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JNA 2019 : Un grand succès malgré les difficultés

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Après que la Journée nationale de l’arbre (JNA) ait plié ses bagages à Tenkodogo, région du centre-Est, le ministère de l’environnement, de l’économie verte et du changement climatique, sous la houlette du ministre Nestor Batio Bassière, a tenu à faire une rétrospective sur le déroulement de ladite journée. C’est pour ce faire qu’il s’est entretenu avec les hommes de media, ce 16 aout 2019 à Ouagadougou, dans le but de faire un bilan de toutes les activités menées ce jour-là et de procéder à la mise effective des chèques aux lauréats des concours des meilleures réalisations forestières et d’amélioration du cadre de vie.

Le ministre de l’environnement était face à la presse, dans la soirée de ce vendredi 16 aout 2019, dans la capitale burkinabè. Au cours de la conférence de presse, le ministre Batio Bassière a tenu à saluer l’importante mobilisation des populations des 13 régions, la forte implication des autorités nationales et régionales, des autorités coutumières et religieuses, des collectivités territoriales, des organisations de la société civile et des PTF et l’accompagnement de plusieurs sociétés de la place lors de la journée nationale de l’arbre. Il convient pour lui de donner un signal fort à la communauté nationale sur l’impérieuse nécessité pour tous, de travailler ensemble à la restauration des forêts et des terres dégradées du pays. La cérémonie officielle de la JNA à Tenkodogo, a été marquée par la nuit de l’arbre qui a reconnu les mérites des différentes catégories d’acteurs impliqués dans la gestion durable des ressources forestières, des conférences publiques, la foire d’exposition de produits forestiers et de technologies éprouvées en matière de lutte contre la désertification et la décoration d’une quinzaine de récipiendaires en reconnaissance de leurs efforts pour la sauvegarde de l’environnement.

Promouvoir les espèces locales

D’un point de vue quantitatif, la JNA a permis de mettre en terre dans l’ensemble des sites sécurisés des 13 régions, 100 000 plants principalement d’espèces locales (baobab, néré, raisinier, etc.), sans compter les multiples initiatives citoyennes de plantation par les ministères et institutions, les associations, les collectivités territoriales, les particuliers. Quant à la foire, le ministre dit qu’elle a réuni environ 70 exposants de différents produits de toutes les chaines comprenant les semences forestières, la certification, la production de plants, la transformation, les technologies et la recherche-développement. L’autre point d’intérêt dans cet entretien a concerné la nouvelle philosophie de reforestation basée sur le choix de sites sécurisés, la promotion des espèces locales et le suivi et l’entretien des plants mis en terre. Pour le ministre de l’environnement, ceci marque une rupture avec les méthodes caduques qui se sont révélées inefficaces et peu performantes en termes de résultats sur le terrain.

Signature de protocole d’accord

« J’ai instruis les directeurs régionaux de mon département de planifier dès à présent un suivi mensuel des plants mis en terre dans les sites de la JNA, la première année de plantation, en vue d’évaluer les taux de survie et de procéder au remplacement des plants morts », a déclaré monsieur Bassière tout en rassurant qu’il est aussi prévu la signature de protocoles d’accord entre le ministère en charge de l’environnement et des collectivités territoriales, pour le suivi permanent desdits sites.

A partir de la 2e édition de la JNA, informe le ministre, les sites seront mis en compétition nationale, en vue de déterminer et de récompenser les mieux entretenus. Dans la généralité, la JNA a été un grand succès nonobstant les quelques difficultés rencontrées à tous les niveaux. « Il y a eu des difficultés mais nous sommes arrivés à les surmonter », a conclu Nestor Bassière. Rappelons que l’autre moment fort de la conférence était la remise, au vu et au su de tout le monde des chèques aux cinq lauréats des six concours organisés.

Nicolas Bazié

Burkina Demain

Décès de BATIENON Ambroise : Faire-part et Programme des obsèques

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La grande Famille BATIENON à Réo, Ouagadougou,

La grande Famille BASSINGA à Kordié, Ouagadougou,

Les enfants du défunt : Sylvain, Claude, Aline, Viviane et Diane.

                             COMMUNIQUE

Décès de BATIENON Ambroise : Faire-part et Programme des obsèques

La grande Famille BATIENON à Réo, Ouagadougou,

La grande Famille BASSINGA à Kordié, Ouagadougou,

Les enfants du défunt : Sylvain, Claude, Aline, Viviane et Diane.

Les petits enfants : Jennifer, Asman, Marie-Laure, Mohamed,

Aude, Yoan, Arthur, Saadia, Djibril, Leah et Thérèsa.

Les Familles alliées : BILLA à Ouagadougou,

BADIEL à Dakar, ROUAMBA à Ouagadougou, et

OUEDRAOGO à Ouagadougou.

Ont la profonde douleur de vous annoncer le décès de leur

fils, frère, oncle, père, beau-père, grand-père :

BATIENON Ambroise, Inspecteur Principal du Trésor à

la retraite, ancien Directeur du Trésor et ancien Agent

Comptable de l’ASECNA (Dakar)

Décès survenu le mercredi 15 août 2019 à Ouagadougou

des suites de maladie dans sa 83e année.

Le programme des obsèques est fixé comme suit :

Vendredi 16 août 2019 :

16 H  Levée de corps à la morgue du CHU-Tengandogo (Blaise COMPAORE),

20 H  Veillée de prière au domicile familial sis à Nonsin, secteur 19 en face du wogodogo naba

Samedi 17 août 2019

08 H 30       Messe d’absoute à la Chapelle Saint André sis à Nonsin au secteur 19 (en face Hippodrome) ;

10 H :         Inhumation au cimetière Municipal de Gounghin.

Union de prières !

«Négocier avec les terroristes ? Pas une si mauvaise idée…»

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« Burkina : Faut-il négocier avec les terroristes ? »Cette question ne doit point être tabou. Il faut courageusement poser le débat sur la table  et y trouver une réponse  et une stratégie adéquate. En matière de lutte contre le terrorisme, l’approche doit être multidimensionnelle. Les opérations militaires n’excluent pas  l’action diplomatique pour  faire face aux problèmes sécuritaires. Les grandes puissances elles-mêmes finissent souvent par négocier. Pourquoi le Burkina Faso dérogerait-il à la règle? La question reste entière.  Lors du dialogue politique initié par le Président du Faso  du 15 au 22 juillet dernier, les différents acteurs  ont donné quitus à Roch KABORE pour enclencher les négociations. L’idée en elle-même n’est pas mauvaise. La véritable prouesse consistera à l’opérationnaliser et à parvenir surtout à des résultats probants  face à des individus non encore clairement identifiés, dont les revendications demeurent méconnues et qui ne connaissent que le langage de la gâchette. Jusqu’à quel point le Burkina Faso est-il prêt au compromis sans prendre le risque de tomber dans la compromission ?

Sur le plan sécuritaire, les participants au  dialogue politique recommandent aux autorités actuelles de « faire  usage des moyens diplomatiques en faisant recours  à des personnes expérimentées en complément des autres moyens de lutte ». La recommandation est formulée de façon sibylline. Mais une lecture entre les lignes  laisse percevoir clairement que les acteurs politiques sont favorables aux pourparlers avec les terroristes. Si les attaques terroristes sont circonscrites depuis 2015, s’il est indéniable que les opérations militaires  produisent des résultats, il n’en demeure pas moins que le Burkina Faso demeure dans le giron des terroristes. Une guerre d’usure est entrain de s’installer.  De nombreuses victimes sont déjà enregistrées. Pendant combien de temps le Burkina Faso pourra-t-il faire face à cette situation ?  Malgré l’ardent désir de venir à bout du terrorisme, en dépit des moyens déployés pour la lutte,  l’évidence est là : la situation demeure complexe voire inextricable au Burkina Faso avec son lot de victimes et de personnes déplacées internes. Une décision audacieuse s’impose donc.

Nonobstant la clameur ou la réprobation quelle pourrait engendrer, la négociation avec les groupes qui attaquent régulièrement le Burkina Faso n’est pas à exclure.  La négociation dont il s’agit n’est guère synonyme de faiblesse ou de capitulation.  C’est la voix du réalisme.  Dans la lutte contre le terrorisme, c’est une carte non négligeable.  Même les grandes puissances qui proclament urbi et orbi qu’ils ne négocient « jamais avec des terroristes », y ont recours par moment lorsque les contingences l’imposent. Les Américains ont dû se résoudre à négocier avec les talibans en Afghanistan. Les Algériens ont fini par discuter avec les islamistes. Londres avait fini par discuter avec l’IRA, Madrid avec l’ETA, Tel-Aviv avec l’OLP.

Le Mali voisin négocie tous les jours avec les groupes terroristes. Sous Blaise Compaoré, la France par des individus interposés au Burkina Faso a négocié la libération de plusieurs otages des mains de leurs ravisseurs terroristes.  Dans le schéma actuel, il ne s’agit pas de reproduire mécaniquement les méthodes de Blaise Compaoré qui ont fortement contribué à installer la chienlit actuelle dans le pays. Nous  touchons du doigt…  Aujourd’hui, le pays dispose de personnes ressources, de stratèges  qui peuvent bien parler aux groupes radicaux droit dans les yeux et parvenir à des concessions salutaires pour le Burkina Faso .

Il ne s’agit pas, comme l’ont fait et continuent peut-être de le faire certains régimes de la région, de négocier secrètement la paix en la monnayant, de signer un obscur pacte de non-agression finalement contre-productif. Il ne s’agit pas non plus de se plier aux revendications des groupes terroristes, ni de les absoudre de leurs crimes, ni même de légitimer leur idéologie mortifère. Ce dont il s’agit, c’est de comprendre les motivations réelles des groupes qui nous attaquent pour trouver une solution adéquate en tenant compte des atouts et contraintes du Burkina Faso.  Comment y parvenir ?

Quelques principes cardinaux de négociation

Ce n’est pas le fait de négocier en soi qui incite les terroristes à récidiver, mais plutôt la mesure dans laquelle ils parviennent à atteindre leurs objectifs par la négociation. Si négocier n’aboutit qu’à un résultat symbolique (un communiqué dans les médias), les terroristes jugeront sans doute que le jeu n’en vaut pas la chandelle. De même, si les tractations ne leur permettent que de négocier leur fuite, mais sans qu’aucune de leurs demandes initiales n’ait été satisfaite, ils ne se sentiront vraisemblablement pas incités à renouveler leur tentative.

En revanche, si la négociation conduit à la libération de prisonniers par exemple, cela constituera un précédent pour des négociations ultérieures. Dans le cas du Burkina Faso, les négociations peuvent se mener selon différentes étapes.

1.Constituer une équipe pluridisciplinaire de négociateurs

L’une des premières actions urgentes à mettre en œuvre (si ce n’est déjà fait)  c’est de constituer une équipe pluridisciplinaires de négociateurs. Ces personnalités transcendant les chapelles politiques ou idéologiques, doivent maitriser parfaitement la complexité de la question terroriste et être au fait des réalités sociologiques et anthropologiques des zones attaquées. Ils sont nombreux parmi les politiques, les leaders des OSC, les responsables religieux et coutumiers, les chercheurs,… à pouvoir enfiler ce manteau.

  1. Identifier les différents types de terroristes

Ici, l’analyse débute par une distinction entre terroristes absolus et terroristes contingents, c’est-à-dire ceux qui n’ont aucun intérêt à négocier par opposition à ceux qui agissent dans le but de négocier. Il n’y a pas de frontière nette entre ces deux catégories. Le défi de la négociation est donc de transformer les terroristes intégraux (les plus radicaux des terroristes absolus) en terroristes conditionnels, et ensuite de travailler sur les besoins négociables de ces derniers. Les terroristes absolus ne veulent pas que la société refasse son unité, ils la veulent meurtrie, ensanglantée. Pour être capable de répandre la terreur, ils doivent être convaincus de la justesse de leur position.

Le terrorisme contingent ou instrumental implique principalement des prises d’otages et des kidnappings. La violence pratiquée n’est pas absolue ou définitive. Elle se manifeste principalement par la prise d’otages et, pour le reste, par la menace qui plane sur la vie des otages si les demandes des terroristes ne sont pas satisfaites. Les terroristes conditionnels cherchent à négocier afin d’échanger leurs victimes contre autre chose (de la visibilité, une rançon, la libération de leurs militants,…) Pour atteindre leurs objectifs, ils instrumentalisent la vie d’autrui dont ils réclament le prix fort. La plupart du temps, des otages vivants sont une monnaie d’échange de plus grande valeur que des otages morts. Au Burkina Faso, il est impératif de savoir exactement à quelle catégorie de terroristes nous avons à faire.

3.Traiter avec les terroristes absolus

Ce serait une erreur de considérer que tous les terroristes absolus sont radicalement opposés à toute négociation, ou encore que cette catégorie de terroristes « intégraux » est fixe et immuable. De même, concevoir que les terroristes « intégraux » le sont pour toujours est une erreur. Le problème est alors d’identifier parmi eux ceux qui pourraient basculer et devenir des terroristes conditionnels, leur montrer le caractère désespéré de leur situation afin de leur faire entrevoir l’espoir d’une sortie de crise par la négociation. Les parties ne négocient pas tant que la situation n’est pas mûre. Elles doivent en effet se rendre compte qu’elles se trouvent dans un blocage mutuellement dommageable  pour rechercher une issue par la négociation.

En un mot, les autorités doivent savoir manier le bâton et la carotte, circonscrire les terroristes par la force et leur offrir une contrepartie s’ils acceptent de renoncer à une stratégie fondée sur la terreur. Ces deux  mesures ne s’excluent pas l’une l’autre mais sont complémentaires.

Il est bien évident que, tant que les parties (autorités légales comme terroristes) perçoivent qu’elles peuvent arriver à leurs fins sans avoir à négocier, elles n’ont aucun intérêt à engager une négociation. Dans une situation crée par les terroristes, les autorités légales doivent évaluer si elles sont dans un blocage dommageable et, de ce fait, si elles sont intéressées par les perspectives ouvertes par une négociation.

La difficulté est alors de placer également les terroristes dans une même impasse intenable, afin que le caractère dommageable du blocage soit partagé. Il faut amener les terroristes à prendre conscience que leurs tactiques ne les mèneront nulle part et leur feront même perdre tout espoir d’atteindre, en totalité ou en partie, leurs objectifs. La pression militaire doit être maintenue car une démonstration de force ne représente pas une entrave à des négociations parallèles.

4.Traiter avec les terroristes contingents

Les terroristes contingents sont ceux dont les actions incluent la négociation. Les preneurs d’otages prennent par la force le contrôle de l’existence d’autres personnes, ce qui leur donne les moyens d’exercer une menace crédible à l’endroit d’une cible (un gouvernement, une entreprise, une famille,…). Les demandes des terroristes contingents varient. Si leurs revendications portent sur une rançon, la libération de prisonniers, l’accès aux médias, une négociation peut alors être engagée. L’analyse du contexte, des demandes, des preneurs d’otages et des parties prenantes au sens large est une étape essentielle en vue de la négociation.

Quel est le contexte général de la prise d’otages ? Quels sont les antécédents du problème ? Quelle est la gravité du conflit ? Parfois les preneurs d’otages cherchent davantage à impressionner l’opinion qu’à obtenir quelque chose dans le cadre d’un échange. Est-ce que les parties en présence se connaissent ? Quel type de relation entretenaient-elles avant cet événement ? Les preneurs d’otages agissent-ils dans un milieu qui leur est favorable ou hostile ? Si le preneur d’otages est à l’œuvre dans un environnement hostile (comme dans le cas de séquestration d’otages dans une ambassade, une école, un hôtel, une banque,…) il se retrouve pris au piège comme un poisson dans un bocal.

Parce que les risques sont nombreux, le preneur d’otages tend à exercer une pression maximale sur le négociateur. La dépendance des terroristes par rapport au monde extérieur les rend vulnérables. La fourniture d’eau, de nourriture, d’électricité, de médicaments peut être utilisée comme monnaie d’échange. L’anxiété, la fatigue, l’isolement jouent un rôle crucial. Une des réponses des preneurs d’otages à ce genre de situation défavorable est de déplacer le lieu de détention vers un environnement plus accueillant, tel un État complice. Si les preneurs d’otages retiennent les captifs dans un environnement qu’ils contrôlent, les négociateurs se trouvent privés de beaucoup de moyens d’action tels que le recours à des moyens techniques sophistiqués pour recueillir des informations. Ils ne peuvent utiliser ni sondes optiques, ni microphones haute performance, ni micro-lasers, ni mouchards électroniques durant le processus de négociation. Ce sont des techniques classiques pour entamer la carapace psychologique dont le terroriste s’entoure pour ne pas révéler ses propres hésitations, dilemmes, rancœurs, sentiments.

Il faut maintenant  faire le bon choix

Les outils généralement employés dans la négociation avec les terroristes comprennent l’enquête, le contact et la communication. Pour établir un diagnostic de la situation, il est important de connaître le milieu d’où sont originaires les terroristes. Les motivations des terroristes sont un ensemble complexe d’antécédents et de perceptions qui ne peuvent être évoqués lors d’une négociation. Toutefois, elles aident à comprendre l’origine des demandes énoncées et sont à prendre en compte pour élaborer des contre-propositions et des arguments. Les négociations nécessitent une préparation qui prend la forme d’une large enquête sur les actions passées des terroristes, leurs biographies, les affiliations du groupe, ses expériences.

En effet, autant que le contexte ou le milieu dont ils sont issus, ce sont de petits événements anecdotiques qui peuvent expliquer leur participation à la négociation. Les amis d’antan, la famille et les collègues des terroristes sont à interroger car ils sont susceptibles d’aider à comprendre les motivations des terroristes et leur représentation du monde.

Il est important d’établir et de maintenir le contact afin de récolter des informations et de pouvoir communiquer avec les parties dès qu’elles sentent qu’une négociation est possible. La discussion permet de recueillir de l’information et d’approfondir la compréhension des terroristes tout en offrant l’occasion de jouer au jeu des « et si ? ». Il s’agit là d’une démarche essentielle car elle permet d’élargir le champ de la négociation par des offres conditionnelles.

Au stade où nous en sommes, il ne faut guère se voiler la face ou s’enfermer dans des certitudes ex cathedra. Toutes les options doivent être envisagées. Les autorités burkinabè ont, à travers la diplomatie souterraine, la lourde responsabilité d’opérer des choix stratégiques et judicieux.

Jérémie Yisso BATIONO

Enseignant chercheur

Droit à l’énergie : L’ARSE à l’écoute de la Ligue des consommateurs

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Dasmané Traoré (micro), président de la Ligue des consommateurs du Burkina

A sa demande, une délégation de la Ligue des consommateurs du Burkina (LCB) a eu, ce mardi 13 août 2019 à Ouagadougou, une rencontre de travail  avec l’Autorité de régulation du secteur de l’énergie (ARSE). C’est Mariam G. Nikièma, présidente de l’ARSE, qui a présidé la rencontre de travail en présence du président de la LCB, Dasmané Traoré.

La présidente de l’ARSE, Mariam Gui Nikièma (micro), a expliqué le rôle que joue son institution en matière de garantie du service public de l’énergie

Au lendemain de son élection il y a quelques mois de cela, le nouveau bureau de la Ligue des consommateurs du Burkina (LCB) a exprimé le besoin, auprès de l’Autorité de régulateur du secteur de l’énergie (ARSE), de la rencontrer. Objectif : s’imprégner des missions et attributions de l’ARSE, garante du service public de l’énergie dans notre pays.

Requête bien reçue car, ce mardi martin la rencontre a effectivement eu lieu en présence et de la présidente de l’ARSE C’est Mariam G. Nikièma  et du président de la LCB Dasmané Traoré.

Des représentants de l’ARSE à la rencontre de travail

«En demandant à nous rencontrer aux lendemains de votre élection pour animer l’organisation, vous nous faites un double témoignage : celui de l’importance que vous accordez aux missions du régulateur de l’énergie et celui de votre engagement à nous accompagner dans la mise en œuvre de cette mission qui place au cœur de ses activités la protection des intérêts des consommateurs», s’est félicitée la présidente de l’ARSE.

«Je fonde donc l’espoir que nous passions ensemble des moments d’échanges fructueux au terme des présentations que nous avons prévues pour d’une part vous présenter les missions et les attributions et d’autre part, porter à votre connaissance quelques actions phares que nous avons menée ou prévu de mener en faveur des consommateurs», a ajouté la présidente Mariam G. Nikièma.

«Ce n’est pas une première»

Dasmané Traoré (micro), président de la Ligue des consommateurs du Burkina

A la Ligue des consommateurs du Burkina (LCB), ce n’est pas la première fois qu’une telle démarche est entreprise auprès de l’ARSE pour mieux comprendre et défendre les droits de consommateurs en matière d’accès aux services énergétiques. «C’est un grand honneur de rencontrer cette structure importante qui a en charge d’encadrer les acteurs du secteur de l’énergie», s’est réjoui le président de la LCB, Dasmané Traoré.

Des représentants de la LCB à la rencontre de travail

Et de réaffirmer l’attachement de la LCB aux droits des consommateurs en matière d’accès aux services énergétiques de qualité. «C’est dans la qualité que le consommateur trouve son compte», a-t-il relevé, évoquant dans son intervention des problèmes de consommateurs à Zorgho où une centaine d’abonnés seraient sans électricité suite à une opération de changement d’anciens compteurs par des compteurs Cash Power.

Convergence de vue entre l’ARSE et la LCB sur…

Photo de famille des responsables et représentants de l’ARSE et de la LCB

Sur cette question de la recherche de la qualité du service pour le consommateur final, il semble exister une convergence de vue entre la LCB et l’ARSE. «Il y a par exemple une dizaine jours nous avons rencontré les responsables de la SONABEL par rapport aux coupures d’électricité constatées.

Ils nous ont entendus et ont pris des mesures qui font qu’aujourd’hui la situation est meilleure», a confié la présidente de l’ARSE qui n’a pas fait mystère sur les difficultés financières qui limitent parfois l’action de l’institution de régulation du secteur de l’énergie.

«De larges pouvoirs d’investigation, de contrôle et de sanction»

La présidente de l’ARSE a présidé la rencontre de travail avec la LCB

L’Autorité de régulation créée depuis bientôt 8 ans, a vu ses pouvoirs renforcés avec l’avènement de la loi n°014-2017/AN du 20 avril 2017 (promulguée par le PF le 26 mai 2017) qui règlemente le secteur de l’énergie dans le pays.

«Il est créé un régulateur du secteur de l’énergie dénommé Autorité du secteur de l’énergie en abrégé «ARSE»», stipule l’article 8 de la loi. L’ARSE est une autorité administrative indépendante dotée de la personnalité juridique et de l’autonomie de gestion. Elle est rattachée au cabinet Premier ministre.

Et aux termes de l’article 3 du décret N°2017-1016/PRES/PM/ME/MCIA/MINEFID du 26 octobre 2017 portant attributions, organisation et fonctionnement de l’Autorité de régulation d secteur de l’énergie, l’ARSE assure la régulation, le contrôle et le suivi des activités des opérateurs du secteur de l’énergie.

A cet effet, elle a pour missions principales de :

-veiller au respect des textes législatifs et règlementaires ;

-préserver les intérêts des usagers du service public de l’énergie ;

-protéger les droits des acteurs du secteur de l’énergie ;

-proposer à l’Etat des tarifs applicables dans le secteur de l’énergie incluant les tarifs de l’accès des tiers ;

-régler les litiges dans le secteur de l’énergie entre les différents opérateurs et les usagers du service public de l’énergie ;

-veiller à l’équilibre économique et financier du secteur de l’énergie dans sa globalité.

Article 85 : «Dans l’exercice de ses missions, l’Autorité de régulation du secteur de l’énergie est investie de larges pouvoirs d’investigation, de contrôle et de sanction. A cet égard, les dirigeants ou les représentants légaux des opérateurs lui fournissent tout renseignement ou échantillon qu’elle juge nécessaire», confère l’article 85 de la loi du 20 avril 2017. «Dans l’exercice de sa mission de contrôle, l’ARSE peut solliciter les forces de l’ordre», complète l’article 87 de ladite loi.

Hioua Eric Bassolé

Burkina Demain

Mort de DJ Arafat : Grande perte pour la musique africaine

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DJ Arafat s'en est allé à l'âge de 33 ans, laissant ses fans inconsolables

Une grande voix de la musique africaine, notamment du Coupé-décalé, en l’occurrence DJ Arafat, de son vrai nom Ange Didier Huon, s’est accidentellement éteinte ce lundi 12 août 2019 à Abidjan, suite à un accident de la circulation. Le Yôrôbô ou  le Commandant Zabra, comme on l’appelait affectueusement, était âgé de 33 ans.

DJ Arafat s’en est allé à l’âge de 33 ans, laissant ses fans inconsolables

Toute la Côte d’ivoire est encore sous le choc, suite à l’annonce ce lundi 12 août du décès du roi du Coupé-décalé. DJ Arafat, de son vrai nom Ange Didier Huon, est en effet suite à un accident suite à un accident de la circulation, laissant inconsolables ses nombreux fans à travers la Côte d’Ivoire et la sous-région.

Le Yôrôbô ou  le Commandant Zabra, comme on l’appelait affectueusement était véritablement une légende vivante dans son monde. Il était à la fois chanteur, compositeur, producteur et arrangeur.

L’ancien Sao Tao le dictateur laisse  derrière lui quatre orphelins : Mael Houon, Ezekiel Houon, Lachoina Houon, Owen Houon. Il était âgé seulement de 33 ans. Repose en paix, l’artiste !

Amir Théophane Tiendrébeogo

Burkina Demain

Ligue des champions : Que Rahimo démontre qu’il mérite son titre !

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Rahimo FC doit se préparer à jouer le tout pour le tout pour conforter au retour son acquis du match-aller

Le champion en titre de fasofoot, Rahimo FC affrontait ce samedi 10 août au stade du 4 août, la formation nigériane  d’Enyimba. Ce match de la phase préliminaire de la ligue africaine des champions s’est soldé pour une courte victoire des Bobolais 1-0 face aux visiteurs.

Rahimo FC doit se préparer à jouer le tout pour le tout pour conforter au retour son acquis du match-aller

Avec plus d’application et de réalisme devant les buts, Mody Cissé et Hamed Belem, Mody Cissé ou Issouf Zonon de Rahimo FC auraient pu corser l’addition. Qu’à cela ne tienne, cette courte victoire est bonne à prendre avant le match retour de haut risque en terre nigériane.

La tâche ne s’annonce pas aisée, pour qui connaît le terrain nigérian et Salitas FC peut en témoigner, mais cette petite marge avantageuse permet quand même aux joueurs de Rahimo d’entamer le match avec plus ou moins d’optimisme. Autant dire que l’essentiel pour les encadreurs de l’équipe bobolaise réside dans la préparation de ce match.

Parce que les joueurs d’Enyimba auront naturellement à cœur de renverser la vapeur. Et c’est aux garçons de Rahimo FC de démontrer sur le terrain que leur titre de champion national est bien mérité. Quoi qu’il s’est passé à Ouagadougou lors du match-aller

En tout cas, c’est tout le mal que l’on leur souhaite.

Amidou Traoré

Burkina Demain

Nuit de l’arbre : 6 prix décernés aux acteurs méritants

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Dans le cadre de la journée nationale de l’arbre tenue dans la région du Centre-est, le ministère de l’environnement a organisé dans la nuit du vendredi 9 août 2019, une nuit de l’arbre. Question pour les agents de ce département de magnifier de prime à bord la valeur de l’arbre et de reconnaitre le mérite de tous ceux qui interviennent dans le processus de la protection et de la préservation de l’environnement.

La nuit de l’arbre, c’était aujourd’hui 9 août 2019 dans la salle de conférence de l’hôtel laafi de Tenkodogo.  Pour le ministre de l’environnement Nestor Batio Bassière, lorsque les mérites à l’interne sont reconnus à l’international, et que l’on continue de courir, c’est comme s’il ne reconnaissait pas les valeurs qui sont à l’interne. Et par conséquent, poursuit-il, nous passerons notre temps à copier ou à couper coller. « Nous avons voulu mettre cette journée en place pour voir et analyser l’ensemble des acteurs qui interviennent dans le processus afin de désigner les meilleurs pour leurs permettre de reconnaitre leur mérite au niveau national », a ajouté le ministre.

L’objectif de cette nuit était aussi de proclamer les résultats des concours des meilleurs acteurs du domaine. En cumulant la valeur des différents prix qui seront décernés, nous en sommes à 10 millions FCFA. Pour une première édition, le ministre a avoué que cela détermine la volonté que le gouvernement a accordé à la journée. Une manière de couper court à ceux qui pensent que le secteur de l’environnement est le dernier des secteurs.

Hommage à des personnalités

Le ministre Bassière veut à travers cette journée que le domaine de l’environnement soit le secteur transversal de tous les départements ministériels. Dans cette dynamique, « si nous voulons atteindre le développement durable pour les générations futures, il faudra prendre en compet l’environnement », a conseillé monsieur Nestor. Au cours de cette nuit de l’arbre, un vibrant hommage a été rendu  à deux personnalités qui interviennent dans la politique de la reforestation. Il s’agit notamment de la personne de Yacouba Sawadogo et de Mathieu Ouédraogo qui de par les actions menées, ont reçu des prix internationaux. Parlant de la lecture des procès-verbaux des résultats des six concours organisés, ce sont au total six prix qui ont été décernés à la cérémonie officielle de la journée nationale de l’arbre en présence de Roch Marc Christian Kaboré, Président du Faso, chef de l’Etat. Pour les palmarès des différents lauréats, il faut retenir que :

  • Le prix de meilleure pépinière a été décerné à Célestine Lankoandé de la région de l’Est avec une enveloppe de 500 000 FCFA ;
  • Le prix de meilleur exposant à la foire est revenu à Moumouni Ouédraogo de la région du centre ;
  • Le prix de meilleur groupement en association a été remporté par le groupement gestion forestière de la région du Nord accompagné de 1 millions de francs CFA ;
  • Le prix du Président de l’Assemblée nationale est décroché par l’association Relwendé du plateau central avec une somme de 1 millions de francs CFA ;
  • Le prix de meilleur producteur agro-forestier a été attribué à Mathieu Ouédraogo de la région du Centre. Il a reçu 2 000 000 F CFA à cet effet ;
  • Bissiga, une localité de la région du Centre-Est a reçu le prix de la meilleure commune avec une somme de 5 millions de francs CFA.

Nicolas Bazié                         

Burkina Demain

JNA : Pari tenu et rendez-vous pris pour Banfora 2020

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Après Tenkodogo en 2019, c'est Banfora qui abritera la 2e édition de la Journée nationale de l'arbre

La cérémonie officielle marquant la célébration de la 1ère édition de la Journée nationale de l’arbre (JNA) a été présidée par le Chef de l’Etat burkinabè Roch Marc Christian Kaboré, ce samedi 10 août 2019 à Tenkodogo, région du Centre-est. Inverser la tendance de la déforestation à travers la plantation et l’entretien d’arbres, c’est l’objectif de la JNA institué par le gouvernement en conseil des ministres.

Motif de satisfaction chez les plus hautes autorités à l’issue de cette première édition de la JNA

La ville de Tenkodogo a abrité la célébration officielle de clôture de la première édition de la JNA, ce 10 août. Selon le ministre de l’environnement, de l’économie verte et du changement climatique, Batio Nestor Bassière, cette journée est un axe du programme quinquennal de son département, en rapport avec les objectifs du Plan national de développement économique et social (PNDES). Le développement dit, Antoine Ouédraogo, gouverneur de la région du Centre-est, est inséparable de l’environnement dans un pays sahélien comme le Burkina Faso.

Le ministre de l’environnement, de l’économie verte et du changement climatique, Nestor Bassière

En effet, pour lui, la tendance à la dégradation des ressources forestières du pays compromet le développement. C’est pour résoudre cette triste nouvelle que la politique de reboisement, la promotion des énergies renouvelables, etc. ont été instaurées, si on en croit le gouverneur Antoine.

Potentialités environnementales

Dans son discours, Il a continué en ajoutant que nonobstant ces actions, la situation reste préoccupante. Dans l’allocution du gouverneur, il est ressorti que la région de Tenkodogo regorge de potentialités environnementales parmi lesquelles on peut retenir une forêt d’une superficie de 9094 ha, la forêt intercommunautaire de Sablogo de 9300 ha, le corridor n°2 des éléphants suivis du parc national Tambi Kaboré d’une superficie de 33000 ha, les zones pastorales de 15000 ha, etc.

A l’occasion donc de la JNA, la région s’engage à mettre 250 000 plants en terre en vue d’accroitre sa couverture végétale, de conserver ses ressources naturelles et d’améliorer la santé de ses populations.

A entendre Christophe Roch Mor, représentant du représentant résident de la Banque mondiale au Burkina Faso, malgré les efforts consentis des partenaires techniques et financiers, des défis majeurs restent à relever. Ces défis sont l’efficience et la durabilité de stratégies de mise en œuvre.

Appel à mobilisation générale sans délai

L’état actuel de la dégradation des cadres de vie, appelle sans délai, à une mobilisation générale concertées et ambitieuse pour espérer renverser la tendance en vue de léguer aux générations futures, une terre encore habitable.

Les temps forts de cette cérémonie ont été la décoration de 14 personnes physiques et morales pour leurs actions dans la préservation, la protection et la valorisation des ressources environnementales ainsi que la remise des prix des six gagnants des différents concours qui sont eux aussi des acteurs et promoteurs de bonnes pratiques en matière de protection de l’environnement.

Après Tenkodogo en 2019, c’est Banfora qui abritera la 2e édition de la Journée nationale de l’arbre

Autre moment important de cette journée, la visite des stands de la foire de l’arbre par le Chef de l’Etat. Le flambeau de l’organisation de la 2ème édition de la JNA a été transmis à Banfora, chef-lieu de la région des Cascades.

Nicolas Bazié de retour de Tenkodogo

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Campagne de reforestation : Lancement à Bassem Poéssim

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Forte mobilisation des plus hautes autorités à l'occasion du lancement de la campagne de reforestation 2019

La campagne de reforestation pour la région du Centre-est a eu lieu ce 10 août 2019 dans le bosquet régional de la région, situé dans le village de Bassem Poéssim sur l’axe Koupéla-Tenkodogo. Par la mise en terre des plants dans ce bosquet, le Président du Faso a ainsi lancé officiellement la campagne de reforestation, édition 2019. Au total 2000 plants seront mis en terre dans le bosquet, dans le cadre de la première édition de la Journée nationale de l’arbre, placée sous le thème « arbre et éducation pour une économie verte ».

Le président du Faso Roch Kaboré et le vice-président de l’Assemblée nationale, Bénéwendé Stanislas Sankara, mettant en terre un plant

Le Président de la république Roch Marc Christian Kaboré a procédé ce 10 août 2019, à la plantation de plants dans le bosquet régional du Centre-est.

Selon Moussa Zerbo, président de la commission du développement rural, de l’économie et du changement climatique de l’Assemblée nationale, les autorités ont été très inspirées en instituant la journée de l’arbre. Il a donc apprécié positivement l’initiative.

Forte mobilisation des plus hautes autorités à l’occasion du lancement de la campagne de reforestation 2019

Il a aussi profité les encourager de continuer dans cette lancée tout en informant que dans certains pays du monde, ce qui est entrepris pour la protection de l’environnement est tel qu’il est préférable pour le Burkinabè aussi de s’investir dans le domaine. Le Burkina Faso pour lui, était bien parti sous la révolution pour ce qui est de la protection de l’environnement mais malheureusement n’a pas abouti. Néanmoins, il pense que mieux vaut tard que jamais.

200 000 plants seront mis en terre sur le territoire national en 2019

Le Premier ministre Christophe Dabiré mettant la main à la pâte

A écouter Moussa Zerbo, la journée nationale de l’arbre pourrait être un tremplin pour pouvoir aider le peuple burkinabè à prendre conscience des réalités du moment. Mais la prise de conscience commence d’abord par les hautes autorités, a-t-il précisé. En effet, si ces premiers responsables savent qu’il y a nécessité de protéger l’environnement, de planter des arbres, il convient alors de saluer l’initiative à sa juste valeur.

Les interpellations antérieures des uns et des autres sur la protection de l’environnement ont été entendues ? « Oui, parce que nous avons été entendus en ce sens que détruire l’environnement n’est pas une chose qui est forcément bonne », a répondu le président de la commission du développement rural, de l’économie et du changement climatique.

En rappel, il est attendu cette année la mise en terre d’au moins 200 000 plants sur l’ensemble du territoire, dont 65 000 au niveau des sites sécurisés dans les chefs-lieux des treize régions. Dans le bosquet régional du Centre-Est, c’est au total 2000 plants qui seront mis en terre.

Nicolas Bazié                                         

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Journalisme sensible aux conflits : la 3e édition du prix PaxSahel lancée

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Le président du comité d'organisation Adama Salamberé à gauche, Romaine Zidouemba la Coordinatrice et Mouonkoun Dabiré SG du RIJ

Le Réseau d’Initiative de Journalistes (RIJ) a lancé le vendredi 9 août 2019 le prix ‘’PaxSahel’’. C’est un prix qui récompense trois meilleures productions de journalistes liées aux conflits, selon les règles du Journalisme sensible au Conflit (JsC). Le comité d’organisation a, au cours d’une conférence de presse donner les conditions et les objectifs du prix.

Le président du comité d’organisation Adama Salamberé à gauche, Romaine Zidouemba la Coordinatrice et Mouonkoun Dabiré SG du RIJ

Lancé pour la première fois en 2017, le prix PaxSahel du journalisme sensible aux conflits du RIJ est à sa troisième édition cette année 2019.  Pour cette édition, en plus des journalistes du Burkina Faso, ceux du Mali et du Niger prendront part à la compétition.

Selon la coordonnatrice du RIJ, Romaine Zidouemba, le prix PaxSahel vise à « récompenser les trois meilleurs journalistes qui auraient fait preuve de professionnalisme dans le traitement de l’information liées aux conflits selon les règles JsC ». Il s’agit de promouvoir l’excellence dans le traitement de l’information liée aux conflits.

Les œuvres en compétions sont celles produites en français entre le 1er décembre 2018 et le 31 octobre 2019. Pour les œuvres produites en langues nationales, précise la coordonnatrice, elles doivent être traduites en français. Les catégories d’œuvres en compétition sont celles de la radiodiffusion, de la télévision et de la presse écrite qui intègre celle en ligne. Elles concernent les reportages et les magazines. Les meilleurs de ces catégories repartiront avec chacun 500 000 milles et un ordinateur.

Ce prix s’inscrit dans le cadre du projet «appuis aux médias pour la prévention et la gestion des conflits au Burkina Faso ». Le secrétaire général du RIJ, Mouonkoun Dabiré a lancé un appel au soutien de ce prix qui pour lui « contribue à la promotion de la paix et de la cohésion sociale ».

Rappelons que Les objectifs du journalisme sensible aux conflits est de donner la parole équitablement aux différents acteurs ; être neutre et éviter de porter un jugement ; mettre l’accent sur les pistes de solutions, valoriser les actions de coopérations intergroupes et inter-pays etc.

Joachim Batao

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