Le ministre Harouna Kaboré posant au milieu d'hôtesses arborant des Tee-shirt made in Burkina Faso
Désormais, le Burkina Faso a la capacité de confectionner des tee-shirts made in Burkina. C’est l’annonce faite ce 19 novembre 2020 à Ouagadougou, par le ministre du commerce, de l’industrie et de l’artisanat, lors d’un déjeuner de presse.
Le ministre Harouna Kaboré face à la presse ce jeudi 19 novembre 2020
D’ici à la fin du premier trimestre de l’année 2021, les tissus 100% burkinabè seront disponibles sur le marché. Fabriqué à Tanghin-Dassouri par l’unité de retordage et de tricotage de fil, la COTEXA, le tissu est fait à partir du fil de divers numéros métriques fourni par la Filature du Sahel (FILSAH). A partir de ce tissu 100% coton burkinabè, les couturiers seront à mesure de confectionner des tee-shirts, des chaussettes, des polos, des sous-corps, et bien d’autres articles. Le ministre du commerce, de l’industrie et de l’artisanat, Harouna Kaboré a procédé à la présentation de ces échantillons. Il a affirmé que la COTEXA a une capacité de production de tricotage de deux millions deux cent mille (2 200 000) mètres linéaires de tissus obtenu à partir coton burkinabè, ce qui équivaut à 189 mille mètres de tissus par mois. L’objectif, selon le Ministre, est de faire en sorte que : «les Burkinabè puissent disposer de toutes les gammes possibles de produits finis à base de coton».
Pour Harouna Kaboré, les tee-shirts made in Burkina dont le logo du label a été dévoilé le 15 Octobre dernier, entrent dans dans la dynamique de la consommation des produits locaux. A l’en croire, pour atteindre son objectif de transformation et de consommation de la production locale, la Stratégie Nationale d’industrialisation (SNI) dont s’est doté le Burkina Faso a pour but de disposer à «l’horizon 2023, d’un secteur industriel dynamique, compétitif et durable, qui accroît sa contribution à la transformation structurelle de l’économie».
Le ministre Harouna Kaboré posant au milieu d’hôtesses arborant des Tee-shirt made in Burkina Faso
Afin d’atteindre les objectifs fixés par la SNI, il est envisagé, à côté des PME comme la COTEXA, la réalisation de grandes unités, à l’image du projet A STAR Textile Burkina Faso.
Au cours de la rencontre, le Ministre du commerce s’est également exprimé sur la situation de l’ex usine Faso Fani, basée à Koudougou. Ainsi, il a laissé entendre que les travaux sont en cours. «L’Etat qui est résolument engagé sur ce dossier est en train de trouver la formule pour que la transformation du coton à Koudougou soit une réalité». Il a aussi fait savoir que la SNI vise à atteindre la transformation de 25% de la production nationale de coton, l’horizon 2023.
La campagne des élections présidentielle et législatives du 22 novembre 2020 tire inexorablement à sa fin.
Par ce communiqué, le Conseil supérieur de la communication (CSC) rappelle aux responsables des médias et régies publicitaires que la couverture médiatique et la publicité dans le cadre desdites élections s’arrêtent ce vendredi 20 novembre 2020 à 24 h.
Roch Marc Christian Kaboré, candidat du MPP et de l'APMP a été réélu au premier tour avec 57,87% des voix
C’est à une véritable démonstration de force que l’on a assisté ce mercredi à Koudougou, chef-lieu du Centre Ouest, lors de la venue de Roch Marc Christian Kaboré, candidat du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP). Que ce soit lors de la rencontre avec les forces vives de la région ou au cours du meeting au stade.
Le candidat du MPP à la présidentielle du 22 novembre, Roch Marc Christian Kaboré, face aux militants du Centre-Ouest mobilisés pour sa cause
Occasion du candidat Kaboré de faire son bilan jugé satisfaisant à la tête de l’Etat et de faire des promesses dont la reprise par l’Etat du projet de réouverture de l’usine de Faso Fani ou l’érection du Centre hospitalier régional (CHR) de Koudougou en Centre hospitalier universitaire (CHU).
C’est connu, l’usine Faso Fani constituait à l’époque avec la gare ferroviaire l’âme socio-économique de la cité du cavalier rouge. Leur fermeture a plongé bon nombre de ménages dans des difficultés économiques sans précédent. Avec l’annonce d’une réouverture notamment de l’usine Faso Fani, c’est l’espoir qui renaîtra chez ces ménages.
Giga-meeting à Réo ce 19 novembre
Ce jeudi 19 novembre 2020, il est également prévu à Réo, chef-lieu du Sanguié, un giga meeting de soutien à la candidature à la présidentielle du candidat Roch Marc Christian Kaboré.
Ce sera à 14 h à la place de la Nation de Réo. Il s’agit, à entendre des militants engagés, à l’image du député Bienvenue Ambroise Bakyono d’assurer un Coup KO au candidat Kaboré, ainsi que les deux sièges de députés en jeu dans la province.
Les responsables syndicaux dont Bassolma Bazié (micro) se prêtant aux questions des journalistes
«La coalition des syndicats en lutte contre la baisse du pouvoir d’achat a tenu un meeting ce 17 novembre dernier à Ouagadougou. Une rencontre qui a réuni des délégués venus des différentes régions du Burkina.
Les responsables syndicaux dont Bassolma Bazié (micro) se prêtant aux questions des journalistes
Le Burkina Faso est en campagne électorale en vue des élections couplées du 22 novembre 2020. La coalition des syndicats de lutte contre la baisse du pouvoir d’achat a saisi cette occasion pour lancer un appel à l’unité des travailleurs burkinabè. En effet, lors de la rencontre, le secrétaire général de la Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B) Bassolma Bazié n’a pas mâché ses mots quant aux maux dont souffre le pays.
Il s’agit, pour lui, de la vie chère qui s’aggrave à cause du faible pouvoir d’achat des masses laborieuses, de la corruption qui est «érigée en système de gouvernance par le régime en place», d’une crise du logement des populations, d’une famine latente due aux conditions des populations dans plusieurs localités. A cela, Bassolma Bazié a ajouté la catastrophe humanitaire avec son corollaire de déplacés internes, sans oublier la remise en cause des libertés démocratiques et syndicales.
Face à cette situation qui, à entendre l’analyse, va crescendo, le « général » comme affectueusement appelé par ses camarades, a laissé entendre qu’il n’y a pas de quoi se nourrir d’espoir pour ce qui concerne les conditions d’après les élections. «Les travailleurs doivent se convaincre qu’ils ne peuvent rien attendre de ces élections». A-t-il affirmé. Et d’ajouter : «l’organisation d’élections ne saurait constituer la panacée aux graves problèmes qui se posent dans un pays sous domination néocoloniale comme le nôtre». A en croire le syndicat, les partis politiques en liste, de la majorité comme de l’opposition sont plus préoccupés par leur propre intérêt qui est de «se faire élire coûte que coûte» que par les soucis du peuple.
Afin de mieux faire face aux défis à venir, la coalition a lancé un appel à ses militants et l’ensemble des travailleurs du parapublic, du privé et du public à renforcer la mobilisation et l’unité d’action à la base dans tous les secteurs d’activités, à «une large unité pour une prise en charge conséquente des préoccupations des travailleurs et des populations». Car, dit-il, «les travailleurs doivent se convaincre qu’ils ne peuvent rien attendre de ces élections» en cours dans le pays. Les syndicats ont également été appelés par le secrétaire général à se tenir prêts dans la discipline syndicale, pour les inévitables mots d’ordre que la situation et les circonstances commandent.
Le directeur général de la maison de l'entreprise du Burkina, Lacina Ki (micro)
Dans l’optique d’échanger sur les potentialités de la filière énergie solaire et les possibilités de financement, les acteurs des deux domaines tiennent un atelier le 18 et 19 Novembre 2020 à Ouagadougou.
Le directeur général de la maison de l’entreprise du Burkina, Lancina Ki (micro) se prêtant à la presse
Durant ces 2 jours, les acteurs du domaine de l’énergie solaire et ceux des banques vont mener des échanges bien nourris. Pour le premier jour, il s’agit de présenter la filière énergie solaire et ses potentialités et les possibilités de financement auprès des banques et de la faîtière des caisses populaires.
Le second jour, est prévue la présentation sur les possibilités de financement auprès des banques et également une présentation sur les possibilités de mobilisation de garantie via les fonds de garanties. Coordonné par la maison de l’entreprise, cet atelier vise à trouver un moyen de financement de la filière énergie solaire.
L’objectif principal de cet atelier, à en croire Lancina Ki, directeur général de la maison de l’entreprise, est de «booster le financement de la filière énergie solaire ». C’est le lieu de mettre ensemble les acteurs de la filière et les financiers afin que ces derniers découvrent les potentialités, les difficultés de financement et les produits proposés par la filière de l’énergie solaire.
Flore Tiendrébéogo, de la faîtière des caisses populaires
C’est de «permettre aux banques d’avoir les outils adaptés à la particularité de la filière», a ajouté Lancina Ki. Pour Flore Tiendrébéogo, de la faîtière des caisses populaires, les structures de financement sont disponibles pour recevoir ceux qui souhaitent faire le pas. «Nous sommes ouverts pour tout partenaire qui veut se lancer dans ce domaine, de nous approcher et nous allons discuter des clauses de la convention».
Le candidat à la présidentielle Zéphirin Diabré face à ses militants ce 15 novembre 2020 au stade municipal Issoufou Conombo
Le stade municipal Issoufou Conombo et ses environs, à Ouagadougou, ont vibré ce dimanche 15 novembre 2020, au rythme du giga-meeting, del’Union pour le progrès et le changement (UPC), dans le cadre de la campagne de la présidentielle du 22 novembre prochain. «Le pays a besoin que toutes les forces, toutes les intelligences se mettent ensembles», a soutenu le candidat du parti du Lion, Zéphirin Diabré.
Le candidat à la présidentielle Zéphirin Diabré face à ses militants ce 15 novembre 2020 au stade municipal Issoufou Conombo
Après Tenkodogo, Dori, Fada et bien d’autres localités à l’intérieur du pays, le rugissement du Lion Zéphirin Diabré de l’UPC s’est rapproché du palais de Kosyam où il entend implanter sa tanière au soir du 22 novembre 2020. En effet, le candidat du parti du lion a tenu ce dimanche 15 novembre 2020 à Ouagadougou, un giga meeting.
Comme à l’accoutumé, afin d’acquérir la voix des électeurs, le candidat est revenu sur son projet de société. D’abord, pour Zéphirin, il est urgent de trouver une réponse à la situation sécuritaire que connaît le Burkina.
Ainsi, il entend adopter un mode d’opération différent de celui utilisé par le parti au pouvoir. Convaincu que l’action militaire à elle seule ne viendra pas à bout du terrorisme, le candidat prévoit faire appel à un autre mode de lutte qu’est la négociation. II s’agit de savoir << parmi les groupes, quels sont ceux qui ont des revendications qui sont négociables >>, car selon lui, le terrorisme a plusieurs origines.
Le deuxième point important sur lequel est revenu Zéphirin Diabré concerne celui de la réconciliation nationale. Pour faire de cette priorité une réalité, il envisage mettre en place un gouvernement qui lui sera dédié et qui va inclure aussi bien le MPP que les personnalités burkinabè vivant hors du pays.
Zeph a appelé à l’union des Burkinabè pour relever les défis qui se posent au pays
<< Le pays a besoin que toutes les forces, toutes les intelligences se mettent ensembles pour pouvoir trouver des solutions aux défis qui nous assaillent >>, a-t-il laissé entendre. En plus des priorités, le candidat du lion prévoit la mise en oeuvre de grands projets comme ce qu’il a appelé <<la révolution industrielle >>, «la révolution agricole ». Dans son explication, « Zeph » a fait savoir que le problème de l’Afrique vient du fait qu’elle n’a pas d’industrie. Pour répondre à la production agricole, il sera mis à la disposition de chaque village un tracteur, selon la promesse du candidat, d’où le projet «un village, un tracteur».
Dans son programme, Zéphirin Diabré ne tient pas à mettre à l’écart la chefferie. Pour cela, il promet créer «une chambre de la coutume et des responsabilités coutumières». Une chambre qui apportera des avis au gouvernement et qui, surtout permettra aux Burkinabè de renouer avec leur histoire, car «on doit avoir les pieds dans son histoire et la tête dans la modernisation», a-t-il affirmé.
Le bilan de l’embuscade contre l’armée mercredi, sur l’axe Tinakof-Beldiabe, dans la province de l’Oudalan s’est alourdi, passant de 7 à 14 morts, selon un communiqué du gouvernement publié ce jeudi. Une annonce qui est venue plomber l’ambiance bon enfant de la campagne électorale et remettre le curseur sur la question sécuritaire.
S’il y a une leçon à retenir du lourd bilan (14 morts) de l’embuscade dans laquelle est tombé mercredi un détachement de l’armée burkinabè à Tina-kof, province de l’Oudalan, c’est l’importance qu’il faut accorder à la question sécuritaire dans cette double campagne électorale.
Au-delà du choc et des sentiments exprimés ça et là à l’occasion de cet énième drame au sein de nos FDS, il est temps que les Burkinabè et en premier les présidentiables remettent la question vraiment au centre de leurs programmes de société.
Que chacun pense à une stratégie à même de nous sortir de cette insécurité terroriste. L’avenir du pays est plus que jamais en jeu.
Samuel Kalkoumdo, président du Samuel Kalkoumdo, partage la vision du président Kaboré sur la réconciliation nationale
Le Mouvement pour la culture de la paix et l’amour de la patrie (MPAP) entend jouer sa partition dans la conduite du double scrutin du 22 novembre 2020, conformément à ses engagements d’œuvrer à la paix et au développement de la partie. Il a déployé une équipe d’observateurs de 90 personnes et tiendra sa première nuit électorale pour faire le point. Sur ces initiatives, le déroulement de la présente campagne électorale et sur d’autres sujets d’intérêt, le président du MPAP, Samuel Kalkoumdo, livre sa lecture dans cet entretien exclusif à nous accordé le 10 novembre dernier.
Samuel Kalkoumdo, président du Samuel Kalkoumdo, partage la vision du président Kaboré sur la réconciliation nationale
Burkina Demain : La campagne électorale bat son plein présentement. Quelle appréciation rapide pouvez-vous déjà faire à ce stade, du déroulement de cette double campagne ?
Samuel Kalkoumdo : Notre appréciation est vraiment positive. En dehors des propositions irréalisables et de quelques discours haineux de quelques militants, tout se déroule normalement. Il y a la question de la corruption électorale évoquée par le RENLAC, mais il faut apprécier ce volet en tenant compte des valeurs culturelles de notre pays qui ne peuvent en aucun cas être calquées sur l’occident, ni sur les pays arabes.
Tous les candidats parlent de réconciliation nationale. Quand vous les écoutez, est-ce qu’il y en a quand même qui proposent des scénarios qui vont dans le sens de ce que vous proposez au MPAP ?
La réconciliation nationale est un impératif pour espérer bâtir une nation forte, sécurisée et prospère pour un développement durable. Mais, est ce que les hommes politiques veulent réellement de cette réconciliation ? Sinon, la plupart de candidats parlent de réconciliation suivant des modèles différents.
Y-a-t-il parmi eux des gens dont vous partagez la vision au niveau du MPAP ?
Parmi ces candidats, un seul nous a reçu officiellement (à deux reprises), c’est le président Rock Marc Christian Kaboré, et je peux l’affirmer que c’est la même vision que le MPAP a, avec le concept Justice Paix et Réconciliation. Le CFOP dirigé par Zépherin Diabré n’a jamais reçu le MPAP, malgré nos multiples démarches pour le rencontrer à travers les demandes d’audience. Je ne pourrais donc pas connaître sa vision véritable en dehors de ce qu’on suit à travers les médias.
En cette période cruciale pour l’avenir de la nation, avez-vous un message à adresser aux candidats et aux électeurs ?
Bien sûr !!! (Rires). En tant que président du MPAP, c’est rappeler aux candidats, surtout que c’est la dernière semaine de campagne, d’éviter les discours haineux, sources de divisons, de fracture sociale qui vont survivre même après les élections. Pour les électeurs, c’est de sortir massivement pour exprimer leurs choix et d’accepter les résultats issus des urnes au soir du 22 novembre. D’ailleurs c’est le projet principal du MPAP à traves « Ma voix, la voie » qui a débuté depuis septembre 2020 et devrait poursuivre jusqu’aux élections municipales de Mai 2021.
Le Mouvement pour la culture de la paix et l’amour de la patrie (MPAP) a tenu les 29 et 30 août 2020 à la maison de la culture de Bobo, son deuxième congrès sur le thème : « Année électorale au Burkina Faso : quelle contribution pour une élection libre et transparente, gage de paix et de cohésion sociale ». Quelles ont été les recommandations du congrès ?
Les recommandations fortes sont surtout celles qui consistent à inviter les coordinations régionales à mener des activées incitant les jeunes ayant des cartes d’électeurs à voter massivement. Egalement les membres du MPAP, ainsi que les candidats ou membre d’équipe de campagne ont été demandés de surseoir aux activités du MPAP durant la période de la campagne électorale. D’autres recommandations touchant la vie de l’association ont été prises comme par exemple l’implantation du mouvement dans les 351 communes du Burkina Faso.
Le ministère des droits humains et de la protection civique a organisé récemment des élections à l’attention des OSC comme la vôtre. Comment avez-vous apprécié cela ?
C’est une très bonne chose. Seulement l’organisation n’a pas été correcte ; toutefois, en tant que structure de paix, des échanges directs avec madame la ministre et son cabinet ont permis d’avoir une issue favorable. Cependant, l’huissier qui a présidé les élections a produit un faux rapport et c’est vraiment dommage.
Voudriez-vous ajouter quelque chose ?
Juste informer que le MPAP organisera sa première nuit électorale le 22 novembre au siège national à Koudougou. A cette occasion les 90 observateurs du mouvement enverront les résultats par bureau de vote. Aussi, j’invite les jeunes à vraiment sortir massivement pour exprimer leurs choix librement, un droit et un devoir citoyen. Je voudrais informer également le public Burkinabè que le MPAP a lancé son journal d’informations générales intitulé le MPAP NEWS qui paraitra chaque 05 du mois. Nous saisissons cette occasion pour demander aux bonnes volontés d’accompagner le MPAP dans l’atteinte de ses objectifs à travers son programme d’activités.
Des acteurs de la semaine artistique de l'AFAB se prêtant aux questions des journalistes
L’Association des femmes albinos du Burkina (AFAB) tient à Ouagadougou du 12 au 15 Novembre 2020 « la semaine artistique ». L’annonce a été faite ce jeudi 12 novembre au siège de l’association avec pour programme du jour, une formation en branding personnel et en art oratoire.
Des acteurs de la semaine artistique de l’AFAB se prêtant aux questions des journalistes
C’est sous le thème: «promouvoir le leadership et l’excellence des personnes albinos» que l’AFAB a initié « la semaine artistique ». Dans le cadre de l’ouverture de cette semaine, les jeunes albinos bénéficieront d’une formation en branding personnel, qui peut se traduire par « l’estime de soi » et en art oratoire. Cette formation a pour objet, selon Abdoul Moumouni Soré, membre d’honneur de l’association, d’amener les personnes albinos s’exprimer dans la liberté, «à avoir l’estime de soi, également à s’exprimer clairement et publiquement pour défendre leur droit».
L’objectif général de « la semaine artistique » est de permettre à la personne albinos «de mieux s’insérer, de mieux faire comprendre aux autres qu’elle est aussi une personne comme eux», à laisser entendre Édith Bamouni, représentante de la présidente de l’association, Maïmouna Déné. Et Moumouni Soré d’ajouter que cet événement vise à «mettre la personne albinos au centre de tout». Pour lui, cette idée vise également à «amener la personne albinos à comprendre qu’elle a sa place dans le développement de ce pays».
L’édition 2020, une première du genre initiée par l’AFAB, ne sera pas la dernière, «l’association ne compte pas s’arrêter en si bon chemin», a fait savoir Moumouni. La semaine artistique sera marquée par un concours d’art oratoire, une exposition et une prestation d’artistes, durant les quatre jours. Guidés par le slogan «ma différence, mon originalité», les membres de l’association sont déterminés à montrer leur potentiel afin de se faire accepter par tous.
L’Association des femmes albinos du Burkina mène plusieurs activités en son sein; des formations en développement personnel, mais aussi des activités dans des domaines affiliés à l’art. À en croire Édith Bamouni, ces différentes formations à l’endroit des personnes albinos portent bien leur fruit, car les bénéficiaires arrivent à survenir à leur besoin en exerçant dans le domaine dans lequel ils ont été formés.
Les Etalons tenteront d'assurer sans leurs supporters
C’est ce jeudi 12 novembre 2020 que se jouera au stade du 4 août de Ouagadougou à partir de 19 h le match aller Etalons du Burkina contre les Flammes du Malawi, dans le cadre de la troisième journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football.
Les Etalons tenteront d’assurer sans leurs supporters
Les supporters des Etalons ne pourront pas faire ce soir le déplacement du stade du 4 août pour pousser le onze à la victoire face aux Flammes du Malawi, dans le cadre de la troisième journée des éliminatoires de la prochaine Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football.
Avec cette absence des supporter au stade, ce sera moins de pression sur les Flammes
La décision de la Confédération africaine de football (CAF) relativement à la requête de la Fédération burkinabè de football (FBF) sollicitant une dérogation pour participation du public à la rencontre est tombée raide ce mercredi soir : Impossible d’accueillir le public au stade en ces temps de Covid-19.
La confrontation Etalons-Flammes se jouera donc à huis-clos. Les supporters des Etalons pourront néanmoins suivre la retransmission du match à la Télévision nationale du Burkina (TNB).