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Mali : 9 morts, 61 civils blessés dans l’attaque de Sévaré

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Une attaque terroriste à la voiture piégée a eu lieu ce samedi 22 avril dans la base aérienne 102 dans la zone aéroportuaire de Sévaré, au Mali. Le premier bilan Mopti faisait état d’au moins 9 morts et 62 blessés civils.

Le Gouverneur de Mopti, Abass Dembélé qui a dressé ce premier bilan, s’est rendu sur les lieux pour s’imprégner de la situation. Occasion pour lui de saluer «la promptitude et le professionnalisme des Forces de défense et de sécurité, le dévouement des agents socio – sanitaires et l’assistance de la population fortement mobilisée à l’appel des autorités pour le don de sang aux blessés».

Burkina Demain

Source : Infos Todaanon MT

Ramadan 2023 au Burkina : C’est ce vendredi 21 avril 

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Plus de suspense. Au Burkina Faso, cette année, la Fête de l’Aïd El Fitr ou Ramadan aura bel et bien lieu ce vendredi 21 avril sur toute l’étendue du territoire national. En effet, selon un communiqué de la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB) parvenu à notre rédaction, le croissant lunaire marquant la fin du jeûne musulman a bien été aperçu ce jour 20 avril 2023 dans plusieurs localités du pays.

«Par conséquent, la la Fête de l’Aïd El Fitr sera célébrée au Burkina Faso, le vendredi di 21 avril i 2023», assure la FAIB.

Compte Rendu Conseil des Ministres du 19 avril 2023

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Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 19 avril 2023, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 14 H 30 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président de la Transition, Président du Conseil des ministres.

Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu une communication orale, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

I DELIBERATIONS

I 1 AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Le Conseil a adopté deux (02) rapports.

Le premier rapport est relatif à une demande d’autorisation de recrutement sur concours, au titre de l’année 2023.

Le Conseil a marqué son accord pour le recrutement de 5 383 fonctionnaires- élèves au titre des concours professionnels et de 7 218 élèves-fonctionnaires au titre des concours directs pour l’année 2023.

Le second rapport est relatif à un projet de décret portant organisation du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale.

L’adoption de ce décret permet au ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale d’assurer efficacement ses missions, conformément aux dispositions du décret n°2022-0996/PRES-TRANS/PM du 02 décembre 2022 portant attributions des membres du Gouvernement et du décret n°2022-0055/PRES-TRANS/PM/SGG-CM du 20 avril 2022 portant organisation-type des départements ministériels.

I 2 AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

Le Conseil a adopté deux (02) rapports.

Le premier rapport est relatif à un projet de décret portant érection du Centre de promotion de l’aviculture villageoise (CPAVI) en Etablissement public de l’Etat à caractère administratif (EPA).

Ce décret vise à doter le ministère en charge des Ressources animales d’un instrument adéquat pour relever les défis inhérents à l’aviculture et accroître la production avicole en vue de satisfaire les demandes de plus en plus croissantes.

L’adoption de ce décret permet au CPAVI d’assurer efficacement ses missions et de se conformer aux dispositions du décret n°2014-613/PRES/PM/MEF/MFPTSS du 24 juillet 2014 portant statut général

des Etablissements publics de l’Etat à caractère administratif.

Le second rapport est relatif à un projet de loi portant institution d’une contribution spéciale sur la consommation de certains produits et services.

Face à l’urgence de la question sécuritaire, un élan national de mobilisation des populations de l’intérieur et de l’extérieur du Burkina Faso a été enclenché à travers des contributions spontanées pour soutenir les actions engagées par le Gouvernement, notamment dans la prise en charge des Volontaires pour la défense de la Patrie. A ces contributions volontaires, le Gouvernement a jugé nécessaire d’adjoindre des contributions obligatoires perçues sur certains produits.

Ce projet de loi vise à renforcer le cadre juridique de la contribution spéciale sur la consommation de ces produits et services afin de produire tous les effets escomptés en termes de collecte de fonds.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.

I 3 AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE ET DE L’HYGIENE PUBLIQUE

Le Conseil a adopté un décret portant modalités de prise en charge des traitements par la radiothérapie au Burkina Faso.

La radiothérapie est un moyen efficace qui peut permettre aux patients atteints de cancer de guérir de leur mal. Le traitement par la radiothérapie permet de prolonger l’espérance de vie du patient et d’améliorer la qualité de vie des personnes atteintes du cancer.

L’adoption de ce décret vise la mise en place de modalités de financement appropriées fondées sur les ressources de l’Etat, des assurances publiques et privées et la contribution directe des patients bénéficiaires en vue d’assurer la pérennité des services de radiothérapie.

Pour ce faire, les patients ont été regroupés en trois (03) catégories :

– la catégorie 1 concerne les patients disposant d’une assurance maladie nationale ou internationale et les étrangers. Les tarifs totaux sont entièrement supportés par l’assureur, le patient assuré ou l’étranger ;

– la catégorie 2 regroupe les patients burkinabè de sexe féminin pour les cancers du col de l’utérus et du sein, les enfants de moins de 15 ans pour toute forme de cancer, les patients atteints du cancer de la prostate et les patients reconnus indigents. Pour cette catégorie, l’Etat supporte 100% des tarifs à travers la politique de gratuité des soins ;

– la catégorie 3 regroupe les patients burkinabè ne disposant pas d’assurance maladie et non déclarés indigents. Ces patients supportent 30% des tarifs et le budget de l’Etat supporte 70% à travers la politique de gratuité des soins.

I 4 AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES

Le Conseil a examiné un projet de loi portant modification du Code minier.

La modification de la loi n°36-2015/CNT du 26 juin 2015 portant Code minier au Burkina Faso introduit des dispositions permettant de reverser une partie des ressources du Fonds minier de développement local (FMDL) au Fonds de soutien patriotique (FSP).

Ces ressources permettront de contribuer au rétablissement et au renforcement de la sécurité sur l’ensemble du territoire burkinabè et d’apporter une réponse urgente, efficace et efficiente à la crise humanitaire que connaît le Burkina Faso.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.

II COMMUNICATION ORALE

II  Le ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité a informé le Conseil de la tenue de la 18ème session de l’Assemblée générale ordinaire du Comité national de lutte contre la drogue, le 27 avril 2023 à Ouagadougou.

III NOMINATIONS

III 1  NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A  AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

– Monsieur Abdoulaye GANDEMA, Mle 211 709 Y, Commissaire divisionnaire de police, catégorie 1, 3ème grade, 1er échelon, est nommé Chargé de missions ;

– Monsieur Hamidou SAWADOGO, Mle 117 324 E, Ingénieur de conception en génie civil, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur des infrastructures et de l’équipement.

Pour le compte de l’Académie nationale des sciences, des arts et des lettres du Burkina Faso (ANSAL-BF) :

– Monsieur Paco SEREME, Directeur de recherche à la retraite, est nommé Président de l’Académie nationale des sciences, des arts et des lettres du Burkina Faso (ANSAL-BF) ;

– Monsieur Filiga Michel SAWADOGO, Agrégé, Professeur titulaire des Universités à la retraite, est nommé Vice-Président de l’ANSAL-BF, Président de Collège sciences juridiques, politiques, économiques et de gestion ;

– Monsieur Joseph PARE, Professeur titulaire d’université à la retraite, est nommé Vice-Président de l’Académie nationale des sciences, des arts et des lettres du Burkina Faso ;

– Monsieur Arouna OUEDRAOGO, Professeur titulaire, classe exceptionnelle, est nommé Vice-Président de l’Académie nationale des sciences, des arts et des lettres du Burkina Faso ;

– Madame Chantal Yvette ZOUNGRANA/KABORE, Professeur titulaire des Universités à la retraite, est nommée Vice-présidente de l’Académie nationale des sciences, des arts et des lettres du Burkina Faso ;

– Monsieur Moussa OUATTARA, Professeur titulaire des Universités à la retraite, est nommé Vice-Président de l’Académie nationale des sciences, des arts et des lettres du Burkina Faso ;

– Monsieur Hamidou TOURE, Professeur titulaire, catégorie P1, grade terminal, classe exceptionnelle, 2ème échelon, est nommé Secrétaire perpétuel de l’Académie nationale des sciences, des arts et des lettres du Burkina Faso.

B AU TITRE DU MINISTERE DE LA DEFENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS

– Monsieur Saïdou YONABA, Officier, est nommé Directeur général de la Caisse d’assurance maladie des Armées (CAMA).

C  AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE, DE LA DECENTRALISATION ET DE LA SECURITE

– Monsieur Allahidi DIALLO, Mle 29 315 Y, Administrateur civil, 1er grade, 15ème échelon, est nommé Conseiller technique ;

– Monsieur Sié Tiéfi DABIRE, Mle 24 342 A, Contrôleur général de police, catégorie 1, 4ème classe, 2ème échelon, est nommé Directeur général de la sécurité intérieure ;

– Monsieur San TRAORE, Mle 212 184 Z, Administrateur civil, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Chargé d’études ;

– Monsieur Adama OUATTARA, Mle 247 522 D, Administrateur civil, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Chargé d’études ;

– Monsieur Nom-Wênde Benoît OUEDRAOGO, Mle 308 656 A, Commissaire de police, catégorie 1, 2ème grade, 1er échelon, est nommé Chargé d’études ;

– Madame Alimatou DAO/NOMBRE, Mle 200 330 J, Administrateur civil, 1ère classe, 5ème échelon, est nommée Chargée d’études ;

– Madame Zalissa COMPAORE, Mle 46 657 H, Administrateur civil, 1ère classe, 5ème échelon, est nommée Chargée d’études.

D  AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

– Monsieur Dominique KABORE, Mle 97 446 B, Conseiller des Affaires étrangères, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Burkina Faso auprès de la République du Kenya, Représentant permanent auprès de l’Office des Nations unies à Nairobi ;

– Monsieur Oumarou GANOU, Mle 59 723 N, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Ambassadeur représentant permanent du Burkina Faso auprès de l’Organisation des Nations unies à New York (USA) ;

– Monsieur Mohamed ZIGANE, Mle 78 684 N, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Consul général du Burkina Faso à Niamey (République du Niger) ;

– Monsieur Abdoulaye ZONGO, Mle 75 297 K, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Consul général du Burkina Faso à Kumasi au Ghana.

E  AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

– Monsieur San Arsène KAMBOU, Mle 111 078 W, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Membre permanent de la Coordination nationale de lutte contre la fraude ;

– Monsieur Emile NIKIEMA, Mle 294 294 E, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Contrôleur interne au Projet d’appui au renforcement de la gestion du foncier et des mines (PARGFM), volet mines.

F AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

– Monsieur Bachirou NANA, Mle 102 946 Z, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Directeur de la communication et des relations presse ;

– Monsieur Wenddinmanegdé Christophe NAKOULMA, Mle 104 869 N, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur de l’administration et des finances de l’Ecole nationale de la garde de sécurité pénitentiaire (ENGSP).

G AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

– Monsieur Prosper ZEMBA, Mle 116 887 G, Ingénieur d’agriculture, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur général des productions végétales ;

– Monsieur Hamadé OUEDRAOGO, Mle 87 299 M, Ingénieur d’élevage, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur général des productions animales ;

– Monsieur Madi SAVADOGO, Mle 357 181 T, Vétérinaire, chargé de recherche en santé publique et épidémiologie, catégorie PA, grade initial, 4ème échelon, est nommé Directeur de la santé animale à la Direction générale des services vétérinaires ;

– Monsieur Mathias BADO, Mle 91 344 E, Ingénieur d’agriculture, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur régional de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques de la Boucle du Mouhoun ;

– Madame Haoua YARO, Mle 118 345 J, Conseiller d’agriculture, 1ère classe, 6ème échelon, est nommée Directrice régionale de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques des Cascades ;

– Madame Servienne OUEDRAOGO/SEBGO, Mle 231 969 E, Ingénieur en pédologie, 1ère classe, 2ème échelon, est nommée Directrice régionale de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques du Centre ;

– Monsieur Kayaba OUEDRAOGO, Mle 91 349 M, Ingénieur en agriculture, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur régional de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques du Centre-Est ;

– Monsieur Hamidou ZOUNGRANA, Mle 91 559 R, Ingénieur d’élevage, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur régional de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques du Centre-Nord ;

– Monsieur Baowendsom Edouard ILBOUDO, Mle 91 395 T, Ingénieur en agriculture, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur régional de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques du Centre-Ouest ;

– Monsieur Gueswindé Amos CONGO, Mle 207 393 U, Ingénieur en agriculture, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur régional de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques du Centre-Sud ;

– Monsieur Sidiki OUEDRAOGO, Mle 91 314 X, Conseiller en agriculture, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur régional de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques de l’Est ;

– Monsieur Kouwanu Eric Pascal ADANABOU, Mle 266 669 V, Ingénieur en agriculture, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur régional de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques des Hauts-Bassins ;

– Monsieur Alexis Constatin TOE, Mle 91 363 M, Ingénieur en agriculture, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur régional de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques du Nord ;

– Madame Pauline BARRO/OUEDRAOGO, Mle 33 720 P, Conseiller d’élevage, 1ère classe, 11ème échelon, est nommée Directrice régionale de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques du Plateau-Central ;

– Monsieur Danani LOMPO, Mle 33 706 D, Ingénieur d’élevage, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur régional de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques du Sahel ;

– Monsieur Oury KONATE, Mle 33 716 P, Ingénieur en vulgarisation agricole, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur régional de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques du Sud-Ouest.

H AU TITRE DU MINISTERE DE LA SOLIDARITE, DE L’ACTION HUMANITAIRE, DE LA RECONCILIATION NATIONALE, DU GENRE ET DE LA FAMILLE

– Monsieur Ollo Stéphane Giles César KAMBOU, Officier, est nommé Conseiller technique chargé des questions sécuritaires.

I AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE ET DE L’HYGIENE PUBLIQUE

– Monsieur François DRABO, Mle 41 259 U, Spécialiste en santé publique, catégorie PA, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

– Monsieur Noaga Célestin YAMEOGO, Mle 82 413 B, Médecin de santé publique, catégorie PA, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Chargé de missions ;

– Monsieur Wendégoudi Hyacinthe BONKOUNGOU, Mle 259 603 R, Pharmacien spécialiste, catégorie PA, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur de la médecine traditionnelle et alternative ;

– Monsieur Jean Serge Dimitri OUATTARA, Mle 36 305 K, Enseignant chercheur, catégorie PA, classe initiale, 3ème échelon, est nommé Directeur des systèmes d’information ;

– Monsieur Ouattara Djakaridja HEMA, Mle 95 856 Z, Administrateur des services de santé, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur del’administration et des finances du Centre hospitalier universitaire de Bogodogo (CHU-B) ;

– Monsieur Yves OUEDRAOGO, Mle 216 731 J, Administrateur des services de santé, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur de l’administration et des finances du Service d’aide médicale urgente ;

– Monsieur Abdoulaye TRAORE, Mle 97 408 V, Administrateur des hôpitaux et des services de santé, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur de l’administration et des finances du Centre hospitalier universitaire Souro SANOU.

J  AU TITRE DU MINISTERE DU DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL, DU COMMERCE, DE L’ARTISANAT ET DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES

– Monsieur Souleymane SOULAMA, Mle 59 647 H, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Directeur de la gestion des finances.

K  AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES

– Monsieur Zezouma Adolphe Yannick Clovis SANOU, Ingénieur en génie électrique, est nommé Secrétaire permanent du suivi des grands projets énergétiques et miniers ;

– Monsieur Boubakar Thierry OUEDRAOGO, Mle 241 879 A, Ingénieur énergéticien, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur général adjoint chargé de la Transition énergétique ;

– Monsieur Banséli YONLI, Mle 102 322 U, Economiste, planificateur, 1er grade, 10ème échelon, est nommé cumulativement Directeur général des études et des statistiques sectorielles et Responsable du Programme budgétaire « Pilotage et soutien » ;

– Monsieur Aristide BELEMSOBGO, Mle 315 004 J, Ingénieur des travaux de la géologie et des mines, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé cumulativement Directeur général des mines et de la géologie et Responsable du Programme « Mines » ;

– Monsieur Alidou KOUTOU, Docteur en génie électrique, est nommé cumulativement Directeur général de l’énergie et Responsable du Programme « Budgétaire énergie » ;

– Madame Asseta SIGUE/SEONI, Mle 97 960 H, Administrateur civil, 1ère classe, 9ème échelon, est nommée Directrice du suivi de la règlementation et de la liquidation ;

– Monsieur Mathias TIAHO, Mle 235 929 L, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur des finances et de la comptabilité de l’Agence burkinabè de l’électrification rurale (ABER) ;

– Monsieur Ferdinand Tégwendé SAWADOGO, Mle 117 005 K, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur du développement institutionnel et de l’innovation ;

– Monsieur Touwendaobo Ange Hubert SEBEGO, Mle 313 506 G, Ingénieur des travaux en système électrique, catégorie 1, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Chef de Département du suivi des projets énergétiques.

L AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION

– Monsieur Mahamoudou SANOU, Officier, Professeur titulaire en bactériologie virologie, est nommé Conseiller technique en charge des questions sécuritaires.

M AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME

– Monsieur Abdoul DRAME, Officier, est nommé Conseiller technique chargé des questions sécuritaires ;

– Madame Alizeta OUOBA/COMPAORE, Mle 215 005 S, Maître assistant, catégorie P3, 1er grade, 2ème échelon, est nommée Directrice générale de l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC) ;

– Madame Berthe Valérie YEYE, Mle 238 162 D, Ingénieur du cinéma et de l’audiovisuel, 1ère classe, 6ème échelon, est nommée Chef de Département de la mobilisation et plaidoyer au Secrétariat technique du Centre national de la cinématographie et de l’audiovisuel (CNCA) ;

– Madame Kiswendsida Brigitte BALAAM/TIENDREBEOGO, Mle 344 262 K, Administrateur du cinéma et de l’audiovisuel, 1ère classe, 3ème échelon, est nommée Chef de département du cadre organisationnel au Centre national de la cinématographie et de l’audiovisuel.

III 2 NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration de la Société nationale d’électricité du Burkina (SONABEL) et de l’Agence nationale d’encadrement des exploitations minières artisanales et semi-mécanisées (ANEEMAS) au titre du ministère de l’Energie, des mines et des carrières.

Le Conseil a également procédé à la nomination du Président du Conseil d’administration de la Société nationale d’électricité du Burkina.

MINISTERE DE L’ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES

Le Conseil a adopté cinq (05) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat, au Conseil d’administration de la Société nationale d’électricité du Burkina (SONABEL) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Au titre du ministère de l’Energie, des mines et des carrières :

– Monsieur Souleymane KERE, Mle 130 452 E, Magistrat, en remplacement de Monsieur Souleymane KONATE ;

– Monsieur Konménèmemongo Placid Marie KABORE, Mle 59 923 F, Administrateur des services financiers, en remplacement de Monsieur Salif KARGOUGOU.

Au titre du ministère de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement :

– Monsieur Ousmane PITROIPA, Mle 913 (Mle SONABEL), Ingénieur du génie industriel, en remplacement de Monsieur Lassina SANOU.

Au titre du ministère du Développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises :

– Monsieur Soumayila BARA, Mle 212 298 A, Conseiller des affaires économiques, en remplacement de Monsieur Abdoul Aziz SANA.

Au titre de la Primature :

– Monsieur Frédéric KABORE, Mle 77 995 D, Socio-économiste, en remplacement de Madame Micheline OUEDRAOGO/DIEGUEMDE.

Le deuxième décret renouvelle le mandat des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de la Société nationale d’électricité du Burkina (SONABEL) pour une dernière période de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de l’Urbanisme, des affaires foncières et de l’habitat :

– Monsieur Rasmané SAWADOGO, Mle 247 956 W, Ingénieur en génie civil.

Au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective :

– Monsieur Wendwaoga Jean Jacques KABORE, Mle 111 103 H, Inspecteur du trésor.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL DE LA SONABEL

– Madame Poudiba Aline BAZEMO/YAMEOGO, Mle 85 46 P (Mle SONABEL), Ingénieur de travaux informatiques.

Le troisième décret nomme Monsieur Souleymane KERE, Mle 130 452 E, Magistrat, Président du Conseil d’administration de la Société nationale d’électricité du Burkina (SONABEL) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Souleymane KONATE.

Le quatrième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat, au Conseil d’administration de l’Agence nationale d’encadrement des exploitations minières artisanales et semi-mécanisées (ANEEMAS) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective :

– Monsieur Lamoussa YOUGBARE, Mle 51 180 H, Inspecteur des impôts.

Au titre du ministère de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement :

– Monsieur Roger BARO, Mle 202 561 P, Inspecteur de l’environnement.

Au titre du ministère de la Justice et des Droits humains, chargé des relations avec les institutions :

– Monsieur Abasse NOMBRE, Mle 130 321 G, Magistrat.

Le cinquième décret renouvelle le mandat de Monsieur Sampana Jérôme LOUGOUDIE, Mle 22 797 L, Contrôleur général de police, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité au Conseil d’administration de l’Agence nationale d’encadrement des exploitations minières artisanales et semi-mécanisées (ANEEMAS) pour une dernière période de trois (03) ans.

 

Le Porte-parole du Gouvernement

Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO

Effort de guerre : Sa Majesté le Moogho Naaba Baongo fait parler encore son cœur

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Le MATDS, , le Colonel Boukaré Zoungrana, a salué le geste du Mogho Naaba Baongo

Sa Majesté le Moogho Naaba Baongo vient de faire parler encore son cœur en apportant une contribution à l’effort de guerre. 7 millions de francs et des vivres. Cet apport, selon le Ouidi Naaba Kiiba, doyen de la cour royale, est le fruit de la contribution de l’ensemble des filles et fils du royaume de Ouagadougou, au titre de leur participation aux efforts consentis par les autorités pour endiguer la crise sécuritaire que connait notre pays.

Le MATDS, , le Colonel Boukaré Zoungrana, a salué le geste du Mogho Naaba Baongo

Le Ministre de l’administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité, le Colonel Boukaré Zoungrana qui l’a reçu, ce mardi 18 avril 2023 à Ouagadougou, a salué à sa juste valeur cette contribution patriotique de Sa Majesté le Moogho Naaba Baongo à l’effort de guerre contre le terrorisme dans le pays.

Le présent don en vivres est composé de 200 sacs de riz de 25 Kg, de 22 sacs de riz de 50 Kg, de 30 sacs de maïs de 50 Kg, de 20 sacs de mil de 50 Kg, de 20 sacs de sorgho de 50 Kg et de 10 cartons de sucre.

Dans notre crise sécuritaire, ce n’est pas la première fois que Sa Majesté le Moogho Naaba Baongo fait parler son cœur.

En juillet 2022, il avait déjà offert un don aux Personnes déplacées internes (PDI).

Burkina Demain

Source :  DCRP/MATDS

Attaques à Ouahigouya et Kongoussi : Au moins 70 terroristes neutralisés

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Ce Communiqué en date de ce dimanche 16 avril de l’Etat-major des armées fait le bilan des attaques qui ont eu lieu samedi et dimanche respectivement à Ouahigouya et à Kongoussi.  Au moins, 70 terroristes ont été neutralisés. Côté ami, l’on déplore une quarantaine de combattants tombés.

«Une attaque terroriste a ciblé un camp VDP à une quinzaine de kilomètres de la ville de Ouahigouya (Province du Yatenga) le samedi 15 avril 2023. Les unités militaires de la localité se sont mobilisées pour appuyer la riposte qui a permis de repousser l’attaque.

Des renforts aériens ont également été déployés, permettant d’intercepter et de détruire une colonne terroriste qui tentait de s’exfiltrer. Le bilan fait état d’au moins cinquante (50) terroristes neutralisés et d’importants matériels détruits côté ennemi. Côté ami, le bilan est de quarante (40) combattants dont huit (08) militaires et trente-deux (32) VDP tombés. Une trentaine de combattants ont également été blessés. Ils ont tous été évacués et pris en charge. Les opérations sont toujours en cours dans la zone.

Tôt dans la matinée du dimanche 16 avril 2023, une autre attaque a visé le détachement militaire de Kongoussi (Province du Bam). La riposte particulièrement vigoureuse des militaires a permis d’infliger de très lourdes pertes à l’ennemi. Les éléments résiduels ennemis qui tentaient de s’échapper ont été interceptés par les vecteurs aériens à quelques kilomètres de Kongoussi.

Au bilan, on dénombre une vingtaine de terroristes neutralisés et trente (30) motos récupérées en plus d’autres matériels détruits ou récupérés. Deux (02) militaires ont malheureusement succombé à leurs blessures suite aux combats. Deux (02) autres, blessés, ont été évacués pour une prise en charge par les services de santé.

Le Chef d’Etat-Major Général des Armées salue la mémoire des militaires et des VDP tombés et présente ses sincères condoléances aux proches des disparus. Il souhaite par ailleurs un prompt rétablissement aux blessés.

Il réaffirme l’engagement des Forces Armées Nationales à maintenir la dynamique positive en cours depuis plusieurs mois et rassure l’opinion qu’aucun coup, aussi dur soit-il, ne pourra entamer le moral des unités combattantes engagées dans la reconquête du territoire national.

La Direction de la Communication et des Relations Publiques des Armées Contact médias: (+226 ) 25419032) »

Liberté de la presse : Déclaration des organisations professionnelles des médias 

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 Dans cette déclaration, les Organisations professionnelles des médias (OPM) dresse la situation de la liberté de la presse au Burkina Faso caractérisée par des moments de menaces de mort à l’encontre des journalistes.

«Déclaration des Organisations Professionnelles des Médias suite aux menaces de mort à l’encontre des Journalistes

Les menaces sur la presse et leurs animateurs se sont particulièrement accentuées depuis les coups d’Etat du 24 janvier 2022 et du 30 septembre de la même année.

La situation sécuritaire difficile du pays est un prétexte pour tenter d’embrigader les médias et restreindre la liberté d’expression. L’enrôlement forcé de Boukari Ouédraogo, citoyen burkinabè à qui il est reconnu le droit inaliénable de dire ce qu’il pense de ceux qui ont la charge de la gestion des affaires publiques dans ce pays est illustratif des dérives qui s’annoncent.

Plus d’une fois, nos organisations ont pourtant attiré l’attention des décideurs sur les limites de l’approche qui consiste à opposer la lutte contre le terrorisme à la liberté d’expression et à la liberté de la presse en particulier. Nous avions toujours soutenu que dans un contexte de crise comme celui que connait le Burkina Faso, les journalistes ont encore un rôle plus important en ce sens qu’ils doivent faire preuve d’une plus grande affirmation de leur mission de sorte à ce que la profession participe à la recherche des solutions aux difficultés que vivent notre pays. Dans cette perspective, les journalistes en toute responsabilité ne peuvent fermer les yeux sur la conduite du pays au risque de démissionner tout simplement de leurs missions et responsabilités. Plus qu’en temps ordinaire, les journalistes doivent exiger des gouvernants encore plus de transparence, de bonne gouvernance et de redevabilité. C’est seulement à ce prix que les appels à la mobilisation générale et à l’unité nationale, conditions essentielles pour dompter nos défis communs, seront crédibles et légitimes.

Du reste, il est largement établi que le secteur de la sécurité souffre de beaucoup de maux et de lacunes qui, pendant longtemps, n’ont pas permis à notre Armée de faire face conséquemment à son devoir régalien de défense de notre territoire face aux terroristes et autres menaces extérieures. Si ces maux sont en voie de résorption aujourd’hui, cela n’a été possible que grâce au travail de la presse et aux multiples interpellations citoyennes.

Aussi, les journalistes doivent en ces moments critiques de l’histoire de notre pays, pousser à son niveau le plus élevé le professionnalisme, y compris l’exigence de vérité, d’honnêteté et de pluralité qui constituent des valeurs cardinales de cette profession.

Pour peu que l’opinion nationale et les autorités veuillent reconnaitre le rôle joué par la presse burkinabè dans le cheminement de notre nation et particulièrement dans des moments critiques de son histoire, il est évident que c’est un acteur qui ne s’est jamais débiné mais au contraire, elle peut se dire fière de ce qu’elle a pu apporter comme contribution. Dans un pays comme le nôtre, la presse a souvent évité tout simplement que les fondements qui font de nous une nation, un peuple, ne soient érodés et conduisent à l’effondrement de l’édifice.

Comme toujours, la presse a usé de sa mission d’alerte dès les premiers moments de cette crise sécuritaire. Malheureusement, elle n’a pas été entendue. Par une simple revue de presse, avant que les chercheurs ne nous départagent sur une étude scientifique, même le plus malhonnête des détracteurs de la presse s’apercevra combien les journalistes burkinabè par leurs abondantes productions (enquêtes, reportages, comptes-rendus, entretiens, éditoriaux, plateaux de débats, etc.) ont été au cœur de la crise non pas dans le présumé mauvais rôle qu’on tente de lui coller aujourd’hui mais comme une mission patriotique de sauvegarde de la nation. Pendant ces huit années, la presse a été au cœur de ce combat qui a empêché que notre pays ne sombre littéralement. Aujourd’hui, certains de nos concitoyens, y compris des autorités, pour des desseins que nous ignorons pour l’instant, accusent les médias de mettre leurs plumes, leurs caméras et leurs micros au service des terroristes. Sacrilège ! Ceux qui tiennent ce genre de discours ont un problème avec la vérité.

La haine contre les médias et les journalistes s’est accentuée depuis l’arrivée du Capitaine Ibrahim Traoré sur la scène politique. Le Président de la Transition, le Capitaine Ibrahim Traoré, le Premier ministre, Me Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambèla et le ministre chargé de la Communication, notre confrère Jean Emmanuel Ouédraogo, dans leurs sorties médiatiques, loin d’apaiser la situation du haut de leur lourde responsabilité nationale, ces autorités ont parfois contribué à jeter les journalistes en pâture. Certains de leurs propos, loin d’être rassembleurs, portent les germes de la division des burkinabè à cause des préjugés sur le degré de patriotisme dont personne ne connait l’unité de mesure. Leurs relais, des activistes de la société civile et des réseaux sociaux, des analystes en tous genres, des experts et des intellectuels de service, chauffés à blanc se font les apôtres de la diabolisation des médias et des journalistes. Certains vont jusqu’à appeler à guillotiner tous les journalistes qui pensent différemment d’eux.

A visage découvert, sans crainte ni respect pour l’autorité judiciaire ou administrative, soit par défiance ou par complicité tacite, ils se sont mués en régulateur de la presse, en censeurs des journalistes, et en justicier pour distribuer les bons points aux journalistes dits « patriotes » et les mauvais points aux journalistes dits « apatrides ». Encore faut-il qu’ils comprennent le sens réel du terme « apatride ».

On a assisté et on assiste encore à des appels incessants aux meurtres de journalistes et de leaders d’opinion, des cabales montées de toute pièce pour salir la réputation de certains de nos confrères. Les menaces et autres intimidations sur les professionnels des médias se sont multipliées ces derniers jours.

Ces fatwas sur la presse burkinabè s’inscrivent dans un plan machiavélique de diabolisation du travail des journalistes, dont le seul malheur est de refuser le bâillonnement, l’instrumentalisation, la dictée de la pensée unique et la déification de l’autorité.

La liste des journalistes à abattre vaille que vaille ne fait que s’élargir. Sans être exhaustif, les confrères Boowurosigué Hyacinthe Sanou, Boukari Ouoba, Lamine Traoré, Lookman Sawadogo, Newton Ahmed Barry, Alain Traoré dit Alain Alain et la Radio Oméga ont été nommément cités, il y a quelques jours, comme des ennemis de la patrie, qui méritent d’aller pourrir en enfer. Quelle horreur ! Bien plus tôt, certains soutiens du MPSR ont taxé les Organisations professionnelles des médias d’être des terroristes et des organisations à décoloniser.

Qui l’eut cru dans ce pays, après que le célèbre journaliste Norbert Zongo ait été tué et brûlé à Sapouy avec trois de ses compagnons, un certain 13 décembre 1998 par des assoiffés du pouvoir qui ne supportaient plus la critique ?

Tous ces appels aux meurtres des journalistes viennent nous rappeler que rien n’est définitivement acquis et que le sacrifice du Directeur fondateur de L’Indépendant il y a 25 ans n’a pas servi de leçons aux nervis du nouveau pouvoir.

Par ailleurs, les nouvelles autorités militaires, dans leur volonté de régenter l’information, ont pris sur elles la responsabilité de fouler aux pieds les lois en se substituant à l’autorité de régulation qu’est le Conseil Supérieur de la Communication (CSC). Outre les velléités d’immixtion, d’intimidation et de contrôle de la presse nationale publique et privée, les autorités ont ainsi décidé de suspendre des médias internationaux RFI et France 24 et d’expulser les correspondants de Libération et Le Monde.

Faut-il le rappeler, les ennemis du Burkina Faso et de tous les Burkinabè ce sont bien les terroristes et le terrorisme. Les autorités gagneraient à recentrer tous les efforts sur cet objectif qui a été l’argument principal pour justifier les coups d’Etat du 24 janvier et du 30 septembre 2022. En tout état de cause, s’en prendre aux journalistes pour espérer gagner la guerre contre le terrorisme, c’est se bercer d’illusion comme qui casserait le thermomètre en pensant baisser la fièvre. Non, le thermomètre n’est que l’indicateur, il n’est jamais la cause de la fièvre.

Avec beaucoup de responsabilité et de professionnalisme, la presse burkinabè fournit des photographies de la situation réelle de notre pays (quand c’est bien tout comme quand c’est mauvais) et interpelle les autorités afin que les politiques et le niveau d’engagement des forces vives soient à la mesure des défis. Ne nous voilons pas la face, le musellement de la presse ne crée pas la sécurité, il génère tout au plus le sentiment de sécurité, exactement à l’image de l’autruche qui se croirait en sécurité par le simple fait de se vautrer la tête dans un tas de sable.

Les autorités et leurs soutiens inconditionnels doivent se rendre à l’évidence que la répression de la presse n’a jamais été une solution. A propos, le philosophe et journaliste Albert Camus disait « La Presse quand elle est libre, elle peut être bonne ou mauvaise mais quand elle ne l’est pas, assurément elle ne peut être que mauvaise ». Il faut se garder de fabriquer une mauvaise presse pour le Burkina Faso.

En ces moments particulièrement difficiles, les Organisations professionnelles des médias (OPM) signataires de la présente déclaration :

  • condamnent avec la dernière énergie l’agression barbare et injustifiée de notre peuple par les groupes armées terroristes ;
  • réaffirment leur soutien total aux forces de défense et de sécurité ainsi qu’aux volontaires pour la défense de la patrie, engagés pour la libération totale de notre pays ;
  • compatissent à la douleur de toutes les familles éprouvées par la perte de l’un des leurs, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme ;
  • traduisent leurs vœux de prompt rétablissement à tous les blessés ;
  • apportent leurs compassions et leurs soutiens à toutes les personnes déplacés internes ;
  • réitèrent leur soutien ferme et indéfectible à tous les journalistes ainsi qu’à tous les médias victimes de la méchanceté gratuite des mercenaires d’un autre temps à jamais révolu dans notre pays ;
  • regrettent la suspension de RFI et de France 24 par le gouvernement ainsi que l’exclusion des correspondants de Libération et Le Monde ;
  • condamnent et attirent l’attention sur le précédent grave que crée le gouvernement de Transition, en se substituant à l’autorité de régulation qu’est le CSC ;
  • tiennent le Président, le Premier ministre, le Ministre chargé de la Communication, leurs relais civils et militaires, pour responsables de toutes les agressions et tous les accès de haine subis par les médias et les journalistes ;
  • appellent les journalistes à rester professionnels et vigilants et à faire preuve de résilience et d’audace, le tout dans un esprit républicain et responsable ;
  • invitent tout le peuple burkinabè, particulièrement les défenseurs des droits humains et les démocrates sincères de notre pays à se mettre débout pour dénoncer tous les comportements anti sociaux et barrer la route à toute dictature d’où qu’elle vienne ;
  • demandent aux autorités de la Transition, notamment au capitaine Ibrahim Traoré de dénoncer ouvertement et de se démarquer clairement de tous ces nouveaux génocidaires qui s’ignorent et qui utilisent les réseaux sociaux pour distiller des messages de haine ;
  • invitent les autorités politiques administratives et sécuritaires à prendre toutes les dispositions nécessaires afin d’assurer la protection des journalistes et médias menacés ;
  • exhortent la justice burkinabè à prendre les devants et à s’assumer entièrement en traquant et en sanctionnant à la hauteur de leurs forfaits, tous ceux qui appellent au meurtre des journalistes et des citoyens en général ;
  • interpellent les organisations sous régionales et interafricaines sur l’urgence de donner de la voix face au diverses dérives contre la liberté d’expression et de la presse et la montée du discours de la haine dans notre pays.

Fait à Ouagadougou, le 13 avril 2023

Pour le CNP-NZ,

Le Président

Inoussa Ouédraogo

 

Pour l’AJB,

Le Président

Guézouma Sanogo

 

Pour la SEP,

Le Secrétaire Général

Abdoulaye Tao

 

Pour le SYNATIC,

Le Secrétaire Général

Siriki Dramé

 

Pour Reporters du Faso,

Le Président

Moumouni Simporé

 

Pour l’AEPJLN,

Le Coordinateur

Evariste Zongo

 

Pour l’APAC,

La Présidente de la transition

Bénédicte Sawadogo

 

Pour l’AEPML,

Le Président

Dr. Cyriaque Paré»

Acquisition de drônes militaires : L’ALT donne son quitus au Gouvernement

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A l’unanimité, les députés de l’ALT ont donné leur quitus au projet de loi

Le ministre de la défense et des anciens combattants, Kassoum Coulibaly, a défendu avec succès ce vendredi 14 avril à l’Assemblée législative de transition (ALT) le projet de loi portant autorisation de ratification de la Garantie souveraine au profit d’International Business Bank (IB Bank) Burkina. Résultat :  les députés présents ont adopté à l’unanimité ledit projet de loi.   D’un montant global de 252 795 735 523 FCFA, la Garantie souveraine au profit d’International Business Bank (IB Bank) Burkina validée par les députés de l’ALT, a pour objectif, faut-il le rappeler, la couverture de l’opération d’acquisition de matériel de défense et de sécurité au profit des Forces armées nationales, pour une durée de douze mois à compter de sa signature. Le matériel militaire à acquérir comprend notamment des drônes de surveillance et d’attaque avec leurs équipements et munitions.

Avec ce franc quitus du Parlement qui a adopté à l’unanimité ledit projet de loi, c’est naturellement la satisfaction du ministre de la défense et des anciens combattants, Kassoum Coulibaly qui l’a défendu devant les députés de l’ALT.

Burkina Demain

Compte rendu du Conseil des Ministres du 13 avril 2023

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Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le jeudi 13 avril 2023, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 14 H 00 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président de la Transition, Président du Conseil des ministres.

Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger. Compte rendu dudit Conseil

I DELIBERATIONS

I 1  AU TITRE DU MINISTERE DE LA DEFENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret porte modification du décret n°2022 1124/PRESTRANS/PM/MDAC/MATDS/MEFP/MJDHRI/MEEA du 29 décembre 2022 portant création d’une Brigade des volontaires pour la défense de la Patrie (BVDP).

La Brigade des volontaires pour la défense de la Patrie regroupe l’ensemble des volontaires engagés dans les villages, les communes et sur l’ensemble du territoire national. Cette Brigade est le cadre de participation des citoyens à la défense de la Patrie notamment à la défense civile, à la défense opérationnelle du territoire et à la mobilisation populaire.

La relecture de ce décret permet d’intégrer certaines structures notamment les structures déconcentrées et le Centre national de formation des volontaires pour la défense de la Patrie dans la composition organique de la BVDP en vue d’assurer une meilleure organisation de ladite Brigade.

Le second décret porte ordre de mobilisation générale et de mise en garde.

L’instauration de la mobilisation générale et de la mise en garde vise à donner un cadre juridique et légal à l’ensemble des actions à mettre en œuvre au regard de la situation de péril que vit la Nation dans le contexte actuel de terrorisme.

La mobilisation générale et la mise en garde confèrent aux autorités compétentes :

– le droit de requérir les personnes, les biens et les services ;

– le droit de soumettre à contrôle et à répartition les ressources au ravitaillement et à cet effet, d’imposer aux personnes physiques ou aux personnes morales en leurs biens, les sujétions indispensables ;

– le droit d’appel à l’emploi de défense, à titre individuel ou collectif.

L’adoption de ce décret permet l’instauration de la mobilisation générale et de la mise en garde dans notre pays en vue de se doter des moyens nécessaires pour défendre l’intégrité du territoire et sécuriser l’ensemble des populations et leurs biens face au terrorisme.

I 2 AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

Le Conseil a adopté deux (02) rapports.

Le premier rapport est relatif au projet des cinquième, sixième et septième rapports périodiques cumulés du Burkina Faso dû au titre de la Charte africaine des Droits de l’Homme et des peuples (CADHP).

Le Burkina Faso a ratifié la Charte africaine des Droits de l’Homme et des peuples (CADHP) et son protocole facultatif relatif aux Droits de la femme en Afrique respectivement le 06 juillet 1984 et le 09 juin 2006. Il a également ratifié la Convention sur la protection et l’assistance aux personnes déplacées en Afrique (Convention de Kampala), le 06 décembre 2012.

Comme tous les Etats parties, notre pays est tenu selon l’article 62 de la CADHP, de présenter tous les deux (02) ans, un rapport sur les mesures d’ordre législatif, judiciaire, administratif ou autres, prises en vue de donner effet aux droits et libertés reconnus et garantis par la charte.

Ce rapport s’articule autour de quatre points principaux à savoir :

PP-G/TRANS N°011-2023 du 13 avril 2023

– l’évolution du cadre normatif et institutionnel et de la mise en œuvre des recommandations ;

– la mise en œuvre de la Charte africaine des Droits de l’Homme et des peuples ;

– la mise en œuvre du protocole de Maputo ;

– la mise en œuvre des dispositions de la convention sur la protection et l’assistance aux personnes déplacées en Afrique.

Dans l’ensemble, des progrès ont été réalisés à travers la prise d’importantes mesures entrant dans le cadre de la réforme du droit pénal burkinabè, d’actions par le Gouvernement pour promouvoir et protéger les droits civiques et politiques, les droits économiques, sociaux et culturels et le principe de

non-discrimination. Des mesures ont été également prises pour apporter une assistance aux personnes déplacées en assurant la satisfaction de leurs besoins fondamentaux.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit rapport à la Commission africaine des Droits de l’Homme et des peuples.

Le second rapport est relatif à trois (03) projets de décrets. Il s’agit :

– du décret portant nomination à titre sélectif dans le grade d’inspecteur de sécurité pénitentiaire divisionnaire ;

– du décret portant nomination à titre sélectif dans le grade d’inspecteur de sécurité pénitentiaire principal ;

– du décret portant nomination à titre normal dans le grade d’inspecteur de sécurité pénitentiaire principal.

L’adoption de ces décrets permet la nomination à titre sélectif de dix (10) Inspecteurs de sécurité pénitentiaire divisionnaire, de trente-un (31) Inspecteurs de sécurité pénitentiaire principal et à titre normal de vingt (20) Inspecteurs de sécurité pénitentiaire principal.

La liste de ces nominations sera publiée dans le Journal Officiel du Burkina Faso.

I 3  AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES

Le Conseil a adopté un décret portant conditions d’octroi et de renouvellement d’agrément de traitement des résidus miniers au Burkina Faso.

Les résidus miniers sont les sous-produits issus de la préparation, de l’enrichissement et de la séparation des minerais de types charbon fin, scories, boue solide ou liquide, poussière ou tout autre sous-produit.

L’adoption de ce décret permet la mise en place dans notre pays, d’unités de récupération d’or et d’autres substances précieuses contenues dans les résidus miniers et de disposer de textes encadrant l’activité de traitement des résidus miniers.

I 4  AU TITRE DU MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE, DE L’ALPHABETISATION ET DE LA PROMOTION DES LANGUES NATIONALES

Le Conseil a adopté un décret portant création, attributions, organisation, composition et fonctionnement de la Commission nationale des langues nationales.

Ce décret est une relecture du décret n°69-012/PRES du 17 janvier 1969 et

modifié par décret n°75-488/PRES/EN du 16 décembre 1975.

L’adoption de ce décret permet à la Commission nationale des langues nationales de disposer d’un cadre juridique révisé afin d’assurer efficacement ses missions, conformément aux dispositions du décret n°2022-1236/PRES/PM/MENAPLN du 30 décembre 2022 portant organisation du ministère de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales.

II  COMMUNICATIONS ORALES

II 1  Le ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale a fait au Conseil une communication relative à la commémoration de la Journée mondiale de la sécurité et santé au travail (JMSST) et de la Journée africaine et prévention des risques professionnels (JAPRP) 2023.

Les thèmes retenus pour cette commémoration sont :

Pour la JMSST : « un environnement de travail sûr et sain en tant que principe et droits fondamentaux au travail » ;

Pour la JAPRP : « la sécurité et santé au travail à l’épreuve de la sécurité routière. Quelle synergie d’actions entre les acteurs publics et privés ?».

La cérémonie officielle de commémoration de ces journées se tiendra le 28 avril 2023 à Ouagadougou.

Au cours de cette journée, il s’agira de mener des activités d’information, de sensibilisation et d’interpellation pour amener les acteurs du monde du travail à prendre conscience des risques professionnels et à percevoir la nécessité de leur prévention. L’objectif global de cette commémoration est de promouvoir une culture de la sécurité et santé au travail.

II 2  Le ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité a fait au Conseil une communication relative à l’organisation d’un exercice de simulation de gestion de crise aux frontières dans la région des Cascades.

L’exercice de Simulation de gestion de crise aux frontières en grandeur nature (SIMEX) qui se tiendra le 11 mai 2023 à Banfora, vise à tester les mécanismes de mise en œuvre réelle des procédures de gestion et de coordination des acteurs impliqués dans les crises aux frontières et à renforcer leur efficacité dans la réponse.

Cet exercice de simulation, en conditions réelles permettra également de tester le plan de contingence et de remédier aux difficultés qui se dégageront pour une meilleure anticipation et préparation à la gestion de ces crises.

La SIMEX connaîtra la participation des acteurs principaux de l’ensemble des structures impliquées dans la gestion des crises humanitaires et sécuritaires ainsi que d’observateurs du Bénin, de la Côte d’Ivoire, du Niger, du Sénégal, de la Suisse et du Burkina Faso.

II 3 Le ministre de la Transition digitale, des postes et des communications électroniques a fait au Conseil une communication relative à l’organisation des Assises nationales sur la dématérialisation des procédures de l’Administration publique.

Les assises nationales sur la dématérialisation des procédures de l’Administration publique tenues du 11 au 13 avril 2023 à Ouagadougou sous le thème « Transition politique-Transition digitale : remettre la dématérialisation des procédures au cœur de la réforme de l’Etat au profit des citoyens burkinabè» ont connu la participation d’environ 200 délégués.

Lesdites assises sont un cadre inclusif de réflexion avec l’ensemble des acteurs sur le bilan, les enjeux et les perspectives de la dématérialisation des procédures administratives au Burkina Faso.

Ces assises placées sous le très haut patronage de Son Excellence Monsieur le Président de la Transition, Chef de l’Etat, s’inscrivent dans l’axe 2 du Plan d’actions pour la stabilisation et le développement à savoir : «Approfondir les réformes institutionnelles et moderniser l’administration publique».

II 4 Le ministre des Sports, de la jeunesse et de l’emploi assurant l’intérim du ministre de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme a fait au Conseil une communication relative à la consécration du mois du patrimoine burkinabè.

La période allant du 18 avril au 18 mai de chaque année, est désormais retenue pour célébrer le patrimoine burkinabè.

L’objectif général de cette initiative est de renforcer le rôle social des curiosités de notre patrimoine culturel, en incitant à une forte fréquentation des expositions muséales, des monuments, des sites et des lieux de mémoire. De façon spécifique, il s’agira de promouvoir l’habitude de la fréquentation de nos espaces patrimoniaux par les Burkinabè, à l’effet de leur permettre de découvrir et de comprendre leur histoire.

III NOMINATIONS

III 1 NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A AU TITRE DE LA PRIMATURE

– Monsieur Wennélebsida Jean-Alexandre DARGA, Mle 57 711 K, Commissaire de police, catégorie 1, 4ème grade, 3ème échelon, est nommé Secrétaire permanent du Centre national pour la coordination du mécanisme d’alerte précoce et de réponse (CN-CMAPR).

B  AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

– Monsieur Yacouba N. Herman NACAMBO, Mle 130 484 P, Magistrat, catégorie P5, grade terminal, 2ème échelon, est nommé Directeur général de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) ;

– Monsieur Noufou SAVADOGO, Mle 278 899 G, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur des sorties assistées.

C  AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE, DE LA DECENTRALISATION ET DE LA SECURITE

– Monsieur Sana Emile KAFANDO, Mle 31 738 A, Commissaire principal de police, catégorie 1, 2ème grade, 3ème échelon, est nommé Conseiller technique en charge des questions sécuritaires ;

– Monsieur Zakaria HEBIE, Mle 260 666 N, Commissaire principal de police, catégorie 1, 2ème grade, 2ème échelon, est nommé Directeur général des transmissions et de l’informatique.

D  AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

– Monsieur Kalifa Karim SANOU, Officier supérieur de gendarmerie, est nommé Conseiller technique en charge des questions sécuritaires ;

– Madame Ines BAKIO, Mle 104 407 Y, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 10ème échelon, est nommée Directrice des Organisations internationales ;

– Monsieur Wendlassida Léon Brice TIENDREBEOGO, Mle 105 151 Z, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Directeur des affaires consulaires ;

– Madame Houssiyan Adeline Viviane ZOURE, Mle 49 037 F, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 13ème échelon, est nommée Inspecteur technique des services ;

– Monsieur Moustapha Fafing Nicolas DIABATE, Mle 105 215 G, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Attaché près l’Ambassade du Burkina Faso en République islamique d’Iran ;

– Monsieur Ousmane BA, Mle 104 403 S, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Secrétaire permanent de la Commission nationale pour la francophonie ;

– Monsieur Hamadé BAMBARA, Mle 208 200 J, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Expert au bureau d’analyses stratégiques ;

– Monsieur Jhon Franklin Ismaël SORGHO, Mle 226 284 T, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur des ressources humaines.

 

E  AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

 

– Monsieur Issa COMPAORE, Officier supérieur, est nommé Conseiller technique en charge des questions sécuritaires ;

– Monsieur Gaoussou TOURE, Mle 39 704 C, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 17ème échelon, est nommé Agent comptable central du trésor ;

– Monsieur Victor ILBOUDO, Mle 51 973 V, Inspecteur divisionnaire des douanes, catégorie 1, classe terminale, 4ème échelon, est nommé Inspecteur technique à la Direction générale des douanes ;

– Monsieur Siéfoua Romuald SAGNON, Officier, est nommé Directeur de l’administration des finances du Centre national d’études stratégiques (CNES) ;

– Monsieur Manaiguimbigba Raphaël KONTOGOM, Mle 58 572 N, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Chef de département des politiques de promotion des innovations financières inclusives ;

– Monsieur Pinguedwind Evariste Golbert CONOMBO, Mle 200 528 N, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Chef de département de promotion de l’éducation financière ;

– Monsieur Kalidou KY, Mle 105 234 V, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Chef de département des études, du suivi-évaluation et de la capitalisation au Secrétariat technique pour la promotion de l’inclusion financière ;

– Monsieur Souleymane DAO, Mle 200 530 B, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Chef de département du partenariat et de la coordination des interventions.

 

F AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

– Monsieur Abdoulaye KONDE, Mle 130 468 Z, Magistrat, catégorie P5, 1er grade, 3ème échelon, est nommé Chef de département des activités normatives au Secrétariat permanent de la Commission nationale de l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du Droit des affaires (CONHADA).

G AU TITRE DU MINISTERE DE LA TRANSITION DIGITALE, DES POSTES ET DES COMMUNICATIONS ELECTRONIQUES

– Monsieur Harouna ZAMPALIGRE, Officier supérieur, est nommé

Conseiller technique en charge des questions sécuritaires.

H  AU TITRE DU MINISTERE DE LA SOLIDARITE, DE L’ACTION HUMANITAIRE, DE LA RECONCILIATION NATIONALE, DU GENRE ET DE LA FAMILLE

– Monsieur Pierre LOMPO, Mle 108 599 R, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur régional de la solidarité, de l’action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille du Centre-Nord ;

– Madame Aïssatou TRAORE/KARAMBIRI, Mle 26 186 W, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 8ème échelon, est nommée Directrice régionale de la Solidarité, de l’action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille du Centre-Ouest ;

– Monsieur Namdèguema Lamine NAKOULMA, Mle 97 800 G, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Solidarité, de l’action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille des Banwa ;

– Monsieur Sié Pascal PODA, Mle 55 810 N, Inspecteur d’éducation spécialisée 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Solidarité, de l’action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille de la Bougouriba ;

– Monsieur Bakary SOSSO, Mle 51 702 M, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Solidarité, de l’action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille de la Comoé ;

– Monsieur Gouman Evariste SOME, Mle 81 979 F, Inspecteur d’éducation spécialisé, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Solidarité, de l’action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille du Ioba ;

– Monsieur Sékou TIENDREBEOGO, Mle 208 486 Z, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Solidarité, de l’action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille de la Komondjari.

– Madame Layani Sylvie OUBOULBIGA/TANKOANO, Mle 312 216 H, Conseiller d’éducation féminine, 1ère classe, 4ème échelon, est nommée Directrice provinciale de la Solidarité, de l’action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille du Kouritenga ;

– Monsieur Ousmane OUEDRAOGO, Mle 116 702 S, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Solidarité, de l’action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille de la Léraba ;

– Monsieur Noregma OUEDRAOGO, Mle 116 706 N, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Solidarité, de l’action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille du Namentenga ;

– Madame Rasmata KERE/OUEDRAOGO, Mle 85 538 Z, Inspecteur d’éducation spécialisée, 1ère classe, 5ème échelon, est nommée Directrice provinciale de la Solidarité, de l’action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille du Nahouri ;

– Monsieur Moussa GALBANE, Mle 92 533 W, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Solidarité, de l’action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille du Nayala ;

– Monsieur Abdoulaye NACANABO, Mle 105 326 M, Conseiller en promotion du genre, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Solidarité, de l’action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille du Noumbiel ;

– Monsieur Assane OUEDRAOGO, Mle 116 773 F, Inspecteur d’éducation spécialisée, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Solidarité, de l’action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille de l’Oudalan ;

– Monsieur Elvis BAMBIO, Mle 85 570 V, Inspecteur d’éducation spécialisée, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Solidarité, de l’action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille du Passoré ;

– Monsieur Moumouni KAGAMBEGA, Mle 53 531 U, Inspecteur d’éducation de jeunes enfants, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Solidarité, de l’action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille du Sourou ;

– Monsieur Lassané SAWADOGO, Mle 85 545 M, Inspecteur d’éducation spécialisée, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Solidarité, de l’action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille de la Tapoa ;

– Monsieur Lazé Ephrem ZERBO, Mle 239 454 N, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Solidarité, de l’action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille du Yagha ;

– Madame Noëlle DOULKOM/ZONGO, Mle 246 962 H, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 3ème échelon, est nommée Directrice provinciale de la Solidarité, de l’action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille du Zoundwéogo.

I AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE ET DE L’HYGIENE PUBLIQUE

– Monsieur Oula Sidiki Ahmed OUATTARA, Officier, Administrateur des hôpitaux et des services de santé, est nommé Directeur de l’administration des finances de l’Agence nationale pour la sécurité sanitaire de l’environnement, de l’alimentation, du travail et des produits de santé (ANSSEAT).

J AU TITRE DU MINISTERE DES INFRASTRUCTURES ET DU DESENCLAVEMENT

– Monsieur Ismaël ZEBRET, Mle 73 294 E, Ingénieur en génie civil, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Secrétaire général ;

– Monsieur Bouma Narcisse BAMOUNI, Mle 238 000 S, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur des ressources humaines.

K  AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES

– Monsieur Nonilobal Brice HIEN, Mle 22 878 M, Commissaire divisionnaire de police, catégorie 1, 3ème grade, 4ème échelon, est nommé Conseiller technique en charge des questions sécuritaires ;

– Monsieur Sambo OUEDRAOGO, Mle 226 266 R, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur des ressources humaines ;

– Monsieur Tousma DODBZANGA, Mle 241 638 N, Conseiller d’éducation, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur des affaires juridiques et du contentieux.

L AU TITRE DU MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE, DE L’ALPHABETISATION ET DE LA PROMOTION DES LANGUES NATIONALES

– Monsieur Fulibert YOUGBARE, Mle 45 600 W, Inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Chef de département de l’aménagement linguistique ;

– Monsieur Ousmane BARRY, Mle 43 367 W, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 2ème classe, 10ème échelon, est nommé Chef de département du développement des Centres de préparation à l’agrégation de l’enseignement secondaire.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT

– Monsieur Salifou SAWADOGO, Mle 130 400 L, Magistrat, catégorie P5, 1er grade, 3ème échelon, est nommé Conseiller technique ;

– Monsieur Alassoun SORI, Mle 33 948 N, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 17ème échelon, est nommé Conseiller technique ;

– Monsieur Paul DJIGUEMDE, Mle 31 941 N, Inspecteur général des eaux et forêts, catégorie 1, grade 13, 5ème échelon, est nommé Conseiller technique ;

– Monsieur Alain Péoulé Kouhouyiwo GOMGNIMBOU, Mle 344 746 J, Maître de recherche en agro-pédologie/gestion des ressources naturelles, catégorie P2, grade initial, 2ème échelon, est nommé Directeur général de l’Agence nationale des évaluations environnementales (ANEVE) ;

– Monsieur Windgoudi Jacques BONKOUNGOU, Mle 213 864 M, Inspecteur de l’environnement, 1er grade, 4ème échelon, est nommé Chargé d’études ;

– Monsieur Bakena Ahmed KARAMA, Mle 264 109 M, Conseiller en études et analyses, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Chargé d’études ;

– Monsieur Koudougou KABORE, Mle 46 089 D, Inspecteur principal des eaux et forêts, catégorie 1, grade A, 1er échelon, est nommé Chargé d’études ;

– Madame Diane Pauline SOME/COMPAORE, Mle 103 677 T, Ingénieur du génie sanitaire, 1ère classe, 8ème échelon, est nommée Chargée d’études ;

– Monsieur Dofihouyan YE, Mle 33 957 Y, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Chargé d’études.

N AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME

– Madame Grace Isabellita FORO, Mle 88 798 D, Ingénieur du cinéma et de l’audiovisuel, 1ère classe, 9ème échelon, est nommée Secrétaire générale de la Radiodiffusion Télévision du Burkina (RTB) ;

– Monsieur Noufo Enok KINDO, Mle 102 942 T, Journaliste, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Secrétaire général des Editions Sidwaya ;

– Monsieur Babou BATORO, Mle 247 288 B, Conseiller en archivistique, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur des archives et de la documentation.

O AU TITRE DU MINISTERE DES TRANSPORTS, DE LA MOBILITE URBAINE ET DE LA SECURITE ROUTIERE

– Monsieur Itugnine Séraphin SOMDA, Mle 101 589 M, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Chargé de missions ;

– Monsieur Hamidou NANA, Mle 212 380 A, Inspecteur du travail, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Chargé de missions.

 

III 2 NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :

– de l’Agence pour la promotion de l’entrepreneuriat communautaire (APEC) au titre de la Présidence du Faso ;

– de l’Agence nationale d’appui au développement des collectivités territoriales (ADCT) et de l’Office national d’identification (ONI) au titre du ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité ;

– du Centre national des semences forestières (CNSF) au titre du ministère de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement.

Le Conseil a également procédé à la nomination de Présidents aux Conseils d’administration de l’Agence pour la promotion de l’entrepreneuriat communautaire et du Centre national des semences forestières.

A  PRESIDENCE DU FASO

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après Administrateurs au Conseil d’administration de l’Agence pour la promotion de l’entrepreneuriat communautaire (APEC) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre de la Présidence du Faso :

– Monsieur Samuel KALKOUMDO, Mle 51 187 S, Inspecteur des impôts.

Au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective :

– Monsieur Adama ILBOUDO, Mle 49 336 J, Inspecteur divisionnaire des douanes.

Au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques :

– Monsieur Mohamed PORGO, Mle 334 010 K, Enseignant-chercheur.

Au titre du ministère du Développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises :

– Monsieur Karim OUATTARA, Mle 117 067 L, Conseiller des affaires économiques.

Au titre du ministère de l’Energie, des mines et des carrières :

– Monsieur Zoéwendtaalé Zéphirin ZONGO, Mle 314 384 F, Conseiller en études et analyses.

Au titre du ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité :

– Monsieur Mama DAHANI, Mle 46 249 C, Administrateur des services financiers.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT LES EXPERTS INDEPENDANTS

– Monsieur Bala KONE, Mle 38 266 V, Inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle ;

– Monsieur Sylvestre OUEDRAOGO, Docteur en économie du développement.

Le second décret nomme Monsieur Samuel KALKOUMDO, Mle 51 187 S, Inspecteur des impôts, Président du Conseil d’administration de l’Agence pour la promotion de l’entrepreneuriat communautaire (APEC) pour un premier mandat de trois (03) ans.

B MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE, DE LA DECENTRALISATION ET DE LA SECURITE

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Agence nationale d’appui au développement descollectivités territoriales (ADCT) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT LES COLLECTIVITES TERRITORIALES

Au titre de la délégation spéciale de la région du Plateau-Central :

– Madame Sy Assétou TRAORE, Mle 23 670 W, Administrateur civil.

 

Au titre de la délégation spéciale de la région du Centre-Sud :

– Madame Massadalo Yvette NACOULMA/SANOU, Mle 59 773 T, Administrateur civil.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT LES MUNICIPALITES DU BURKINA FASO

Au titre de la délégation spéciale de la commune urbaine de Bogandé :

– Monsieur Taugolo PARE, Mle 304 148 N, Administrateur civil.

Au titre de la délégation spéciale de la commune rurale de Siglé :

– Monsieur Ismaël KABORE, Mle 324 292 F, Secrétaire administratif.

Au titre de la délégation spéciale de la commune rurale de Komki Ipala :

– Madame Ragnagnéwendé Ouassylatou YAMEOGO/OUEDRAOGO, Mle 279 184 Z, Administrateur civil.

Le deuxième décret nomme les personnes ci-après, administrateurs au Conseil d’administration de l’Office national d’identification (ONI) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective :

– Monsieur Romain TRAORE, Mle 119 303 S, Inspecteur du trésor.

Au titre du ministère de la Transition digitale, des postes et des communications électroniques :

– Monsieur Wendbé Ferdinand YOUGBARE, Mle 91 412 D, Ingénieur de conception en informatique.

 

Au titre du ministère des Affaires étrangères, de la coopération régionale et

des Burkinabè de l’extérieur :

– Monsieur Alain Edouard TRAORE, Mle 51 014 P, Conseiller des affaires étrangères.

Au titre du ministère de la Justice et des Droits humains, chargé des relations avec les institutions :

– Monsieur Prosper ZERBO, Mle 130 341 D, Magistrat.

Le troisième décret renouvelle le mandat des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Office national d’identification (ONI) pour une dernière période de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité :

– Monsieur Victorien Narcisse OUANGRAOUA, Mle 28 135 D, Administrateur civil.

Au titre du ministère de la Justice et des Droits humains, chargé des relations avec les institutions :

– Monsieur Issa Abdul-Jabbar Suuri MAIGA, Mle 130 299 R, Magistrat.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL DE L’OFFICE NATIONAL D’IDENTIFICATION

 

– Monsieur Yacouba ZORE, Mle 283 379 L, Lieutenant de police.

 

C MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’EAU ET DE L’ASSAINISEMENT

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Centre national de semences forestières (CNSF) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement :

– Monsieur Nongbila Eugène BALMA, Mle 109 226 Z, Inspecteur des eaux et forêts ;

– Monsieur Abdoulaye SAWADOGO, Mle 46 065 H, Inspecteur principal des eaux et forêts.

Au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective :

– Monsieur Dieudonné SAWADOGO, Mle 104 873 C, Inspecteur du trésor.

Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation :

– Monsieur Paulin OUOBA, Mle 102 932 G, Enseignant-chercheur.

Au titre du ministère de l’Energie, des mines et des carrières :

– Monsieur Oumarou MANDE, Mle 58 065 V, Professeur certifié des lycées et collèges.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT LE PERSONNEL DU CENTRE NATIONAL DE SEMENCES FORESTIERES

– Monsieur Wend-Gouda Richard PASGO, Mle (CNSF) 11 077, Ingénieur en protection et amélioration des plantes ;

– Monsieur Blaise OUEDRAOGO, Mle (CNSF) 52 085, Aide comptable.

Le deuxième décret renouvelle le mandat de Monsieur Adama SAVADOGO, Mle 25 736 V, Ingénieur agronome, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques au Conseil d’administration du Centre national de semences forestières (CNSF) pour une dernière période de trois (03) ans.

Le troisième décret nomme Monsieur Nongbila Eugène BALMA, Mle 109 226 Z, Inspecteur des eaux et forêts, Président du Conseil d’administration du Centre national de semences forestières (CNSF) pour un premier mandat de trois (03) ans.

 

                    Pour le Porte-parole du Gouvernement,

                  Le Ministre des Sports, de la Jeunesse et de l’emploi assurant l’intérim

Boubakar Savadogo

ALT : L’ambassadeur de Russie reçu en audience par le président Bougouma

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Le président de l’Assemblée législative de Transition (ALT) Dr Ousmane Bougouma a reçu ce 12 avril 2023, l’ambassadeur de la Fédération de Russie au Burkina Faso, Alexey Saltykov.

Naturellement, la question sécuritaire s’est invitée au débat. Occasion pour son excellence Alexey Saltykov de souligner l’intérêt de son pays pour cette préoccupation nationale et de la région du Sahel ; la disponibilité de la Russie à apporter son soutien au pays et à la sous-région face à cette crise sécuritaire.

Au-delà, la coopération russo-  burkinabè touche plusieurs domaines telles les technologies ou le renforcement des compétences.

Burkina Demain

Conseil constitutionnel :  Me Barthélemy Kéré a prêté serment

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Me Kéré prêtant serment en sa qualité du président du conseil constitutionnel

«Je jure de bien et fidèlement remplir mes fonctions, de les exercer en toute impartialité dans le respect de la Constitution, de garder le secret des délibérations et des votes, de ne prendre aucune position publique et de ne donner aucune consultation sur les questions relevant de la compétence du conseil », c’est par ce serment que Me Barthélémy KERE, nommé par décret présidentiel le 24 février dernier président du Conseil constitutionnel, a pris officiellement fonction.

C’est le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE, qui a présidé ce mardi matin à Ouaga 2000, l’audience solennelle de prestation de serment du nouveau président du Conseil constitutionnel, Me Barthélemy KERE. Communiqué.

« Conseil constitutionnel : le nouveau président, Me Barthélemy KERE prête serment

(Ouagadougou, 11 avril 2023). Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE, a présidé ce mardi matin à Ouaga 2000, l’audience solennelle de prestation de serment du nouveau président du Conseil constitutionnel, Me Barthélemy KERE.

«Je jure de bien et fidèlement remplir mes fonctions, de les exercer en toute impartialité dans le respect de la Constitution, de garder le secret des délibérations et des votes, de ne prendre aucune position publique et de ne donner aucune consultation sur les questions relevant de la compétence du conseil », c’est par ce serment que Me Barthélémy KERE, nommé par décret présidentiel le 24 février dernier président du Conseil constitutionnel, a pris officiellement fonction.

«Je vous donne acte de votre serment et vous renvoie à l’exercice de vos fonctions », a indiqué le Chef de l’Etat, qui a présidé l’audience solennelle de prestation de serment, au nouveau président du Conseil constitutionnel.

Me Barthélemy KERE, qui a témoigné sa gratitude au Chef de l’Etat pour la confiance placée en lui, a indiqué que sa prestation de serment s’effectue dans un contexte difficile pour le Burkina Faso, marqué par une crise sécuritaire qui menace les fondements de la nation.

« Seul notre ferme engagement commun avec l’ensemble des forces vives de la nation autour de vous, Excellence Monsieur le Président de la Transition, Chef de l’Etat, et avec nos forces combattantes nous permettra de venir à bout de ce mal », a soutenu Me KERE.

Il a pris l’engagement, au nom de tout le collège des sages, de travailler à garantir la constitutionnalité des lois, la conformité des traités et accords internationaux avec la Constitution, à veiller à la régularité des consultations nationales, au bon fonctionnement des institutions et à protéger les droits fondamentaux des citoyens.

Le Conseil constitutionnel, sous le leadership de son nouveau président, entend jouer sa partition pour que l’ensemble des grandes reformes engagées par les autorités de la transition puissent s’inscrire en droite ligne avec la Constitution pour la consolidation de l’Etat de droit au Burkina Faso.

Avocat de profession, Me Barthélemy KERE, ancien Bâtonnier de l’ordre des avocats du Burkina Faso, a été président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), ministre de la Justice et des Droits humains, chargé des Relations avec les institutions, Garde des sceaux.

Direction de la communication de la Présidence du Faso»