Le président du Faso, chef suprême des armées, a décrété un deuil national de 72 heures en la mémoire des militaires tués dans l'attaque de Koutougou
Suite à l’attaque de Koutougou au lourd bilan (24 militaires tués), le président du Faso a décrété un deuil national de 72 heures Un deuil national allant du 23 août au 25 août 2019.
Le président du Faso, chef suprême des armées, a décrété un deuil national de 72 heures en la mémoire des militaires tués dans l’attaque de Koutougou
Par ailleurs les cinq militaires burkinabè portés disparus ont été retrouvés selon l’état-major de l’armée.
Des victimes de la fermeture des écoles face à la presse
La coordination des écoles dites non reconnues fermées dans le Kadiogo n’est pas contente de la décision gouvernementale. Elle a animé ce 22 août 2019 à Ouagadougou, une conférence de presse avec pour objectif d’attirer l’attention du gouvernement et des populations sur leur situation.
Jean Théophile Kaboré, principal animateur de la conférence de presse
C’est par une déclaration liminaire que la coordination des promoteurs des écoles dites non reconnues s’est entretenue avec les hommes de medias dans la matinée de ce 20 août 2019 dans la capitale burkinabé. Selon Jean Théophile Kaboré, principal animateur de la conférence, c’est par le communiqué N°2019/000775/MENAPLN/SG/DGEFG/DGEP en date du 08 août 2019 qu’ils ont été informés de la fermeture de leurs établissements par les réseaux sociaux.
Ce communiqué portait à la connaissance des élèves, parents d’élèves et promoteurs des écoles dites non reconnues la non autorisation à ouvrir à la rentrée scolaire 2019-2020. C’est ainsi qu’ils se sont réunis le 10 et 17 août 2019 à Ouagadougou pour échanger autour dudit communiqué afin d’attirer l’attention du ministre sur un certain nombre de points et appeler à une certaine lucidité dans la prise de décision concernant les écoles à régulariser, tout en reconnaissant des manquements liés aux cahiers des charges. Poursuivant son allocution, il a précisé qu’après examen du communiqué du ministère, il est ressorti qu’aucun justificatif du projet de fermeture n’a été donné.
« Mise au chômage de milliers d’employés »
Des victimes de la fermeture des écoles face à la presse
Continuant dans la même lancée, Jean Kaboré, a souligné qu’après avoir échangé avec les techniciens du ministère, on leur a reproché un certain nombre de manquements tels que la qualité des locaux, le non-respect des superficies recommandées… Ne comprenant pas l’attitude du gouvernement sur la nature d’un tel communiqué, il a martelé que les écoles indexées sont en procédure de régularisation de leurs situations et que les dossiers sont à différents niveaux de traitement et d’avancement dans les différents services techniques dudit ministère.
Pour lui, si le projet de fermeture des écoles dites non reconnues, venait à s’avérer ce ne serait pas sans conséquences aussi bien pour l’Etat, les élèves, les parents d’élèves que les promoteurs. Il a mentionné entre autres l’éloignement de l’école, une perte de confiance des parents d’élèves vis-à-vis des promoteurs, la mise au chômage de milliers d’employés (par exemple si 08 personnes sont employées dans les 1246 établissements, 9968 personnes seront au chômage), l’étouffement de l’entreprenariat social privé.
« Communiqué rectificatif de la levée de la mesure de fermetures»
Pour Paul Yanogo, Promoteurs d’une école inclusive, se serait regrettable si l’on n’arrivait là.
A entendre les conférenciers, les écoles à fermer pour l’année 2019-2020 n’avaient pas les noms de leurs établissements inscris dans les 2 précédents listes de l’année dernière à savoir la liste des écoles à fermer pour l’année 2018-2019 et la liste des écoles à régulariser dans un délais de 06 mois.
Comme recommandations, les promoteurs ont sollicité l’assouplissement de la condition d’obtention des documents administratifs au regard des superficies en vigueur, la proposition des effectifs à respecter selon les superficies (au prorata). Au regard de tout ce qui précède, la diffusion dans un bref délai d’un communiqué rectificatif de la levée de la mesure de fermetures des différents établissements scolaires et une décision favorable relative à une autorisation spéciale pour fonctionner dans l’attente de la régularisation de la situation des établissements dite non reconnues.
Photo de famille avec le Premier ministre Christophe Dabiré au sortir de l'audience
Une délégation de l’Association des municipalités du Burkina Faso (AMBF) conduite par le maire de la ville de Ouagadougou Armand Roland Pierre Béouindé a été reçue en audience, par le Premier ministre Marie Joseph Christophe Dabiré, ce 22 août 2019 à la primature. L’objectif de ce déplacement de l’AMBF, c’est de discuter de la question sécuritaire du pays et profiter mettre le Premier ministre au parfum du fonctionnement, des mutations et des rencontres à venir au niveau de l’association.
Le président de l’AMBF,Armand Roland Pierre Béouindé , se prêtant aux questions des journalistes à l’issue de l’audience à la Primature
Le fonctionnement futuriste de l’AMBF et le rôle des municipalités ou des élus locaux dans la question sécuritaire de la nation : voilà les deux sujets qui ont été au cœur des échanges entre les deux ‘’naama soadba’’ ou les autorités, ce jeudi matin, dans la salle d’audience du premier ministère. Selon le propos du Maire de Ouagadougou, le Premier ministre Dabiré leur a « donné des orientations concernant le fonctionnement de l’AMBF » qui de par sa définition regroupe toutes les mairies qui sont sur toute l’étendue du territoire burkinabè.
«Nous lui avons aussi fait part de nos préoccupations », a ajouté le Maire Béouindé, président de l’AMBF, tout en confiant que la rencontre était vraiment utile. Parlant justement de question sécuritaire, le Maire de Ouagadougou a affirmé que les collectivités territoriales représentées par les élus locaux que sont les Maires, sont ceux-là qui sont les plus proches des populations. « Il est alors de notre rôle d’être des relais pour pouvoir donner un certain nombre d’informations qui peuvent être prises en compte dans la sécurisation des différentes zones dans lesquelles nous sommes.
C’est pourquoi, dit-il, « nous avons prêté une oreille attentive aux orientations qui nous ont été données pour rassurer nos populations en ces périodes très difficiles ». A entendre le président de l’AMBF, les forces du mal s’empennent à tout ce qui est symbole d’autorité, à tout ce qui est symbole de représentativité. Et dans les 371 communes que compte le Burkina Faso, on a des maires qui sont très souvent la cible des terroristes.
Photo de famille avec le Premier ministre Christophe Dabiré au sortir de l’audience
Face au nouveau défi qui oppose l’Etat et ces loups ravisseurs, Armand Béouindé croit qu’il faut changer de comportement et de stratégie pour vaincre. Entre ces deux termes à savoir « vainqueur » et « vaincu », l’Etat doit toujours être le vainqueur. Et pour ça, il faut du courage et des stratégies efficaces et de précision sinon, le contraire serait de l’hécatombe totale. « Le courage n’est pas l’absence de peur, mais la capacité de vaincre », ainsi parla Nelson Mandela, ancien Président de la république de l’Afrique du Sud.
Ce sont certainement les meilleurs représentants Burkinabè à ces douzièmes jeux africains de Rabat. Il s’agit des Etalons juniors qui ont pris la tête du groupe A devant le Nigéria, le Maroc en attendant la confrontation ce vendredi avec les Bafana Bafana d’Afrique du Sud.
Pour leur dernier match face aux Sud-Africains dans le groupe A du tournoi de football des Jeux Africains de Rabat, les Etalons peuvent s’assurer une victoire et conforter leurs acquis du premier du groupe. Sauf tremblement de terre à Rabat ce vendredi, l’on voit mal comment les Bafana Bafana déjà élimnés après deux défaites, peuvent s’imposer aux nôtres. Fort de leur acquis de 4 points après un brillant match nul avec les Juniors Nigérians et une surprenante victoire (2-0) face aux Lionceaux marocains ; les poulains de coach Oscar Barro auront certainement à cœur de continuer sur leur lancée et de transformer l’essai.
En tout cas, si les Etalons Juniors maintiennent leur soif de victoire à ces JA de Rabat, ils sont manifestement bien partis pour rééditer leur exploit des Jeux Africains de Brazzaville de 2015 où ils s’étaient illustrés avec un parcours impressionnant, terminant la compétition à la deuxième marche du podium, juste derrière les Lionceaux du Sénégal.
Suite à l’attaque terroriste du 19 août à Koutougou ayant fait 24 morts dans les rangs de l’armée, l’institution Chef de file de l’opposition politique (CFOP) s’est réuni d’urgence ce mardi 20 août pour analyser la situation et appeler le pouvoir à plus de responsabilités sur la question sécuritaire. Plus de précisions dans ce compte rendu.
«Compte-rendu de la réunion du CC/CFOP tenue le 20 août 2019 à Ouagadougou
Le Cadre de concertation du Chef de file de l’Opposition politique au Burkina Faso (CC/CFOP) a tenu une réunion extraordinaire le mardi 20 août 2019 au siège du CFOP à Ouagadougou. Présidée par le Chef de file de l’Opposition, M. Zéphirin DIABRE, la rencontre d’urgence, qui intervenait alors que l’Administration du CFOP était en congé, avait un seul point inscrit à son ordre du jour : L’attaque terroriste contre le détachement militaire de Koutougou le 19 août 2019.
A l’entame de la réunion, le Chef de file de l’Opposition a demandé une minute de silence en mémoire des victimes de l’attaque en question.
L’Opposition politique burkinabè a eu une pensée pieuse à l’endroit des victimes de cette attaque lâche et barbare. Elle présente ses condoléances à leurs familles respectives et aux Forces de défense et de sécurité (FDS). A l’intention des blessés, l’Opposition politique formule ses vœux de prompt et total rétablissement. L’Opposition souhaite également que tout soit mis en œuvre pour retrouver tous les soldats disparus, sains et saufs.
En ces circonstances particulièrement douloureuses pour l’ensemble de la Nation, l’Opposition appelle au rassemblement des fils et filles du Burkina Faso, par-delà leurs divergences. Seule une union sacrée de tous les Burkinabè, en soutien à nos FDS, pourra nous garantir la victoire finale.
L’Opposition politique interpelle vigoureusement le Président du Faso et son Gouvernement sur leur responsabilité de renforcer la capacité opérationnelle de nos FDS. Car, cette attaque vient une fois de plus mettre à nu les défaillances de la politique de notre Gouvernement en matière de défense du territoire et de sécurisation des citoyens.
L’Opposition politique burkinabè invite instamment le Président du Faso à faire appel toutes les compétences techniques à même de contribuer à mettre fin à ces attaques barbares. De plus, il apparait de plus en plus clairement que la solution à cette crise n’est pas que militaire. Il est donc temps d’envisager des solutions ad ’hoc.
Débutée à 18 heures, la rencontre a pris fin à 20 heures dans une ambiance de recueillement.
Ouagadougou, le 21 août 2019
Le Service de communication du Chef de file de l’Opposition politique»
Le président du Faso, chef suprême des armées, a décrété un deuil national de 72 heures en la mémoire des militaires tués dans l'attaque de Koutougou
Ce mardi 20 août 2019, l’on en sait un peu plus sur le bilan de l’attaque de Koutougou perpétrée lundi contre un détachement de l’armée dans le Soum. De plus d’une dizaine annoncée hier, le nombre des victimes s’est nettement alourdi, franchissant même la barre de la vingtaine. 24 : c’est le nombre des militaires qui ont péri dans cette attaque terroriste. «Le bilan que nous pouvons faire à ce jour, est de 24 morts, 7 blessés, et 5 soldats portés disparus», a indiqué le président Roch Marc Marc Christan Kaboré dans un communiqué.
« Le 19 août est une tache noire dans la vie de notre armée nationale. Car, c’est la première fois que nous avons eu le plus important nombre de victimes, lors de l’attaque de la caserne de Koutougou». Propos du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré dans un communiqué ce mardi 20 août 2019.
«Le bilan que nous pouvons faire à ce jour, est de 24 morts, 7 blessés, et 5 soldats portés disparus. C’est un bilan qui est lourd, c’est un bilan qui nous interpelle, c’est un bilan qui nous attriste aussi bien au niveau du peuple burkinabè de façon générale, qu’au niveau du gouvernement en particulier», a précisé ensuite le président Kaboré.
Mais, quoi qu’il en soit, martèle le chef de l’Etat burkinabè, « le Burkina Faso ne cédera pas une partie du territoire, dussions-nous tous y laisser notre vie».
Ainsi, face à cette attaque terroriste d’une rare ampleur, les Forces de défense et de sécurité ont riposté, neutralisant une quarantaine de victimes dans les rangs des terroristes.
Toute la classe politique se dite consternée par le drame de Koutougou où une attaque terroriste a fait ce lundi 24 morts et 7 blessés dans les rangs de nos Forces de défense et de sécurité (FDS). Dans cette déclaration, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) exprime sa consternation.
«Nos Forces de défenses et de sécurité ont encore été victime d’attaques mortelles par des terroristes dans la province du Soum à Koutougou. En effet, selon le communiqué de l’Etat-major général des armées, c’est le détachement militaire qui a fait l’objet d’une attaque criminel d’envergure dans la nuit du 19 aout 2019. Un acte qui a causé la mort d’un nombre important de militaires, des blessés, des disparus et de nombreux dégâts matériels.
Le Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP) consterné par ce lourd bilan, est solidaire de la douleur des familles éplorées et partage la lourde tristesse des forces armées nationale. Il présente ses condoléances les plus attristées aux familles des victimes et à l’ensemble du peuple burkinabè.
Notre parti traduit sa solidarité agissante aux forces armées et de sécurité. Au péril de leur vie, elles se sacrifient pour défendre l’intégrité territoriale. C’est pourquoi il lance un appel aux populations à coopérer avec les FDS, afin qu’elles puissent neutraliser ceux qui endeuillent nos familles.
Le CDP invite les autorités du pays à traiter avec plus d’humanisme les victimes des attaques, tombées pour la défense de la patrie et de leur famille. Il les exhorte à prendre des mesures idoines et à renforcer les équipements militaires pour la protection des populations qui aspirent à la sécurité, la sérénité, à la stabilité et à la paix.
Le Faso autrement a organisé ce 20 août 2019 à Ouagadougou une conférence de presse avec pour objectif de faire un bilan du dialogue politique initié par le président kaboré et d’appeler les populations à la vigilance.
«Simulacre de dialogue : que retenir de cette nouvelle mascarade du président rock marc christian Kaboré», c’est sous ce thème que le Faso autrement par la voix de son président s’est entretenu avec les hommes de medias dans la matinée de ce 20 août 2019. A entendre le Dr ablassé Ouédraogo, le 15 juillet 2019, le président kaboré a emboité allègrement le pas dans l’exclusion, pour préparer son propre avenir en ouvrant le dialogue politique de l’exclusion, car en absence d’une partie importante de l’opposition politique. Pour lui les décisions issues de ce dialogue sont biaisées et ne concernent pas toute la Nation burkinabè dont les composantes incontournables à savoir la société civile, les syndicats, les religieux, les coutumiers et les autres acteurs politiques ont été éloignés de la concertation même si une promesse a été faite pour ouvrir le dialogue à d’autres composantes de la nation.
« La légitimité de Zépherin diabré pour demeurer au CFOP »
Du haut de ses convictions, Ablassé Ouedraogo, a précisé que la partie de l’opposition politique conduite à ce dialogue par le chef de file de l’opposition (CFOP), Zépherin Diabré n’est que le cadre de concertation qu’il a mis en place pour avoir la mainmise sur l’institution CFOP, alors qu’il n’en est que le porte-parole comme le décrit la loi. Poursuivant son discours, il s’est posé la question sur la légitimité de Zépherin Diabré pour demeurer au CFOP, puisque celui-ci admet dans son parti 13 députés qui soutiennent et travaillent ouvertement, dit-il, avec le pouvoir en votant les lois contre l’avis de l’UPC.
Parlant de la situation nationale, le chantre du jour a martelé que la situation nationale est une préoccupation qui exige l’organisation d’un dialogue national, inclusif, ouvert et sincère devant aboutir à une réconciliation du Burkina Faso avec lui-même et des Burkinabè entre eux. C’est pour cela, affirme-t-il, que tous ceux qui sont animés de bon sens et de logique considèrent qu’il est absurde de vouloir parler d’élections sans que l’on ait d’abord et avant tout réalisé la réconciliation nationale et restaurer la sécurité sur toute l’entendue du territoire national.
«A appelé le président du Faso à rendre sa démission devant l’incapacité du gouvernement »
Après avoir décrit la situation économique du pays liée à l’insécurité, la suspicion, la corruption généralisée, la création de sociétés prête-noms, de passe-droits, au pillage à ciel ouvert organisé dans les sociétés d’Etat, il a déduit que le Burkina Faso n’a plus d’économie structurée. Qualifiant le dialogue politique d’arnaque, de piéger pour ceux qui se sont prêtés à ce jeu, il dit haut et fort à l’assistance que le Faso autrement s’est démarqué de cette mascarade de dialogue politique, a appelé le PF à rendre sa démission devant l’incapacité du gouvernement à trouver des solutions aux problèmes quotidiens des burkinabè ; et a invité les populations à plus de vigilance et d’engagement politique.
« Et le malheur du Burkina Faso, sa malchance, c’est d’avoir aujourd’hui rock kaboré a la tête de l’Etat et zephirin diabré a la tête de l’opposition » dixit ablassé ouedraogo, tout en réaffirmant que le dialogue doit être national, intégral, inclusif, ouvert, sincère et engager un processus devant conduire à la réconciliation nationale et au vivre ensemble dans la paix.
Le Général Djibrill Bassolé a fait cette adresse au tribunal
Dans cette lettre publiée ce mardi 20 août 2019 par nos confrères de L’Observateur Paalga, le Général de gendarmerie, Djibril Bassolet, accusé de « trahison, complicité d’attentat à la sûreté de l’État, meurtres, coups et blessures» dans le cadre du putsch manqué du 16 septembre 2015, adresse son mot de fin au tribunal militaire de Ouagadougou.
Le Général Djibrill Bassolé a fait cette adresse au tribunal
«Monsieur le Président ;
Monsieur le juge Conseiller ;
Monsieur le Général et Messieurs les Officiers Supérieurs, juges assesseurs militaires ;
Je suis au regret de ne pas pouvoir me tenir physiquement devant vous pour m’adresser à vous de vive voix à cette phase ultime de notre plaidoirie.
Mon état de santé ne le permettant pas, j’ai donc demandé à mes avocats, de bien vouloir porter à votre connaissance mon mot de la fin.
Je voudrais avant tout, monsieur le Président, vous exprimer toute ma gratitude pour les autorisations que vous avez bien voulu m’accorder à travers mes avocats afin que j’accède, à l’extérieur du Burkina Faso, aux soins de santé prescrits par mes médecins traitants.
Votre première autorisation en date du 17 février 2019 m’a permis d’être évacué, par les soins de l’Etat, à la Polyclinique de Hammamet en Tunisie qui ne disposait pas de plateau technique nécessaire pour me soigner convenablement, conformément à la prescription de mes médecins traitants.
Votre deuxième autorisation en date du 02 août, suite au dernier rapport médical de mes médecins me permettra, je l’espère vivement, d’accéder enfin à un centre spécialisé dans le traitement de ma pathologie.
Je vous en remercie sincèrement.
Monsieur le Président ;
Messieurs les juges ;
S’agissant de mon dossier judiciaire, vous l’aurez constaté, les infractions qui me sont reprochées ne correspondent en rien à la réalité des faits.
Je ne vous ennuierai pas davantage à vouloir vous prouvez mon innocence pour trois raisons essentielles :
D’abord, je n’en ai plus la force monsieur le Président, éprouvé que je suis par la maladie et les interventions chirurgicales y afférentes.
Ensuite, mes avocats et moi-même au cours de vos interrogatoires et certainement des dernières plaidoiries avions tout expliqué et démontré qu’aucune des infractions qui me sont reprochées ne repose sur aucun fondement ni en droit, ni dans les faits.
Enfin, vous savez tout maintenant monsieur le Président au sujet de ma prétendue implication dans les événements du 16 septembre 2015 et jours suivants.
Vous avez patiemment écouté de longs mois durant tous mes co-accusés et les témoins de l’accusation vous relater les faits et répondre à vos questions. Vous avez également parcouru le volumineux dossier en votre possession.
A ce stade de notre procès, je ne peux que compter sur votre appréciation lucide, objective, conforme au droit et débarrassée de l’environnement des calculs et des manœuvres politiciens qui sont sans nul doute à l’origine de ma comparution devant votre juridiction.
Monsieur le Président ;
Monsieur le Conseiller ;
Messieurs les juges assesseurs ;
Les graves violations de mes droits et les nombreuses manipulations que mes avocats vous ont exposé au cours des débats de ce procès montrent bien s’il en était encore besoin, que je suis poursuivi, incarcéré et renvoyé devant votre juridiction pour des raisons subjectives et politiciennes qui s’éloignent complètement du droit et qui le méprisent de manière ahurissante. Le traitement du dossier judiciaire en ce qui me concerne a été constamment téléguidé de l’extérieur de la Justice dans l’arbitraire, la démesure et la disproportion.
Il vous revient la responsabilité d’apprécier les faits y relatifs en toute objectivité et dire le droit, rien que le droit.
Je ne terminerai pas mon propos sans réitérer ma profonde compassion aux familles des personnes décédées, aux blessés ainsi qu’à tous ceux qui ont subi des préjudices du fait des violences survenues lors des évènements du 16 septembre 2015 et jours suivants. Je plaide que des solutions rapides et efficaces soient trouvées à leurs légitimes attentes.
A mes co-accusés et codétenus, j’exprime toute ma sympathie et ma solidarité dans les épreuves que nous traversons. Je remercie du fond du cœur ceux qui m’ont assisté et aidé lorsque j’étais en difficulté. Puisse le Tout Puissant nous donner la force et le courage d’assumer notre destin.
Monsieur le Président ;
Monsieur le Conseiller ;
Mon Général et messieurs les Officiers supérieurs, juges assesseurs ;
Je vous souhaite plein succès dans vos délibérations et que votre jugement contribue à renforcer la justice, la paix et la cohésion sociale au Burkina Faso.
Les finales de la 4e édition du tournoi Volley Ball dénommée «Festival Gninkassé de Volley Ball» ont connu leur dénouement. C’était ce samedi 17 août 2019, au Centre populaire et loisir (CPL) de Houndé, devant une population fortement mobilisée. L’AS/Tuy a battu VC/Houndé par 2 sets à 0 chez les hommes et chez les dames, c’est l’AS LONAB de Bobo qui s’est imposée par 2 sets à 0 devant AS Phénix de Ouahigouya.
Les finales de la 4e édition du tournoi Volley Ball dénommée «Festival Gninkassé de Volley Ball» ont livré leur verdict ce 17 août 2019 à Houndé.
Chez les messieurs, c’est AS/Tuy qui a remporté le gain de la partie, après une rencontre âprement disputée aux dépens de la formation de VC de Houndé par 2 sets à zéro. Les éléments de VC de Houndé n’ont pas pu contenir les assauts de leurs adversaires de l’AS/Tuy.
Des médailles décernées
Chez les dames, ce sont les éléments d’AS LONAB de Bobo-Dioulasso qui ont disposé de leurs rivales d’AS Phénix de Ouahigouya par 2 sets à 0 aussi.
Les équipes, Konsa de Bobo et ASE de Ouagadougou reçoivent 10 médailles de bronze pour le 3è prix. AS Phénix de Ouahigouya et VC de Houndé repartent avec 10 médailles d’argent chacune. AS LONAB de Bobo-Dioulasso et AS-Tuy classés premiers, s’en tirent avec les trophées et la médaille d’or. Les meilleurs joueurs, attaquants et passeurs ont reçu chacun une médaille d’or.
Le président du comité d’organisation, Anougabou Latif, très satisfait de l’organisation a traduit ses reconnaissances à tous les partenaires techniques et financiers pour leur accompagnement et tous ceux qui ont œuvré pour la réussite de cette activité. Il a invité tous à s’intéresser au Volley Ball car c’est un sport comme tous les autres.
Mobilisation générale
La population a été fortement mobilisée. En outre, des personnalités dont le chef coutumier, le député-maire de Houndé, Dissan B. Gnoumou, de l’honorable député Nabié Nimayé, du directeur de Avion Gold et ses collaborateurs, des directeurs et chefs de service, Dr Fernand Nana, PDG de la pharmacie Divine et de plusieurs autres invités ont rehaussé de leur présence l’éclat de cette rencontre sportive qui a tenu toutes ses promesses.
Faut-il le rappeler, côté hommes, la compétition a enregistré la participation d’équipes venues de Bobo-Dioulasso, Diébougou , Dédougou et de Houndé. Côté dames, les formations sont venues de Ouagadougou; de Bobo-Dioulasso, de Bérégadougou et de Ouahigouya.
Une rue marchande
Notons que les finalistes des jeux de société (Pétanques, belote, jeux de dame), ont été aussi récompensés en numéraires et par des gadgets. Les lauréats de ces jeux de société ont été récompensés sur le terrain, avant le début des finales.
Par ailleurs, une rue marchande a été organisée en marge de l’événement sportif. Cette rue marchande a débuté le 16 août et a permis l’exposition de plusieurs produits : produits cosmétiques naturels, pharmaceutiques, des tenues traditionnelles et de mets locaux.