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Une caravane de chenille dans 20 villes burkinabè

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La chenille de karité sera à l'honneur tout au long de la présente caravane

La starup FasoPro organisera du 10 au 30 avril 2017 dans 20 villes du Burkina Faso une caravane sur la chenille de karité. Objectif : faire découvrir aux populations de ces 20 villes les bienfaits nutritionnels de la chenille de karité, et de présenter ses différents produits.

La chenille de karité sera à l’honneur tout au long de la présente caravane

Dans chacune des villes concernées, une animation promotionnelle sera organisée et des rencontres seront faites avec les commerçants locaux afin de rendre les produits disponibles tout au long de l’année.

Cette caravane sera l’occasion de faire connaitre les meilleurs produits de l’entreprise et de montrer que la transformation de la chenille de karité progresse.

Voici le programme de la caravane :

-10/04 : Koudougou

– 11/04 : Dédougou

-12/04 et 13/04 : Bobo Dioulasso

– 14/04 : Toussiana et Banfora

– 15/05 : Gaoua

-16/04 : Diébougou

-17/04 : Dano et Houndé

-18/04 : Boromo

-19/04 : Po

– 20/04 : Manga

– 21/04 : Tenkodogo

-22/04 : Fada N’Gourma

– 23/04 : Koupela et Zorgho

-24/04 : Ziniaré et Kaya

-25/04 : Yako et Ouahigouya

Burkina Demain

Eglise Catholique: en flagrant délit de violation de ses principes de base

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Pour accéder à une de ces boutiques , il faut débourser 2 640 000 F CFA.

La pratique se répand comme un effet de mode. Après les mosquées, les temples protestants, c’est au tour de la prestigieuse institution catholique de ceindre son pourtour de bazars. Les côtés Nord et Est de Scolasticat Saint Camille sont dominées d’infrastructures R+ 1 à but commercial. Il en est de même à la Cathédrale Notre Dame, avec des bâtiments R+ 1 et R+3 du côté Nord. La fin des haricots, les boutiques sont mises en location aux fidèles catholiques et autres commerçants, qui se plaignent des coûts onéreux des loyers, échelonnés entre 40 000 F CFA, 55 000 F CFA, 350 000 F CFA et 600 000 F CFA. < Pour accéder à une de ces boutiques , il faut débourser 2 640 000 F CFA.[/caption]

Mettre les boutiques en location n’est pas forcément une mauvaise idée, mais c’est le coût qui pose problème, surtout quand l’on sait que, à priori, l’Eglise n’a pas pour vocation de chercher de l’argent, mais de rechercher des âmes perdues… En plus, dans ce cas, l’Eglise paie-t-elle des impôts ? L’incompréhension semble surtout plus grande quand l’on sait que le plus souvent, ce sont des terrains que l’Etat a gracieusement offert à l’Eglise, pour une œuvre religieuse…

Si certains curés en charge des projets, se débinent, refusant de répondre aux préoccupations, il s’est trouvé un qui a accepté de décliner les objectifs qui ont présidé à la création de ces magasins. L’Abbé, dont nous taisons volontiers le nom, a expliqué que les magasins, destinés aux riches, devraient permettre de gagner de l’argent pour venir en aide aux pauvres. Et d’ajouter l’animation de la vie de la paroisse, le financement de la construction de paroisses et de chapelles. Car, de son avis, les dimes et les offrandes ne suffisant pas; il aurait fallu attendre 10 à 20 ans, voire plus, pour réaliser certains projets.
Pourquoi nos hommes de Dieu manquent-ils de patience? Eux, mieux que quiconque, pourraient nous situer, encore qu’il nous est impossible d’accéder à cette zone exsangue de secret qu’est le prélat.

N’empêche, nous constatons, avec amertume, que l’église est en train de concasser, avec une insouciance saumâtre, le trésor d’humanité à elle reconnue; à travers la violation des 4 principes qui fondent sa doctrine sociale.

La première, le respect de la dignité humaine
L’église, oubliant que chaque personne, créée à l’image de Dieu, possède une dignité inaliénable, n’a pas traité les petits commerçants comme une fin, mais plutôt comme un moyen. Elle a demandé purement et simplement à chacun d’eux, incapables de payer le loyer fixé, de vider les lieux, d’ici à la fin du mois de décembre.

Le deuxième, le bien commun
L’église a oublié que l’homme, créé à l’image de Dieu qui est communion trinitaire, atteint sa perfection non pas en s’isolant des autres, mais en communauté; sinon elle n’aurait pas sommé les pauvres commerçants d’aller voir ailleurs. Ainsi fait-elle montre d’égoïsme aiguillonnée par la recherche effrénée du gain aux dépens du bien du prochain, surmontable par la recherche du bien commun.

Le troisième, la subsidiarité
L’église a encore oublié que les décisions devaient être prises au niveau le plus bas possible de la société, autrement dit, en concertation avec les principaux bénéficiaires. Se rebiffant sur elle-même, elle a imposé des prix à des commerçants qui plus sont des fidèles catholiques, baptisés et confirmés par les soins de prêtres qui se réfugient derrière des arguties de paille.

Le quatrième et dernier, la solidarité
L’église a oublié, hélas, que la solidarité n’est pas seulement un sentiment vague d’attendrissement, mais une vertu authentique qui pousse à devenir responsables les uns des autres. Sinon, elle se serait prise de sympathie et d’amour pour les pauvres, en leur apprenant à pêcher, non pas à vouloir les maintenir dans l’assistanat perpétuel, sous la sulfureuse idée de vouloir prendre aux riches pour leur venir en aide.

Le comble du comble, les curés et la cohorte de serviteurs intéressés phagocytent, à petit feu, l’âme et l’esprit de l’Eglise. On se rappelle bien l’appel prophétique du père de la Chrétienneté, en colère contre les chefs des prêtres, les scribes et les notables, en plein gauchissement de l’évangile, qui reste un acte fondateur éternel. « Et Jésus entra dans le temple de Dieu, et il chassa tous ceux qui vendaient et qui achetaient dans le temple; et il renversa les tables des changeurs, et les sièges de ceux qui vendaient des pigeons. Il leur dit: il est écrit: Ma maison sera appelée une maison de prière; mais vous en avez fait une caverne de brigands. » Matthieu 21, 12-13.

Est-ce à dire que nos hommes de Dieu, avec l’église catholique en tête, se préparent comme 2 000 ans plus tôt, à tuer Jésus Christ, avant son retour annoncé par l’évangile?
Une fois revenu, acceptera-t-il d’enjamber les barricades de bazars pour accéder à l’intérieur des églises, qui se douterait-il bien si elles ne cachent pas de tempêtes?

Il n’est pas superfétatoire de rappeler que les églises étaient belles, crédibles et attractives à l’ère où elles évoluaient dans les domaines de l’Education, la Santé et autres actions de philanthropie. Osons croire qu’elles se ressaisiront, car comme nous l’apprend 2 Jean 1: 9 : »
Quiconque va plus loin et ne demeure pas dans la doctrine de Christ n’a point Dieu; celui qui demeure dans cette doctrine a le Père et le Fils ».

Anderson Koné
Burkina Demain

Côte d’Ivoire: le fils de Didier Drogba refuse de jouer avec les Eléphants

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Depuis un moment, la Fédération ivoirienne de football (FIF) fait la chasse aux binationaux. Wilfred Zaha, Maxwel Cornet et Seko Fofana ont rejoint les Eléphants. C’est dans cette optique que le fils de Didier Drogba avait été approché.

Par la voix de son père, Isaac Drogba a refusé de porte le maillot de la Côte d’Ivoire. Il a opté pour l’équipe d’Angleterre. Interroger sur l’avenir footballistique de son fils, Didier Drogba n’a pas eu sa langue dans sa poche.

« Mon fils jouait pour Chelsea, mais je lui ai demandé quelle nationalité il voulait pour jouer. Il est français, mais il m’a dit qu’il ne voulait pas jouer pour la Côte d’Ivoire ou la France, il souhaite jouer pour l’Angleterre . Même quand j’étais en Chine, j’ai demandé à mes enfants s’ils voulaient venir et vivre avec moi, mais ils ont dit qu’ils viendraient me voir pendant les vacances », a déclaré Didier Drogba.

Burkina Demain

Crise à l’arrondissement 3: « … je suis prête à démissionner », parole du maire

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La maire de l’arrondissement 3 de Ouagadougou, Raïnatou Sawadogo a animé une conférence de presse, ce vendredi 7 avril 2017, en vue de faire la lumière sur la motion de défiance déposée contre elle pour mauvaise gestion des affaires publiques, du carburant, du recrutement pour les Travaux à haute intensité de main d’œuvre (THIMO) et d’enrichissement illicite.

La session extraordinaire prévue à cet effet devait avoir lieu, le 05 avril dernier, mais la rencontre n’a pu se tenir. Raïnatou Sawadogo explique que sont présentés 12 conseillers sur les 28 et le quorum n’a pas été atteint, avec l’absence des signataires.

Raïnatou Sawadogo a récusé toutes les accusations. Elle a expliqué que le budget a été élaborée par une commission et adopté par 27 voix pour et une contre, en réunion du conseil d’arrondissement.

Elle a déclaré n’avoir jamais fait de délégation de signature, depuis sa prise de fonction et avoir octroyé, sur demande du Conseil municipal, cinq postes dans le cadre du recrutement THIMO à chacun des conseillers, en tenant compte des pressions sociales des militants de leurs partis respectifs.
«Je défie quiconque d’apporter les preuves que j’ai personnellement acquis une villa au cours de mon mandat. S’ils en ont qu’ils les présentent, je suis prête à démissionner», a-t-elle martelé.

Cela étant, elle a soutenu que des conseillers sont impliqués dans la vente de terrains à Zongo et à Rimkieta, des quartiers périphériques de la capitale. Et de poursuivre : «Le parti au pouvoir ne souhaite pas que l’opposition gère une mairie, surtout pas l’arrondissement 3 de Ouagadougou. Pour moi, c’est une simple tentative de destitution. (…) Ils ont manigancé, monté les conseillers municipaux contre moi».

Pour finir, elle a appelé les signataires de la motion au dialogue, afin de trouver les solutions idoines à la crise.
A noter que les conseillers qui ont déposé la motion de défiance sont au nombre de 16, dont 4 de l’Union pour le progrès et le changement (UPC), par ailleurs, formation politique du maire contesté.

Joachim Batao
Burkina Demain

Ouagadougou : Vers une nouvelle opération de curage des caniveaux

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Au lancement de l'opération de curage des caniveaux en 2016, en pleines inondations

A peine dix mois après le lancement de sa première opération de curage de caniveaux, le maire de Ouagadougou Pierre Beouindé sera de nouveau au front de la lutte pour la salubrité publique dans la capitale. En effet, ce samedi 8 avril, le conseil municipal de Ouagadougou procèdera, en présence du Premier ministre et des membres du gouvernement, au lancement d’un vaste programme de curage des caniveaux, prévu pour se dérouler jusqu’au au 08 Juillet 2017.

Au lancement de l’opération de curage des caniveaux en 2016, en pleines inondations

Au lendemain des inondations de 2016 qui avaient touché plus de 2 000 ménages, le maire de Ouagadougou Pierre Armand Beouindé indiquait le 21 juillet au cours d’une conférence de presse ceci : « si nous curons les caniveaux, nous aurons résolu près de 50% des problèmes d’inondations à Ouagadougou. C’est la raison pour laquelle nous allons le faire ». Après cette déclaration, il y avait eu deux jours plus tard le lancement de l’opération de curage des caniveaux de la capitale.

En 2017, le maire entend poursuivre dans cette dynamique de salubrité publique pour limiter les effets des inondations. Mais, il n’est pas question pour lui de se laisser surprendre par les événements ou d’agir dans l’urgence.  C’est pourquoi, il sera lancé ce samedi même une nouvelle opération de curage de caniveaux.

Seront-ils de la partie ?

La cérémonie officielle de lancement de la campagne  de curage des caniveaux de la commune de Ouagadougou aura lieu sur le terrain du Lycée Dimdolobson au quartier Ouidi, non loin de la maternité Pogbi, en présence du Premier ministre Paul KabaThiéba, du ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat Dieudonné Bonanet et du ministre des Infrastructures Eric Bougouma. Preuve, sans doute de l’intérêt que le gouvernement et les plus hautes autorités accordent au présent programme de salubrité publique. Naturellement, le maire de Ouagadougou, Pierre Armand Béouindé et ses camarades MPP du conseil municipal de la capitale  devraient en principe être de la partie. Reste maintenant à savoir si les conseillers UPC, engagés depuis quelques temps dans une fronde contre le pouvoir municipal, seront de la partie.

Burkina Demain

Football féminin : Les oppositions de la 12e journée

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Selon le programme de la 12e journée, les matches se disputeront sur plusieurs stades et terrains du pays

La 12e journée du championnat de football féminin qui disputera ce dimanche 9 avril 2017. Voici les oppositions et les stades ou terrains de matches.

Selon le programme de la 12e journée, les matches se disputeront sur plusieurs stades et terrains du pays

Dimanche 9 avril 2017

Stade Wobi : Lionnes vs Princesses 7h 30

Terrain USFA : USFA vs AS Tigresses 7h 30

Stade Municipal (Ouahigouya) : Reinnes vs Danta AC 7h 30

Terrain ASFB : NAS/Féminin vs Etincelles 7h 30

Burkina Demain

Syrie: les Etats-Unis frappent une base aérienne

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Les Etats-Unis ont frappé une base aérienne syrienne, tôt ce vendredi 7 avril 2017, en réponse à l’attaque chimique présumée du 4 avril attribuée au régime de Bachar el-Assad.

La frappe a été menée avec « 59 missiles » de type Tomahawk tirés depuis des destroyers de l’U.S. Navy dans l’Est de la mer Méditerranée, indique un responsable de la Maison Blanche.

Cette frappe a ciblé la base de « Shayrat », qui est « associée au programme » syrien d’armes chimiques et « directement liée » aux évènements « horribles » de mardi. Ces dizaines de missiles ont visé « de multiples cibles » sur la base, « avions », « piste », ou pompes à carburant, précise un deuxième responsable américain, qui assure que l’opération a été achevée.

Les Etats-Unis accusent le régime syrien d’avoir utilisé un agent neurotoxique de type sarin mardi 4 avril contre la ville rebelle de Khan Cheikhoun dans le Nord-ouest de la Syrie, tuant au moins 86 personnes, dont 27 enfants. Les images de victimes agonisantes avaient alors choqué le monde.

Donald Trump a affirmé dans la foulée que ces opérations étaient « dans l’intérêt vital de la sécurité nationale » des Etats-Unis, appelant toutes les « nations civilisées » à œuvrer pour faire cesser le bain de sang en Syrie. « Assad a pris la vie d’hommes, de femmes, et d’enfants sans défense. Aucun enfant de Dieu ne devrait avoir à vivre une telle horreur. […] Il n’y a aucun doute que la Syrie a utilisé des armes chimiques interdites, violant les conventions sur les armes chimiques, et ignorant les avertissements du conseil de sécurité de l’ONU », a martelé le président américain.

Cette frappe montre la volonté de Trump d’agir quand des pays « franchissent la ligne ». Le Pentagone a par ailleurs annoncé que Moscou avait été prévenu de cette frappe.

Burkina Demain

MACA: renouvellement du mandat de dépôt de Djibrill Bassolé pour six mois

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Le mandat de dépôt du général de brigade de gendarmerie, Djibrill Bassolé, ex-ministre des Affaires étrangères du Burkina Faso, détenu à la Maison d’arrêt et de correction des armées (MACA), a été renouvelé de six mois pour la troisième fois de suite, selon le quotidien Le Pays.

Dans sa parution du 4 avril 2017, Le Pays, à travers sa rubrique « Révélations », informe que le mandat de dépôt a été renouvelé par le parquet , chargé de l’instruction du dossier, pour six mois, dans la journée du mercredi 5 avril 2017.
Ce renouvellement intervient quelques jours après le retour du général Bassolé à la MACA, après un séjour dans une clinique pour raison de santé.

Accusé pour son implication présumée dans le putsch manqué de septembre 2015, le général Bassolé a été interpellé le 29 septembre 2015, avant d’être inculpé, le 6 octobre 2015, pour haute trahison et atteinte à la sûreté de l’Etat.
Le tribunal militaire de Ouagadougou a promis de juger, très prochainement, ce dossier intitulé «ministère public contre le général Gilbert Diendéré».

Anderson Koné
Burkina Demain

Présidence GWP/AO : La succession du Pr Abel Afouda est ouverte

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En fin de mandat, le Pr Abel Afouda cédera son fauteuil à l'issue du processus de recrutement du nouveau président du GWP/AO

Après deux mandats de deux ans chacun  à la présidence du  Partenariat Régional de l’Eau de l’Afrique de l’Ouest (GWP/AO), le Professeur Abel Afouda ne peut plus se représenter. Comme Hama Arba Diallo qui l’avait précédé, le Pr Afouda va devoir céder son poste. D’où le présent appel à candidatures.

En fin de mandat, le Pr Abel Afouda cédera son fauteuil à l’issue du processus de recrutement du nouveau président du GWP/AO

«Président (e) du Partenariat Régional de l’Eau de l’Afrique de l’Ouest (GWP/AO)

                                                         Appel à Candidatures

 la branche régionale du Partenariat Mondial de l’Eau recherche des candidatures pour le recrutement de son Président.

La mission du Partenariat Mondial de l’Eau (GWP) est d’appuyer les Etats à la gestion durable de leurs ressources en eau en vue de la réalisation des objectifs de développement durable (ODD).

La mission du GWP reconnaît que les objectifs généraux de développement tendant à l’élimination de la pauvreté, le bien-être social et économique et la protection des ressources naturelles ne peuvent être atteints si les ressources en eau ne sont pas gérées de façon durable. Le GWP s’est donné pour objectif la promotion de la Gestion Intégrée des Ressources en Eau.

La fonction du (de la) Président (e) du GWP/AO est de diriger le partenariat régional à l’accomplissement de sa mission fondamentale qui est de construire des alliances et de renforcer les capacités institutionnelles de ses membres afin d’encourager et de fortifier des réseaux de recherche, d’expertise et d’information sur la GIRE dans la région. Le (la) Président (e) du Partenariat préside l’Assemblée des Partenaires et le Comité de Pilotage et représente le Partenariat dans tous les actes de la vie civile.

Il/elle est recruté (e) par le Comité de Pilotage pour un mandat de deux ans renouvelables une seule fois.

Les candidats doivent être des personnalités politiques, scientifiques ou techniques de la région ouest africaine ayant une expérience reconnue de la coopération et du travail en réseau.

Le (la) Président (e) du GWP/AO devrait s’investir pour une durée approximative de dix semaines par an, y compris la réunion annuelle du Comité de Pilotage et celle de l’Assemblée des Partenaires tous les deux ans, chacune de ces réunions pouvant se tenir sur une durée de deux à trois jours dans un pays de l’Afrique de l’Ouest. Le taux de la rémunération quotidienne du Président est fixé par le Comité de Pilotage du GWP/AO. Tous les frais de voyages, et de logement ainsi que les perdiems sont pris en charge selon des barèmes fixés. Les langues de travail du GWP/AO sont le Français et l’Anglais.

Les candidatures et propositions doivent parvenir au Secrétariat du GWP/AO au plus tard le 15 mai 2016.

Les candidatures féminines sont vivement encouragées.

Le Curriculum Vitae ou les contacts et références des candidats proposés doivent être soumis au :

Secrétariat du GWP/AO

05 BP 6552 Ouagadougou 05

Téléphone : +226 25 36 18 28/ 25 48 31 93

Burkina Faso

E-mail: gwp.westafrica@gwpao.org ou secretariat@gwpao.org

Pour plus d’informations sur le GWP, visitez le site web du GWP : http://www.gwp.org ou sur le GWP-AO sur : www.gwpao.org

Consultez l’annonce et téléchargez les TDR sur ce lien :

http://www.gwp.org/fr/GWP-Afrique-Ouest/GWP-in-Action/News–Activities/appel-a-candidatures-president-du-gwp-ao/ »

Burkina Demain

Compte rendu du Conseil des ministres du 6 avril 2017

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Une session du Conseil des ministres burkinabè

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le jeudi 06 avril 2017, en séance ordinaire, de  09 H 00 mn à 12 H 30 mn, sous la présidence de  Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres.

Une session du conseil des ministres burkinabè

Le Conseil a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu une communication orale, procédé à des nominations, et autorisé des missions à l’étranger.

  1. DELIBERATIONS

 I.1. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE, DES DROITS HUMAINS ET DE LA PROMOTION CIVIQUE

Le Conseil a examiné deux (02) projets de loi.

Le premier porte organisation, fonctionnement et procédure applicable devant la Chambre criminelle.

Ce projet de loi vise à améliorer le fonctionnement de la Chambre criminelle afin de la rendre plus efficace et plus efficiente ; aussi il permettra de réduire le nombre élevé de dossiers criminels en attente de jugement tout en préservant les droits et libertés individuelles.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission du projet de loi à l’Assemblée nationale.

Le second projet de loi porte modification de l’Ordonnance 68-7 du 21 février 1968 portant institution d’un code de procédure pénale.

Ce projet de loi permet d’introduire de nouvelles techniques d’enquêtes, un réaménagement des régimes de la garde à vue et des perquisitions pour une plus grande efficacité dans la conduite de la lutte contre les crimes économiques et financiers, le terrorisme, la criminalité organisée et le grand banditisme.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission du projet de loi à l’Assemblée nationale.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT

Le Conseil a adopté quatre (04) rapports.

Le premier est relatif à la situation d’exécution des travaux de construction de la trésorerie régionale du Centre (TRC) sise à la Zone d’activités diverses (ZAD).

Au cours de l’exécution du chantier, des modifications sur le projet ont entrainé des engagements complémentaires pour son achèvement. Ces modifications entrainent un besoin de financement d’un montant de deux milliards cinquante-cinq millions six cent quatre-vingt-treize mille quarante-trois (2 055 693 043) FCFA.

Le Conseil a instruit les ministres en charge du dossier de diligenter un audit pour situer les responsabilités en rapport avec les dysfonctionnements constatés dans l’exécution des travaux.

Il a en outre marqué son accord pour l’achèvement des travaux dans le but d’offrir de meilleures conditions de travail aux agents.

Le deuxième est relatif au choix de l’instrument en vue du renouvellement du Programme de coopération avec le Fonds monétaire international (FMI).

Le programme triennal conclu par le Burkina Faso avec le FMI à travers la « facilité élargie de crédit » (FEC) arrive à terme en septembre 2017.

Le Conseil a marqué son accord pour le choix de la FEC comme instrument dans la poursuite du programme pour les trois prochaines années.

Le troisième rapport est relatif à la situation d’exécution des travaux du siège de la Direction générale du trésor et de la comptabilité publique (DGTCP) à Ouaga 2000.

A ce jour le taux global d’exécution est estimé à 98%. Cependant, l’exécution des travaux a connu des difficultés notamment l’absence de contrat ayant entrainé le non paiement de certains prestataires.

Le Conseil a instruit les ministres en charge du dossier de diligenter un audit pour situer les responsabilités en rapport avec les dysfonctionnements constatés dans l’exécution des travaux.

Il a en outre instruit les ministres en charge du dossier de prendre les mesures nécessaires pour l’apurement de la dette et l’achèvement du siège de la Direction générale du trésor et de la comptabilité publique.

Le quatrième rapport est relatif à la location d’un immeuble de type R+6 à Ouagadougou.

Le Conseil a marqué son accord pour la location dudit immeuble au profit de la Direction générale des impôts (DGI) pour une période de deux (02) ans.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE ET DES AMENAGEMENTS HYDRAULIQUES

Le Conseil a adopté un rapport relatif à la tenue de la 20ème édition de la Journée nationale du paysan (JNP).

Cette 20ème édition de la JNP se tiendra les 11, 12 et 13 mai 2017 à Kaya, chef-lieu de la région du Centre-Nord, sous le thème :     « La Journée nationale du paysan, 20 ans d’existence : bilan et perspectives ».

Le Conseil a instruit les ministres concernés de prendre les dispositions idoines pour la bonne tenue de la 20ème édition de la JNP.

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENERGIE

Le Conseil a adopté un décret portant organisation du ministère de l’énergie.

L’adoption de ce décret permet de doter le ministère de l’énergie d’un nouvel organigramme lui permettant d’accomplir efficacement ses missions.

I.5. AU TITRE DU MINISTERE DES TRANSPORTS, DE LA MOBILITE URBAINE ET DE LA SECURITE ROUTIERE.

Le Conseil a adopté un décret définissant les taux maxima d’alcoolémie autorisés en conduite automobile au Burkina Faso et rendant obligatoire l’installation d’éthylotests dans les gares routières de voyageurs.

L’adoption de ce décret vise à réduire les accidents de la route par le renforcement du cadre réglementaire sur l’alcool au volant.

Le Conseil a instruit les ministres en charge des questions de la sécurité routière de prendre les dispositions idoines pour une vulgarisation et l’application des textes déjà adoptés afin de réduire de façon significative les pertes en vies humaines liées aux accidents de la circulation routière.

 I.6. AU TITRE DU MINISTERE DU DEVELOPPEMENT, DE L’ECONOMIE NUMERIQUE ET DES POSTES

Le Conseil a adopté un décret portant définition des spécifications techniques minimales des récepteurs destinés à être utilisés pour la Télévision numérique de terre (TNT).

L’adoption de ce décret permet d’harmoniser les spécifications techniques aux spécifications minimales arrêtées par la CEDEAO et de mettre à la disposition des téléspectateurs des récepteurs à un coût accessible et qui garantissent une réception adéquate des signaux de la télévision numérique.

  1. COMMUNICATION ORALE

Le ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation a fait au Conseil une communication relative aux rencontres entre la mission gouvernementale et les acteurs de l’éducation de la province du Soum, les 3 et 4 avril 2017.

Au cours de ces rencontres, la mission gouvernementale a rassuré les populations et les acteurs du monde éducatif sur l’effectivité des mesures prises en vue de garantir la poursuite des activités socio-économiques et éducatives dans la région du Sahel.

Le Gouvernement félicite et encourage la population, les forces de défense et de sécurité et les enseignants pour la reprise déjà constatée des activités pédagogiques.

III. NOMINATIONS

 III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A.  AU TITRE DU PREMIER MINISTERE

–      Monsieur Tambi Samuel KABORE, Mle 46 903 T,     Maître-assistant en sciences économiques, est nommé Coordonnateur national de l’Unité de coordination et de formulation du Second compact du Millénium challenge corporation (MCC) Burkina Faso ;

–      Monsieur Adama ZERBO, Economiste, est nommé Economiste principal de l’Unité de coordination de la formulation du Second compact du MCC-Burkina Faso ;

–      Monsieur Jean Philippe DAKOURE, Mle 104 267 W, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Conseiller technique principal du Secrétariat permanant du Plan national de développement économique et social (SP/PNDES) ;

–      Monsieur Daouda SINWINDE, Mle 212 316 K, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Chef du département Etudes et suivi évaluation du SP/PNDES ;

–      Madame Fatoumata BAKO/TRAORE, Mle 91 233 W, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 6ème échelon, est nommée Chef du département Réforme des Institutions et modernisation de l’Administration publique du SP/PNDES ;

–      Monsieur Somtigmeda Lambert ZONGO, Mle 208 087 N, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Chef du département Transformation de l’économie du SP/PNDES ;

B.  AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

–      Madame Adiara KOUSSOUBE/SAYAOGO, Mle 46 651 G, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 6ème échelon, est nommée Consul général à Paris.

C.  AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT

–      Madame Tomekün Raïssa Aimée BILA/SOMDA, Mle 212 284 H, Conseiller en aménagement du territoire et développement local, 1ère classe, 4ème échelon, est nommée Chargée d’études ;

–      Monsieur Aboubacar SAWADOGO, Mle 119 330 X, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Chargé d’études.

D.  AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE

–      Monsieur Wourozou Olivier Constantin SANON, Mle 95 464 G, Chirurgien-dentiste, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur général du Centre hospitalier régional de Koudougou ;

–      Monsieur Ousmane NERE, Mle 49 447 B, Administrateur des hôpitaux et services de santé, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur général du Centre hospitalier régional de Tenkodogo ;

–      Monsieur Yves Nawin SOME, Mle 210 834 H, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur des marchés publics.

E.  AU TITRE DU MINISTERE DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

–      Monsieur Yamba KABORE, Mle 26 914 V, Ingénieur d’élevage, 1ère classe, 16ème échelon, est nommé Conseiller technique ;

–      Monsieur Drissa BATIENE, Mle 247 497 R, Conservateur d’archives, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur des archives et de la documentation ;

–      Monsieur Célestin BAMOGO, Mle 206 999 V, Analyste programmeur, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur des services informatiques ;

–      Monsieur Idrissa OUEMA, Mle 216 175 H, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur financier et comptable du Fonds de développement de l’élevage (FODEL) ;

–      Monsieur Yacouba OUATTARA, Mle 97 537 X, Conseiller d’élevage, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur provincial des ressources animales et halieutiques de la Bougouriba ;

–      Monsieur Adam OUEDRAOGO, Mle 88 812 S, Technicien supérieur d’élevage, est nommé Directeur provincial des ressources animales et halieutiques de la Kompienga ;

–      Monsieur Drissa DAGANO, Mle 223 072 K, Docteur vétérinaire, Catégorie P, Classe C, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial des ressources animales et halieutiques du Noumbiel ;

–      Monsieur Bakari SAVADOGO, Mle 87 319 J, Conseiller d’élevage, est nommé Directeur provincial des ressources animales et halieutiques du Sourou.

F.   AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’ECONOMIE VERTE ET DU CHANGEMENT CLIMATIQUE

–      Monsieur Lambert Georges OUEDRAOGO, Mle 26 615 C, Inspecteur des Eaux et Forêts, 3ème classe, 5ème échelon, est nommé Chargé de missions ;

–      Monsieur Mathias OUEDRAOGO, Mle 46 060 H, Inspecteur des Eaux et Forêts, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur Général Adjoint des Eaux et Forêts ;

–      Monsieur Ouanimité Romain GNOUMOU, Mle 104 263 P, Administrateur des services Financiers, 1ère classe, 5ème échelon est nommé Directeur de l’administration et des finances du Centre National des Semences Forestières (CNSF) ;

–      Monsieur Boudnoma Julien SAWADOGO, Mle 109 235 Z, Inspecteur des Eaux et Forêts, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur Provincial de l’Environnement du Mouhoun ;

–      Monsieur Vinkpê Romaric DABIRE, Mle 42 897 Y, Contrôleur des Eaux et Forêts, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur Provincial de l’Environnement du Namentenga ;

–      Monsieur Mahamadi  YABAO, Mle 46 064 Z, Inspecteur des Eaux et Forêts, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur Provincial de l’Environnement du Ziro.

G.  AU TITRE DU MINISTERE DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME

–         Madame Adama SEGDA, 1ère jumelle, Mle 45 501 V, Conseiller des affaires culturelles, 1ère classe, 5ème échelon, est nommée Conseiller technique ;

–         Madame Alimata SAWADOGO/TANLY, Mle 41 567 R, Professeur de musique, 1ère classe, 13ème échelon, est nommée Directrice générale des arts (DGA) ;

–         Monsieur Valentin Hervé Sanyan KAMBIRE, Mle 35 146 T, Professeur certifié, 1ère classe, 14ème échelon, est nommé Directeur du livre et du développement éditorial (DLDE) ;

–         Monsieur Adama SAWADOGO, Mle 58 775 S, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur de l’administration des finances de l’Office national du tourisme burkinabè (ONTB);

–         Monsieur Mathias ZANTEA, Mle 48 101 G, Conseiller des affaires culturelles, est nommé Directeur du Centre national d’artisanat d’art ;

–         Monsieur Kouagdoubwaogo Christian KINTGA, Mle 216 764 A, Conseiller des affaires culturelles, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur du Centre national de lecture et d’animation culturelle (CENALAC) ;

–         Monsieur Seydou NABI, Mle 279 457 M, Conservateur d’archives, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur de la Bibliothèque nationale du Burkina (BNB) ;

–         Madame Aguerra COMPAORE, Mle 226 300 Y, Conseiller des affaires culturelles, 1ère classe, 1er échelon, est nommée Directrice des arts du spectacle ;

–         Monsieur Issoufou TAPSOBA, Mle 31 828 Y, Réalisateur,        1ère classe, 14ème échelon, est nommé Directeur du développement et du contrôle de la production et de la diffusion ;

–         Monsieur Evariste POODA, Mle 43 321 B, Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur de la promotion et de la coopération ;

–         Monsieur Kadré SAWADOGO, Mle 200 487 F, Administrateur des services touristiques, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur régional de la Culture, des arts et du tourisme du Centre-Ouest ;

–         Monsieur Idrissa OUEDRAOGO, Mle 246 734 K, Administrateur des services touristiques, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur régional de la Culture, des arts et du tourisme du Sud-Ouest.

H. AU TITRE DU MINISTERE DES SPORTS ET DES LOISIRS

–      Monsieur Vouhoun TAMINI, Mle 204 604 P, Professeur d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur général des loisirs ;

–      Monsieur Victor KOURAOGO, Mle 208 056 U, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur de l’administration des finances ;

–      Monsieur Ledia Géoffroy OUEDRAOGO, Mle 208 173 D, Professeur d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur régional des sports et des loisirs du Centre.

III.2. NOMINATION DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

MINISTERE DU COMMERCE, DE L’INDUSTRIE ET DE L’ARTISANAT

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier porte nomination de Monsieur Mohamadi BILA, Mle 85 065 R, Economiste planificateur, Administrateur représentant l’Etat au titre du ministère en charge de Energie au Conseil d’administration de la Société nationale burkinabé d’hydrocarbures (SONABHY) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le second décret porte nomination de Monsieur Marcel KOURAOGO, Mle 256 284 K, Attaché en études et analyses, Administrateur représentant la Ligue des consommateurs du Burkina (LCB) au Conseil d’administration de l’Agence burkinabè de normalisation, de la métrologie et de la qualité (ABNORM) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement,

Porte-parole du gouvernement, Rémis Fulgance DANDJINOU

Officier de l’ordre national