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90 millions de dollars pour la campagne cotonnière 2016-2017

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Du financement pour la campagne cotonnière

Paris, France, 19 janvier 2017Le 18 janvier 2017, l’IFC, un membre du Groupe de la Banque mondiale, a signé une convention de financement de la campagne cotonnière 2016-2017 au Burkina Faso. Le montant de la convention est de 90 millions de dollars. L’IFC financera 40 millions de dollars, tandis que la Société Générale et BNP Paribas financeront respectivement 40 millions de dollars et 10 millions de dollars.

IFC et deux autres bailleurs ont signé pour 9O millions de dollars pour le financement de la campagne cotonnière
IFC et deux autres bailleurs ont signé pour 9O millions de dollars pour le financement de la campagne cotonnière

Une partie du financement de l’IFC a été fournie par le Programme mondial pour Global pour l’Agriculture et la Sécurité Alimentaire (GAFSP).

Il y a deux ans maintenant, la crise politique que traversait le Burkina Faso a freiné les initiatives des investisseurs. Pour autant, l’IFC a renforcé ses engagements dans le pays, notamment en investissant 200 millions de dollars dans divers projets durant la période de transition. L’appui à la SOFITEX entre dans ce cadre. Au cours des deux dernières années, l’IFC a investi environs 70 millions de dollars dans la SOFITEX.

« L’IFC croit en la SOFITEX et au Burkina Faso » a déclaré Mme Ronke-Amoni Ogunsulire, Représentante Régionale d’IFC pour le Bénin, le Burkina Faso, le Ghana, le Niger et le Togo. « Nous nous réjouissons de la qualité de notre partenariat avec la SOFITEX. Quand on sait que le coton fait vivre 3 millions de Burkinabè et représente la seconde source de devises pour le pays, l’IFC est particulièrement heureuse de contribuer à préserver un secteur vital pour la croissance économique du pays ».

En novembre 2016, l’IFC et la SOFITEX ont également signé un accord de coopération pour accompagner les producteurs de la SOFITEX dans une meilleure gestion de l’eau et des sols grâce à des aménagements antiérosifs et à l’utilisation des eaux pluviales pour une irrigation d’appoint. Cet appui de l’IFC permettra aux producteurs d’augmenter le rendement de leur coton et ainsi leurs revenus.

Mme Ogunsulire a rappelé que le Burkina Faso est une priorité pour l’IFC en Afrique. « Notre institution est déterminée à poursuivre ses engagements dans le cadre de l’appui promis par le Groupe de la Banque mondiale pour le financement du Programme National de Développement Economique et Social du Burkina Faso » a-t-elle conclu.

IFC, membre du Groupe de la Banque mondiale, est la plus grande institution mondiale de développement dédiée au secteur privé au sein de pays émergents. Avec la collaboration plus de 2 000 entreprises à travers le monde, nous nous appuyons sur nos six décennies d’expérience pour créer des opportunités là où le plus besoin se fait le plus sentir. Au cours de l’exercice 2016, nos investissements à long terme au sein de pays en développement ont frôlé la barre des 19 milliards de dollars, ayant consacré nos capitaux, nos compétences et notre influence à l’appui au secteur privé pour l’éradication de l’extrême pauvreté et la promotion d’une prospérité partagée. Pour plus d’informations, rendez-vous sur www.ifc.org/french.

Le Programme mondial pour l’agriculture et la sécurité alimentaire (GAFSP) est un fonds fiduciaire multi-donateur établi en 2010 dans le but d’améliorer la sécurité alimentaire dans les pays les plus pauvres de la planète. Pour plus d’informations, rendez-vous sur http://www.gafspfund.org/

Henri Mensah

Gambie : l’armée sénégalaise adresse un ultimatum à Yahya Jammeh Alors que Yahya

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L’armée sénégalaise, massée à la frontière gambienne, a annoncé le 18 janvier 2017 que la force régionale interviendrait si aucune autre solution à la crise politique n’était trouvée avant hier minuit. Gambie

Des menaces qui semblent crédibles à en juger par les mouvements de troupes opérés par le Nigeria, qui avait déjà dirigé un navire de guerre vers les côtes gambiennes mardi dernier. Mercredi, elle a également envoyé 200 soldats se joindre aux troupes sénégalaises.

En parallèle, le représentant sénégalais aux Nations Unies a déposé un projet de résolution devant le Conseil de Sécurité qui, s’il est adopté, permettra à la Cedeao, très concernée par la situation gambienne, de prendre « toutes les mesures nécessaires » pour assurer la passation de pouvoir.

Le Conseil s’est engagé à évoquer cette crise mercredi. Une satisfaction pour le Sénégal comme pour l’ensemble de la Cedeao. L’organisation demande depuis plusieurs semaines à Yahya Jammeh de respecter le résultat des urnes, et donc de se retirer. Sans succès, ce qui inquiète Dakar qui dénonce une « instabilité » qui « pourrait menacer la paix internationale et la sécurité de la région ».

À la veille de l’investiture officielle d’Adama Barrow en tant que nouveau président de la Gambie, la situation n’a jamais paru aussi tendue dans l’enclave anglophone. Et pour cause, après que Yahya Jammeh a instauré l’état d’urgence, l’Assemblée nationale a prolongé le mandat de l’actuel président pour trois mois supplémentaires.

Anderson Koné
Burkina Demain

Procès tentative d’attaque de la MACA: condamnation des ex-RSP à 10 et 15 ans de prison

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A l’issue de trois jours de plaidoiries dans le cadre du procès de l’attaque de la Maison d’Arrêt et de Correction des Armées (MACA), le verdict est tombé, le 18 janvier 2017 au tribunal militaire de Ouagadougou. MADI

Le tribunal militaire de Ouagadougou a condamné les soldats à 15 ans, 10 ans et six mois de prison ferme, après huit heures de délibéré. Le caporal Madi Ouédraogo, le sergent Mahamadi Zallé et Cheick Alassane Ouédraogo dit Ladji ont écopé de 15 ans de prison ferme chacun. Les caporaux Soumaïla Diessongo, Marius Yerbanga, Bapandi Ouoba, Alexis Nogban Mamboné et Yemdaogo Bontogo, les soldats de 1re classe Dramane Coulibaly, Bakary Sanou, Fulgence Koilabour Bassolé, Armand Bassibié Bado et Atina Haro, et les soldats de 2e classe Ousmane Sana, Sékou Tamboura, Loba Kondé, ont été condamnés à 10 ans de prison ferme chacun. Ousmane sawadogo et Abdel-Aziz Yiougo ont été condamnés chacun à six mois de prison ferme.

Quant aux caporaux Sansan Da et Ibrahim Sanou, le soldat de 1re classe Jean Charles W. Gansonré et les soldats de 2e classe Ousmane Sawadogo, Thierry Ghislain Kaboré et Patrice Coulibaly, ils ont été déclarés non coupables pour infraction non constituée. De même que le sergent Stanislas Silvère Ollo Poda, le sergent chef Ali Sanou, le soldat de 2e classe Abdel Aziz Yiougo et le soldat de 1re classe, Boureima Zouré, le soldat de 1re classe Jean Charles Wendawaoga, Gilbert Sibiri Guira, au bénéfice du doute.

Un mandat de dépôt a été décerné aux caporaux Soumaïla Diessongo et Marius Yerbanga, les soldats de 1re classe Dramane Coulibaly, Fulgence Koilabour Bassolé , Moussa Ouédraogo, Armand Bassibié Bado et le soldat de 2e classe Loba Kondé.

Les condamnés disposent cinq jours pour se pourvoir en cassation.

Ces personnes ont comparu pour association de malfaiteurs, détention illégale d’armes et munitions de guerre. Des faits requalifiés en complot militaire et pour lesquels le caporal Ouédraogo, présenté par le procureur militaire comme le cerveau du groupe de militaires de l’ex Régiment de Sécurité présidentielle, continue de clamer son innocence.

Dernier à prendre la parole après ses frères d’armes, Madi Ouédraogo s’est dit content et fier de se retrouver devant le président du tribunal, parce que lui n’a rien fait: « Ils ont fait ce montage parce que j’ai sauvé la vie des autorités de ce pays ». Ajoutant qu’il aurait pu accepter le marché proposé, prendre les 60 millions, la villa et s’associer à ceux qui étaient d’accord. « On m’en veut parce que des gens voulaient mettre le Burkina au chaos …Si toutefois quelque chose m’arrive, les autorités de ce pays sont au courant ».
Joachim Batao
Burkina Demain

Politique nationale: l’ancien maire de Ouagadougou Marin Casimir Ilboudo en liberté provisoire

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L’ancien maire de Ouagadougou, Marin Casimir Ilboudo est en liberté provisoire, depuis le mercredi 18 janvier 2017, selon une source judiciaire. CASI

Arrêté le 24 juin 2015, l’ex-maire de Ouagadougou avait été placé en garde-à-vue à la brigade de gendarmerie de Boulmiougou, avant d’être déféré le 29 juin 2015 à la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO).

M. Ilboudo est suspecté de malversations financières, attributions abusives de parcelles, vente à la société STAF de terrain et du magasin de l’ex-dépôt de l’OFNACER situé au quartier Larlé .
Journaliste de formation, Marin Casimir Ilboudo a exercé au quotidien d’Etat Sidwaya. Puis, il a été élu maire de Ouagadougou (2013-2014), en remplacement de Simon Compaoré, actuel ministre d’Etat en charge de la sécurité.

Membre fondateur du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), ex-parti au pouvoir, Marin Casimir Ilboudo est resté fidèle à sa famille politique, malgré le soulèvement populaire.

Joachim Batao
Burkina Demain

Compte rendu du Conseil des ministres du 18 janvier 2017

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Une session du conseil des ministres burkinabè

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 18 janvier 2017, en séance ordinaire, de 09 h 30 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres.

Une session du conseil des ministres burkinabè
Une session du conseil des ministres burkinabè

Le Conseil a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu une communication orale et autorisé des missions à l’étranger.

  1. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT

Le Conseil a examiné un projet de loi et adopté un rapport.

Le projet de loi porte crédit-bail au Burkina Faso.

Ce projet de loi vise à insérer dans l’ordonnancement juridique interne, le projet de loi uniforme relatif au crédit-bail dans les Etats membres du l’Union monétaire ouest africaine (UMOA).

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission du projet de loi à l’Assemblée nationale.

Le rapport concerne la passation de deux (02) marchés par la procédure d’entente directe avec la société CFAO TECHNOLOGIES pour la réhabilitation et l’entretien des équipements de surveillance. Le Conseil a marqué son accord pour la conclusion des marchés avec la société CFAO TECHNOLOGIES pour les montants suivants :

  • deux cent vingt-trois millions sept cent quarante-huit mille trois cent quinze (223 748 315) FCFA TTC, pour la réhabilitation des équipements de surveillance ;
  • cent neuf millions huit cent quarante-huit mille trente-sept (109 848 037) FCFA TTC pour le montant minimum et cent trente-sept millions trois cent vingt mille quatre cent quatorze (137 320 414) FCFA TTC pour le montant maximum, pour l’entretien et la maintenance de l’ensemble des équipements de surveillance. Le financement est assuré par le budget de l’Etat.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE ET DES AMENAGEMENTS HYDRAULIQUES

Le Conseil a adopté un rapport relatif à la clôture de l’année internationale des légumineuses.

Le Burkina Faso a été choisi par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) pour abriter la clôture de l’année internationale des légumineuses les 10 et 11 février 2017, sous le thème ‘’ Valorisation des légumineuses dans le cadre des ODD et pour la résilience au changement climatique ‘’. Cette activité vise la promotion de la production et de la consommation des légumineuses à travers le partage des modèles de réussite issus du monde entier.

Le Conseil a instruit les ministres en charge du dossier de prendre les dispositions nécessaires en vue de l’organisation réussie de la clôture de l’année internationale des légumineuses dans notre pays.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.

Le premier porte octroi d’un permis d’exploitation industrielle de grande mine d’or à la société NORDGOLD YEOU SA dans la commune de Bouroum, province du Namentenga, région du Centre-nord.

L’adoption de ce décret permet à la société NORDGOLD YEOU SA d’exploiter ladite mine couvrant une superficie de 12,60 km2 pour une durée d’exploitation de trois (03) ans, de prolonger la durée de vie de la mine de Taparko.

Le deuxième porte octroi d’un permis d’exploitation industrielle de grande mine d’or à la Société des Mines de Sanbrado (SOMISA) SA, dans la commune de Boudry, province du Ganzourgou, région du Plateau-central.

L’adoption de ce décret permet à la Société des Mines de Sanbrado (SOMISA) SA, d’exploiter le gisement de Sanbrado couvrant une superficie de 25,89 km2 pour une durée de sept (07) ans, de générer des recettes d’un montant de soixante-seize milliards quatre cent huit millions huit cent quatorze mille six cent (76 408 814 600) FCFA   au profit de l’Etat et de créer 300 emplois directs et 600 emplois indirects.

Le troisième décret porte octroi d’un permis d’exploitation industrielle de grande mine de calcaire à ciment à la société SAHELIAN MINING SA, dans les communes de Tin-Akoff et de Gorom Gorom, province de l’Oudalan, région du Sahel.

Ce gisement couvrant une superficie de 20,89 km2 pour une réserve estimée à 20 000 000 de tonnes avec une production moyenne de clinker de 600 000 tonnes par an aura une durée d’exploitation de vingt (20) ans.

Ce projet d’exploitation permettra de créer 400 emplois directs et plus de 1000 emplois indirects, d’apporter une contribution annuelle de quatre milliards cent quatre vingt quatre millions trois cent trente quatre mille (4 184 334 000) FCFA au profit du fonds minier de développement local et de générer des recettes d’un montant de vingt-cinq milliards huit cent trente cinq millions (25 835 000 000) de FCFA au profit de l’Etat.

  1. COMMUNICATION ORALE

Le ministre de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale a fait au Conseil une communication relative à la tenue de la rencontre gouvernement/organisations syndicales, le 24 janvier 2017.

Le Conseil salue la tenue de cette rencontre et en appelle à une collaboration fructueuse pour un climat social apaisé.

Le Ministre de la Communication et  des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement,

                                   Rémis Fulgance DANDJINOU

                               Officier de l’ordre national

Mali : Au moins 44 militaires tués dans une attaque terroriste à Gao

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Cette attaque terroriste a fait au moins morts et une centaine de blessés

Un camp militaire à Gao, au nord du Mali, a été le théâtre ce mercredi 18 janvier, d’un attentat-suicide qui a fait au moins 44 morts. Selon des sources militaires, un kamikaze s’est fait exploser  dans le site de regroupement.

Cette attaque terroriste a fait au moins morts et une centaine de blessés
Cette attaque terroriste a fait au moins 44 morts et une centaine de blessés

 

«L’explosion est survenue à 8h40 (TU) ce mercredi 18 janvier à Gao, la principale ville du nord du Mali. A moins de 500 mètres de l’aéroport, un kamikaze à bord d’un véhicule rentre dans le camp et se fait exploser. Les témoins font état d’un grand bruit », rapporte RFI.

Les autorités maliennes ont annoncé un deuil national de trois jours, après avoir confirmé l’information. En plus des 44 morts, l’on fait état également d’une centaine de blessés suite à cette attaque terroriste d’une rare violence.

Bauguima Badoh

Burkina Demain

Circulation routière : Ce qu’il faut savoir sur les feux tricolores

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Ce qu'il faut savoir sur les feux tricolores

Les autorités policières du Burkina Faso ont présenté, le vendredi 6 janvier dernier à Ouagadougou, lors d’une conférence de presse, le bilan du dispositif de sécurisation mis en place durant la période du 22 décembre 2016 au 2 janvier 2017.

Ce qu'il faut savoir sur les feux tricolores
Ce qu’il faut savoir sur les feux tricolores

A cette occasion elles ont noté avec satisfaction une réduction notable de 50% du nombre d’accidents de la circulation routière comparativement à la même période de l’année écoulée. Déjà, en mai 2016, le ministre des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière, Souleymane Soulama, affirmait lors d’un point de presse à Ouagadougou, qu’entre 2010 et 2015 il y a eu 84 117 cas d’accidents de la circulation ayant fait 5 046 morts et 73 536 blessés. Ces chiffres dénotent de l’ampleur importante des accidents de la circulation dont les causes sont, entre autres, l’excès de vitesse, l’imprudence et l’inobservation des règles de circulation, et surtout l’incivisme.

Selon les techniciens, dans le souci de favoriser une circulation cohérente, une circulation sans accident dans les villes, il a été créé « le code de la route » ou « le langage de la route », un langage clair, concis et universel pour tous ceux qui empruntent la route. Apprendre ce langage de la route, c’est connaître la signalisation et les règles de la circulation routière qui garantissent notre sécurité et celle des autres usagers. La signalisation routière est subdivisée en quatre types :la signalisation verticale qui concerne les panneaux, la signalisation horizontale qui est relative aux marquages sur la chaussée, la super-signalisation assurée par la police, la gendarmerie ou toute autre personne, et la signalisation lumineuse qui est le feu tricolore. La plupart des accidents de la circulation dans nos grandes agglomérations sont dus au non-respect du code de la route en général, et du feu tricolore en particulier.

Les différentes sortes de feux

En matière de circulation routière, il y a différentes sortes de feux, Nous distinguons le feu du piéton qui est un feu bicolore composé d’un feu vert et d’un feu rouge représentés par un petit bonhomme à l’intérieur. A Ouagadougou, on rencontre ce feu sur la Route Nationale N°1, la voie qui mène à Bobo-Dioulasso, à la sortie de la ville.

La plupart du temps, le feu du piéton est associé au feu tricolore. Au niveau d’un feu tricolore lorsque le feu est rouge, au niveau du feu du piéton on voit apparaître le bonhomme vert en position de marche. Cela montre que le piéton peut passer. Mais lorsque le feu est vert du côté des automobilistes, le bonhomme apparaît rouge sur le feu du piéton, en position d’arrêt, une manière de recommander au piéton de ne pas traverser.

Nous avons également le feu tricolore qui, comme son nom l’indique, est composé de trois(03) feux : rouge, orange et vert. Ces trois (03) couleurs de feu ont une lecture et une interprétation universelle pour tous les usagers de la route, à savoir les automobilistes, les conducteurs d’engins à deux roues et ceux d’engins à trois roues.

Qui est concerné par les feux tricolores ?

Tous les usagers de la route à vélo, à moto ou en voiture, sont concernés par le feu tricolore. Toutefois, selon le code de la route, certains véhicules ont été identifiés comme étant des véhicules prioritaires. Il s’agit des véhicules des sapeurs-pompiers, de la police et de la gendarmerie, lorsqu’ils se déplacent pour des services d’urgences. Auquel cas ils mettent en marche leur gyrophare et/ou leur sirène. Contrairement à la croyance populaire, l’ambulance n’est pas un véhicule prioritaire, selon les spécialistes. En plus, un cortège n’est considéré comme prioritaire que lorsqu’il est précédé par la police ou la gendarmerie. Ainsi, les cortèges funèbres et les cortèges de mariage ne sont pas prioritaires et c’est tout simplement par sociabilité et par courtoisie que les usagers de la route donnent la priorité à l’ambulance et aux cortèges funèbres et autres. On se dit que lorsqu’il y a une ambulance, c’est qu’il y a un malade à l’intérieur et que celui-ci a besoin de soins d’urgence. La priorité au cortège funèbre est due au respect accordé aux morts dans notre société.

Comment doit-on s’arrêter au feu

Généralement à chaque intersection où il y a un feu tricolore, il y a une signalisation horizontale qui est matérialisée sur la chaussée à la position du feu. Ce marquage peut être un passage pour les piétons ou des bandes d’arrêt matérialisées sur la chaussée par une ligne continue en blanc juste à la position du feu.

Le « couloir du piéton », encore appelé « passage clouté », est un passage inviolable. Il est formellement interdit de stationner ou même de s’arrêter sur ce passage réservé aux piétions à l’arrêt au feu tricolore. Quant à la ligne continue à la position du feu, elle est une bande d’arrêt « stop ». Et même si le feu tricolore ne marche pas, l’usager de la route marque l’arrêt à dix mètres au moins de la bande. C’est la règle de la priorité à droite qui est appliquée à l’intersection. En somme, l’arrêt au feu tricolore se fait à dix mètres au moins de la position du feu pour tous les usagers de la route.

Quand faut-il s’arrêter 

Le feu rouge signifie obligation de s’arrêter. Il est comparable à un mur infranchissable et quiconque « brûle » un feu rouge est considéré comme un criminel ou quelqu’un qui veut se donner la mort. Lorsque le feu est au vert, les automobilistes et les motocyclistes ont la priorité de passer mais la prudence est toujours de rigueur. Et quand le feu est orange, le code de la route recommande à l’usager de prendre les dispositions pour s’arrêter, car le feu orange est un feu de transition. C’est pour éviter un arrêt brusque au feu rouge que le feu orange prévient l’usager de ralentir pour marquer l’arrêt au feu rouge. Contrairement à ce que font les usagers, « le feu orange ne signifie pas qu’il faut accélérer pour passer ». Formellement, lorsque le feu est orange, l’usager de la route doit observer un arrêt.

Le respect strict du feu tricolore par les usagers devrait aider à réduire considérablement le nombre d’accidents de la circulation qui, chaque année, font 1,3 million de victimes dans le monde dont 90% dans les pays en développement.

Ministère des  Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière

CHU-Yalgado Ouédraogo : Le nouveau PCA a pris fonctions

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Photo de famille des officiels, de gauche à droite : le PCA entrant, le SG du ministère et le PCA sortant

Nouvellement nommé à la tête du Conseil d’ Administration du CHU-Yalgado OUEDRAOGO (CHU-YO), Eric Tougouma a été installé le mardi 17 janvier 2017 par le secrétaire général du ministère de la santé. Il remplace ainsi le Dr Emmanuel Séini qui occupait ce poste en mars 2014.

Eric Tougouma, nouveau président du conseil d'administration du CHU-Yalagado Ouédraogo
Eric Tougouma, nouveau président du conseil d’administration du CHU-Yalagado Ouédraogo

Le secrétaire général, le Dr Robert Lucien Jean-Claude Kargougou, a magnifié l’immense travail accompli par l’ancien PCA du CHU-YO et relevé la qualité des nombreux rapports qu’il a fournis au ministère de la santé. Du reste, l’assurance a été donnée qu’une suite sera donnée aux recommandations faites par le PCA pendant son mandat. L’ancien PCA a passé exactement 02 ans 10 mois aux côtés de l’équipe de direction du CHU-YO pour accompagner l’établissement dans l’accomplissement de ses nobles missions. Des témoignages font état de son esprit d’ouverture, sa maîtrise totale des problématiques de fonctionnement des hôpitaux, sa force de propositions, ainsi que ses orientations stratégiques qu’il a régulièrement formulées dans le but de contribuer à mettre véritablement le CHUYO dans le sens de la bonne marche.

Du reste, les qualités du Dr Seini ont été énumérées par le SG qui a révélé que c’est sous la houlette de ce dernier que le monitorage hospitalier a été initié dans la bouche du Mouhoun avant d’être généralisé à l’ensemble du système sanitaire national.

Photo de famille des officiels, de gauche à droite : le PCA entrant, le SG du ministère et le PCA sortant
Photo de famille des officiels, de gauche à droite : le PCA entrant, le SG du ministère et le PCA sortant

Le nouveau PCA du CHU-YO occupe le poste de chargé de mission au ministère de la santé. Il fut également directeur général du CHR de Fada, donc au fait des questions relatives à la gestion des hôpitaux. Il a salué les efforts réalisés par son prédécesseur qui a d’ailleurs affirmé sa disponibilité à appuyer le PCA entrant pour relever les défis.

Justement, les défis du CHU-YO sont nombreux ; ils se posent en termes d’équipements, de reconstruction et du financement d’un plan dit de relance du CHU-YO afin de permettre à la structure de jouer effectivement son rôle d’hôpital de dernier niveau de référence. Sur cette voie, la mobilisation des différents acteurs hospitaliers, la cohésion des personnels, le sens de l’initiative conjugué avec un esprit d’ouverture aux échanges constituent les indispensables ferments pour atteindre des résultats probants.

Service Communication

CAN Gabon 2017: le match Gabon – Burkina Faso confié au meilleur arbitre de l’année

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La Confédération africaine de football (CAF) a dévoilé les noms des arbitres qui vont officier la rencontre Gabon – Burkina Faso, comptant pour la deuxième journée du groupe A de la Coupe d’Afrique des nations (CAN), qui aura lieu, ce mercredi 18 janvier au stade de l’amitié de Libreville pour la deuxième journée.Arbitre

Il s’agit du Gambien Bakary Papa Gassama, élu meilleur arbitre du continent africain, cette année. Aux commandes de l’explication, il sera secondé par Jean Claude Birimushahu, du Burundi, comme premier assistant; l’Egyptien Tahssen Abo El Sadat , deuxième assistant; BamlakTessema ,de l’Ethiopie , quatrième arbitre .
L’instance africaine a désigné Manuel Irenio de la Guinée Bissau comme commissaire de match.

Gabon – Burkina Faso est crucial pour les deux équipes qui ont arraché un point lors de la première journée. Les Gabonais ont été tenus en échec 1-1 par la Guinée Bissau. C’est sur ce même score que Burkinabè et Camerounais se sont neutralisés.

Burkina Demain

Crise au sein de l’armée: agents des Eaux et forêts et gardes pénitentiaires passent à l’action

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Le mouvement d’humeur entamé par les différents corps de la gendarmerie connait un regain avec l’entrée en scène des agents des Eaux et forêts et des gardes pénitentiaires des prisons civiles de Dimbokro qui réclament aussi leur part de primes, a constaté l’AIP, mardi à Dimbokro. eaux

« Il faut que le Pr (président) donne notre part de Djè (argent). Nous aussi, on a combattu. Il ne peut pas donner à des gens et nous laisser », a déclaré un garde pénitentiaire à un barrage.

Le bureau du régisseur de la ferme pénitentiaire de Saliakro, Ouattara Pinguessié, a même été cassé et des armes (cinq au total) ont été emportées « Les éléments sont en train de tirer ici. Ils ont cassé mon bureau et emporté les armes », a raconté M. Ouattara, joint au téléphone par l’AIP. En attendant, des tirs sporadiques se font entendre dans la ville et quelques individus se hasardent à sortir la tête de leurs logis pour voir ce qui se passe réellement.

Des gendarmes, par des tirs nourris d’armes, ont manifesté en fin de matinée, pour réclamer leur part de primes.

Anderson Koné
Burkina Demain