par le Fonds spécial routier du Burkina (FSR-B), gestion 2020.

II.COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre des Affaires étrangères, de la coopération, de l’intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur a fait au Conseil le bilan du séjour de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso à Bruxelles en Belgique et à Paris en France du 07 au 10 février 2021.

Il s’est agi dans ces deux pays de faire le bilan de la coopération multilatérale et bilatérale. La sécurité au Sahel et la maladie à Coronavirus (COVID-19) ont été également au menu des échanges entre le Président du Faso et ses interlocuteurs.

Le ministre des Affaires étrangères, de la coopération, de l’intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur a également fait au Conseil le bilan de la participation de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, à la septième session ordinaire de la conférence des Chefs d’Etat du G5 Sahel tenue le 15 février à N’Djamena en République du Tchad.

Le Sommet a connu la participation effective des cinq (05) Chefs d’Etat des pays du G5 Sahel, d’autres Chefs d’Etat de la sous-région et de plusieurs autres personnalités invitées.

Ce Sommet a permis de faire le bilan de la force conjointe du G5 Sahel. Les Chefs d’Etat ont réitéré leur appel à la communauté internationale et au Conseil de sécurité des Nations Unies pour un financement conséquent, tout en rappelant leur détermination à poursuivre les efforts dans leurs pays respectifs.

Au cours de cette session les Chefs d’Etat du G5 Sahel ont désigné Son Excellence Monsieur, le Marechal Idriss DEBY ITNO, Président de la République du Tchad comme Président en exercice du G5 Sahel et ont décidé de la tenue prochaine du Sommet ordinaire en février 2022 à Bamako en république du Mali.

II.2. Le ministre de la Santé a fait au Conseil le point de la situation épidémiologique de la COVID-19 et de la préparation du Burkina Faso à la riposte contre une éventuelle épidémie de la maladie à virus Ebola.

Sur la COVID-19, le ministre de la Santé a informé le Conseil de la poursuite des efforts de son département et de tous les acteurs dans la lutte contre la maladie.

Le Conseil des ministres s’est réjoui de la tendance à la baisse des nouveaux cas et la diminution des décès. Le gouvernement invite la population à la discipline et à la responsabilité pour limiter la transmission communautaire de la maladie à Coronavirus.

Le ministre de la Santé a informé le Conseil de l’existence d’un Plan de préparation et de riposte à une éventuelle épidémie de la maladie à virus Ebola consécutivement à l’apparition de cette maladie en République de Guinée.

II.3. Le ministre de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales a fait le point de la situation de la scolarisation des enfants des personnes déplacées internes (PDI).

Il a informé le Conseil de la situation des écoles fermées pour cause d’insécurité et a indiqué que 104 000 enfants des personnes déplacées internes ont repris le chemin de l’école.

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A.AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

Pour le compte du ministre d’Etat chargé de la Réconciliation nationale et de la cohésion sociale :

– Monsieur Désiré Boniface SOME, Mle 49 034 N, Enseignant chercheur, catégorie P, 3ème échelon, est nommé Conseiller technique ;

– Monsieur Mamadou TRAORE, Mle 258 322 Z, Attaché de recherche, catégorie P, 4ème échelon est nommé Conseiller technique.

Pour le compte du Secrétariat permanent du Conseil national de lutte contre le SIDA et les infections sexuellement transmissibles (SP/CNLS-IST) :

– Monsieur Salam DERME, Mle 91 429 Z, Pharmacien spécialiste, chargé de programmes, 1ère classe, 5ème échelon est nommé Chef de département chargé du secteur santé.

B.AU TITRE DU MINISTERE DE LA DEFENSE NATIONALE ET DES ANCIENS COMBATTANTS

– Monsieur Dominique ZOURE, Médecin-colonel-Major, est nommé Directeur général de la Caisse d’assurance maladie des Armées (CAMA).

C.AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA DECENTRALISATION

– Monsieur Koalasso Socratès Yannick BASSOLE, Officier, est nommé Directeur de l’administration et des finances de l’Institut supérieur d’études de protection civile (ISEPC).

D.AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE

– Monsieur Abdoulaye SIDIBE, Mle 24 550 P, Commissaire principal de Police, catégorie I, 2ème classe, 4ème échelon, est nommé Directeur régional de la police nationale de la Boucle du Mouhoun ;

– Monsieur Augustin COULDIATI, Mle 24 367 S, Commissaire divisionnaire de Police, catégorie I, 3ème classe, 2ème échelon, est nommé Directeur régional de la police nationale des Cascades ;

– Monsieur Ardjouma KARAMA, Mle 111 491 M, Commissaire de Police, catégorie I, 3ème échelon, est nommé Directeur régional de la police nationale des Hauts-Bassins ;

– Monsieur Konlarè Sadock HIEN, Mle 46 696 D, Commissaire de Police, catégorie I, grade 1, 4ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Police nationale de la Léraba ;

– Monsieur Salifou HASSAN, Mle 101 283 P, Commissaire de Police, catégorie I, grade 1, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Police nationale du Nayala ;

– Monsieur Wahabou BAGUIYAN, Mle 46 820 J, Commissaire de Police, catégorie I, grade 1, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Police nationale du Soum.

E.AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION, DE L’INTEGRATION AFRICAINE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

– Madame Mariam KIRAKOYA/DIANDA, Mle 46 253 S, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Trésorier auprès de l’Ambassade du Burkina Faso à Rabat ;

– Monsieur Evariste PARKOUDA, Mle 51 209 D, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Trésorier auprès de l’Ambassade du Burkina Faso au Saint-Siège (Vatican) ;

– Monsieur Lassané COMPAORE, Mle 52 176 G, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Trésorier auprès de l’Ambassade du Burkina Faso à Accra République du Ghana.

F.AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT

– Monsieur Baorimsom Félix NABALOUM, Mle 109 413 X, Commissaire de police, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Comptable principal des matières pour le compte du ministère de la Sécurité ;

– Monsieur Maboudou KEKELE, Mle 46 224 Y, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Trésorier régional du Centre-Ouest ;

– Monsieur Siaka SORY, Mle 208 037 T, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Trésorier régional des Cascades ;

– Monsieur Nebwaoga Casimir KABORE, Mle 78 685 X, Economiste, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Coordonnateur du Bureau d’analyse et des études stratégiques ;

– Monsieur Anselme Jean François SOME, Mle 4 266, Agent d’encadrement à l’Agence principale de Ouagadougou, est nommé Membre de la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF) et Secrétaire général de la CENTIF ;

– Monsieur Cheik Hamed DOUSSA, Mle 217 563 T, Commissaire principal de police, 2ème classe, 2ème échelon est nommé Membre de la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF), Chef de département des Activités opérationnelles et de l’information ;

– Monsieur Lamoussa Barthelemy OUEDRAOGO, Mle 212 209 D, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Chef de département de mise en œuvre de la norme ITIE (DMO-ITIE).

 

G.AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L’INNOVATION

– Madame Geneviève KABRE/BARRO, Mle 54 464 A, Maître de conférences en mathématiques appliquées/analyse numérique à l’Unité de formation et de recherche en sciences économiques et de gestion (UFR/SEG), est nommée Professeur titulaire en mathématiques : mathématiques appliquées (modélisation et analyse numérique) à l’Université Thomas SANKARA, pour compter du 09 octobre 2020 ;

– Monsieur Kimseyinga SAWADOGO, Mle 26 218 E, Maître de conférences en Economie à l’Unité de formation et de recherche en sciences économiques et de gestion (UFR/SEG), est nommé Professeur titulaire en Econométrie à l’Université Thomas SANKARA, pour compter du 09 octobre 2020 ;

– Monsieur Abdoulaye SOMA, Mle 214 996 S, Maître de conférences en droit public à l’Unité de formation et de recherche en sciences juridiques et politiques (UFR/SJP), est nommé Professeur titulaire en droit public à l’Université Thomas SANKARA, pour compter du 09 octobre 2020 ;

– Monsieur Kassoum TARNAGDA, Mle 118 966 V, Administrateur civil, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Secrétaire général du Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST) ;

– Monsieur Kamba André-Marie SOUBEIGA, Mle 41 179 U, Professeur titulaire, catégorie P3, 1er échelon, est nommé Président de l’Université de Ouahigouya ;

– Monsieur Sébastien YOUGBARE, Mle 231 915 F, Maître de conférences en psychologie clinique et psychopathologie, catégorie P, 1er échelon, est nommé Directeur général du Centre national des œuvres universitaires (CENOU).

 

H.AU TITRE DU MINISTERE DE LA FEMME, DE LA SOLIDARITE NATIONALE, DE LA FAMILLE ET DE L’ACTION HUMANITAIRE

 

– Monsieur Sébastien OUEDRAOGO, Mle 92 495 A, Inspecteur d’éducation spécialisée, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur général de la Maison de l’enfance André Dupont de Orodara (MEADO).

 

I.AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION ET DES RELATIONS AVEC LE PARLEMENT

 

– Monsieur Jean Noël BONKOUNGOU, Mle 360 556 K, Attaché en étude et analyse, est nommé Directeur de Cabinet ;

– Monsieur Rabankhi Abou-Bâkr ZIDA, Mle 78 668 Y, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Secrétaire général ;

– Madame Yolande KALWOULE, Mle 91 104 U, Journaliste, 1ère classe, 7ème échelon, est nommée Directrice générale des médias ;

– Madame Fatoumata SAGNON, Mle 238 021 M, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 4ème échelon est nommée Directrice des ressources humaines.

 

J.AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES AMENAGEMENTS HYDRO-AGRICOLES ET DE LA MECANISATION

 

– Monsieur Dominique LOMPO, Mle 214 354 G, Ingénieur d’agriculture, Option : vulgarisation agricole, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Agriculture et des aménagements hydro-agricoles du Mouhoun.

 

K.AU TITRE DU MINISTERE DE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L’ARTISANAT

 

– Monsieur Guéswindé Augustin BAMBARA, Juriste, est nommé Directeur de Cabinet ;

– Madame Mariam TRAORE/OUEDRAOGO, Mle 224 676 N, Attachée en études et analyses, 1ère classe 4ème échelon, est nommée Responsable du programme budgétaire secteur privé cumulativement avec ses fonctions de Directrice générale de la promotion de l’entreprise ;

– Monsieur Seydou ILBOUDO, Mle 119 818 S, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Responsable du programme budgétaire commerce cumulativement avec ses fonctions de Directeur général du commerce ;

– Monsieur Sa Sylvanus TRAORE, Mle 2 318 921 D, Ingénieur du développement rural, 2ème grade, 13ème échelon, est nommé Responsable du programme industrie cumulativement avec ses fonctions de Directeur général du développement industriel ;

– Monsieur Moumouni DOULKOUM, Mle 91 974 Z, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur général de la règlementation et du contrôle des prix ;

– Monsieur Kora Bertrand AVERIBOU, Mle 303 458 A, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur de la règlementation et du contentieux ;

– Monsieur Abdoul-Aziz SANA, Mle 119 326 X, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Secrétaire exécutif de l’Agence de promotion de l’expertise nationale (APEN).

 

L.AU TITRE DU MINISTERE DE LA JEUNESSE, DE LA PROMOTION DE L’ENTREPRENEURIAT ET DE L’EMPLOI

– Monsieur Soulaïmane ZOUNGRANA, Mle 25 860 A, Conseiller de Jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services.

 

M.AU TITRE DU MINISTERE DE L’URBANISME, DE L’HABITAT ET DE LA VILLE

– Monsieur Gaoussou TOU, Mle 208 039 C, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

– Monsieur Franck Ismaël Télesphore KABORE, Mle 343 577 Y, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Chargé d’études.

 

N.AU TITRE DU MINISTERE DES SPORTS ET DES LOISIRS

– Monsieur Mamadou DIALLO, Mle 50 365 E, Conseiller d’administration scolaire et universitaire, 1ère classe, 5ème échelon est nommé Directeur de Cabinet ;

– Monsieur Alexandre Maurice OUEDRAOGO, Mle 28 140 P, Administrateur civil, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Chargé de missions ;

– Monsieur Relwindé Jonas KAFANDO, Mle 202 701 S, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur de la communication et de la presse ministérielle.

 

III.2. NOMINATION DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

A.MINISTERE DE LA FEMME, DE LA SOLIDARITE NATIONALE, DE LA FAMILLE ET DE L’ACTION HUMANITAIRE

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret porte nomination des personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat, au titre du ministère de la Femme, de la solidarité nationale, de la famille et de l’action humanitaire au Conseil d’administration de l’Institut national de formation en travail social (INFTS) pour un premier mandat de trois (03) ans :

– Monsieur Soumaïla ZOROM, Mle 82 024 S, Inspecteur d’éducation spécialisée ;

– Monsieur Karim ZINA, Mle 51 706 J, Administrateur des affaires sociales.

Le second décret nomme Monsieur Soumaïla ZOROM, Mle 82 024 S, Inspecteur d’éducation spécialisée, Président du Conseil d’administration de l’Institut national de formation en travail social (INFTS) pour un premier mandat de trois (03) ans.

B.MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES AMENAGEMENTS HYDRO-AGRICOLES ET DE LA MECANISATION

Le Conseil a adopté un décret portant nomination des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de la Société nationale de l’aménagement des terres et de l’équipement rural (SONATER) pour un premier mandat de trois (03) ans.

 

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat :

– Monsieur Gaoussou KOBE, Mle 247 183 D, Conseiller des affaires économiques.

 

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ASSOCIATION DES MUNICIPALITES DU BURKINA FASO (AMBF)

– Monsieur Sidewata ZOMBRE, Mle 57 008 D, Instituteur certifié.

 C.MINISTERE DE L’URBANISME, DE L’HABITAT ET DE LA VILLE

Le Conseil a adopté un décret portant renouvellement du mandat de Monsieur Tinlé BELEMLILGA, Mle 17 703 M, Inspecteur de l’enseignement du premier degré, Administrateur au Conseil d’administration de l’Agence de conseil et de maîtrise d’ouvrage Délégué en bâtiment et aménagement urbain (ACOMOD-BURKINA) pour une dernière période de trois (03) ans.

 

Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement

Ousséni TAMBOURA

Officier de l’Ordre national

Des chauffeurs indépendants contre le mot d’ordre de grève de l’UCRB

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Des chauffeurs indépendants contre le mouvement de grève de l'UCRB

Dans l’optique d’informer l’opinion nationale sur leur indifférence vis-à-vis du mot d’ordre de grève lancé par l’Union des chauffeurs routiers du Burkina (UCRB), des chauffeurs indépendants ont tenu une conférence de presse dans l’après-midi de ce 16 février 2021 à Ouagadougou.

Selon Benjamin Konkobo, les chauffeurs indépendants ne sont pas à mêler à cette grève de l’UCRB

L’UCRB se prépare à aller en grève pour la période du 22 au 26 février 2021 ; un mot d’ordre de grève qui n’est pas défini de la même façon par tous. C’est le cas des chauffeurs indépendants représentés par Benjamin Konkobo, ancien conseiller au sein de l’UCRB, qui ont livré une explication assez limpide sur leur point de vue concernant le sujet. Selon Benjamin Konkobo, les chauffeurs indépendants ne sont pas à mêler à cette grève et par conséquent s’en démarquent.

Les chauffeurs burkinabè n’étant pas tous affiliés à l’UCRB, les chauffeurs indépendants ont donc estimé que cette dernière ne peut se donner le droit de s’exprimer au nom de tous. <<Nous regroupement des chauffeurs indépendants, non affiliés à l’UCRB, nous nous démarquons de cette grève>>, ont-ils affirmé. Pour ces chauffeurs indépendants, le peuple burkinabè est déjà meurtri par des problèmes sociaux qu’il n’est pas nécessaire d’en rajouter.

<<Pourquoi bloquer le passage au car de passagers, aux petits citernes de ravitaillement internes, aux camions d’agrégats, aux bennes klinker, en gros à ceux qui ne sont pas leurs militants ?>>, s’interrogent Konkobo et ses camarades.  Avant d’ajouter que de même que la constitution reconnaît la liberté pour les uns d’aller en grève, elle reconnait également la liberté pour les autres de s’abstenir.

Des chauffeurs indépendants contre le mouvement de grève de l’UCRB

De ce fait, le porte-parole des chauffeurs indépendants appelle les non affiliés à l’UCRB à vaquer à leurs occupations pendant cette période de grève :<<nous demandons à l’ensemble des chauffeurs routiers qui ne sont pas affiliés à l’UCRB de poursuivre leurs activités en toute quiétude pour subvenir aux besoins de leurs familles>>.

Afin de réduire les moments de grève uniquement aux militants de l’UCRB, les chauffeurs indépendants exigent, de la part des autorités, la sécurité sur tous les axes routiers pour tous les chauffeurs souhaitant travailler. <<l’État a obligation d’assurer la sécurité de tous les Burkinabè et de maintenir l’ordre public et la fluidité de tous les axes>>, rappelle Konkobo.

Du reste, se basant sur la situation de chacun, les conférenciers affirment :<<nous chauffeurs ne seront pas pris en charge par les syndicats pour nourrir notre famille>>.

 

Aziz Yoda

Burkina Demain

Réconciliation nationale : Le Balai citoyen s’en démarque

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Les conférenciers du Balai citoyen face à la presse ce mardi 16 février 2021. Au micro, le porte-paroleÉric Ismaël Kinda

Zéphirin Diabré aura du mal à rallier, à sa bataille pour la réconciliation nationale, un acteur important de la société civile, en l’occurrence le Balai citoyen qui s’en démarque clairement. C’est au cours d’un point de presse animé ce mardi à Ouagadougou, que le Balai citoyen a affirmé son opposition au processus de réconciliation enclenché à la faveur de l’avènement du Gouvernement Dabiré II, avec Zéphirin Diabré comme chef d’orchestre.

Les conférenciers du Balai citoyen face à la presse ce mardi 16 février 2021. Au micro, le porte-paroleÉric Ismaël Kinda

Contre ce qu’ils qualifient «d’arrangement politique entre camarades politiques», de «comédie institutionnel» ; les responsables du Balai de citoyen annoncent des actions populaires de sensibilisation et de mobilisation. C’était au cours de leur conférence de ce mardi 16 février 2021.

Les Cibals entendent organiser des réunions populaires à travers le pays, des conférences. Ils entendent ainsi être à la pointe de la lutte contre l’impunité dans le pays.

Impératif de justice sociale

Au cœur de la position du Balai citoyen, il y a comme, à entendre les responsables du Balai du Citoyen, un impératif  de justice sociale que ne saurait occulter cette question de réconciliation nationale portée en chef par Zéphirin Diabré dans le gouvernement Dabiré II. Pour eux, ce n’est ni moins, ni plus qu’un faux débat et ils s’en expliquent.

«Le peuple burkinabè n’a pas un problème de réconciliation nationale. Qui veut-on réconcilier avec qui ? De quoi parlent ces agitateurs de la réconciliation nationale. Si ce n’est de l’impunité à accorder à ceux qui ont commis des crimes économiques ? Le projet qui se cache derrière ce faux débat sur la réconciliation nationale, c’est de faire l’impasse sur la justice. Aucun Burkinabè, soit-il président, ministre, député, maire, etc., ne doit échapper à sa responsabilité devant la justice », a relevé le porte-parole du Balai citoyen, Éric Ismaël Kinda.

Et Smockey de renchérir : «Je ne vois pas au nom de quoi, un voleur de poulet ou de motocyclette serait plus coupable qu’un détourneur de milliards ou quelqu’un qui a commis des crimes de sang. Il y a une éthique derrière tout cela. Si vous commettez des crimes, ne serait-ce que pour la morale, pour l’exemple, vous devez être entendu par la justice qui vous reconnait coupable ou non».

 

Christian Tas

Burkina Demain

G5 Sahel : Voici les résolutions du 7e sommet de N’Djamena

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Photo de famille des chefs d'Etat présents à l'ouverture du 7e sommet du G5 Sahel à N'Djamena ce 15 février 2021

Le présent communiqué final résume les principales résolutions du septième sommet des Chefs d’État du G5 Sahel tenu le 15 février 2021 à N’Djamena, au Tchad.

«Septième session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat de G5 Sahel

      Communiqué Final

1.La 7ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d’État du G5 Sahel s’est tenue le 15 février 2021 à N’Djamena, en République du Tchad, sous la présidence de S.E.M. Mohamed Ould CHEIKH EL GHAZOUANI, Président de la République Islamique de Mauritanie, Président en exercice du G5 Sahel.

Étaient présents à cette Conférence les Chefs d’État ci-après :

S.E.M. Roch Marc Christian KABORE, Président du Burkina Faso ;

S.E.M. Bah N’DAW, Président de la Transition de la République du Mali ;

S.E.M. Issoufou MAHAMADOU, Président de la République du Niger ;

Le Maréchal du Tchad Idriss DEBY ITNO, Président de la République du Tchad.

2.La Conférence a enregistré les participations ci-après :

Au titre des Chefs d’État et de Gouvernement invités :

S.E.M. Nana AKUFO-ADDO, Président de la République du Ghana, Président en exercice de la CEDEAO ;

S.E.M. Macky SALL, Président de la République du Sénégal ;

Le Général de Corps d’Armées Brahim GABIR IBRAHIM, Membre du conseil souverain de Transition du Soudan ;

S.E.M. Saad Dine EL OTMANI, Premier Ministre du Royaume du Maroc, Chef du Gouvernement ;

Au titre des pays : Emirats Arabes Unis, République de Côte d’Ivoire, Royaume d’Espagne, République Française.

Au titre des Institutions et Organisations régionales et internationales : l’Organisation des Nations Unies (ONU), l’Union africaine, la CEDEAO, l’OCI, l’OIF, l’Alliance Sahel, la BADEA, l’Institut Panafricain des Stratégies.

                   Sur la pandémie de Covid 19

3.Les Chefs d’État ont échangé sur la situation sanitaire de l’espace G5 Sahel relative à la pandémie de la Covid-19 et déploré les nombreuses pertes en vies humaines enregistrées dans les pays du G5 Sahel. Ils ont relevé avec gravité les conséquences sur l’ensemble des secteurs socioéconomiques et culturels des pays du G5 Sahel. Ils se sont félicités des efforts entrepris par les États pour la protection des populations et la lutte contre la propagation de la pandémie. Ils ont salué, à cet effet, l’appui considérable des partenaires du G5 Sahel tout en appelant à plus de solidarité de la Communauté internationale.

Sur la situation sécuritaire

               4.Les Chefs d’État ont noté une amélioration de la situation sécuritaire dans les pays du G5 Sahel. Cette amélioration traduit la détermination des Forces de défense et de sécurité (FDS) engagées sur le terrain ainsi que la résilience croissante des populations face à la menace terroriste.

          5.Les Chefs d’État ont salué les efforts des partenaires en faveur du G5 Sahel et de ses États membres. Ils ont à cet égard, souligné le rôle essentiel joué par la force BARKHANE et ont rendu un hommage appuyé aux nombreuses victimes civiles et aux soldats tombés sur le champ d’honneur de la lutte contre le terrorisme au Sahel. Ils se sont félicités de la bonne collaboration ainsi que de l’amélioration progressive de la coordination entre les FDS des pays du G5 Sahel, la Force conjointe et les forces partenaires, tout en appelant à la poursuite et à la consolidation de cette dynamique. Ils ont appelé à une meilleure coordination entre la Force conjointe du G5 Sahel et la Force Multinationale Mixte (FMM) de stabilisation du Bassin du Lac Tchad.

          6.Les Chefs d’État ont salué la maturation progressive de la Force conjointe du G5 Sahel et se sont félicités des succès opérationnels enregistrés ces derniers mois, notamment à la suite des opérations d’envergure menées en coordination avec les FDS des pays membres du G5 Sahel et les forces partenaires dans les fuseaux Est (AMANE 2 / OBANNA 1-2-3), Ouest (DAREA + Planification d’une opération d’envergure) et Centre (PAGNALI 2-3 / SAMPARGA 3 / SAMA 1-2). Ils ont félicité l’ensemble des acteurs pour les sacrifices consentis tout en les rassurant de leur soutien indéfectible. Ils ont particulièrement adressé leurs vives félicitations au Général Oumarou NAMATA, pour les résultats atteints à la tête de la Force conjointe du G5 Sahel.

          7.Les Chefs d’État ont relevé que, malgré les progrès réalisés, les Groupes armés terroristes (GAT) constituent toujours une menace importante pour les populations sahéliennes. Ils ont exprimé des préoccupations relatives à la persistance de zones d’insécurité et à la diffusion des menaces, notamment vers le Sud du Sahel.

         8.Les Chefs d’État ont accordé une attention particulière à la situation en Libye. Ils se sont félicités des progrès réalisés dans le cadre du processus de paix sous l’égide des Nations Unies et de l’Union africaine.

        9.Les Chefs d’État ont réaffirmé leur détermination à poursuivre la lutte contre le terrorisme, à travailler à la réinstallation des populations déplacées internes et à accélérer le retour de l’État dans les zones sécurisées.

       10.Les Chefs d’État se sont félicités de l’approbation, par l’Union africaine, de la requête relative à l’appui de la capacité opérationnelle de la Force conjointe pour un montant de 20 millions €, à travers la Facilité africaine de paix (APF). Ils ont adressé leurs remerciements à l’Union africaine et à l’Union européenne pour leurs appuis respectifs.

        11.Les Chefs d’État ont réitéré leur appel lancé à la communauté internationale et au Conseil de Sécurité des Nations Unies  pour un soutien conséquent à la Force conjointe en la plaçant sous le Chapitre VII de la Charte des Nations Unies et en lui assurant un financement pérenne. Ils ont exprimé le souhait de la création d’un Bureau des Nations Unies spécialement dédié au soutien à la Force conjointe.

12.Les Chefs d’État ont remercié l’ensemble des partenaires et amis du Sahel pour leur appui constant dont la poursuite demeure capitale suivant des moyens et procédures répondant à l’urgence de la question. A cet effet, ils ont rappelé la mise en place du Fonds fiduciaire de la Force conjointe dont la gestion est assurée par un Comité de soutien sous la responsabilité du Secrétaire exécutif du G5 Sahel. Ils ont saisi cette opportunité pour renouveler leurs remerciements aux pays et institutions ayant contribué audit Fonds (Rwanda, Turquie, Emirats Arabes Unis, CEDEAO, UEMOA), et appelé à la concrétisation des annonces faites à Bruxelles en 2018.

       13.Les Chefs d’État ont rappelé la pertinence du dispositif de défense et de sécurité du G5 Sahel prenant en compte (i) le renforcement des capacités des acteurs avec des structures de formation que sont le Collège de défense du G5 Sahel à Nouakchott, le Collège sahélien de sécurité à Bamako et l’Académie régionale de police à Koundoul (Tchad), (ii) la collecte des informations et le partage de renseignements à travers la Plateforme de coopération en matière de sécurité et le Centre de fusion des renseignements à Niamey, (iii) l’analyse stratégique et l’alerte précoce avec le Centre sahélien d’analyse des menaces et d’alerte précoce à Ouagadougou, (iv) des unités opérationnelles à travers la Force conjointe du G5 Sahel.

              14.Ils se sont félicités de la mise en place de ce dispositif dont le renforcement et la rationalisation permettront d’améliorer les résultats atteints par l’organisation dans son objectif de sécurisation du Sahel. Ils ont, à cet effet, instruit les instances appropriées du G5 Sahel, notamment le Conseil des Ministres, le Comité de défense et de sécurité et le Secrétariat exécutif, à travailler dans ce sens.

              15.Les Chefs d’État ont réitéré leur ferme condamnation des attaques visant les FDS, les populations civiles, les infrastructures socioéconomiques, les lieux de culte, et exprimé leur solidarité à toutes les victimes de la barbarie, de l’obscurantisme et de l’intolérance au Sahel. Ils ont réaffirmé leur attachement à la promotion de la paix, de la sécurité et de la stabilité dans l’espace G5 Sahel.

              16.Les Chefs d’État ont décidé, sur initiative de la République Islamique de Mauritanie, de mettre en place un prix dénommé « Prix du Sahel pour la promotion de la culture de la Paix » décerné aux individus, institutions ou organismes publics, privés ou de la société civile ayant le mieux œuvré pour la prévention et la résolution des conflits et pour la culture de la paix et de la tolérance entre les communautés dans l’espace Sahel. Ils ont à cet effet instruit le Conseil des ministres et le Secrétariat exécutif de travailler à la mise en place des mécanismes de ce prix.

                             Sur le développement

                17.Les Chefs d’État ont pris note de la situation de mise en œuvre de la Stratégie de développement et de sécurité (SDS) des pays du G5 Sahel et du Programme d’investissements prioritaires (PIP). Ils ont relevé à cet effet des progrès encourageants qui restent à améliorer en raison des fortes attentes des populations.

               18.Les Chefs d’État se sont particulièrement félicités de la conclusion ou la finalisation au cours de l’année 2020, avec le Secrétariat exécutif du G5 Sahel, de projets visant la lutte contre la Covid 19, les conflits, les changements climatiques, l’autonomisation des femmes et des jeunes, la résilience des entreprises des jeunes (via l’Union des chambres de commerce du G5 Sahel). Ils ont salué les partenaires ayant contribué à la mise en place desdits projets, notamment la Banque africaine de développement, les Agences des Nations Unies basées à Rome (FIDA, PAM & FAO), la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA).

               19.Les Chefs d’État se sont également félicités de la réalisation, sur fonds propres, de l’étude de faisabilité du projet de construction du chemin de fer du G5 Sahel (le transsahélien). Ils ont rappelé que cette démarche témoigne de leur attachement à la réalisation de projets d’envergure renforçant l’intégration régionale et la création d’opportunités dans tous les domaines. Ils ont invité le Conseil des Ministres et le Secrétariat exécutif à prendre les dispositions pour donner suite au projet à travers notamment la recherche de partenariats stratégiques.

              20.Les Chefs d’État ont salué les actions développées par l’Alliance Sahel dans le cadre du financement des projets de développement et particulièrement la finalisation de la conception de la Facilité G5 Sahel portée par le Ministère allemand de la coopération économique et de développement (BMZ), pour une enveloppe initiale de 50 millions €, dont le démarrage est prévu pour 2021 en accompagnement au Plan d’actions du Cadre d’actions prioritaires intégré (CAPI). Ils ont souligné la pertinence de l’initiative, sa cohérence avec les besoins des pays du G5 Sahel. Ils ont, par ailleurs, invité les autres partenaires à accompagner le processus.

                21.Les Chefs d’État, tout en se félicitant de la fructueuse collaboration entre le G5 Sahel et l’ensemble de ses partenaires, ont relevé la nécessité de poursuivre les efforts de mobilisation des ressources de mise en œuvre et de suivi des projets pour plus de résultats concrets au profit des populations. Dans cette perspective, ils ont instruit le Secrétariat exécutif à l’effet d’entreprendre une évaluation de la SDS et de la première phase du PIP et de tirer toutes les leçons en vue du développement d’une nouvelle stratégie, assortie de documents opérationnels de mise en œuvre, prenant en compte les défis actuels de la région. Ils ont, par ailleurs, souligné l’importance de consacrer, dans cette dynamique, l’approche territoriale définie dans le Cadre d’Actions prioritaire intégré (CAPI) du G5 Sahel et de travailler à une bonne implication de l’ensemble des parties prenantes dans la démarche.

                                       Sur la réforme du Secrétariat exécutif du G5 Sahel

                 22.Les Chefs d’État ont pris note de l’évolution du processus de réforme du Secrétariat exécutif du G5 Sahel. Ils ont réaffirmé leur volonté de consolider cet important cadre de coopération et de coordination entre les cinq pays. A cet effet, ils ont instruit le Conseil de Ministres et le Secrétariat Exécutif à accélérer la finalisation du processus de réforme entamé pour doter l’organisation d’une structure institutionnelle efficace pour la mise en œuvre de sa stratégie.

                23.Les Chefs d’État, dans cette dynamique, ont adopté le principe de la révision de la Convention de création du G5 Sahel pour prendre en compte les implications issues de la réforme et instruit le Conseil des Ministres et le Secrétariat de prendre les dispositions y relatives.

                          Sur la Dette 

                  24.Les Chefs d’État ont échangé sur la problématique de la Dette des pays du G5 Sahel dans un contexte d’incertitude liée à l’évolution de la crise sanitaire avec des conséquences désastreuses aux niveaux sanitaire, économique, sociale et budgétaire. Ils ont, à ce sujet, rappelé leur Déclaration du 27 avril 2020 sur la pandémie de Covid 19, faite à Nouakchott, seulement quelques mois après le déclenchement de la crise sanitaire, qui appelait à une annulation pure et simple de la dette des pays du G5 Sahel.

                 25.Les Chefs d’État ont salué le moratoire du service de la dette initié par le G20. Ils ont remercié les institutions et les personnalités qui contribuent fortement au plaidoyer des pays subsahariens autour de la problématique de la dette.

                    26.Les Chefs d’État, préoccupés quant à la capacité des pays d’Afrique subsaharienne à supporter le poids de leur dette, en raison des conséquences de la pandémie et du poids des dépenses sécuritaires, ont adopté une Déclaration sur la dette appelant à la mobilisation de toutes les parties prenantes pour une profonde restructuration de la dette des pays du G5 Sahel afin de pouvoir apporter une réponse aux attentes urgentes et légitimes de leurs populations.

                         Sur la situation au Mali

                 27.Les Chefs d’État ont salué la tenue, le 11 février 2021 à Kidal, de la cinquième réunion de haut niveau du Comité de suivi de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger. Ils ont encouragé les parties prenantes à consolider cette dynamique positive et exhorté la communauté internationale à renforcer son soutien au Mali durant cette phase de Transition afin de réaliser des progrès substantiels notamment dans le volet défense et sécurité dudit Accord.

                 28.Les Chefs d’État ont réaffirmé leur attachement à l’unité et à l’intégrité de la République du Mali. Ils se sont félicités de la mise en place de l’ensemble des organes de la Transition. Ils ont renouvelé leur disponibilité à accompagner le processus en cours tout en appelant de leurs vœux sa pleine réussite.

                                         Sur les processus électoraux au Burkina Faso et au Niger

                    29.Les Chefs d’État ont félicité le Burkina Faso pour la bonne tenue des élections couplées présidentielles et législatives. Ils ont également félicité le Niger pour le bon déroulement du premier tour des élections générales, tout en encourageant les parties prenantes à travailler à la bonne conduite du reste du processus.

                                   Sur la Coalition pour le Sahel

                       30.Les Chefs d’État se sont félicités de la mobilisation de la communauté internationale, à travers la mise en place de la Coalition pour le Sahel, suite à leurs appels répétés. Ils se sont réjouis de la tenue d’une réunion, au Sommet, de la Coalition, prévue le 16 février 2021. Ils ont salué l’opérationnalisation diligente de la Coalition tout en nourrissant l’espoir que l’engouement observé puisse se traduire par de meilleurs résultats à tous les niveaux sur le terrain.

                       31.Les Chefs d’État ont remercié les membres de la Coalition pour l’accueil favorable réservé à leur proposition de candidat pour le poste de Haut Représentant de la Coalition en la personne de Monsieur Adoum DJIME tout en présentant à l’intéressé leurs vives félicitations.

                       32.Les Chefs d’État ont renouvelé leur engagement à jouer leur partition dans le cadre des engagements pris dans la mise en œuvre des actions communes. Ils ont appelé à une synergie entre les différents mécanismes (Coalition, Alliance Sahel, P3S) et à une forte collaboration avec le Secrétariat exécutif. A cet effet, ils se sont félicités de la signature d’un Accord de partenariat entre le Secrétariat exécutif du G5 Sahel et le Secrétariat de la Coalition pour le Sahel.

                      33.Les Chefs d’État ont, enfin, insisté sur l’importance de la mobilisation de la Communauté internationale aux côtés des pays du Sahel et ont lancé un vibrant appel à l’implication et l’engagement de tous les partenaires.

                      34.Les Chefs d’État ont exprimé leur profonde gratitude au Maréchal du Tchad Idriss DEBY ITNO, Président de la République du Tchad, au Gouvernement et au peuple tchadiens, pour l’hospitalité généreuse, l’accueil authentiquement africain et l’attention dont ils ont été l’objet tout au long de leur séjour à N’Djamena.

                      35.Les Chefs d’État ont félicité leur frère, Son Excellence Monsieur Mohamed Ould CHEIKH EL GHAZOUANI, Président de la République Islamique de Mauritanie, Président en exercice sortant, pour ses efforts et les résultats remarquables obtenus durant son mandat. Il s’agit, notamment, de l’adoption du Cadre d’actions prioritaires intégré (CAPI), le lancement de la Coalition pour le Sahel, la conclusion diligente du projet de lutte contre la Covid 19 avec la BAD, les initiatives prises pour l’annulation de la dette, le soutien apporté au Mali lors de la crise socio-politique qui a conduit à la mise en place de la Transition.

                   36.Les Chefs d’État ont décidé que la Présidence en exercice du G5 Sahel sera assurée par le Maréchal du Tchad, Idriss DEBY ITNO, Président de la République du Tchad, pour l’année 2021.

                   37.Les Chefs d’État ont décidé, par ailleurs, de tenir leur prochain Sommet ordinaire en février 2022, à Bamako, en République du Mali.

                                   Fait à Ndjamena, le 15 février 2021

 

                        Pour la Conférence

                S.E.M. Mohamed Ould CHEIKH EL GHAZOUANI

                Président de la République Islamique de Mauritanie

                Président en exercice du G5 Sahel»

Forêt de Kua : Le MPFK fait le constat de l’incendie et interpelle

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Ceci est un communiqué de presse du Mouvement pour la protection de la forêt de Kua (MPFK) qui s’y est rendu lundi pour faire le constat suite à l’incendie.

«Communiqué de presse

C’est avec tristesse que le Mouvement pour la Protection de la Forêt de Kua (MPFK) a appris qu’un incendie a ravagé une partie de la forêt classée de Kua le dimanche 14 février 2021.

Une délégation du MPFK conduite par le Président de l’association, M. Moussa ZERBO, s’est rendue sur les lieux ce lundi 15 février 2021 pour constater les faits.

Pour le moment, les causes de l’incendie ne sont pas connues.

Cet incident malheureux intervient après qu’une partie de la forêt du Prix Nobel alternatif, Yacouba SAWADOGO, ait pris feu.

C’est le lieu pour le MPFK de demander aux autorités de redoubler d’efforts dans la protection de nos forêts, et d’appliquer la rigueur de la loi contre les éventuelles personnes qui se seraient rendues coupables de telles infractions.

Le MPFK est disponible pour s’associer à toute initiative visant à rénover la forêt de Kua et à protéger l’environnement au Burkina Faso.

 

Bobo-Dioulasso, le 16 février 2021

Le Président du MPFK

Moussa ZERBO

Officier de l’Ordre de l’Etalon»

Partis, ONG et associations outillés à l’utilisation des données statistiques

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Le présidium à l'ouverture de l'atelier

Le Programme d’appui à la gestion publique et aux statistiques (PAGPS) en collaboration avec l’observatoire national du tourisme (OBSTOUR) a organisé les 11 et 12 février 2021 à Ouagadougou, un atelier de formation des ONG, associations et des partis politiques sur l’utilisation des données statistiques du tourisme. Le lancement officiel de la session a été effectué par la ministre de la culture, des arts et du tourisme ce 11 février 2021 à Ouagadougou.

Le présidium à l’ouverture de l’atelier qui a connu la participation des partis politiques, des ONG et Associations

La formation a tenu les 11 et 12 février 2021. Présentations assurées par des formateurs, échanges et exercices pratiques ont meublé les deux jours d’atelier.

Il a permis de faire le point sur la disponibilité des données dans le domaine du tourisme, de présenter aux participants les thèmes couverts, les caractéristiques des données disponibles et leurs limites ; selon la ministre de la culture, des arts et du tourisme, Élise Foniyama Ilboudo.

La formation avait en effet pour but de contribuer à familiariser davantage les bénéficiaires aux productions statistiques du tourisme.

<<Les statistiques doivent servir>>

La coordinatrice de PAGPS, Aïssata Sanou se prêtant aux questions de la presse

Pour la coordinatrice de PAGPS, Aïssata Sanou, cette session de formation se justifie en ce sens que le ministère dispose aujourd’hui d’une masse importante d’information statistique qu’il faut bien exploiter.

A en juger l’utilité des statistiques qui peuvent servir, entre autres à la planification des actions, à l’évaluation des performances, Aïssata Sanou pense qu’il est donc nécessaire que les utilisateurs bénéficient d’une formation. Car comme elle l’a si bien laissé entendre lors de son intervention :<< il est bien de produire des statistiques mais les statistiques doivent servir>>.

A l’issue de cet atelier, les initiateurs attendent des participants une capacité d’accession aux données disponibles sur le tourisme au Burkina Faso, une compréhension des principaux indicateurs calculés à partir des données sur le tourisme et les limites des données disponibles, une maîtrise des grandes lignes de l’élaboration des indicateurs et une capacité à cerner les utilisations actuelles et potentielles de ces données.

Aziz Yoda

Burkina Demain

Sécurité au Sahel : Le Tchad déploiera un second contingent

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Le commandant suprême de l'armée tchadienne, Idriss Déby Itno, au cours de la fameuse opération ''Colère de Boma"

La zone des 3 frontières Mali-Niger-Burkina connaîtra le déploiement d’un second contingent de l’armée tchadienne dont le commandant en chef, le Maréchal du Tchad Idriss Déby Itno a hérité ce lundi même de la présidence du G5 Sahel à la faveur de la tenue ce lundi et mardi du septième sommet élargi des chefs d’Etat de l’organisation.

Photo de famille des chefs d’Etat présents à l’ouverture du 7e sommet du G5 Sahel à N’Djamena ce 15 février 2021

Pour contribuer au renforcement de la sécurisation de la zone des 3 frontières Mali-Niger-Burkina le Tchad déploiera second bataillon dans ladite zone.

L’annonce a été faite ce lundi 15 février à N’Djamena à l’occasion du sommet des chefs d’Etat du G5 Sahel qui a vu le président du Tchad et Maréchal du Tchad Idriss Déby Itno succéder à son homologue mauritanien, le président Gazoani.

Le déploiement d’une telle force nécessitera forcement des moyens financiers que N’Djamena n’avait pas eus par le passé. Les moyens suivront-ils cette fois.

Le commandant suprême de l’armée tchadienne, Idriss Déby Itno, au cours de la fameuse opération  »Colère de Boma »

Sur la question, un autre grand tchadien et président fraîchement reconduit à la tête de la commission de l’Union africaine Moussa Faki Mohamat a promis que les efforts seront déployés pour la mobilisation des ressources financières indispensables pour la mise en œuvre d’une telle opération.

Christian Tas       

Burkina Demain                              

La Nigériane Ngozi Okonjo-Iweala pour relancer la machine OMC !

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La Nigériane Ngozi Okonjo-Iweala est la nouvelle directrice générale de l'OMC

Dans les starting-blocks depuis quelques mois avec en face la sud-coréenne Yoo Myung-hee qui bénéficiait du soutien de l’administration Trump ; la Nigériane Ngozi Okonjo-Iweala a dû attendre l’avènement de l’administration Biden pour voir se concrétiser, ce lundi 15 février, son rêve de diriger la direction générale de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Maintenant que c’est fait, il lui faudra en plus de ses compétences d’économiste chevronnée de classe mondiale, des talents de grande négociatrice et diplomate pour relancer les réformes tant souhaitées pour redynamiser la machine OMC jusque-là grippée par d’énormes difficultés.

La Nigériane Ngozi Okonjo-Iweala est la nouvelle directrice générale de l’OMC

Après Akinwumi Adesina  reconduit à la présidence de la  Banque africaine de développement (BAD), le Nigéria voit une de ses dignes filles, en l’occurrence Ngozi Okonjo-Iweala accéder à la direction générale de l’Organisation mondiale du commerce.

En attendant sa prise de fonction prévue pour le 1er mars, c’est toute l’Afrique, au-delà du Nigéria, qui s’enorgueillit.

« Félicitations à Ngozi qui a marqué l’histoire des femmes du monde entier en tant que Directrice générale de l’OMC ! Bien mérité», s’est félicitée Dr Vera Songwe Secrétaire exécutive de la Commission économique pour l’Afrique (CEA) sur son compte twitter.

D’importants défis à relever  

Dr Vera Songwe Secrétaire exécutive de la Commission économique pour l’Afrique (CEA), s’est félicitée de la nomination de Ngozi

En pleine crise Covid-19 sous fond de rivalité commerciale sino-américaine et dans un contexte de dégradation du multilatéralisme ; la nouvelle direction générale aura naturellement d’importants défis à relever pour rendre équitables et pacifier les échanges commerciaux mondiaux.

Sa grande connaissance des questions économiques ne lui suffira pas pour les relever. Il lui faudra aussi faire preuve de grande négociatrice et diplomate pour des intérêts divergents des différents acteurs du commerce mondial. Pour avoir été ministre des Affaire étrangères du Nigéria, elle pourrait déjà avoir sa stratégie sur la question en vue de réussir les difficiles négociations qui s’annoncent.

La nomination de Ngozi Okonjo-Iweala intervient quelques semaines après le lancement de la zone de libre-échange continentale africaine.

Sa présence à ce niveau de responsabilité peut être considérée comme un atout pour le continent, elle qui était encore récemment envoyée spéciale de l’Union africaine pour la mobilisation des ressources financières pour la lutte contre la Covid-19.

Martin Philippe

Burkina Demain

Situation nationale : Le Balai citoyen donnera sa lecture ce mardi

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Réconciliation nationale, crise sécuritaire, double facturation à l’ONEA. Ce sont quelques points de la conférence de presse que le Balai citoyen animera ce mardi 16 février 2021 à Ouagadougou.

Fidèle à son engagement, le Balai citoyen ne restera pas longtemps muet face à l’actualité nationale marquée entre autres par la réconciliation nationale, la crise sécuritaire et la double facturation à l’ONEA qui continue de faire couler beaucoup d’encre et de salive.

Le Mouvement citoyen donnera sa lecture de ces différentes préoccupations au cours de la conférence de presse qu’il animera ce mardi 16 février 2021 depuis son siège de Wayalghin, à Ouagadougou. Que vont-ils en dire ?

Affaire à suivre…

Burkina Demain

Compte rendu du Conseil des Ministres du 10 Février 2021

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Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 10 février 2021, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 10 H 30 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Christophe Joseph Marie DABIRE, Premier ministre, Chef du Gouvernement, par délégation.

Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

I.DELIBERATIONS

AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION AFRICAINE, DE L’INTEGRATION ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

Le Conseil a adopté sept (07) rapports relatifs à des demandes d’agrément pour la nomination d’Ambassadeurs extraordinaires et plénipotentiaires auprès du Burkina Faso.

Le Conseil a marqué son accord pour la nomination de :

–  Monsieur Nicolae NASTASE en qualité d’Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République de Roumanie auprès du Burkina Faso avec résidence à Dakar (Sénégal).

–  Monsieur Fahad Bin Abdulrahman H. ALDOSARI en qualité d’Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Royaume d’Arabie Saoudite auprès du Burkina Faso avec résidence à Ouagadougou (Burkina Faso).

–  Monsieur LEE Sang Ryul, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République de Corée du Sud auprès du Burkina Faso avec résidence à Abidjan (Côte d’Ivoire).

–  Monsieur Vegar Sundsbo BRYNILDSEN, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Royaume de Norvège auprès du Burkina Faso avec résidence à Bamako (Mali).

–  Monsieur André PANZO, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République d’Angola auprès du Burkina Faso avec résidence à Abidjan (Côte d’Ivoire).

–  Madame Nilgüm ERDEM ARI, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République de Turquie auprès du Burkina Faso avec résidence à Ouagadougou.

–  Monsieur Jacob PRADO GONZALEZ, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Mexique auprès du Burkina Faso avec résidence à Abuja (Nigeria).

Ces demandes d’agrément témoignent de la qualité de notre diplomatie et de l’estime dont jouit le Burkina Faso dans le monde.

II.COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre de la Santé a fait au Conseil le point de l’évolution de la maladie à Coronavirus (COVID-19) dans notre pays.

Du 1er au 08 février 2021, il ressort une baisse tendancielle des nouveaux cas de contamination ainsi qu’une hausse du nombre de guérisons.

Le Conseil encourage tous les acteurs de la lutte à poursuivre les actions de riposte et exhorte la population au respect strict des mesures barrières édictées.

II.2. Le ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation a informé le Conseil de la tenue de la cérémonie d’installation de la Commission mixte paritaire de matérialisation de la frontière Burkina Faso-Côte d’Ivoire du 17 au 19 février 2021 à Abidjan.

III. NOMINATIONS

III. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

 

A.AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

Pour le compte du ministre d’Etat, ministre auprès du Président du Faso chargé de la Réconciliation nationale et de la cohésion sociale :

–  Monsieur Dramane Ludovic Parfait THIOMBIANO, Economiste, est nommé Directeur de Cabinet.

B.AU TITRE DU MINISTERE DE LA FEMME, DE LA SOLIDARITE NATIONALE, DE LA FAMILLE ET DE L’ACTION HUMANITAIRE

–  Monsieur Seydou SOULAMA, Mle 130 401 U, Magistrat, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur de Cabinet.

Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement,

Porte-parole du gouvernement

Ousséni TAMBOURA

Officier de l’Ordre national