Accueil Blog Page 191

Cadres Burkinabè à l’international : Vers un nouveau cap ?

0
Lassina Zerbo est toujours secrétaire exécutif de l’OTICE

L’on a souvent parlé du problème de la promotion, du placement des cadres Burkinabè dans les institutions et organismes internationaux ; en comparaison à ce qui se fait dans d’autres pays, à l’image du Sénégal. Selon des chiffres officiels du ministère des affaires étrangères, le Burkina Faso compte à ce jour quelques 900 cadres dans les institutions et organismes internationaux. On les estime à environ 400 au sein de l’Organisation des Nations Unies (ONU) et de ses différentes agences spécialisées.

Rosine Sori-Coulibaly, représentante spéciale pour la Guinée-Bissau et chef du Bureau intégré des Nations Unies pour la consolidation de la paix en Guinée-Bissau

Ce n’est pas un fait nouveau au Burkina Faso : la question de la promotion des cadres Burkinabè à l’international ; en comparaison à ce qui se fait ailleurs, comme au Sénégal.

L’Agence de promotion de l’expertise nationale (APEN) dont le secrétaire exécutif vient d’être installé, annonce-t-il un réel changement de cap par rapport à ce qui se faisait jusqu’ici ?

En tous les cas, les attentes sont grandes et les défis à relever, nombreux. Pour y parvenir, notre diplomatie doit être très plus active et offensive.   Selon des chiffres officiels, le Burkina Faso compte à ce jour quelques 900 cadres dans les institutions et organismes internationaux.

Au-delà des structures onusiennes, il y a aussi les organisations continentales, régionales et sous-régionales ainsi que leurs agences spécialisées qui regorgent aussi de cadres burkinabè.

Lassina Zerbo est toujours secrétaire exécutif de l’OTICE

Entre autres cadres Burkinabè évoluant à l’international, l’on peut citer l’ancienne ministre de l’économie, des finances et du développement, Rosine Sori-Coulibaly qui a été nommée fin juillet 2019, représentante spéciale pour la Guinée-Bissau et chef du Bureau intégré des Nations Unies pour la consolidation de la paix en Guinée-Bissau (BINUGBIS).

Lassina Zerbo est toujours secrétaire exécutif de l’Organisation du traité d’interdiction complet des essais nucléaires (OTICE).

Mission aussi de valoriser l’expertise nationale à l’international

Jules Tapsoba, assistant technique auprès de la CEDEAO dans le cadre du Programme d’appui à la transition fiscales en Afrique de l’Ouest

Malgré la récente perte du poste de commissaire aux affaires politiques au sein de la commission de l’Union africaine, le Burkina compte encore beaucoup de cadres au sein de l’organisation continentale : dans les départements des infrastructures, de l’informatique, des affaires sociales ou juridiques.

Il en est de même au sein de la CEDEAO ou de ses agences spécialisées.  Par exemple Jules Tapsoba, l’ancien conseiller spécial du Premier ministre Paul Kaba, officie depuis l’année dernière à Abuja, en sa qualité d’assistant technique auprès de la CEDEAO dans le cadre du Programme d’appui à la transition fiscales en Afrique de l’Ouest (PATF).

 

A Cotonou, Apollinaire Ki, l’ancien directeur général de la SONABEL est toujours secrétaire général du WAPP, l’organisation régionale des sociétés d’électricité.

Bref, l’on retrouve certes un peu partout des cadres Burkinabè mais globalement le pays a encore du chemin à faire pour se hisser à la hauteur des Etats comme le Sénégal.

C’est pourquoi, la création de l’agence de promotion de l’expertise nationale doit servir véritablement de tremplin. En ce sens que cette structure a aussi pour mission de valoriser l’expertise nationale à l’international.

 

Martin Philippe

Burkina Demain

Mohamed Bazoum, nouveau président élu du Niger

0
Mohamed Bazoum arrivant triomphalement au QG de son parti après l'annonce de son élection à la, tête de l'Etat

Mohamed Bazoum est le nouveau président élu du Niger, selon les résultats provisoires de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) rendus public ce mardi.

Mohamed Bazoum arrivant triomphalement au QG de son parti après l’annonce de son élection à la tête de l’Etat

Le dauphin de Mahamadou Issoufou a en effet obtenu 55,75%, soit 2 501 459 voix contre 1 985 736 voix pour son challenger, l’ancien président Mahamane Ousmane.

«De prime abord, je tiens à féliciter l’ensemble des compagnons de lutte qui ont su démontrer que grâce à l’engagement et la détermination, la victoire pour la continuité de la renaissance est possible.

Je félicite aussi les amis politiques d’en face qui ont fait preuve du fair-play politique en acceptant la défaite politique de leur candidat à ces élections et je vous appelle à venir soutenir le candidat choisi par le peuple nigérien pour développer notre pays le Niger», parole du nouveau président élu du Niger .

De son côté le camp Mahamane Ousmane a rejeté la victoire de Bazoum qualifiant ce résultat de hold-up électoral, appelant les Nigériens à se mobiliser contre cela et à la suspension de la proclamation des résultats par la CENI.

Les présents résultats provisoires de la présidentielle nigérienne doivent encore être confirmés par la Cour constitutionnelle du pays.

Burkina Demain

Débats énergétiques : C’est parti pour la troisième édition

0
Au lancement ce samedi 20 février 2021 à Ouagadougou de la 3e édition des débats énergétiques

Les organisateurs du concours scientifique « les débats énergétiques » ont procédé, dans l’après-midi de ce samedi 20 février 2021 à Ouagadougou, au lancement officiel de la troisième édition de l’événement.C’est à l’université Joseph Ki Zerbo qu’a eu lieu le lancement de cette troisième édition, avec toujours pour thème central :<<énergies renouvelables et efficacité énergétique>>.

Dimitri Tientega, commissaire général des débats énergétiques

Ayant, selon Dimitri Tientega, commissaire général des débats énergétiques, enregistré :<<un bilan satisfaisant>> pour les précédentes éditions, les initiateurs du concours entendent faire de l’édition 2021 un plein succès. Pour cela, l’objectif principal :<<promouvoir les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique à travers l’art et les débats oratoires>> demeure et est accompagné de plusieurs innovations.

Les innovations de l’édition 2021

Au lancement ce samedi 20 février 2021 à Ouagadougou de la 3e édition des débats énergétiques

Les débats énergétiques existent depuis 2019. Pour faire la différence et se rapprocher davantage de leur objectif, les promoteurs ont initié un tas d’activités. Il s’agit, pour les plus emblématiques, de l’extension du projet (qui n’était localisé qu’à Ouagadougou) à Bobo Dioulasso où les phases éliminatoires débuteront le 06 mars prochain. A cette compétition, savoir s’exprimer est indispensable.

Toutefois, se basant sur la première mission d’un ingénieur qui est :<<de créer en vue de résoudre les problèmes dans la société>>, les promoteurs apposent à cette édition un concours de conception d’une technologie innovante et accessible qui fonctionne à base du solaire ou d’une autre source d’énergie renouvelable.

Une mini foire de technologies énergétiques à l’occasion de la cérémonie de clôture, un concours de Slam pour la promotion des énergies renouvelables, l’instauration de la journée du débateur et du partenaire et le vote du public sur la page Facebook de l’événement sont également les grandes innovations apportées.

Lancement de la compétition

Cette année, pour ce qui concerne Ouagadougou, six équipes auront à s’affronter. A l’occasion du lancement de la compétition quatre équipes sont passées sur scène pour les phases éliminatoires. Sous le thème :<<exonération des équipements solaires : nécessité ou injustice ?>>, l’institut de formation en technologies solaires appliquées (IFTSA) a été confronté à l’association ALDEN.

Pour IFTSA, la majorité, il est bien nécessaire d’exonérer les équipements solaires. Tandis que l’association ALDEN, l’opposition, quant à elle pense évidemment qu’exonérer les équipements solaires ne sera rien d’autre que commettre une injustice. Un rude affrontement qui s’est néanmoins soldé par la victoire de l’ALDEN, avec une totalité de 67,32 points sur 100 (67,32/100).

 

La deuxième confrontation de la soirée a mis l’association DEWRAN face à l’université Aube nouvelle (U-AUBEN), sous le thème :<<les énergies renouvelables : énergies propres et non polluantes>>. DEWRAN a représenté la majorité et U-AUBEN, l’opposition, pour qui les énergies renouvelables sont « sales et polluantes ».

 

Cette confrontation énergétique a enregistré la victoire de l’association DEWRAN avec un total de 74,74/100.

Les phases éliminatoires se poursuivent le 27 février et le 06 mars 2021.

 

Aziz Yoda

Burkina Demain

Tout sur les nouveaux numéros téléphoniques en RCI

0

L’Autorité de régulation des télécommunications de Côte d’Ivoire (ARTCI) a procédé depuis le 31 janvier 2020 à un changement de plan de numérotation national passant de 8 à 10 chiffres. Le présent communiqué de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes donne des précisions sur ces changements.

«COMMUNIQUE

Le Président de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes porte à la connaissance du public burkinabè que depuis le 31 janvier 2021, l’Autorité de Régulation des Télécommunications de Côte d’Ivoire (ARTCI) a procédé à un changement de plan de numérotation national passant de 8 à 10 chiffres. Le principe du changement consiste à :

POUR LES SERVICES MOBILES

Ajouter 01 après l’indicatif (+225) devant les anciens numéros à 8 chiffres de Moov Côte d’Ivoire commençant par :

–      (+225) – 01 – 02 – 03 – 40 – 41 – 42 – 43 – 50 – 51 – 52 – 53 – 70 – 71 – 72 – 73

–      Ex 1 : Le numéro (+ 225) 01 XX XX XX devient (+ 225) 01 01 XX XX XX

–      Ex 2 : Le numéro (+ 225) 41 XX XX XX devient (+ 225) 01 41 XX XX XX

Ajouter 05 après l’indicatif (+225) devant les anciens numéros à 8 chiffres de MTN commençant par :

–      (+225) – 04 – 05 – 06 – 44 – 45 – 46 – 54 – 55 – 56 – 64 – 65 – 66 – 74 – 75 – 76 – 84 – 85 – 86 – 94 – 95 – 96

–      Ex 1 : Le numéro (+225) 04 XX XX XX devient (+225) 05 04 XX XX XX

–      Ex 2 : Le numéro (+225) 44 XX XX XX devient (+225) 05 44 XX XX XX

 

Ajouter 07 après l’indicatif (+225) devant les anciens numéros à 8 chiffres de Orange Côte d’Ivoire commençant par :

–      (+225) – 07 – 08 – 09 – 47 – 48 – 49 – 57- 58 – 59 – 67 – 68 – 69 – 77 – 78 – 79 – 87 – 88 – 89 – 97 – 98

–      Ex 1 : Le numéro (+225) 07 XX XX XX devient (+225) 07 07 XX XX XX

–      Ex 2 : Le numéro (+225) 88 XX XX XX devient (+225) 07 88 XX XX XX

 

POUR LES SERVICES FIXES

Ajouter 21 après l’indicatif (+225) devant les anciens numéros à 8 chiffres de Moov Côte d’Ivoire commençant par :

–      (+225) – 20 8 – 21 8 – 22 8 – 23 8

–      Ex : Le numéro fixe (+225) 20 8X XX XX devient (+225) 21 20 8X XX XX

Ajouter 25 après l’indicatif (+225) devant les anciens numéros à 8 chiffres de MTN commençant par :

 

–      (+225) – 20 0 – 21 0 – 22 0 – 23 0 – 24 0 -30 0 – 31 0 – 32 0 – 33 0 – 34 0 – 35 0 – 36 0

–      Ex : Le numéro fixe (+225) 20 0X XX XX devient (+225) 25 20 0X XX XX

Ajouter 27 après l’indicatif (+225) devant les anciens numéros à 8 chiffres de Orange Côte d’Ivoire commençant par :

–      (+225) – 20 2 – 20 3 – 21 2 – 21 3 – 21 5 – 21 7 – 22 4 – 22 5 – 23 4 – 23 5 – 24 3 – 24 4 – 24 5 – 30 6 – 31 6 – 31 9 – 32 7 – 33 7 – 34 7 – 35 9 – 36 8

–      Ex : Le numéro fixe (+225) 20 2X XX XX devient (+225) 27 20 2X XX XX

Pour toutes informations complémentaires, bien vouloir consulter : https://pnn.artci.ci/

 

Le Président de l’ARCEP

Tontama Charles MILLOGO

Chevalier de l’Ordre de l’Etalon»

Présidentielle nigérienne : Duel fratricide au second tour  entre originaires de Zinder

0
Ce second tour sera un duel entre originaires de Zinder, Mohamed Bazoum (à gauche) et Mahamane Ousmane (à droite)

Les Nigériens se rendront ce dimanche, 21 février 2021, aux urnes dans le cadre de la présidentielle nigérienne de 2020.Avec l’affiche Mahamane Ousmane-Mohamed Bazoum, ce sera sûrement un de la région de Zinder au Centre-est du pays qui succèdera à Mahamadou Issoufou au palais présidentiel de Niamey, à l’issue de ce scrutin. Les deux présidentiables sont en effet originaires de cette région du Niger comparable au Burkina Faso (274 200 km2) en termes de superficie avec ses 145 430 km2 et à Ouagadougou en termes de population (plus de 3 millions d’habitants).

Ce second tour sera un duel entre originaires de Zinder, Mohamed Bazoum (à gauche) et Mahamane Ousmane (à droite)

D’un côté, Mahamane Ousmane (70 ans), premier président élu démocratiquement en 1993 et vieille figure politique, veut faire son Come-back après plusieurs tentatives infructueuses.

L’heure de passer à la lumière pour Bazoum 

De l’autre côté et en face il y a son cadet de 10 ans, Mohamed Bazoum (60 ans), candidat du parti au pouvoir, qui après passé plusieurs décennies dans l’ombre du président sortant Mahamadou Issou, pense, plus que jamais, que son heure est venue est enfin venue de passer à la lumière.

Le duel fratricide s’annonce d’emblée serré, avec une légère avance pour le candidat Bazoum qui a réussi à rallier les soutiens des présidentiables Seini Oumarou et Albadé Abouba, arrivés troisième et quatrième à l’issue du premier tour scrutin.

Le «Kôrô» Mahamane, fort des soutiens des autres présidentiables du 1er tour ne s’avoue pour autant vaincu.

Libre arbitre des électeurs nigériens 

Dans sa stratégie de rafler la mise à son cadet, il table sur un libre arbitre des électeurs, une révolution des électeurs qui ne suivraient pas systématiquement les appels à voter pour le candidat du pouvoir.

L’état-major de campagne du candidat Mahamane compte sur la maîtrise des cas de fraudes au second tour, ce qui pourrait jouer en sa faveur et au finish le permettre de s’imposer devant Bazoun.

En tous les cas, c’est aux Nigériens, aux électeurs de départager les deux frères de Zinder. Et que la démocratie triomphe au pays de Hamani Diori.

Philippe Martin

Burkina Demain

Insécurité à l’Est Burkina : Un rapport au PM Dabiré préconise un maillage

0
Le Premier ministre Christophe Dabiré, recevant une copie du rapport de l'étude des mains du secrétaire permanent du Centre national pour la coordination du mécanisme d’alerte précoce et de réponse; Dieudonné Ouattara

L’on en sait un peu plus sur la question sécuritaire dans la région de l’Est, avec la remise, ce jour 18 février 2021, au Premier ministre Christophe Dabiré, du rapport d’une étude du Secrétariat permanent du Centre national pour la coordination du mécanisme d’alerte précoce et de réponse.

Le Premier ministre Christophe Dabiré, recevant une copie du rapport de l’étude des mains du secrétaire permanent du Centre national pour la coordination du mécanisme d’alerte précoce et de réponse; Dieudonné Ouattara

Une dizaine de jours d’enquête et de collecte des données de terrain des équipes du  Secrétariat permanent du Centre national pour la coordination du mécanisme d’alerte précoce et de réponse et le rapport sur la question sécuritaire à l’est disponible.

Il a été remis ce jeudi 18 février 2021 au Premier ministre Christophe Dabiré. C’était au cours d’une audience à la Primature au cours de la cours de laquelle le secrétariat permanent, Dieudonné Ouattara a révélé au chef gouvernement, puis aux journalistes à sa sortie d’audience, la teneur dudit rapport.

4 grandes recommandations

Photo de famille à l’issue de l’audience de restitution des résultats de l’étude sur la sécurité à l’est du Burkina

Depuis plusieurs années, la sécurité se porte mal à l’est du Burkina. C’est connu de tous. Et c’est pour cerner les tenants et les aboutissants de cette situation que le Premier ministre Christophe Dabiré avait instruit le secrétariat permanent du Centre national pour la coordination du mécanisme d’alerte précoce et de réponse, de mener une étude sur les défis sécuritaires dans ladite région.

Les résultats de l’étude qui lui ont été présentés ce jeudi, sont on ne peut clairs.

Ils mettent en exergue les facteurs de vulnérabilité, les déterminants de cette montée de l’insécurité dans la région, ainsi que les problèmes des acteurs, les questions du développement local.   De ces constats implacables, les enquêteurs font 4 principales recommandations rappelées par le contrôleur général de police, Dieudonné Ouattara.

L’étude recommande par exemple de revoir le maillage sécuritaire pour mieux prendre en compte l’étendue de la région dans le dispositif sécuritaire. Ce qui nécessitera une plus grande opérationnalisation des Forces de défense et de sécurité (FDS) et des  Volontaires pour la défense de la patrie (VDP).

Le rapport préconise aussi une grande participation communautaire dans les initiatives dans la région.

«Nous avons fait une recommandation pour  la mise en place d’un comité de suivi qui sera logé au niveau de la Primature, pour le suivi et la mise en œuvre de ces recommandations. Nous avons identifié les acteurs et les structures de mise en œuvre des recommandations», a  indiqué le Secrétariat permanent

 

Aziz Yoda

Burkina Demain

Double facturation de l’ONEA : Ils en parleront avec le DG Kaboré ce vendredi

0
Serge Bambara dit Smockey et Éric Ismaël Kinda ont des échanges avec le DG de l'ONEA sur la double facturation

Les responsables de l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA) maintiennent le cap de la communication autour de sa très contestée double facturation. Ainsi deux jours seulement après leur conférence de presse au cours de laquelle ils appelaient purement et simplement à une suspension de la mesure, les deux porte-parole du Balai citoyen devraient être reçus ce vendredi par le Directeur général (DG) de l’ONEA, Frédéric François Kaboré.

Serge Bambara dit Smockey et Éric Ismaël Kinda ont des échanges avec le DG de l’ONEA sur la double facturation

La liste des opposants à la double facturation de l’Office National de l’Eau et de l’Assainissement (ONEA) ne cesse de s’allonger.

Le 16 février dernier, au cours d’un point de presse à Ouagadougou ; Serge Bambara dit Smockey et Éric Ismaël Kinda, tous les deux porte-paroles du Balai citoyen, appelaient purement et simplement à une suspension de cette double facturation de l’ONEA, de plus en plus contestée par les clients.

En face les responsables de l’Office national de l’eau et de l’assainissement ne baissent de bras sur le front de la communication.

Réagissant à la sortie du Balai citoyen, le directeur général de la nationale de l’eau, Frédéric François Kaboré, va les rencontrer ce vendredi même pour leur expliquer la mesure. «Et ce sera à 09h 00 au siège de l’ONEA à Pissy», selon une source bien introduite.

Burkina Demain

«Vers un avenir plus durable au Sahel»

0
Grâce à la formation professionnelle qu’elle a suivie dans le cadre du PRAPS, Aïchata Traore a créé une entreprise florissante et peut apporter plus d’argent à son ménage. Koutiala, Mali. © Vincent Tremeau, Banque mondiale

En parcourant le Sahel, j’ai vu comment les conflits, la pauvreté, les catastrophes naturelles et le changement climatique viennent enrayer la trajectoire de développement de la région et aggraver les déplacements de population et l’insécurité alimentaire. Mais j’ai vu aussi l’espoir et la résilience, et la confirmation de la vocation de notre institution à changer les choses.

Une mère de famille dans un village proche de Niamey, au Niger,fait part de ses difficultés quotidiennes et dit son espoir que le projet d’action communautaire pour la résilience climatique transformera véritablement les perspectives de ses enfants.

Il y a un an — en février 2020 — je me suis rendu au Sahel et j’ai écouté les luttes quotidiennes des habitants et leurs incroyables récits de résilience face à l’adversité. Je me souviens en particulier d’une femme rencontrée dans un village proche de Niamey, au Niger. En me montrant ses mains, marquées par toute une vie de labeur, elle m’a confié qu’elle ne voulait pas que ses enfants connaissent les mêmes difficultés. Cette mère nigérienne a dit son espoir que le projet communautaire financé par la Banque mondiale transforme véritablement les perspectives d’avenir de ses enfants. Peu après, la pandémie de COVID-19 s’est abattue sur le Niger.

J’ai appris avec tristesse qu’Issaka Assane Karanta, le gouverneur de la région de Niamey, qui m’avait accompagné lors de cette visite, avait été infecté par le virus et était décédé il y a un mois.

Outre son bilan humain, la COVID-19 provoque la plus grave récession que le Sahel ait connue depuis l’indépendance et plonge 1,3 million de personnes de plus dans l’extrême pauvreté. Ce défi s’ajoute à la violence qui s’est propagée au cours des deux dernières années, du nord du Mali au centre du pays et à travers la région des trois frontières, où le Mali borde le Niger et le Burkina Faso. Le nombre de personnes qui fuient la violence dans la région a été multiplié par quatre, et on compte aujourd’hui 2 millions de déplacés internes. Dans le sillage de la crise de la COVID, comment pouvons-nous aider à inverser cette tendance à la fragilité et placer la région du Sahel sur une trajectoire de reprise résiliente ?

Pour les pays du Sahel et la communauté internationale, c’est le moment d’agir, c’est-à-dire de faire avancer les réformes et de mieux mettre en œuvre des solutions durables à grande échelle et rapidement.

Le développement de l’accès à la connectivité numérique au Sahel stimulera l’économie, mais il offrira aussi des perspectives d’emploi aux 1,4 million de jeunes qui entrent chaque année sur le marché du travail. Kadiata Sy, employé de Banque en Mauritanie

Pour obtenir des résultats à grande échelle, nous avons défini nos priorités essentielles stratégiques et nous nous employons à atteindre des objectifs ambitieux. Nous centrons notre action sur trois aspects essentiels : le climat, en transformant l’agriculture et la gestion de l’eau ; la population, en investissant dans le capital humain et l’autonomisation des femmes et des filles ; et l’infrastructure, en développant la connectivité et l’accès à l’électricité.

   Répercussions significatives sur les éleveurs nomades

Les dunes se rapprochent de plus en plus à Selibabi, au sud-est de la Mauritanie, où le changement climatique est déjà une réalité. ©Vincent Tremeau, Banque mondiale

Concernant le climat, nous investissons dans des programmes destinés à restaurer les terres dégradées, accroître la productivité agricole et renforcer la sécurité hydrique afin de bâtir des systèmes alimentaires résilients au changement climatique et des paysages durables. Les températures au Sahel s’élevant 1,5 fois plus vite que la moyenne mondiale, ces pays sont confrontés à un manque d’eau grandissant, qui réduit les rendements agricoles et la productivité du cheptel, et affecte la sécurité alimentaire et les prix des denrées.

Ces difficultés ont des répercussions significatives sur les éleveurs nomades, qui sont des liens essentiels pour le développement socioéconomique et la stabilité. Il est par conséquent indispensable d’accroître leur résilience. Le projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel (PRAPS) contribue à la protection des systèmes pastoraux en améliorant la gestion des ressources, en facilitant l’accès aux marchés et en diversifiant les sources de revenus des ménages concernés.

Concernant la population, nous avons fait d’importants efforts pour investir dans les filles et les maintenir à l’école. Au cours de mon voyage, j’ai vu la détermination de nombreuses jeunes femmes à briser le cycle de la pauvreté dans leurs familles et à réaliser leurs aspirations. Le projet pour l’autonomisation des filles et le dividende démographique au Sahel (SWEDD) transforme la vie d’un grand nombre d’adolescentes. C’est un des meilleurs investissements pour aider ces pays à tirer profit des bénéfices de leur dividende démographique tout en luttant contre les mariages précoces et en autonomisant les femmes, tant à la maison qu’au travail. À ce jour, le SWEDD a déjà permis à près de 300 000 femmes et adolescentes de suivre une formation, accéder à la contraception et bénéficier d’aides pour poursuivre leur scolarité.

Plus de 500 000 personnes ont désormais accès à des routes praticables

Les dunes se rapprochent de plus en plus à Selibabi, au sud-est de la Mauritanie, où le changement climatique est déjà une réalité. ©Vincent Tremeau, Banque mondiale

Concernant l’infrastructure, nous progressons dans l’amélioration de la connectivité et la promotion de la transformation numérique. Plus de 500 000 personnes ont désormais accès à des routes praticables en toutes saisons pour se rendre à l’école, dans les centres de santé et les marchés locaux au Mali. Au Niger, le projet Villages intelligents pour la croissance et l’inclusion numérique dans les zones rurales vise à développer l’accès à la téléphonie mobile et au haut débit.

Une chose est sûre : la communauté internationale doit faire plus pour le Sahel. Nous devons faire preuve de solidarité dans les mots et dans les actes. C’est pourquoi, à travers l’Association internationale de développement (IDA), nous avons augmenté notre appui financier aux pays du G5 Sahel — Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad — afin de soutenir la prévention des conflits, la résilience et les interventions d’urgence. Nos financements en faveur de ces pays sont ainsi passés de 2,5 milliards de dollars au cours des trois années d’IDA-17 à 6 milliards de dollars sur IDA-18, et nous avons maintenant l’ambition d’atteindre 8,5 milliards de dollars pour les exercices 2021-23.

Nous nous attachons en particulier à multiplier les possibilités d’emploi pour les 1,4 million de jeunes qui entrent chaque année sur le marché du travail dans les pays du Sahel. Il est indispensable de relever ce défi pour favoriser la reprise économique et empêcher que les jeunes soient recrutés et radicalisés par les groupes d’insurgés et les bandes criminelles.

Sur ce point, la création d’emplois passe par la promotion du secteur privé et l’amélioration du climat des affaires grâce à l’adoption de réformes et à la réduction des risques. Au Mali, nous soutenons des filières compétitives à fort potentiel d’exportation, comme la mangue et le bœuf de qualité supérieure, et finançons la construction de la première usine de production de beurre de karité du pays. Au Niger, le projet Villages intelligents pour la croissance et l’inclusion numérique dans les zones rurales vise à développer l’accès à la téléphonie mobile et au haut débit. De son côté, la Société financière internationale (IFC) (a), la branche du Groupe de la Banque mondiale dédiée au secteur privé, soutient le développement des investissements privés dans la région.

Nécessité d’action urgente avec les nouveaux variants du Coronavirus sur le continent 

Axel Van Trotsenburg, Directeur général des opérations de la Banque mondiale : «Nous nous attachons en particulier à multiplier les possibilités d’emploi pour les 1,4 million de jeunes qui entrent chaque année sur le marché du travail dans les pays du Sahel »

La deuxième vague épidémique et l’apparition de nouveaux variants du coronavirus sur le continent amplifient la nécessité d’une action urgente. La pandémie accroît les inégalités partout dans le monde, et sans accès aux vaccins, l’écart va se creuser davantage. Il ne faut pas abandonner le Sahel.

C’est pourquoi nous intensifions nos efforts pour aider les pays à acheter et distribuer des vaccins, des tests et des traitements et à renforcer les systèmes de vaccination. Au cœur de notre action pour l’équité vaccinale, nous collaborons avec les gouvernements de chaque pays et diverses organisations afin d’évaluer l’état de préparation des systèmes de vaccination et garantir l’accès de tous aux vaccins.

Un an après mon voyage au Sahel, je me remémore avec espoir toutes celles et ceux que j’ai rencontrés et leurs aspirations à se forger un avenir meilleur. Ensemble, le Groupe de la Banque mondiale, le secteur privé et les partenaires tels que l’Alliance du Sahel, l’Organisation des Nations unies (ONU) et le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) continueront de les aider à réaliser ces aspirations.

L’incroyable résilience du Sahel nous donne de l’espoir, mais surtout, elle confirme que nous pouvons — et devons — rester unis pour cette importante mission.

 Axel Van Trotsenburg, Directeur général des opérations de la Banque mondial

Pour de plus amples informations, visitez : https://blogs.worldbank.org/fr/nasikiliza/vers-un-avenir-plus-durable-au-sahel

Compte rendu du Conseil des ministres du 17 février 2021

0

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 17 février 2021, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 13 H 05 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres.

Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

I.DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE

Le Conseil a adopté deux (02) rapports.

Le premier rapport est relatif deux (02) décrets portant respectivement adoption des statuts de l’Ecole nationale de police (ENP) et adoption des statuts de l’Académie de police.

L’adoption de ces décrets permet de doter l’Ecole nationale de police et l’Académie de police d’organes d’administration et de gestion, de parachever leur érection en établissements publics de l’Etat à caractère administratif.

Le second rapport est relatif à huit (08) décrets portant nomination de commissaires de police à des grades supérieurs en application de la loi n°027 du 1er juin 2018 portant statut du cadre de la police nationale.

Il s’agit :

– du décret portant nomination d’inspecteurs généraux de police pour compter du 25 juillet 2019 ;

– du décret portant nomination de contrôleurs généraux de police pour compter du 25 juillet 2019 ;

– du décret portant nomination de commissaires divisionnaires de police pour compter du 14 juillet 2019 ;

– du décret portant nomination de commissaires principaux de police pour compter du 20 juillet 2019 ;

– du décret portant nomination d’inspecteurs généraux de police pour compter du 21 août 2020 ;

– du décret portant nomination de contrôleurs généraux de police pour compter du 25 et 26 juillet 2020 ;

– du décret portant nomination de commissaires divisionnaires de police pour compter du 17 juillet 2020 ;

– du décret portant nomination de commissaires principaux de police pour compter du 07 février 2020, du 08 février 2020, du 12 juillet 2020 et du 13 juillet 2020.

L’adoption de ces décrets permet la nomination de quatre (04) inspecteurs généraux de police, de vingt et un (21) contrôleurs généraux de police, de trente-sept (37) commissaires divisionnaires de police et de quatre-vingt-quatre (84) commissaires principaux de police au titre des années 2019 et 2020.

La liste de ces nominations sera publiée dans le Journal Officiel du Burkina Faso.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT

Le Conseil a adopté trois (03) rapports.

Le premier rapport est relatif à un décret portant indemnités et avantages spécifiques de l’Agent judiciaire de l’Etat et des Agents judiciaires adjoints de l’Etat.

Ce décret permet d’accorder des indemnités et des avantages adéquats à ce personnel qui jouit d’un statut d’auxiliaire de justice pour défendre l’Etat et ses démembrements devant les juridictions nationales et internationales et recouvrer les créances contentieuses de l’Etat.

L’adoption de ce décret permet de se conformer à l’article 16 de la loi n°008-2019/AN du 23 avril 2019 portant statut de l’Agent judiciaire de l’Etat.

Le deuxième rapport est relatif à une ordonnance portant autorisation de ratification de l’accord de prêt n°776/14 conclu le 23 décembre 2020 entre le Gouvernement du Burkina Faso et le Fonds saoudien de développement (FSD) pour le financement du Projet d’aménagement hydro-agricole de Sono-Kouri (PAH-SK) dans la commune de Sono, province de la Kossi.

Pour la réalisation de ce projet, le Fonds saoudien de développement contribue à hauteur de vingt millions (20 000 000) de dollars US sous forme de prêt, soit environ onze milliards (11 000 000 000) F CFA.

Ce Projet d’aménagement hydro-agricole de Sono-Kouri s’inscrit dans l’implémentation du pôle de croissance du Sourou. Sa réalisation permettra entre autres d’aménager et de sécuriser 2000 ha de périmètres irrigués, de promouvoir autour des périmètres l’élevage intensif, la pisciculture et la culture fruitière et de créer des emplois décents en particulier pour les femmes et les jeunes.

Le Président du Faso a instruit les départements techniques et le ministre en charge des Finances de prendre en compte la dimension sécurité dans la conception et la mise en œuvre des projets de développement.

Le troisième rapport est relatif à une ordonnance portant autorisation de ratification de l’accord de prêt n°775/13 conclu le 23 décembre 2020 entre le Gouvernement du Burkina Faso et le Fonds saoudien de développement (FSD) pour le financement du Projet de construction et de bitumage de la route nationale Tougan-Ouahigouya (RN10) longue de 94 km.

D’un coût total estimé à 38,34 milliards de F CFA, le Fonds saoudien de développement apporte une contribution partielle à hauteur de quinze millions (15 000 000) de dollars US sous forme de prêt, soit environ huit milliards deux cent cinquante millions (8 250 000 000) F CFA au financement de ce projet.

La mise en œuvre de ce projet de construction et de bitumage de la route nationale Tougan-Ouahigouya permettra de structurer le réseau routier national pour assurer les échanges à l’intérieur de notre pays avec la Côte d’Ivoire et le Mali et la desserte administrative des chefs-lieux de départements, en l’occurrence Tougan et Ouahigouya. Le démarrage des travaux est prévu en 2022.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L’INNOVATION

Le Conseil a adopté deux (02) rapports.

Le premier rapport est relatif à une autorisation de conclusion de huit (8) marchés de prestations intellectuelles par procédure d’entente directe, dans le cadre du projet de réalisation d’un technopôle pharmaceutique à Kokologo dans la province du Boulkiemdé.

Il s’agit de faire des études du futur site devant abriter des unités industrielles pharmaceutiques, des laboratoires pour la recherche et la formation et d’un espace d’accueil de tradipraticiens, conformément aux engagements du Président du Faso dans le cadre de la riposte à la COVID-19 et aux autres maladies infectieuses.

Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution des marchés aux entreprises suivantes :

– 2 M Invest Consult S.A, pour les études de faisabilité technique et économique, pour un montant de deux cent soixante-dix millions deux cent vingt mille (270 220 000) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de cinq (05) mois ;

– GEOIDE TOPOGRAPHIE, pour les études de levée topographique, pour un montant de cinquante millions (50 000 000) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de quinze (15) jours ;

– BERSEET-BURKINA, pour les études hydrogéologiques, pour un montant de trente millions (30 000 000) F CFA HT, avec un délai d’exécution d’un mois ;

– G2 Conception International, pour les études d’aménagement et technique, pour un montant de deux cent millions (200 000 000) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de deux (02) mois ;

– G2 Conception International, pour les études architecturales et techniques d’un montant de cent millions (100 000 000) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de trois (03) mois ;

– CINTECH-SA, pour les études techniques et VDR, pour un montant de deux cent millions (200 000 000) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de trois (03) mois ;

– EXPERIENS SARL, pour les études environnementales stratégiques (EES), pour un montant de soixante-cinq millions (65 000 000) F CFA HT, avec un délai d’exécution de trois (03) mois ;

– EXPERIENS SARL, pour les études d’évaluation et d’impact environnemental et social (EIES) pour un montant de cent cinq millions (105 000 000) F CFA HT, avec un délai d’exécution de trois (03) mois.

Le montant total des attributions s’élève à un milliard vingt millions deux cent vingt mille (1 020 220 000) F CFA.

Le financement est assuré par le budget de l’Etat, exercice 2020 « fonds COVID-19 ».

Le second rapport est relatif à deux (02) décrets portant respectivement création d’emplois de Professeur titulaire et de Maître-assistant et nomination d’enseignants-chercheurs dans les fonctions de Professeur titulaire à l’Université Thomas SANKARA.

L’adoption de ces décrets permet la création de trois (03) emplois de Professeur titulaire et de seize (16) emplois de Maître-assistant et la nomination de trois (03) enseignants-chercheurs dans les fonctions de Professeur titulaire à l’Université Thomas SANKARA.

I.5. AU TITRE DU MINISTERE DES INFRASTRUCTURES ET DU DESENCLAVEMENT

Le Conseil a adopté deux (02) rapports.

Le premier rapport est relatif à l’approbation des résultats de l’appel d’offres restreint accéléré pour les travaux de construction et de bitumage des routes régionales n°01 (RR 01) Zorgho-Tanghin et (RR 07) Tanghin-Meguet, longues de 25 km.

Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution du marché à la Société Naré & Frères (SONAF S.A) pour un montant de cinq milliards cinq cent quarante-neuf millions cent quatre-vingt-seize mille cinq cent deux (5 549 196 502) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de douze (12) mois y compris la saison des pluies.

Le contrôle des travaux est assuré par le bureau ACIT Géotechnique pour un montant de deux cent soixante-dix-sept millions neuf cent trente mille cinq cent quatre-vingt-douze (277 930 592) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de quatorze (14) mois.

Le financement est assuré par le Fonds spécial routier du Burkina (FSR-B), gestion 2020.

Le second rapport est relatif aux attributions des marchés de travaux d’aménagement d’environ 200 km de pistes rurales dans cinq (05) régions du Burkina Faso.

Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution des marchés aux entreprises suivantes :

Lot 1 : Région de la Boucle du Mouhoun/Province du Mouhoun :

Piste Tchériba-Zékuy, longue de 13,50 km.

EROF, pour un montant de deux cent soixante-dix millions huit cent quatre-vingt-dix-huit mille quatre-vingt-dix-huit (270 898 098) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de six (06) mois ;

Lot 2 : Région de la Boucle du Mouhoun/Province des Balés :

Lot 2-1 : Piste Ouahabou-Vy-Kayio-Tégué-Pompoï-Kiétou-Konkoliko, (Linéaire limité au PK+33,80 km) ;

Lot 2-2 : Piste Poura mine – Kankélé – Poura village (Embranchement RR11), longue de 6,90 km.

Total lot 2 : 40,70 km.

EG2S, pour un montant de huit cent six millions huit cent vingt-huit mille quatre cent quatre-vingt-treize (806 828 493) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de dix (10) mois.

Lot 3 : Région du Nord/Province du Passoré :

Lot 3-1 : Piste Toessin (Embranchement RN13)-Dakola-Bouré-Pella, longue de 10,30 km ;

Lot 3-2 : Piste Toessin (Embranchement RN13)-Mesga-Yimouga (à la limite de la brèche avant le village de Yimouga), longue de 7,00 km et Lot 3-3 : Piste (Tindila-Douré), longue de 11,30 km.

Total lot 3 : 28,60 km.

Groupement AMP/YIDIA, pour un montant de six cent vingt-sept millions huit cent vingt-cinq mille deux cent cinquante-quatre (627 825 254) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de neuf (09) mois ;

Lot 4 : Région du Nord/Province du Passoré :

Piste Boulkon-Sitenga-Kalsé, longue de 12,00 km.

CISS BTP SARL, pour un montant de deux cent quarante-cinq millions six cent vingt-quatre mille cent quatre-vingt-dix-huit (245 624 198) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de six (06) mois ;

Lot 5 : Région du Nord/Provinces du Yatenga et du Zondoma :

Lot 5.1 : Piste Bouga-Komna-Yarga-Kondé, longue de 15,00 km ;

Lot 5-2 : Piste Kagpessego-Pouima-Kolokom-Ridimbo-Baskourma, longue de 20,50 km.

Total lot 5 : 35,50 km.

FASO CONCEPT SARL, pour un montant de six cent soixante-seize millions six cent soixante-douze mille quarante-six (676 672 046) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de neuf (09) mois ;

Lot 6 : Région du Nord/Province du Zondoma :

Piste Embranchement RN 02-Komtoèga, longue de 18,00 km.

B-TRANS, pour un montant de trois cent soixante-sept millions cent soixante-quatorze mille cinq cent quatre-vingt-onze (367 174 591) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de sept (07) mois.

Lot 7 : Région des Hauts-Bassins/Province du Houet :

Piste Yabasso-Lena-Kofila, longue de 19,00 km.

ECC KAF, pour un montant de quatre cent seize millions cent trente-sept mille cent trente (416 137 130) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de sept (07) mois ;

Lot 8 : Région des Hauts-Bassins/Provinces du Houet et du Kénédougou :

Lot 8-1 : Piste Samagan-Logofourousso-Koumi-Kokorowé, longue de 14,50 km ;

Lot 8-2 : Piste Samogohiri-Saraba-Todié, longue de 12,00 km ;

Total lot 8 : 26,50 km.

GROUPE SOCA, pour un montant de quatre cent quatre-vingt-treize millions huit cent quarante-un mille quatre-vingt-huit (493 841 088) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de neuf (09) mois ;

Lot 9 : Région du Plateau-Central/Province du Ganzourgou :

Piste Salogo-Filba-Boalgin, longue de 28,50 km.

ECZ-BURKINA, pour un montant de cinq cent soixante-seize millions huit-cent soixante-neuf mille cinq cent trente-six (576 869 536) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de huit (08) mois ;

Lot 10 : Région du Plateau-Central/Province du Ganzourgou :

Lot 10-1 : Piste Pinré-Koulwéogo (7,00 km)+Tuiré-Kiongho-Guirgo (5,00 km), longue de 12,00 km.

Lot 10-2 : Piste Patematenga-Nahoubé-Salogo, longue de 7,30 km.

Total lot 10 : 19,30 km.

GITP, pour un montant de quatre cent soixante millions cinq cent soixante-seize mille neuf cent dix (460 576 910) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de huit (08) mois ;

Lot 11 : Région du Plateau-Central/Provinces du Kourwéogo et d’Oubritenga :

Lot 11-1 : Piste Laye (Embranchement RN2, marché)-Gounghin-Gantologo, longue de 6,50 km.

Lot 11-2 : Piste Embranchement RN3 Barkoundouba-Kuilkienka, longue de 10,00 km.

Total lot 11 : 16,50 km.

EAMO BTP, pour un montant de trois cent vingt-neuf millions sept cent quatre-vingt-treize mille quatre cent trente-trois (329 793 433) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de sept (07) mois ;

Lot 12 : Région du Sud-Ouest/Province du Ioba :

Lot 12-1 : Oronkua-Wahablé-Fafo, longue de 14,00 km.

Lot 12-2 : Bon-Toury-Varpuo, longue de 8,00 km.

Total lot 12 : 22,00 km.

NTP, pour un montant de trois cent quatre-vingt-quatorze millions six cent trente-sept mille quatre cent quatre-vingt-deux (394 637 482) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de huit (08) mois.

Le montant total des attributions s’élève à cinq milliards six cent soixante-six millions huit soixante-dix-huit mille deux cent cinquante-huit (5 666 878 258) F CFA TTC.

Le financement est assuré par le Fonds spécial routier du Burkina (FSR-B), gestion 2020.

II.COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre des Affaires étrangères, de la coopération, de l’intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur a fait au Conseil le bilan du séjour de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso à Bruxelles en Belgique et à Paris en France du 07 au 10 février 2021.

Il s’est agi dans ces deux pays de faire le bilan de la coopération multilatérale et bilatérale. La sécurité au Sahel et la maladie à Coronavirus (COVID-19) ont été également au menu des échanges entre le Président du Faso et ses interlocuteurs.

Le ministre des Affaires étrangères, de la coopération, de l’intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur a également fait au Conseil le bilan de la participation de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, à la septième session ordinaire de la conférence des Chefs d’Etat du G5 Sahel tenue le 15 février à N’Djamena en République du Tchad.

Le Sommet a connu la participation effective des cinq (05) Chefs d’Etat des pays du G5 Sahel, d’autres Chefs d’Etat de la sous-région et de plusieurs autres personnalités invitées.

Ce Sommet a permis de faire le bilan de la force conjointe du G5 Sahel. Les Chefs d’Etat ont réitéré leur appel à la communauté internationale et au Conseil de sécurité des Nations Unies pour un financement conséquent, tout en rappelant leur détermination à poursuivre les efforts dans leurs pays respectifs.

Au cours de cette session les Chefs d’Etat du G5 Sahel ont désigné Son Excellence Monsieur, le Marechal Idriss DEBY ITNO, Président de la République du Tchad comme Président en exercice du G5 Sahel et ont décidé de la tenue prochaine du Sommet ordinaire en février 2022 à Bamako en république du Mali.

II.2. Le ministre de la Santé a fait au Conseil le point de la situation épidémiologique de la COVID-19 et de la préparation du Burkina Faso à la riposte contre une éventuelle épidémie de la maladie à virus Ebola.

Sur la COVID-19, le ministre de la Santé a informé le Conseil de la poursuite des efforts de son département et de tous les acteurs dans la lutte contre la maladie.

Le Conseil des ministres s’est réjoui de la tendance à la baisse des nouveaux cas et la diminution des décès. Le gouvernement invite la population à la discipline et à la responsabilité pour limiter la transmission communautaire de la maladie à Coronavirus.

Le ministre de la Santé a informé le Conseil de l’existence d’un Plan de préparation et de riposte à une éventuelle épidémie de la maladie à virus Ebola consécutivement à l’apparition de cette maladie en République de Guinée.

II.3. Le ministre de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales a fait le point de la situation de la scolarisation des enfants des personnes déplacées internes (PDI).

Il a informé le Conseil de la situation des écoles fermées pour cause d’insécurité et a indiqué que 104 000 enfants des personnes déplacées internes ont repris le chemin de l’école.

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A.AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

Pour le compte du ministre d’Etat chargé de la Réconciliation nationale et de la cohésion sociale :

– Monsieur Désiré Boniface SOME, Mle 49 034 N, Enseignant chercheur, catégorie P, 3ème échelon, est nommé Conseiller technique ;

– Monsieur Mamadou TRAORE, Mle 258 322 Z, Attaché de recherche, catégorie P, 4ème échelon est nommé Conseiller technique.

Pour le compte du Secrétariat permanent du Conseil national de lutte contre le SIDA et les infections sexuellement transmissibles (SP/CNLS-IST) :

– Monsieur Salam DERME, Mle 91 429 Z, Pharmacien spécialiste, chargé de programmes, 1ère classe, 5ème échelon est nommé Chef de département chargé du secteur santé.

B.AU TITRE DU MINISTERE DE LA DEFENSE NATIONALE ET DES ANCIENS COMBATTANTS

– Monsieur Dominique ZOURE, Médecin-colonel-Major, est nommé Directeur général de la Caisse d’assurance maladie des Armées (CAMA).

C.AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA DECENTRALISATION

– Monsieur Koalasso Socratès Yannick BASSOLE, Officier, est nommé Directeur de l’administration et des finances de l’Institut supérieur d’études de protection civile (ISEPC).

D.AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE

– Monsieur Abdoulaye SIDIBE, Mle 24 550 P, Commissaire principal de Police, catégorie I, 2ème classe, 4ème échelon, est nommé Directeur régional de la police nationale de la Boucle du Mouhoun ;

– Monsieur Augustin COULDIATI, Mle 24 367 S, Commissaire divisionnaire de Police, catégorie I, 3ème classe, 2ème échelon, est nommé Directeur régional de la police nationale des Cascades ;

– Monsieur Ardjouma KARAMA, Mle 111 491 M, Commissaire de Police, catégorie I, 3ème échelon, est nommé Directeur régional de la police nationale des Hauts-Bassins ;

– Monsieur Konlarè Sadock HIEN, Mle 46 696 D, Commissaire de Police, catégorie I, grade 1, 4ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Police nationale de la Léraba ;

– Monsieur Salifou HASSAN, Mle 101 283 P, Commissaire de Police, catégorie I, grade 1, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Police nationale du Nayala ;

– Monsieur Wahabou BAGUIYAN, Mle 46 820 J, Commissaire de Police, catégorie I, grade 1, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Police nationale du Soum.

E.AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION, DE L’INTEGRATION AFRICAINE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

– Madame Mariam KIRAKOYA/DIANDA, Mle 46 253 S, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Trésorier auprès de l’Ambassade du Burkina Faso à Rabat ;

– Monsieur Evariste PARKOUDA, Mle 51 209 D, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Trésorier auprès de l’Ambassade du Burkina Faso au Saint-Siège (Vatican) ;

– Monsieur Lassané COMPAORE, Mle 52 176 G, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Trésorier auprès de l’Ambassade du Burkina Faso à Accra République du Ghana.

F.AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT

– Monsieur Baorimsom Félix NABALOUM, Mle 109 413 X, Commissaire de police, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Comptable principal des matières pour le compte du ministère de la Sécurité ;

– Monsieur Maboudou KEKELE, Mle 46 224 Y, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Trésorier régional du Centre-Ouest ;

– Monsieur Siaka SORY, Mle 208 037 T, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Trésorier régional des Cascades ;

– Monsieur Nebwaoga Casimir KABORE, Mle 78 685 X, Economiste, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Coordonnateur du Bureau d’analyse et des études stratégiques ;

– Monsieur Anselme Jean François SOME, Mle 4 266, Agent d’encadrement à l’Agence principale de Ouagadougou, est nommé Membre de la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF) et Secrétaire général de la CENTIF ;

– Monsieur Cheik Hamed DOUSSA, Mle 217 563 T, Commissaire principal de police, 2ème classe, 2ème échelon est nommé Membre de la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF), Chef de département des Activités opérationnelles et de l’information ;

– Monsieur Lamoussa Barthelemy OUEDRAOGO, Mle 212 209 D, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Chef de département de mise en œuvre de la norme ITIE (DMO-ITIE).

 

G.AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L’INNOVATION

– Madame Geneviève KABRE/BARRO, Mle 54 464 A, Maître de conférences en mathématiques appliquées/analyse numérique à l’Unité de formation et de recherche en sciences économiques et de gestion (UFR/SEG), est nommée Professeur titulaire en mathématiques : mathématiques appliquées (modélisation et analyse numérique) à l’Université Thomas SANKARA, pour compter du 09 octobre 2020 ;

– Monsieur Kimseyinga SAWADOGO, Mle 26 218 E, Maître de conférences en Economie à l’Unité de formation et de recherche en sciences économiques et de gestion (UFR/SEG), est nommé Professeur titulaire en Econométrie à l’Université Thomas SANKARA, pour compter du 09 octobre 2020 ;

– Monsieur Abdoulaye SOMA, Mle 214 996 S, Maître de conférences en droit public à l’Unité de formation et de recherche en sciences juridiques et politiques (UFR/SJP), est nommé Professeur titulaire en droit public à l’Université Thomas SANKARA, pour compter du 09 octobre 2020 ;

– Monsieur Kassoum TARNAGDA, Mle 118 966 V, Administrateur civil, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Secrétaire général du Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST) ;

– Monsieur Kamba André-Marie SOUBEIGA, Mle 41 179 U, Professeur titulaire, catégorie P3, 1er échelon, est nommé Président de l’Université de Ouahigouya ;

– Monsieur Sébastien YOUGBARE, Mle 231 915 F, Maître de conférences en psychologie clinique et psychopathologie, catégorie P, 1er échelon, est nommé Directeur général du Centre national des œuvres universitaires (CENOU).

 

H.AU TITRE DU MINISTERE DE LA FEMME, DE LA SOLIDARITE NATIONALE, DE LA FAMILLE ET DE L’ACTION HUMANITAIRE

 

– Monsieur Sébastien OUEDRAOGO, Mle 92 495 A, Inspecteur d’éducation spécialisée, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur général de la Maison de l’enfance André Dupont de Orodara (MEADO).

 

I.AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION ET DES RELATIONS AVEC LE PARLEMENT

 

– Monsieur Jean Noël BONKOUNGOU, Mle 360 556 K, Attaché en étude et analyse, est nommé Directeur de Cabinet ;

– Monsieur Rabankhi Abou-Bâkr ZIDA, Mle 78 668 Y, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Secrétaire général ;

– Madame Yolande KALWOULE, Mle 91 104 U, Journaliste, 1ère classe, 7ème échelon, est nommée Directrice générale des médias ;

– Madame Fatoumata SAGNON, Mle 238 021 M, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 4ème échelon est nommée Directrice des ressources humaines.

 

J.AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES AMENAGEMENTS HYDRO-AGRICOLES ET DE LA MECANISATION

 

– Monsieur Dominique LOMPO, Mle 214 354 G, Ingénieur d’agriculture, Option : vulgarisation agricole, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Agriculture et des aménagements hydro-agricoles du Mouhoun.

 

K.AU TITRE DU MINISTERE DE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L’ARTISANAT

 

– Monsieur Guéswindé Augustin BAMBARA, Juriste, est nommé Directeur de Cabinet ;

– Madame Mariam TRAORE/OUEDRAOGO, Mle 224 676 N, Attachée en études et analyses, 1ère classe 4ème échelon, est nommée Responsable du programme budgétaire secteur privé cumulativement avec ses fonctions de Directrice générale de la promotion de l’entreprise ;

– Monsieur Seydou ILBOUDO, Mle 119 818 S, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Responsable du programme budgétaire commerce cumulativement avec ses fonctions de Directeur général du commerce ;

– Monsieur Sa Sylvanus TRAORE, Mle 2 318 921 D, Ingénieur du développement rural, 2ème grade, 13ème échelon, est nommé Responsable du programme industrie cumulativement avec ses fonctions de Directeur général du développement industriel ;

– Monsieur Moumouni DOULKOUM, Mle 91 974 Z, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur général de la règlementation et du contrôle des prix ;

– Monsieur Kora Bertrand AVERIBOU, Mle 303 458 A, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur de la règlementation et du contentieux ;

– Monsieur Abdoul-Aziz SANA, Mle 119 326 X, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Secrétaire exécutif de l’Agence de promotion de l’expertise nationale (APEN).

 

L.AU TITRE DU MINISTERE DE LA JEUNESSE, DE LA PROMOTION DE L’ENTREPRENEURIAT ET DE L’EMPLOI

– Monsieur Soulaïmane ZOUNGRANA, Mle 25 860 A, Conseiller de Jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services.

 

M.AU TITRE DU MINISTERE DE L’URBANISME, DE L’HABITAT ET DE LA VILLE

– Monsieur Gaoussou TOU, Mle 208 039 C, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

– Monsieur Franck Ismaël Télesphore KABORE, Mle 343 577 Y, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Chargé d’études.

 

N.AU TITRE DU MINISTERE DES SPORTS ET DES LOISIRS

– Monsieur Mamadou DIALLO, Mle 50 365 E, Conseiller d’administration scolaire et universitaire, 1ère classe, 5ème échelon est nommé Directeur de Cabinet ;

– Monsieur Alexandre Maurice OUEDRAOGO, Mle 28 140 P, Administrateur civil, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Chargé de missions ;

– Monsieur Relwindé Jonas KAFANDO, Mle 202 701 S, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur de la communication et de la presse ministérielle.

 

III.2. NOMINATION DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

A.MINISTERE DE LA FEMME, DE LA SOLIDARITE NATIONALE, DE LA FAMILLE ET DE L’ACTION HUMANITAIRE

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret porte nomination des personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat, au titre du ministère de la Femme, de la solidarité nationale, de la famille et de l’action humanitaire au Conseil d’administration de l’Institut national de formation en travail social (INFTS) pour un premier mandat de trois (03) ans :

– Monsieur Soumaïla ZOROM, Mle 82 024 S, Inspecteur d’éducation spécialisée ;

– Monsieur Karim ZINA, Mle 51 706 J, Administrateur des affaires sociales.

Le second décret nomme Monsieur Soumaïla ZOROM, Mle 82 024 S, Inspecteur d’éducation spécialisée, Président du Conseil d’administration de l’Institut national de formation en travail social (INFTS) pour un premier mandat de trois (03) ans.

B.MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES AMENAGEMENTS HYDRO-AGRICOLES ET DE LA MECANISATION

Le Conseil a adopté un décret portant nomination des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de la Société nationale de l’aménagement des terres et de l’équipement rural (SONATER) pour un premier mandat de trois (03) ans.

 

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat :

– Monsieur Gaoussou KOBE, Mle 247 183 D, Conseiller des affaires économiques.

 

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ASSOCIATION DES MUNICIPALITES DU BURKINA FASO (AMBF)

– Monsieur Sidewata ZOMBRE, Mle 57 008 D, Instituteur certifié.

 C.MINISTERE DE L’URBANISME, DE L’HABITAT ET DE LA VILLE

Le Conseil a adopté un décret portant renouvellement du mandat de Monsieur Tinlé BELEMLILGA, Mle 17 703 M, Inspecteur de l’enseignement du premier degré, Administrateur au Conseil d’administration de l’Agence de conseil et de maîtrise d’ouvrage Délégué en bâtiment et aménagement urbain (ACOMOD-BURKINA) pour une dernière période de trois (03) ans.

 

Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement

Ousséni TAMBOURA

Officier de l’Ordre national

Des chauffeurs indépendants contre le mot d’ordre de grève de l’UCRB

0
Des chauffeurs indépendants contre le mouvement de grève de l'UCRB

Dans l’optique d’informer l’opinion nationale sur leur indifférence vis-à-vis du mot d’ordre de grève lancé par l’Union des chauffeurs routiers du Burkina (UCRB), des chauffeurs indépendants ont tenu une conférence de presse dans l’après-midi de ce 16 février 2021 à Ouagadougou.

Selon Benjamin Konkobo, les chauffeurs indépendants ne sont pas à mêler à cette grève de l’UCRB

L’UCRB se prépare à aller en grève pour la période du 22 au 26 février 2021 ; un mot d’ordre de grève qui n’est pas défini de la même façon par tous. C’est le cas des chauffeurs indépendants représentés par Benjamin Konkobo, ancien conseiller au sein de l’UCRB, qui ont livré une explication assez limpide sur leur point de vue concernant le sujet. Selon Benjamin Konkobo, les chauffeurs indépendants ne sont pas à mêler à cette grève et par conséquent s’en démarquent.

Les chauffeurs burkinabè n’étant pas tous affiliés à l’UCRB, les chauffeurs indépendants ont donc estimé que cette dernière ne peut se donner le droit de s’exprimer au nom de tous. <<Nous regroupement des chauffeurs indépendants, non affiliés à l’UCRB, nous nous démarquons de cette grève>>, ont-ils affirmé. Pour ces chauffeurs indépendants, le peuple burkinabè est déjà meurtri par des problèmes sociaux qu’il n’est pas nécessaire d’en rajouter.

<<Pourquoi bloquer le passage au car de passagers, aux petits citernes de ravitaillement internes, aux camions d’agrégats, aux bennes klinker, en gros à ceux qui ne sont pas leurs militants ?>>, s’interrogent Konkobo et ses camarades.  Avant d’ajouter que de même que la constitution reconnaît la liberté pour les uns d’aller en grève, elle reconnait également la liberté pour les autres de s’abstenir.

Des chauffeurs indépendants contre le mouvement de grève de l’UCRB

De ce fait, le porte-parole des chauffeurs indépendants appelle les non affiliés à l’UCRB à vaquer à leurs occupations pendant cette période de grève :<<nous demandons à l’ensemble des chauffeurs routiers qui ne sont pas affiliés à l’UCRB de poursuivre leurs activités en toute quiétude pour subvenir aux besoins de leurs familles>>.

Afin de réduire les moments de grève uniquement aux militants de l’UCRB, les chauffeurs indépendants exigent, de la part des autorités, la sécurité sur tous les axes routiers pour tous les chauffeurs souhaitant travailler. <<l’État a obligation d’assurer la sécurité de tous les Burkinabè et de maintenir l’ordre public et la fluidité de tous les axes>>, rappelle Konkobo.

Du reste, se basant sur la situation de chacun, les conférenciers affirment :<<nous chauffeurs ne seront pas pris en charge par les syndicats pour nourrir notre famille>>.

 

Aziz Yoda

Burkina Demain