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SYNTSHA : 72 h de grève à compter du 14 mars prochain

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Le Syndicat des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA) a adressé un préavis de grève au président du Faso, pour dénoncer l’indifférence du. Il annonce une grève de 72 heures , du mardi 14 mars à 07 heures au vendredi 17 mars 2017 à 07 heures , sur toute l’étendue du territoire national.syntsha

La plate forme revendicative des travailleurs de la santé humaine et animale organisés au sein du SYNTSHA déposée pour le 18 avril 2016 auprès du gouvernement n’a toujours pas été entièrement examinée à fortiori satisfaite. A titre illustratif :
la relecture des TOES n’est toujours pas effective. A cet égard et de façon plus globale, les discussions des revendications portant sur les questions de carrière des agents et de la revalorisation de la fonction soignante ne peuvent pas aboutir sans la participation effective des ministères de la fonction publique et des finances. Or pour l’instant, ces derniers n’ont jamais daigné perdre leurs temps à cet effet ;
le statut de la CAMEG reste toujours inconnu alors que l’importance centrale de l’institution dans le système de santé ne fait l’ombre d’aucun doute.
S’agissant des revendications qui ont été discutées, à l’heure actuelle, faute de document final des négociations et tenant compte du temps écoulé, nous estimons qu’une revue s’impose.
Nous avons noté par ailleurs que la revendication relative à l’application de la loi 081/CNT du 24 novembre 2015 portant statut général aux agents des EPE (EPS) en attendant la relecture dans les meilleurs délais de la loi 033-2008/AN portant régime juridique applicable aux emplois et aux agents des Etablissements Publics de l’Etat (EPE ne semble pas préoccuper le gouvernement. En effet, ses réponses, lors des négociations Gouvernement-Syndicats de janvier 2017, n’évoquent que la relecture de la loi 033 sans échéancier clair et sans mention du 1er janvier 2016 comme date d’effet. A notre sens, l’absence de ces précisions vont assurément aggraver l’injustice à l’encontre des agents des EPE.
Après deux grèves d’interpellation du gouvernement pour un examen sérieux de nos justes revendications, le constat demeure le même, c’est l’impasse.
Face à la situation, le Conseil de Direction de notre organisation, réuni le 04 février 2017 à la Bourse du Travail de Ouagadougou a pris acte de l’indifférence du gouvernement à l’égard de nos justes préoccupations malgré ses déclarations sur le dialogue avec les partenaires sociaux. Au regard de l’état actuel de traitement de nos revendications, le Conseil constate que la disposition du syndicat au dialogue n’a essuyée que mépris de la part du gouvernement.

Dans un tel contexte, les 45 sections du SYNTSHA (soit au total 44 sections provinciales et 105 participants) présentes au Conseil de Direction ont noté avec regret l’absence de réelle volonté à résoudre les problèmes posés. Elles ont réaffirmé la détermination des travailleurs de la santé humaine et animale à poursuivre la lutte parce qu’aucune autre voie juste ne s’offre à eux pour obtenir satisfaction

. Excellence Monsieur le Président
Au regard de ce qui précède, nous avons l’honneur de porter à votre connaissance que les travailleurs de la santé humaine et animale sont de nouveau dans l’obligation d’aller en grève. A l’appel du SYNTSHA, ils observeront une grève de 72 heures sur toute l’étendue du territoire national allant du mardi 14 mars à 07 heures au vendredi 17 mars 2017 à 07 heures pour exiger :
1. le traitement diligent et approprié de la plate-forme revendicative minimale issue du 13ème congrès ;
2. la revalorisation de la fonction soignante par la prise des mesures suivantes :
 amélioration effective des conditions de travail ;
 renforcement de l’effectif des équipes de travail ;
 améliorations des conditions de formation à tous les niveaux ; octroi et augmentation des bourses de formation ;
 rehaussement des salaires ;
 relèvement des taux des indemnités, notamment : indemnités de logement à 100 000FCFA, indemnité de risque à 100 000FCFA, indemnité de garde 25 000FCFA/garde et indemnité d’astreinte à 150 000FCFA.
3. la résolution de la plate-forme revendicative de la section SYNTSHA du Kadiogo relative à la situation à la CAMEG ;
4. la prise effective de mesures d’accompagnement pour la mise en œuvre de la gratuité des soins destinée aux enfants de moins de cinq ans et aux femmes enceintes ; entre autres :
 disponibilité du médicament, consommables,
 augmentation des effectifs du personnel,
 organisation de la prise en charge des patients pour éviter les longs temps d’attente des soins et des produits pharmaceutiques à la pharmacie.
5. l’arrêt des agressions des travailleurs dans l’exercice de leurs fonctions, de l’impunité de leurs auteurs et de l’indifférence totale des autorités face à la situation : exemples : région du Centre :CHU-YO et district sanitaire de Bogodogo ; région du plateau central :Boéna (Ganzourgou) ;
6. la prise en charge totale des soins de l’infirmière ZOUBGA Zalissa et des conséquences de cette agression sur sa santé physique ainsi que des dommages et intérêts pour l’atteinte à son honneur et des préjudices subis aux plans moral et matériel.
7. l’audit des services de santé et de l’élevage : DRS, DRRAH CHU et CHR et sanction des auteurs de mauvaise gestion à la hauteur de leurs forfaits ; obligation pour tous les services d’utiliser les quittanciers du Trésor public pour assurer la traçabilité des recettes.

8. la sauvegarde des intérêts des travailleurs des structures (Centre MURAZ, CNRFP, LNSP et Centre de recherche de Nouna) et des missions de contrôle sanitaire du LNSP dans la mise en place de l’Institut Nationale de Santé Publique (INSP) ;
9. l’application effective du décret n° 2015-1267/PRES/PM/MS/MEF du 09 novembre 2015 portant statut particulier du Centre National de Transfusion Sanguine qui octroi des ristournes et des primes de rendement) aux travailleurs du CNTS
10. l’application effective de la délibération N°2015-019/MS/SG/CNTS/CA du 17 décembre 2015 portant autorisation d’application des ristournes au profit du personnel du Centre National de Transfusion Sanguine

11. l’application de la loi 081/CNT du 24 novembre 2015 portant statut général de la fonction publique aux agents des EPE (EPS) en attendant la ; relecture dans les meilleurs délais de la loi 033-2008/AN portant régime juridique applicable aux emplois et aux agents des Etablissements Publics de l’Etat (EPE) et constatation des effets financiers pour compter du 1er janvier 2016 ; adoption et mise en œuvre de la grille indemnitaire des EPE.
12. l’élaboration et mise en œuvre diligente des statuts particuliers (santé et élevage) ;
13. l’arrêt des atteintes au libre exercice des libertés démocratiques et syndicales : actes discriminatoires à l’encontre des travailleurs en raison de leur appartenance au SYNTSHA (affectations arbitraires, intimidations, exclusion des sessions de formation continue etc.), exemples : Manni (Gnangnan) ; tentatives d’agression des travailleurs en lutte à Solenzo (Banwa).
Si à l’issue de cet arrêt de travail, des solutions satisfaisantes n’étaient pas trouvées, le SYNTSHA se réserve le droit d’engager d’autres actions de lutte pour faire aboutir ses justes revendications. Il tiendra le gouvernement pour responsable de la détérioration du climat social dans le secteur de la santé et de l’élevage s’il persistait dans son attitude actuelle de mépris à l’égard des travailleurs de la santé humaine et animale.

Veuillez agréer, Excellence Monsieur le président, l’expression de notre très haute considération.

Ampliations :
Premier Ministre
MFPTSS
MINIFED
MS Pissyamba OUEDRAOGO/

Crise à la CAMEG : le Conseil d’Etat rend sa décision

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Le Conseil d’Etat a statué sur le recours en annulation portant sur le décret de nomination des nouveaux administrateurs à la Centrale d’achat des médicaments essentiels génériques et des consommables médicaux (CAMEG), ce mardi 14 février 2017 .CAMEG

Il a jugé la requête irrecevable pour défaut de qualité, de capacité et d’intérêt à agir.
De l’avis de Me André Ouedraogo , avocat de l’équipe Konfé, cette décision ne fait que conforter Dr Salifou Konfé et Dr Damien Koussoubé , nommés respectivement PCA et DG de la CAMEG.

Pour ce qui est du défaut de capacité, Me Ouedraogo avance que le licenciement de Dr Jean Chrysotôme Kadéba le disqualifie pour une quelconque action judiciaire: « Il n’a plus la capacité d’engager la CAMEG parce que, ce qui le lui permet c’était le contrat de travail, lequel contrat a été rompu ».

Le recours en annulation a été intenté par par Dr Bokar Kouyaté et Dr Jean Chrysostôme Kadéba, respectivement, PCA et DG sortant de la CAMEG.
Dans le même dossier, il y aura un autre procès pour faux et usage de faux sur les statuts de la CAMEG, escroquerie à jugement et usurpation de titre, le 13 mars prochain.
Cette action a été initiée par les nouvelles autorités de la CAMEG contre Dr Bokar Kouyaté et Dr Jean Chrysostôme Kadéba.

Anderson Koné
Burkina Demain

Niger : le procès pour suspicion de trafic de bébés est reporté au 13 mars

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Le procès pour suspicion de trafic international de bébés, dans lequel serait impliqué Hama Amadou, a été reporté au 13 mars à la demande des avocats des prévenus, peu après son ouverture lundi à Niamey.hama

« La Cour a fait droit à notre demande et a renvoyé le dossier au 13 mars », a déclaré Ali Kadri, un des avocats de la défense. « Nous n’avons pas encore reçu les réquisitions du procureur général » et « tant que nous n’avons pas reçu ses réquisitions écrites (…) nous ne pouvons pas, au stade actuel, plaider le dossier », a expliqué l’avocat.

L’ancien Premier ministre Hama Amadou, aujourd’hui opposant numéro 1 à Mahamadou Issoufou, est poursuivi pour une affaire de trafic d’enfants, conçus au Nigeria puis amenés au Niger via le Bénin, dans laquelle une vingtaine de personnes sont impliquées. Parmi elles, un ex-ministre, des banquiers, des hommes d’affaires, un officier de l’armée, ainsi que leurs épouses… mais seul Hama Amadou était absent du box des accusés.

Ces derniers sont poursuivis pour « supposition d’enfants », un délit consistant à attribuer la maternité d’un enfant à une femme qui ne l’a pas mis au monde. Tous ont été emprisonnés, avant d’être remis en liberté conditionnelle. Hama Amadou a lui-même bénéficié de cette décision et vit actuellement en exil en France.

Burkina Demain

Mouvement d’humeur: les VADS veulent intégrer la fonction publique

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En fin de contrat, les volontaires adjoints de Sécurité (VADS) ont organisé une marche spontanée, ce 13 février 2017 à Ouagadougou. Ils ont souhaité leur «intégration dans la fonction publique ». Ils estiment qu’il est «injuste» que les autorités les traitent avec mépris, après plus de trois années de « sacrifices», sans protection sociale.VADS

La manifestation spontanée a été stoppée par les forces de sécurité dans la matinée à quelques mètres du ministère de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité intérieure.
Après les négociations avec le directeur de cabinet du ministre en charge de l’Administration territoriale, Clément Ouango, les manifestants ont stoppé leur élan.

Selon le porte-parole national des VADS, Cheick Souaré, l’Etat devrait les assister à la fin de leur contrat, en les intégrant dans la Fonction publique, selon les compétences des volontaires ». A défaut, il a demandé un dédommagement de 600 000 F CFA pour chaque volontaire pour qu’il puisse réaliser un projets.

« Nous n’avons pas de couverture sociale alors que dans la loi, portant statut du volontaire national, à son article 11, dit que tout volontaire a droit à une couverture sociale comme tout travailleur et assimilé. Mais pendant trois ans, nous n’avons pas bénéficié. Aujourd’hui, nous avons des gens blessés parmi nous qui ne peuvent plus faire des épreuves sportives, c’est-à-dire qu’ils ont été recalés au niveau des concours au niveau des épreuves sportives », a -t-il soutenu.
A noter que les textes interdisent le renouvellement des contrats des volontaires au bout de trois ans d’activités.

Sauf changement de dernière minute, les VADS seront reçus , ce mercredi 15 février, par le ministre d’Etat, en charge de la sécurité, Simon Compaoré.

Joachim Batao
Burkina Demain

Mémorandum CFOP: de la  » gestion brouillonne et cacophonique » du ministère des mines et de l’énergie

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Le chef de file de l’opposition politique a rendu public un mémorandum sur la gestion de l’an I de Roch Kaboré. Il a fait une critique, sans concession de la  » gestion brouillonne et cacophonique » du ministère des mines, de l’énergie, dénonçant . Lisez plutôt!DISSA

La gestion du secteur de l’Énergie au cours des 12 mois de ce gouvernement est la parfaite illustration de toute la gouvernance de tâtonnements et revirements décriés dans le mémorandum sur les 100 jours au pouvoir des nouvelles autorités.

L’acte 1 observé de cette gestion est l’adoption précipitée par le nouveau Ministre d’un nouvel organigramme du Département sans avoir pris connaissance des activités du secteur. Cette situation a eu pour conséquence un retard dans l’exécution de certains projets dont l’organisation et l’exécution ont été bouleversées par ce changement.

Face aux délestages intempestifs et au pic du mois de mars 2016, le Ministre en charge de l’Énergie fait une sortie très médiatisée et annonce la volonté du Gouvernement de lutter contre les délestages par la location dès fin février de groupes de 110 MW pour aider la SONABEL à passer la période chaude. Dans la précipitation, les procédures ne sont pas respectées et le dossier est recalé au niveau du MINEFID. Et pour finir, face au tollé soulevé dans l’opinion à l’annonce du coût faramineux de cette location (25 milliards de Francs CFA) et des interrogations sur « pourquoi louer un groupe et pas l’acheter », le Président Roch Marc Christian KABORE, lors de l’émission « Dialogue citoyen » le mardi 26 avril 2016, est monté au créneau lui-même pour dire que l’idée de location du groupe a été abandonnée : « La première idée qui a été de louer le groupe, c’est une idée que nous n’avons pas suivie. Nous ne l’avons pas suivie parce que ça coûte cher ».

Dans le même temps, un processus de recrutement par appel d’offre de producteur indépendant thermique de 100 MW commencé en 2014 a été simplement annulé en conseil de Ministre en mai 2016, alors qu’on était au stade de dépôt des offres. Il n’y a pas eu d’explication sur cette annulation alors qu’on est en manque de puissance. Ce n’est qu’en octobre 2016, que l’appel à manifestation d’intérêt a été relancé. Deux années perdues inutilement. 

Dans ce même département, on observe qu’un appel d’offre pour le recrutement de producteurs indépendants solaires de près de 80 MW a été lancé et annulé deux fois au cours de l’année pour non-respect des procédures concurrentielles.  Au nombre des incohérences et du pilotage à vue du secteur de l’énergie, il faut noter qu’il a été créé par décret en octobre 2016 une Agence nationale pour la promotion des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique. En attendant sa mise en place, on se demande quelle articulation cette agence peut-elle avoir avec la Direction Générale des énergies renouvelables (DGER) et la Direction Générale de l’efficacité énergétique (DGEE), elles-mêmes nouvellement créées. Une agence et deux directions générales qui feraient le même travail !  Il a été adopté au cours du 2ème semestre 2016 la « Lettre de politique sectorielle du secteur de l’énergie ». Cependant, les acteurs et les PTFs attendent tous une planification claire des investissements dans le secteur de l’énergie. Là encore, on observe qu’il y a d’une part ce qui est annoncé dans le programme de gouvernement du chef de l’Etat et, d’autre part, ce qui se passe réellement, c’est-à-dire, sans fil conducteur.

On notera dans ce secteur, le démarrage de la construction de la ligne d’interconnexion avec le Ghana et de la centrale solaire de Zagtouli. Mais en réalité, ces actions sont le fruit de processus antérieurs à l’entrée en fonction de ce Gouvernement

Source: mémorandum du CFOP
Burkina Demain

Côte d’Ivoire : Mamadou Coulibaly appelle à la libération des 6 journalistes incarcérés

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Le président de la LIDER, Mamadou Koulibaly

Le président de Liberté et Démocratie pour la République (LIDER), le Pr Mamadou Koulibaly, a invité ce lundi à Abidjan,  le gouvernement ivoirien à respecter la liberté de la presse en Côte d’Ivoire et à libérer les six journalistes interpellés dimanche.

Le président de la LIDER, Mamadou Koulibaly
Le président de la LIDER, Mamadou Koulibaly a appelé au respect de la liberté de presse

Lors d’un point de presse au siège de son parti à Cocody, Mamadou Koulibaly a en effet  jugé « illégale » la procédure judiciaire concernant ces hommes de médias. « La détention de six journalistes, depuis dimanche, pour atteinte à la sûreté de l’Etat est très étonnante. Nous disons non à ce non-respect de la liberté de la presse », a –t-il indiqué.

Il s’agit de Vamara Coulibaly, Yacouba Gbané et Franck Bamba Mamadou, respectivement directeurs des quotidiens ivoiriens l’Inter et Soir Info (indépendants), du Temps (opposition) et de Notre Voie (opposition), qui répondaient à une convocation de la gendarmerie, ont été arrêtés.

Ces patrons de presse sont détenus en même temps que leurs collaborateurs Hamadou Ziao (rédacteur en chef de l’Inter), Jean Bédel Gnago (Soir info) et Ferdinand Bailly (Le temps). Les journalistes incarcérés sont accusés de «divulgation de fausses informations» relativement aux mutineries de soldats.

« Il nous est donné de constater que certains organes de presse divulguent de fausses informations de nature à inciter les soldats à la révolte », déclare un communiqué du procureur de la République lu à la télévision nationale.(…) Ces agissements tombent sous le coup de la loi qui réprime l’incitation des militaires à l’insoumission et à la rébellion, les atteintes à l’autorité de l’État et la publication d’informations fausses se rapportant au secret de la défense et de la sûreté de l’État », a indiqué le procureur de la République de Côte d’Ivoire à la Télévision ivoirienne.

Burkina Demain

Centrafrique : opération de la force de l’ONU contre des hommes armés

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Un hélicoptère de la force de l’Onu en Centrafrique (Minusca) est « intervenu » samedi pour stopper des hommes d’armés d’une faction de l’ex-rébellion séléka qui avançaient vers la ville de Bambari (centre), a annoncé la Minusca dans un communiqué.
centrfarique
« Le Front populaire pour la renaissance de Centrafrique (FPRC) a franchi la ligne rouge dans la région d’Ippy », près de Bambari, entraînant l’intervention d’un hélicoptère de la force de l’ONU face à « la menace accrue de confrontation violente dans la ville de Bambari », indique le communiqué dimanche.

« La Minusca n’a pas eu d’autre choix que d’arrêter l’avancée de la menace d’éléments de la coalition FPRC, afin d’éviter une confrontation dans Bambari qui aurait des conséquences dramatiques pour les populations civiles déjà traumatisées », précise le texte, sans donner de bilan de l’opération.
Au moins 20 combattants ont été tués depuis une semaine dans des affrontements qui ont éclaté samedi dans une localité minière située à une quarantaine de km de Bambari entre deux factions rivales de l’ex-rébellion séléka, selon des témoins ayant fui les combats. Ces affrontements opposent des éléments de l’Unité du peuple centrafricain (UPC) de Ali Ndarass et du FPRC de Noureddine Adam.

La Centrafrique, un des pays les plus pauvres au monde, peine à se relever du conflit provoqué en 2013 par le renversement de l’ex-président François Bozizé par la rébellion Séléka, à dominante musulmane.

La contre-offensive des anti-balaka, majoritairement chrétiens, a provoqué des milliers de morts et des centaines de milliers de déplacés.
L’intervention de la France et des Nations unies a ensuite permis la fin des massacres de masse, l’élection d’un nouveau président et le retour d’un calme relatif dans la capitale Bangui. Mais des groupes armés maintiennent une insécurité permanente dans plusieurs régions du pays.

Anderson Koné
Burkina Demain

Grand banditisme: un gang mis hors d’état de nuire à Ouagadougou

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Le Commissariat de Police de l’Arrondissement de Baskuy a mis hors d’état de nuire une bande de malfaiteurs qui évoluaient dans la ville de Ouagadougou, suite à une information reçue le 20 janvier 2017.ENGIN

Le groupe est composé de S I, 29 ans, mécanicien domicilié au secteur 40 de Ouagadougou; S Z, 38 ans, employés de commerce domicilié au secteur 38 de Ouagadougou; S S, 42 ans, démarcheur domicilié au secteur 35 de Ouagadougou; I M, 39 ans, mécanicien domicilié au secteur 40 de Ouagadougou; C I, 32 ans, mécanicien domicilié au secteur 36 de Ouagadougou; S O, 45 ans, employé de commerce domicilié au secteur 38 de Ouagadougou.

Ce gang vole les engins à deux roues dans les domiciles privés et dans les lieux publics. Dans les domiciles privés, ils procèdent par effraction des portes. Dans les lieux publics, ils procèdent par observation des victimes et lorsque ces dernières s’éloignent de leurs engins, ils s’emparent desdits engins et disparaissent. Les vélomoteurs volés subissent des modifications par changement de couleurs, falsification des numéros de séries, habillage cumulé d’accessoires avant d’être vendus ou utilisés par les auteurs eux-mêmes. D’autres engins sont démontés ou vendus en pièces détachés.

Ce groupe a à son actif plusieurs cas de vols d’engins à deux (02) roues dans la ville de Ouagadougou et les biens suivants ont été saisis entre leurs mains :
• Treize (13) vélomoteurs toutes marques confondues;
• Trois (03) blocs moteurs;
• Des pièces de vélomoteurs (pose-pieds, capot, etc.)

Burkina Demain
Source:
Division de la Communication et des Relations Publiques de la Police

Le MPP à propos du mémorandum du CFOP: » créer la chienlit pour perpétrer un putsch »

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Le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), parti au pouvoir) a réagi à travers cette déclaration, au mémorandum de l’opposition politique sur un an de gestion du pouvoir de Roch Marc Christian Kaboré. Lisez plutôt!Logo MPP

L’attelage hybride, contre-nature et funeste UPC, ADF/RDA, CDP, NAFA et comparses regroupés au sein d’une pseudo-opposition, après le désaveu des urnes, dévoile par voie de presse ses allures putschistes. En effet, dénué de programme, rongé par l’amertume de la déroute électorale, ce club de politiciens revanchards vient de répandre leur bile sur la République, ses institutions et ses nobles serviteurs. Tel est l’objet du pamphlet indigeste servi à notre peuple le 6 février 2017 intitulé : Mémorandum sur un an du régime du président Roch Marc Christian KABORE. Une année de perdue pour le Burkina Faso. Cette peinture en noir de l’évaluation de la première année au pouvoir du MPP témoigne bien que la pseudo-opposition est si aveuglée qu’elle perd tout sens de discernement. Cette vaine manœuvre vise à arracher à notre peuple ses acquis insurrectionnels et à sacrifier notre Etat de droit. Autrement, comment peut-on s’attendre à ce que les réalisations majeures de la majorité présidentielle en une année comblent un demi-siècle de léthargie ? Comment peut-on avec bonne foi dénier le moindre acquis engrangé par le MPP et ses alliés au point de parler « d’une année de perdue » ? Dès lors, il nous importe de questionner l’agenda caché de ces rêveurs afin de prémunir notre peuple contre leur capacité avérée de nuisances. Il nous incombe alors de souligner avec force les acquis majeurs de l’Etat de droit depuis l’avènement du MPP et de ses alliés au pouvoir. Tel est le bien-fondé de ce droit de réponse à chaud.
27 ans d’autocratie
Par devoir de mémoire, rappelons les traits saillants de ces 27 ans d’autocratie :
– Au plan interne, le Burkina Faso revient de loin. L’Etat était un lieu d’échanges de flux toxiques (drogue, armes, blanchiment, trafic d’otages, poly-trafic, etc.). Dans cette vénalité, notre Etat de droit était un simulacre ; les élections du cosmétique ; l’indépendance des pouvoirs une farce, dont l’acte ultime était d’inféoder l’Etat aux cercles d’affaires mafieux, au narco-djihadisme.
– Au plan externe, le Burkina Faso était la tête de pont du Crime transnational organisé(CTO). Tel un caméléon, notre homme fort national se muait au gré de ses intérêts. Tantôt médiateur illuminé, tantôt facilitateur, tantôt instigateur, il arborait toute couleur propice à ses ambitions. Tel un charognard, il faisait sa fortune sur les débris des Etats, l’infortune des peuples. D’où le statut d’Etat préoccupant, défaillant, voyou et infréquentable du Burkina Faso exacerbé par le tripatouillage constitutionnel sous l’ère de Blaise Compaoré.

Le MPP : la consécration de la légitimité populaire

C’est sur fond de frustrations et de déni démocratique que le peuple insurgé s’est assumé en marquant sa confiance au MPP et à ses alliés pour conduire sa destinée. Cette convergence de la raison et du patriotisme a été sanctionnée par ses larges victoires successives aux scrutins présidentiel, législatif et municipal. En effet, malgré les barrières, les coalitions, les attelages contre nature, hybride et funeste UPC,CDP, ADF/RDA, NAFA et autres, le Peuple souverain du Faso s’est reconnu en notre projet de société. L’échec de l’opposition n’est autre que le désaveu du peuple.
Pour toutes ces raisons, le gouvernement issu de la majorité présidentielle est par essence démocratique. Il incarne si bien la démocratie que les geôles héritées de Blaise Compaoré sont vides. Son appareil répressif est digne du musée de l’insurrection populaire. L’Etat de droit est d’autant plus réel que l’opposition vocifère sans la moindre inquiétude. C’est la preuve que des institutions tempérées des vertus démocratiques veillent au grain sur les libertés individuelles et collectives.
Tel est l’esprit du pacte social promu par le MPP : la culture du dialogue social, l’union des forces vives. C’est aussi le bien-fondé du climat de confiance qui s’instaure progressivement entre l’Etat burkinabè et la communauté internationale. C’est le lieu de souligner la cohésion et l’unité de la majorité présidentielle autour du programme du Président Roch Marc Christian KABORE. Il sied d’encourager sa mise en œuvre à ses débuts d’exécution rassurants malgré les attaques djihadistes et le sabotage économique. Ce succès de la majorité présidentielle avive la haine de l’opposition, dont les manœuvres s’effritent en un champ de ruines de jour en jour. C’est de ces immondices que s’élève la clameur sur des prétendues dissensions internes au sein du MPP et de la majorité présidentielle. Le MPP dément formellement ces allégations mensongères et rassure le peuple burkinabè sur son indéfectible unité pour la construction de la nation. Il est lamentable que des partis politiques aux abois pataugent dans des caniveaux pour ne remonter à la surface qu’avec des ragots, des scoops de ce lieu. Pour le prouver, soumettons les faits à un jugement impartial :

Stratégie de restauration du pouvoir déchu

Le peuple se souvient que dès la mise en place du gouvernement, notre pays a été victime d’agressions djihadistes généralisées sur toute l’étendue du territoire (centre, nord, ouest, etc.) Sur le front social, la majorité présidentielle n’a connu aucune période de répit. L’infiltration des mouvements sociaux pour étouffer l’autorité de l’Etat à force de surenchère devait précipiter le chaos généralisé à travers la confusion entre la liberté et le libertinage. Loin de l’ébranler, ses épreuves ont fortifié le gouvernail du navire MPP en dépit des orages par l’instauration de la gouvernance.
D’abord, sur le front social, les tentatives éhontées de récupération des luttes sociales : pain, médicaments, soins sanitaires, information, éducation, services de justice, services financiers, économie numérique, etc. à travers des grèves tous azimuts.
Ensuite sur le front politique : l’opposition expose ses turpitudes par le funeste cortège d’alliances et de contre-alliances. Tantôt CFOP, tantôt CODER, tantôt CFDC, l’inconsistance identitaire n’a d’égal que le nomadisme des acteurs. L’esprit du « deal » pervertit la vocation politique et exacerbe la guéguerre, les ligues mafieuses : « ZEPH 2015», CFDC, le duel houleux à l’affiche CFOP contre CODER. Le râtelier offert par Blaise Compaoré justifie leur rôle de seconds couteaux commis au « sale business ». La profanation du sanctuaire républicain par les fils indignes du Burkina Faso révèle un agenda criminel, dont les pages sombres s’illustrent chaque jour : instaurer le chaos et sacrifier les acquis insurrectionnels par le retour de Blaise Compaoré. L’épilogue ne serait autre que la déliquescence de l’Etat en rendant la patrie ingouvernable et infréquentable pour monter le scénario du putsch.
– Enfin sur le plan sécuritaire, il n’est point exagéré de dire que le Président Roch Marc Christian KABORE a fait preuve de leadership et de fermeté. N’en déplaise aux démagogues, le Président Roch Marc Christian KABORE a honoré le Burkina dans le concert des nations éprises de liberté, de paix et de progrès social et économique. La coopération pacifique pour la sécurité tranche avec les médiations perfides du régime déchu de Blaise Compaoré et le partage de butins subséquent aux prises d’otages monnayés contre des espèces trébuchantes. C’est la toile de fond sinistre des attaques lâches et barbares que le Président Roch Marc Christian est en train d’enrayer moyennant la réorganisation de nos Forces de Défense et de Sécurité.
C’est pourquoi, nous devons lutter et bouter de nos rangs ces rêveurs d’un improbable rétablissement de l’ordre fasciste réactionnaire pour continuer à opprimer le peuple. C’est le lieu de faire front contre le putschisme pour bénéficier des dividendes de notre insurrection populaire. C’est aussi le lieu de souligner l’urgence d’un consensus rationnel sur nos chantiers prioritaires de développement humain durable. En dépit de la forfaiture, l’urgence contre la stratégie du chaos a conduit la majorité présidentielle à doter le Burkina d’un cadre institutionnel dès sa conquête du pouvoir. D’où la restauration à l’Etat de ses lettres de noblesse.

Instauration de l’Etat de droit

Le mémorandum publié par le CFOP s’en prend à la représentation nationale et à son Président. La volonté de l’Assemblée nationale et de son président d’imprimer une dynamique à l’institution pour faire d’elle le temple de la démocratie et de l’exercice de la souveraineté populaire est simplement caricaturée comme du populisme par les auteurs de ce document. Faut-il rappeler que cette Assemblée nationale post-insurrectionnelle et post-transitionnelle, dès son installation, s’est assignée comme objectif d’incarner la volonté populaire en votant des lois conformes à ses aspirations et en contrôlant l’action gouvernementale au nom du peuple ! A cet effet, le panorama de l’activité parlementaire et législative s’illustre par les prouesses suivantes :
Bilan de l’Assemblée nationale
• Le renforcement d’un arsenal juridique et réglementaire pour préserver nos libertés individuelles et collectives, la démocratie.
• L’adoption du budget d’application du programme présidentiel 2017, avec la portion substantielle de 1277 milliards de F CFA pour les investissements, soit un taux de progression sans précédent de 76% par rapport aux années antérieures.
• L’adoption de la loi de finances rectificative de la loi de finances de l’Etat, gestion 2016 pour rationaliser les charges courantes et y assigner des restrictions contre la gabegie. Il convient de rappeler que cette loi a permis de surmonter la léthargie des finances publiques héritées de la transition.
• La loi portant allègement des conditions de passation de la commande publique à laquelle s’est substituée la loi portant réglementation de la commande publique adoptée en décembre dernier. Cette dernière loi s’est imposée comme une nécessité en vue de répondre efficacement à la demande dans des secteurs bien définis comme la santé, l’éducation, l’eau, etc. Elle a véritablement contribué à accélérer la mise en œuvre de nombreux projets et programmes de développement au bénéfice du peuple burkinabè.
• Le dynamisme de la diplomatie parlementaire pour réaffirmer notre présence sur la scène internationale et promouvoir une coopération dynamique.
• L’instauration de commissions d’enquêtes parlementaires sur deux patrimoines cruciaux du Burkina Faso : le foncier et les mines. Ces enquêtes ont permis de rendre compte au peuple des pratiques mafieuses qui avaient cours au mépris de ses intérêts. Elles ont conduit à l’assainissement en cours des secteurs du foncier et des mines.
• S’agissant du contrôle de l’action gouvernementale, les lecteurs avisés se rendent compte des contradictions du mémorandum. Il impute au président de l’Assemblée nationale une chose et son contraire. Il lui est reproché à la fois de n’être pas parvenu à infléchir l’orientation de la gouvernance ou à l’impacter et de se substituer à l’exécutif. L’Assemblée nationale est dans son rôle de voter des lois et d’évaluer les politiques publiques à travers des mécanismes prévus à cet effet.
• Concernant la lutte contre le terrorisme et la corruption, des récentes lois adoptées en décembre dernier mettent en place des pôles judiciaires de lutte contre les infractions économiques, financières et les actes de terrorisme.
Au total, en un an d’exercice, l’Assemblée nationale, en dépit des difficultés de tous ordres, a impacté la vie socio-politique et entend œuvrer au renforcement de l’institution à travers la mise en œuvre de son plan stratégique nationale 2017-2020.

Bilan du gouvernement

– Au niveau de l’exécutif, les acquis de la majorité présidentielle dans le double contexte sécuritaire et socio-économique sont probants n’en déplaise à la critique facile. Les acquis socio-démocratiques au bout d’une année inondent tous les secteurs de la vie nationale.
 Sur le plan sanitaire, la gratuité des actes pour le paludisme et les consultations prénatales au bénéfice de 641 124 femmes et la gratuité des actes d’accouchement au profit de 232 547 femmes ;
• La gratuité des soins pour 3 722 111 enfants de 0 à 5 ans ;
• La prise en charge sans prépaiement des soins d’urgence médicale et chirurgicale pour 24 893 personnes ;
• La prise en charge gratuite de 1 584 femmes pour le dépistage du cancer féminin.
Au total, près de 650 000 femmes et 3 800 000 enfants ont été soignés gratuitement en 2016.
 Au niveau de la formation et de l’emploi des jeunes, 1600 jeunes ont été déployés pour le curage des caniveaux à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso :
• La formation de 2 749 jeunes dans les centres de formation professionnelle de l’Etat ;
• Le recrutement de 3 500 jeunes sans emploi et détenteurs de diplômes ;
• La formation de 5 609 jeunes dans les domaines de la mécanique-auto, de la boulangerie-pâtisserie, de la restauration.
 Au niveau de la Fonction publique, l’application de la loi 081 portant statut général de la Fonction publique d’Etat a permis de corriger une injustice qui caractérisait la gestion des carrières des agents de la Fonction publique, des militaires et des magistrats depuis des décennies. L’incidence financière des reversements et des avancements ont atteint 50 milliards de francs CFA au bénéfice de plus de 140 000 agents. Ce sacrifice de l’Etat a permis au gouvernement de s’assumer pour le principe de la continuité de l’Etat tout en répondant à la démagogie du CFOP.
• Au niveau des infrastructures, la construction et le bitumage de voies de desserte entre les villes et celles reliant le Burkina Faso aux ports d’attache et aux pays limitrophes sont en cours. La construction de 1 375 km de pistes rurales est en plein essor. Le désengorgement des villes par des bretelles d’accès, des voies principales et secondaires se poursuivent à un stade avancé.
• Sur le plan de l’assainissement, 579 forages ont été construits et 204 forages ont été réhabilités ; 42 adductions d’eau simplifiées ont été réalisées ; 33 687 latrines familiales ont été construites.
• Au plan économique, le succès sans conteste de la table ronde de Paris pour la mobilisation du financement extérieur du PNDES comble nos attentes et illustre sur l’échiquier financier la crédibilité de l’Etat burkinabè.
Face à l’évidence, le MPP dénonce avec vigueur la diversion que l’opposition moribonde et revancharde vomie par les urnes tente de distiller au sein du peuple. A cet effet, le MPP invite les Burkinabè épris de vérité, de patriotisme et d’esprit de discernement à visiter les sites des institutions de l’Etat de droit et à se démarquer des rumeurs infondées et stériles.

De l’esprit du mémorandum

A la lumière de ces acquis, les couleurs funestes du paysage national dépeint par le CFOP sont destinées à créer la chienlit pour perpétrer un putsch. N’en soyons pas dupes. La problématique du leadership reprochée au président Roch Marc Christian KABORE est une calomnie grotesque et gratuite. Elle n’a d’autre fondement que de discréditer un président démocratiquement élu à travers des élections libres et transparentes. En effet, les nostalgiques vaincus par l’histoire et certains éléments de la transition s’imaginant un destin national ourdissent de concert des complots rampants. En son temps, la rigueur de la loi leur sera appliquée. De même, les accusations haineuses, sournoises contre le Président de l’Assemblée nationale sont dénuées de tout fondement. Elles visent à mettre notre chantier de l’Etat de droit en hibernation en le privant d’un ardent défenseur. Somme toute, l’esprit du mémorandum est d’instrumentaliser le peuple burkinabè, de sacrifier ses acquis insurrectionnels.

Faire confiance au Président démocratiquement élu

En conséquence, il convient de garder la confiance au Président Roch Marc Christian KABORE. Il incarne la vision, le leadership et l’engagement patriotique pour un Burkina Faso réconcilié avec son histoire de peuple laborieux, tolérant et intègre. En effet, il n’est point de nation forte sans les valeurs qu’incarne notre Président : patriotisme, vision, charisme. Contrairement aux allégations lui déniant tout leadership, il a l’intelligence et la modestie dans sa gouvernance, sa volonté de rassembler le peuple sur les chantiers de développement. Sa volonté d’émanciper les femmes, les jeunes, la paysannerie laborieuse font de lui un leader politique avisé ; n’en déplaisent aux charlatans politiques de l’opposition. Ce faisant, l’option du MPP est claire et sans équivoque : aller avec le peuple et tout le peuple vers un développement inclusif au profit du peuple réel du Burkina Faso sans démagogie, ni fuite en avant. Patriotes, le Président Roch Marc Christian KABORE, le MPP et la majorité présidentielle restent rivés aux intérêts de notre peuple et se démarquent des compromissions avec des politiciens disqualifiés par l’histoire et le peuple. Le Président Roch Marc Christian KABORE reste ouvert au dialogue avec l’opposition politique pour la construction de la nation. Il demeure à l’écoute de tous pour renforcer notre cohésion sociale.

Le Secrétariat à l’Information et à la Communication du MPP

Houndé Gold Operation: le ministre des mines en visite sur le terrain

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Le ministre des mines, des Carrières et de l’Energie, Alfa Oumar Dissa, a effectué une visite sur le site de la société minière de Houndé Gold Operation pour voir l’évolution des travaux de construction de la mine.ministre 2

C’est le Directeur général de la société, Jeremy LANGFORD, assisté des techniciens, qui a fait découvrir les lieux au ministre, accompagné par le président du conseil régional de la région des Hauts Bassins, Célestin Koussoubé, le gouverneur de région, le haut commissaire du Tuy, le préfet du département, le maire de Houndé et des députés des Hauts Bassins.
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Pour le ministre, cette visite vise à connaitre l’état d’avancement des travaux de la mine et encourager les responsables dans leur travail ,et inviter la société à opter pour une pratique qui respecte l’environnement, mais aussi le développement social des populations riveraines.

Le DG de la mine, a salué monsieur le ministre et ses collaborateurs pour les efforts conjugués pour cette visite et il a demandé l’accompagnement du gouvernement pour l’atteinte de résultats satisfaisants.

Le directeur des Affaires communautaires de la mine, Ibrahim Kiemtoré, a donné le taux d’avancement des travaux , 62%;puis, il a soutenu que le premier lingot d’or est attendu d’ici à la fin 2017, si tout va bien.

Après la visite de la mine, le ministre et sa délégation ont échangé avec des personnes ressources et la population de Houndé ,dans la salle de conférence de la maison de la femme du Tuy.
La discussion a porté sur les questions d’emplois qui constituent une préoccupation entre la direction de la mine et les jeunes de la province.
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L’élément phare de cette rencontre, pour monsieur le ministre Alfa Oumar DISSA, c’est d’expliquer à la population le nouveau code minier au Burkina et avoir un débat franc et sincère. L’objectif, selon lui, désamorcer la crise sociale et apporter des solutions idoines pour un climat social serein dans la commune.

Alfa Oumar DISSA a appelé la jeunesse à avoir un sang froid, car c’est dans la paix et le dialogue qu’on peut résoudre les problèmes.
A l’en croire, la mise en place d’un comité régional pour intervenir dans les préoccupations entre la mine et la population est dans son programme.

Pour une député, Salamata Konaté, les responsables doivent tenir compte du genre, car les femmes sont aussi capables: » il faut essayer la femme dans tous les travaux de la mine ».

La journée du ministre s’est achevée à Houndé par la visite du chef coutumier de Houndé; une visite de courtoisie à la satisfaction du chef coutumier qui a encouragé et béni  » le jeune homme battant » et sa délégation.

Gafoura Guiro / Houndé
Burkina Demain