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Assemblée nationale: le Président de l’assemblée française Au Burkina Faso

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Le Président de l’Assemblée nationale de la France, Claude Bartolone effectue une visite d’amitié et de travail de 48 h, à compter de ce mercredi 22 mars 2017 au Burkina Faso, a annoncé le parlement burkinabè. bart

Claude Bartolone arrive ce matin à l’aéroport international de Ouagadougou.
Cette visite du président du parlement français intervient au moment où le Président de l’Assemblée nationale burkinabè, Salif Diallo achève une visite de travail à Berne, en Suisse.

Après le Burkina Faso, M. Bartolone se rendra au Bénin pour une visite de 72h.

Anderson Koné
Burkina Demain

Mogbanté Dam, secrétaire exécutif du GWP/AO : «Il y a des raisons de s’inquiéter des eaux usées»

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Pour le secrétaire exécutif du GWP/AO, le thème de la présente journée mondiale vient à point nommé

 

La communauté internationale célèbre ce mercredi 22 mars 2017 la Journée mondiale de l’eau (JME) sous le thème «Eaux usées». Dans cet entretien Mogbanté Dam, secrétaire exécutif du Partenariat mondial de l’eau Afrique de l’Ouest (GWP/AO) décrypte la problématique, ses enjeux pour l’atteinte des Objectifs de développement durable. Interview exclusive.

Pour le secrétaire exécutif du GWP/AO, le thème de la présente journée mondiale vient à point nommé
Pour le secrétaire exécutif du GWP/AO, le thème de la présente journée mondiale de l’eau vient à point nommé

Burkina Demain : Que pensez-vous du thème de la Journée mondiale de l’eau, à savoir «Eaux usées» ?

Mogbanté Dam : Pour moi, ce thème vient à point nommé parce-que depuis le temps que certains dénoncent le fait que l’assainissement est le parent pauvre des politiques publiques de développement des infrastructures, le bilan des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) à la fin de 2015 montre que peu de choses a changé pour en faire une priorité.

En rappel le rapport bilan du PN-AEPA (ndlr : Plan national d’approvisionnement en eau potable et assainissement) au Burkina indique un taux d’accès à l’assainissement en milieu urbain en 2015 de 34,2% bien inférieur à la cible OMD 2015 qui était de 57%. Quand on sait que la gestion des Eaux usées est injustement considérée comme moins prioritaire alors qu’elle devrait être systématiquement associée à la distribution d’eau potable il y a des raisons de s’inquiéter. Et pourtant il s’agit là du principal allé aux dispositifs de santé dans nos pays.

En outre la Gestion des Eaux usées et sa réutilisation participent de l’optimisation de l’utilisation de la ressource, de la contribution à la sécurité alimentaire, notamment à travers l’agriculture urbaine et semi urbaine, et à la protection des écosystèmes des milieux qui sont supposés accueillir les eaux une fois utilisées.

Quel est l’intérêt de ce thème par rapport aux ODD qui ont remplacé les OMD ?

Ce thème vient à notre avis interpeller tous les acteurs à une réflexion et à la prise d’engagement pour la mise en œuvre de l’ODD6, à savoir  « Garantir l’accès de tous à l’eau et à l’assainissement et assurer une gestion durable des ressources en eau » mais aussi l’ODD 2 «Éliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir l’agriculture durable »  ainsi que les ODD 1 et 3 notamment.

Comment va se passer cette journée mondiale de l’eau à votre niveau ?

Au GWP, il s’agit de toute façon d’un thème récurrent dans le cadre de la Gestion Intégrée des Ressources en Eau. Un appel est lancé aux différents partenaires à davantage replacer l’eau au centre du développement, et notamment à développer les initiatives dans le cadre intégré d’un nexus « Eau, Alimentation, Energie et Ecosystèmes» pour mieux valoriser les ressources.

Au niveau des différents pays, un accompagnement/participation est prévu dans les manifestations officielles. Par ailleurs, nous lançons ce 22 mars, le  nouveau site Web du GWP avec 14 éditions! Chacune des 13 des régions GWP (13) a ainsi son site web, en plus du site mondial (www.gwp.org).

Quelles perspectives sur la question de la gestion des eaux usées ?

Les perspectives comportent le travail de consolidation de la dimension de la gestion des Eaux Usées comme axe important dans la mise en œuvre des ODD en valorisant le lien que cela crée par sa contribution à la réalisation de plusieurs Objectifs :

–        Les Eaux Usées devront davantage être considérées comme une ressource et pas des déchets,

–        Les initiatives Nexus « Eau, Alimentation, Energie et Ecosystèmes » devront valoriser cette ressource au moins dans les contextes dans lesquels la production des Eaux usée est significative (villes)

–        Et le programme de gestion intégrée de l’eau en milieu urbain porté par le GWP devra tirer profit des débats et échanges sur le thème de l’année.

Propos recueillis par Martin Philippe

Burkina Demain

Affaire évacuation de Djibrill Bassolé : Le Général rompt le silence

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Djibrill Bassolé assure qu'il fera face à ses responsabilités

Sur la controverse qui n’a cessé depuis plusieurs jours de grossir au sujet de l’évacuation de Djibrill Bassolé pour lui permettre de bénéficier de soins appropriés, l’on n’avait pas encore entendu l’intéressé lui-même. Et bien, c’est à présent chose faite. Dans un post sur sa page officielle Facebook, le Général Bassolé demande à la justice militaire de lui permettre de se soigner, assurant qu’il n’en profitera pas pour se soustraire à la justice.

Djibrill Bassolé assure qu'il fera face à ses responsabilités
Djibrill Bassolé assure qu’il fera face à ses responsabilités

« Chers Amis, je voulais vous remercier pour tous vos messages de soutien. Je demande à la justice militaire de me permettre de me soigner. Je précise à tous ceux qui craignent que j’en profite pour me soustraire à la justice que je n’ai pas pour habitude de me défiler», a indiqué Djibrill Bassolé dans son post.

Et d’ajouter : «Je suis le premier à vouloir que la vérité soit établie. Je ferai face à mes responsabilités et, à tous ceux qui se cachent derrière la justice militaire, je leur demande d’en faire autant ».

Burkina Demain

Incarcéré à la MACA : Sam l’Africain sera jugé le 31 mars prochain

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Accusé d’avoir tenu des propos xénophobes en direction du président Ouattara, lors d’un meeting organisé le 11 mars dernier, Sam l’Africain a été mis aux arrêts. Il est incarcéré à Maison d’arrêts et de correction d’Abidjan (MACA), depuis le vendredi 17 mars dernier. sam

Mohamed Sam Jichi dit Sam l’Africain devra répondre des actes dont on lui reproche, devant les juges, le 31 mars, prochain au tribunal de première instance d’Abidjan-Plateau. Il a été arrêté le 17 mars et placé immédiatement sous mandat de dépôt. Il restera en détention à la MACA, jusqu’au 31 mars prochain, jour de son procès.

Selon son avocat, Me Modeste Abie, il serait accusé d’incitation à la haine tribale, à la xénophobie et à la révolte des militaires. Les autorités ivoiriennes reprochent à l’ancien proche de l’ex-chef d’Etat ivoirien, Laurent Gbagbo, d’avoir tenu ces propos, lors d’un meeting organisé à Yopougon.

« Si je suis libanais alors Alassane [Ouattara] est burkinabè. Parce qu’Alassane et moi on, a le même statut : il est ivoirien, je suis ivoirien. Il a une partie ivoirienne, j’ai une partie ivoirienne. Mais, lui, sa femme n’est pas ivoirienne. Moi, au moins, ma femme est ivoirienne », avait déclaré Sam l’Africain lors d’un de ses meetings.

Devant le procureur, après son interpellation le vendredi 17 mars, dernier, le candidat malheureux aux législatives à Yopougon, a nié les faits qui lui sont reprochés. Pour son avocat, Me Modeste Abie, les propos tenus par son client ne méritent pas l’inculpation.

Burkina Demain

Ministère de l’économie: les agents des impôts en grève de cinq jours

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Le Syndicat des agents des impôts et des domaines (SNAID) entame, une grève de 120 h (5 jours), à compter de ce lundi 20 mars 2017, pour revendiquer la satisfaction de sa plateforme revendicative. impôts

De l’avis des responsables syndicaux du SNAID, cette grève est la reconduite de celle qui avait été suspendue en décembre dernier, car le gouvernement n’a pas satisfait leurs attentes.

Le SNAID revendique, entre autres, une amélioration des libertés démocratiques et syndicales et une bonne gouvernance administrative et fiscale.
Il propose la suppression de certains impôts, la réduction des taux de certaines taxes (TVA sur les produits de grande consommation, IUTS) contre l’augmentation des taux d’autres impôts, la lutte contre la fraude et l’évasion fiscale notamment dans les secteurs des mines, des téléphonies, des banques-assurance.

A noter que le 19 décembre 2016, les agents des impôts avaient prévu d’aller en grève pour 120 heures, mais ce mouvement avait été suspendu le 18 décembre suite à l’attaque terroriste de Nassoumbou qui a coûté la vie à 12 soldats burkinabè.

Jocahim Batao
Burkina Demain

Police nationale: Unapol menace de déployer de grands moyens pour la satisfaction de ses revendications

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L’Union police nationale (Unapol) a tenu une conférence de presse, ce 20 mars 2017 à Ouagadougou. Le syndicat est revenu sur sa plateforme revendicative et les services payés à l’Etat.Unapol1

Le secrétaire général du syndicat, le Commissaire Senou Wakilou a indiqué que le conflit engendré par le service payé porte sur trois points. Il a parlé de problèmes de transparence dans la gestion, de répartition des fonds et de textes régissant le service payé datant de 1979.

« Il s’agit des textes portant fixation des montants des rétributions alloués aux prestations de services effectuées par les fonctionnaires de police au profit des particuliers. (…) Comment croire qu’une institution, garante des lois comme la police nationale puisse fournir des services à des compagnies minières en dehors de tout contrat formel ? (…) La quasi-totalité des maigres fonds collectés par les agents est utilisé pour une très grande partie pour le fonctionnement du service. (…) Le décret en son article 12 précise que 30% de ce montant seront reversés à la caisse des œuvres sociales de la police », a relevé le commissaire Wakilou qui, du coup, pointe du doigt a dénoncé des manœuvres frauduleuses et égoïstes de la hiérarchie policière.
Ainsi, l’Unapol souhaite la relecture immédiate du décret portant sur le service payé, la responsabilisation de personnes qui bénéficient de la confiance de la troupe.

Au sujet de la plateforme revendicative, il a rappelé qu’elle porte sur cinq points, axés sur les questions financières, infrastructurelles et sociales, qui ont été remises en cause par une commission constituée que de policiers opposés à sa mise en œuvre.

Pour l’Unapol, les conclusions des travaux de ladite commission, est «un rapport vague, versant dans le dilatoire et teinté d’une ferme volonté d’empêcher l’Unapol de parvenir à tout succès. »

«Nous n’avons pas le droit de grève, mais depuis quelque temps, ça bouillonne beaucoup dans les casernes. Et cela n’est pas intéressant. Mais il faudrait que les gens sachent que nous disposons davantage de moyens pour faire aboutir nos revendications», a averti le commissaire Wakilou.

Anderson Koné
Burkina Demain

Attaques terroristes:  »des tirs de harcèlement » à Nassoumbou

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Un détachement de l’armée burkinabè à Nassoumbou (Sahel) a subi , le 20 mars 2017 des tirs de harcèlement, entrainant un blessé léger dans les rangs de l’armée. burkina-faso_2

 »Ce lundi 20 mars 2017 aux environs de 11h10mn, le détachement militaire de Nassoumbou, localité située à 45km au Nord de Djibo, a essuyé des tirs de harcèlement provenant d’individus non encore identifiés. Ces tirs qui sont tombés dans les environs du camp, ont légèrement blessé un soldat du détachement », indique un communiqué de l’Armée burkinabè.

Nassoumbou est la localité où l’armée burkinabè a perdu le plus de soldats dans cette guerre contre le terrorisme. 12 militaires avaient en effet perdu la vie en décembre 2016 lors d’une attaque.

Par ailleurs, dans la nuit du 19 au 20 mars toujours, un gendarme burkinabè a été blessé lors d’une embuscade Petega, à 25 km de Djibo. Le blessé a été évacué à Ouagadougou.

Burkina Demain

Génocide rwandais : Kagamé a enfin le pardon de l’église catholique

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Ce pardon du pape François va probablement ouvrir une nouvelle page dans les rapports entre le Rwanda et le Vatican

Le président rwandais, Paul Kagamé, voulait depuis longtemps que l’église catholique reconnaisse sa responsabilité dans le génocide que son pays a connu en 1994. Et il s’est rendu ce lundi 20 mars  2017 au Vatican pour recevoir officiellement  ce pardon tant attendu de l’église catholique depuis son accession au pouvoir en 2000.

Ce pardon du pape François va probablement ouvrir une nouvelle page dans les rapports entre le Rwanda et le Vatican
Ce pardon du pape François va probablement ouvrir une nouvelle page dans les rapports entre le Rwanda et le Vatican

    

Au cours d’une rencontre ce lundi au Vatican avec le président Paul Kagamé du Rwanda, le pape François a demandé «pardon pour les péchés et les manquements de l’Eglise et de ses membres, parmi lesquels des prêtres, des religieux et des religieuses qui ont cédé à la haine, et qui ont trahi leur mission évangélique », lors du génocide rwandais de 1994.

C’est ce qu’a indiqué un communiqué du Saint-Siège qui a par ailleurs ajouté que lors de la rencontre le souverain pontife a exprimé sa solidarité avec les victimes et ceux qui continuent à souffrir des conséquences du drame qui a fait près d’un million de morts.

Ce pardon de l’église catholique aurait pu intervenir en 2015  et personne n’aurait crié  au scandale dans le monde catholique, puisque c’était l’année de la miséricorde décrétée par le pape François lui-même.

En tout état de cause, ce pardon, un acte courageux de l’église qui assume son passé, fera sûrement du bien aux Rwandais, à commencer par son président qui en avait fait une affaire personnelle dans les rapports avec le Vatican.

Burkina Demain

Jim Yong Kim : Accélérer la transformation économique de l’Afrique

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Le président Jim Yong Kim est pour l’accélération de la transformation économique de l’Afrique

Les ministres des finances du G20 se sont réunis en Allemagne la semaine dernière pour trouver ensemble des solutions aux principaux défis auxquels l’économie mondiale est confrontée. Ils ont en particulier évoqué le changement climatique, les flux migratoires et les situations d’urgence humanitaire, notamment la famine qui frappe ou menace des pays d’Afrique subsaharienne et du Moyen-Orient.

Le président Jim Yong Kim est pour l’accélération de la transformation économique de l’Afrique
Le président Jim Yong Kim est pour l’accélération de la transformation économique de l’Afrique

Je suis sorti de cette réunion conforté par la volonté commune de s’attaquer à des problèmes cruciaux. J’ai pour ma part indiqué les efforts menés par le Groupe de la Banque mondiale pour mobiliser une enveloppe d’au moins 1,6 milliard de dollars au profit des pays touchés par la famine, avec l’objectif d’orienter les fonds vers les populations les plus vulnérables.

Cette réunion du G20 présidée par l’Allemagne, a surtout donné la priorité à la croissance et au développement de l’Afrique subsaharienne. Outre la famine qui sévit sur une partie du continent, l’Afrique doit être notre principale préoccupation pour de nombreuses raisons.

La fin du super cycle des matières premières a frappé de plein fouet la région. En 2016, les pays exportateurs ont dû ajuster leur politique économique pour faire face à la faiblesse des cours mondiaux. Le PIB régional par habitant s’est donc contracté de 1,1 % en 2016, et la croissance de l’Afrique subsaharienne a ralenti à 1,5 %, son plus bas niveau depuis plus de deux décennies. Les flux de capitaux en direction de l’Afrique, notamment les investissements directs étrangers, ont aussi diminué tandis que la croissance globale des investissements était quasiment nulle en 2015, contre une moyenne de 5 % sur la période 2010-2015.

Mais l’Afrique affiche une résilience économique remarquable : 41 % de sa population vit dans des pays qui enregistrent des taux de croissance supérieurs à 5,5 %. Même si la région continuera de s’adapter à la baisse des prix des matières premières en 2017, elle devrait connaître une légère reprise, avec une croissance projetée à 2,9 % et qui se consoliderait à 3,5 % en 2018. La communauté internationale doit contribuer à créer les conditions propices à une croissance plus soutenue et un développement plus durable.

Doubler le soutien de l’IDA à la région

Au mois de décembre dernier, une soixantaine de pays développés et en développement se sont engagés à verser un montant record de 75 milliards de dollars à l’Association internationale de développement (IDA), notre fonds pour les pays les plus pauvres. Près de 60 % de ces ressources seront consacrées à l’Afrique subsaharienne au cours des trois prochaines années, ce qui permettra de doubler le soutien apporté par l’IDA à cette région.

Cette aide de l’IDA permettra aux pays africains d’avoir accès à des ressources importantes par le biais de mécanismes de financement spéciaux, pour appuyer des programmes régionaux et d’aide aux réfugiés. Le continent devrait notamment bénéficier d’une initiative pour atténuer les risques et mobiliser les investissements privés, en particulier dans les pays politiquement et économiquement fragiles.

L’une des priorités consiste en effet à aider les pays africains à investir, en partenariat avec le secteur privé, dans des infrastructures qui font aujourd’hui cruellement défaut. Les besoins du continent en la matière sont estimés à 93 milliards de dollars par an, soit environ 15 % de son PIB. L’Afrique investit à l’heure actuelle 45 milliards de dollars dans les infrastructures, dont plus de la moitié est financée par le secteur public. On voit donc que le manque de financements est immense, alors que l’on sait que les investissements dans l’infrastructure ont un impact considérable sur la croissance à long terme.

Combler le grave déficit de financements

Par ailleurs, le monde développé dispose de milliers de milliards de dollars de capitaux qu’il cherche à faire fructifier. Les pays en développement offrent d’immenses opportunités d’investissement pour le secteur privé, notamment dans le secteur des infrastructures, qui joue un rôle capital pour l’emploi et la croissance. Nous nous efforcerons de combler le grave déficit de financements dans ce secteur en travaillant main dans la main avec les pouvoirs publics et en utilisant nos ressources pour atténuer les risques et attirer plus d’investissements privés.

Le 20 mars, j’entame une visite en Tanzanie et au Rwanda afin de mieux comprendre les succès de ces deux pays et de tirer des leçons de leurs innovations. J’espère que ce voyage nous donnera l’occasion de trouver des moyens de renforcer la coordination avec le secteur privé, dans le cadre des efforts que nous menons pour aider nos pays clients à améliorer le climat des affaires et à mobiliser de nouvelles ressources.

Des réformes de 3e et 4e générations 

En ces temps incertains, le Groupe de la Banque mondiale va intensifier son appui aux pays d’Afrique subsaharienne afin de les aider à réformer et diversifier leur économie pour renouer avec la croissance. Les dirigeants vont lancer des réformes de troisième et de quatrième générations qui conduiront à une transformation structurelle de l’Afrique. Ils sont conscients que ces réformes seront difficiles, mais qu’ils devront les mettre en œuvre sans plus attendre et en agissant parallèlement sur de nombreux fronts.

Ce sentiment d’urgence animera l’ensemble des activités du Groupe de la Banque mondiale en Afrique au cours des trois prochaines années. Ensemble, nous pouvons aider les pays africains à accélérer leur transformation économique et à répondre aux attentes des populations au service desquelles nous travaillons.

 

Jim Yong Kim, président du Groupe de la Banque mondiale

JME 2017 : Vers un autre hommage à feu Arba Diallo

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Des prix Hama Arba Diallo sont décernés à Boromo à l'occasion de la JME 2017

A l’instar des autres pays, le Burkina Faso se prépare à commémorer la 26e  Journée mondiale de l’eau (JME). Du 20 au 26 mars 2017, diverses activités marqueront la commémoration patronnée par Niouga Ambroise Ouédraogo, ministre de l’eau et de l’assainissement.

Diverses activités sont au programme de la commémoration de la Journée mondiale de l'eau au Burkina
Diverses activités sont au programme de la commémoration de la Journée mondiale de l’eau au Burkina

«Eaux usées : quelles stratégies pour leur valorisation ? ».  C’est sous ce thème que sera commémorée au Burkina Faso la Journée mondiale de l’eau. Cette 26e commémoration de la JME est patronnée par le ministre de l’eau et de l’assainissement, Niouga Ambroise Ouédraogo. Des activités sont programmées du 20 au 26 mars 2017 dans le cadre de cette commémoration nationale. Une cérémonie officielle aura lieu le 22 mars à Ouagadougou, notamment sur le site de la station de traitement de boues de vidange de l’ONEA à Zagtouli. L’apothéose interviendra le 26 mars avec une course dans la capitale. Les choses prendront des allures de réjouissances populaires d’autant plus que la commémoration va probablement coïncider avec la fin des problèmes d’eau à Ouagadougou, à  en croire les responsables de l’Office national de l’eau et de l’assainissement.

Prix Hama Arba Diallo

Des prix Hama Arba Diallo sont décernés à Boromo à l'occasion de la JME 2017
Des prix Hama Arba Diallo sont décernés à Boromo à l’occasion de la JME 2017

D’autres activités sont également prévues avant le 22 mars, Jour-J de la commémoration. Il est ainsi prévu le 20 mars un  panel sur le rôle des communes dans la gestion des eaux usées et excrétas à Boromo suivi d’une projection de film sur les réalisations du Feu Hama Arba Diallo. Le 21 mars, toujours à Boromo, il y aura une course cycliste dénommée  «Mouiller le maill’Eau » avec les établissements secondaires de la ville de Boromo. Cette course sera suivie d’une cérémonie de remise de prix «Feu Hama Arba Diallo».

Cette 26e JME sera donc une autre occasion de rendre un autre vibrant hommage à feu Arba Diallo. Déjà en mars 2015, Eau-Vive Internationale et ses partenaires, à savoir IRC, WaterAid, Global Water Partnership, avaient profité de la commémoration de la 23e Journée internationale de l’eau, pour  rendre un vibrant à l’ancien maire de Dori, Arba Hama Diallo. L’illustre disparu de son vivant a été, faut-il le rappeler,  un grand artisan des progrès réalisés par sa commune dans le domaine de l’accès à l’eau et à l’assainissement. Ainsi, sous sa conduite, Dori a atteint en l’espace de cinq ans (2006- 2011) un taux de couverture d’eau potable de 100% et un taux de plus de 60% en milieu rural.

Martin Philippe

Burkina Demain