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Mutinerie de 2011: les militaires radiés à table au Haut conseil pour la réconciliation

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Le Haut conseil pour la réconciliation et l’unité nationale (HCRUN) a reçu, ce 20 janvier 2017 à Ouagadougou, les militaires radiés après la mutinerie de 2011. kambou

« Nous avons décidé de les écouter et recueillir leurs doléances et plaidoiries, afin d’étayer notre dossier. Dans les dossiers que nous avons examinés, toutes les informations ne sont pas au point. En les écoutant, on reçoit quand même quelques informations qui nous permettent d’aller de l’avant », a indiqué le président du Haut conseil pour la réconciliation et l’unité nationale (HCRUN), Benoit Kambou.

Chaque militaire a été appelé à la barre pour s’exprimer. Par exemple,
l’ancien sergent-chef Sountong-Nonma Valentin Ouédraogo a témoigné avoir passé deux ans et demi en prison, avant que la justice ne l’acquitte.

Sergent« C’est un chef qui m’a mis dans cette histoire. Parmi tous les sous-officiers, il n’y a pas quelqu’un qui pouvait s’arrêter devant les jeunes pour leur dire de ne pas faire… A la confrontation avec les officiers, personne n’est venue. C’est le colonel Serge, adjoint à la gendarmerie qui est venu. La justice m’a acquitté, mais jusqu’à présent je suis au chômage ».
Il ne décolère pas, car des collègues sont morts, par manque de soinS, dans un contexte d’injustice: « Des cousins et des officiers qui ont pillé sont toujours dans les rangs, nous avons leurs noms ».
Le porte-parole des militaires radiés en 2011, Hervé Tapsoba, a soutenu qu’aucune des radiations des 566 militaires n’a suivi la procédure. « C’est après la radiation que certains ont été poursuivis. Juridiquement, c’est arbitraire. Les textes militaires prévoient d’abord un conseil de discipline, mais avant il faudra des enquêtes. Le conseil statue et c’est à l’issue de cela qu’on transmet le dossier en justice avant qu’une décision ne soit prise ».

Il souhaite alors que le HCRUN traite leurs dossiers, répare, réhabilite ou réintègre, s’il y a lieu, les victimes.

Le président du HCRUN, Benoit Kambou, a dit qu’il sera procédé à la vérification des faits, après les témoignages recueillis auprès des militaires. « S’il faut entendre la hiérarchie, nous l’entendrons », a-t-il dit, en précisant que le HCRUN a vocation à faire des propositions aux autorités compétentes.

A la suite des militaires, le HCRUN recevra les policiers radiés, les travailleurs déflatés, et les victimes de l’insurrection.

Joachim Batao
Burkina Demain

Ministère de la Communication: Remis Fulgance Dandjinou déballe ses projets 2017

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Le ministère de la Communication et des relations avec le parlement a organisé, le vendredi 20 janvier 2017 à Ouagadougou, la traditionnelle cérémonie de présentation de vœux. REMI

Au nom du personnel du département, la directrice des ressources humaines, Noelie Bayala, a souhaité une bonne année 2017 au ministre Dandjinou et à toute sa famille. Puis, elle a fait le bilan des activités de l’année écoulée. On retient, entre autres, la communication gouvernementale, des points de presse, des « chroniques du Gouvernement » et des émissions comme « Dialogue avec le Gouvernement » ainsi que l’opérationnalisation du Fonds d’Appui à la Presse Privée. « Ce bilan, loin d’être exhaustif, est le fruit de travail d’une équipe dynamique, engagée et mobilisée autour des valeurs que vous leur avez fixées », a avancé Mme Bayala.
Le ministre Remis Fulgance Dandjinou s’est dit satisfait du bilan de l’année écoulée, malgré le contexte socioéconomique du pays.

«Puisse l’année 2017 voir se réaliser les projets personnels et professionnels de nous tous et je vous souhaite mes vœux de santé, de bonheur et de réussite»,a –t-il déclaré.
Pour lui, la réussite de l’organisation des prochaines universités africaines de la Communication de Ouagadougou(UACO) et des prix Galian sont de grands défis pour son ministère. REMIS

A l’en croire, 2017 verra la poursuite de la modernisation des infrastructures de base devant permettre le développement de la presse et de la politique d’accès des populations à l’information.
«La Communication gouvernementale sera renforcée en plus de ses activités traditionnelles», a-t-il ajouté.

Il a rappelé l’érection des médias publics tels la RTB et Sidwaya en sociétés d’Etat ainsi que la finalisation d’un décret d’application de la loi sur la publicité, en soutenant que les actions majeures porteront sur la mise en œuvre de la télévision numérique de terre (TNT) sur le territoire national.

Anderson Koné
Burkina Demain

Présidence du Faso: SOS Sahel international France chez Roch KABORE

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Le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a reçu en audience, ce 20 janvier 2017 au palais présidentiel, une délégation de l’ONG SOS Sahel, conduite par le président de SOS Sahel international France, Philippe Lecomte.SOS

A sa sortie d’audience, Philippe Lecomte a dit avoir échangé sur l’impact des actions de SOS Sahel international Burkina Faso. « Nous comptons lutter pour la sécurité alimentaire, avec un achèvement en 2025, notamment dans le cadre du Plan national de développement économique et social (PNDES) », a-t-il dit.

Selon lui, SOS Sahel a investi en 2016, cinq milliards de francs CFA au Burkina Faso et elle emploie aujourd’hui 120 personnes sur le territoire. De son avis, les acquis de l’ONG au Burkina sont nombreux : des périmètres maraîchers, des barrages, des latrines, des forages etc.
Pour avoir un impact meilleur, il faut que les populations « s’attribuent le projet », a-t-il indiqué.

Le président de SOS Sahel international France a relevé l’importance du Burkina Faso, en soutenant que l’antenne locale opère non seulement dans le pays, mais aussi dans toute l’Afrique de l’Ouest.

L’ONG SOS Sahel international France, créée sous l’initiative du Président SENGHOR en 1976 au Sénégal, fête ses quarante années d’existence.

Joachim Batao
Burkina Demain

Etats-Unis d’Amérique : Quelles relations internationales sous DonaldTrump ?

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Donald Trump, 45e président des Etats-Unis, prête serment ce vendredi

Aux Etats-Unis d’Amérique, la page du démocrate Barack Obama est tournée et son successeur, le républicain Donald Trump, va, dans quelques minutes, prêté serment à Washington en sa qualité de quarante-cinquième président du pays. Parmi les interrogations importantes qui taraudent les esprits figure celle-ci : quelles seront les relations des USA avec le monde avec l’avènement Donald Trump, considéré dans certains milieux comme l’homme du Kremlin ?

Donald Trump et Vladimir Poutine vont-ils regarder dans la même direction sur les affaires internationales
Donald Trump et Vladimir Poutine vont-ils regarder dans la même direction sur les affaires internationales

Dans les milieux diplomatiques, la prestation de serment ce vendredi du républicain Donald Trump en tant que 45e président des Etats-Unis d’Amérique ne passera pas inaperçue. Bien au contraire, le cérémonial fait l’objet de toutes les attentions, les faits et gestes du président milliardaire minutieusement scrutés. En fait, l’avenir des relations internationales se jouent aussi avec cette entrée en fonctions officielle du 45e président des Etats-Unis.

Certes, comme son prédécesseur, Donald Trump va s’engager à défendre, à sa façon, les intérêts de ses compatriotes. Mais, la manière qu’il va défendre ces intérêts américains peut influencer d’une manière ou d’une autre la façon dont les autres leaders de la planète vont défendre ceux de leurs peuples. En attendant d’en savoir davantage sur là où Trump veut situer les Etats-Unis sur la carte des relations internationales, les uns et les autres se font déjà plus ou moins une idée de la future trajectoire des rapports du pays de l’Oncle Sam avec le reste du monde. Cela au regard de la composition de l’administration du nouveau président, de ses propos, ses faits et gestes.

Des faits et gestes qui ont quelques fois été applaudis dans certaines chancelleries et déplus, voire décriées dans d’autres. Donald TrumpTrump a par exemple pris sur lui la responsabilité d’appeler au téléphone, au lendemain de son élection, la présidente taiwanaise, Tsai Ing-Wen, au grand dam des autorités de Pékin qui ne transigent pas sur le principe de la Chine unique. Trump a également déplu à Paris, Berlin, Prague et Varsovie lorsqu’il a traité l’OTAN de structure obsolète. Tout proche, à Mexico, c’est la peur de recevoir de milliers de Mexicains expulsés des USA qui habitent depuis plusieurs semaines les autorités. En revanche à Moscou Donald Trump a été applaudi lorsqu’il a rejeté les accusations du camp démocrate et des services de renseignement selon lesquelles des agents russes auraient influencé les résultats de la présidentielle en sa faveur et au détriment de Hilary Clinton. Mais, entre ces allégations et une éventuelle connivence entre le maître du Kremlin et Donald Trump, il n’y a qu’un pas que ses détracteurs ont vite fait de franchir en le considérant comme l’homme du président russe, Vladimir Poutine. Ainsi, autant cette investiture de  Trump peut susciter des espoirs de bonnes relations à Moscou, Londres, Ankara, Le Caire, Tel-Aviv et Taipeh ; autant il peut être  facteur d’énormes craintes, notamment à Pékin, Berlin, Paris, Bruxelles, Mexico et La Havane.

Rupture  avec la politique d’ouverture tous azimuts de Obama

La page de la politique étrangère de Barack Obama est tournée
La page de la politique étrangère de Barack Obama est tournée

Barack Obama, auréolé de son prix Nobel de la paix,  s’était évertué durant son mandat à réconcilier les Etats-Unis avec le monde d’avant la seconde  guerre mondiale, en témoignent ses visites à La Havane à Cuba et à Hiroshima au Japon. Obama a mené une politique d’ouverture tous azimuts dans le monde, sans même tenir compte des zones d’influence héritées de la période de la guerre froide. Ce faisant, il a été le champion de l’expansion du système occidental vers l’est, cela au grand dam de Moscou. D’importants pays orientaux jadis sous influence russe comme l’Ukraine, la République Tchèque, la Pologne  passent sous le joug occidental en devenant membres à part entière de l’Union européenne et de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN), structure militaire occidentale héritée de la guerre froide.

Jamais, depuis la fin de la seconde guerre mondiale, la Russie ne s’était pas aussi sentie cernée par l’ennemi.  Mais, Vladimir Poutine qui avait promis de restaurer la grandeur de la Russie n’a pas renoncé à sa promesse. Il procède par des incursions militaires en soutien à des groupes séparatistes dans des pays anciennement sous domination de l’Union soviétique. C’est ce qui s’est passé en Géorgie et en Ukraine avec à la clé des Etats séparatistes russes constitués (Ossétie du Sud et la République populaire de Donetsk) fragilisant ainsi ces Etats. Aussitôt la peur s’est emparée des autres pays de l’Europe orientale  qui craignent de subir le même sort et de se retrouver de nouveau dans le giron russe. Ils sollicitent et obtiennent la protection de l’OTAN dont le commandement sera même confié à un haut gradé de la région, en l’occurrence le général tchèque Petr Pavel.

Et pour parer à toute éventualité sur le front est, l’OTAN va procéder ces dernières années  à un déploiement massif  d’armements lourds au point qu’on a pensé à un moment au déclenchement d’une troisième guerre mondiale, tant les russes ne sont pas restés inactifs de leurs  côtés. Les relations des pays de l’OTAN  avec la Russie étaient devenues d’autant plus explosives que les exceptionnelles mesures de prévention à l’est  avaient été précédées de sanctions économiques sévères contre la Russie pour ses incursions via des groupes séparatistes dans les pays de l’est.

Aujourd’hui, tout cela semble relever du souvenir, tant le successeur d’Obama, Donald Trump semble avoir opté pour une nouvelle politique étrangère.

Les pays de l’est européen bientôt sans défense ?

Donald Trump a été très clair. Il ne veut plus mettre l’argent du contribuable américain dans les dépenses de l’OTAN qu’il qualifiera d’ailleurs de structure obsolète. Dans le même temps, il a appelé les pays européens à prendre en charge leur propre défense.

L’on imagine la déception des pays de l’est qui vont bientôt se retrouver sans défense à la porte la puissante Russie. Et les politiques qui voudraient jouer de rôles importants dans ces pays en passe de réintégrer le giron russe, vont devoir se tourner désormais vers Moscou pour avoir l’onction du Kremlin. L’on va probablement assister dans les mois et années à venir à l’avènement dans la région de dirigeants pro-russes. Mais, il n’y a pas que les pays de l’est qui seront concernés par la ‘’Russisation’’ ou «Poutinisation » du monde. Beaucoup d’autres dirigeants du monde l’ont déjà compris : C’est désormais Vladimir Poutine qui a la haute main sur les affaires politiques internationales. Ankara, Le Caire, Tel-Aviv, Gaza sont déjà en phase avec le nouvel ordre international. Même en Occident, beaucoup de leaders politiques ayant des ambitions présidentielles prennent déjà pour référence Poutine.

La politique protectionniste queTrump veut mener sera en effet une grande aubaine pour Vladimir Poutine qui pourra enfin réaliser son rêve d’un retour de la grande Russie sur la scène internationale.

L’ancienne puissance russe était issue du rôle que l’Union soviétique sous la direction de Joseph Staline a joué dans le dénouement de la seconde guerre mondiale. La néo-puissance russe pourrait,  elle, découler du rôle du pays dans le dénouement de la guerre syrienne qui  aura duré autant que la Seconde Guerre mondiale, c’est-à-dire six ans.

Et la prochaine de conférence d’Astana sur la résolution définitive  de la crise syrienne aura quelque part des allures de la conférence de Yalta de février 1945. En effet, c’est au cours de cette conférence que Joseph Staline, défunt  homme fort de la Russie,  avait exigé et obtenu de ses alliés occidentaux le contrôle de tous les pays de l’est européen que l’armée rouge avait libéré du joug  du régime nazi pendant la guerre. Pour réaliser à l’époque son coup de force international, Staline avait pu compter sur la bienveillance du Premier ministre Britannique Winston Churchill et du président Américain Franklin Delano Roosevelt. Cette fois-ci, Poutine devrait pouvoir compter lui aussi, sur la bienveillance du Premier ministre Britannique Theresa May et du président Américain Donald Trump.

Cette reconfiguration en cours de l’ordre international au détriment de l’occident n’a pas échappé au désormais ancien vice-président américain, Joe Biden. Dans son intervention à la tribune du 47e forum économique de Davos, il a considéré «la Russie comme la plus grande menace contre l’ordre international libéral», mettant en garde  les dirigeants européens contre la Russie. Dans son dernier discours le président Barack Obama  s’est voulu quelque peu rassurant, soulignant la nécessité pour les Etats-Unis d’avoir de bonnes relations avec la Russie. Mais, n’empêche, cela ne remet pas en cause ce nouvel ordre international.

La carte de «l’Amérique d’abord»

Donald Trump, 45e président des Etats-Unis, prête serment ce vendredi
Donald Trump, 45e président des Etats-Unis, prête serment ce vendredi

Donald Trump a beau jouer à fond la carte de «l’Amérique d’abord», promettant d’être le plus grand employeur que le monde ait connu, il aura quand même besoin d’entretenir avec des relations à l’extérieur. Il pourrait entretenir de bonnes relations avec la Grande Bretagne du Premier ministre Theresa May, tenue elle aussi de mener une politique protectionniste, suite au Brexit. Trump pourrait également entretenir de bonnes relations avec la Russie, Taiwan, Turquie, Egypte, Israël. En revanche, l’on pourrait assister à des rapports conflictuels avec la Chine, les pays de l’Union européenne qui ont entretenu jusqu’au bout de bonnes relations avec l’administration Obama. Aux dirigeants de ces pays incombera désormais la mission de défendre, sans le soutien américain, ce qui reste encore de l’ordre international libéral qui a atteint son apogée aux débuts des années 1990. Ironie de l’histoire, c’est désormais la Chine, ancien Etat protectionniste et ancienne alliée de la Russie au temps de la Grande Union soviétique qui est en pointe pour la défense de l’ordre international libéral.

«Le protectionnisme, c’est comme s’enfermer dans le noir. Personne ne sortira vainqueur d’une guerre commerciale. La Chine gardera sa porte ouverte, ne la fermera pas (…) et nous espérons que les autres pays garderont eux aussi leur porte ouverte pour les investisseurs chinois avec un environnement équitable », a soutenu le président chinois, Xi Jinping, au 47e forum économique de Davos.

On l’aura compris, en ce XXIe siècle, les idéologies ne tiennent plus face aux intérêts des Nations. Et c’est également au nom de ce principe de la primauté des intérêts nationaux que le nouveau président Donald Trump, qui est loin d’être idéologue, entend tourner le dos des Etats-Unis à la globalisation tous azimuts. Les Etats, on le sait du Général De Gaule, n’ont pas d’amis, ils n’ont que des intérêts.

Philippe Martin

Burkina Demain

 

Gambie: l’opération militaire suspendue pour une ultime médiation

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Après avoir franchi la frontière gambienne, ce jeudi 19 janvier 2017, les troupes ouest-africaines ont suspendu leur intervention pour une dernière tentative de médiation avec Yahya Jammeh qui sera menée ce vendredi par le président guinéen Alpha Condé. troupe

Une dernière tentative de médiation avec Yahya Jammeh va être menée ce vendredi, a annoncé le président de la Commission de la Cédéao Marcel Alain de Souza lors d’une conférence de presse à Dakar. « Si à midi, il n’accepte pas de quitter le pays sous la bannière du professeur Alpha Condé, les troupes vont passer à l’intervention militaire proprement dite. » a prévenu Marcel Alain de Souza.

Le professeur Alpha Condé de la Guinée a été sollicité en dernier ressort pour faire encore un geste. Il se rendra en Gambie, accompagné d’une mission de la Cédéao et des Nations unies, a près son homologue mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz.

Positionnées le long de la frontière depuis la veille, les troupes ouest-africaines sont entrées en Gambie dans l’après-midi ce jeudi. « Il y a un contingent du Nigeria avec des moyens terrestres, navals et aériens, un contingent sénégalais, un contingent ghanéen, un contingent togolais, malien, et des personnels de l’état-major de la force en attente de la Cédéao », a dit le porte-parole de l’armée sénégalaise, le colonel Abdoul Ndiaye.

Anderson Koné
Burkina Demain

Projets filets sociaux : une nouvelle affaire de détournement orchestrée par l’équipe Ganou en fin de mission

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Un vent de changement souffle sur le projet filets sociaux Burkin-Naong-Sa Ya.as. Des lettres de remerciement ont été remises aux principaux dirigeants de la structure, courant le mois de décembre 2016. filets sociaux

Il s’agit de la coordinatrice du projet Cyrille Ganou, du spécialiste de la gestion financière Yacouba Daho, du chargé de la communication, Jean Bernard Zongo, du chargé du système informatique et de gestion, Adama Ganou, du chargé des relations avec les partenaires, Jacques Batoro.

On ne comprend pas le remerciement d’autant de personnes. Mais, une source digne de foi atteste que la banque mondiale, principal bailleurs de fonds, avait suspendu son financement. Perturbant ainsi le processus de distribution des allocations familiales, 30 000 F CFA ou 40 000 F CFA, prévue pour la fin du mois de septembre dernier et le versement des salaires des agents qui ont cumulé trois mois d’arriérés.

Cette passe était alimentée par des suspicions tendant à croire que la coordonatrice du projet est auteure de malversations financières, de gestion népotiste. Pour ne rien arranger, un incendie dans une partie du bâtiment abritant le siège du programme avait apporté de l’eau au moulin de certaines langues qui estimaient que le drame avait été simulé pour faire disparaitre des preuves.

Qu’à cela ne tienne, le problème, c’est que les dirigeants ne semblent pas avoir pris la mesure de la situation. Une source dans les secrets des dieux avance que les responsables du projet, sachant que leurs jours étaient comptés à la tête du projet, ont entamé d’organiser le pillage des ressources, en l’occurrence « la contrepartie nationale ». A en croire cette source, ils ont octroyé par un tour de passe-passe des bons d’essence à des travailleurs de bureau en fin de contrat au titre de l’année 2017, avec la bénédiction du président du comité de pilotage, qui plus est le secrétaire général du ministère en charge de la femme, de la solidarité nationale et de la famille. Reste à savoir si ledit comité n’en a pas profité ? Tout compte fait, en auraient bénéficié également le personnel de soutien, entre autres, secrétaires et gardiens. Et l’un d’entre eux a confessé avoir empoché la coquette somme de 1 200 000 francs CFA pour toute l’année. Imaginons les sommes que se taillent les responsables du projet en fin de contrat ? Deux millions, trois millions, quatre millions ?

Le véritable problème, c’est que tous les heureux bénéficiaires sont des agents de bureau ; cela suppose qu’ils n’avaient en réalité pas besoin de ces bons de carburant. Et ce qui choque, c’est que les agents de terrain ont été oubliés dans le partage du « fameux gâteau ». Ils n’ont rien reçu. C’est ainsi, apprend-on, qu’ils sont montés au créneau pour rencontrer les autorités compétentes pour comprendre et revendiquer ce que de droit. Affaire à suivre !

Anderson Koné
Burkina Demain

SYNTSHA: le syndicat s’organise pour un autre mouvement

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Le Syndicat des travailleurs de la santé humaine et animale (Syntsha) a tenu une conférence de presse, ce mercredi 18 janvier 2017 à Ouagadougou. Il s’est agi de dénoncer la démission du pouvoir Kaboré vis-à-vis de ses revendications.syntsha

Selon le secrétaire général du Syntsha, Pissyamba Ouédraogo, le syndicat n’a pas été approché par qui que ce soit depuis sa grève sans service minimum du 24 novembre dernier , en dépit des annonces sur l’importance du dialogue avec les syndicats sur les médias.
« Nous n’avons plus de pas à faire. Il y a un paradoxe entre les discours sur le dialogue avec les syndicats, ce que nous observons. Le Premier ministre et le président du Faso ont rappelé qu’il faut que dans les différents départements ministériels, les ministres discutent avec les syndicats sur les plateformes, mais ce n’est pas le cas chez nous.

Nous ne faisons pas la grève de gaieté de cœur mais, c’est parce que nous n’avons pas le choix. Nous avons le devoir de contribuer à ce que les populations aient un système de santé acceptable et c’est en vertu de ça que nous nous battons pour la résolution de notre plateforme. Le gouvernement n’a pas considéré la grève. Ils ont demandé à nous rencontrer et lorsque nous sommes arrivés, ils ont dit que les ministres n’étaient pas là», a déploré le secrétaire général.

Face à cela, Pissyamba Ouédraogo, a avancé que le SYNTSHA n’a d’autres choix que de se mobiliser davantage pour défendre sa plateforme. «C’est pourquoi, nous convoquons un conseil de direction pour se pencher sur l’attitude du gouvernement et nous allons décider de ce que nous allons faire pour faire aboutir notre plateforme», a-t-il dit.

A l’en croire, les luttes menées sont conformes aux dispositions de leur organisation. «Sans vous dire exactement ce que nous allons faire, nous choisirons le type de lutte qui convient, que ça soit une grève, un sit-in, une marche», a-t-il ajouté.

A l’entendre, le débat sur le service minimum de la dernière grève fait partie de la campagne «haineuse» que le gouvernement a tenté de développer pour les opposer aux populations. « Pour nous, la grève n’est pas une fatalité. Si le gouvernement avait discuté avec nous, nous n’aurions pas besoin d’organiser une grève. Il faut situer les responsabilités; le syndicat ne s’organise pas pour faire la grève, mais nous nous sommes organisés pour dégager une plateforme afin de rappeler au gouvernement son devoir de s’occuper du bien-être des Burkinabè», a fait savpoir M. Ouédraogo.
Sa foi, les choses ne vont pas rester ainsi, car c’est un défi que le gouvernement lance aux organisations syndicales.

Anderson Koné
Burkina Demain

CODER: Gilbert Noël Ouédraogo installé nouveau président

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Après trois mois à la tête de la Coalition pour la démocratie et la réconciliation (CODER), le Président de Le Faso Autrement, Ablassé OUEDRAOGO, a cédé le jeudi 19 janvier 2017 à Ouagadougou, la présidence tournante au chef de l’Alliance pour la démocratie et la fédération/Rassemblement démocratique africain (ADF/RDA) , Gilbert Noël Ouédraogo.coder 1

« Je vais poursuivre l’action de mon prédécesseur Ablassé Ouédraogo que je félicite pour son mandat. Ce mandat a permis d’asseoir les fondations de la Coalition pour la démocratie et la réconciliation (CODER) » a déclaré Me Gilbert Ouédraogo.

A l’entendre, ses camarades et lui vont poursuivre les rencontres avec les autorités coutumières, religieuses et civiles, en l’occurrence les chefs des bôbô mandarê et de Fada N’gourma, ainsi que les intellectuels des différentes régions pour parler des valeurs du pardon, de la réconciliation en utilisant la culture traditionnelle. De plus, ils comptent organiser des conférences publiques et installer des sections de la Coalition pour la démocratie et la réconciliation (CODER) à l’extérieur du pays.

« Vous avez vu déjà qu’il y a une déclaration qui a été faite; ça veut dire qu’il y a de l’impatience à ce que nous puissions installer nos structures mais nous allons crescendo. Nous avons aussi des comités que nous allons mettre en place ; des structures qui doivent être dans toutes les provinces et même à l’extérieur », a dit le président de la CODER, Me Ouédraogo.
Selon Gilbert Noël Ouédraogo, la Coalition va toujours travailler dans le même esprit visant à « faire en sorte que les filles et les fils du Burkina puissent s’asseoir ensemble, sur la même table, et regarder ensemble l’avenir du pays ». Son explication, la situation de crise politique que connaît le Burkina ne saurait continuer à être un fonds politique pour les uns et les autres.

Il a fait comprendre que la réconciliation ne signifie pas passer par pertes et profits,  » c’est plutôt que chacun assume sa part de responsabilité « . Puis, il a dénoncé « l’esprit qui tend à faire croire qu’il y a, d’un côté, ceux qui aiment le Burkina et d’un autre côté, ceux qui n’aiment pas le Burkina’’.

‘’Nous sommes tous, filles et fils d’un même pays, d’une même nation. Le Burkina Faso, comme l’a dit Monseigneur Paul Ouédraogo, ne peut pas se construire les uns contre les autres. On ne peut pas construire le Burkina Faso les uns sans les autres. (…). Nous sommes tous comptables de tout ce qui s’est passé. Quand on parle des 26 ans de Blaise Compaoré, qui n’a pas travaillé avec lui, qui n’a pas été à ses côtés ? Il faut accepter ce qui s’est passé et regarder maintenant vers l’avenir’’, a -t-il martelé.

Joachim Batao
Burkina Demain

«Des pompiers sans équipement sont comme des lions édentés»

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Les bons équipements sont nécessaires à l'accomplissement des missions des soldats du feu

Dans cette tribune, Ousmane Somah dit Makaibo que l’on ne présente plus, décrit avec force détail les difficiles conditions de travail des sapeurs-pompiers burkinabè. Il se pose ainsi en avocat de ses collègues et compatriotes, puisqu’il est lui-même pompier en Allemagne, exhortant les pouvoirs publics à sortir du cycle de l’hypocrisie qui consiste à décorer à titre posthume les soldats du feu tombés au cours des opérations périlleuses, or qu’il aurait été plus judicieux de les doter de matériels adéquats de leur vivant.

Les bons équipements sont nécessaires à l'accomplissement des missions des soldats du feu
Les bons équipements sont nécessaires à l’accomplissement des missions des soldats du feu

Mauvais procès fait aux sapeurs-pompiers burkinabè (BNSP) « Sauver ou Périr », voici ce que l’on peut lire comme devise des sapeurs-pompiers du Burkina Faso. Voici des femmes et des hommes courageux qui risquent quotidiennement leur vie pour sauver la nôtre sans parfois une once de gratitude de notre part. Nous restons cloîtrer aux critiques sans chercher parfois à aller à la source de l’information. Tenus par le « secret militaire », les sapeurs-pompiers burkinabè font un travail exceptionnel dans la protection civile. Ils acceptent parfois prendre des coups du grand public sans trop réagir, mais la réalité est tout autre. Ces femmes et hommes ne sont pas imperméables aux critiques. Ils acquiescent dans la douleur et parfois dans le remord.

D’abord en être humain et ensuite en chefs de familles, beaucoup de sapeurs-pompiers vivent avec des chocs traumatiques assez forts, surtout lorsqu’ils ont eu à dégager des morceaux de corps humains des wracks de véhicules accidentés. Il est bon de critiquer ou d’insulter quand on n’est pas soi-même dans le feu de l’action.

Après des heures d’extinction d’un incendie, seul face au feu ravageur et dévastateur, on devient un autre être. On n’est plus celui d’avant. Le pire, c’est bien quand ce moment arrive, où vous montez ensemble dans le véhicule-extincteur pour aller sauver des vies et limiter les dégâts et que l’un des vôtres y reste. La douleur est forte et la culpabilité grande. Au Burkina Faso particulièrement, les insultes fusent tous les jours à l’endroit des sapeurs-pompiers sans que personne ne se demande réellement ce que les hommes de troupes vivent. Nos sapeurs-pompiers ne sont pas trop bavards.

Cela a des avantages, mais aussi de nombreux inconvénients. La plupart du matériel qu’ils possèdent, sont généralement de fabrication française. Ce matériel est souvent le fruit de don de troisième ou quatrième main ou carrément du matériel déclassé. Nos hommes reçoivent ce matériel et tentent de lui donner une autre vie sur nos terres. De la brigade centrale de Ouagadougou en passant par les sous-brigades des treize (13) régions, nos pompiers se donnent corps et âme pour nous rassurer. Ne dit-on pas que même la plus belle femme du monde n’offre que ce qu’elle a?

Un manque criard de véhicules

Certains nous dirons que c’est bien leur travail et qu’ils se débrouillent comme ils peuvent. C’est leur bon droit! Mais il est aussi bon de reconnaître que les sapeurs-pompiers ont aussi des droits et non seulement des devoirs.

S’ils ne se plaignent pas, ce n’est pas parce qu’ils ne peuvent pas le faire. Ils se taisent seulement par patriotisme, un patriotisme peut-être un peu déplacé. Il y a six (6) compagnies qui essayent de couvrir la ville de Ouagadougou. Elles essayent tant bien que mal d’être représentatives sur toute l’étendue de la ville de Ouagadougou. Ainsi, nous avons Baskuy (centre), Signoghin (route de Ouahigouya), Boulmiougou (route de Bobo).

Au centre, Baskuy est chargé de la gestion des véhicules. Les véhicules sont, comme déjà mentionné, soit des dotations étatiques ou de la coopération décentralisée, soit des dons de bonnes volontés. La quotité fourniture de l’Etat en matériels pompiers a fortement baissé au cours de ces dernières années. Seuls les dons sporadiques et les promesses existent. Par centre, nos braves Hommes du feu essayent d’avoir un minimum fonctionnel, c’est à dire deux (02) véhicules anti- incendies, une ambulance et un véhicule avec échelle automatique pour des cas d’incendies en hauteur. Il est à noter que pour tout le Burkina Faso, nous n’avons qu’un seul véhicule avec échelle automatique.

Si un bâtiment à étages devrait brûler à Fada ou à Banfora, on ne saurait compter sur nos sapeurs-pompiers. D’ici là qu’ils ne quittent Ouagadougou pour Fada N’Gourma ou Banfora, l’immeuble serait en cendres. Certaines compagnies ont jusqu’à une centaine de kilomètres de zone d’intervention avec des véhicules plus ou moins amortis. En plus de ce manque criard de véhicules, il y a un manque assez remarquable de consommables pompiers tels que les liquides d’extincteurs d’hydrocarbures.

1615 victimes, 60 décès, 84 incendies, 933 accidents

Dans ce domaine, nos sapeurs-pompiers sont dépendants de la coopération interinstitutionnelle avec des structures telles que l’ASCENA et la SONABHY. En cas d’intervention, il faut une autorisation spéciale de ces structures avant l’utilisation de leurs matériels. En ce qui concerne les équipements, nos Hommes manquent du minimum vital en équipements personnels, tel que les vestes anti- incendies, les bottes, les gangs, les ceintures, les tenues. Certains Hommes de rangs utilisent même des tenues de seconde main ou déclassées venues de la France. Aussi, il faut noter la non-uniformité entre les tenues.

L’oxygène fourni aux Hommes pour affronter les flammes est livrée par un privé, qui la facture à son gré (nous tairons le nom de la structure). Chaque centre « opérationnel serait doté d’un ordinateur pour stocker les données. Il est crucial de noter que les ordinateurs utilisés sont des pentiums, des vieilleries dépassées et en dessous des attentes du moment. Ne serait-ce que pour la formation continue personnelle des Hommes, les compagnies devraient avoir internet pour coordonner et faciliter les opérations.

Pour 2015 (jusqu’au 17 août 2017), la compagnie de Boulmiougou a fait au total 1630 interventions (1615 victimes, 60 décès, 84 incendies, 933 accidents de la circulation, 117 évacuations sanitaires, 02 bébés abandonnés, 07 pendaisons, 15 faits d’animaux, 17 fausses alertes, 181 alertes motivées et 10 décès). Au niveau du matériel de sport pour le maintien des Hommes, il y a un sérieux manque. Il manque sérieusement du tout. Ainsi en 2015 jusqu’au 17 août, la brigade de Signoghin avait enregistré 1608 interventions dont 30 décès et 1474 victimes dues à diverses causes. Les chambres de repos des soldats du feu manquent de matelas, 95% du matériel est obsolète.

Grand temps de quitter le tâtonnement

Le service casernement est quasi-absent et comme dans presque toutes les compagnies, les cimetières de véhicules sont présents. Des ambulances sont aux arrêts (problèmes de démarrage, de moteur ou de freins) ou sur cales ou si elles sont en état de marche, elles sont surutilisées. L’un des fleurons de la flotte des sapeurs-pompiers nommé l’International, un véhicule d’une grande capacité de transport d’eau est aux arrêts pour un problème de moteur.

Voici brièvement ce que vivent nos soldats du feu. Ils veulent bien travailler, mais avec quoi? Le but de cet article est d’interpeler de façon citoyenne les autorités à jouer pleinement leur rôle. Même si nos Hommes ont un courage de lion, il ne faut pas les envoyer expressément à la mort. Un sapeur-pompier sans équipement est comme un lion édenté. Il ne peut que constater les dégâts. Il est grand temps que nous quittions le chantier du tâtonnement pour nous mettre au travail et ce de façon professionnelle. Il faut arrêter vite cette hypocrisie nationale qui consiste à déposer sur le cercueil du soldat ou du sapeur-pompier une médaille rouillée qui ne lui servira pas mort.

De son vivant, ce qui lui ferait plus honneur, c’est le matériel de travail pour aider donner à une résilience aux populations sinistrées. Ouagadougou a commencé à connaître ses premiers gratte-ciel, donnez du matériel aux Hommes, afin que ces immeubles ne deviennent pas ceux de la mort. Si les compagnies sapeurs-pompiers de Ouagadougou sont aussi mal dotées, qu’en est-il de celles de nos différentes régions? Courage à vous soldats du feu!

Makaiboo,  Sapeur-pompier volontaire – Écrivain – Didactien en bandes dessinées – Graffeur – Consultant en langue

 

Secteur de l’énergie et des mines : Quelles réformes pour l’atteinte des objectifs du PNDES ?

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Le présidium à l'ouverture du CASEM

Le Ministère de l’énergie, des mines et des carrières (MEMC) tient, ces           19 et 20 janvier à Ouagadougou, la première session ordinaire du conseil d’administration du secteur ministériel de l’année 2017. Au menu de cette CASEM figurent en bonne place des réformes voulues par le premier responsable du département, Alfa Oumar Dissa.

Des participants à l'arrivée des officiels
Des participants à l’arrivée des officiels

«Les réformes dans les secteurs de l’énergie et des mines : quels enjeux dans l’atteinte des objectifs du Plan national de développement économique et social (PNDES) ? ». C’est sous ce thème qu’a débuté ce jeudi à Ouagadougou la première session du conseil d’administration du secteur ministériel de l’année 2017 du Ministère de l’énergie, des mines et des carrières (MEMC).

Pour Alfa Oumar Dissa, ministre de l’énergie, des mines et des carrières, «des reformes institutionnelles, législatives que règlementaires s’avèrent nécessaires» dans le secteur de l’énergie et des mines pour l’atteinte des objectifs assignés à son département dans le cadre du programme du président Roch Marc Christian Kaboré.

Le programme présidentiel décliné dans le PNDES en ses axes stratégiques 2 et 3, devrait permettre au niveau du secteur de l’énergie et des mines, explique le ministre Dissa, de :

-accroître le taux de couverture électrique national de 33,32% en 2015 à 80% en 2020 ;

-accélérer la mise en œuvre des projets d’interconnexion électrique et de réaliser des centrales électriques solaires ;

-augmenter la part des industries extractives dans le PIB de 7,9% en 2015 à 10,2% en 2020 ;

-accroître les achats locaux dans les consommations alimentaires des industries minières, de moins de 14% en 2015 à 25% en 2020 avec l’accroissement des investissements locaux de 2 milliards de francs CFA en 2015 à 5 milliards de francs CFA en 2020.

«Le Code minier de 2015 correspond à la vision du président Kaboré»

Le présidium à l'ouverture du CASEM, l'on reconnait au milieu le ministre de l'énergie, des mines et des carrières
Le présidium à l’ouverture du CASEM, l’on reconnait au milieu le ministre de l’énergie, des mines et des carrières

Si dans le domaine de l’énergie, notamment des énergies renouvelables, le ministre Dissa insiste depuis le dernier CASEM tenu les 20 et 21 juillet 2016 sur la nécessité des réformes (aussi bien législatives, règlementaires qu’institutionnelles), il semble se satisfaire dans le secteur des mines, des dispositions du Code minier adopté sous la Transition et dont des décrets d’application  au nombre de sept ont été pris. Parlant de ce Code minier, il a laissé entendre qu’il correspondait à la vision du président Kaboré, ce qui a facilité la prise desdits décrets d’application.

Et les différentes reformes concoctées devraient faire l’objet d’examen et de validation au cours du présent CASEM. Nous y reviendrons.

Grégoire B. Bazié

Burkina Demain