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BAD : De nouveaux DG et DGA nommés

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Au total, ce sont 5 hommes et 3 femmes qui ont été nommés DG ou DGA

Le Groupe de la Banque africaine de développement a procédé à la nomination de nouveaux directeurs généraux pour les régions de l’Afrique de l’Est, centrale et australe et des directeurs généraux adjoints pour les régions de l’Afrique de l’Est, centrale, du Nord, australe et de l’Afrique de l’Ouest. Plus de précisions dans ce communiqué de presse.

Le président réélu de la BAD Akinwumi Adesina est dans la dynamique de la mise en oeuvre de son programme, avec ces nouvelles nominations
Au total, ce sont 5 hommes et 3 femmes qui ont été nommés DG ou DGA

«COMMUNIQUÉ DE PRESSE

ABIDJAN, Côte d’Ivoire, 7 janvier 2021/ — Le Groupe de la Banque africaine de développement (www.AfDB.org) a le plaisir d’annoncer la nomination des directeurs généraux pour les régions de l’Afrique de l’Est, centrale et australe et des directeurs généraux adjoints pour les régions de l’Afrique de l’Est, centrale, du Nord, australe et de l’Afrique de l’Ouest.

M.Serge N’Guessan, directeur général, région Afrique centrale

En tant que directeur général pour l’Afrique centrale, Serge N’Guessan dirigera et assurera l’efficacité opérationnelle, l’efficience et la santé générale du portefeuille de la Banque dans toute la région d’Afrique centrale. Il jouera également un rôle de premier plan dans le développement des entreprises et des investissements régionaux en stimulant la mobilisation des ressources dans les pays relevant de sa compétence et en renforçant de manière significative les activités de la Banque.

De nationalité canadienne, Serge est un professionnel doté de plus de trente ans d’expérience dans le développement international et la gestion de portefeuille. Pendant près de dix ans, il a occupé des fonctions de représentation importantes au sein de la Banque.

Avant sa nomination, Serge était directeur général adjoint de la Banque pour l’Afrique de l’Ouest depuis septembre 2018. Il a mis en place une équipe efficace et motivée travaillant dans l’esprit d’une « Seule Banque » et a amélioré les processus de travail au sein du bureau régional. Au cours des dix dernières années, Serge a contribué à améliorer le dialogue politique, les réformes socio-économiques, la mobilisation des ressources et la capacité de cofinancement ainsi que la coordination et l’efficacité de l’aide en renforçant la collaboration entre la Banque africaine de développement, ses partenaires techniques et financiers et le secteur privé. Serge a aussi dirigé le bureau-pays du Sénégal d’octobre 2017 à août 2018. Il était auparavant représentant résident au bureau de la Banque au Togo depuis octobre 2011. Il a ouvert avec succès, en janvier 2012, le premier bureau-pays de la Banque au Togo et a assuré la gestion des activités opérationnelles de la Banque dans cet État fragile, ainsi qu’en 2013 au Bénin.

Serge a rejoint la Banque en 2000 en tant qu’architecte principal et spécialiste chargé de la mise en œuvre au sein du département du Développement humain. Il a ensuite rejoint le département de la Gouvernance et de la Gestion financière, où il a occupé les fonctions de spécialiste principal de la passation des marchés avant d’être promu chargé en chef de la gouvernance en 2008.

Avant de rejoindre la Banque, Serge a dirigé la division des projets internationaux d’OMIRA Inc, une société canadienne (1996-2000). Entre 1992 et 1996, il a été chef de projet de Dirigo Land & Livestock, une société américaine basée à Denver, au Colorado.

Serge s’est déclaré « très heureux de pouvoir diriger les équipes et les activités de la Banque en Afrique centrale (Cameroun, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, RCA, RDC) pour accélérer la mise en œuvre des « High 5 » et de la vision du président Adesina réitérée pour son second mandat, à savoir transformer efficacement la vie des populations de cette région de manière positive et durable pour le développement de l’Afrique. »

Serge est titulaire d’un doctorat en aménagement du territoire et en urbanisme de l’université de Montréal (Canada), d’un master en architecture de l’université du Colorado (Denver, États-Unis), ainsi que d’un diplôme d’ingénieur de génie civil de l’École nationale supérieure des travaux publics de Yamoussoukro (Côte d’Ivoire).

Selon le président Adesina, « Serge est un professionnel chevronné avec un solide parcours. Son expérience pratique et sa capacité à fournir des résultats seront un atout pour soutenir la transformation et l’intégration dans la région. »

Mme Nnenna Lily Nwabufo, directrice générale, région Afrique de l’Est

En tant que directrice générale pour l’Afrique de l’Est, Nnenna Lily Nwabufo sera chargée de diriger et réaliser l’objectif stratégique du Groupe de la Banque consistant à obtenir un impact significatif et transformateur sur le développement dans les treize pays de la région en assurant l’efficacité opérationnelle, l’efficience et la gestion d’un portefeuille globalement sain. Plus précisément, elle dirigera des dialogues de haut niveau à l’échelle nationale et régionale et dans les complexes sectoriels de la Banque et supervisera la mise en œuvre et l’intégration complètes de tous les aspects du travail de la Banque dans la région. Elle sera également à l’avant-garde du développement des entreprises et des investissements régionaux, et encouragera les efforts de mobilisation des ressources dans les pays de la région afin de réaliser une croissance ciblée des opérations souveraines et non souveraines de la Banque.

De nationalité nigériane, Nnenna est une cadre polyvalente et expérimentée qui possède plus de trente ans d’expérience professionnelle dans les domaines de la trésorerie et de la gestion financière, de la programmation budgétaire, de la planification et de la gestion des performances, de la gestion des ressources humaines et des services généraux et de la gestion des opérations nationales et régionales.

Nnenna a rejoint le département du Trésor de la Banque en 1991, où elle a travaillé à différents niveaux professionnels pendant plus de dix ans. Par la suite, elle a assumé des responsabilités de plus en plus élevées, notamment en tant que directrice du département des Services généraux et de la Passation de marchés à partir de mars 2007, directrice du département de la Programmation et du Budget en janvier 2013, directrice par intérim du département de la Gestion des ressources humaines et vice-présidente par intérim de la Banque. Elle a été chargée d’une mission spéciale pour diriger l’équipe de préparation des Assemblées annuelles de la Banque de juin 2016 jusqu’à sa nomination en tant que directrice générale adjointe du bureau de développement régional et de prestation de services pour l’Afrique de l’Est en janvier 2017. Elle a été nommée directrice générale par intérim pour la région le 1er octobre 2019.

Avant de rejoindre la Banque africaine de développement en août 1991, Nnenna a travaillé comme experte en gestion de la trésorerie dans deux banques d’affaires au Nigeria, et a été nommée directrice de la trésorerie dans l’une des deux.

Nnenna s’est déclarée « très heureuse d’avoir été nommée par le président Adesina au poste de directrice générale du bureau régional de développement et de prestation de services pour l’Afrique de l’Est et de soutenir sa vision pour le continent. Je ne doute pas qu’en travaillant avec toutes les parties prenantes internes et externes, nous pouvons faire la différence et apporter aux citoyens d’Afrique de l’Est le développement dont ils ont tant besoin. »

Nnenna est titulaire d’une licence en sciences économiques de l’université de Lagos, au Nigeria, et d’une maîtrise en administration des affaires du Henley Management College, à Henley on Thames, au Royaume-Uni.

Le président Adesina a déclaré être « ravi de nommer Nnenna au poste de directrice générale pour l’Afrique de l’Est. Sa vaste expérience et ses solides performances dans des fonctions stratégiques au sein de la Banque témoignent de sa capacité à diriger efficacement les équipes pour relever les défis du développement et obtenir un impact soutenu sur le développement afin d’améliorer la vie des Africains dans la région de l’Afrique de l’Est. »

Mme Leïla Farah Mokaddem, directrice générale, région Afrique australe

Dans ses fonctions de directrice générale pour l’Afrique australe, Leïla Farah Mokaddem pilotera le dialogue de haut niveau et les opérations de la Banque, en veillant à assurer une mise en œuvre efficace, efficiente et réussie des opérations dans les pays concernés. Elle dirigera et contrôlera l’adaptation aux exigences spécifiques de chaque pays et opération avec une plus grande efficacité, une meilleure optimisation et une valeur ajoutée dans l’utilisation des ressources afin de générer des retombées en aval au profit des pays membres régionaux (PMR) et du secteur privé dans la région de l’Afrique australe.

De nationalité tunisienne, Leïla est une professionnelle chevronnée dans le domaine de la finance internationale. Elle a, à son actif, plus de 25 ans d’expérience au sein de banques multilatérales de développement et d’institutions internationales.

Leïla a rejoint la Banque en septembre 2002. En 2017, elle a été nommée cheffe de bureau-pays au Maroc. Auparavant, Leila a été représentante résidente de la Banque en Égypte de 2014 à 2017 et représentante résidente régionale à Dakar, au Sénégal, de février 2010 à décembre 2013. À ce titre, elle a dirigé avec succès l’engagement et les partenariats stratégiques de la Banque ainsi que le dialogue et les opérations de haut niveau.

Avant d’être nommée dans les bureaux extérieurs, Leïla avait occupé le poste de cheffe de division des Institutions financières au département du Secteur privé au siège de la Banque, où elle a conçu des solutions financières innovantes pour l’Afrique, notamment le Fonds de garantie des PME africaines, l’Initiative de financement du commerce de la Banque africaine de développement et l’Initiative pour les femmes entrepreneures. Leïla a géré un portefeuille d’investissement s’élevant à plusieurs milliards de dollars dans plus de 35 pays africains, en particulier dans le secteur privé, les infrastructures et le secteur des services financiers. Leïla a également été membre du conseil d’administration de la Banque de développement de l’Afrique de l’Ouest (BOAD) et d’Advans Holding (microfinance). Elle est actuellement membre suppléante du Conseil d’administration d’Afreximbank.

Avant de rejoindre la Banque, Leïla a été conseillère fiscale au Fonds monétaire international (FMI) d’août 1996 à décembre 1999. Elle a commencé sa carrière au ministère de l’Économie de la Tunisie.

Réagissant à sa nomination, Leïla a déclaré : « c’est une excellente occasion de travailler sous le leadership du président Adesina afin de soutenir sa vision et la mise en œuvre de l’agenda de développement de l’Afrique tout en renforçant l’engagement de la Banque dans la région Afrique australe. »

Leïla est titulaire d’un diplôme en finance de l’Institut des hautes études commerciales (HEC) de Carthage (Tunisie) et d’un master en commerce international de l’Institut supérieur de gestion de Tunisie.

Le président Adesina a déclaré : « dans le cadre de mon deuxième mandat en tant que président de la Banque africaine de développement, j’accorde la priorité au soutien, à la stabilisation et au renforcement des économies africaines afin qu’elles se remettent sur une trajectoire plus dynamique de croissance et de résilience économiques. Leïla soutiendra ma vision et ma volonté de renforcer l’impact des opérations et de l’appui consultatif de la Banque sur le développement dans la région de l’Afrique australe. C’est une professionnelle très respectée, qui a un solide parcours dans la gestion des engagements stratégiques de la Banque dans nos pays membres régionaux. »

M.Solomane Koné, directeur général adjoint, région Afrique centrale

De nationalité ivoirienne, Solomane Koné est, depuis janvier 2020, chef du bureau-pays du Groupe de la Banque africaine de développement au Cameroun, fonction qu’il cumule avec celle de directeur général par intérim pour la région Afrique centrale. À ce titre, il a engagé un dialogue stratégique de haut niveau avec les gouvernements, les autres parties prenantes et partenaires au développement, notamment dans le cadre du programme économique et financier régional de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (PREF-CEMAC). Il a contribué à développer l’activité de la Banque et à superviser la performance du portefeuille du Cameroun, le plus important d’Afrique centrale (35 opérations pour environ 3,1 milliards de dollars américains).

Solomane a intégré la Banque africaine de développement en janvier 2003 en tant qu’économiste-pays dans la région Afrique centrale et a ensuite rejoint la région Ouest et le département de la Gouvernance. Il a occupé plusieurs fonctions de direction en qualité de spécialiste en chef économie pour le département régional Est 2 de novembre 2009 à juillet 2012, directeur régional par intérim d’OREB de juillet 2012 à octobre 2013, conseiller du vice-président chargé des Programmes nationaux et régionaux (ORVP) devenu RDVP (Développement régional, intégration et prestation de services) de novembre 2013 à septembre 2017.

Avant de rejoindre la Banque, Solomane avait déjà plus de dix ans d’expérience en recherche, en analyse stratégique des politiques économiques et sociales en tant que consultant principal, chercheur et analyste des politiques dans diverses institutions universitaires, nationales et internationales, notamment Cornell University Food and Nutrition Policy Program, le Centre ivoirien de recherche économique et sociale, l’Organisation internationale du travail (OIT) et le Centre de développement de l’OCDE. Il a exercé pendant sept ans en qualité de chercheur et analyste des politiques à la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), où il a joué un rôle déterminant dans l’élaboration de modèles de prévision, de simulation et économétriques pour guider la conduite de la politique macroéconomique et monétaire et les programmes régionaux au sein de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). Il est l’auteur de nombreuses publications et rapports sur le développement régional, la politique industrielle, l’impact des politiques budgétaire et monétaire, le niveau adéquat des réserves de change ainsi que l’analyse de la pauvreté à l’aide de la matrice de comptabilité sociale (SAM). Il a également enseigné les politiques macroéconomiques de haut niveau, l’économétrie et les méthodes quantitatives de haut niveau au Centre ouest-africain d’études bancaires et financières de la BCEAO (COFEB) et à l’université Cornell aux États-Unis.

Solomane s’est déclaré « honoré de cette marque de confiance de la part du président de la Banque. Je suis déterminé à faire preuve du leadership nécessaire sur le terrain pour la réalisation de sa vision et de son ambition en cette période critique pour nos économies. »

Solomane est titulaire d’un doctorat (janvier 1990) et d’un master en planification et économie du développement de l’université Cornell aux États-Unis (1993).

Selon le président Adesina, « Solomane est un économiste chevronné et un professionnel très respecté, possédant une connaissance et une expérience approfondies dans le développement et la gestion de stratégies et d’opérations régionales et nationales. Son expérience en tant que chef de bureau-pays et ses solides performances en matière de création de partenariats et de leadership seront déterminantes pour le programme de transformation de la Banque en faveur de la région. »

M.Abdul B. Kamara, directeur général adjoint, région Afrique de l’Est

De nationalité sierra-léonaise, Abdul B. Kamara est actuellement chef du bureau-pays du Groupe de la Banque africaine de développement pour la République fédérale démocratique d’Éthiopie.

Abdul est un économiste du développement, qui compte plus de deux décennies d’expérience dans la recherche sur les politiques de développement, le financement du développement et les travaux stratégiques sur la transformation économique et le développement de l’Afrique. Il a travaillé comme chercheur associé à l’Institut international de recherche sur les politiques alimentaires (IFPRI) à Washington DC et à l’Institut international de recherche sur l’élevage (ILRI) à Addis-Abeba (1997-1999), et comme professeur assistant à l’université de Göttingen, en Allemagne (1999-2000).

Il a rejoint la Banque en 2004 et a occupé les fonctions d’économiste agricole supérieur (2004-2007), de chef de la division de la Recherche (2007-2010) et, pendant sept ans, de représentant résident pour le Soudan (2011-2017), où il a également été responsable du Soudan du Sud jusqu’en 2013. Il a été sous-secrétaire général des Nations unies pendant un an (2014-2015) en tant que représentant spécial conjoint adjoint du secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon, chargé de l’Opération hybride Union africaine-Nations unies au Darfour (MINUAD). En 2017, le président Adesina l’a nommé chef de bureau-pays pour l’Éthiopie, où il gère actuellement le portefeuille de la Banque, d’une valeur de 1,63 milliard de dollars.

Abdul s’est déclaré « ravi d’assumer cette responsabilité, qui m’a été confiée par le président Adesina, d’occuper les fonctions de directeur général adjoint dans une région que je connais très bien, car j’y ai travaillé avec efficacité pour le compte de la Banque au cours des dix dernières années. »

Abdul est titulaire d’une licence (Vordiplom) en agriculture générale et d’une maîtrise (cum laude) en économie agricole, toutes deux obtenues à l’université de Hohenheim à Stuttgart (Allemagne), ainsi que d’un doctorat (cum laude) en économie agricole et du développement de l’université de Göttingen (Allemagne).

Selon le président Adesina, « Abdul est un professionnel accompli possédant une expérience précieuse en matière de politique, de recherche et d’opérations, qui cadre parfaitement avec ces fonctions. Sa connaissance approfondie de la région, ses solides performances et grandes réalisations sur le terrain et ses excellentes compétences managériales contribueront à une concrétisation accélérée de la vision et du mandat de la Banque en Afrique de l’Est. »

Mme Malinne Blomberg, directrice générale adjointe, région Afrique du Nord

De nationalité suédoise, Malinne Blomberg est une professionnelle chevronnée de la finance qui possède une solide expérience dans l’élaboration de stratégies, la fourniture de services consultatifs et l’exécution d’opérations axées sur les résultats dans les secteurs public et privé.

Malinne a plus de quinze ans d’expérience dans le financement du développement, acquise en grande partie à la Banque depuis 2008, lorsqu’elle a rejoint le département de l’Eau et de l’assainissement en tant que spécialiste de la gestion financière. Elle a ensuite été cheffe de sa division, qui couvrait l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale. Elle a également travaillé au sein du département de l’Agriculture et de l’agro-industrie, en se concentrant sur le financement du climat. Elle apporte une vaste expérience de travail avec les pays « BAD » et « FAD » du continent, y compris les États fragiles, en termes de développement des activités et de dialogue, de mobilisation des ressources, d’identification et de structuration de projets d’investissement innovants et d’autres initiatives, et de promotion de la participation du secteur privé en mettant l’accent sur les secteurs des infrastructures. Malinne est actuellement cheffe du bureau-pays de la Banque pour l’Égypte, où elle dirige les opérations de la Banque depuis 2017.

Avant de rejoindre la Banque, Malinne a travaillé chez Arthur Andersen Business Consulting au Royaume-Uni et a effectué des missions dans d’autres centres financiers du monde en tant que directrice dans le secteur des services financiers jusqu’en 2001. De 2003 à 2007, Malinne a été conseillère financière et institutionnelle pour le gouvernement ougandais, au sein du ministère de l’Eau et de l’Environnement, fournissant l’appui aux efforts déployés par le pays pour renforcer l’efficacité institutionnelle et l’utilisation des fonds, et gérant le fonds fiduciaire multi-donateurs du ministère.

Malinne s’est déclarée « très reconnaissante pour ces responsabilités plus étendues qui m’ont été confiées. Elles me permettront d’approfondir le partenariat de la Banque avec nos clients et d’étendre les opérations à toute l’Afrique du Nord, une région qui offre d’énormes possibilités et qui connaît une transformation rapide. »

Malinne est titulaire d’un master en administration des affaires de l’IMD à Lausanne (Suisse) et d’un master en économie et commerce international de l’université de Linkoping (Suède).

Évoquant sa nomination, le président Adesina a déclaré : « au cours de mon deuxième mandat en tant que président de la Banque africaine de développement, je continuerai à renforcer les prestations de la Banque sur le terrain et à accélérer la transformation socio-économique de notre continent. Malinne apporte le dynamisme et l’expérience du secteur public et privé nécessaires pour conjuguer les efforts des différentes parties prenantes afin d’accroître notre impact en Afrique du Nord. C’est une professionnelle très respectée, dotée d’une solide expérience dans le financement du développement. »

M.Kennedy Mbekeani, directeur général adjoint, région Afrique australe

De nationalité malawite, Kennedy Mbekeani est un économiste du développement chevronné cumulant plus de vingt années d’expérience nationale et régionale de haut niveau en matière de financement du développement, de gestion de projets, de services de conseils et de production de connaissances.

Kennedy a rejoint la Banque en 2009 en tant que chargé en chef du commerce et de l’intégration régionale. Il a joué un rôle de premier plan dans la formulation de la stratégie d’aide aux échanges commerciaux de la Banque en faveur des communautés économiques régionales et dans la recherche stratégique dans les domaines du commerce international, de l’intégration économique et du développement.

Économiste régional, spécialiste en chef de 2012 à 2014 au centre de ressources pour l’Afrique australe, Kennedy a été, de 2014 à 2016, responsable et directeur régional par intérim du centre de ressources de la Banque pour l’Afrique australe en Afrique du Sud. À ce titre, il a piloté la réalisation du plus grand prêt syndiqué de ventilation A/B à ce jour en Afrique. En février 2017, il a été nommé responsable du bureau-pays de la Banque africaine de développement au Ghana. En septembre 2017, le président de la Banque africaine de développement, l’a nommé chef du bureau-pays de l’Ouganda, dont il a porté le portefeuille à plus de deux milliards de dollars américains.

Avant de rejoindre la Banque, Kennedy a travaillé pour le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) en qualité de conseiller en matière d’échanges commerciaux, de dette et de mondialisation pour la zone Afrique de l’Est et Afrique australe. Auparavant, il était chercheur principal à l’Institut botswanais pour l’analyse des politiques de développement et économiste principal à l’Institut national de politique économique en Afrique du Sud.

Kennedy s’est dit « heureux de travailler avec le président Adesina à la concrétisation de sa vision pour la Banque et pour le continent et à l’accélération de la réalisation des High 5. »

Kennedy est titulaire d’une licence en sciences sociales de l’université du Malawi, d’un diplôme d’études approfondies (DEA) en économie monétaire de l’université de Glasgow, d’un master et d’un doctorat en économie internationale de l’université de Californie. Il a publié des articles sur les échanges commerciaux, l’intégration régionale et le développement des infrastructures en Afrique.

Selon le président Adesina, « Kennedy est un professionnel accompli, doté d’une riche expérience dans le développement international. Sa capacité à mener des actions dans divers domaines contribuera à établir des partenariats solides dans la région et à promouvoir les opérations des secteurs privé et public. »

M.Joseph Martial Ribeiro, Directeur général adjoint, région Afrique de l’Ouest

De nationalité cap-verdienne, M. Joseph Martial Ribeiro est actuellement chef du bureau-pays du Groupe de la Banque africaine de développement pour l’Angola et Sao Tomé et Principe.

Joseph est un praticien expérimenté du développement international ayant une connaissance approfondie des questions clés de décentralisation, privatisation et des partenariats public-privés. Il est un professionnel chevronné dans l’évaluation et la gestion de projets de développement.

Avant de rejoindre la BAD, il a exercé en tant qu’ingénieur-conseil notamment dans les domaines de l’eau et de l’assainissement et possède une vaste expérience de l’enseignement au niveau universitaire acquise au Canada et au Sénégal, ainsi qu’une solide expérience en recherche universitaire et industrielle. Il a rejoint la Banque en 2000 et a occupé les fonctions de spécialiste supérieur en irrigation (2000-2005), de spécialiste en acquisition (2005-2009), de représentant pour l’Angola (2009-2011), de représentant résident pour le Mozambique (2011-2017) et de chef de bureau-pays pour l’Angola et Sao Tomé et Principe (depuis 2017).

Commentant sa nomination, Joseph a déclaré : « Je suis très honoré par la confiance que le président Adesina me témoigne à travers cette prestigieuse nomination. Je suis ravi d’assumer cette responsabilité de directeur général adjoint pour la région Afrique de l’Ouest qui offre de nombreuses opportunités de concrétiser les High 5 de manière exemplaire et durable. »

Joseph est titulaire d’un Ph. D. en hydrologie obtenu à l’École polytechnique de Montréal (Canada), d’un master en administration des affaires obtenu à l’université Cumbria (Royaume-Uni), d’un diplôme en sciences politiques de l’université de Londres, School of Oriental and African Studies (Royaume-Uni) et d’un diplôme d’ingénieur de conception en génie civil obtenu à l’École polytechnique de Thiès (Sénégal).

Au sujet de cette nomination, le président Adesina a déclaré : « Joseph a le mérite d’avoir représenté la Banque avec brio dans trois pays membres régionaux lusophones. C’est un professionnel accompli possédant un bon sens politique et de solides compétences managériales. Son expérience du terrain et sa connaissance approfondie des projets de développement publics et des partenariats public-privé contribueront grandement au succès des opérations de la Banque en Afrique de l’Ouest.»

Burkina Demain

Chaos au Capitole : «Un vieillard assis voit plus loin qu’un jeune débout»

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Avec les évènements du Capitole, Wole Soyinka, a eu raison de quitter les Etats-Unis à temps

La scène surréaliste qui s’est déroulée ce mercredi 6 janvier aux Etats-Unis avec l’invasion du Capitole par des pro-Trump et faisant de nombreuses victimes, prouve à souhait ce dicton africain qui dit qu’un «vieillard assis voit plus loin qu’un jeune débout».

Avec les évènements du Capitole, Wole Soyinka, a eu raison de quitter les Etats-Unis à temps

Et ils étaient nombreux les jeunes, qu’ils soient dirigeants, ou simples citoyens de leur pays à travers le monde, à être surpris et choqués de ce qui se passait à Washington ; alors qu’un vieux intellectuel et sage africain, un prix Nobel de littérature, le très respecté Wole Soyinka, voyait cela venir il y a maintenant plus de trois ans.

En homme de vision, de conviction et d’action, le natif de  Abeokuta (87 ans), pour ne pas assister  à ce chaos qui se profilait à l’horizon, avait pris ses clics et clacs  et quitter en fin 2017 New York, où il a vécu une vingtaine d’années.

«Pour moi, il a été très difficile de voir des centaines de millions d’Américains applaudir Trump», disait-il à l’annonce de son départ des Etats-Unis pour l’Afrique du Sud. En cela ce qui s’est passé ce 6 janvier au Capitole est loin d’être une surprise pour Soyinka. Il doit voir tout cela avec un certainement amusement.

Le prix Nobel avait même prévenu avant l’élection de Donald Trump : «S’il était élu président des Etats-Unis, lui Soyinka quitterait les Etats-Unis». Et quand Trump a été élu et investi le 20 janvier 2017 ; Wole a pris moins de trois mois pour déserter les Etats-Unis. Il voyait les choses venir et il ne voulait pas assister à cela. Les faits lui donnent raison aujourd’hui.

Martin Philippe

Burkina Demain

Burkina : Christophe Dabiré renommé Premier ministre

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Nommé Premier ministre le 5 janvier janvier dernier, Christophe Dabiré a rendu publique ce dimanche 10 janvier la composition de son gouvernement

Décidément en ce début du second quinquennat du président Kaboré, ce sera le changement dans la continuité, du moins en ce qui concerne le choix des hommes.  Ainsi, après Alassane Bala Sakandé réconduit au perchoir de l’Assemblée nationale le 28 décembre dernier ; c’est Marie Joseph Christophe Dabiré qui va retrouver son fauteuil à la Primature, avec sa nomination ce mardi 5 janvier 2021 par le président Roch Marc Christian Kaboré.

Christophe Dabiré a été nommé ce mardi 5 janvier 2021 Premier ministre du premier gouvernement du second quinquennat du président Roch Kaboré

Il avait pris en cours, en remplacement de Paul Kaba Thieba, les affaires gouvernementales lors du premier quinquennat du président Roch Marc Christian Kaboré. Mais, pour son second mandat, Christophe Dabiré (c’est de lui qu’il est question) sera bien au départ des affaires, lui qui a été nommé ce mardi 5 janvier 2021, Premier ministre.

Il va ainsi succéder  à lui-même à la Primature. C’est à lui qu’échoit donc de former le premier gouvernement du second quinquennat du président Kaboré, à qui il avait rendu un vibrant hommage à la suite de sa démission.

Un atout pour la réconciliation nationale ?

On le sait et le président kaboré l’a signifié avant sa réélection : la réconciliation nationale sera au cœur du second quinquennat. Et le parcours de Christophe Dabiré qui a servi aussi au gouvernement pendant le régime de l’ex-président Blaise Compaoré, pourrait être utile dans cette entreprise hautement républicaine, lui qui s’est montré jusque-là au-dessus de la mêlée politique. Il avait toujours dit  qu’il n’avait pas d’agenda caché dans son poste de Premier ministre. Dans cette logique, il ne s’est pas présenté aux législatives, ni sur les listes nationales, ni sur les listes des partis politiques.

En glissant son bulletin dans l’urne le 22 novembre, il avait souhaité que le processus aboutisse dans l’apaisement en vue d’un renforcement de la démocratie dans le pays. A ce niveau aussi, on peut dire que ses vœux ont été exhaussés.

Il ne reste qu’à lui souhaiter bonne chance dans l’accomplissement de sa nouvelle mission dans l’intérêt supérieur du peuple burkinabè, et dans le respect des gestes anti-Covid.

Réaction du PM Dabiré sur sa page Facebook

Christophe Dabiré dit accueillir sa nouvelle nomination avec humilité et la conscience de devoir être encore plus disponible et engagé pour servir le Burkina Faso
« Il a plu, ce jour, à SEM Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, de m’honnorer en me renouvelant sa confiance pour conduire l’action gouvernementale. J’accueille cette nouvelle mission avec une grande humilité et avec la conscience de devoir être encore plus disponible et engagé, sous son leadership, pour servir mon pays et l’ensemble des Burkinabè.
Je tiens à lui exprimer ma profonde reconnaissance, en lui assurant de mon engagement à travailler à la mise en oeuvre des 10 chantiers pour lesquels le peuple burkinabè l’a brillamment élu pour un second mandat.
Je sais compter sur l’union sacrée de l’ensemble de mes compatriotes, sur notre capacité de résilience ainsi que sur le soutien des partenaires au développement pour relever les différents defis. », a réagi Christophe Dabiré sur sa page Facebook.

Burkina Demain

Coronavirus au Burkina: 216  nouveaux cas confirmés, 143 nouvelles guérisons

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216 nouveaux cas confirmés, 143 nouvelles guérisons et 1 813 cas actifs. Ce sont les éléments essentiels du tableau du dernier rapport sur la situation du Coronavirus au Burkina en date du 4 janvier  2021.

Aucun nouveau décès n’ayant été enregistré à la date du 4 janvier, le nombre total des décès de la Covid-19 au Burkina demeure 86.

 

Burkina Demain

Réo : Honorable Bienvenue Ambroise Bakyono rend grâce au Tout-puissant

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Honorable Bienvenue Bakyono (extrême droite) avait à ses côtés, parents, amis, connaissances, autorités administratives, coutumières et religieuses

Bienvenue Ambroise Bakyono, député de la septième législature, se définit par l’action. Il a organisé, le 2 janvier dernier à Réo, une journée d’action de grâce et de remerciements, à l’occasion de la fin de l’accomplissement de son mandat de parlementaire. L’initiative a eu pour théâtres d’opération, la paroisse St Alphonse et le domicile familial au  secteur 2 de Réo et a mobilisé représentants de différentes sensibilités politiques et sociales, des autorités administratives, coutumières et religieuses.

Honorable Bienvenue Bakyono (extrême droite) avait à ses côtés, parents, amis, connaissances, autorités administratives, coutumières et religieuses

Bienvenue Ambroise Bakyono, député de la septième législature, a organisé le 2 janvier 2021 à Réo, une journée d’action de grâce et de remerciements, à l’occasion de la fin de l’accomplissement de son mandat de parlementaire.

La messe d’action de grâce a eu lieu à la paroisse St Alphonse de Réo. La messe a été suivie d’une cérémonie de remerciements au domicile familial au  secteur 2 de Réo. Occasion pour l’honorable Bakyono de formuler ses vœux de succès aux nouveaux élus et au  président réélu, Roch Marc Christian Kaboré.

La présente initiative d’action de grâce et de remerciement a mobilisé représentants de différentes sensibilités politiques et sociales, des autorités administratives, coutumières et religieuses, à la grande satisfaction de l’Honorable Bakyono, entouré, des membres de sa famille, ses proches.

«Demande de pardon pour… pardon accordé pour…»

Bienvenue Bakyono a été fait officier de l’Ordre de l’Etalon pour sa contribution à l’action parlementaire

 

«Au-delà de l’action de grâce à Dieu et des remerciements aux Hommes il y a eu la demande de pardon pour les torts  commis dans l’action politique partisane et un pardon accordé de ma part à tous ceux qui m’ont trahi ou blessé  dans le combat politique. Un appel à la réconciliation et l’unité des fils et filles du Sanguié et au-delà de l’ensemble du peuple burkinabè», a confié Bienvenue Bakyono.

La journée d’action de grâce et de remerciement a réuni aussi famille et proche de l’honorable Bakyono

Martial Gouba

Burkina Demain

Le Président Kaboré accepte la démission du Premier ministre et gouvernement Dabiré  

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Le président Kaboré a accepté la démission du Premier ministre Dabiré et de son gouvernement

C’est à présent officiellement fait. Le Premier ministre Christophe Dabiré et les membres de son gouvernement dont l’on attendait la démission depuis l’investiture le 28 décembre du président Roch Kaboré, ne sont plus en poste. En effet, un décret présidentiel en date de ce mercredi 30 décembre, indique qu’il «est mis fin aux fonctions du Premier ministre» et que le «Gouvernement est dissout».

Le président Kaboré a accepté la démission du Premier ministre Dabiré et de son gouvernement

Si l’on s’en tient aux termes du DECRET présidentiel de ce mercredi 30 décembre, c’est le jour même de l’investiture que président Kaboré, c’est-à-dire le 28 décembre, que le Premier ministre Dabiré a remis sa lettre de démission et celle de son gouvernement.

«Le président du Faso, président du Conseil des ministres, (…)

Vu la lettre de démission n°2020-2378/PM du 28 décembre portant démission du Premier ministre et de son Gouvernement, décrète :

Article 1 : Il est mis fin aux fonctions du Premier ministre

Article 2 : Le Gouvernement est dissout», peut-on lire dans le décret présidentiel qui précise que l’expédition des affaires est assurée par les secrétaires généraux des départements ministériels.

L’on attend à présent la nomination du premier Premier ministre du second quinquennat du président Roch Marc Christian Kaboré, réélu dès le premier tour de la présidentielle du 22 novembre 2020.

 

Burkina Demain

Coronavirus au Burkina: 1553 cas actifs, 4 nouveaux décès

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68 nouveaux cas confirmés,  2 nouvelles guérisons et 4 nouveaux décès.  Ce sont les éléments essentiels du tableau du dernier rapport sur la situation du Coronavirus au Burkina en date du 27  décembre  2020.

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Au Burkina Faso, 68 nouveaux cas confirmés du Covid-19, 2 nouvelles guérisons et 4 nouveaux décès ont été enregistrés à la date du 27 décembre 2020. Le nombre de cas actifs de Covid-19 dans le pays se chiffre à 1553.

Le nombre total des guérisons depuis l’apparition de la pandémie le 9 mars dernier, est désormais de à 4777 et celui des décès à 82.  Quant nombre total des cas confirmés du Covid-19 depuis l’apparition de la pandémie le 9 mars 2020, il s’établit désormais 6 412 à la date du 27 décembre.

Burkina Demain

Gounghin : L’association CERVOS, père-Noël des enfants

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Une initiative au profit des enfants de Gounghin

La fête de Noël s’est poursuivie ce 27 décembre 2020 au quartier de Gounghin à Ouagadougou. A l’initiative de l’association Cercle de volonté pour la solidarité (CERVOS), les enfants de moins de 15 ans du quartier se sont vus réveiller en eux les sensations du 25 décembre.

 

 

Une initiative de l’association Cercle de volonté pour la solidarité au profit des enfants de Gounghin

Un père Noël, de la musique de Noël accompagnée de danse, les enfants de Gounghin dans le secteur 06 de Ouagadougou n’arrivent pas à contenir leur joie. Âgés tous de moins de 15 ans et accompagnés de leurs parents, la fête de Noël continue pour ces enfants. <<Permettre aux enfants du quartier de se retrouver, de communier ensemble, de partager ensemble>>, tel est l’objectif visé par l’initiatrice de la cérémonie.

Par le constat qui s’est présenté, il est aisé de conclure que cet objectif recherché est atteint. C’est de même ce qu’a reconnu, avec satisfaction, le président de l’association, Dieudonné Zoungrana, par ailleurs conseiller municipal de l’arrondissement 01 de Ouagadougou. Pour lui, au départ, l’hésitation se posait quant à la tenue de cette cérémonie, mais après avoir assisté à une si grande mobilisation des parents et leurs enfants, de même que les autorités coutumières, il se dit prêt à rebeloter l’année prochaine, et même à faire mieux.

Une cérémonie bien accueillie par les chefs coutumiers

La cérémonie du jour, la première du genre, organisée par l’association, n’est pas assez régulière dans le quartier. De ce fait, le chef du quartier sous couvert du Gounghin Naaba, se dit <<très content>>. <<C’est une très bonne chose et je souhaite que ça continue prochainement>>, a-t-il laissé entendre.

De même, le Kamb-Naaba de Widenghin, relevant de Gounghin a accueilli la cérémonie avec beaucoup de joie car elle représente pour lui :<<un moyen de rassembler les enfants>>. Ainsi, il a orienté ses remerciements à l’endroit des parents pour avoir accepté la participation des enfants et au promoteur de la cérémonie.

Pour Dieudonné Zoungrana, c’est après avoir organisé plusieurs activités tels que des activités sportives, des tests de dépistage du cancer du col de l’utérus, à l’endroit des personnes adultes qu’est née la volonté d’organiser quelque chose pour les enfants, d’où cette cérémonie, afin de leur permettre, dit-il :<<de se retrouver, de s’amuser et de les bénir pour la nouvelle année qui s’annonce>>.

En guise de message, le président de CERVOS appelle les enfants à être de bons exemples, des enfants serviables, car tant qu’ils le seront, <<nous en tant que parents, on sera toujours à leur écoute>>, a-t-il conclu.

 

Aziz Yoda

Burkina Demain

Présidentielle nigérienne : La CEDEAO félicite toutes les parties prenantes

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Les représentants de la CEDEAO félicitent toutes les parties prenantes et le peuple nigérien pour le bon déroulement du double scrutin

Dans le cadre de l’élection présidentielle du 27 décembre 2020 de la république du Niger, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a dépêché une mission électorale dirigée par SEM Mohamed Namadi Sambo, ancien vice-président de la république du Nigéria et soutenue par une équipe technique dirigée par le commissaire aux affaires politiques, paix et sécurité de la commission de la CEDEAO, le Général Francis Behanzin et SE Mme Liliane Alapini, représente résidente de la CEDEAO en république du Niger et centaine d’observateurs.La mission est composée d’une centaine d’observateurs électoraux.

Les représentants de la CEDEAO félicitent toutes les parties prenantes et le peuple nigérien pour le bon déroulement du double scrutin

« Le tri, le dépouillement, le décompte des bulletins de vote, ainsi que la publication des résultats dans les bureaux de vote, ont été effectués de manière professionnelle, transparente et crédible, et sous la surveillance d’agents des partis et d’observateurs », a indiqué la missions de la CEDEAO à Niamey ce 29 décembre.

En outre la mission juge dans l’ensemble, le processus de vote qui s’est déroulé de manière ordonnée, apaisée et professionnelle, et le secret du scrutin a été généralement observé. Elle félicite toutes les parties prenantes et le peuple nigérien pour avoir démontré sa maturité en participant de façon paisible au déroulement du scrutin et les invite à garder le même esprit jusqu’à la fin de l’ensemble du processus.

Par ailleurs la mission a pris note de quelques dysfonctionnements dans le déroulement de l’élection et invite les institutions étatiques compétentes à prendre les mesures appropriées pour répondre à toutes les préoccupations tout en exhortant toutes les parties prenantes à recourir aux institutions de la république pour obtenir réparation en cas de litige.

La mission invite les institutions en charge des élections à publier les résultats du scrutin dans les délais légaux et conformément aux dispositions du Code électoral.

«La mission électorale exhorte les parties politiques et les candidats à recourir aux institutions légales et juridictionnelles en cas de litiges liés aux élections et s’abstenir de déclarer des résultats non officiels. La CEDEAO continuera à suivre de près les développements post-électoraux », a conclu SEM Mohamed Namadi SAMBO, chef de la délégation.

 

Source : Horizon-News.net

Roch Kaboré officiellement investi pour un second mandat présidentiel

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Le président Roch Marc Christian Kaboré a prêté serment ce lundi pour un second mandat présidentiel

Élu le 22 novembre dernier par la majorité des Burkinabè, avec 57,74% des voix, Roch Marc Christian Kaboré est désormais installé, pour une seconde fois, dans le fauteuil de président du Faso.  La cérémonie d’investiture a eu lieu ce jour 28 décembre 2020 au palais des sports de Ouaga 2000, à Ouagadougou.

Le président Roch Marc Christian Kaboré a prêté serment ce lundi pour un second mandat présidentiel

Conformément à la constitution, le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a été investi ce Lundi après sa victoire à l’élection présidentielle du 22 novembre. C’est sous le regard de 600 personnes que le président des Burkinabè, élu pour une seconde fois, a prêté serment. Cette cérémonie d’investiture, sous les directives du conseil constitutionnel s’est déroulée en trois temps. D’abord, la cérémonie a été ouverte par une prestation de serment du président Roch Marc Kaboré. Cette étape a été suivie de la cérémonie d’investiture proprement dite, au cours de laquelle il a reçu les insignes de grand maître des ordres burkinabè. Pour mettre fin à la cérémonie, le président du Faso a procédé à la lecture de son discours.

Des défis à relever pour le président, mais avec de l’espoir

Remise de la grande croix au président investi

Le président nouvellement investi, a reconnu lors de son intervention que de nombreux défis sont à relever au cours de son nouveau mandat, mais il garde aussi espoir que sa vision d’un Burkina meilleur est réalisable. Ainsi dit-il :<<ce nouveau quinquennat s’annonce avec plein de défis et d’espoir>>. Pour cela, il entend mettre la bonne gouvernance au centre des préoccupations du peuple burkinabè.

De ce fait, le programme autour duquel il a été élu et <<porteur d’un lendemain meilleur>> sera la boussole qui conduira le Burkina vers sa délivrance. Il a ainsi tenu à rassurer l’ensemble des Burkinabè de rester attentif à leurs préoccupations, surtout pour ce qui concerne :<< la réconciliation nationale, la paix et la sécurité, gages de toute action de développement>>.

Les compatriotes sont appelés à contribuer à la construction du Burkina de demain

Afin de parvenir à donner naissance à l’État rêvé d’ici à la fin de son quinquennat, le président Roch Marc Christian Kaboré a lancé un appel à l’ensemble du peuple. Il invite les Burkinabè à :<<l’ardeur au travail et à la défense de l’intérêt supérieur>> de la Nation qui, selon lui, a plus que jamais besoin de l’union sacrée de ses fils et filles pour son développement.

Également, le président du Faso a appelé le peuple burkinabè à se départir de toutes les :<<tentatives suicidaires de repli identitaire et de la stigmatisation de communauté entière consécutives à l’action de groupes armés terroristes dans certaines localités>>; des actes qui, sans aucun doute, portent atteinte à la paix, à l’unité et à la cohésion sociale.

Aziz Yoda

Burkina Demain