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Crise scolaire: l’Union nationale des parents d’élèves appelle au dialogue avec Niangoloko

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Le premier ministre Paul Kaba Thiéba, a reçu en audience, le 9 février 2017, l’Union nationale des associations des parents d’élèves du secondaire et du supérieur. Au menu des échanges, la crise qui prévaut à Niangoloko. Parent

«Nous en avons parlé et ensemble nous avons essayé de voir dans quelque mesure nous pouvons apporter une solution à cette crise qui qui a assez duré à Niangoloko (localité frontalière avec la Côte d’Ivoire)», a déclaré Hector Ardent R.K. Ouédraogo à sa sortie d’audience.

Pour le président de l’UNAPES/B, Hector Ardent Raphaël Ouédraogo, il s’est agi de voir avec le chef du gouvernement dans quelle mesure sa structure peut apporter sa contribution à la résolution de cette crise.

« Nous estimons qu’il serait bon de privilégier le dialogue avec les acteurs parce que la force ne peut rien résoudre dans cette situation. Des missions seront effectuées dans les jours à venir dans cette ville pour rencontrer les différents acteurs, à savoir les élèves, les parents, les autorités politiques, administratives et coutumières en vue de trouver une issue à la crise. Nous avons vu que la vision de nos autorités est aussi de privilégier le dialogue et nous nous inscrivons dans cette démarche », a -t-il dit.

Par ailleurs, Hector Ardent R.K. Ouédraogo a laissé entendre qu’il a profité de l’occasion pour présenter son structure, suite au renouvellement des instances en juillet 2016. Selon lui, L’UNAPES/B a trois missions fondamentales, à savoir l’éducation, l’instruction et la formation.

En rappel, les établissements secondaires publics et privés de la ville de Niangoloko traversent depuis quelques années des crises répétitives, que des observateurs attribuent à des mains invisibles.

En février 2015, suite à des manifestations scolaires, ayant engendré des casses, les activités de l’Association des scolaires de la Comoé (ASC) ont été suspendues et des élèves traduits en justice.

Joachim Batao
Burkina Demain

Urbanisation en Afrique : De la nécessité d’améliorer la vie des citadins et des entreprises

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Lagos, capitale du Nigéria, l'une des places fortes de l'urbanisation galopante en Afrique

Dans un nouveau rapport rendu public ce jeudi à Washington, la Banque mondiale insiste sur le lien qui existe entre croissance économique en villes et l’amélioration de la vie des citadins et des entreprises.

Lagos, capitale du Nigéria, l'une des places fortes de l'urbanisation galopante en Afrique
Lagos, capitale économique du Nigéria, est l’une des places fortes de l’urbanisation galopante en Afrique

«Nouveau rapport sur l’urbanisation en Afrique : la croissance passe par l’amélioration de la vie des habitants et des entreprises dans les villes

WASHINGTON, 9 février 2017— En raison de leur essor démographique, les villes africaines sont vouées à jouer un rôle capital dans la croissance de leurs pays, souligne un nouveau rapport de la Banque mondiale qui paraît aujourd’hui. Afin d’accélérer la croissance économique, de créer des emplois et d’améliorer la compétitivité des villes, il est indispensable d’améliorer la vie des citadins et des entreprises en investissant vigoureusement dans les infrastructures et en réformant les marchés fonciers.

Pour que leur essor rime avec croissance économique, il faut « ouvrir les villes africaines au monde », comme le met en avant le titre de la publication. La population urbaine en Afrique s’élève actuellement à 472 millions d’habitants, mais elle va doubler au cours des vingt-cinq prochaines années, pour atteindre un milliard d’habitants en 2040. Et, dès 2025, les villes africaines abriteront 187 millions d’habitants supplémentaires, soit l’équivalent de la population actuelle du Nigéria.

« L’Afrique a besoin de villes moins chères, mieux desservies et plus vivables, indique Makhtar Diop, vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique. Il est essentiel d’améliorer les bénéfices économiques et sociaux qui découlent de l’urbanisation, car la clé de la transformation des économies africaines réside notamment dans un développement urbain mieux maîtrisé. »

Le rapport compare le processus d’urbanisation en Afrique à celui observé auparavant dans d’autres régions en développement et montre qu’il ne s’accompagne pas des mêmes niveaux de revenu. Ainsi, quand les régions du Moyen-Orient/Afrique du Nordet de l’Asie de l’Est/Pacifique ont atteint un taux d’urbanisation de 40 % (soit la proportion de citadins que compte actuellement l’Afrique), leur PIB par habitant (mesuré en dollars constants de 2005) s’élevait respectivement à 1 800 dollars (en 1968) et 3 600 dollars(en 1994). En Afrique, il se situe à 1 000 dollars seulement. Par conséquent, chaque dollar d’argent public investi dans les villes doit l’être dans un souci d’efficacité maximum, tandis qu’il faut également mobiliser autant que possible d’autres sources de financement, auprès du secteur privé comme des partenaires internationaux et de la population.

Ce phénomène d’urbanisation rapide couplé à un niveau de richesse inférieur signifie que le montant des investissements productifs dans les villes africaines est resté relativement bas au cours des quatre dernières décennies (autour de 20 % du PIB). Au contraire, les pays d’Asie de l’Est (Chine, Japon et République de Corée) ont intensifié ces investissements durant leur essor urbain.

En Afrique, souligne le rapport, le processus de concentration de la population dans les villes n’a pas donné lieu à des investissements suffisants dans les infrastructures urbaines et autres structures industrielles et commerciales, ni dans une offre appropriée de logements abordables. Avec des investissements coordonnés dans les infrastructures et les structures résidentielles et commerciales, les villes africaines seront en mesure d’accroître les économies d’agglomération et de rapprocher les habitants des emplois.

De fait, parce qu’elles sont mal desservies, les villes africaines sont aujourd’hui parmi les plus chères du monde, tant pour les ménages que pour les entreprises, ce qui les rend, selon les termes du rapport, « hors service » et « fermées au commerce ».

Les cités d’Afrique sont en effet 29 % plus chères que celles des pays à niveau de revenu similaire. Les ménages urbains africains ont, proportionnellement au PIB par habitant, des coûts plus élevés que ceux d’autres régions du monde, sachant que ces coûts sont surtout grevés par les dépenses de logement, supérieures de 55 % à celles observées dans d’autres régions. À Dar es Salaam, par exemple, 28 % des habitants vivent à trois au moins dans une pièce, et à Abidjan, ils sont 50 %. À Lagos, au Nigéria, deux habitants sur trois vivent dans des bidonvilles.

À cela s’ajoute le coût des denrées alimentaires, environ 35 % plus chères dans les villes d’Afrique que dans celles d’autres pays à revenu faible ou intermédiaire ailleurs dans le monde. Globalement, par rapport aux autres pays en développement à niveau de revenu similaire, les biens et services coûtent entre 20 et 31 % plus cher aux ménages urbains africains.

En outre, les frais de transport quotidiens pour ceux qui travaillent sont élevés, voire prohibitifs, sachant par ailleurs que les systèmes de minibus informels sont loin d’être économiques. Pour ceux qui sont contraints de se déplacer à pied, l’accès à l’emploi est donc limité. Parce qu’elles ne font pas l’objet d’un développement planifié suffisant, les villes connaissent une expansion continue des implantations sauvages, qui se trouvent plutôt dans le centre et donc plus près des emplois (à l’instar de Kibera à Nairobi et de Tandale à Dar es Salaam).

Le niveau plus élevé du coût de la vie a aussi un impact sur les entreprises, puisqu’il les oblige à verser des salaires plus élevés, ce qui nuit à leur productivité et leur compétitivité, et leur ferme les portes de l’exportation. Le résultat, c’est queles villes africaines n’attirent guère les investisseurs régionaux ou mondiaux et partenaires commerciaux potentiels.

Les gains considérables d’efficacité et de productivité que celles-ci pourraient réaliser sont à la mesure de ces coûts, et ils pourraient permettre aux agglomérations d’Afrique de jouer un rôle de catalyseur déterminant pour le développement économique des pays.

Selon le rapport, les villes africaines sont aujourd’hui prisonnières d’un mode de croissance qui entrave le développement économique. La solution, pour les libérer de cette « trappe de sous-développement », est de faire en sorte qu’elles grandissent en se densifiant économiquement et physiquement, avec le souci de les connecter pour accroître leur efficacité et, à la clé, des perspectives de rentabilité plus élevées pour les investisseurs :

-la première priorité consiste à régulariser les marchés fonciers, clarifier les droits de propriété etinstituer des politiques efficaces d’aménagement urbain afin de rassembler les territoires ;

-en second lieu, il faut investir tôt et de manière coordonnée dans les infrastructures, afin de relier ensemble tous les éléments du développement urbain : résidentiel, commercial et industriel.

« Les choix faits maintenant ne seront pas seulement déterminants pour les années qui viennent : ils décideront de la physionomie d’une ville et de sa performance pour les décennies voire les siècles à venir, insiste Ede Ijjasz-Vasquez, directeur principal du pôle Développement social, urbain et rural, et résilience de la Banque mondiale. Du point de vue des politiques publiques, il s’agit de résoudre les problèmes structurels auxquels sont confrontées les villes africaines. L’Afrique doit renforcer les institutions qui régissent les marchés fonciers et coordonner l’aménagement du territoire et la planification des infrastructures. La fragmentation du développement urbain en Afrique, qui est 20 % supérieure à celle observée en Asie ou en Amérique latine, porte préjudice à la productivité et aux conditions de vie dans les villes. »

Pour Somik Lall, économiste principal à la Banque mondiale spécialisé dans le développement urbain et auteur du rapport,« les dirigeants et responsables publics africains doivent s’attacher en priorité à investir tôt et de manière coordonnée dans les infrastructures. Faute de quoi, les villes d’Afrique resteront des villes “locales”, sans échange avec les marchés régionaux et mondiaux, cantonnées dans la production de biens et services pour le marché local et limitées dans leur expansion économique. Les villes d’Afrique doivent développer une activité exportatrice compétitive sur les marchés internationaux pour offrir un environnement propice aux affaires. Pour y parvenir, les responsables municipaux doivent de toute urgence se doter d’une approche nouvelle et solide pour le développement urbain en Afrique. »

L’élaboration du rapport Ouvrir les villes africaines au monde et les travaux de recherche qui l’ont accompagnée ont été réalisés avec le support du Département britannique du développement international (DFID) (a).»

Contacts :

Kristyn Schrader-King, +1-202-458-2736, kschrader@worldbank.org

Katya Svirina, +1-202-458-1042, esvirina@worldbank.org

Les parents d’élèves étaient chez le Mogho-Naaba

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Le bureau exécutif de l’Union nationale des associations des parents d’élèves du secondaire et du supérieur du Burkina Faso a rendu visite, le vendredi 10 février 2017 à Ouagadougou, au Mogho-Naaba, en vue de recueillir ses conseils.MOGHO

Le président de l’union, Hector Ardent R.K. Ouédraogo, s’en explique : « Sa majesté est une force morale auprès de laquelle nous devons nous rapprocher pour nous imprégner et recevoir de sa part des conseils dans le but de mener à bien les missions qui nous sont confiées au regard des difficultés que nous avons et que nous vivons dans le monde scolaire et universitaire ».

De ses explications, la crise scolaire à Niangoloko dure depuis plus de trois mois ; les élèves ne sont plus allés en classe. En réaction, il a avancé: « Nous allons nous déplacer à Niangoloko dans les tout prochains jours, échanger avec les différentes parties prenantes et voir avec eux dans quelle mesure nous pourrons nous comprendre et trouver des solutions idoines pour la reprise des cours ».

A l’entendre, le Moogho-Naaba a demandé de privilégier le dialogue et le respect pour la résolution de cette crise.

Mathias Lompo
Burkina Demain

CPI/Procès Gbagbo-Blé Goudé : le témoin N°31 fait des révélations troublantes

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L’actualité ivoirienne est dominée ces derniers jours par la reprise du procès conjoint de Gbagbo et Blé Goudé à la CPI. Après Salifou Ouédraogo, ce mercredi 8 février c’était le tour du 31è témoin présenté par l’accusation. Il s’est présenté à la barre ce matin.temoin
Sinaly, c’est son prénom. Il est un militaire à la retraite. Le 31è témoin a affirmé lors de l’interrogatoire de l’accusation qu’il avait fait des écoutes privées lors de la crise post-électorale de 2011.

Celui-ci a avoué qu’il écoutait les réseaux qui intervenaient sur le terrain, dont la police, la gendarmerie et la Garde Républicaine.
« J’ai fait spécialement des écoutes privées après les élections. Les réseaux n’étaient pas sécurisés à l’époque. Je n’avais pas d’équipements professionnels, mais j’écoutais les réseaux qui intervenaient sur le terrain comme la Police, la gendarmerie et la Garde Républicaine », a déclaré le témoin.

Il a avoué ensuite : « J’ai commencé juste à partir des évènements post-électoraux .J’écoutais pour ma propre sécurité d’abord. Je n’avais pas de moyens pour enregistrer, mais je le notais. J’ai regretté parce que cela pourrait participer à la matérialisation de ce que je dis ».

Burkina Demain

Préscolaire : vers une grève de 48 heures du 15 au 16 février

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Le Syndicat National des Professionnels de l’Education Préscolaire (SYNAPEP) annonce un préavis de grève du 15 au 16 février 2017 pour réclamer de meilleures conditions de travail.creche

Dans un préavis adressé au Président du Faso daté du 30 janvier 2017, le SYNAPEP note des difficultés tendant à « saper des acquis de plusieurs générations » dans la mise en œuvre du transfert du préscolaire au Ministère de l’éducation nationale.
Le syndicat affirme avoir alerté à plusieurs reprises l’autorité en charge de l’éducation nationale sur la situation que vivaient les acteurs du préscolaires, mais a « buté sur l’indifférence totale  » de ses vis-à-vis.

Il exige la satisfaction de 12 points de revendications, parmi lesquels la dotation des structures préscolaires en manuels et vivres, le traitement du dossier du personnel des ex-garderies, la création d’une direction centrale propre à l’éducation préscolaire et des services spécifiques dans toutes les directions déconcentrées du MENA, l’élaboration d’une politique de formation et le recrutement du personnel du préscolaire en nombre suffisant afin de développer ce secteur de l’éducation burkinabè.

Burkina Demain

Compte rendu du Conseil des ministres du 8 février 2017

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Une session du conseil des ministres burkinabè

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 08 février 2017, en séance ordinaire, de  09 H 30 mn à 14 H 00 mn, sous la présidence de  Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres.

Une session du conseil des ministres burkinabè
Une session du conseil des ministres burkinabè

Le Conseil a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations, et autorisé des missions à l’étranger.

I DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT

Le Conseil a adopté un rapport portant adoption du projet de Stratégie nationale de migration et de son plan d’actions.

La Stratégie nationale de migration et son plan d’actions visent à promouvoir une gestion cohérente, efficace, intégrée et concertée des migrations dans la perspective de la réalisation du développement humain durable.

L’adoption de ce rapport permet d’assurer la protection et la garantie effectives des droits des migrants pour une contribution optimale au développement, à la consolidation de la paix et de la cohésion sociale, à la promotion de l’intégration régionale et sous-régionale et de la coopération internationale à l’horizon 2025.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L’INNOVATION

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier porte approbation des statuts du Centre national des œuvres universitaires (CENOU).

L’adoption de ce décret permet de conformer les statuts du CENOU aux dispositions du décret N°2014-613/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014 portant statut général des Etablissements publics de l’Etat à caractère administratif (EPA).

Le second décret porte approbation des statuts de l’Université de Koudougou.

L’adoption de ce décret vise à conformer les statuts de l’Université de Koudougou aux dispositions du décret N°2014-612/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014 portant statut général des Etablissements publics de l’Etat à caractère scientifique, culturel et technique (EPSCT).

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE ET DE L’ALPHABETISATION

Le Conseil a adopté un rapport relatif à l’impact de la situation sécuritaire sur le fonctionnement des structures éducatives dans la province du Soum.

Au regard de la situation, le Conseil a pris un certain nombre de mesures  visant à sécuriser les acteurs de l’éducation en vue de la poursuite de l’enseignement dans ladite localité.

Le Conseil félicite et encourage les agents de l’Etat en service dans cette région, les forces de défense et de sécurité, les autorités coutumières et religieuses, toute la population du Soum pour leur engagement déterminé dans la préservation et la défense des valeurs républicaines.

I.4.AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION ET DES RELATIONS AVEC LE PARLEMENT

Le Conseil a adopté un décret portant création, attribution et organisation du Service d’information du gouvernement (SIG).

L’adoption de ce décret vise à doter le SIG d’un nouveau cadre réglementaire lui permettant de remplir efficacement ses missions.

  1. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre des Affaires étrangères, de la coopération et des burkinabè de l’extérieur a fait au Conseil une communication relative à la participation de son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, au Sommet extraordinaire du G5 sahel tenu à Bamako au Mali, le 6 février 2017.

Le Président du Faso et ses pairs ont réaffirmé la nécessité de mutualiser leurs moyens pour lutter contre le terrorisme et tous les trafics illicites au sahel.

Ils ont par ailleurs soutenu la création de la force multinationale du Liptako-Gourma.

II.2. Le ministre des Sports et des loisirs a fait au Conseil une communication relative à la brillante participation des Etalons à la 31èmeédition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN)-Gabon 2017.

Le Conseil réitère ses  félicitationsaux  joueurs et à l’encadrement  technique pour leur patriotisme,leur combativité et leur détermination.

Il félicite également l’ensemble des acteurs, la diaspora burkinabè au Gabon et en Côte d’Ivoire pour leur forte mobilisation et l’ensemble du peuple burkinabè pour l’accueil réservé à notre équipe nationale.

III. NOMINATIONS

III. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET  DU DEVELOPPEMENT

  • Monsieur Casimir SAWADOGO, Mle 49 367 P, Inspecteur divisionnaire des douanes, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Directeur général de l’Ecole nationale des douanes ;
  • Monsieur Boubacar SEREME, Mle 33 332 E, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 16ème échelon, est nommé Inspecteur technique principal ;
  • Monsieur François Rigobert TAHITA, Mle 33 330 R, 1ère classe, 15ème échelon, est nommé Directeur des affaires domaniales et foncières à la Direction générale des impôts ;
  • Monsieur Souaré GORO, Mle 34 829 W, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 14ème échelon, est nommé Directeur des services fiscaux ;
  • Monsieur Paul YAMEOGO, Mle 39 656 T, Inspecteur du cadastre, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur du cadastre ;
  • Monsieur Mamadou NOMBRE, Mle 44 065 K, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Directeur des moyennes entreprises du Centre N°1 ;
  • Monsieur Emmanuel RAPADEMNABA, Mle 029 726 E, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Directeur du Centre des impôts de Ouaga II ;
  • Monsieur Daniel SOUSSANGO, Mle 39 691 H, Inspecteur du cadastre, 1ère classe, 14ème échelon, est nommé Directeur du Centre des impôts Ouaga III ;
  • Monsieur Koudtibo KIENDREBEOGO, Mle 19 753 P, Inspecteur du cadastre, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Directeur du Centre des impôts Ouaga V ;
  • Monsieur Olivier BANAO, Mle 59 655 K, Inspecteur du cadastre, 1ère classe, 7ème échelon, est nommée Directeur du centre des impôts Bobo III ;
  • Monsieur Benoît ZONGO, Mle 47 702 S, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Directeur régional des impôts de la Boucle du Mouhoun ;
  • Monsieur Yaya HEMA, Mle 50 059 S, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur régional des impôts du Centre-Sud ;
  • Monsieur Pascal Ildevert OUEDRAOGO, Mle 39 689 N, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Directeur régional des impôts de l’Est ;
  • Monsieur Jean-Marie OUEDRAOGO, Mle 15 152 D, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Directeur régional des impôts du Nord ;
  • Monsieur Hugues ROUAMBA, Mle 44 073 Y, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Directeur régional des impôts du Sahel ;
  • Monsieur Diao Yacouba OUATTARA, Mle 104 308 D, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur provincial des impôts des Balé ;
  • Monsieur Mamadou TRAORE, Mle 37 253 B, Inspecteur du cadastre, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur provincial des impôts des Banwa ;
  • Monsieur Robert SOULAMA, Mle 54 664 T, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur provincial des impôts du Boulkiemdé ;
  • Monsieur Moussa DIARRA, Mle 29 748 N, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur provincial des impôts du Kénédougou ;
  • Monsieur Idrissa Wendata Rolland BELEMLILGA, Mle 216 188 B, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur provincial des impôts de la Komandjari ;
  • Madame Angèle SAWADOGO, Mle 119 355 U, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 4ème échelon, est nommée Directrice provinciale des impôts du Kouritenga ;
  • Monsieur Souleymane OUEDRAOGO, Mle 31 992 P, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur provincial des impôts du Kourwéogo ;
  • Monsieur Inoussi Atikou MAIGA, Mle 29 759 A, Inspecteur du cadastre, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur provincial des impôts de l’Oudalan ;
  • Monsieur Bila Adama SAWADOGO, Mle 29 728 S, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur provincial des impôts du Passoré ;
  • Monsieur Zidabou Zéphirin Marie Constantin ZOURE, Mle 97 637 F, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial des impôts du Séno ;
  • Monsieur Albert DJIGUEMDE, Mle 207 996 J, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur provincial des impôts du Sourou.

Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement,

Rémis Fulgance DANDJINOU, Officier de l’ordre national

Légumineuses : Ouaga et Kongoussi pour l’apothéose de l’année internationale

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Les légumineuses, une aubaine pour la sécurité alimentaire mondiale

Le  Burkina Faso  accueille les 10 et 11 février 2017, les activités marquant la clôture officielle de l’Année internationale des légumineuses célébrée en 2016 sous le thème « Valorisation des légumineuses dans le cadre des Objectifs de développement durable (ODD) et pour la résilience au changement climatique».

Les légumineuses, une aubaine pour la sécurité alimentaire mondiale
Les légumineuses, une aubaine pour la sécurité alimentaire mondiale

L’Année internationale des légumineuses estune initiative de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).Elles jouent un rôle important dans les systèmes de production notamment par les rotations culturales qui augmentent la fertilité des sols et partant les rendements agricoles. Autant de vertus qui ont prévalu à la proclamation  de l’année 2016 par la 68eAssemblée générale des Nations unies « Année internationale des légumineuses », afin de soutenir la production de ces cultures longtemps délaissées.

A Ouagadougou et à Kongoussi, où auront lieu les travaux de la clôture,les acteurs de la filière présenterontles différents modèles de réussite issus du monde entier dans la chaine de valeurs légumineuses. Le programme des 48 heures de travauxprévoit, entre autres,  des visites d’exploitations, une exposition de produits agricoles, des rencontres thématiques et des démonstrations culinaires.

Il s’agit, à travers cette activité, depromouvoir la valeur et l’utilisation des légumineuses dans l’ensemble du système alimentaire, ainsi que leurs avantages dans le traitement des sols, et dans la lutte contre le changement climatique et la malnutrition.

Cette initiative vise à encourager les connexions tout au long de la chaîne des valeurs pour favoriser la production des légumineuses et la recherche, de  mieux utiliser la rotation des cultures et de  relever les défis de leur conservation ainsi que leurtransformation et leur  commercialisation.Les légumineuses, faut-il le rappeler, sont des plantes de la famille des Leguminosae ou fabacées, dont les fruits sont contenus dans des gousses.

Les légumineuses, des produits aux vertus divers

Les légumineuses contribuent à la sécurité alimentaire, à la nutrition, à la santé, à la lutte contre les changements climatiques et à la biodiversité, selon l’ouvrage, «  Les légumineuses, des graines pour un avenir durable » publié en 2015 par la FAO.

Ainsi, sur le plan nutritionnel, les légumineusescontiennent beaucoup de fibres et de protéines pauvres en matières grasses. Riches en nutriments, en vitamines et en sels minéraux, elles sont d’excellents antioxydants qui ralentissent le vieillissement naturel. Elles contiennent deux fois plus de protéines que les céréales complètes (blé, avoine, orge) et trois fois plus que le riz.

En matière de lutte contre le changement climatique, les légumineuses ont besoin de moins d’eau que les autres cultures pour leur développement, ce qui signifie qu’elles sont particulièrement adaptées à ces terres arides où vivent les paysans qui les produisent. Elles sont plus solides que la plupart des autres plantes cultivées, et résistent aux évènements météo extrêmes, inondations et sècheresses, là où les autres cultures meurent.

Dans le domaine de la sécurité alimentaire, les légumineuses ont un rendement monétaire deux à trois fois plus que les céréales, et offrent donc un grand potentiel pour sortir les agriculteurs de la pauvreté rurale. Elles peuvent être utilisées comme de l’engrais vert, pour enrichir le sol en azote et améliorer sa structure pour les autres cultures.

Les efforts duBurkina Faso pour accroître la production des légumineuses

Les principales légumineuses produites au Burkina Faso sont le niébé, le voandzou et le soja. Ces productions sont généralement réalisées par les couches vulnérables,  notamment les femmes dans le cadre de l’agriculture de subsistance.De fait, les légumineuses occupent une place de choix dans les habitudes alimentaires, surtout durant les périodes de soudure et des travaux champêtres. Elles constituent des sources de revenus indispensables pour assurer les dispenses quotidiennes des ménages. La production nationale de niébé et de voandzou s’élève respectivement à 700 000  et 56 000 tonnes, soit des hausses de 22,56% et 19,70% par rapport à la campagnepassée, témoignant de l’importance de ces cultures dans l’alimentation des ménages. Par ailleurs 69,2% des ménages en milieu rural et 46,5% des femmes propriétaires de terreproduisent des légumineuses.

C’est pourquoi la promotion  des légumineuses tient à cœur le gouvernement qui, à travers le ministère de l’Agriculture et des aménagements hydrauliques, n’a cessé de solliciter l’appui des partenaires techniques et financiers pour développer la filière. Et en réponse à ces sollicitations, l’Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), a consenti une enveloppe de 336 886 dollars US pour le financement du Projet pilote de développement des légumineuses, dans l’espoir de redynamiser et de booster la production annuelle nationale de légumineuses (niébé, arachide et sésame).Toute chose qui devrait contribuer à renforcer la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations et à améliorersubstantiellementles revenus des femmes productrices.

D’autres projets conçus dans ce sens sont toujours en attente de financement. Il s’agit notamment du Projet de développement des légumineuses dans les régions du Centre-nord et du Nord, d’un montant de 1 343 150 000  francs CFA, et du Programme de développement de la filière  niébé, d’un coût global de 5 766 500 000 francs CFA.

Du reste, les conclusions des travaux de la clôture devraient permettre aux acteurs de la filière légumineuse d’accorder leur violon pour son développement, surtout qu’au Burkina il devrait être suggéré l’institutionnalisation d’une Journée mondiale des légumineuses

Ministère de l’Agriculture et des aménagements hydrauliques

Cameroun : Paul Biya palpe son 5e trophée continental

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Le président Paul Biya et son épouse Chantal célébrant le 5e sacre camerounais avec les Lions Indomptables

Au lendemain de leur retour triomphal à Yaoundé après leur sacre à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) Gabon 2017, les Lions Indomptables ont été reçu au palais par le président camerounais, Paul Biya. Le président Biya les a félicités pour avoir représenté brillamment le pays et remporté la coupe. Pour ces services rendus à la Nation, les Lions Indomptables et les membres de leur encadrement technique ont été décorés par le chef de l’Etat camerounais.

Le président Paul Biya et son épouse Chantal célébrant le 5e sacre camerounais avec les Lions Indomptables
Le président Paul Biya et son épouse Chantal célébrant le 5e sacre camerounais avec les Lions Indomptables

Faut-il le rappeler, c’est la cinquième CAN que les Lions Indomptables remportent. Sur le continent, seuls les Pharaons d’Egypte, auteurs de sept CAN remportées, ont fait mieux  que les Lions. La première victoire camerounaise à la CAN date de 1984 avec la génération Joseph Antoine Bell, aujourd’hui grand consultant sportif. Cinq trophées en 33 ans, soit une coupe tous les six ans. Quel parcours ! Autant les Lions Indomptables peuvent se réjouir d’avoir remporté 5 fois le trophée de la CAN, autant le président Paul Biya qui est au pouvoir depuis 1982, peut se targuer d’avoir palpé le même trophée le même nombre de fois.

Mathias Lompo

Burkina Demain

Côte d’Ivoire: les forces spéciales paralyse la ville d’ Adiaké

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Des soldats des forces spéciales ont tiré de nombreux coups de feu en l’air dans les rues de cette localité, située à 90 km à l’Est d’Abidjan, ce 7 février 2017. Forces

La ville est comme paralysée, les habitants terrés chez eux. En début d’après-midi, on entendait toujours des tirs.

« J’ai entendu les tirs et au bout de cinq minutes, ils sont arrivés là où j’étais, Ils étaient à bord de deux véhicules. C’était des tirs en l’air, comme des tirs de sommation. » a raconté à RFI un habitant d’Adiaké.

Selon lui, les forces spéciales sont ensuite revenues, « mais cette fois-ci avec de grands équipements. Ils étaient tous cagoulés, les armes à la main dans leurs véhicules ».
La vie s’est alors arrêtée dans la localité située entre Abidjan et la frontière du Ghana. « Toute la ville [est] paralysée, tout le monde est rentré, aucun service ne fonctionne, tous les commerces sont fermés. »

Les tirs se sont ensuite poursuivis, « mais de manière sporadique », poursuit l’habitant.
Ces mutins réclament aussi les primes versées à leurs collègues issus des forces nouvelles et l’amélioration de leurs conditions de vie.

Burkina Demain

Procès Gbagbo : Le témoin Ouédraogo Salifou réclame 35 millions Frs Cfa

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Selon le procès-verbal de son audition, le témoin Ouédraogo Salifou, mécanicien (39 ans) réclame la bagatelle de 35 millions Frs Cfa pour préjudice subi.temoin-oudraogo-salifou

« Je me constitue partie civile et réclame la somme de 35 millions Frs Cfa en réparation du préjudice subi. », a indiqué Ouédraogo Salifou dans sa déposition à Abidjan.

Ce préjudice, il s’agit des résidus de grenade dans le bras gauche, la tête et la jambe droite. Revenant sur les circonstances dudit préjudice, le témoin soutient s’être rendu à une marche pacifique sur la Radiotélévision ivoirienne (RTI). Il précise avoir quitté la commune d’Abobo avec d’autres personnes. « Lorsque nous sommes arrivés au niveau du quartier Pallier, non loin du camp de la Gendarmerie d’Agban, nous avons été pris à parti par un groupe de miliciens libériens dénommés BEMO…à bord d’un véhicule de type 4×4 double cabines de marque Nissan. Il y avait des étudiants de la FESCI de l’université d’Abobo-Adjamé dont j’ai reconnu un qui se faisait appeler ‘‘Rougeau’’ », indique-t-il.

Ensuite, Ouédraogo Salifou dit avoir reçu une grenade qui lui fera perdre connaissance pour ne se réveiller qu’au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Yopougon. Ses parents, ajoute-t-il, l’ont ramené au domicile familial au quartier Attécoubé car craignant un enlèvement à Yopougon. Il persiste pour dire que les miliciens libériens ont ouvert le feu sur lui et les personnes qui l’accompagnaient ce jour pour la marche pacifique devant la RTI.

Burkina Demain