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Attaque de Koutougou : Les condoléances de L’UPC aux familles éplorées

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Selon un communiqué de l’État-major Général des Armées, plus d’une dizaine de militaires burkinabè ont été tués dans l’attaque contre leur détachement basé à Koutougou ce lundi 19 août 2019. «Le drame de Koutougou vient s’ajouter à une situation déjà chaotique»  relève l’Union pour le progrès et le changement (UPC) dans ce communiqué de presse.

«Communiqué de presse de l’UPC sur l’attaque de Koutougou

A travers un communiqué de l’État-major Général des Armées, l’Union pour le Progrès et le Changement (UPC) a appris avec une grande consternation, la mort de plus d’une dizaine de militaires burkinabè dans l’attaque contre leur détachement basé à Koutougou ce lundi 19 août 2019.

L’UPC présente ses sincères condoléances aux familles éplorées, aux Forces de défense et de sécurité (FDS), ainsi qu’au peuple burkinabè.

Par ailleurs, notre parti renouvelle son soutien ferme et entier à nos vaillantes FDS.

Depuis que le Burkina Faso mène la guerre contre ses ennemis sans visage, jamais ses soldats n’ont connu pareille perte dans leurs rangs.

A chaque attaque, l’émotion collective déplore les morts, et la vie continue comme si de rien n’était. Pour l’UPC, il faut dire la vérité et soigner le mal à sa racine.

En effet, notre peuple a élu des gouvernants, à qui il a remis tous les moyens humains, matériels, financiers, toute la souveraineté et toute la légitimité pour diriger. Il se trouve malheureusement que ces gouvernants ont failli depuis longtemps à leur mission. Ils ne se soucient plus que du pillage des maigres ressources du pays, de la préparation des futures échéances électorales et de leur maintien au pouvoir. Ces dirigeants sacrifient l’avenir des jeunes et détruisent les fondements de la République.

A plusieurs reprises, l’UPC a attiré l’attention du pouvoir en place sur la nécessité d’équiper nos FDS, de les motiver suffisamment, et de mettre en place un système de renseignement efficace. Ces propositions sont restées lettre morte.

Le drame de Koutougou vient s’ajouter à une situation déjà chaotique :

-des centaines de morts et plus de 200.000 déplacés du fait du terrorisme,

-l’occupation de plusieurs zones du territoire national par des groupes armés,

-l’effondrement continu de l’économie nationale ;

-la déchirure du tissu social et des conflits intercommunautaires inédits.

Tout cela, sur fond de corruption et de mal gouvernance.

Au regard de ce qui précède, l’UPC estime que le Gouvernement Christophe Joseph Marie DABIRE a complètement échoué. C’est une équipe dépassée par la tournure des événements, qui croise à présent les bras, attendant ce que le hasard fera d’eux et des Burkinabè. Une nation ne devrait pas laisser sa destinée aux mains de tels gouvernants.

En conséquence, l’UPC demande la démission pure et simple du gouvernement en place, et la nomination par le Président Roch KABORE d’une nouvelle équipe qui aura pour mission première, la défense de l’intégrité territoriale et la sécurité des Burkinabè.

L’avenir du Burkina Faso ne saurait dépendre de carrières individuelles et de relations entre copains parvenus au pouvoir.

Que Dieu bénisse et protège notre cher pays

Ouagadougou, le 19 août 2019

Pour le Bureau politique national de l’UPC,

Le 2ème Vice-Président, chargé des questions politiques

Adama SOSSO »

OMS-Afrique : Ouverture de la 69ème session du Comité régional

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Le président de la République du Congo, Denis Sassou-N’Guesso, a ouvert les travaux de la 69ème session du Comité régional de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique, ce 19 août 2019 à Brazzaville, en présence du directeur général de l’OMS, de la directrice régionale Afrique ainsi que des ministres africains de la santé. Les assises qui se tiennent sous le thème : « la couverture sanitaire universelle, ne laisser personne de côté».

Ouvrant les travaux, le Chef de l’Etat congolais, Denis Sassou-N’Guesso a lancé un vibrant appel à tous les pays africains au renforcement des systèmes de santé, à une action concrète contre la contrefaçon de médicaments et à l’accès universel aux soins de santé. Il a aussi attiré l’attention sur les initiatives de développement sanitaire en cours dans son pays.

Pour Denis Sassou-N’Guesso, « Chaque rencontre du Comité régional de l’OMS pour l’Afrique doit mieux éclairer les décisions et faciliter la prise en compte des questions sanitaires africaines, par les instances comme le Conseil exécutif et l’Assemblée mondiale de la Santé ». Avant d’ajouter que « les démarches des Etats africains devraient se compléter de l’élan mondial en faveur de la santé pour tous. C’est l’un des meilleurs paris pour l’humanité. »

Peu avant le mot d’ouverture, plusieurs allocutions ont été prononcées par les ministres de la santé de la République du Congo, Jacqueline Lydia Mikolo, de la République du Sénégal, Abdoul Diouf, de la Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, Dr Matshidiso Moeti et celle du directeur général de l’OMS, le Dr Tedros Ghebreyesus.

Dans son allocution, la Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, le Dr Matshidiso Moeti, en souhaitant la bienvenue aux participants, a souligné les progrès réalisés par les pays : « L’accès aux services liés au VIH s’est considérablement élargi, le nombre de personnes sous traitement antirétroviral ayant plus que doublé au cours des six dernières années. La région enregistre l’une des baisses les plus rapides au monde pour les nouveaux cas de tuberculose et est sur le point d’éradiquer la polio. La Directrice régionale a noté qu’une volonté politique était nécessaire pour s’attaquer au fardeau émergent des maladies non transmissibles, qui devraient faire 28 millions de morts supplémentaires en Afrique au cours de la prochaine décennie ».

« Toutes les priorités et tous les défis en matière de santé que j’ai mentionnés coïncident avec une opportunité – que le jour de la couverture sanitaire universelle est enfin arrivé. Si les gouvernements, les partenaires, l’OMS et d’autres agences des Nations Unies unissent leurs forces en faveur du CSU, nous pourrons faire de la santé pour tous une réalité pour les habitants de notre région, » a dit le Dr Moeti.

Quant au Directeur général de l’OMS, le Dr Tedros Ghebreyesus, l’occasion était de souligner que de nombreux pays avaient fait des progrès impressionnants dans la prestation des services de santé essentiels au niveau des districts, mais qu’il restait encore de grandes lacunes. Dans les 47 États membres de l’OMS, seulement un tiers de la population a accès aux services de santé essentiels et un tiers seulement peut le faire sans crainte de difficultés financières.

« Le renforcement des soins de santé primaires doit donc être la priorité numéro un pour chaque pays » a-t-il dit. « Le meilleur investissement dans les soins de santé primaires est le capital humain. Les infirmières, les sages-femmes et les agents de santé communautaires sont particulièrement importants pour la prestation des services qui peuvent promouvoir la santé et empêcher les gens d’avoir besoin d’un hôpital. »

Ses assises qui vont durer jusqu’au 23 août prochain auront à traiter de diverses questions importantes parmi lesquelles figurent : la stratégie régionale de surveillance intégrée de la maladie et la riposte qui, si elle est mise en œuvre, permettra d’améliorer la préparation et la riposte aux poussées épidémiques. Les délégués discuteront également du plan stratégique visant à réduire le double fardeau de la malnutrition dans la région africaine de l’OMS. La stratégie fournit des orientations aux pays pour mettre fin à la croissance de la malnutrition, de l’obésité et des maladies non transmissibles liées à l’alimentation d’ici 2025. Les ministres de la Santé discuteront également des moyens de maîtriser les maladies à transmission vectorielle et de renforcer les systèmes de santé des districts afin de parvenir à une couverture sanitaire universelle. Ils nommeront également le prochain directeur régional, dont le mandat sera de cinq ans.

Noter que le Comité régional est l’organe décisionnel suprême en matière de santé dans la région, auquel participent les ministres de la Santé des États membres de la Région africaine de l’OMS. Il se réunit une fois par an pour examiner les problèmes de santé critiques qui affectent le continent et pour donner des conseils sur les stratégies appropriées pour améliorer les résultats en matière de santé.

Wilfrid Lawilla/ Brazzaville

Burkina Demain

An 2 de la mort de Salifou Diallo : Hommages et programme de la commémoration

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Ce lundi 19 août 2019, cela fait deux ans, jour pour jour que mourait à Paris, l’ancien président de l’Assemblée nationale et président du Mouvement pour le peuple et le progrès (MPP), Dr Salifou Diallo. Et ceci est un message du MPP à l’occasion de ce deuxième anniversaire de disparition du Dr Diallo. Le message est signé de l’actuel président intérimaire Simon Compaoré. Le programme de commémoration prévoit projection de film et reboisement.

Ce lundi 19 août 2019, cela fera 2 ans, jour pour jour, que mourait à Paris l’ancien président du MPP et de l’Assemblée nationale, Dr Salifou Diallo
«Le Mouvement du peuple pour le progrès se souvient de son ancien président, Salif Diallo, à l’occasion du deuxième anniversaire de son décès. Outre le message de Simon Compaoré, président par intérim du parti, des activités sont prévues pour marquer cette date.

Ce lundi 19 août 2019, cela fera 2 ans, jour pour jour, que mourait à Paris l’ancien président du MPP et de l’Assemblée nationale, Dr Salifou Diallo

Salif Diallo, voilà deux ans déjà que tu nous as quitté, répondant ainsi à l’appel de la Providence.

19 août 2017-19 août 2019, le temps continue sa marche irréversible vers l’avant et rappelant cependant de façon cyclique qu’aux aurores d’un 19 août 2017 notre camarade et président du MPP a rendu l’âme à Paris. Grosse perte pour le MPP et le Burkina puisque feu Salif Diallo a été un grand Homme d’Etat.

Ce 19 août 2017, c’est avec consternation et abattement que le Burkina et le MPP avaient accueilli brutalement la nouvelle de la disparition de feu Salifou Diallo.

Ce 19 août 2017 de sinistre mémoire, nous avons perdu à jamais un leader, un frère et compagnon politique exceptionnel. Salif Diallo parti pour toujours dans l’au-delà, c’était un pan de l’histoire politique burkinabè qui s’éclipsait à pas feutrés.

Deux années sont passées, néanmoins le souvenir et les œuvres de l’homme qu’il fut, demeurent vivaces et lui subsisteront. Au MPP, nous retiendrons toujours de feu Salif Diallo le souvenir de l’homme d’action, de l’humain, du patriote et du démocrate qui a consacré sa vie au combat politique salvateur pour le bien-être du Peuple burkinabè.

Cher camarade feu Salif Diallo, continue de reposer du sommeil du juste ! Tes successeurs poursuivent sans relâche le combat du MPP, ton combat, pour le triomphe des causes justes.

Démocratie – Egalité – Progrès

Simon Compaoré

Président par intérim du MPP

Programme de la commémoration

Organisation d’une soirée d’hommage à feu Dr Salif Diallo :

Projection de film sur la vie du Dr Salifou Diallo (réalisation RTB) suivie de témoignages sur l’illustre disparu.

Durée : 1h20 mn

19 août 2019 au CENASA à partir de 19h

2- Reboisement au bosquet Salifou Diallo à Komki Ipala (20 août 2019)

Début du reboisement : 8h

Simon Compaoré

Président par intérim du MPP »

Omar el-Béchir dans le box des accusés pour  meurtres et corruption

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L'ancien président fait désormais face à plusieurs chefs d'accusation dont ceux pour meurtres et corruption

Préalablement prévu pour le 17 août, le procès d’Omar el-Béchir, s’ouvre ce lundi 19 août 2019 à Karthoum, la capitale. Déchu le 11 avril du pouvoir, l’ancien président soudanais est aujourd’hui dans le box des accusés pour meurtres de manifestants et corruption.

L’ancien président fait désormais face à plusieurs chefs d’accusation dont ceux pour meurtres et corruption

Selon des sources concordantes, Omar el-Béchir,  est arrivé ce lundi  matin devant un tribunal de Khartoum, où il doit être jugé pour plusieurs chefs d’accusation. L’ancien homme fort de Karthoum est accusé de meurtres de manifestants lors de la période de contestation ayant conduit à sa chute du pouvoir le 11 avril dernier. Il est également accusé de corruption et de possession illégale de devises étrangères.  Il aurait ainsi reçu en espèces 90 millions de dollars de l’Arabie Saoudite, selon une source judiciaire.

Autant dire que de lourdes peines planent sur la tête de l’ancien président qui a dirigé le Soudan pendant plus de 30 ans et qui a réussi pendant plus d’une décennie  à se déjouer du mandat de la Cour pénale internationale émis à son encontre pour des crimes commis au Darfour par ses milices.

L’ouverture de ce procès Béchir intervient au lendemain de la signature de l’accord pour le partage du pouvoir entre militaires et civils en vue d’une gestion démocratique et apaisée de la transition politique dans le pays.

Amir Théophane Tiendrébeogo

Burkina Demain

Des étudiants de HTC services & consulting initient à l’internet

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Photo de famille des formateurs et des formés

Le groupe d’anciens étudiants HTC services & consulting a initié dans la soirée de ce dimanche 18 août 2019 à Ouagadougou, une formation sur l’utilisation d’internet et sur la présentation des résultats d’une recherche devant un public. L’objectif ici, est d’outiller les participants sur l’impact de l’internet ainsi que les techniques nécessaires pour réussir son exposé.

Photo de famille des formateurs et des formés

Comment faire des recherches sur internet ? Quelle information faut-il y prendre ? Qu’est-ce qu’il ne faut pas faire ? Comment être à la hauteur de son exposé en classe ? Ce sont autant d’interrogations qui ont poussé le groupe HTC services & consulting à réunir, dans la soirée de ce dimanche, des élèves pour leur apporter un tant soit peu de la lumière.

Le coordonnateur du groupe, H. Eric Bassolé, au cours de son exposé

Avant de commencer les choses proprement dites, le coordonnateur de HTC services & consulting, H Eric Bassolé, a feuilleté les pages de la genèse de l’internet, pour ensuite informer qu’il (internet) est aujourd’hui un réseau informatique mondial accessible au public. Mais les mots ou expressions comme « attention », « soyez prudent » sont entre autres ‘’les feux rouges’’ que H Eric Bassolé a utilisé pour mettre en garde les participants sur l’impact qu’internet pourrait avoir sur son utilisateur. Pour lui, l’internet est un outil neutre et les informations y circulent en toute liberté sans aucun obstacle.

Faire attention à internet

Grâce à internet, affirme le coordonnateur dudit groupe, tout le monde peut mettre une information en ligne. Mais dans cette dynamique, il est fort important de savoir si les infos que l’on rencontre en ligne sont publiées par un particulier ou un professionnel, de savoir chercher ce qu’on veut réellement en étant précis ou en orientant la recherche. « Il faut éviter de poster dans le hasard ses photos parce que c’est dangereux », a-t-il conseillé. Donc, cela sous-entend qu’il faudra consciemment utiliser cet outil mais surtout avec beaucoup de diplomatie. Il continue en indiquant qu’il faut toujours citer les sources des informations que nous enregistrons pour exploitation. L’autre sujet abordé au cours de cette formation, c’est la présentation des résultats d’une recherche en classe.

Le courage de tout faire

A en croire Gaston N’Do, économiste gestionnaire par ailleurs assistant comptable d’une société de la place, pour être à la hauteur de la présentation de son exposé devant ses camarades et ses enseignants, l’élève doit arriver à surmonter le stress, le trac et la phobie.

Ces maux sont de véritables files à retordre qui hantent beaucoup l’esprit de la plupart des élèves/ étudiants. A cet effet, Gédéon N’Do pense que pour résorber ces maux, l’on doit maitriser son sujet, maintenir le regard visuel sur le public, savoir utiliser un langage corporel et par-dessus tout, se mettre dans une super ambiance.

Les conseils pour une création d’entreprise, le montage de dossier d’appel d’offre, la formation sur des logiciels et les analyses financières et boursières sont aussi les spécialités de HTC services & consulting. Dans ce groupe d’étudiants, chacun est spécialisé dans un domaine bien précis.

Jean Conombo

Burkina Demain

Mort du Koupendiéli : Un autre baobab de la tradi-modernité est tombé

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Avec la triste nouvelle, l'on n'entendra plus la voix pleine du sagesse de Koupendieli

Avec la disparition du 31e Roi du Gulmu, Koupendiéli, c’est incontestablement un autre baobab du landerneau politique burkinabè qui s’en est allé. Le décès de Koupendiéli est survenu dans la nuit du vendredi 16 au samedi 17 août 2019.

Avec la triste nouvelle, l’on n’entendra plus la voix pleine de sagesse de Koupendieli

Récemment il était question de la mort du Dima de Boussouma, plusieurs fois  député à l’Assemblée nationale. Cette fois, c’est du côté de l’Est que la grande faucheuse a agi, terrassant le 31e Roi du Gulmu, le ‘’Koupendiéli’’, comme on l’appelait. Il a lui aussi été plusieurs député à l’Assemblée nationale, notamment sous la bannière de l’ADF/RDA. La mémoire du grand roi du Gulmu est saluée par les hommes les politiques, à l’image de Zéphirin Diabré, chef de file de l’opposition politique.

«Le Koupendiéli  a su faire un alliage harmonieux de  la tradition et de la modernité.  Il nous laisse en souvenir sa pondération, son obsession du rassemblement des diversités, son sens aiguë de l’analyse, et sa propension à promouvoir la jeunesse. Il s’en va au moment où notre cher pays, le Burkina Faso,  aurait tant besoin de sa contribution», a-t-il mentionné dans un communiqué de son parti, l’Union pour le progrès et le changement (UPC).

Burkina Demain

Pétrole nigérien : Vers une production de 500 000 barils jour

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Devenu pays pétrolier depuis bientôt huit ans, le Niger nourrit déjà de grandes ambitions. Le pays prévoit de passer de 20 000 barils raffinés actuellement à 500 000 barils raffinés à l’horizon 2025-2030. On en sait un peu plus sur les ambitions de Niamey dans le secteur pétrolier au détour de la dernière sortie à Jeune Afrique du président Mahamadou Issoufou.

Le président du Mahamadou Issoufou a réaffirmé les ambitions de son pays en matière d’exploitation pétrolière

Parlant du Niger, beaucoup se félicitent déjà à l’idée d’une alternance pacifique à la tête de l’Etat avec la décision de l’actuel président,Mahamadou Issoufou, de ne pas se représenter en 2021, lui qui a porté son choix sur Mohamed Bazoum comme dauphin.

Qu’elle se fasse avec Bazoum ou une autre personnalité nigérienne, l’alternance politique à elle seule, ne suffira pas à assurer un avenir radieux aux 22 millions de Nigériens. Il faudra aussi que le successeur de Issoufou relève le défi de l’exploitation des immenses ressources naturelles du pays, en particulier celle du pétrole qui semble cristalliser tous les espoirs.

La question a été abordée par Mahamadou Issoufou dans son dernier grand entretien à Jeune Afrique. Entretien dans lequel le président nigérien réaffirme les ambitions du pays en matière d’exploitation pétrolière.

«Les perspectives du Niger en matière de production pétrolière sont ambitieuses (…) Vers 2025-2030, notre capacité devrait passer à 500 000 barils par jour, ce qui nous permettra d’envisager sérieusement notre adhésion à l’Opep».

L’aboutissement d’un long processus

La question du pétrole au Niger ne date pas de maintenant. Son exploitation depuis novembre 2011 est le résultat d’un long processus géré avec stratégie et prudence. Les autorités nigériennes n’ont guère voulu brader cette ressource naturelle en veillant à la préservation des intérêts du pays.

En effet, après sa découverte en 1969 par la société Texaco, l’or noir nigérien est resté longtemps inexploité car, le pays conditionnait son exploitation à la construction d’une raffinerie. Ce qu’ont longtemps refusé des compagnies pétrolières, arguant que la raffinerie n’était pas rentable, jusqu’à ce que la China National Petroleum Corporation accepte en 2008 cette condition du pouvoir nigérien.

La raffinerie de Zinder est  alors construite et gérée par la Société de raffinage de Zinder (SORAZ). La SORAZ est une coentreprise comprenant la China National Petroleum Corporation (CNPC) qui détient 60 % du capital, et l’Etat nigérien qui en détient 40 %.

L’exportation vers les pays voisins

Avec la raffinerie de Zinder, le Niger arrive à satisfaire ses besoins internes estimés à quelques 7 000 bbl/j. Ceci étant, l’objectif de la SORAZ, c’est d’exporter le reste de la production vers les pays voisins. Mais, il faut de gros investissements pour réaliser les infrastructures devant permettre d’acheminer le pétrole vers les pays voisins.

Dans ce cadre, le gouvernement nigérien a déjà validé un accord permettant la construction d’un oléoduc reliant la zone des champs pétrolifères d’Agadem dans l’extrême nord-est du pays, au port de Cotonou au Bénin. L’objectif, c’est de relier l’oléoduc tchado-camerounais et favoriser véritablement les exportations du pétrole nigérien.

Grégoire B. BAZIE

Burkina Demain

Santé : Le MIDE apporte sa pierre

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Le Mouvement des intellectuels pour le développement (MIDE) a organisé ce 17 aout 2019 à Ouagadougou, sa 2ème conférence de presse .L’objectif de cette sortie médiatique est d’informer les populations sur les questions de santé.

Les conférenciers face à la presse

« La formation professionnelle des agents de santé à partir de la 6ème» ; «La santé au Faso, les solutions du MIDE ».  C’est sous ces problématiques  que le Mouvement des intellectuels pour le développement s’est entretenu avec les hommes de medias dans la matinée de ce 17 aout 2019.

A entendre Harouna Kindo, président exécutif national, le Mide est un parti qui prône le changement de mentalités et comme particularité  qui le différencie des autres, on peut citer entre autre la valorisation des chefs coutumiers et leur accompagnement financier par l’Etat, l’exemption de politiques aux autorités coutumiers et religieux et la promotion d’actions réfléchies.

Il a rappelé que chaque trimestre, son parti échange avec la presse sur un problème d’actualité ; c’est ainsi que les questions sanitaires au Burkina Faso ont été évoquées ; juste pour faire un aperçu. Poursuivant son sermon, il a prêché la consommation locale, la formation professionnelle des agents de santé à partir de la 6ème.

« Efforts sanitaires n’atteignent pas leur but»

Selon Fréderic Yaméogo, le responsable chargé du civisme et de la citoyenneté, les efforts en matière de santé au Burkina Faso n’atteignent pas leur but. Et comme problèmes, il a souligné la cherté des soins, la mauvaise alimentation, les tabous religieux, l’insuffisance de formation, l’accessibilité au service de santé pendant la période hivernale et le manque de vocation des agents de santé. Refusant de s’inscrire dans des critiques viles, il reconnait qu’il y a des efforts qui sont faites mais cela reste toujours dans la limite de l’accessibilité à tous, a-t-il conclu.

«Le Mide n’est pas un donneur de leçon»

Après avoir posé la problématique, Micael Lompo responsable chargé des questions de santé a précisé que le Mide n’est pas un donneur de leçon. Et de proposer comme pistes de solution, la création de clinique mobile, le concept 8000 villages, 8000 ambulances, 8000 CSPC ; la disponibilité des produits pharmaceutiques, la valorisation et l’encadrement des tradi-praticiens et leurs produits et le financement de la recherche endogène…

Pour Gisèle W Hortense Oubda, responsable de la promotion de la femme et de l’enfant, si toutes ces préoccupations ne sont pas prises en compte, les conséquences sont par exemple l’accroissement du taux de mortalité, les migrations, le blocage de l’économie nationale, la pauvreté.

Il convient de rappeler que le MIDE a tenu sa 1ére sortie de presse le 11 mai 2019 sous le thème  de « l’agriculture ».

Amir Théophane Tiendrebéogo

Burkina Demain

Un bon Samaritain nommé Ladji carreaux

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Le PDG de Ramadan hôtel, El Hadj Amidou Ouédraogo, a mis à la disposition de la mairie de l’arrondissement N°6 de Ouagadougou, des vivres pour les personnes démunies et des permis de conduire pour les près de 50 jeunes de cet arrondissement, ce 17 aout 2019.

Après avoir fait ‘’la fiesta’’ avec les cuisses des moutons le jour de la tabaski, le PDG de Ramadan Hôtel a tenu à faire un don aux ‘’nibuiida’’ ou à quelques habitants du quartier Belle ville de Ouagadougou, ce samedi 17 août 2019. Selon le maire de la mairie de l’arrondissement n°6, Jean Nacoulma, le geste est réfléchi et vient à point nommé dans une période aussi coriace que difficile pour ces populations démunies.

Le Maire Nacoulma a profité de l’occasion pour lancer un appel à l’endroit de tous ceux qui peuvent aussi faire comme Amidou Ouédraogo de le faire parce que la mairie en a besoin.

A écouter le donateur, il a, à l’occasion de la Tabaski pensé utile de permettre à ceux qui n’ont pas les moyens comme certains de fêter comme tout le monde, mais vue qu’il avait jusqu’à trois arrondissements à gracier, c’est pourquoi le tour de cet arrondissement a été amené aujourd’hui.

Le Burkina Faso à entendre le donateur Amidou traverse des moments difficiles et il est impérieux que les gens mettent les mains dans les poches pour s’épauler mutuellement.

Trouver un emploi

Ladji carreaux comme l’appellent certains a bien conscience que l’on ne peut pas tout attendre de l’Etat parce que l’Etat ne peut pas tout faire à lui seul. C’est ce qui l’a motivé ou encouragé à faire ce don de six tonnes de riz, de soixante cartons de spaghettis. Mais précisons que le PDG de Ramadan hôtel n’a pas fait que donner des vivres seulement, il a payé les frais d’inscription de cinquante jeunes pour l’auto-école.

Jean Nacoulma a demandé aux jeunes bénéficiaires qu’après l’acquisition des permis de conduire d’en faire bon usage. Une attitude qui va leurs permettre de trouver du travail avec, pour aussi contribuer dans le futur, au développement de la localité.

«Si Dieu me donne toujours la santé, ce geste ne sera pas le dernier et je voudrais aussi que les populations des 12 arrondissements que regorge Ouagadougou bénéficient de mon soutien », a confié le PDG Ouédraogo. On est tenté de confirmer qu’il y a toujours un Dieu pour les pauvres.

Nicolas Bazié

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Maracaña de l’amitié : c’est parti pour la 6e édition

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Le lancement officiel de la 6e édition du Maracaña de l’amitié est intervenu ce jeudi 15 août 2019 à Ouagadougou.

 «Jeunesse  Sport et Lutte contre la Drogue». C’est sous ce thème qu’est placée la 6e édition du  Maracaña de l’amitié dont le lancement est intervenu ce 15 août 2019 à Ouagadougou.

En levée de rideau de cette compétition, l’équipe de Bafana s’est opposée à celle de Royal service. Au total, 16 équipes vont y  participer. Cette année, le thème est placé jeunesse, sport, et lutte contre la drogue. Le fléau de la drogue prenant de l’ampleur au sein de la jeunesse, les initiateurs veulent ainsi contribuer à la lutte contre.

en train de prendre de l’ampleur a dit M. lallogo ;  Ce faisant  il envisage faire quelque chose avec la jeunesse pour lutter contre ce fléau.

Le promoteur de la compétition, Patrick Ludovic   Lallogo, 1er  vice-président du conseil régional du Centre, a laissé entendre que leur objectif est de regrouper les jeunes autour du sport favori qui est le football,  un  facteur de  socialisation et de développement.

L’idéal serait, a-t-il avancé, que les jeunes s’unissent pour que ce pays puisse avancer. A en croire  Lallogo, à cette  de compétition de football ; va s’ajouter une  compétition de pétanque. «Nous envisageons organiser une compétition de pétanque le 28 septembre prochain ».

Et de demander à la population de sortir massivement pour  la réussite de  ce Maracaña,  souhaitant bonne chance aux participants,  et que le meilleur gagne !

En rappel, la finale du présent tournoi est prévue pour le 29 septembre prochain.

Tidiane Sow

Burkina Demain