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FESPACO 2017 :«La Forêt de Niolo» zoome sur la malédiction des ressources naturelles

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«La Forêt de Niolo», un film qui plonge au coeur de la malédiction des ressources naturelles

La 25e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) bat son plein. Dans la soirée du mercredi 1er mars a été projeté le long-métrage «La Forêt de Niolo» du réalisateur burkinabè, Adama Roamba.

Le réalisateur Adama Roamba (Chapeau) et le DGA de Cimfaso Eric Ouédraogo, se prêtant aux questions des journalistes à l'issue de la projection
Le réalisateur Adama Roamba (Chapeau) et le DGA de Cimfaso Eric Ouédraogo, se prêtant aux questions des journalistes à l’issue de la projection

En lice pour l’Etalon d’or de Yennenga, «La Forêt de Niolo» dont la projection a été patronnée par le ministre burkinabè de l’environnement et de l’économie verte, Nestor Bassière, plonge au cœur de la problématique de la malédiction des ressources.Ainsi, la vallée de Niolo abrite une abondante forêt dont le sous-sol regorge d’’importantes ressources d’eau, de gaz de schiste. Toute chose qui devrait permettre aux populations d’espérer de meilleures conditions de vie mais ces abondantes ressources vont très vite se révéler  sources de malheur pour elles, la fameuse malédiction des ressources naturelles.

Dans la perspective de l’exploitation de ces richesses naturelles, une étude est alors menée par des géologues. Cette étude préconise l’exploitation des ressources hydrauliques. Mais, l’ancien ministre des mines Kader Traoré qui a la concession de la zone ne voit pas les choses de cette façon. Il privilégie plutôt l’exploitation du gaz schiste qui rapporterait plus au pays. Pour parvenir à ses fins, il use de tous les moyens : contre-étude favorable, corruption des autorités gouvernementales et locales, empoisonnement du lac avec à la clé des pertes en vies humaines, animales et végétales ; chantages, enlèvement et assassinat. Kader Traoré va particulièrement s’acharné sur Aicha et Nathanaël qui ont découvert sa manœuvre et tentent de s’y opposer. S’engage alors une guerre sans merci entre les trois principaux protagonistes. Nathanaël, journaliste engagé dans une chaine de télévision privée et mari de Aicha va payer le plus lourd tribut. Sur l’instigation de Kader Traoré, il est d’abord licencié de sa chaîne et ensuite enlevé par des bandits. Il succombera aux tortures. Scenario imprévu, la force change de camp. Le puissant ministre perd rapidement ses soutiens gouvernementaux et locaux car la vérité a fini par éclater au grand jour. La soif de justice entraîna une marche des femmes de la vallée de Niolo dans la capitale. Kader Traoré est finalement abattu à bout portant par l’oncle de Aicha, qui elle aussi redonne espoir avec l’accouchement d’un bébé.

Un ouf de soulagement pour Adama Roamba

Le ministre de l'environnement et de l'économie verte Nestor Bassière a salué l'initiative du réalisateur qui s'inscrit, dit-il, en droite ligne des objectifs de son département
Le ministre de l’environnement et de l’économie verte Nestor Bassière a salué l’initiative du réalisateur qui s’inscrit, dit-il, en droite ligne des objectifs de son département

Cette première projection de «La Forêt de Niolo», le réalisateur Adama Roamba l’a vécue comme un soulagement tant il n’a pas été facile pour lui de réunir les financements. Finalement, il a bénéficié du soutien du ministère de la culture, des arts et du tourisme. Pour la projection même, il a bénéficié du patronage du ministre de l’environnement, de l’économie verte et du changement climatique, Nestor Bassière.  Qui a fait pour l’occasion le déplacement de l’institut français de Ouagadougou pour marquer son soutien au réalisateur et à son œuvre. Pour le même souci de la promotion de l’environnement, la Cimenterie du Faso (Cimfaso) a accepté de parrainer le film. Le directeur général de Cimfaso, Eric Ouédraogo, s’est félicité de la qualité de l’œuvre qui participe, dit-il, de la protection du patrimoine commun qu’est l’environnement.

Des comédiens comme Gérard Essomba du Cameroun (dans le rôle de kader Traoré), Hamadoun Kassogué du Mali, Halidou Sawadogo ou des artistes musiciens comme Wendy ont joué dans le film.

Grégoire B. Bazié

Burkina Demain

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L’équipe du film a été présentée aux festivaliers avant la projection

Terrorisme : des enseignants abandonnent les classes dans le Soum

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Des enseignants de la circonscription d’éducation de base de Diguel, dans la province du Soum (Nord), ont suspendu les cours pour revendiquer une meilleure sécurisation de cette zone frontalière du Mali, confrontée à la montée du terrorisme. burkina-faso_2

Selon une source à la Direction régionale de l’Education nationale et de l’Alphabétisation du Sahel (DRENA/Sahel), les enseignants de la CEB de Diguel (70km de Djibo et 10km de la frontière malienne), exigent une meilleure sécurisation de la zone avant toute reprise des cours. Ils ont préféré tout simplement rejoindre Djibo, laissant les classes fermées.

A noter que dans la nuit de lundi à mardi, des assaillants ont incendié deux commissariats à Baraboulé et à Tongomayel, dans la province du Soum, blessant une femme avec une balle perdue et le mercredi 25 janvier 2017, des individus armés ont sommé les enseignants des écoles de Pétega (CEB de Diguel), de Pélem-Pélem et de Lassa (CEB de Baraboulé) dans la province du Soum, de dispenser les cours en arabe en lieu et place du français, la langue officielle du pays.

Burkina Demain
Source: AIB

Anniversaire de l’UPC: le parti s’engage à travailler avec détermination et abnégation

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A travers ce communiqué, marquant son septième anniversaire, l’Union pour le progrès et le changement (UPC) invite ses militants à redoubler d’ardeur combattante. zeph

« Militantes, militants et sympathisants de l’UPC, Ce 1er mars 2017 marque le septième anniversaire de notre parti, l’Union pour le Progrès et le Changement(UPC).

Sept ans après, les raisons qui ont prévalu à la création de notre grand parti sont toujours d’actualité. En effet, les Burkinabè ont toujours soif de justice sociale, de paix, de bonnes conditions de vie, d’une véritable démocratie, bref d’un vrai changement.
Aujourd’hui, nous sommes heureux de constater que l’UPC progresse en termes d’ancrage populaire et d’implantation. C’est à l’honneur des militants et sympathisants dont le courage et la conviction méritent d’être salués. Cependant, il reste d’énormes défis à relever. La direction politique du parti en est consciente. Elle s’engage donc à toujours travailler avec détermination et abnégation pour le rayonnement de l’image de l’UPC, et pour une alternative à la gouvernance approximative servie par le pouvoir actuel.

Mais le succès de notre combat collectif dépend plus que jamais de l’engagement renouvelé des militants du parti, qui doivent continuer de porter haut son flambeau.
Les batailles futures de l’UPC se préparent dès maintenant. C’est pourquoi la direction politique invite les structures du parti, celles de l’intérieur et de la diaspora, à redoubler d’efforts dans le travail de recrutement, de mobilisation et d’organisation.

Amazones et combattants du vrai changement, joyeux anniversaire! »

Démocratie-Travail-Solidarité
Ouagadougou, le 1er mars 2017
Pour le Bureau politique national de l’UPC,

Le Président
Zéphirin Diabré

Collectivités territoriales: le gouvernement dissout 15 conseils municipaux et un régional

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A l’issue du conseil des ministres, le gouvernement a annoncé, ce mercredi 1 mars 2017 à Ouagadougou, la dissolution de 16 conseils de collectivités locales « suite aux difficultés » rencontrées dans leur fonctionnement, depuis les élections municipales du 22 mai 2016.

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Il donne à ces entités un délai de trois mois « pour la reprise des élections ».
Il s’agit du Conseil municipal de la commune de Barani dans la Kossi où de violents affrontements avaient opposé deux clans rivaux au lendemain des municipales, de Saponé dans la province du Bazèga, où les élus de l’opposition et ceux du pouvoir sont à couteaux tirés au sujet de la répartition des sièges au sein du bureau communal, de Dandé et de Karangasso-Vigué dans le Houet.

Les autres conseils dissouts sont : Kougny ( Nayala), Zabré (Boulgou), Zoaga (Boulgou), Andemtenga (Kouritenga), Ziga et Dablo (Sanmatenga), Kantchari (Tapoa), Madjoari, (Kompienga), l’Arrondissement 4 de Ouagadougou (Kadiogo), Kindi (Boulkiemdé), Seytenga, (Séno) et le Conseil régional du Sahel.

Burkina Demain

Compte rendu du Conseil des ministres du 1er mars 2017

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Une session du conseil des ministres burkinabè

Le Conseil des ministres, tenu le mercredi 1er mars 2017 à Ouagadougou, en séance ordinaire, , sous la présidence de Roch Marc Christian KABORE, a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu une communication orale et autorisé des missions à l’étranger.conseil

DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

Le Conseil a examiné deux (02) projets de loi.

Le premier projet de loi porte autorisation de ratification du Protocole sur les privilèges et immunités de l’Autorité internationale des Fonds marins, adopté le 27 mars 1998 à Kingston en Jamaïque.

L’Autorité internationale des fonds marins est une organisation internationale autonome qui a été créée conformément à la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer de 1982 et à l’Accord de 1994 relatif à l’application de la partie XI de ladite Convention. Elle a pour mission principale la gestion du patrimoine commun de l’humanité que constitue la zone internationale des fonds marins, qui s’étend au-delà des limites des juridictions nationales.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission du projet de loi à l’Assemblée nationale.

Le second projet de loi porte ratification de la Constitution de la Conférence ministérielle africaine sur la météorologie, adoptée le 14 février 2015 à Praïa à Cabo Verde.

La Constitution de la Conférence ministérielle africaine sur la météorologie vise à renforcer et à pérenniser les services météorologiques et hydrologiques nationaux.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée nationale.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA DECENTRALISATION

Le Conseil a adopté deux (02) rapports.

Le premier rapport est relatif à seize (16) décrets portant dissolution de Conseils de collectivités.

L’adoption de ces décrets de dissolution est conforme aux articles 172 et 251 du Code général des collectivités territoriales.

En effet, à la suite des élections municipales du 22 mai 2016, le processus de mise en place des exécutifs locaux a été émaillé d’incidents ayant empêché le fonctionnement et l’élection des membres des exécutifs locaux dans 15 communes et un conseil régional.

Le premier décret porte dissolution du Conseil municipal de la commune de Barani, Province de la Kossi, Région de la Boucle du Mouhoun.

Le deuxième porte dissolution du Conseil municipal de la commune de Kougny, Province du Nayala, Région de la Boucle du Mouhoun.

Le troisième porte dissolution du Conseil municipal de la commune de Zabré, Province du Boulgou, Région du Centre-Est.

Le quatrième décret porte dissolution du Conseil municipal de la commune de Zoaga, Province du Boulgou, Région du Centre-Est.

Le cinquième porte dissolution du Conseil municipal de la commune de Andemtenga, Province du Kouritenga, Région du Centre-Est.

Le sixième porte dissolution du Conseil municipal de la commune de Ziga, Province du Sanmatenga, Région du Centre-Nord.

Le septième décret porte dissolution du Conseil municipal de la commune de Dablo, Province du Sanmatenga, Région du Centre-Nord.

Le huitième porte dissolution du Conseil municipal de la commune de Saponé, Province du Bazèga, Région du Centre-Sud.

Le neuvième concerne la dissolution du Conseil municipal de la commune de Kantchari, Province de la Tapoa, Région de l’Est.

Le dixième concerne la dissolution du Conseil municipal de la commune de Madjoari, Province de la Kompienga, Région de l’Est.

Le onzième porte dissolution du Conseil municipal de la commune de Karangasso-Vigué, Province du Houet, Région des Hauts-Bassins.

Le douzième décret porte dissolution du Conseil municipal de la commune de Dandé, Province du Houet, Région des Hauts-Bassins.

Le treizième concerne la dissolution du Conseil municipal de l’Arrondissement 4 de la commune de Ouagadougou, Province du Kadiogo, Région du Centre.

Le quatorzième concerne la dissolution du Conseil municipal de la commune de Kindi, Province du Boulkiemdé, Région du Centre-Ouest.

Le quinzième porte dissolution du Conseil municipal de la commune de Seytenga, Province du Séno, Région du Sahel.

Le seizième décret porte dissolution du Conseil régional du Sahel.

Le second rapport est relatif à un décret portant convocation du corps électoral pour les élections municipales partielles du 28 mai 2017 conformément aux dispositions de l’article 252 du Code général des collectivités territoriales.

Par ailleurs, il est envisagé le couplage des élections municipales partielles avec les élections complémentaires dans les communes où il n’avait pas été possible de tenir les élections municipales du 22 mai 2016 en l’occurrence, les communes de Béguédo dans la Province du Boulgou, Région du Centre-Est, de Bouroum Bouroum dans la Province du Poni, Région du Sud-Ouest et de Zogoré dans la Province du Yatenga, Région du Nord.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT

Le Conseil a adopté un rapport et examiné deux (02) projets de loi.

Le rapport est relatif à un décret portant érection de l’Ecole militaire technique de Ouagadougou (EMTO) en Etablissement public de l’Etat.

Le même décret consacre le changement de dénomination de l’Ecole militaire technique de Ouagadougou (EMTO) en « Institut supérieur de logistique de Ouagadougou (ISLO)».

L’adoption de ce décret permet de doter l’ISLO de textes réglementaires adéquats lui permettant d’accomplir efficacement ses missions.

Le premier projet de loi porte création d’un établissement public à statut spécial dénommé Caisse des dépôts et consignations du Burkina Faso (CDC-BF).

Le second projet de loi régit les dépôts et consignations au Burkina Faso.

Ces projets de loi visent à apporter une solution alternative et structurelle de mobilisation des ressources financières de long terme, afin d’assurer le financement adéquat des investissements structurants de l’Etat et des collectivités territoriales.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission de ces projets de loi à l’Assemblée nationale.

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Le Conseil a adopté un décret portant modalités de reversement du personnel du cadre paramilitaire des eaux et forêts.

L’adoption de ce décret permet de conformer le statut du personnel du cadre paramilitaire des eaux et forêts aux dispositions de la loi n°063-2015/CNT du 15 septembre 2015 portant statut du personnel du cadre paramilitaire des eaux et forêts.

I.5. AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE ET DES AMENAGEMENTS HYDRAULIQUES

Le Conseil a examiné un projet de loi portant contrôle de la gestion des pesticides au Burkina Faso.

Ce projet de loi vise à créer, au regard du contexte actuel, une base légale plus renforcée pour le contrôle de la gestion des pesticides dans notre pays.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission du projet de loi à l’Assemblée nationale.

I.6. AU TITRE DU MINISTERE DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT

Le Conseil a adopté un rapport relatif aux travaux de réhabilitation de douze (12) barrages dans douze (12) Régions du Burkina Faso pour le compte de la Direction générale des infrastructures hydrauliques (DGIH).

Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution des marchés aux entreprises suivantes :

Lot 1: groupement FORBAT AFRIQUE/HYDRASS BURKINA pour la réhabilitation du barrage de Yaramoko, Commune de Bagassi, Province des Balé, Région de la Boucle du Mouhoun, pour un montant de cent quatre-vingt-trois millions sept cent cinquante-cinq mille quatre cent soixante-trois (183 755 463) F CFA TTC avec un délai d’exécution de quatre (04) mois ;
Lot 2: groupement GESEB/JOC-ER, pour la réhabilitation du barrage de Dala, Commune de Loumana, Province de la Léraba, Région des Cascades, pour un montant de cinq cent quatre-vingt-un millions neuf cent deux mille quatre cent quarante-six (581 902 446) F CFA TTC avec un délai d’exécution de quatre (04) mois ;
Lot 3: I.E.F pour la réhabilitation du barrage de Tanghin, Commune de Saaba, Province du Kadiogo, Région du Centre, pour un montant de six cent vingt millions trois cent quinze mille quatre cent cinquante-sept (620 315 457) FCFA TTC avec un délai d’exécution de quatre (04) mois ;

Lot 4: CTA pour la réhabilitation du barrage de Baskouré, Commune de Baskouré, Province du Kouritenga, Région du Centre-Est, pour un montant de six cent vingt-sept millions deux cent cinquante-cinq mille neuf cent quatre (627 255 904) FCFA TTC avec un délai d’exécution de six (06) mois ;
Lot 5: groupement SOKEF/Entreprise YIDIA pour la réhabilitation du barrage de Kossoghin, Commune de Pissila, Province du Sanementenga, Région du Centre-Nord, pour un montant de cinq cent trente-neuf millions cent trente-un mille trois cent-trente-trois (539 131 333) FCFA TTC avec un délai d’exécution de cinq (05) mois ;
Lot 6: Entreprise de l’Avenir/African entreprise pour la réhabilitation du barrage de Séboun, Commune de Séboun, Province du Sanguié, Région du Centre-Ouest, pour un montant de cinq cent soixante-onze millions cent cinquante-cinq mille neuf cent quatre-vingt-dix (571 155 990) FCFA TTC avec un délai d’exécution de quatre (04) mois.
Lot 7: SGC2T pour la réhabilitation du barrage de Béré, Commune de Béré, Province du Zoundwéogo, Région du Centre-Sud pour un montant de cinq cent vingt-deux millions deux cent quatre-vingt-un mille cent douze (522 281 112) F CFA TTC avec un délai d’exécution de quatre (04) mois.
Lot 8 : ETPS pour la réhabilitation du barrage de Diapangou, Commune de Diapangou, Province du Gourma, Région de l’Est, pour un montant de quatre cent quatre-vingt-dix-neuf millions sept cent trente neuf mille sept cent trente cinq (499 739 735) FCFA TTC avec un délai d’exécution de quatre (04) mois ;
Lot 9 : EEPC pour la réhabilitation du barrage de Bissighin, Commune de Kossouka, Province du Zandoma, Région du Nord, pour un montant de trois cent vingt huit millions six cent quatre vingt dix mille cent quarante cinq (328 690 145) FCFA TTC avec un délai d’exécution de quatre (04) mois ;
Lot 10: Groupement JOC-ER/GTS pour la réhabilitation du barrage de Barkoundouba, Commune de Ziniaré, Province de l’Oubritenga, Région du Plateau-Central, pour un montant de deux cent quatre vingt quatorze millions sept cent treize mille sept cent trois (294 713 703) FCFA TTC avec un délai d’exécution de quatre (04) mois ;
Lot 11 : Groupement ECCKAF/SAOH-BTP pour la réhabilitation du barrage de Taouremba, Commune de Tongomayel, Province du Soum, Région du Sahel, pour un montant de quatre cent deux millions cinq cent dix mille quatre vingt trois (402 510 083) FCFA TTC avec un délai d’exécution de quatre (04) mois ;
Lot 12: Groupement UNIBETON INTERNATIONAL SARL/SGC2T pour la réhabilitation du barrage de Loropéni, Commune de Loropéni, Province du Poni, Région du Sud-Ouest, pour un montant de deux cent douze millions sept cent quinze mille deux cent soixante neuf (212 715 269) FCFA TTC avec un délai d’exécution de quatre (04) mois.

Le montant total des attributions s’élève à cinq milliards trois cent quatre vingt cinq millions six cent treize mille cent quarante (5 385 613 140) francs CFA TTC.

Le financement est assuré par le Budget de l’Etat, gestion 2017.

I.7. AU TITRE DU MINISTERE DES INFRASTRUCTURES

Le Conseil a adopté deux (02) rapports.

Le premier est relatif à l’approbation des résultats de l’appel d’offres pour les travaux d’aménagement de 5,2 kilomètres de voieries à Kongoussi et à Djibo dans le cadre du Projet d’Aménagement de routes de désenclavement interne (lots 1 et 2).

Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution des marchés à l’entreprise YELHY TECHNOLOGY AFRICA SA:

Lot 1: pour un montant de deux milliards trente-trois millions sept cent trois mille cinquante-sept (2 033 703 057) FCFA TTC avec un délai d’exécution de 12 mois ;
Lot 2: pour un montant de deux milliards cent trente-huit millions cinq cent quatre-vingt-huit mille cinq cent trente-sept (2 138 588 537) FCFA TTC avec un délai d’exécution de 12 mois.

Le financement est assuré par :

le Don FAD N°2100 1550 26370 : 38,39% du montant HT-HD ;
le prêt FAD N°2100 1500 30394 : 61,61% du montant HT-HD ;
le Budget de l’Etat : 100% des droits et taxes exigibles.

Le second rapport est relatif à l’approbation des résultats de l’appel d’offres national pour les travaux d’urgence d’entretien courant du réseau routier classé de l’année 2016 dans les treize (13) régions du Burkina Faso.

Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution des marchés aux entreprises suivantes :

Lot 1: infructueux pour absence d’offres conformes.
Lot 2: Entreprise ECW pour un montant minimum de quatre cent quarante millions treize mille huit cent cinquante-huit (440 013 858) FCFA TTC, et un montant maximum d’un milliard trois cent un millions cinq cent cinquante-trois mille cinq cent soixante-dix (1 301 553 570) FCFA TTC avec comme délai de validité l’année budgétaire 2016 et un délai d’exécution de trois (03) mois pour chaque ordre de commande ;
Lot 3: ECCKAF pour un montant minimum de trois cent soixante-sept millions deux cent quarante-six mille cinq cent soixante-deux (367 246 562) FCFA TTC et un montant maximum d’un milliard dix-sept millions cinq cent quatre-vingt-deux mille quatre cent quarante (1 017 582 440) FCFA TTC avec comme délai de validité l’année budgétaire 2016 et un délai d’exécution de trois (03) mois pour chaque ordre de commande ;
Lot 4 : infructueux pour absence d’offres conformes.
Lot 5: ENTREPRISE ECODI pour un montant minimum de quatre cent seize millions deux cent soixante-sept mille quatre cent vingt (416 267 420) FCFA TTC et un montant maximum d’un milliard cent quatre-vingt-treize millions cinq cent quatre-vingt-onze mille deux cent quarante (1 193 591 240) FCFA TTC avec comme délai de validité l’année budgétaire 2016 et un délai d’exécution de trois (03) mois pour chaque ordre de commande.

Le montant total des attributions s’élève à un milliard deux cent vingt trois millions cinq cent vingt sept mille huit cent quarante (1 223 527 840) FCFA TTC en montant minimal et trois milliards cinq cent douze millions sept cent vingt sept mille deux cent cinquante (3 512 727 250) FCFA TTC en montant maximal.

Le financement sera assuré par le Fonds spécial routier du Burkina (FSR-B), gestion 2016.

I.8. AU TITRE MINISTERE DU COMMERCE, DE L’INDUSTRIE ET DE L’ARTISANAT

Le Conseil a adopté trois (03) rapports.

Le premier est relatif à un décret portant modification des statuts particuliers de l’Agence de financement et de promotion des petites et moyennes entreprises (AFP-PME).

Le décret N°2015-1333/PRES-TRANS/PM/MICA/MEF du 15 novembre 2015 portant statuts particuliers de l’Agence de financement et de promotion des petites et moyennes entreprises a été jugé non conforme.

L’adoption de ce décret modificatif vise à rendre conforme les statuts de l’Agence de financement et de promotion des petites et moyennes entreprises avec les dispositions du décret n°2014-610/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014 portant statut général des fonds nationaux.

Le deuxième concerne un projet de loi portant organisation de la concurrence au Burkina Faso.

Ce projet de loi vise la professionnalisation des acteurs de l’économie, l’adéquation de la règlementation nationale en matière de concurrence, le renforcement du dispositif institutionnel en charge de la régulation de la concurrence et une meilleure protection des intérêts des acteurs économiques.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission du projet de loi à l’Assemblée nationale.

Le troisième est relatif à un projet de loi portant loi d’orientation de promotion des petites et moyennes entreprises (PME) au Burkina Faso.

Cette loi d’orientation considérée comme un indicateur de performance au niveau de la Banque africaine de développement (BAD), permet au Burkina Faso de se conformer aux directives communautaires de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) relatives à l’adoption de la Charte des PME.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission du projet de loi à l’Assemblée nationale.

I.9. AU TITRE DU MINISTERE DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

Le Conseil a adopté un rapport relatif au bilan du Programme national de biodigesteurs du Burkina Faso (PNB-BF) et à des propositions de mesures pour l’accélération du Programme présidentiel de réalisation de 40 000 biodigesteurs sur la période 2016-2020.

Au 31 décembre 2016, le bilan du PNB-BF s’établit comme suit :

la construction de six (06) entreprises de type coopératif et de trois (03) entreprises privées individuelles de construction de biodigesteurs ;
la construction de plus de 8 500 biodigesteurs ;
la réduction du coût du modèle initial transféré du Rwanda ;
la mise au point et la vulgarisation depuis 2015 d’un nouveau modèle de biodigesteur dénommé Faso Bio-15, moins coûteux ;
l’enregistrement d’un projet dans le cadre du Mécanisme de développement propre (MDP) qui ouvre des perspectives d’accès aux revenus carbone pour le programme.

Au regard de certaines contraintes qui freinent le développement du marché de la technologie, le Conseil a instruit le ministre en charge du dossier de prendre des mesures idoines pour l’accélération du Programme présidentiel de réalisation de 40 000 biodigesteurs sur la période 2016-2020.

COMMUNICATION ORALE

II.1. Le ministre de l’Eau et de l’assainissement a fait au Conseil une communication relative à l’état d’avancement des travaux du projet Ziga II et la stratégie de gestion de la période chaude 2017 par l’Office national de l’Eau et de l’assainissement (ONEA).

Au regard de l’état d’avancement des travaux, le ministre de l’Eau et de l’assainissement a informé le Conseil des mesures d’atténuation envisagées pour juguler le déficit d’eau pendant la période chaude.

Ces mesures portent notamment sur :

la mise en marche de 47 points d’injection ;
la mise en place d’une distribution alternée toutes les 12 heures pour desservir les zones difficiles de la ville de Ouagadougou ;
l’exécution de 36 forages supplémentaires équipés de pompes manuelles et solaires dans les quartiers périphériques ;
une distribution de l’eau par citernes dans les zones difficiles de Ouagadougou.

Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement,

Porte-parole du gouvernement,

Rémis Fulgance DANDJINOU

Officier de l’ordre national

8 mars 2017: environ 126 millions de F CFA

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Laure Zongo/Hien, ministre burkinabè de la femme, de la solidarité nationale et de la famille, fonde beaucoup d'espoir sur le 08 mars 2017

Le ministère de la femme, de la solidarité nationale et de la famille a tenu une conférence de presse, ce mardi 28 février 2017 à Ouagadougou, dans le cadre des préparatifs de la journée du 8-Mars 2017.laure-zongo-hien

C’est Ouagadougou qui va accueillir la commémoration nationale de la 160e édition de la journée internationale de la Femme, cette année, sur le thème : « la valeur morale de la personne humaine : responsabilité des communautés dans la lutte contre l’exclusion sociale des femmes ».

La ministre en charge de la Femme, Laure Zongo/Hien, par ailleurs présidente du comité d’organisation, a dit que l’innovation va porter un rapport général sur la mise en œuvre des recommandations qui seront issues de la présente commémoration.
« Le 8-mars doit être une journée de réflexion et non de réjouissance », a avancé Laure Zongo qui dit que les activités vont porter sur la communication sur l’image de la femme , sa participation au développement , des causeries débats et des conférences sur la problématique de l’exclusion sociale des femmes.

Ainsi, un panel se tiendra le 3 mars prochain sur la thématique centrale, abordée en deux axes « la lutte contre l’exclusion sociale des femmes : rôle des acteurs » et « les stratégies pour une meilleure réinsertion sociale des femmes accusées de sorcelleries au sein de leurs communautés ».

Pour la ministre, le choix de cette thématique portant sur la valeur morale de la personne humaine relève du fait que la pratique de l’exclusion sociale des femmes subsiste: « En septembre 2015, le centre Delwendé de Sakoula a enregistré 255 victimes d’exclusion sociale dont 250 femmes. La cour de solidarité de Paspanga : 82 victimes. En décembre 2016, 926 personnes pour la plupart des femmes, exclues sociales ont été enregistrées dans 13 centres d’accueils/cours de solidarité et seulement 61 retournées en famille selon les données disponibles ».

Le budget prévisionnel de la présente célébration est d’environ 126 millions de F CFA et elle sera patronnée par l’épouse du chef de l’Etat, Sika Kaboré.

Joachim Batao
Burkina Demain

Côte d’Ivoire/ONU: Alassane Ouattara nomme Alcide Djédjé comme directeur de campagne

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Le chef de l’Etat Alassane Ouattara a nommé Alicide Djédjé pour conduire la campagne pour un poste au conseil de sécurité à l’Organisation des nations unies (ONU). DJEDJE

L’ex-ministre des Affaires Etrangères, proche de Gbagbo est à la tête de délégation ivoirienne présente à Genève, en Suisse. Ce, pour le conseil des droits de l’homme. Selon certains observateurs politiques ivoiriens, rien ne laissait paraitre cette nomination. Alcide Djédjé a été nommé pour conduire la campagne pour un poste au Conseil de sécurité de l’ONU.

Lors du Conseil des droits de l’homme à Genève (Suisse), Alcide Djédjé aura pour mission de battre campagne pour le pays. Il est membre de la délégation conduite par l’actuel ministre ivoirien des Affaires Etrangères, Amon Tanoh.

Cette nomination divise encore plus le Front populaire Ivoirien (FPI). Les membres du parti de Laurent Gbagbo, proches du camp sangaré, accusent Alcide Djédjé de trahison. Car selon eux, sa présence dans la délégation n’aurait pour but que de faire croire au respect des droits de l’homme en Côte d’Ivoire.

De l’autre côté, le camp d’Affi N’Guessan estime que cette nomination s’inscrit résolument dans la logique du dialogue républicain. Les militants du FPI version Affi ne trouvent aucun inconvénient à collaborer avec les nouvelles autorités qui dirigent la Côte d’Ivoire.

Burkina Demain

Santé général Djibrill Bassolé : le MPP rejette « les allégations mensongères et outrancières »

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Dans la déclaration ci-après, le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) se prononce sur l’état de santé du Général Djibrill Bassolé, suite à la publication de la NAFA. Lisez plutôt!Logo MPP

Par voie de presse, comme tous les citoyens burkinabè, les militants du Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP) ont appris la dégradation de l’état de santé du Général Djibril BASSOLET, actuellement détenu à la MACA. Un communiqué émanant de la NAFA, accuse expressément le Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP) d’être responsable de cette situation du Général BASSOLET.

Ce communiqué demande la cessation immédiate de l’instrumentalisation du dossier Djibril BASSOLET par le pouvoir du Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP).

Cette affirmation accusant notre parti est gratuite et sans fondement. Le MPP n’a de cesse d’affirmer son principe d’attachement à l’indépendance de la justice. Faut-il le rappeler si besoin en était que l’arrestation de Djibril BASSOLET s’est opérée avant l’avènement du Mouvement du Peuple pour le Progrès(MPP) au pouvoir.
Aussi, tient-il à réaffirmer qu’il n’est ni de près ni de loin concerné par son arrestation et encore moins par son état de santé.

Le Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP) rejette catégoriquement les allégations mensongères et outrancières de la NAFA.
En dépit de nos divergences politiques et idéologiques avec la NAFA, le MPP souhaite un prompt rétablissement au Général Djibril BASSOLET.

Le secrétariat à l’Information et à la Communication

Réconciliation nationale: la CFDC et la CODER se concertent

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L'opposition burkinabè s'achemine vers une plate-forme commune

Une délégation de la Coalition pour la Démocratie et la Réconciliation nationale(CODER) conduite par son président, Maitre Gilbert Noël OUEDRAOGO, a rencontré ce lundi 27 février 2017, la Coalition des Forces Démocratiques pour un vrai Changement (CFDC) au bureau du Président Zéphirin DIABRE.Photo CFDC-CODER

La CODER, initiatrice de la rencontre, est venue informer la CFDC de sa démarche relative à la réconciliation nationale, nous apprend un communiqué conjoint des deux mouvements d’opposition.

Au cours des échanges, la CFDC a décliné sa vision sur la réconciliation nationale dont les préalables sont la vérité et la justice. La CODER partage cette vision dans le cadre d’un dialogue républicain, et souhaite que la justice ne soit pas à géométrie variable.
Les deux coalitions membres de l’Opposition politique se sont accordées de poursuivre la réflexion dans le sens d’une démarche partagée et élargie pour faire face à cette question essentielle qui conditionne la paix et le développement de notre pays.

Burkina Demain

Décès de Salambo : «Il appartient pleinement à l’histoire de notre musique», selon le gouvernement

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Joseph Salambéré alias Salambo s'en est allé à l'âge de 74 ans

Depuis l’annonce de son décès ce 27 février, les mélomanes burkinabè pleurent toujours la disparition à l’âge de 74 ans de l’artiste-musicien Moussa Joseph Salambéré. Le gouvernement par la voix de son porte-parole lui rend hommage par ce communiqué.

Joseph Salambéré alias Salambo s’en est allé à l’âge de 74 ans

«Communiqué

Ouagadougou, le 28 février 2018

Le monde de la culture pleure la disparition de l’artiste musicien Burkinabè Moussa Joseph Salambéré alias Salambo, décès survenu le mardi 27 février 2018 à l’hôpital Yalgado Ouédraogo des suites de maladie à l’âge de 74 ans.

« L’homme du peuple » comme on l’appelait, fut un acteur du monde agricole et un talentueux musicien. Passionné de musique, travailleur infatigable, Salambo a reçu plusieurs prix et distinctions honorifiques dont une décoration de « Chevalier de l’ordre du développement rural avec agrafe agriculture », une décoration de « Chevalier de l’ordre du mérite des arts, des lettres et de la communication » et un kundé d’honneur en 2006

C’est ce musicien qui appartient aujourd’hui pleinement à notre histoire de la musique et des arts que le Burkina pleure.

Le Gouvernement présente ses condoléances à la famille éplorée. »

Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement,

Rémis Fulgance DANDJINOU , Officier de l’ordre national