L'ancien président nigérien, Mamadou Tandja est ce mardi à l'âge de 82 ans
On vient de l’apprendre. Le Niger est en deuil. Le pays a perdu ce mardi son ancien président Mamadou Tandja, président élu de 1999 à 2010. Tandja avait 82 ans.
L’ancien président nigérien, Mamadou Tandja est décédé ce mardi à l’âge de 82 ans
C’est un baobab de la vie politique nigérienne qui s’en est allé ce mardi 24 novembre 2020. En effet, Mamadou Tandja dont on pleure la disparition, fait partie des militaires qui ont participé au putsch ayant mis fin le 15 avril 1974 au régime du père de l’indépendance du Niger Hamani Diori. Un putsch qui propulsera le général Seyni Kountché à la tête de l’Etat.
Il y restera jusqu’à mort au pouvoir en 1987. Pour sa part, il avait eu par la suite à gravir les échelons pour retrouver président élu en 1999. Tandja sera renversé en 2010 par Salou Djibo pour avoir tenté de modifier la constitution pour s’octroyer un troisième mandat présidentiel.
Depuis Tandja se faisait rare, voire inexistant sur la scène politique nigérienne.
Son décès intervient au moment où les Nigériens se préparent pour les élections du 27 décembre 2020.
C'est le président de la CENI, Newton Ahmed Barry, qui a proclamé les résultats globaux de la présidentielle du 22 novembre 2020
On vient de l’apprendre. La Commission électorale nationale indépendante a suspendu la proclamation des premiers résultats des élections suite au retrait des commissaires de l’opposition de l’opération de compilation et de validation des résultats.
Le président de la CENI, Newton Ahmed Barry (micro), lors de la proclamation des premiers résultats de la présidentielle dans la Boucle du Mouhoun
Un peu plus tôt, les membres de l’opposition signataires de l’Accord politique de l’opposition (APO) avaient réitéré leur rejet de résultats entachés d’irrégularité.
Les conférenciers de l'APO ont pris acte des résultats provisoires de la présidentielle
A la veille de la tenue du double scrutin du 22 novembre, l’opposition politique burkinabè sous la houlette de son chef de file, Zéphirin Diabré, avait déjà laissé entendre qu’elle n’acceptera pas des «des résultats entachés d’irrégularité». S’appuyant sur les insuffisances constatées ça et là lors du double scrutin, les membres de l’opposition signataires de l’Accord politique de l’opposition (APO) ont réitéré ce lundi à Ouagadougou, leur rejet des résultats entachés d’irrégularité, alors qu’avait déjà débuté la proclamation des premiers résultats desdites élections. C’était au cours d’un point de presse dont voici l’intégralité de la déclaration liminaire livrée par Tahirou Barry, président du mois de la conférence des candidats signataires de l’APO.
Les conférenciers de l’APO face à la presse
«DECLATION LIMINAIRE
Le Samedi 21 Novembre dernier, la Conférence des candidats signataires de l’accord politique de Ouagadougou a tenu une conférence de presse, au cours de laquelle nous avons exprimé des préoccupations sur les conditions d’organisation des élections couplées présidentielle et législatives.Ces présidentielle et législatives se sont tenues le 22 Novembre 2020 ; comme prévues par le décret de convocation du corps électoral.
La Conférence des candidats saluent les FDS qui ont permis de sécuriser le processus électoral et le territoire national.
Malgré nos multiples mises en garde contre toute proclamation précipitée des résultats, ce lundi 23 novembre, peu après 13 heures, la CENI a commencé à annoncer résultats de l’élection présidentielle, sur lesquels nous nous réservons de nous prononcer ultérieurement.
En revanche, nous nous prononçons d’ores et déjà sur l’organisation générale des scrutins, et à ce propos, nous exprimons toute notre consternation quant à la manière dont ces organisations ont été organisées.
Contrairement aux dispositions du Code électoral qui prévoient une compilation manuelle des résultats au niveaux des centres communaux de compilation, (CCCR), la CENI a procédé à l’annonce de résultats largement favorables à la majorité sortante sans avoir procédé à cette compilation manuelle.
De manière, tous les observateurs sont unanimes pour dire que la que la CENI a failli dans l’organisation administrative et pratique des élections du 22 novembre 2020, toute chose qui nous amène à émettre de très fortes réserves sur la sincérité et la crédibilité des résultats.
Entre autres faits constatés, nous pouvons relever :
-La modification, à la dernier minute, et de manière informelle, du nombre et de la cartographie des bureaux de vote retenus pour les élections. Il est avéré que des bureaux de vote prévus pour être ouverts sont restés fermés alors que d’autres bureaux qui ne devraient pas s’ouvrir pour raison d’insécurité ont été ouverts à la dernière minute sans une concertation préalable des acteurs politiques et sans le quitus du Conseil constitutionnel comme il se devait.
Or, La loi électorale prévoit en effet que tout changement à ce propos soit soumis préalablement au Conseil constitutionnel, ce qui n’a pas été le cas. L’opposition n’a tout naturellement donc pas pu participer à la surveillance des activités électorales dans ces bureaux de vote. Seule la CENI peut expliquer le pourquoi de ces changements. Tout cela a empêché de nombreux burkinabé d’exercer leurs droits civiques.
-L’ouverture tardive et même la non-ouverture de plusieurs dizaines de bureaux sur l’ensemble du territoire national. Un bureau a ainsi pu ouvrir seulement à 17 heures à Ouaga pour fermer à 18 heures. Des milliers d’électeurs ont été ainsi empêchés d’accomplir leur devoir citoyen.
-Des électeurs détenteurs de cartes d’électeurs ont été refoulés des bureaux de vote du fait de l’absence de leurs noms sur les listes imprimées.
-L’absence ou le retard dans l’acheminement du matériel dont entre autres le procès-verbal qui constitue un document essentiel de vote dans des bureaux de vote de plusieurs localités Or, l’acheminement de ces matériels devait avoir lieu plusieurs jours à l’avance pour être vérifié minutieusement.
-Les erreurs d’adresse dans l’acheminement des bulletins et du matériel de vote dans plusieurs localités ont entrainé des confusions et des retards qui n’ont pas permis à de nombreux électeurs d’exercer leurs droits citoyens
-Le transport non sécurisé d’urnes sur les motos, ce qui pet etre une source de fraude dans le processus de compilation.
-Le non-affichage des listes des électeurs devant les bureaux de vote comme cela est prescrit par les textes.
-Le non-paraphe systématique des bulletins de vote par le Président et un membre du bureau comme cela est prescrit par la loi électorale.
-La non-prise en charge des représentants des partis politiques dans les bureaux de vote contrairement aux dispositions de la loi électorale. Cela a occasionné des défections avec les conséquences que l’on sait.
-L’ensemble du processus a été fortement émaillé de fraudes
Le caractère massif de ces irrégularités et insuffisances interpellent tous les acteurs habitués à un processus électoral mieux élaboré.
De ce qui précède, il est constant que la CENI n’a pas été à la hauteur de la mission de bonne organisation des élections qui est à sa charge, toute chose qui a été relevé expressément par plusieurs observateurs internationaux.
Cette mauvaise organisation comporte deux conséquences majeures :
-Elle pénalise les candidats de l’opposition, le pouvoir ayant toujours la possibilité de se réajuster par rapport à la situation.
-Elle jette un discrédit sur les résultats des scrutins dont la CENI a commencé l’annonce.
En tout état de cause, les signataires de l’Accord politique de l’opposition n’accepteront pas des résultats entachés d’irrégularité et qui ne reflètent pas la volonté du peuple burkinabé.
C'est le président de la CENI, Newton Ahmed Barry, qui a proclamé les résultats globaux de la présidentielle du 22 novembre 2020
La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a entamé cet après-midi depuis son QG de Ouaga 2000 la proclamation des résultats officiels des élections du 22 novembre 2020.Les premiers livrés concernent notamment la présidentielle. Il s’agit des résultats des communes de la région de la Boucle du Mouhoun.
Le président de la CENI, Newton Ahmed Barry (micro), lors de la proclamation des premiers résultats de la présidentielle dans la Boucle du Mouhoun
Le Premier ministre Christophe Dabiré se prêtant aux questions des journalistes
Il l’avait dit, il n’a pas d’agenda caché. Aussitôt dit, aussitôt fait. Il n’est pas effectivement candidat aux législatives, encore moins à la présidentielle de ce 22 novembre 2020. Tôt ce dimanche, il s’est rendu à l’est de la capitale, au pied de l’échangeur de l’est où il a voté à l’école Dassasgho B, «Ecole Yaka». Le Premier ministre Christophe Dabiré, puisque c’est de lui qu’il est question, livre ici ses sentiments.
Le Premier ministre Christophe Dabiré se prêtant aux questions des journalistes à l’issue de son vote à l’école Dassasgho B
Christiophe Dabiré : «C’est d’abord un acte de citoyen et je profite de l’occasion pour inviter tous ceux qui ont été enrôlé, qui ont leurs cartes d’électeurs d’aller voter parce que c’est un acte citoyen qui doit contribuer à renforcer l’état de droit et la démocratie dans notre pays. Je voudrais profiter également pour féliciter tous ceux qui ont été à l’origine de cette journée, tous les acteurs qui ont été contribué à faire en sorte que cette journée puisse être une réussite. Je souhaite simplement que nous puissions aller au bout de ce processus avec la certitude que c’est le Burkina Faso qui gagne et que l’état de droit sera renforcé et nous aurons une démocratie qui continuera à progresser».
Le président du CSC Mathias Tankoano accomplissant son devoir citoyen à l'école Sin-Yiri B
A la tête de l’institution chargée de réguler la communication électorale, Mathias Tankoano, président du Conseil supérieur de la communication (CSC) s’est rendu tôt ce dimanche matin à l’école primaire Sinyiri B pour accomplir son devoir de citoyen, dans le cadre de la présidentielle et des législatives du 22 novembre 2020.
Le président du CSC Mathias Tankoano accomplissant son devoir citoyen à l’école Sin-Yiri B
L’école primaire Sin-yiri B, située à quelques pas du SIAO, avait les portes grandement ouvertes depuis ce matin pour accueillir les électeurs. C’est au sein de cet établissement que Mathias Tankoano, président du CSC a fait le choix définitif de ses candidats, à la présidentielle et aux législatives.
A l’issue de son vote, il a tenu à féliciter l’ensemble de la presse burkinabè pour le travail abattu et grâce à qui, selon lui, le pays est dans cette phase d’accalmie. Il a appelé donc la presse à «terminer ce qu’elle a si bien commencé». Afin que le scrutin demeure transparent et que les élections se déroulent dans un climat apaisé, Mathias Tankoano invite les citoyens à rester vigilants. Il invite également chaque Burkinabè à aller accomplir ce devoir de citoyen, car dit-il : «personne ne doit laisser l’autre décider de son sort; chacun doit participer à la décision de son propre pays».
Le président du CSC s’est aussi exprimé sur la question du pacte de bonne conduite. A ce sujet, il a affirmé que tout ce qui a été dit va dans le sens de l’amélioration. De ce fait, pour Mathias Tankoano, les dénonciations doivent être prises en compte, «lorsque certains éléments sont dénoncés ou sont posés sur la table, c’est important de toujours rechercher la véracité de ces éléments et trouver les solutions idoines sans esprit de conflit».
Et de lancer un appel aux acteurs politiques à faire preuve de modération ; mais aussi «aux acteurs organisationnels à tenir compte de toutes les remarques et les inquiétudes qui ont été soulevés pour procéder à une vérification afin de sauvegarder l’intégrité du scrutin».
Le candidat Roch Marc Christian Kaboré accomplissant son devoir civique ce 22 novembre à la Patte d'Oie à Ouaga
C’est parti pour les élections présidentielle et législatives du 22 novembre 2020. Depuis 6 h, plusieurs bureaux de vote étaient ouverts à travers le pays.
Roch Marc Christian Kaboré, chef de l’État sortant, candidat à sa propre succession a voté dans l’enceinte de l’école primaire B de la Patte d’oie, dans l’arrondissement 12 de Ouagadougou.
Le candidat Roch Marc Christian Kaboré accomplissant son devoir civique ce 22 novembre à la Patte d’Oie à Ouaga
«Il s’agit du développement du Burkina Faso et il s’agit également de la paix dans notre pays. Donc il est important que chaque Burkinabé aille voter et choisisse celui qui dirigera le pays demain», a-t-il confié à la presse.
Il était 7h 55 quand le candidat du MPP et de l’alliance des partis de la majorité présidentielle a annoncé sa présence dans l’école située à un jet de pierres de la cité universitaire de la Patte d’oie, à Ouagadougou.
Dans cette école primaire, les bureaux de vote ne manque pas d’électeur. Tous sont présents pour voter au nom de leur candidat mais, à l’unanimité, tous souhaitent que les élections se déroulent d’abord dans de bonnes conditions et que celui qui va diriger le pays après la proclamation des résultats, soit à mesure d’apporter les bonnes réponses aux préoccupations des Burkinabè. C’est le cas de Boukary Gnankiné, pour qui le prochain président doit <<travailler à réunir tous les Burkinabè autour d’une même table>>; et qu’il n’y ait pas de contestation de la part des autres candidats, car de toute façon <<c’est un Burkinabè qui va gagner>>.
Pour Awa Konaté, il est nécessaire de prier afin que <<celui qui sera président à l’issue de ces élections puisse prendre les bonnes décisions>>.
Faut-il le rappeler, ce sont au total quelques 6 490 144 électeurs sont appelés aux urnes pour ce double scrutin qui doit permettre d’élire d’un côté le président du Faso et d’autre l’autres, les 127 députés de la future assemblée. Jusqu’à l’heure où nous tracions, globalement les choses se déroulaient bien dans l’ensemble.
Les difficultés relevées ça et là se résumaient à l’absence de matériels électoraux, la non-ouverture de bureaux de vote due l’absence de forces de sécurité ou des électeurs qui ne retrouvaient pas leurs noms sur les listes électorales.
La CENI et ses équipes étaient à pied d’oeuvre pour résoudre ces difficultés.
Simon Compaoré, directeur national de campagne de candidat Roch Marc Christian Kaboré
Alors que Zéphirin Diabré, chef de file de l’opposition politique et d’autres candidats à la présidentielle disent craindre des fraudes à ces élections présidentielle et législatives de la part du pouvoir ; Simon Compaoré, directeur national de campagne du candidat Roch Marc Christian Kaboré, s’est dit rassurant battant en brèche ces allégations. C’était au cours d’un point de presse ce samedi 21 novembre 2020 à Ouagadougou.
Simon Compaoré, directeur national de campagne de candidat Roch Marc Christian Kaboré
«Il s’agit pour nous ce jour de relever les contre-vérités dites par le CFOP, s’agissant d’une prétendue fraude organisée par les éléments de la majorité et notamment du Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP).
Si le ridicule pouvait tuer, ils en seraient loin, car le MPP qui a fait une très belle campagne empreinte de sérénité et de confiance après la rencontre avec les populations des villes et des campagnes n’a besoin d’une quelconque fraude pour gagner les élections de demain. Le MPP reste et demeure fondamentalement attaché aux grands principes de la démocratie qui fondent sa gouvernance.»
C’est en ces termes que Simon Compaoré, directeur national de campagne du candidat du MPP et de l’Alliance des partis de la majorité présidentielle a battu en brèche les craintes de l’opposition politique par rapport des fraudes à ces élections du 22 novembre 2020.
Et d’ajouter : «Nous croyons fermement aux valeurs de la démocratie et cela nous contraint à rester dans l’axe de la droiture.
Nous sommes d’une très grande sérénité après avoir parcouru les 13 régions, les 45 provinces, les 370 communes, plus de 9000 villages du Burkina Faso sur la base du nouveau programme de notre Candidat Roch Marc Christian KABORE. Les populations ont réaffirmé leur détermination à accorder un nouveau contrat de confiance à notre Candidat Roch Marc Christian KABORE pour les 05 années à venir».
L’Opposition politique burkinabè, notamment les partis signataires de l’accord politique étaient en conférence de presse dans l’après-midi de ce 21 Novembre 2020, à Ouagadougou.
Les conférenciers du CFOP face aux journalistes ce samedi 21 novembre 2020 à Ouagadougou
Face aux hommes de médias, les partis signataires de l’accord politique de l’opposition (APO), représentés par quatre candidats, se sont exprimés sur un certain nombre de préoccupations à propos du scrutin du 22 novembre. Avec à leur tête le chef de file de l’opposition, Zéphirin Diabré, les conférenciers se sont prononcés sur des cas de fraudes organisées, disent-ils, par le pouvoir en place. En effet, selon eux, «des personnes s’adonnent à la récupération des cartes d’électeurs moyennant le versement de sommes d’argent». Pour les conférenciers, les femmes sont les principales cibles de cette opération qui est d’ailleurs prouvée par le témoignage de certaines d’elles.
L’Opposition a également affirmé avoir reçu le témoignage d’étudiants disant avoir voté à l’avance pour le pouvoir actuel. Ce sont là des faits qui, selon elle, ne doivent demeurés impunis. Pour cela, elle prévoit déposer une plainte auprès du Procureur du Faso. Zéphirin et ses camarades disent ne pas être prêts à accepter des résultats entachés d’irrégularité : «le CFOP interpelle, de vive voix, la communauté nationale et internationale qu’elle n’acceptera jamais des résultats entachés d’irrégularités». Et d’ajouter : «perdre à la loyale est une chose et perdre par la fraude est une autre».
Également, les représentants des membres de l’APO, se sont prononcés à l’endroit de la CENI sur des cas de modification. Il s’agit, ont-ils fait savoir, de modifications intempestives de zones prévues pour les votes, des ajouts de villages qui n’étaient pas concernés par le rapport de la CENI et des soustractions de villages qui figuraient dans le rapport.
Ils exigent à ce propos une présentation et une communication aux acteurs du processus électoral, une cartographie claire et fixe. A cela, l’opposition a ajouté une préoccupation qui est la tenue des élections à bonne date. Elle a affirmé que la CENI serait en difficulté pour ce qui est de l’acheminement du matériel de vote dans les Centres.
En ce qui concerne la proclamation des résultats, le CFOP juge inconcevable que la CENI procède à une quelconque proclamation le 23 novembre. «Il sera risqué et même dangereux pour la CENI de penser pouvoir proclamer les résultats le 23, sauf à donner des résultats erronés», a-t-il affirmé. Pour lui, afin que les résultats soient crédibles, il faut aller au-delà de cette date.
Ceci est un appel du Balai citoyen au sens de la responsabilité individuelle et collective à l’occasion des élections présidentielle et législatives ce 22 novembre 2020.
«APPEL DU BALAI CITOYEN POUR DES ÉLECTIONS APAISÉES, CRÉDIBLES ET TRANSPARENTES
Le 22 novembre 2020, les Burkinabè sont appelés aux urnes pour élire le Président du Faso et 127 députés pour un mandat de 5 ans. Pour ce qui est de l’élection du Président du Faso, 13 candidats sont en lice. Quant aux élections législatives, une centaine de partis, formations politiques et regroupements d’indépendants sont en course pour l’hémicycle. 3 semaines durant, ces différents candidats ont eu l’opportunité de sillonner tout le pays pour expliquer leurs offres politiques dans le dessein d’emporter la conviction de toutes les couches sociales de leurs compatriotes et recueillir leurs voix le 22 novembre 2020.
A la veille de la tenue de ces élections couplées, le Balai citoyen souhaite bonne chance à tous ces candidats engagés dans ces différents scrutins. Il saisit cette ultime opportunité pour en appeler au sens de la responsabilité individuelle et collective des différents candidats et de leurs partis et formations politiques afin que le processus électoral en cours connaisse une issue pacifique. Nul besoin de le rappeler, les défis auxquels notre pays est confronté commande à tous ceux qui aspirent à le servir à quelque niveau de responsabilité politique que ce soit un sens élevé de responsabilité pour l’épargner des affres d’une crise post-électorale.
A l’endroit des citoyens Burkinabè, le Balai Citoyen lance un vibrant appel à se mobiliser massivement le 22 novembre pour exercer leurs droits civiques dans la discipline et le civisme. Il les invite surtout à opérer leur choix en toute responsabilité en fonction des programmes et offres politiques susceptibles de servir l’intérêt supérieur du Burkina Faso.
En outre, comme en 2015, le Balai Citoyen déploie plusieurs dizaines d’observateurs accrédités par la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) dans de nombreuses régions du pays. Ces cibals et cibelles, en plus des autres observateurs accrédités d’autres structures seront nos yeux et nos oreilles dans les différents bureaux de vote du pays. Ils travailleront à la crédibilisation et à la pacification du scrutin. C’est pourquoi, nous appelons tous les citoyennes et citoyens, après la fermeture des bureaux de vote, à descendre dans les bureaux de vote où ils ont voté pour suivre le décompte de leurs voix, comme la loi l’autorise. « Je vote et je reste ».
Comme aux élections de 2015, nous voterons et nous resterons, en bonnes sentinelles de la démocratie et de la bonne gouvernance, pour participer à la crédibilisation des résultats qui sortiront des urnes. Pour cela, un état-major de suivi du scrutin à travers nos observateurs sera installé au siège du Balai Citoyen à partir de 06h, le jour des élections, le 22 novembre 2020.
Chers candidats et chers concitoyens, les élections ne sont qu’une compétition pour choisir des hommes et des femmes pour servir leurs concitoyens. Il est de notre responsabilité individuelle et collective que ces élections soient une opportunité de renaissance pour notre chère patrie déjà durement éprouvée par le plus grand défi sécuritaire de son histoire.
En avant pour des élections apaisées, crédibles et transparentes.
Notre nombre est notre force !
Ensemble, on n’est jamais seul !
Pour le Balai Citoyen, la Coordination Nationale !»