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Coup d’état de 2003: les accusés enragent de colère

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Une vue des accusés sur le banc lors du procès en 2004

Les ex-militaires accusés d’avoir tenté de fomenter un coup d’Etat en 2003, sous la direction du capitaine Ouali Luther Diapagri, sont en colère.

Une vue des accusés sur le banc lors du procès en 2004
Une vue des accusés sur le banc lors du procès en 2004

Ils ont le sentiment d’avoir été oubliés ou sont négligés par les autorités actuelles, alors qu’ils estiment qu’ils ont été arbitrairement jugés et condamnés à des peines sévères, articulées autour de 5 à 10 ans, pour un fait qu’ils n’ont jamais connu. Un supposé coup d’état dont la préparation remonte à 2001-2002 dont on arrive pas à situer sur la date plausible d’exécution.

Leur colère est encore plus grande, note un des leurs qui avait écopé d’une peine punitive de plus de 5 ans, quand il a appris que le lieutenant-colonel Bamba qui lisait les communiqués des putschistes des 15 et 16 septembre 2015 et de nombreux comparses sont en liberté provisoire.

Ils ne comprennent pas que les autorités, sous le couvert de l’indépendance de la justice, procèdent à la libération de militaires attrapés sur le fait, en méprisant leurs revendications portant sur leur réhabilitation et le paiement de leurs droits.

L’homme appelle les autorités à accorder un intérêt particulier à leur dossier, en faisant montre d’objectivité. Sa foi, cela va contribuer à apaiser leurs cœurs et avec, ceux des membres de leurs familles jetés dans le dénuement et la précarité.
Nous y reviendrons les jours à venir!

Anderson Koné

Référendum en Côte d’Ivoire: les premiers résultats sont connus

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La Commission électorale indépendante (CEI) a commencé à proclamer les résultats provisoires du scrutin référendaire, ce 31 octobre 2016. Ils concernent ceux de 6 régions du pays et 9 de l’étranger où les ivoiriens de la diaspora ont eux aussi sacrifié à leur devoir civique.cei

Selon le chef du service communication de la CEI, Inza Kibafory, ces premiers résultats provisoires portent sur les régions de l’Agneby-Tiassa, de la Bagoué, du Bounkani, du Hambol, du Iffou et de la Mé.

Pour l’étranger les résultats arrivent essentiellement de l’Afrique du Sud, de la Belgique, du Burkina Faso, du Canada, du Gabon, de la Grande Bretagne, de l’Italie, du Mali et du Sénégal.

Parlant de l’étranger, l’Afrique du Sud bat les records de participation et de suffrages exprimés pour le « OUI » avec respectivement 62, 54% et 96,09%.

En Côte d’Ivoire, en ce qui concerne le taux de participation, c’est la région de la Bagoué qui arrive en tête avec 64,82%. Quant aux suffrages exprimés pour le « OUI », la région du Hambol qui en a récolté le plus avec 99,30%.

Anderson Koné
Burkina Demain

Christianisme: ouverture de la tombe de Jésus Christ

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Dans l’église du Saint-Sépulcre à Jérusalem (lit funéraire du Christ selon les croyants) une équipe de scientifiques entreprend des travaux de rénovation et va examiner avec les techniques modernes le lieu. Un chantier historique et scientifique qui pourrait receler de précieuses informations.jesus

L’occasion était trop belle : le tombeau a donc passé une batterie d’analyses : infrarouges, microscopes à fibre optique, imagerie par résonance magnétique. Les prélèvements sont étudiés dans un laboratoire éphémère, installé au sein même de l’église. Pendant huit mois, la durée de cette restauration, les experts grecs ont pour mission de décortiquer les différentes composantes du tombeau. La tâche est particulièrement sensible, source de débats entre les religieux, historiens et archéologues.

C’est la première fois que cette pierre tombale est soulevée depuis l’année 1809, lorsque de précédents travaux de restauration avaient été entrepris à la suite d’un incendie, a indiqué le père Samuel Aghovan, le supérieur de l’Eglise arménienne. Mais cette opération ne se limite pas à de simples travaux de réparation. Il s’agit d’une très rare occasion de réaliser des analyses radiographiques et de datation du tombeau. Des recherches qui pourraient bien permettre d’enrichir les connaissances sur la mort de Jésus Christ.
Selon le magazine National Geographic, la mise au jour « du lit funéraire va fournir aux chercheurs une occasion sans précédent d’étudier la surface d’origine de ce qui est considéré comme le site le plus sacré du christianisme ».

« Il n’y aura jamais de preuve scientifique de la résurrection de Jésus, car cela appartient au registre de la foi, précise l’historien des religions Jean-François Colosimo au Parisien. Mais peut-être que des analyses radiographiques et de datation permettront de savoir à quelle période précise cette pierre a été taillée et s’il s’agit vraisemblablement du lieu identifié comme étant celui où le corps du Christ a été posé après sa mort.”

Pourquoi ouvre-t-on le tombeau ?

L’ouverture du tombeau a été décidée dans le cadre de la rénovation de l’église du Saint-Sépulcre, qui a débuté en mai 2016. Plus précisément, il s’agit de reconstruire l’édicule, une petite structure de marbre qui enserre le tombeau. Cette construction est aujourd’hui très dégradée à cause du taux d’humidité élevé, et surtout, en raison des deux millions de visiteurs qui affluent chaque année dans le lieu de culte. En 1947 déjà, une structure métallique avait été installée afin d’éviter que les blocs de marbre ne se désolidarisent.

Ces nouveaux travaux doivent permettent de désosser entièrement l’édicule avant de le remonter à l’identique. Seules les pièces trop fragiles ou cassées seront remplacées tandis que les plaques de marbre pouvant être conservées seront nettoyées. La structure qui les supporte sera consolidée et les poutres métalliques retirées.
Cette restauration est prévue pour durer huit mois afin d’être terminée pour les fêtes de Pâques de 2017.

Anderson Koné
Burkina Demain

An II de l’insurrection: Michel Kafando fait pression sur le régime Kaboré

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En marge de la célébration du deuxième anniversaire de l’insurrection populaire, l’ancien président du Faso, Michel Kafando, s’est exprimé sur la situation des victimes de l’insurrection populaire et du putsch manqué.kafando

 » Vous avez vu le coup d’Etat depuis un an et jusqu’à présent, il y a pas de jugement…
Ce qui est sûr, le gouvernement actuel est condamné à obtenir la justice aussi bien pour les Martyrs de l’insurrection que de ceux du coup d’Etat (déjoué) de septembre 2015. Mais il y a les procédures justicières à respecter et il faut laisser les choses se passer …

L’essentiel pour moi, ce n’est pas d’aller très vite mais c’est d’arriver à une vraie justice qui rétablisse les gens dans leurs droits, qui fasse en sorte que nous ne puissions plus jamais nous livrer à ce qui s’est passé ici au Burkina, aussi bien sous l’ère du président Compaoré … »

Mathias Lompo
Burkina Demain

Commission constitutionnelle :Les travaux avancent mais…

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Les membres de la commission constitutionnelle posant avec les officiels le 29 septembre 2016 à Ouagadougou

Depuis leur installation il y a maintenant un peu plus d’un mois, le 29 septembre 2016 pour être exact, les membres de la commission constitutionnelle du Burkina Faso travaillent pour être dans le délai de deux mois qui leur a été imparti pour sortir le projet de la Constitution de la cinquième République.

Les membres de la commission constitutionnelle posant avec les officiels le 29 septembre 2016 à Ouagadougou
Les membres de la commission constitutionnelle posant avec les officiels le 29 septembre 2016 à Ouagadougou

Les membres devraient en principe se retrouver en plénière ces jours-ci pour la suite des travaux. Depuis leur installation le 29 septembre 2016 les constituants avaient été répartis dans des sous-comités sectoriels pour la rédaction des avant-projets de textes. Et la plénière attendue devrait être l’occasion de restituer en plénière les résultats des travaux des sous-comités rédactionnels.

Le fameux consensus risque d’être difficile à trouver

Selon une source proche du dossier, la commission constitutionnelle devrait en principe, à l’allure où avancent ses travaux, être dans le délai de deux mois. Mais, ce qui risque d’être difficile, voire constituer un blocage, avoue notre source, c’est le «fameux consensus» qui est censé prévaloir lors des travaux de la commission, compte tenu de son nombre pléthorique (92 membres) et de la diversité de sa composition.
La commission constitutionnelle, faut-il le rappeler, est présidée par l’avocat Halidou Ouédraogo, ancien magistrat et ex-président du Collectif. Elle comprend des membres de la majorité présidentielle, de l’opposition, de la société civile, etc.

Burkina Demain

Côte d’Ivoire/ Référendum: 6 agents électoraux blessés dans des violences à Duékoué

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Au cours du scrutin du référendum destiné à adopter une nouvelle Constitution pour la Côte d’Ivoire, des violences ont éclaté, le 30 octobre 2916 dans le département de Duékoué. On dénombre 6 blessés dont 4 cas graves parmi les agents électoraux, a constaté l’AIP.

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Des violences ont été perpétrées dans les localités de Guitrozon, Fengolo, Pinhou, Bahé B, Délobly, Blody, Diahoin, par des manifestants répondant au mot d’ordre de boycott du « Front du refus » du projet de nouvelle Constitution.

A Blody et Diahoin, les agents de bureaux de vote ont été chassés, quand six parmi leurs collègues ont été agressés et blessés à Guitrozon. Le vote a été suspendu dans ces dernières localités après ces incidents.

Les blessés ont été admis à l’hôpital de Duékoué. Un manifestant a été interpelé par les forces de l’ordre à Bahé B.
L’élection s’est tenue dans le calme dans la quasi-totalité des centres de vote du département.

Le ministre de la Sécurité a promis que les commanditaires répondront de leurs responsabilités devant la loi.
A noter que 6, 3 millions d’Ivoiriens étaient appelés à prendre part à cet scrutin référendaire.

Anderson Koné
Burkina Demain

An II insurrection populaire: le président Kaboré appelle les victimes à contraindre ses ministres à l’action

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Le président du Faso, Roch Kaboré, a reçu, le 30 octobre 2016 à Ouagadougou, les blessés et les parents des victimes de l’insurrection populaire et du putsch manqué de septembre de 2015. president

« Je tenais à réaffirmer l’engagement de l’Etat et du gouvernement à mettre en œuvre les décisions en faveur des pupilles de la Nation et des blessés. C’est pourquoi vous avez avec moi ici le Premier ministre et l’ensemble des ministres associés qui participent à cette rencontre. J’ai réaffirmé également aux blessés que nous allons prendre toutes les dispositions pour traiter leurs cas. Nous avons pris l’engagement de faire en sorte que tous ceux qui nécessitent des soins spécialisés soient pris en charge. Avec l’hôpital qui traite nos malades en Tunisie, nous avons pris des dispositions pour qu’une équipe médicale vienne ici à Ouagadougou pour procéder aux différentes interventions de manière à ce que la plus grande majorité bénéficie des soins », a affirmé le chef de l’Etat qui a traduit ses encouragements à ses interlocuteurs.

Cela dit, il a avancé que la justice doit être faite sur l’ensemble des dossiers en cours. Et il a appelé à garder la vigilance pour que la justice soit rendue et que les ayants droits rentrent dans leurs droits.
Parlant de la réconciliation, il a dit qu’il n’est pas question d’y aller en enjambant des morts. Pour lui, elle passe par la vérité et la justice.
kab
En réaction, la coordination des familles victimes de l’insurrection populaire et du coup d’Etat a salué le chef de l’Etat pour la prise en charge des victimes. Puis elle a exprimé ses préoccupations portant, entre autres, sur la délivrance de certificats médicaux, le manque d’emploi, les affectations de blessés de l’intérieur du pays à Ouagadougou, les décorations de certains blessés, l’écoute attentive des autorités.

La réponse du chef de l’Etat: « Je voudrais demander aux différentes associations de renforcer leur cohésion. Je voudrais insister pour que cette cohésion, cette diligence de tous les jours contraignent chaque ministre à faire son travail », a-t-il indiqué.

Mathias Lompo
Burkina Demain

An II de l’insurrection: l’ UAS réaffirme son refus ferme de l’impunité

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Dans le cadre de la commémoration de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014,
l’Union d’action syndicale (UAS) a donné sa lecture de la situation. Lisez plutôt!
bassolma

Les 30 et 31 octobre 2014, le peuple burkinabè, en particulier sa jeunesse, s’insurgeait contre le régime de Blaise COMPAORE, mettant à feu l’Assemblée Nationale et s’attaquant aux symboles et aux hommes du pouvoir déchu. L’insurrection a contraint Blaise COMPAORE et ses proches à fuir le pays, avec la complicité des autorités françaises.

Cette insurrection des 30 et 31octobre était le résultat de la lutte que le peuple mène depuis des décennies, particulièrement depuis l’assassinat du journaliste Norbert ZONGO et de ses compagnons d’infortune en décembre 1998. On se souvient que ces crimes odieux avaient provoqué une grave crise sociopolitique qui a évolué depuis en plusieurs phases.

Il apparaît clairement que la colère populaire qui s’est exprimée lors de l’insurrection a été nourrie par les pratiques du pouvoir COMPAORE marquées par des crimes de sang et des crimes économiquesimpunis, des atteintes graves aux libertés individuelles et collectives, le clientélisme et la volonté de se maintenir au pouvoir.

L’insurrection des 30 et 31 octobre revêt une portée historique pour le peuple burkinabè mais aussi pour les peuples de la sous-région, d’Afrique et du monde. Elle a montré l’énergie dont regorge le peuple, notamment la jeunesse, son courage et a suscité beaucoup d’espoir chez nous et ailleurs ; un espoir malheureusement déçu par le pouvoir de la transition mais aussi par le pouvoir actuel issu des élections de novembre 2015.
C’est la non prise en compte des attentes populaires notamment en matière de lutte contre l’injustice, l’impunité, la corruption, la vie chère, qui justifient l’explosion des luttes des travailleurs et des différentes couches sociales de notre pays.
En ce deuxième anniversaire de l’insurrection populaire, l’Unité d’Action Syndicale (UAS) s’incline à nouveau sur la mémoire des martyrs. En souhaitant un prompt rétablissement aux blessés et en exprimant sa profonde compassion à toutes les familles des martyrs, elle dénonce la lenteur et les tergiversations dans le traitement du dossier des martyrs de l’insurrection populaire.

L’UAS réaffirme son refus ferme de l’impunité, sa volonté de lutter contre les velléités de poursuite de la culture de l’impunité qui a provoqué un tort incommensurable au peuple burkinabè.

Dans un contexte national difficile marqué par une remise en cause des acquis de l’insurrection populaire et de la résistance victorieuse au coup d’Etat, l’UAS appelle les militants et militantes à renforcer leurs structures, à se mobiliser pour faire face aux défis énormes qui se posent à nous. En effet, la non mise en œuvre de nombreux engagements du gouvernement, les violations des libertés démocratiques et syndicales, les tentatives de soustraire les auteurs de crimes de sang et de crimes économiques, le pillage des ressources minières, du foncier urbain et rural, la poursuite des nominations de complaisance, la situation lamentable des systèmes de santé et d’éducation nous interpellent.

L’UAS renouvelle son soutien aux luttes que mènent des syndicats et des organisations socioprofessionnelles autour de leurs droits sociaux et économiques. Elle exige :
– la lumière sur les auteurs et commanditaires des tirs contre les manifestants des 30 et 31 octobre ;
– la mise en œuvre correcte des engagements de la rencontre Gouvernement/Syndicats de septembre 2015 ;
– la vérité et la justice sur les crimes économiques et de sang ;
– la prise de mesures sérieuses de lutte contre la vie chère ;
– la prise de mesures pour la protection, la sauvegarde et la promotion des libertés démocratiques et syndicales ;
– l’examen diligent des préoccupations objet des luttes des différents syndicats, des coordinations d’organisations de la société civile, des CCVC au niveau national et régional, l’arrêt des tentatives de démantèlement du Laboratoire National de Santé Publique ;
– le respect des décisions de justice.
Dans ce sens, elle invite l’ensemble des militant(e)s, des travailleuses et travailleurs à renforcer leurs différents cadres de lutte, à s’engager dans la défense et l’approfondissement des acquis de l’insurrection Populaire des 30 et 31 octobre 2014 et de la résistance populaire et héroïque du 16 septembre 2015.
Vive l’insurrection Populaire des 30 et 31 octobre 2014 !
Vive l’Unité d’Action Syndicale (UAS) !
Ont signé :

Pour les Centrales syndicales : Pour les Syndicats Autonomes :

Le Président de Mois Le Président de Mois

El Hadj Inoussa NANA Siriki DRAME
Secrétaire Général FO/UNS Secrétaire Général/ SYNATIC

UNITE D’ACTION SYNDICALE (UAS) / BURKINA FASO
LES CENTRALES SYNDICALES:
CGT-B – CNTB – CSB – FO/UNS – ONSL – USTB

LES SYNDICATS AUTONOMES:
SAIB–SAMAE–SATB–SATEB–SBM–SNEAB–SNESS–SYNAPAGER–SYNATEB–SYNATEL
SYNATIC–SYNATIPB– SYNATRAD–SYNTAS–SYNTRAPOST–SYSFMAB–SYNATEL–UGMB

Ouagadougou, le 29 octobre 2016

Centrafrique: 25 morts dont 6 gendarmes

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Au moins 25 personnes, dont six gendarmes, ont été tuées les 27 et 28 octobre 2016 en Centrafrique, lors de violences déclenchées par des groupes armés dans la ville de Bambari (250 km au nord-est de Bangui) et ses environs, selon la force de l’Onu en Centrafrique (Minusca). centrafrique

« Selon les informations reçues, six gendarmes et quatre civils auraient perdu la vie vendredi matin, lors d’une embuscade sur l’axe Bambari-Grimari. La veille, des affrontements entre éléments anti-balaka et ex-séléka avaient causé 15 morts et un certain nombre de blessés à Mbriki et Belima, dans les environs de Bambari », apprend-on dans un communiqué.

La Minusca condamne par ailleurs une attaque armée menée vendredi après-midi par des anti-balaka contre huit de ses fonctionnaires, alors qu’ils se dirigeaient vers l’aérodrome de Bambari. « Un enfant de sept ans a été blessé et est actuellement soigné par les Casques bleus mauritaniens », ajoute le communiqué, soulignant que « toute atteinte contre les Casques bleus est passible de poursuites pénales internationales ».

Relevant la récente montée de la tension dans certaines régions du pays, provoquée par des affrontements entre éléments armés des ex-séléka et anti-balaka, la force de l’ONU appelle les groupes armés « à mettre fin au cycle d’attaques et représailles ».

La Centrafrique peine à se relever du chaos de la guerre civile provoquée en 2013 par le renversement de l’ex-président François Bozizé par des rebelles séléka (coalition en sango) majoritairement musulmans, qui avait entraîné une contre-offensive des milices anti-balaka majoritairement chrétiennes.

Des attaques de groupes armés dans plusieurs localités de province ont ainsi fait plusieurs dizaines de morts ces dernières semaines. Le 24 octobre dernier, 4 civils ont été tués et 14 personnes blessées lors de violences à Bangui où un collectif de la société civile centrafricaine avait appelé à une journée ville morte pour demander le retrait de la Minusca, accusée de passivité face aux groupes armés. La Minusca, qui compte plus de 10 000 soldats et policiers, rejette avec vigueur ces accusations.

Anderson Koné
Burkina Demain

An II de l’insurrection populaire: la CFDC en introspection

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La Coalition des forces démocratiques pour un vrai changement (CFDC) a organisé, le 29 octobre 2016 à Ouagadougou, en collaboration avec des Organisations de la société civile (OSC), une conférence nationale sous le thème «Insurrection et aspirations au changement du peuple burkinabè : bilan et perspectives pour une véritable réconciliation nationale». cfop

Selon le président du comité de la CFDC, Zéphirin Diabré, la rencontre se veut introspective et rassembleuse autour des valeurs telles que la paix et la cohésion nationale.

« L’insurrection appartient au peuple et à son histoire », a-t-il déclaré en soutenant que le fait est que les partis et organisations de masse n’avaient pas la même vision du changement. Puis de dire: «Notre rôle en tant qu’opposition est d’être en veille pour nous assurer que ceux qui gouvernent le pays par la volonté des Burkinabè vont dans le bon sens. S’ils vont dans le bon sens, nous allons les applaudir, mais s’ils ne vont pas dans le bon sens, nous allons critiquer aussi ».
Présent à cette tribune, l’ancien Président Michel Kafando, baptisé « Président d’honneur des insurgés », a avancé que la relance du pays passe par trois étapes:  » Vérité – Justice – Réconciliation »; qu’il ne peut pas en être autrement.

Sa foi, «L’insurrection du Burkina Faso est désormais et toujours inscrite en lettre d’or dans l’histoire non seulement du Burkina mais aussi dans l’histoire universelle. Nous pouvons être fiers de ce qui a été fait dans ce pays, fiers de notre jeunesse, fiers de nos femmes et enfants, fiers du peuple burkinabè et nous devons faire en sorte qu’ à l’occasion d’un jour comme celui-là cultiver l’unité nationale, faire en sorte que ce qui a été fait il y a deux ans demeure à jamais».
A ses côtés, il y avait des leaders des OSCs et des responsables de la transition.

Mathias Lompo
Burkina Demain