Les policiers radiés suite à la mutinerie d’avril 2011 ont rencontré, ce mardi 10 janvier 2017 à Ouagadougou, le Directeur général de la Police nationale pour demander leur réintégration dans la police. Et ils souhaitent rencontrer le président du Faso, Roch Kaboré.
« L’affaire est en train d’être politisée et nous ne voulons plus trainer à expliquer le problème aux gens qui se désengagent, qui ne peuvent pas aider à résoudre le problème », a indiqué Oumar Junior Bahoro, chargé de la mobilisation du regroupement des policiers révoqués, au nombre de 136.
A l’en croire, ils ont dit au directeur de la police qu’ils souhaitent rencontrer le président du Faso pour lui dire de vive voix ce qu’ils ont sur le cœur, afin que leur problème soit résolu au plus tôt . Des explications d’Oumar Junior Bahoro, le ministre d’Etat en charge de la Sécurité s’est dit incompétent dans le dossier.
Pour Oumar Junior Bahoro, il n’y a que la lutte seule qui leur permettra de sortir de cette situation.
« Aujourd’hui, nous sommes obligés de lutter … Il ne faut pas qu’on pousse les gens à vouloir faire des choses et on va dire, voilà des fils du pays qui se comportent comme des délinquants. Ce sont les frustrations qui amènent les gens à se comporter d’une manière non acceptable. Nous avons décidé qu’en 2017, le problème sera résolu … Nous avons démarré pour nous. Même s’il y aura des cadavres parmi les éléments, on préfère mourir que de vivre ce que nous vivons. Quand on se rendra compte que ce sont des messages politiques, vous allez nous voir, nous allons montrer que la patrie ou la mort nous vaincrons » a averti Arnaud Francis Tinano, chargé de la communication des policiers radiés.
Le Président du Faso, Roch Marc Christian KABORE, a reçu en audience, ce 10 janvier 2017, une délégation de la commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale française, en visite au Burkina Faso.
Le chef de la délégation, Patrice Martin-Lalandé a laissé entendre qu’il s’agit d’une « mission d’information sur l’aide publique au développement et la coopération » qui devra ensuite se rendre au Maroc.
« Ces deux pays nous semblent exemplaires d’un certain nombre de préoccupations, de projets, de réussite et d’une possibilité de travailler avec les autorités de chacun des deux pays de manière véritablement très coopérative », a -t-il dit, en avançant qu’ils ont abordé un certain nombre de sujets importants pour l’avenir du Burkina Faso.
L’ambassadeur de France au Burkina Faso, Xavier Lapeyre De Cabanes, a dit que la mission entre dans le cadre global du renforcement des relations bilatérales et le maintien du dialogue politique entre les deux pays.
Amadou Gon Coulibaly est désormais Premier ministre en Côte d'Ivoire
En Côte d’Ivoire, l’on connaît désormais, depuis ce mardi soir, le successeur de Daniel Kablan Duncun, fraîchement désigné vice-président. Son successeur se nomme Amadou Gon Coulibaly, plusieurs fois ministre. Il était précédemment secrétaire général de la présidence ivoirienne.
Amadou Gon Coulibaly est désormais Premier ministre en Côte d’Ivoire
Député-maire triomphalement réélu dans sa circonscription de Korhogo-commune (Nord du pays, région du Poro), est un fidèle parmi les fidèles du président Alassane Ouattara qui a voulu ainsi le récompenser pour sa loyauté et les services rendus. Le nouveau Premier ministre ivoirien est le 10 février 1959.
Le gouvernement encourage les Etalons à faire une belle CAN au Gabon
L’édition 2017 de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de football, c’est dans quatre jours au Gabon. Les Etalons qui participent à cette compétition continentale pour la onzième fois ont le soutien du gouvernement burkinabè qui par la présente chronique leur souhaite un meilleur parcours.
Le gouvernement encourage les Etalons à faire une belle CAN 2017 au Gabon
«Chronique du Gouvernement
CAN 2017
En avant les Etalons !
Ce samedi 14 janvier 2017 s’ouvre à Libreville au Gabon, la 31ème édition de la Coupe d’Afrique des nations de football (CAN). Pour la onzième foisle Burkina Faso, à travers son équipe fanion, les Etalons, fait partie de ces 16 meilleures nations du continent en matière de football, avec en prime un rang honorable de 50ème ex aequo(avec la Slovénie) au dernier classement dela Fédération internationale de football association (FIFA).
Objectif : ramener enfin le trophée à la maison
Si les qualifications deviennent une habitude, l’immense défi de ramener le prestigieux trophée à la maison reste le vœu le plus cher des millions de Burkinabè qui, depuis la quatrième place en 1998 et la deuxième place en 2013, y croient dur comme fer. Une conviction qui symbolise l’état d’esprit positif et de tout un pays qui, malgré ses ressources économiques limitées, croit en la force intrinsèque de ses hommes. Historiquement, la principale force du pays des Hommes intègres, reste avant tout la bravoure de sa population qui a toujours su forcer son destin, malgré l’adversité de la nature. Et actuellement les Etalons sont bien dans cette logique : ramener enfin le trophée à la mère patrie.
Les merveilleux souvenirs du parcours de 2013 resteront à jamais gravés dans les mémoires. L’équipe nationale demeure l’une des rares entités, qui mobilise passionnément tous les Burkinabè, de l’intérieur comme de l’extérieur et ce, comme un seul homme. Voilà à nouveau, nos dignes représentants à leur onzième participation de l’histoire de la CAN, dont la cinquième consécutive depuis 2010. Et malgré les fortunes diverses que le Onze national a connu, la ferveur est toujours grande. Toutes les couches de la population, des communes urbaines et rurales, ainsi que nos compatriotes de la diaspora, restent en haleine tout en poussant nos dignes représentants à la grand-messe du football à la victoire finale au soir du 5 février à Libreville. Il n’y a aucun doute, l’équipe nationale demeure une préoccupation majeure, au cœur des débats, de tous les Burkinabè. L’effervescence générale qu’ontentrainée la Coupe d’Afrique des cadets remportée en 2011 et la qualification des Etalons à la finale de la CAN en 2013 en Afrique du Sud, est encore mémorable.
Les opportunités qu’offre la CAN au-delà de l’aspect purement footballistique
En dehors de la liesse que les Etalons procurent à la Nation, il convient de reconnaitre que ce sont également et surtout des moments où le seuil du patriotisme et de civisme atteignent leur point culminant. En outre, si l’équipe nationale permet de tendre vers l’unité nationale, elle est aussi un puissant outil de diplomatie du pays sur l’échiquier international, facilitant les relations avec les autres pays frères, prévenant de facto, d’éventuelles crises avec eux. En 2013, par exemple, la ville de Nelspruit en Afrique du Sud,où les Etalons ont réalisé leur brillant parcours, a demandé un jumelage avec Ouagadougou.
Enfin, elle se présente aussi comme un puissant moyen de communication externe de notre pays. Les Etalons, de par leurs prouesses, offrent une grande et belle vitrine du pays au monde entier.
En effet, la CAN est le quatrième évènement sportif le plus médiatisé au monde après les Jeux Olympiques, la Coupe du Monde et l’Euro de football. Les études d’audiences sur les précédentes éditions des CAN révèlent que cet événement de la Confédération africaine de Football (CAF), a régulièrement franchi la barre de six milliards de téléspectateurs à travers le monde. Pour avoir l’étendue de l’audience de cette compétition, il faudrait y ajouter les auditeurs des multiples chaînes de radio et les internautes. C’est donc dire que cette grande messe continentale constitue une belle tribune, une opportunité pour les pays qui y prennent part, pour se faire une visibilité à l’échelle mondiale.
Comme on peut le voir, participer à la CAN offre à notre pays une exposition médiatique sans pareille, sans compter les effets induits sur le tourisme, les investisseurs, la notoriété établie auprès des structures internationales quant à nos capacités à organiser certains évènements d’envergure internationale.
Les efforts du gouvernement pour un Burkina plus sportif
C’est pourquoi, le gouvernement burkinabè, à travers son programme de développement, accompagne considérablement les équipes nationales pour les rendez-vous internationaux, et surtout l’équipe nationale de football qui se rend à cette édition de la CAN au Gabon, même si les plus grands défis dans ce domaine, sont l’implantation d’infrastructures sportives de qualité et la formation. Sans toutefois oublier les compétitions, les efforts du Gouvernement burkinabè seront portés sur des projets qui feront de notre patrie, à moyen et à long termes, une nation de référence en Afrique et dans le monde.
Et pour parvenir à cet objectif, le ministère des Sports et des loisirs, dans le cadre de sa Politique nationale du sport et des loisirs, et en adéquation avec le Plan national de développement économique et social (PNDES), compte renforcer les différents acquis du sport et des loisirs burkinabè en posant cependant, les fondements d’un Burkina Faso, plus sportif et plus conquérant, tout en incitant les acteurs à tendre vers une vraie industrialisation du sport, afin d’en faire un secteur économiquement vital et d’accroitre la notoriété du peuple burkinabè sur la sphère mondiale.
La CAN Gabon 2017 est la 11ème édition à laquelle participe notre Onze nationale après les éditions de 1978 au Ghana (éliminés au 1er tour), 1996 en Afrique du Sud (éliminés au 1er tour), 1998 au Burkina Faso (4ème), 2000 au Ghana et Nigéria et au Ghana (éliminés au 1er tour), 2002 au Mali (éliminés au 1er tour), 2004 en Tunisie (éliminés au 1er tour), 2010 en Angola (éliminés au 1er tour), 2012 en Guinée équatoriale et au Gabon (éliminés au 1er tour), 2013 en Afrique du Sud (2ème), et 2015 en Guinée équatoriale (éliminés au 1er tour).»
Sur décision du président ivoirien, Daniel Kablan Duncun est désormais vice-président de la Côte d'Ivoire
Le président Alassane Ouattara a dévoilé ce mardi devant les députés ivoiriens, le nom du vice-président, tant attendu. Il s’agit de Daniel Kablan Duncan, Premier ministre démissionnaire la veille.
Sur décision du président ivoirien, Daniel Kablan Duncun est désormais vice-président de la Côte d’Ivoire
C’est tout sauf une surprise, cette désignation par Alassane Ouattara de Daniel Kablan Duncan comme vice-président de la Côte d’Ivoire. Le choix de Ouattara s’est donc porté sur un technocrate, un fidèle compagnon dans la gestion des affaires de l’Etat. Né le 30 juin 1943, Kablan Duncun a été Premier ministre de 1993 à 1999 sous la présidence de Henri Konan Bédié, l’autre baron du Rassemblement des Houphouetistes pour la démocratie et la paix (RHDP). Il réoccupera le poste du chef de gouvernement à partir du 21 novembre 2012 pour ne le quitter qu’à la veille de sa nomination à la vice-présidence de la IIIe République ivoirienne. Quel parcours !
Pour que cette nomination ait le caractère à la fois solennel et populaire requis, c’est aux députés ivoiriens que le président Ouattara a réservé la primeur de l’information.
Le gouvernement a réagi à l’appel de la fédération des associations islamiques à travers ce communiqué qui annonce le retrait du projet de loi portant liberté de religion au Burkina Faso.
Une session du conseil des ministres burkinabè
« COMMUNIQUE DU GOUVERNEMENT
Le Ministre d’Etat, Ministre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité Intérieure a eu une rencontre avec une délégation de la Fédération des Associations Islamiques du Burkina (FAIB) portant sur le communiqué paru dans plusieurs médias et relatif à certaines dispositions du projet de loi portant libertés religieuses au Burkina Faso. Il a informé la Fédération que le gouvernement a demandé dès la conférence des Présidents de l’Assemblée Nationale, le retrait dudit projet de loi de l’ordre du jour de la session extraordinaire afin d’approfondir les concertations avec tous les acteurs concernés conduisant à un projet de loi consensuel gage de paix et de stabilité sociale.
Comme Le Général Soumaila Bakayoko, deux autres hauts gradés de l'armée ivoirienne ont fait les frais des mutineries de ces derniers jours
On vient de l’apprendre, c’est la tête de l’état-major des armées ivoiriennes qui paie pour les mutineries des soldats de ces derniers jours.
Comme Le Général Soumaila Bakayoko, deux autres hauts gradés de l’armée ivoirienne ont fait les frais des mutineries de ces derniers jours
Ainsi, les généraux Soumaïla Bakayoko, Gervais Kouassi et Brédou Mbia respectivement Chef d’Etat-major général des armées, Commandant supérieur de la gendarmerie et Directeur général de la police nationale ont été limogés, ce lundi soir, selon trois décrets pris par le Président Alassane Ouattara et rendus publics par le secrétaire général de la présidence ivoirienne, Gon Coulibaly.
Pour les remplacer, le chef de l’Etat ivoirien a nommé le Général Sékou Touré chef d’Etat-major, le Général Nicolas Kouakou, Commandant supérieur de la Gendarmerie, et le Commissaire Youssouf Kouyaté, Directeur Général de la police.
En Côte d'Ivoire, Guillaume Soro, reste au perchoir
Les députés ivoiriens ont largement renouvelé ce lundi leur confiance à Guillaume Soro en le reconduisant au perchoir pour un second mandat.
En Côte d’Ivoire, Guillaume Soro, reste au perchoir
Sans surprise, Guillaume Kigbafori Soro a été réélu lundi 9 janvier pour un second mandat à la tête de l’Assemblée nationale ivoirienne, avec une écrasante majorité devant son challenger, Évariste Méambly.Guillaume Soro a raflé au total 230 voix sur 252 bulletins de vote, soit plus de 95% des suffrages exprimés. Son challenger Évariste Méambly n’a récolté que quelques 12 voix.
Le président Alpha Condé prenant un bain de foule aux côté de son homologue et ami Yahya Jammeh, en mai 2016 à Banjul
A dix jours de l’investiture du nouveau président élu de Gambie, c’est toujours le statu quo à Banjul. Yahya Jammeh, battu à la présidentielle, demeure au pouvoir et Adama Barrow, élu président, ne sait toujours pas s’il sera effectivement investi le 19 janvier 2017, comme le lui avaient promis ses soutiens à la CEDEAO. La déclaration de mesures fortes, qui devraient être prises à Accra en marge de l’investiture du nouveau président ghanéen Nana Akufo-Ado, sont pour l’instant restées lettres mortes.
Le président Alpha Condé prenant un bain de foule aux côtés de son homologue et ami Yahya Jammeh, en mai 2016 à Banjul
Ce ne devrait pas être la joie dans les rangs des faucons de la Communauté économique des Etats de l’Afrique Ouest (CEDEAO)au sortir de la réunion d’Accra sur la crise gambienne. Alors que des mesures fortes y étaient attendues, finalement c’est l’option de la poursuite de la négociation avec le président sortant, Yahya Jammeh qui a été officiellement privilégiée. «Nous nous sommes engagés à une médiation pacifique et à un transfert pacifique du pouvoir en Gambie. Nous continuerons à le poursuivre pour l’instant », a déclaré Sirleaf», avait déclaré la présidente en exercice de la CEDEAO, Ellen Johnson Sirleaf.
Mais, il reste à savoir si cela ne traduit une certaine stratégie qui consiste à prôner d’un côté officiellement le dialogue et de l’autre, à préparer clandestinement une intervention militaire pour déloger Jammeh du palais présidentiel au profit de Adama Barrow, comme le clamait à cor et cri, il y a encore quelques semaines, le président de la Commission de la CEDEAO Alain Souza. Cela est d’autant plus envisageable que certaines sources font état de mouvements de navires américains et français vers les côtes gambiennes. Si cela confirmait, on pourrait parler d’étau qui se resserre autour Yahya Jammeh. En effet, les marges de manœuvre de Jammeh seront extrêmement limitées si les autorités sénégalaises avec l’appui de l’organisation régionale des occidentaux se décidaient effectivement à boucler militairement le petit territoire gambien étendu seulement de 11 300 km2. Il était également annoncé pour ce lundi une réunion de la CEDEAO à Abuja sur la crise gambienne. Mais, ce sera sans les chefs d’Etat qui semblent ne pas être sur la même longueur d’onde par rapport à la solution à apporter à cette crise gambienne.
Alpha Condé, supposé soutien de Yahya Jammeh
Ce qui pourrait rapprocher Condé de Jammeh peut tenir essentiellement à trois choses
La lenteur des chefs d’Etats ouest-africains à prendre des mesures fortes pour contraindre le président sortant Yahya Jammeh à céder le pouvoir au président nouvellement élu Adama Barrow, traduirait des dissensions internes. Tous ne seraient pas favorables à une solution armée. A ce niveau les regards semblent être tournés vers le président guinéen, Alpha Condé.
«Je ne crois pas que l’intervention militaire soit nécessaire si on peut l’éviter par le dialogue», avait laissé entendre Condé qui entretient de bonnes relations avec Jammeh. Il n’en fallait pas plus pour qu’on voie en lui le soutien du président sortant gambien. Mais, l’attitude du président Condé peut se comprendre. Il est d’abord un ami à Jammeh et les amis se soutiennent normalement dans les situations difficiles. Ensuite, Condé qui a été médiateur du chronique conflit de frontière entre le Sénégal et la Gambie ne peut pas passer facilement de la posture de médiateur à celle de guerrier. Et dans le cadre de cette médiation, Alpha Condé avait une retentissante visite officielle en Banjul le 15 mai dernier. Visite au cours de laquelle Alpha avait été reçu à bras ouverts par son ami Yahya. L’autre raison qui pourrait expliquer la position du président guinéen, les relations difficiles qu’il a souvent eues avec les dirigeants sénégalais, du temps d’Abdoulaye Wade comme de Macky Sall. Dans ces conditions, il n’est pas toujours facile pour Conakry de s’engager une initiative, fût-elle régionale, où Dakar est appelé à jouer les premier rôles, ne serait-ce que du fait de sa proximité géographique avec Banjul.
Le cinéma africain est en deuil. Le réalisateur guinéen, Cheick Fantamady Camara, n’est plus. L’Etalon de Yennenga 2007 avec son film «Il va pleuvoir sur Conakry», est décédé samedi dernier à Paris, à l’âge de 57 ans.
Cheick Fantamady Camara s’en est allé à 57 ans
Fauché le 7 janvier dernier Paris, à la fleur de l’âge, par la Grande Faucheuse, Cheick Fantamady Camara sera le grand absent de l’édition 2017 DU Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco), prévue du 25 février au 4 mars dans la capitale burkinabè.
Auteur du long métrage “il va pleuvoir sur Conakry” (prix du public au FESPACO), le réalisateur défunt était considéré comme un monument du cinéma guinéen
Né en 1960 à Conakry en Guinée, Cheick Fantamady Camara suit en 1997 une formation à l’écriture de scénario à l’INA et en 1998 à la réalisation en 35 mm à l’Ecole Nationale Louis Lumière. En 2000, il réalise son premier court métrage « Konorofili » suivi de « Bé Kunko » en 2004.
En 2006, il réalise son premier long métrage « Il va pleuvoir sur Conakry », primé par une vingtaine de prix à travers le monde dont l’Etalon de Yennenga en 2007 et le Prix Ousmane Sembène (Khouribga 2008, Maroc). Deux ans plus tard, en juillet 2010, il débute à Dakar, au Sénégal, le tournage de son second long métrage « Morbayassa ».