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Procès tentative d’attaque de la MACA : les plaidoiries renvoyées au lundi

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Le tribunal militaire a renvoyé, le 12 janvier 2017 à Ouagadougou, au lundi prochain les plaidoiries de la tentative d’attaque de la Maison d’arrêt et de correction des armées (MACA), à la demande des avocats de la défense.JUSTICE

A l’ouverture de l’audience jeudi matin, l’un des avocats de la défense, Me Arnaud Kpoda a pris la parole au nom de tous ses collègues pour demander un report de 72 heures, afin de mieux préparer la défense.

Il a expliqué cette démarche par la requalification des infractions initialement retenues. Selon lui, la veille, le tribunal a invité les avocats à voir subsidiairement, l’infraction de complot. Et 24 h paraissent insuffisantes au regard du degré de gravité de la requalification qui implique, de son avis, des conséquences.

«La requalification telle que formulée, peut aggraver le sort des accusés qui encourent désormais, la condamnation à perpétuité… C’est pourquoi nous demandons un report du procès en vue de mieux examiner cette nouvelle donne et préparer au mieux la défense», a dit Me Kpoda.

Me Christophe Birba a ajouté que tout le dossier a été instruit sur la base d’association de malfaiteurs et que la jurisprudence est claire sur ce sujet : «Si le tribunal requalifie de manière à ce que la nouvelle infraction envisagée encourt une peine plus grave, la réouverture des débats est automatique».

En outre, les avocats estiment que le report pourrait favoriser la comparution de certains témoins cités par le principal inculpé, Madi Ouédraogo, notamment, les généraux Gilbert Diendéré et Pingrenoma Zagré.
Le tribunal a répondu favorablement à la première requête; il a suspendu l’audience et a annoncé sa reprise pour lundi à 8 heures.

Les inculpés de ce procès sont principalement des éléments de l’ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP). Ils sont accusés, entre autres, de «détention illégale d’armes de guerre et d’«association de malfaiteurs», des infractions punies par la loi.

Ces militaires, selon les chefs d’accusation, projetaient d’attaquer la MACA pour libérer les présumés cerveaux du coup d’Etat manqué du 16 septembre 2015 dont les généraux Gilbert Diendéré et Djibrill Bassolé.

Anderson Koné
Burkina Demain

Conférence du gouvernement: appel à l’unité pour commémorer l’an I des attaques terroristes

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La première conférence de presse du gouvernement de l’année 2017 a eu lieu, ce jeudi 12 janvier 2017 à Ouagadougou. Face à la presse, les ministres des Sports et des loisirs, Taïrou Bangré, de la Culture, des arts et du tourisme, Tahirou Barry et de la communication et des relations avec le Parlement, Rémis Fulgance Dandjinou.GOUV

A l’ordre du jour, les préparatifs de la 25ème édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), la mise en œuvre du fonds de développement culturel, la participation des étalons à la CAN Gabon 2017 et les investissements sportif au titre de l’année 2016 et les questions d’actualités.

Le ministre Barry a avancé que le nombre de films enregistrés passe de 670 en 2015 à plus de 1000 films cette année et que sur les 20 films en compétition pour l’étalon du Yennenga, 3 sont burkinabè.

Il a rassuré sur les dispositions prises pour garantir la réussite de cette 25ème édition du FESPACO et qu’il n’y a pas qu’inquiétude quant à la sécurité de la manifestation.

Parlant du fonds de développement culturel, le ministre Barry a dit que les objectifs visent à octroyer des crédits, subventionner et apporter des garanties aux acteurs du monde de la culture. Il a parlé de l’acquisition de 182 œuvres d’art plastique à hauteur de 100 millions de FCFA.

Le ministre des sports et des loisirs, Dr Taïrou Bangré est revenu sur préparatifs de la CAN Gabon 2017. A l’en croire, ils se sont bien déroulés pour les étalons. Son souhait, que le 11 national franchisse le premier tour. Puis, il est revenu sur les différentes infrastructures sportives réalisées l’an passé.

Le ministre de la communication, Rémis Fulgance Danguinou, lui a surtout invité le peuple à s’unir pour la réussite des activités commémoratives de l’an I des attaques terroristes du 15 janvier 2016 qui débutent ce 13 janvier à Ouagadougou.

Joachim Batao
Burkina Demain

Projet de loi portant libertés religieuses: « C’est très grave ! », Zéphirin DIABRE

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Le CFOP invite le gouvernement à soutenir la famille du défunt Badini

Le Chef de file de l’Opposition politique au Burkina Faso (CFOP/BF) s’est exprimé, à travers un communiqué, sur le projet de loi portant libertés religieuses au Burkina Faso qui avait suscité la réaction de la FAIB puis des présidents de l’Assemblée nationale.DIAL II

J’ai appris par les mêmes voies que tous les Burkinabè, que le projet de loi portant sur les libertés religieuses au Burkina Faso, adopté en conseil de ministres et dûment envoyé à l’Assemblée nationale, a été finalement retiré.Ce retrait semble faire suite aux réserves publiques de certaines composantes religieuses, dont celles du Conseil des Ulémas qui,réuni le samedi 07 janvier 2017 pour examiner ledit projet, a estimé que «de toute évidence, l’application en l’état du projet de loi va réduire la liberté de conscience et de culte telle que reconnue par notre constitution, avec très probablement des conséquences dommageables sur le vivre ensemble apprécié de tous au Burkina Faso. »

Tout en prenant acte de la décision du Gouvernement de procéder au retrait de ce projet de loi, je m’étonne qu’une loi portant sur une question aussi sensible pour notre vie en commun, dans le contexte que nous vivons, ait pu passer le filtre d’un conseil de ministres riche d’une trentaine de membres disposant chacun de conseillers expérimentés auprès de lui, pour se révéler être finalement une source de grande tension dans notre société. C’est très grave !

En réponse aux différentes interpellations dont je suis l’objet, et à certaines rumeurs malveillantes,je tiens à préciser ici qu’en tant que Chef de file de l’Opposition, je n’ai été à aucun moment associé ni de près ni de loin à cette initiative gouvernementale. J’ajoute que la loi n’oblige pas le Gouvernement à me consulter sur les projets de loi qu’il initie ou les décisions qu’il prend. Le Chef de file de l’Opposition n’est pas le co-gestionnaire du pouvoir d’Etat. Il en est plutôt le premier contestataire. Mais si on le sollicite sur un problème d’intérêt national, il peut, en tant que patriote, apporter son concours et organiser celui de l’Opposition politique. Tel n’a pas été le cas.

Il suffit d’écouter nos compatriotes pour comprendre que ce projet de loi a distillé une grave tension dans notre société.Disons le tout net : la communauté musulmane s’est sentie particulièrement visée. Il faut donc la rassurer. Et il nous faut sortir très vite de cette tension, et dissiper tous les malentendus. C’est la responsabilité du gouvernement et je l’invite à tout mettre en œuvre pour qu’il en soit ainsi.
Un gouvernement doit toujours analyser l’opportunité des actes qu’il pose et des initiatives qu’il prend.Quel problème cette loi cherche-t-elle à résoudre ? Je ne le sais pas.Y’a-t-il un problème de laïcitédans notre pays et, si oui, lequel?Le Burkina Faso est reconnu pour sa tolérance religieuse. Dans chaque famille, nos différentes croyances se côtoient et même s’entrecroisent.Est- il vraiment urgent, dans le Burkina Faso d’aujourd’hui confronté à une furie terroriste qui ouvre dangereusement les portes de la stigmatisation de certaines communautés, d’ouvrir ce genre de débat , ou de le faire sans prendre mille et une précautions ? En particulier, j’estime qu’il faut éviter de donner des arguments de recrutement à nos ennemis terroristes quiprofitent toujours des débats sur la laïcité pour faire valoir leurs arguments auprès de certains esprits faibles.Et si nous devons engager ces débats, alors faisons le dans la méthode, la concertation la plus ouverte, le rassemblement et la communion des cœurs, en mettant tout en œuvre, pour qu’aucune communauté n’ait le sentiment que l’exercice est dirigé contre elle.

J’invite le Gouvernement à aller dans ce sens. Mais je l’invite surtout à mettre son ardeur là où les Burkinabè l’attendent actuellement, c’est-à-dire dans la défense de notre sécurité, dans la résolution de nos problèmes d’éducation, de santé, d’emplois pour les jeunes, etc.C’est là où nous attendons qu’il nous apporte des résultats concrets.
Dans ce débat qui n’aurait pas dû avoir lieu, j’invite les uns et les autres à la retenue, au respect mutuel et à l’apaisement. Nous sommes un seul et unique pays, riche de nos différentes cultures et religions. C’est une richesse immense que nous avons le devoir de préserver, pour nous-mêmes et pour les générations futures.

Ouagadougou, le 12 janvier 2017
Zéphirin DIABRE
Chef de file de l’Opposition politique

25e édition du FESPACO : Le comité national d’organisation installé

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Photo de famille membres du comité d'organisation

Les membres du comité national d’organisation de la 25e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) ont été officiellement installés ce jeudi 12 janvier 2017 à Ouagadougou. C’est le ministre de la Culture, Tahirou Barry, qui a présidé la cérémonie.

Les membres du comité national d'organisation de la 25e édition du FESPACO en photo de famille, à l'issue de leur installation ce 12 janvier à Ouagadougou
Les membres du comité national d’organisation de la 25e édition du FESPACO en photo de famille, à l’issue de leur installation ce 12 janvier à Ouagadougou

La 25e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) se tiendra du 25 février au 4 mars 2017 sous le thème : «Formation et métiers du cinéma et de l’audiovisuel». A un peu plus d’un mois du début de cette 25e édition de la biennale du 7e art africain, les membres du comité national d’organisation ont été officiellement installés ce jeudi au siège du FESPACO.

Le ministre de la Culture, Tahirou Barry, veut du FESPACO 2017 une référence historique
Le ministre de la Culture, Tahirou Barry, veut du FESPACO 2017 une référence historique

Dans son mot d’installation, le ministre de la Culture, Tahirou Barry, a exhorté les membres dudit comité au travail afin de relever les défis de l’organisation, surtout qu’ils doivent travailler dans un contexte, précise-t-il, «de contraintes financières et matérielles». «ll s’agit de mener le combat patriotique de sorte à faire de cette FESPACO 2017 une référence historique, à quelques encablures du cinquantenaire de la biennale», a indiqué le ministre Barry en substance.

Articulations du comité national d’organisation

 

Le comité d’organisation fraîchement installé est fort de plusieurs dizaines de membres. Il est présidé par le secrétaire général du ministère de la Culture, Stanislas Méda.

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Le présidium à l’installation officielle du comité national d’organisation

En termes d’articulations, le comité comprend une coordination comprenant entre autres le délégué général du FESPACO, Ardiouma Soma et des personnalités du monde du cinéma. Il y a également les commissions : sécurité, protocole, voyage, etc.  Cette 25e édition a, faut-il le rappeler,  comme pays invité d’honneur la Côte d’Ivoire.

Joachim Batao

Burkina Demain

HOUNDE: Houndé Gold Operation réfectionne des écoles à Koho

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les officiels lors de la cérémonie

La cérémonie de réception de réfection de deux (02)écoles à Koho a eu lieu le mercredi 11 Janvier 2017 à Houndé, en présence du directeur général de la mine Houndé Gold Operation, l’adjoint au maire de la commune de Houndé , l’inspecteur de l’enseignement de base, les Directeurs des écoles, les parents d’élèves et les enseignements. hondé

La mine Houndé Gold Operation a réfectionné deux (02) écoles à Koho (École primaire publique de koho et école privée Madarassa de koho). Le coût de réalisation, cinq (05)millions de francs CFA. Les travaux exécutés concernent la toiture, la terrasse, la peinture du bâtiment et les fenêtres.

les officiels lors de la cérémonie
les officiels lors de la cérémonie

Le 1er à adjoint au maire, Adolphe Koala, a salué le geste de la mine Houndé Gold Operation, au nom de tout le conseil municipal. Il a relevé la justesse du plan de développement et demandé aux bénéficiaires d’en faire bon usage pour que les générations futures en profitent à leur tour.

Gafoura Guiro/ Houndé
Burkina Demain

PMU’B: la Lonab distribue plus de 115 millions de FCFA à trois chanceux

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La Loterie nationale burkinabè (Lonab) a procédé à la remise de lots à trois gagnants du «Quarté» et du «4+1», ce mercredi 11 janvier 2017 à Ouagadougou. LONAB

A l’occasion, ce sont plus de 115 millions de francs CFA qui ont été distribués à Bernard Zoungrana, agent de l’Onatel, 11 150 500 FCFA; Justin Nikièma, employé de commerce, 49 119 500 F et Nestor Evariste Nikièma, employé de commerce, 55 847 000 F CFA.

Le premier a fait une mise de 1200 F au quarté du 2 janvier 2017 ; le deuxième, une mise de 600 F au « 4+1 » du 6 janvier 2017 et le troisième, une mise de 900 F CFA au «4+1» du 30 décembre 2016. Ce sont eux les trois heureux gagnant du jour.

Le directeur général de la Lonab, Lucien Carama, a félicité les heureux gagnants, en les invitant à une utilisation rationnelle et judicieuse de leurs gains.

Mathias Lompo

Salif Diallo et affaire Dabo Boukary : « Aucun citoyen n’est au-dessus de la loi », Me Bénéwendé Sankara

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Invité de la rédaction de Radio Oméga, ce mercredi 11 janvier 2017, le vice-président de l’Assemblée nationale Me Bénéwendé Sankara, avocat de la famille de la victime, s’est prononcé sur le dossier, Dabo Boukary, étudiant de 7e année de médecine assassiné en 1990.
Selon l’avocat Bénéwendé pense que le dossier va maintenant « connaitre une avancée significative », après l’inculpation du Colonel Bamba.
SANKARA

Quant à la responsabilité de l’actuel Président de l’Assemblée nationale Salif Diallo dans l’assassinat de Me Sankara, Me Bénéwendé Sankara a laissé entendre: « le Président de l’Assemblée nationale Salif Diallo s’est déjà exprimé sur la question … Sous le réserve du respect du secret de l’instruction, ce que je retiens de ce que Salif Diallo avait déclaré après son audition, c’est qu’il soutenait ne rien à avoir avec l’affaire Dabo Boukary. Mais il appartient au juge qui est en charge du dossier d’établir toute les confrontations et d’en tirer toutes les conséquences ».

Et si son implication venait à être avérée, qu’est-ce que vous en tant que parlementaire et 1er vice-président de l’Assemblée nationale, comptez faire ? « Au Burkina Faso, un Etat de droit où nous avons toutes les prérogatives liées à la République, aucun citoyen n’est au-dessus de la loi. De ce point de vue, que l’on soit député, ministre ou chef de l’Etat ou simple citoyen, la loi s’applique à tous », a avancé Me Sankara qui a dit: « la loi est dure, mais c’est la loi ».

Mathias Lompo
Burkina Demain

Compte rendu du Conseil des ministres du 11 janvier 2017

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Une session du conseil des ministres burkinabè

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 11 janvier 2017, en séance ordinaire, de 09 H 30 mn à 14 H 00 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres.

Une session du conseil des ministres burkinabè
Une session du conseil des ministres burkinabè

Le Conseil des ministres a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations dans des Conseils d’administration, et autorisé des missions à l’étranger.

I-DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT

Le conseil a adopté quatre (04) rapports.

Le premier est relatif à une ordonnance portant autorisation de ratification des accords de financement, conclus le 16 novembre 2016 à Marrakech au Royaume du Maroc entre le Burkina Faso et la Banque islamique de développement (BID) pour le financement du Projet d’extension et de renforcement des réseaux électriques du Burkina Faso.

D’un montant de 37 millions de dollars US, soit 18,5 milliards FCFA, le financement de ce Projet vise à augmenter de 2% le taux national d’accès à l’électricité à travers le raccordement de 70 000 ménages dans les villes de Ouagadougou, Bobo-Dioulasso et Koudougou ainsi que dans les localités des régions du Plateau-central, du Centre-nord et du Sahel.

Le deuxième rapport concerne la liquidation des Systèmes financiers décentralisés (SDF) en faillite.

Le Conseil a instruit les ministres en charge du dossier de prendre les mesures nécessaires en vue de l’assainissement du secteur de la micro finance du Burkina Faso.

Le troisième porte approbation des résultats de l’appel d’offres ouvert international N°2014-0107/MS/SG/DMP/PARCS-LM pour la construction d’infrastructures sanitaires dans les régions de l’Est, du Nord, du Plateau-central et du Sahel.

Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution dudit marché à l’entreprise EBTM Sarl pour le Lot 2 relatif à la construction de quatre (04) Centres de santé et de promotion sociale (CSPS) dans la région de l’Est (Tipoli et Diagouri dans le district sanitaire de Mani, Province de la Gnagna, Fantou et Mangou dans le district sanitaire de Diapaga, Province de la Tapoa), pour un montant de neuf cent quatre-vingt-quatorze millions cinq cent soixante-dix-sept mille six cent quarante-cinq (994 577 645) FCFA TTC avec un délai d’exécution de six (06) mois.

Le financement est assuré par la Banque islamique de développement (BID) et le Budget de l’Etat.

Le quatrième rapport concerne la proposition de schéma d’apurement de la dette intérieure irrégulière des ministères et institutions.

L’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC) a, à la suite de l’audit effectué au cours du premier trimestre 2016, évalué la dette intérieure irrégulière des ministères et institutions à 39,3 milliards de FCFA.

15,74 milliards de FCFA ont déjà été pris en charge par les entités concernées et payés.

Le Conseil a instruit les ministres en charge du dossier de prendre les dispositions idoines en vue de l’apurement diligent du reste de la dette déclarée irrégulière par l’ASCE-LC, en tenant compte de la mise à jour régulière de la liste des dossiers validés qui seront parvenus au ministère de l’économie, des finances et du développement.

Le Conseil a également félicité les ministres pour le règlement de la dette intérieure régulière des ministères et institutions dont le taux est de 98,21% par rapport au montant des dossiers retenus pour être apurés en 2016.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE ET DES AMENAGEMENTS HYDRAULIQUES

Le Conseil a adopté deux (02) rapports.

Le premier est relatif au bilan de la mise en œuvre du Plan de soutien aux populations vulnérables à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle de l’année 2016.

En 2016, le Plan a permis :

la mise à disposition de 454 tonnes de vivres au profit de 4 647 ménages, pour un montant de cent trente-six millions deux cent mille (136 200 000) FCFA, soit un taux de réalisation de 69% ;

la vente de 4 200 tonnes de céréales à prix subventionné pour un montant de un milliard deux cent soixante millions (1 260 000 000) FCFA ;

la vente à prix subventionné de 6 479 tonnes d’aliments à bétail pour un montant de sept cent soixante-dix-sept millions quatre cent soixante-huit mille sept cent quarante (777 468 740) FCFA ;

la mise en place de 154 tonnes de stocks de sécurité de sous produits agro-industriels (SPAI) à hauteur de treize millions huit cent quinze mille (13 815 000) FCFA ;

la dotation de 2 966 ménages en noyaux reproducteurs de petits ruminants et de 105 ménages en noyaux de volailles pour un montant de cent quarante millions cinq cent quatorze mille (140 514 000) FCFA ;

la dotation de 19 tonnes de semences fourragères à 1 563 ménages pour un montant de dix-huit millions neuf cent quatre-vingt-dix-huit mille deux cent quarante cinq (18 998 245) FCFA ;

la mise en œuvre d’activités génératrices de revenus au profit de 8 717 ménages pour un montant de deux cent dix-sept millions neuf cent vingt cinq mille (217 925 000) FCFA ;

la prévention et la prise en charge de la malnutrition chez 223 380 enfants de moins de 5 ans pour un montant de cinq milliards sept cent huit millions quatre cent cinquante-sept mille huit cent quatre-vingt-quatre (5 708 457 884) FCFA ;

la réalisation de 8 forages d’un coût de soixante-dix-huit millions quatre cent douze mille trois cent vingt-deux (78 412 322) FCFA.

L’ensemble des réalisations s’élève à neuf milliards sept cent quatre-vingt-neuf millions neuf cent cinquante-quatre mille cinq cent un (9 789 954 501) FCFA.

Le Conseil a instruit les ministres concernés de prendre des dispositions idoines pour une meilleure exécution du plan de soutien aux populations vulnérables à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle en 2017.

Le second rapport est relatif au Plan de réponse et de soutien aux populations vulnérables à l’insécurité alimentaire et à la malnutrition au cours de l’année 2017.

Ce plan vise à contribuer à la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations vulnérables à travers des actions harmonisées d’assistance alimentaire et de protection de leur moyen d’existence.

L’adoption de ce rapport permet de disposer d’un mécanisme de prise en charge des ménages vulnérables en 2017.

II-COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité intérieure a fait au Conseil une communication relative à l’organisation des cérémonies d’hommages aux victimes de l’attentat terroriste du 15 janvier 2016 à Ouagadougou.

Ces cérémonies visent à rendre hommage aux victimes de ladite attaque terroriste et à magnifier l’abnégation et la détermination du peuple burkinabè à combattre le terrorisme et à préserver la paix et la sécurité sur toute l’étendue du territoire national.

Cette commémoration se déroulera du 13 au 15 janvier 2017 par des offices religieux, une marche silencieuse sur l’Avenue Kwamé N’KRUMAH et un rassemblement sur les lieux de l’attentat.

II.2. Le ministre des Affaires étrangères, de la coopération et des Burkinabè de l’extérieur a fait au Conseil une communication relative à la participation de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso à l’investiture de son de Son Excellence Monsieur Nana AKUFO-ADDO, Président de la république du Ghana, le 7 janvier 2017 à Accra.

Le Président du Faso a réaffirmé au nouveau Président ghanéen sa disponibilité constante à œuvrer pour le renforcement des relations d’amitié et de coopération entre nos deux pays liés par l’histoire et la géographie.

Il a en outre mis à profit son séjour pour rencontrer la communauté burkinabè vivant au Ghana.

III. NOMINATIONS

III. NOMINATION DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

MINISTERE DU COMMERCE, DE L’INDUSTRIE ET DE L’ARTISANAT

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Badelson Leonard BADO, Mle 54 628 F, Inspecteur des impôts, Administrateur représentant l’Etat au titre du ministère de l’Economie, des finances et du développement au Conseil d’administration de l’Agence pour la promotion des exportations du Burkina (APEX-Burkina), pour un premier mandat de trois (03) ans.

MINISTERE DE LA COMMUNICATION ET DES RELATIONS AVEC LE PARLEMENT

Le conseil a adopté cinq (05) décrets.

Le premier porte nomination des personnes ci-après Administrateurs au Conseil d’administration de la Radiodiffusion-Télévision du Burkina (RTB) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Au titre du ministère de l’Economie, des finances et du développement

Madame Cécile MEDA/SOME, Mle 70 579 K, Administrateur des services financiers.

Au titre du ministère de la Communication et des relations avec le parlement

Madame Habibou ZOUNGRANA/BARRY, Mle 34 394 W, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication ;

Monsieur Alexis KONKOBO, Mle 41 559 V, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication.

Le deuxième nomme Monsieur Alexis KONKOBO, Mle 41 559 V, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, Président du Conseil d’administration de la Radiodiffusion-Télévision du Burkina (RTB) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le troisième porte nomination de Monsieur Sidiki DRABO, Mle 59 925 D, Administrateur des services financiers, Administrateur représentant l’Etat au titre du ministère de l’Economie, des finances et du développement au Conseil d’administration de l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le quatrième nomme Monsieur Pascal Yemboini THIOMBIANO, Mle 49 579 H, Conseiller de presse, Administrateur représentant l’Etat au titre du ministère de la Communication et des relations avec le parlement au Conseil d’administration de la Société burkinabè de télédiffusion (SBT) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le cinquième décret nomme Monsieur Pascal Yemboini THIOMBIANO, Mle 49 579 H, Conseiller de presse, Président du Conseil d’administration de la Société burkinabè de télédiffusion (SBT) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement, Rémis Fulgance DANDJINOU, Officier de l’ordre national

Côte d’Ivoire : Voici la composition du gouvernement Gon Coulibaly

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Amadou Gon Coulibaly est désormais Premier ministre en Côte d'Ivoire

Le nouveau Premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, n’a pas pris beaucoup de temps pour constituer son gouvernement dont la liste a été rendue publique ce mercredi 11 janvier 2017. Voici la liste de cette équipe Gon Coulibaly I :

Amadou Gon Coulibaly est désormais Premier ministre en Côte d'Ivoire
Amadou Gon Coulibaly est désormais Premier ministre en Côte d’Ivoire

 

-Ministre d’État, Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité : Hamed Bakayoko

-Ministre des Affaires étrangères : Marcel Amon-Tanoh

-Garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Droits de l’homme : Sansan Kambile

-Ministre de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur : Ally Coulibaly

-Ministre de l’Industrie et des Mines : Jean-Claude Brou

-Ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle : Kandia Kamissoko Camara

-Ministre de l’Agriculture et du Développement rural : Mamadou Sangafowa Coulibaly

-Ministre des Ressources animales et halieutiques : Kobenan Kouassi Adjoumani

-Ministre du Plan et du Développement : Nialé Kaba

-Ministre des Transports : Amadou Koné

-Ministre du Budget et du Portefeuille de l’État : Abdourahmane Cissé

-Ministre de l’Économie et des Finances : Adama Koné

-Ministre de la Communication, de l’Économie numérique et de la Poste, porte-parole du gouvernement : Bruno Nabagné Koné

-Ministre de l’Emploi et de la Protection Sociale : Jean-Claude Kouassi

-Ministre de la Salubrité, de l’Environnement et du Développement durable, porte-parole adjointe du gouvernement : Anne Désirée Ouloto

-Ministre de la Santé et de l’Hygiène publique : Raymonde Goudou Coffie

-Ministre des Sports et des Loisirs : François Albert Amichia

-Ministre de la Culture et de la Francophonie : Maurice Kouakou Bandaman

-Ministre des Infrastructures économiques : Amédé Koffi Kouakou

-Ministre du Pétrole, de l’Énergie et du Développement des énergies renouvelables : Thierry Tanoh

-Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique : Ramata Ly-Bakayoko

-Ministre de la Fonction publique et de la Modernisation de l’administration : Pascal Abinan Kouakou

-Ministre de la Femme, de la Protection de l’enfant et de la Solidarité : Mariatou Koné

-Ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la Promotion des PME : Souleymane Diarrassouba

-Ministre de la Construction, du Logement, de l’Assainissement et de l’Urbanisme : Claude Isaac Dé

-Ministre des Eaux et Forêts : général Issa Coulibaly

-Ministre de la Promotion de la jeunesse, de l’Emploi des jeunes et du Service civique : Sidi Tiémoko Touré

-Ministre du Tourisme : Siandou Fofana

-Secrétaire d’État chargé de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle : Mamadou Touré

-Au titre de la présidence de la République :

-Ministre d’État auprès du président de la République, chargé du dialogue politique et des relations avec les Institutions : Jeannot Kouadio-Ahoussou

-Ministre, secrétaire général de la Présidence de la République : Patrick Achi

-Ministre des Affaires présidentielles : Téné Birahima Ouattara

-Ministre auprès du président de la République, chargé de la Défense : Alain Richard Donwahi

Afrique : «Les colons ne sont jamais partis et la colonisation s’est amplifiée»

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Depuis l'époque des colons jusqu'à maintenant, l'impérialisme s'est renforcé sur le continent noir, selon Maikoo

Voici une tribune qui va faire réfléchir plus d’un à quelques jours de l’ouverture officielle du sommet Afrique – France de Bamako.Pour son auteur, Ousmane Somah dit Maikoo, l’impérialisme n’a jamais été aussi présent  sur le continent que maintenant. «On nous dira que nos pères ont combattu la France pour accéder à l‘(in)dépendance. Nous dirons qu’ils ont lutté pour accéder à la dépendance et cette dépendance continue et persiste», soutient l’Africain engagé.

Depuis l'époque des colons jusqu'à maintenant, l'impérialisme s'est renforcé sur le continent noir, selon Maikoo
Depuis l’époque des colons jusqu’à maintenant, l’impérialisme s’est renforcé sur le continent noir, selon Maikoo

«Vous dites de bouter l’impérialisme français hors de nos frontières ?: Loin de moi, l’esprit de fatalité, de résignation et de renonciation! Crier à l’impérialisme tous les jours ne changera en RIEN nos quotidiens qui restent assez difficiles sur tous les plans. La sécurité, premier élément vital pour les affaires, l’économie et le respect des droits de l’homme sont quasi-absente, ce qui a d’ailleurs donné le courage aux populations rurales de s’ériger en brigades d’autodéfense avec tous les abus que cela comportent (séquestrations, recels, maltraitances de détenus, extorsions de fonds…). Sommes-nous réellement (in)-dépendants?

Certains analystes nous dirons OUI. Nous doutons fort de cette (in)dépendance qui a une forte odeur de dépendance. Pour nous comprendre, allons au- delà  du visible! On nous dira que nos pères ont combattu la France pour accéder à l‘(in)dépendance. Nous dirons qu’ils ont lutté pour accéder à la dépendance et cette dépendance continue et persiste.

Les frontières, ces tueuses silencieuses

La dépendance s’est amplifiée, le jour où nous acceptâmes les frontières, ces tueuses silencieuses d’efforts de développement, d’entraide, d’échanges de technologies etc. Les frontières restent à notre sens le premier facteur d’une dépendance annoncée. Cette dépendance s’est amplifiée et a pris des dimensions belliqueuses et anti-union (Combien de guerres y-a-t-il eu entre les pays africains depuis 1960?).

En plus du manque de sécurité, il faut ajouter le manque d’indépendance dans tous les secteurs. Au niveau des télécommunications, nous n’avons pas de satellites, ni de serveurs africains pouvant stocker nos données. Nos appels sont sur écoute et n’importe quel petit quidam sachant utiliser la technologie peut décrypter une conversation de haut niveau mettant en péril le secret d’Etat. Au niveau de l’armée, nous crions que la France nous lâche en paix, mais la réalité est tout autre.

Nos soldats sont pour la plupart du temps des produits de coopérations militaires, parfois plus nord-sud, que sud-sud. Sur le plan commercial, nous produisons des matières premières, dont les prix ne sont pas fixés par nous. Le contraire n’existe pas. Vous ne pouvez pas décider en France dans un supermarché de payer des produits à des prix que vous voulez. On vous montrera la sortie, car il y a une discipline des prix existante.

Différents types de colonisation

Vous voulez toujours chasser l’impérialiste français? Courage! Commençons par avoir notre serveur, notre moteur de recherche, notre langue nationale… Pouvez-vous réfléchir dans la langue d’autrui sans prendre des brides de sa pensée? Difficile! Le Burkina Faso, à l’instar de nombreux pays francophones, est victime de plusieurs types de colonisations qui sont classables par ordre. On nous parlera de „recolonisation“. La recolonisation suppose que le colon était parti, hors cela n’a jamais été le cas. On nous dira que nos ancêtres ont lutté, il y a eu des guerres, il y a eu la fin des travaux forcés… Mais la réalité est que le colon n’est jamais parti, bien au contraire, il a renforcé sa présence dans le commerce, les publicités, dans la coopération, dans les ONG. Nous parlons aujourd’hui de colonisations:

– La colonisation de premier ordre: Elle est arabo-berbère dans plusieurs parties de l’Afrique de l’Ouest et s’est épanouie à travers le commerce transsaharien et la religion. Certains africains à l’image de Samory Touré ont permis son implantation.

– La colonisation européenne: elle est arrivée juste après la chute de celle arabe. Elle se voulait „civilisatrice“ et exploitatrice. Elle a connu deux phases: Une d’exploration et une active (exploitation et expropriation)

– La colonisation chinoise: Elle semble être récente, mais est en réalité vieille. Elle est très active et combine l’exploitation douce à l’impérialisme non-violent à travers le commerce et diverses coopérations.

– La colonisation de 4ème ordre: elle est menée par les USA, qui sont en quête incessante d’alliés et de partenaires. Elle joue sur le bâton et la carotte.

L’une dans l’autre, l’Africain en général et le Burkinabè en particulier est un produit de diverses formes coloniales, qui lui font perdre son repère. Si la colonisation française a pu s’imposer, elle est de plus en plus mise à rude épreuve par les deux ordres cités notamment la présence chinoise et étatsunienne. C’est pourquoi la France compte recadrer les jeux, comme Simon, qui compte recadrer les Kolgweogo, en intensifiant sa présence à travers les bases militaires, d’unités spéciales pour sa survie. Sans colonies, la France est vide de sa substance. L’économie coloniale ne doit pas mourir. Elle doit vivre et même survivre. Il y va de la survie sur le plan interne et externe de la France, qui a besoin de liquidités pour payer le SMIG et les diverses allocations.

Parlez-nous encore d’indépendance et on vous dira de l’être sur:

– Le plan sécuritaire,

– Le plan alimentaire,

– Sur le plan des télécommunications,

– Sur le plan de la recherche,

– Sur le plan technologique,

– Sur le plan économique …

On nous dira qu’il faut réduire les fractures. Mais comment? Tenez-vous bien, les armes d’assaut de l’armée française sont de fabrication française et plus de 90% du matériel roulant utilisé est aussi français (dernièrement, la France a décidé de payer des véhicules de combats américains). Nous importons presque tout et nous crions à l’impérialisme. L’ordinateur qui a d’ailleurs servi à saisir ce texte est de fabrication… non, ça va, il y a un peu d’impérialisme dedans, tout comme le facebook, qui servira à le distiller. L’impérialisme n’est plus dans nos grains de riz, mais dans tout. La voie pour l‘(in)dépendance n’est pas pour demain. Alors, on fait comment? »

Maikoo