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Gambie : Yahya Jammeh décrète l’état d’urgence

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Dans une déclaration télévisée, le président sortant de la Gambie, Yahya Jammeh, a décrété ce mardi 17 janvier 2017, l’état d’urgence dans le pays de 7 h du matin à 19 heures.jamleh

Yahya Jammeh a justifié cette décision par « un niveau d’ingérence étrangère exceptionnel et sans précédent » dans le processus électoral et les affaires du pays. Il a également déploré « l’atmosphère hostile injustifiée qui menace la souveraineté, la paix et la stabilité du pays ».

Selon la Constitution, l’état d’urgence dure sept jours lorsqu’il est proclamé par le chef de l’Etat, mais peut être porté à 90 jours avec l’approbation de l’Assemblée nationale.

M. Jammeh a fait cette annonce à deux jours de l’investiture prévue de son successeur élu Adama Barrow dont il conteste en justice la victoire à l’élection du 1er décembre.

Anderson Koné
Burkina Demain

Police nationale : un incendie à la Direction générale

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Un incendie a déclenché, ce mardi 17 janvier 2017 à la Direction générale de la police nationale du Burkina Faso. Mais, le feu a été vite maitrisé. Police

L’incendie avait commencé dans une salle, située près de la guérite. Sur place, une vingtaine d’extincteurs et des chaises.

Selon un responsable de la police, se refusant de donner des explications pour des questions de sécurité, il n’y a pas grand-chose à dire.

Anderson Koné
Burkina Demain

Nouvelles mutineries en Côte d’Ivoire : Au moins un mutin abattu à Yamoussoukro

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La fièvre des mutineries est encore loin d'être retombée en Côte d'Ivoire

Au moins, un mutin aurait été tué ce mardi suite à des tirs de la garde républicaine à Yamoussoukro. Tout serait parti du soulèvement des militaires de l’Ecole des Forces Armées (EFA) du Zambakro qui voudraient également leur part du gâteau  que le gouvernement à commencer à partager aux soldats des ex-rebelles intégrés par la suite dans l’armée.

La fièvre des mutineries est encore loin d'être retombée en Côte d'Ivoire
La fièvre des mutineries est encore loin d’être retombée en Côte d’Ivoire

Le soldat aurait été tué lorsque les mutins ont voulu s’emparer de la poudrière de la garde républicaine de Yamoussoukro, obligeant ainsi  la garde républicaine à ouvrir le feu. Certains correspondants locaux de presse annoncent même deux morts parmi les mutins gendarmes.Une fronde s’est ainsi emparée de l’escadron de gendarmerie de Bouaké et Dimbokro où les corridors sont fermés et tenus par les mutins. Les nouveaux mutins réclameraient 12 millions de francs CFA, tout comme les mutins issus de l’ex-rébellion qui ont reçu chacun une première tranche de 5 millions, le reste devant être payé en 7 mensualités de 1 000 000  F CFA chacune. Pour l’instant, aucune réaction n’a encore été enregistrée du côté des autorités ivoiriennes face à ces nouvelles mutineries qui touchent maintenant au total cinq villes dont Bouaké, à en croire certaine sources. Alors qu’au départ les tirs étaient seulement l’œuvre  de soldats ou gendarmes qui ne sont pas concernés par l’accord trouvé vendredi dernier entre le gouvernement et les soldats.

Burkina Demain

Burkina : 20 millions de dollars pour améliorer les transports

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Photo d'illustration transports au Burkina

La Banque mondiale a octroyé le 12 janvier dernier au Burkina Faso un crédit d’un montant de 20 milliards de dollars qui vont servir à la modernisation du secteur des transports. C’est la teneur du présent communiqué de presse

Le crédit octroyé par la Banque mondiale vise à contribuer à la modernisation des transports
Le crédit octroyé par la Banque mondiale vise à contribuer à la modernisation des transports

«20 millions de dollars pour améliorer l’efficience et la sécurité des services de transports au Burkina Faso 

WASHINGTON, le 12 janvier2017—La Banque mondiale vient d’octroyer un crédit de 20 millions de dollars au Burkina Faso, afin de soutenir des réformes destinées à moderniser le secteur des transports et faciliter le commerce. Ces réformes ont été identifiées dans le cadre des opérations d’appui aux politiques de développement (OPD), et sont financées par le biais de deux séries de Crédit régional pour la facilitation du commerce et la compétitivité (CRFCC) couvrant la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso. La dernière série venant d’être approuvée par la Banque mondiale en décembre 2016.

Ce nouveau prêt soutiendra le Projet de modernisation du secteur des transports et de facilitation du commerce (PAMOSET), un projet d’assistance technique, qui vise à améliorer l’efficience et la sécurité des services de transport sur la portion burkinabé du couloir de transport routier Ouagadougou-Abidjan. Ce Projet vient en complément du Projet d’appui à la modernisation du secteur des transports et de facilitation du commerce sur la section ivoirienne du Corridor Ouagadougou-Abidjan.

«Le développement du Burkina Faso dépend de son adhésion aux initiatives d’intégration régionale,  visant à promouvoir la compétitivité au sein d’un même espace communautaire, à surmonter les obstacles au commerce, à réduire les coûts du transport et de l’énergie. Une  baisse des coûts du transport influerait sur les prix des produits importés et des produits de base, y compris les produits alimentaires et améliorerait ainsi les conditions de vie des populations, notamment les plus pauvres »a souligné Cheick Kanté, représentant résident de la Banque mondiale au Burkina Faso.

Pour Fabio Galli,chef d’équipe du projet à la Banque mondiale, « ce projet est salutaire, car sous sommes persuadés qu’en combinant les actions prévues dans le cadre du Projet à ceux de son pendant ivoirien, il serait  possible d’améliorer l’efficacité et la sécurité de la section burkinabè du Corridor. De plus, le renforcement des capacités à moyen terme, rendu possible par le Projet, combiné à la réforme politique à court terme, assurée par les opérations du CRFCC, devrait faciliter la création d’un cadre institutionnel approprié et pousser les deux pays à veiller à ce que le Corridor fonctionne de la manière la plus efficace et la plus sûre possible »,  a conclu Aguiratou Savadogo-Tinto, co- responsable du projet à la Banque mondiale.»  

Contacts :

À Washington : Aby Toure, (202) 473-8302, akonate@worldbank.org

À Ouagadougou : Lionel Yaro, (226) 25 49 63 00, lyaro@worldbank.org

Escroqueries : Houndé Gold Operation SA appelle à la vigilance

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Depuis quelques jours, des informations circulent faisant état d’une prétendue agence de recrutement ou de personnes qui procèdent à la formation et à la réception de dossier de candidature en vue d’un recrutement pour le compte de la société Houndé Gold Operation SA, et demandant des frais de timbre et de traitement de dossier aux honnêtes citoyens payables par Airtel Money.

La société Houndé Gold Operation SA informe de ce qui suit
La société Houndé Gold Operation SA veut prévenir par la présente

 Par le présent communiqué, la société Houndé Gold Operation SA tient à informer l’ensemble de la population qu’elle n’a jamais passé un contrat de sous-traitance pour le recrutement ou la formation, et qu’elle ne reconnait aucune agence ou personne physique agissant en son nom pour les opérations de recrutement du personnel nécessaire aux activités de construction de la mine.

Les éventuels recrutements sont affichés aux lieux habituels ou par voie de communiqué ou en collaboration avec le Comité de suivi du recrutement pour les semi et non qualifiés récemment mis en place en collaboration avec la Commune de Houndé et les associations socio professionnelles de la province du TUY pour la phase de construction. De plus, la société Houndé Gold Operation SA ne demande en aucun cas des contributions financières ou matérielles pour la participation au processus de recrutement.

Par conséquent, la société Houndé Gold Operation SA décline toute responsabilité quant aux actes de toute personne ou agence de recrutement prétendant agir en son nom. Elle en appelle à votre vigilance.

Fait à Houndé le 16 Janvier 2017.

                             La Direction de Houndé gold opération SA                

Côte d’Ivoire: début de paiement des primes des mutins

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Les soldats mutins ont commencé à percevoir leur argent, ce lundi 16 janvier 2017. Ils perçoivent une première tranche de 5 millions de FCFA. Le reliquat (les 7 millions restant) leur sera versé par tranches à hauteur d’un million de FCFA par mois. mutins

C’est au total 42 milliards de FCFA que l’Etat doit verser comme primes aux soldats mutins. Ils sont 8400 soldats et chacun d’entre eux devrait recevoir la somme de 12 millions de FCFA. Tel est l’accord signé entre le Gouvernement et les soldats mutins le vendredi 13 janvier dernier à Bouaké.

Selon les soldats mutins, après cet accord, l’heure n’est plus à la négociation, mais plutôt à la phase d’exécution. Ils espèrent tous rentrer en possession de leur argent et pour finir satisfaction face aux autres revendications.

Une question reste posée. Comment sera financé cet accord, pendant que le gouvernement ivoirien fait face à d’autres problèmes, tels que la grève des fonctionnaires ivoiriens. Ceux-ci qui réclament aussi des augmentations salariales et rejettent la réforme des retraites engagée en 2016 par le président Ouattara.

Anderson Koné
Burkina Demain

Procès des ex-RSP: la défense du caporal Madi Ouédraogo sort une vidéo pour confirmer la thèse du complot Zida

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Après la réquisition du Commissaire du gouvernement demandant 20 ans de prison ferme pour le présumé cerveau de l’attaque de la Maison d’arrêt et de correction de l’armée (Maca), le caporal Madi Ouédraogo et deux autres, le Caporal Mahamadi Zallé et l’imam Alassane Ouédraogo pour complot militaire, les avocats de la défense ont remis un dossier contenant des documents et un enregistrement vidéo dans une clé USB au tribunal , ce 16 janvier 2017.
Selon les conseils de la défense, ces éléments contiennent des preuves de la véracité des propos du caporal Madi Ouédraogo, qui lors de sa comparution , a parlé de complot monté par l’ancien Premier ministre Isaac Zida.
ZIDA

« Ces éléments viennent appuyer et corroborer les propos tenus par Madi Ouédraogo consistant à dire qu’il a été victime d’un complot qui a été ourdi pour le sanctionner pour son refus de participer à la triste mission qui a été demandée par l’ex Premier ministre. Ces documents montrent effectivement que des personnes ont été arrêtées et détenues et compte rendu a été fait à la hiérarchie (…) Toujours est-il que ce qu’il a affirmé est réel et il y a des éléments qui sous-tendent la thèse du complot pour les attraper et les punir », a révélé Me Alexandre Daboné, conseil commis d’office.

Les avocats Commis ont remis en cause les éléments de l’accusation pour manque de preuve ; ils ont demandé la requalification des chefs d’accusation d’association de malfaiteurs et de complot militaire puis, la libération immédiate de leurs clients.

Après onze plaidoiries, le procès a été reprogrammé pour ce mardi 17 janvier 2016 avec la poursuite des plaidoiries.

Joachim Batao
Burkina Demain

Attentat du 15 janvier 2016 : le Président du Faso reçoit les familles des victimes

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Le Président du Faso, Roch Marc Christian KABORE, a accordé une audience à l’Association des familles victimes des attentats du Burkina (AFVAB), ce 16 janvier 2017 à Ouagadougou.PRESI

« Je remercie le gouvernement pour les efforts qu’il a faits, surtout le soutien apporté lors de la journée du 15 janvier 2017. Cela nous a donné un grand réconfort à tous. L’entretien qu’on a eu avec le Président du Faso et le ministre d’Etat en charge de la sécurité intérieure nous a profondément touchés. Parce que nous nous sommes rendus compte que la situation que nous vivons, ils la vivent aussi », a avancé le porte-parole de l’Association des parents des victimes, Gaëtan SANTOMENNA, propriétaire du Café-restaurant, le Cappuccino.

Selon lui, les victimes ont besoin du soutien du gouvernement pour avancer aujourd’hui.  » Nous avons eu des échanges sur notre situation actuelle, sur ce que nous vivons. Pour nous, c’est beaucoup plus important que le reste. Ensemble, nous trouverons forcément des situations envisageables », a-t-il déclaré.

Anderson Koné
Burkina Demain

Procès des ex-RSP: 20 ans de prison requis contre le caporal Madi Ouédraogo

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Le commissaire du gouvernement, Alioune Zanré, a requis ce lundi 16 janvier 2017 à Ouagadougou, 10 à 20 ans de prison ferme contre des soldats de l’ex Régiment de sécurité présidentielle (RSP), accusés d’associations de malfaiteurs et de complots militaires.MADI

Le parquet militaire réclame 20 ans de prison ferme pour le cerveau présumé de l’opération, le caporal Madi Ouédraogo et l’imam Alassane Ouédraogo dit «Laadji». Pour les 24 autres accusés, il réclame 10 ans pour ne pas avoir saisi la hiérarchie pour dénoncer le complot.

Cela étant, il réclame la relaxe, au bénéfice du doute pour Alexis Malboné, Patrice Coulibaly et Jean-Charles Gansonré.
Ces 29 personnes dont deux civils (un marabout et un conducteur de tricycle) sont poursuivies pour association de malfaiteurs, détention illégale d’armes et de munitions puis de complot militaire.

Joachim Batao
Burkina Demain

Nouveau bureau de la CMB : Renforcer les acquis et relever les défis

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Les conférenciers ont affirmé l'engagement de la Chambre des mines du Burkina au développement du secteur minier du pays

La Chambre des mines du Burkina (CMB) vient de renouveler les membres de son conseil d’administration, à l’issue de sa quatrième assemblée générale ordinaire tenue ce 16 janvier 2017 à Ouagadougou. Après sa mise en place, le nouveau bureau de la CMB présidé par Tidiane René Barry, directeur des affaires corporatives d’Iamgold Essakane Sa, a animé un point de presse pour décliner ses ambitions.

Tidiane René Barry, nouveau président de la Chambre des mines du Burkina
Tidiane René Barry, nouveau président de la Chambre des mines du Burkina

Face à la presse se trouvaient les premiers responsable et quelques membres du nouveau bureau du conseil d’administration de la Chambre des mines du Burkina (CMB) mis en place ce lundi 16 janvier 2016 à Ouagadougou, à l’issue de la quatrième assemblée générale ordinaire du de la CMB. Il s’agit du président, Tidiane René Barry, directeur des affaires corporatives d’Iamgold Essakane Sa ; de vice-président Laurent Michel Dabiré, directeur des affaires corporatives de SEMAFO ; de la secrétaire à la promotion du genre Aïda Tamboura, présidente de l’Association des femmes du secteur minier du Burkina et du doyen Cyrille Kabré du KC Consulting. Fraîchement élus, l’objectif principal des conférenciers était de se présenter et de décliner leurs ambitions pour le secteur minier du Burkina Faso.

916 milliards de francs CFA de contribution directe au budget de l’Etat

Abordant le rôle de la CMB, le nouveau présidentassure que la Chambre des mines n’a eu de cesse de réfléchir sur les mécanismes pour une meilleure contribution du secteur des mines au développement du Burkina Faso dans le cadre, dit-il, «d’un partenariat gagnant-gagnant».

«De 2008 à 2015, le secteur minier a apporté près de 916 milliards de francs CFA de contribution directe au budget de l’Etat. Cette contribution directe est certes appréciable mais elle reste marginale comparée aux retombées indirectes des mines au Burkina Faso, notamment dans les emplois, la fourniture des biens et services et les investissements sociaux. Nous acteurs privés du secteur minier avons coutume de dire qu’une mine est un gisement d’opportunités à saisir», confie Tidiane René Barry. Et le vice Laurent Michel d’ajouter : «un emploi dans le secteur minier, c’est 4 à 5 emplois de créés indirectement».

Les priorités du nouveau bureau de la CMB

Les conférenciers ont affirmé l'engagement de la Chambre des mines du Burkina au développement du secteur minier du pays
Les conférenciers ont affirmé l’engagement de la Chambre des mines du Burkina au développement du secteur minier du pays

Entre autres priorités, le nouveau bureau de la Chambre des mines du Burkina entend d’abord œuvrer à la poursuite de l’ancrage institutionnel de la CMB, qui reste une jeune association dans un secteur  minier relativement récent. La nouvelle travailler dans ce cadre à rendre plus opérationnel le secrétariat exécutif afin que la CMB continue d’être véritablement une forte de propositions au service du secteur minier et du développement socio-économique pays. L’autre priorité, c’est la communication qui devrait être permanente aussi à l’interne qu’à l’externe dans la perspective d’instaurer un climat propice aux activités minières. L’équipe Barry est déjà partante pour la suite des réflexions en vue de la mise en place d’une convention collective sectorielle, censée favorisée la prise en compte des préoccupations salariales et matérielles des travailleurs du secteur.

Pas de polémiques

La présente conférence de presse a étaient l’occasion pour les journalistes d’avoir l’avis des responsables du nouveau bureau de la CMB sur un certain nombre de sujets quelque peu délicats, à entendre les conférenciers. Ainsi, sur la question de l’adoption des 7 décrets d’application du code minier de 2015, le président Barry assure n’avoir pas de commentaires à faire pour l’instant et dit attendre de recevoir la dernière mouture du texte avant de donner son avis. Concernant le procès contre l’Etat dans l’affaire Tambao, Tidiane René fait également preuve de prudence, assurant qu’il n’est pas qualifié pour se prononcer sur cette affaire qui est déjà prise en charge au niveau. Mais, il laisse quand même entendre que ce genre de procès impliquant des investisseurs n’est pas de nature à attirer des investisseurs dans le pays.

Hommages au président sortant et au SG défunt

Un hommage a été rendu au président sortant de la CMB, Dr Elie Justin Ouédraogo
Un hommage a été rendu au président sortant de la CMB, Dr Elie Justin Ouédraogo et…
...et au défunt sécrétaire général Aboubakar Sadiku
… au défunt secrétaire général Aboubakar Sadiku

La présente conférence a par ailleurs permis au président entrant de la CMB de rendre un vibrant hommage  à son prédécesseur, Dr Elie Justin Ouédraogo. «Son aura, sa sagesse et son expérience ont fait de notre jeune chambre, une institution dont la voix porte et compte au Burkina Faso», a indiqué Tidiane René Barry.

Hommage a également été rendu au défunt secrétaire général de la Chambre des mines, en l’occurrence Aboubakar Sidiku, décédé le 30 novembre dernier à Paris, en France.

La Chambre des mines du Burkina a six ans. Elle  a été portée sur les fonts baptismaux en juillet 2011 dans une perspective de renforcement des acquis de l’ancien groupement professionnel des miniers du Burkina créé en 1996.

Grégoire B. Bazié

Burkina Demain