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Sécurité au Sahel: Simon COMPAORE rassure les enseignants

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Ceci est un communiqué relatif au troisième jour de la tournée du Ministre d’Etat, ministre de la Sécurité, Simon COMPAORE, dans la région du Sahel. Lisez plutôt!
Simon Compaoré rassure les Sahéliens

Aujourd’hui lundi 10 avril 2017, le ministre d’Etat, ministre de la Sécurité Simon COMPAORE, était dans le Sahel dans le cadre de sa tournée. Tongomael, Gorgadji, Aribinda, Dori, voici entre autres les localités qui ont reçu la visite du ministre d’Etat.

A chaque étape, il a eu un message de félicitation, d’encouragement et de réconfort à l’endroit des forces de défense et de sécurité(FDS), et les a exhorté à un esprit de solidarité entre elles et les autres corps de la région. Car dit-il : « la lutte contre le terrorisme est commune. Il faut donc unir les efforts pour venir à bout de ce fléau. Aussi, faut-il améliorer vos relations avec les populations », fin de citation.

A l’endroit des forces vives des localités visitées, le ministre d’Etat les a invité à plus de cohésion et à toujours collaborer avec les forces de défense et de sécurité.

Aux enseignants et élèves, il les a rassurés des mesures de sécurité prises pour que les activités pédagogiques se déroulent normalement et en toute quiétude.
C’est avec enthousiasme que les populations et les autorités locales de la région du Sahel ont accueilli la visite de Simon Compaoré, qui n’a pas manqué de renforcer les capacités opérationnelles des unités visitées.

Le service d’information du gouvernement

BF –UE : Jacqueline Zaba a présenté ses lettres de créance à Donald Tusk

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L'ambassadeur Jacqueline Zaba après la présentation de ses lettres de créances au président Donald Tusk

L’ambassadeur-représentant du Burkina Faso auprès de l’Union européenne à Bruxelles Mme Jacqueline Marie Zaba/Nikiéma a présenté vendredi 7 avril 2017 ses lettres de créance au président du Conseil européen M. Donald Tusk, également président de l’Europgroupe et au président de la Commission européenne M. Jean-Claude Juncker.

L’ambassadeur Jacqueline Zaba après la présentation de ses lettres de créances au président Donald Tusk

Nommée le 14 septembre dernier, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire auprès du Royaume de Belgique et représentant auprès de l’Union européenne (UE), Mme Jacqueline Zaba a présenté ses lettresde créance ce vendredi 7 avril 2017 au président du Conseil européen M. Donald Tusk, également président de l’Eurogroupe qui réunit lespays européens ayant l’euro en partage.

Dans l’entretien qui a suivi la réception des lettres de créance de Mme Zaba, M. Tusk a réitéré le soutien de l’UE aux actions de développement entreprises par les autorités burkinabè. Il a dit toute sa disponibilité d’œuvrer chaque fois que cela est possible afin quele Burkina Faso obtienne les appuis nécessaires auprès de ses partenaires européens pour son développement.

M. Tusk a surtout félicité les autorités et le peuple du Burkina Faso pour le renouveau démocratique. Il a magnifié le combat du peuple burkinabè en matière de défense de la liberté et de la démocratie. Ila affirmé que la réputation du Burkina Faso comme pays démocratique vient de la détermination de son peuple qui s’est illustré à travers l’insurrection populaire d’octobre 2014 et son soulèvement contre lecoup d’Etat manqué de septembre 2015

Selon la convention de Vienne

Le Burkina Faso est un «partenaire fiable » dans la coopération de l’UE avec les pays du sud, a soutenu M. Tusk.Le président du Conseil européen s’est en revanche inquiété des attaques terroristes qui touchent notre pays. Il a réaffirmé le soutien de l’Union européenne dans la lutte contre la radicalisation t le terroriste à travers le G5 Sahel. M. Tusk a affirmé qu’il est de l’intérêt de l’Union européenne de soutenir le Burkina Faso et les pays de la région dans cette lutte contre le terrorisme. Outre le président du Conseil européen, Mme Zaba a concomitamment remis ses lettres de créance au président de la Commission européenne, M.Jean-Claude Juncker.

Le 16 mars dernier, elle avait remis les copies figurées au directeur du protocole de M. Juncker et les lettres de rappel de son prédécesseur. Ces présentations de lettres de créance permettent désormais à l’ambassadeur du Burkina Faso à Bruxelles d’exercer pleinement sa mission auprès de l’Union européenne. En effet, selon la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques de 1961 et les usages en la matière, les lettres de créance sont un document officiel qu’un chef d’Etat ou de gouvernement signe et confie à un ambassadeur qu’il vient de nommer afin que celui-ci le remette au chef d’Etat ou de gouvernement d’un pays ami.

L’UE, premier partenaire du Burkina pour la mise en œuvre du PNDES

En de très rares occasions, ces lettres peuvent être reçues par le ministre des Affaires étrangères du pays hôte. La réception de ce document par le pays hôte officialise la nomination et l’accréditation de l’ambassadeur. L’acceptation des lettres de créance, est, de nos jours, presque systématique, grâce aux discussions préalables entre les deux Etats. Mais il arrive parfois que ces lettres de créance soient refusées. Dans ce cas, l’ambassadeur du pays invité ne peut pas exercer ses fonctions. L’UE est présente au Burkina Faso depuis 1959 après la création de la Communauté économique européenne (CEE) en 1957.

A ce jour, l’UE est la première partenaire économique de notre pays. Le programme de coopération bilatérale de l’Union européenne avec le Burkina est l’un des plus importants d’Afrique et touche quasiment tous les domaines et se sont même depuis peu étendus au domaine sécuritaire. Dans le cadre du 11ème Fonds européen de développement (FED) pour la période 2015-2020, l’aide européenne porte sur une enveloppe de 623millions d’euros, soit 408,66 milliards de F CFA. L’UE est le premier partenaire du Burkina dans la mise en œuvre du Programme national de développement économique et social (PNDES).

Romaric HIEN,

Ambassade du Burkina Faso à Bruxelles

Le milliardaire Mo Ibrahim fustige les « complices de la corruption en Afrique »

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L’homme d’affaires anglo-soudanais, Mo Ibrahim, a fustigé les « complices de la corruption en Afrique », notamment français, en marge du forum de sa Fondation qui célébrait son dixième anniversaire du 6 au 9 avril à Marrakech, dans le Sud du Maroc.

Dans une interview vendredi à l’AFP, Mo Ibrahim, classé par le Time magazine parmi les 100 personnes les plus influentes de la planète, s’est attaqué aux complices des dirigeants africains corrompus.

« Il faut se demander qui sont les complices de la corruption en Afrique, ces hommes d’affaires qui corrompent les leaders africains », a déclaré l’ancien magnat des télécommunications, aujourd’hui âgé de 70 ans.

« La France a introduit des lois anti-corruption il y a soixante ou soixante dix ans. Mais combien de Français impliqués dans des affaires de corruption en Afrique sont passés devant des tribunaux? Zéro. Les leaders africains se corrompent-ils seuls? », a-t-il ironisé.

Après avoir travaillé dans le secteur des télécoms à Londres, Mo Ibrahim a fondé sa société de téléphonie mobile Celtel, qu’il a vendue en 2005 au groupe koweitien MTC.
« Nous ne voulons pas que la communauté internationale présente devant la justice les leaders africains corrompus, nous voulons savoir où va l’argent de la corruption », a poursuivi Mo Ibrahim, dont la fortune est estimée à 1,1 milliard de dollars.

Chaque année, personnalités politiques et du monde des affaires, se réunissent pour le week-end de la Fondation Mo Ibrahim afin « d’identifier les enjeux politiques clés du continent », selon ses organisateurs.

Parmi les participants, figuraient notamment le milliardaire nigérian Aliko Dangote, l’ancien secrétaire général de l’ONU Kofi Annan, le patron de la Banque africaine de développement Akinwumi Adesina ou encore l’ancien président allemand Horst Köhler.

La Fondation Mo Ibrahim publie chaque année un indice évaluant les avancées ou les reculs en matière de bonne gouvernance en Afrique, et récompense depuis 2007 les dirigeants africains qui incarnent un « leadership d?excellence ».

Fin février, son jury avait annoncé ne pas avoir trouvé de candidat ayant réuni l’ensemble des qualités requises en 2016, pour la sixième fois en dix ans.
Les lauréats reçoivent cinq millions de dollars, versés sur dix ans, et une allocation à vie annuelle de 200.000 dollars.

Anderson Koné
Burkina Demain
Source: Jeune Afrique

Roch Kabooré à Abidjan pour un Sommet extraordinaire de l’UEMOA

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Le Président du Faso, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE prendra part le lundi 10 avril 2017 à Abidjan, à un Sommet extraordinaire de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA).

Dans la capitale économique ivoirienne, le Président du Faso et ses pairs de la communauté ouest africaine vont échanger sur les questions relatives au bon fonctionnement de leur institution.

En marge de la réunion, le Président du Faso échangera avec des partenaires du Burkina sur des sujets liés au développement du pays.

Burkina Demain

Sécurité au Sahel: l’Etat jouera sa part de responsabilité, foi de Simon Compaoré

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Le ministre d’Etat, ministre de la Sécurité, Simon Compaoré, a effectué une tournée dans le Sahel, les 8 et 9 avril 2017, en vue de réconforter les populations et soutenir les FDS. Le SIG en livre le compte rendu de la tournée.

Ce dimanche 9 avril 2017, deuxième jour de sa tournée, le ministre en charge de la Sécurité était dans les régions du Nord et du Sahel.

Le Commissariat de Police de District de Sollé situé à 90 Km de Ouahigouya a été la première escale de la délégation ministérielle peu avant 7h 00. Apres la montée des couleurs, le ministre d’Etat s’est exprimé en ces termes : « Nous sommes venus vous dire que nous sommes fiers de vous. Merci pour tout ce que vous faites pour les populations de la localité. Je vous invite surtout à entretenir de bonnes relations avec les citoyens. Toute chose qui vous permettra de mener à bien vos missions ». Ces encouragements de la part du premier responsable en charge de la Sécurité ont été bien accueillis et salués par les éléments du Commissariat de Sollé.
Apres une visite des lieux, le ministre a eu un échange avec les forces vives de Sollé pour leur réaffirmer la détermination du gouvernement à assurer leur sécurité, ainsi que celle de leurs biens. S’adressant particulièrement aux enseignants, le ministre a salué le patriotisme et le dévouement au travail dont ils font preuve.

En route pour Baraboulé, le ministre a fait escale au CSPS de Petegoli où il a encouragé les agents de santé et la population, et solliciter leur soutien aux forces de défense et de sécurité dans la lutte contre le terrorisme.

L’étape de Baraboulé, localité éprouvée par l’attaque du 27 février 2017, a été marquée par la visite des locaux de la police et l’entretien avec les forces vives.
Sur instruction du gouvernement un nouveau commissariat verra très bientôt le jour. Aux policiers, le ministre d’Etat a réaffirmé ceci: « Je suis venu vous saluer et vous dire merci pour votre esprit de sacrifice et votre dévouement au travail ». Poursuivant sa tournée, il a échangé avec les forces vives de la commune de Baraboulé. Cette rencontre qui a porté sur les questions sécuritaires, a permis au ministre d’État de revenir sur les initiatives prises par le gouvernement pour venir à bout de l’insécurité et du terrorisme.

L’Etat jouera sa part de responsabilité pour le bonheur de tous, a-t-il affirmé avec force, tout en invitant les populations à soutenir et à collaborer avec les forces de défense et de sécurité car la lutte contre le terrorisme est une lutte commune.

L’Etape de Djibo a clos la tournée du ministre de la Sécurité ce jour. Elle a été marquée par une visite de la Brigade territoriale de gendarmerie de Djibo et la Direction provinciale de la Police nationale, ou le ministre a remercié et encouragé les hommes. En introduisant l’entretien avec les forces vives de la province du Soum, le ministre d’Etat a dit : « Population du Soum, nous sommes venu vous confirmer que les choses sont en marche ». Les populations ont-elles, salué la présence et l’action du gouvernement sur le terrain. Le ministre de la sécurité a rassuré la population du Soum en général et les enseignants en particulier en réaffirmant avec force que l’Etat existe et assurera son rôle régalien en matière de protection des biens et des personnes. Pour terminer il a encouragé et félicité les forces de défense et de sécurité et invité la population à la collaboration.

Le Service d’information du Gouvernement

Des amants pris en flagrant délit d’adultère par des Kolkgwéogo

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Premiers témoins de la scène d'adultère, les Kolkweogo ont voulu que les habitants du village en soient aussi témoins

La scène à la fois surréaliste et pathétique s’est passée récemment dans un village,  situé à une dizaine de kilomètres de Titao, chef-lieu de la province du Lorum. Au juste, que s’est-il passé ? Les faits tels qu’ils nous été racontés, les voici.

Pendant que les habitants de ce village de Lorum, Ouindigui, pour ne pas le citer, profitaient de la nuit pour se reposer chez eux, un homme marié s’était arrangé pour se retrouver avec une jeune fille à la place du marché. Croyant qu’ils étaient les seuls sur ces lieux publics, les deux amants ont décidé de goûter au fruit défendu. Malheureusement pour eux, pendant qu’ils étaient  en pleins ébats, des Kolkgweogo de la zone ont fait leur apparition, les prenant ainsi les mains dans le sac.

Pire, ces derniers ne se contentent pas d’être les seuls témoins de la scène. Au grand malheur des deux amants pris en flagrant délit d’adultère, les Kolkgwéogo ont décidé que des habitants du village devaient en être aussi  témoins. L’homme et la jeune fille ont alors été ligotés et exposés au milieu du marché, de la nuit jusqu’au matin.

Les conséquences sociales de la décision des Kolkgwéogo ne tardent pas. Bannis par leurs familles respectives dont l’honneur a été souillé, les deux amants ont été obligés de quitter le village pour une destination inconnue.

Burkina Demain

Augmentation des loyers à Ouagadougou: le maire de la commune parle plutôt de réajustement

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Le maire de la commune de Ouagadougou, Armand Beouindé, est revenu le samedi 8 avril 2017 sur la charge portée contre lui par le groupe municipal Union pour le progrès et le changement (UPC) qui a boycotté la session de la veille devant examiner et adopter en commission la révision des prix des loyers des espaces et des immeubles appartenant à la commune.

« Ils font de la politique politicienne, en disant qu’ils défendent les commerçants, ils n’ont qu’à savoir que les contrats qui lient la mairie aux commerçants sont des contrats personnels, ce n’est pas un contrat avec toute la population », a avancé Armand Beouindé qui note qu’il ne s’agit pas d’ augmentation des prix, mais « simplement des ajustements de prix par rapport à des contrats qui ont plus de 20 ans, par rapport à des espaces qui sont sous-loués au détriment des populations ».
A l’en croire, les conseillers UPC ont fait partie de la commission ad ’hoc qui a étudié les prix et rencontré les commerçants. Et il n’est pas vrai de dire que le coût de la vie va augmenter avec le réajustement des prix des boutiques.

Pour lui, les élus de l’UPC se trompent beaucoup de calendrier, à cause des élections qui se dessinent à l’horizon .

En fait, le chef du groupe municipal UPC, Jean-Léonard BOUDA, dénonçait le 6 avril dernier, ces nouvelles tarifications qui, si elles venaient à être entérinées puis votées en plénière, allaient contraindre de nombreux commerçants ouagavilliois à fermer boutiques.

On a appris alors:

– dans la délibération numéro 1, les tarifs de location des boutiques numéro 1 à 13 sur l’avenue Charles de Gaulle passeront de 3.500 à 50.000 Francs CFA par mois, soit une augmentation de plus de 1428 pourcent.

-dans la deuxième délibération, le loyer des boutiques 1 à 26 du marché de Zogona passera de 2000 à 12 .500 francs CFA par mois, soit 625 pourcent de taux d’augmentation.

-dans la troisième délibération, le loyer du petit jardin de l’aéroport passera de 50.000 à 300.000 francs CFA par mois. Quant au jardin Ouaga Loudun, sa location passera de 400.000 à 1 million de francs. Le plus étonnant, c’est le coût de location du Jardin de la mairie de Bogodogo (secteur 30) qui connaîtra un taux d’augmentation de 2000 pourcent.Au lieu des 25.000 francs en vigueur, la délibération propose 500.000 francs par mois.

-dans la délibération numéro 5, la cafétéria du Lycée Philippe Zinda KABORE passe de 100.000 à 300.000 francs par mois. La cafétéria du Lycée Marien N’ GOUABI ne se louera plus à 15.000, mais à 50.000 francs par mois.

-dans la sixième délibération , les loyers de la cité communale de Tampouy passent de 25.000 à 75.000 francs par mois.

La location des salles de fêtes des mairies d’arrondissement (notamment pour les mariages) passent de 15.000 à 50.000 francs CFA. L’occupation de la salle des fêtes de la mairie centrale passe du simple (100.000 francs) au double.
-dans la onzième délibération , la location journalière de la Maison du peuple de 100.000 à 250.000 francs par jour.

-dans la douzième délibération, la location du parking de la Maison du peuple passe de 25.000 à 50.000 francs par mois. et les boutiques de vente de téléphones portables se loueront à 50.000 au lieu de 10.000 francs.

Le Bar VIP se louera à 300.000 au lieu de 250.000 francs, tandis que le Bar Restaurant Zama Chapelle passera de 250.000 à 750.000 francs par mois.
-dans la treizième délibération, la location du terrain de la Maison de la Jeunesse et de la Culture Jean-Pierre GUIGANE (notamment pour les compétions interscolaires) passera de 20.000 à 100.000 francs par jour.

L’accès au parc zoologique Bangr-Wéogo coutera désormais aux enfants 500 au lieu de 100 francs, et aux adultes 1000 au lieu de 300 francs. La constitution d’herbier par un élève (20 feuilles d’arbres différents) coutera 5000 francs, alors qu’elle était gratuite. Sans oublier que l’élève devra débourser encore 5000 francs pour être guidé.

-dans la dix-huitième délibération, les soins au centre buccodentaire connaîtront une augmentation moyenne de plus de 50 pourcent. La consultation pour les élèves, les enfants et les retraités sera désormais payante (1000 francs). Les frais d’extraction simple d’une dent passeront de 2.400 à 4.000 francs, et l’extraction chirurgicale de 14.000 à 22.000 francs. Sur ce dernier point, le patient devra débourser désormais 3000 au lieu de 1600 francs pour la radiographie.
-dans la dix-neuvième délibération, la location des boutiques du marché de cycles (Théâtre populaire) coutera le double des frais actuels. La location de la vitrine du bronze, quant à elle, connaîtra une augmentation de cent pour cent.

Ces délibérations ont été proposées par le maire, sans tenir compte des observations des autres membres de la commission ad ’hoc chargée de l’étude des prix. Au regard de la morosité économique actuelle, le groupe municipal UPC ne peut cautionner que l’on vienne en rajouter au calvaire des commerçants. Le groupe est aussi inquiet des répercussions négatives que ces mesures, si elles sont adoptées, auront sur la vie quotidienne des ouagavillois.

Anderson Koné
Burkina Demain

Crise à la Cameg: les deux protagonistes parviennent à une solution négociée

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Les deux protagonistes de la Centrale d’achat des médicaments essentiels génériques et consommables médicaux (CAMEG) ont signé, ce samedi 8 avril 2017 à Ouagadougou, une convention, marquant à la fois la fin de leurs différends et une solution de sortie de crise.

Trois points marquent l’accord: les deux camps renoncent à toutes les actions judiciaires; ils renoncent à leurs responsabilités au sein de la CAMEG et ils acceptent l’installation d’un administrateur provisoire qui aura un contrat de six mois pour trouver le statut qui préservera la CAMEG d’éventuelles crises.

Selon le ministre de la Santé, Nicolas Medah, cet administrateur provisoire ne postulera pas à un poste à la Cameg. Son rôle, c’est d’assurer par un appel public à concurrence la sélection d’un directeur général .

« Nous mettons fin à tous ces différents. On s’est serré la main. Donc les gens peuvent travailler paisiblement à partir d’aujourd’hui et la CAMEG pourra remplir valablement son contrat qui est de pouvoir servir le ministère de la santé dans le cadre des approvisionnements. On est tous d’accord, c’est pourquoi nous avons tous signé » a déclaré l’ex Directeur général de la CAMEG, Dr Jean Chrisostôme Kadeba.

Joachim Batao
Burkina Demain

Coopération bilatérale : Roch Kaboré en visite à Paris les 13 et 14 avril prochain

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Le président burkinabè, Roch Marc Christian Kaboré, va effectuer une visite officielle à Paris, les 13 et 14 avril 2017. Il sera reçu une dernière fois par le président français, François Hollande.

Ils avaient dîné côte-à-côte le 13 janvier dernier à Bamako, où il s’étaient retrouvés à l’occasion du 27e sommet Afrique-France. Depuis, François Hollande avait insisté pour que son homologue burkinabè vienne à Paris avant son départ de l’Élysée, en mai prochain.

Ce sera bientôt chose faite : Roch Marc Christian Kaboré sera en France les 13 et 14 avril. Une visite en forme d’adieu, un peu plus d’une semaine avant le premier tour de la présidentielle française, le 23 avril.

Cette visite devrait être dominée par les questions de coopération en matière de défense, de sécurité et de renseignement. En fait, le chef de l’Etat burkinabè sera reçu à l’Hôtel de Brienne, le ministère français de la Défense, pour un dîner avec le ministre Jean-Yves Le Drian.

Le lendemain, Roch Marc Christian Kaboré sera reçu dans la matinée par François Hollande à l’Élysée. « Nous avons beaucoup de chantiers à mener ensemble. Comme Hollande s’apprête à partir, c’est aussi l’occasion de faire le point sur la suite de notre relation bilatérale. », explique une source à la présidence burkinabè.

Anderson Koné
Burkina Demain

L’Arbre de l’intégrité burkinabè désormais au bord du Rhin en Allemagne

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Les membres de la communauté posant devant L’Arbre du Faso. Entre autres : Souleymane Hebié, Ute Odenthal-Gerhardt, Ramata Soré, présidente de l'Association

Souleymane Hebié, premier conseiller de l’ambassade du Burkina Faso à Berlin et représentant l’ambassadeur Simplice Honoré Guibila a procédé ce 29 mars 2017 dans la Rheinaue à la plantation symbolique de L’Arbre du Burkina Faso. « Se rassembler, Allemands et Burkinabè pour planter cet arbre, L’Arbre du Burkina Faso en Allemagne est sans aucun doute une belle réponse d’amitié. Ce faisant, il démontre de la sincérité des relations qui unissent nos deux peuples : Allemand et Burkinabè. En conséquence, cet arbre qui représente le parfait symbole que la vie continue ; matérialisera la vitalité et la vivacité des liens entre l’Allemagne et le Burkina Faso », a soutenu Souleymane Hebié lors de la cérémonie.

Les membres de la communauté posant devant L’Arbre du Faso. Entre autres : Souleymane Hebié, Ute Odenthal-Gerhardt, Ramata Soré, présidente de l’Association

La plantation de L’Arbre du Burkina Faso a été annoncée le 08 octobre 2016 à Bonn et cela lors de la célébration des 30 ans de l’Association des Ressortissants Burkinabè en République fédérale d’Allemagne. Cette association a été créée le 21 aout 1986, et donc s’avère la première association des ressortissants africains en Allemagne.

Sa présidente, Ramata Soré se dit “ravie que la Communauté soit venue en ce jour bénis afin qu’ensemble nous plantons avec Amour le Burkindi sur le territoire allemand.”

Elle remercie la ville fédérale pour son hospitalité et l’accueil chaleureux fait à nous Burkinabè. Par ailleurs, elle souligne que les autorités de la ville sont aux côtés des Burkinabè et ce sont donc toujours montrées disponible en répondant positivement à nos sollicitations, notamment à l’invitation pour la célébration des 30 ans de notre Association et la permission de planter L’Arbre du Burkina Faso dans un parc prestigieux comme la Rheinaue. « Et nous saisissons cette relation prestigieuse avec la ville pour en faire une opportunité productive et prodigieuse pour notre Communauté», assure Ramata Soré.

Etait présente à cette cérémonie, Ute Odenthal-Gerhardt, représentant le service environnement de la ville fédérale de Bonn. C’est elle qui a facilité la permission de planter cet arbre dans la Rheinaue, sur l’une des magnifiques berges du fleuve Rhin, à Bonn. Ute Odenthal-Gerhardt confie que c’est avec une grande joie que la ville fédérale a accueilli l’initiative de l’Association dont le siège se trouve dans cette même ville de planter un arbre en l’honneur de leur pays d’origine.

L’entretien par l’apport de l’eau a commencé sur place

L’Arbre du Burkina Faso peut vivre plus de 300 ans.

Dans la Rheinaue, un parc de 160 hectares créé en 1971 et ouvert en 1979, depuis 1989 la ville fédérale plante chaque année un arbre de l’année et des arbres dédiés à des personnes morales. L’arbre du Burkina Faso est Le 3 100eArbre, Sanctuaire de recueillement pour les visiteurs.Selon Ute Odenthal-Gerhardt, auparavant, la ville fédérale a voulu dédier l’arbre de l’an 2017 au Burkina Faso ;et il s’est avéré que cet arbre, l’épicéa ou l’arbre de Noel, n’est pas adapté pour une dédicace à un pays ami « sahélien » comme le Burkina Faso. C’est ainsi que la ville a octroyéà notre pays, l’Alisier torminal ou Alisier des bois. Aussi, la ville fédérale de Bonn a ainsi octroyéà l’Association un certificat et une carte d’identité de Cet Arbre.

Il originaire d’Europe, d’Afrique du Nord et d’Asie Mineure. Il peut mesurer jusqu’à 33 m. Avec une croissante lente, L’Arbre du Burkina Faso peut vivre plus de 300 ans.Ces fruits sont très appréciés des mammifères et des oiseaux qui jouent un rôle primordial dans la dissémination des graines à travers leurs excréments. Par ailleurs, l’on peut se servir de ces fruits pour faire de la confiture ou de la boisson.

Selon toujours la représentante du département environnemental de la ville fédérale de Bonn, c’est un honneur pour sa ville d’avoir et de voir en cet arbre un symbole d’hospitalité pour la communauté burkinabè. Elle invite donc la communauté à prendre soin de cet arbre pour qu’il grandisse et vive beaucoup plus longtemps que tous ceux qui ont vécu sa plantation.

Créer le Jardin du Burkina Faso en Allemagne

Le Ditanyè a été chanté au cours de la cérémonie

Des membres de notre communauté, dont Robert Tapsoba, l’un des fondateurs de l’Association, Souleymane Diallo venu spécialement pour l’occasion de Frankfort ont été témoins directs de cet honneur fait au Burkina Faso.

Par ailleurs, le Cinéaste burkinabè Bernard Yaméogo pour cause de calendrier chargé s’est fait représenter par Bruno Baltes, un ami du Burkina Faso résidant à Cologne. Un autre compatriote, Innocent Ouoba, résident à Ouagadougou et venu pour affaire en Belgique, ayant appris l’initiative concernant le plantage de L’Arbre du Faso a effectué le déplacement sur Bonn.  « Je suis vraiment ému. Je ne sais quoi dire, tellement je suis fier,» lance-t-il.

Dans l’engouement de la cérémonie, Souleymane Hebié, représentant l’ambassadeur Guibila a suggéré qu’au-delà de cet arbre, l’on crée le Jardin du Burkina Faso dans la Rheinaue.  Puis d’affirmer :«je suis heureux d’être parmi vous aujourd’hui. Je dois même dire que j’en suis particulièrement heureux, car l’arbre que nous venons de planter est nommé L’arbre du Burkina Faso ; ainsi, nous donnons plus de visibilité ànotre pays et son image en Allemagne se trouve davantage renforcer».

Renforcer l’image de l’Association, AdamaBancé le souhaite et suggère que l’Association promeuve des activités qui consolident les liens entre Allemands et Burkinabè et qui par ailleurs solidifient les liens au sein de la communauté burkinabè en Allemagne. Dans cette perspective, Ute Odenthal-Gerhardt a exhorté, «la Communauté à se souvenir de cet arbre installé solidement grâce à ces fortes racines lorsqu’elle traverse un moment de crise».

Pour elle,«L’arbre du Burkina Faso reflète la solidarité et la souveraineté de sa communauté. » Et Hamidou Bonkoungou venu assister à la cérémonie de plantage de renchérir : « Plus que jamais je suis disposée á travailler pour que cette Association réussisse. »

L’Association dans sa marche triomphale vers le bonheur

Le premier conseiller Ousmane Hebié parachevant la plantation de l’Arbre du Burkina

En l’honneur à cet arbre du Burkina Faso et en remerciement aux autorités de la ville fédérale de Bonn et aux invités de la cérémonie, la présidente de l’Association, Ramata Soré a demandé que l’on chante l’hymne à la victoire, le Ditanyè. Pour elle, dans sa marche triomphale vers le bonheur, il faut que les membres de l’Association conquièrent la liberté et le progrès et pour cela il leur faut rester unis d’abord et ensuite être solidaires avec tous les peuples du monde.

Et parlant d’union, l’Association qui compte plus de 300 membres est en pleine reforme de ses statuts et autres textes. Vu qu’elle est surtout la première des associations de ressortissants burkinabè en Allemagne, elle veut se donner plus de visibilité. Et pour cela, elle veut saisir l’opportunité que donne les réseaux sociaux tels Facebook, WhatsApp, et bien sûr mobiliser la communauté en donnant l’information vraie et à temps. Par ailleurs, la diffusion de cette information nécessite donc la transparence, une gestion décentralisée, une participation active de tousà la gestion de l’Association. De ce fait, il y a obligation de rendre compte régulièrement et avec efficience aux membres.

Des activités qu’initieront les membres permettront une croissance financière à travers la réalisation de projets au bénéfice et des Burkinabè et des Allemands. Outre cela, les actions de l’Association viseront à sensibiliser et éduquer aux concepts et pratiques de bonne gouvernance, à la valorisation des compétences de la jeunesse qui est une relève sûre pour la pérennité de l’Association.

Correspondance particulière