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Le maïs, une plante de 1ère importance pour l’alimentation

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Figure 1: Un champ de maïs dans le village de Ralo (Source : la présente étude)

Dans cette communication Jérôme Compaoré, chargé de recherches à l’INERA fait la promotion des bonnes pratiques culturales et agronomiques du maïs au Burkina Faso : cas des producteurs de la province du Boulkiemdé. Lisez plutôt !

«Communication dans la promotion des bonnes pratiques culturales et agronomique du maïs au Burkina Faso : cas des producteurs de la province du Boulkiemdé.

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Le maïs est une plante de première importance dans la nourriture humaine et animale. Le maïs est l’une des cultures les plus produites au Burkina Faso et contribue fortement à l’économie nationale avec une production en 2014 qui était estimée à 1 433 085 tonnes (INSD, 2015). Elle est cultivée essentiellement dans les régions de la Boucle du Mouhoun et des Hauts-Bassins. Par ailleurs certaines régions tels que la région du Centre Ouest s’adonnent de plus en plus à la production du maïs. Dans cette lancée nous avons mené une étude pour montrer en quoi la communication contribue à la promotion des pratiques culturales et agronomique du maïs. Cette étude a été menée en septembre 2017 dans la région du Centre Ouest du Burkina Faso précisément dans la province du Boulkiemdé.

De cette étude on retient que la communication de proximité menée par les techniciens d’agriculture après des producteurs de maïs contribue significativement à l’adoption du choix du type d’engrais et du mode d’application des ces engrais par les producteurs. Cette communication contribue à obtenir de meilleur rendement si les producteurs respectent scrupuleusement les directives des techniciens d’agriculture.

Figure 1: Un champ de maïs dans le village de Ralo (Source : la présente étude)

Il est ressorti qu’outre le fait que les techniciens d’agriculture aident au choix et au bon usage des engrais, ces derniers accompagnent également les producteurs de maïs à l’adoption de bonne pratiques culturales tel que le les semis en ligne avec un accent mis sur le respect des écartements, les cordons pierreux et le zaï. Ces techniques permettent entre autres d’amortir le ruissellement des eaux, de conserver et de restaurer les sols (Hauchart, 2007).

Enfin cette étude s’est penchée sur les différents moyens et cadre de communication mis en place par l’Institut de l’Environnement et de Recherches Agricoles (INERA) qui est une structure de recherche spécialisée dans les recherches agricoles et environnementales. Cet institut a mené plusieurs études sur le maïs notamment sur les différentes variétés dans le but d’accroitre le rendement en fonction du type d’engrais utilisé. De ces études il est ressorti que la fumure organo- minérale qui permet d’avoir un meilleur rendement sur les différentes variétés du maïs.

COMPAORE Jérôme
Chargé de recherches, INERA, 04 BP 8645 Ouagadougou 04, Burkina Faso
E-mail : jcompaore2003@yahoo.fr

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Bibliographie

2iE, and CRDI. “Guide de conception et de mise en place des bassins de collecte des eaux de ruissellement pour l’irrigation de complément.” 2015.

Akshay Koli, Xiaozhou Chen, Thea How Choon, and Koli Eui Jung Lee. « Improving the Efficiency of the Supply Chain of Maize in Northern Tanzania. » 2011.

Bado Boubié Vincent, Michel Papdoba Sédogo, ado, Michel Papdoba Sédogo, Michel Pierre Cescas, Francois Lompo et André Bationo. « Effet à long terme des fumures sur le sol et les rendements du maïs au Burkina Faso. » Cahiers Agricultures 6.6 (1997): 571-575.

Banque Mondiale, « Evolution du contexte réglementaire pour l’enseignement privé dans les économies émergentes : avant-projet et documents des pays : Évolution du contexte réglementaire pour l’enseignement privé dans les économies émergentes : avant-projet et documents des pays », 2008.

Diarra, A, S.K. Da Silveria, and M. Zorom. “Irrigation de Complément et Information Climatique : De La Recherche Au Renforcement Des Capacités D’adaptation Institutionnelles et Communautaires Au Sahel.” Institut International d’Ingénierie de l’Eau et de l’Environnement-2iE. 2015.

Hauchart, Valérie. « Durabilité de l’agriculture en fonction des pratiques culturales actuelles et conseillées (Burkina Faso et Nord Ghana). » 2007.

INSD. « Tableau de bord de l’économie », 2015

Leeuwis, Cees. Communication for rural innovation: rethinking agricultural extension. John Wiley & Sons, 2013.

Sanyang Sidi, George Achu Muluh, Julienne Kuiseu et Richard Stirzaker « Innovation platform for technology adoption (IPTA): maize value chain in Burkina Faso. » Draft paper. West and Central African Council for Agricultural Research and Development (CORAF/WECARD): Dakar. A CIAR MONOGRAPH NO (2011).

TENE, Mabah, LAURE, Gwladys, HAVARD, Michel, et Temple Ludovic. « Déterminants socio-économiques et institutionnels de l’adoption d’innovations techniques concernant la production de maïs à l’ouest du Cameroun. » Tropicultura, 2013, vol. 31, no 2, p. 137-142.

Lefaso.net, « Projet maïs de l’UEMOA : Quand des chercheurs Burkinabè pourraient nourrir l’Afrique de l’Ouest », [En ligne]  http://lefaso.net/spip.php?article67552 (Consulté le 02 novembre 2017).»

JA de Rabat : Les Etalons s’en sortent avec l’or

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Ils ont décroché l'or à ces jeux africains de Rabat

Jamais une équipe de footballeurs burkinabè  ne s’était montrée aussi déterminée et efficace dans une compétition internationale que celle des Etalons juniors de moins de 20 ans aux jeux africains de Rabat qu’elle a terminé de fort belle manière, 2-0 face aux aiglons nigérians, et avec en prime le trophée et les médailles en or.

Ils ont décroché l’or à ces jeux africains de Rabat

Qui l’aurait cru à l’entame de ces jeux africains de Rabat. Mais, c’est fait depuis ce vendredi 30 août. Les Etalons juniors de moins de 20 ans aux jeux africains ont effet remporté le tournoi de football devant les aiglons nigérians, défaits 0-2. Les buts burkinabè ont été inscrits en première période et ont été les œuvres de de Cheick Djibril Ouattara (24e) et d’Ismahila Ouedraogo (31e). Jamais une équipe de footballeurs burkinabè  ne s’était aussi déterminée et efficace dans une compétition internationale que celle des Etalons juniors de moins de 20 ans lors ces jeux africains de Rabat ; elle qui a su réaliser un parcours sans faute.

Leçon de Brazzaville bien assimilée

Ce trophée de Rabat vient couronner tout un beau  travail de l’encadrement technique et des joueurs depuis quelques années. On se rappelle il y a quatre ans, les mêmes Etalons perdaient la finale des précédents jeux  face aux lionceaux sénégalais. Aujourd’hui, la défaite de Brazzaville n’est désormais qu’un lointain souvenir. Preuve aussi que la leçon a été bien assimilée. Comme on dit, la victoire se construit souvent sur les cendres de la défaite. Bravo au coach Oscar Barro et à ses poulains pour cette victoire, cette médaille en or à ces jeux de Rabat qui vient mettre du baume au cœur des Burkinabè. Vivement que cette dynamique soit maintenue pour encore plus de victoires burkinabè à des compétitions internationales !

Amidou Traoré

Burkina Demain

Denis Sassou N’Guesso sera bientôt reçu à l’Elysée

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Le tête-à-tête à l'Elysée entre les présidents Sassou N'Guesso et Emmanuel Macron est prévu pour le 3 septembre

Le président de la République du Congo, Denis Sassou N’Guesso, va effectuer une visite de travail dans la capitale française, à partir du 2 septembre 2019. Le chef de l’Etat congolais, s’entretiendra en tête-à-tête, le 3 septembre avec son homologue français, Emmanuel Macron. 

Le tête-à-tête à l’Elysée entre les présidents Sassou N’Guesso et Emmanuel Macron est prévu pour le 3 septembre

Les relations entre le Congo et la France sont historiques. La rencontre annoncée entre Denis Sassou N’Guesso et Emmanuel Macron va permettra sûrement aux deux chefs d’Etat de redynamiser la coopération entre leurs deux pays. Les questions bilatérales et multilatérales seront au centre de leurs entretiens qui déboucheront, selon une source diplomatique, sur la signature des accords de coopération dans plusieurs domaines.

On peut aussi estimer que la signature, par le Congo, le 11 juillet dernier, de l’accord de facilité élargie de crédit avec le Fonds monétaire international et la mise en œuvre du Plan national de développement dont l’éducation, la santé, la gouvernance publique et l’environnement constituent de piliers, pourraient aussi figurer au menu des échanges bilatéraux au cours de cette visite de travail du chef de l’Etat congolais en France.

Wilfrid Lawilla/ Brazzaville

Burkina Demain

Santé : Quand le SYNTSHA tape du poing sur la table

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Le Syndicat des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA)  a animé ce 29 août 2019 à Ouagadougou, une conférence de presse  avec pour objectif de dénoncer une fois de plus le manque de volonté du gouvernement de mettre en œuvre le protocole d’accord signé le 13 mars 2017.

C’est par une déclaration liminaire que le SYNTSHA a commencé ses échanges avec les hommes de médias dans la matinée de ce 29 août 2019 dans la capitale burkinabé. Selon  Pissiyamba Ouedraogo , SG du SYNSTHA, les travailleurs de la santé humaine et animale dans leur grande majorité ont observé un mot d’ordre portant sur la non fourniture des statistiques, le boycott des tournées et missions, l’opération caisse vide et sur les conditions de travail mettant ainsi en échec les manœuvres du pouvoir et de leurs hommes de main ;et concernant les négociations faites à l’issue de la séance du 26 juillet 2019, le gouvernement n’a plus fait officiellement signe sur la suite des travaux, soi-disant pour aller jouir des vacances.

Il a poursuivi en martelant que la répression de leur lutte demeure à l’ordre du jour dans la mesure où le gouvernement tout en prétendant discuter avec les partenaires sociaux cache mal ces ambitions répressives comme par exemple la requête soumise au conseil d’Etat sur la légalité du « mouvement d’humeur » selon le compte rendu des ministres du 25 juillet 2019.

Le SYNTSHA dénonce avec force ce mépris du gouvernement à l’égard de la santé des populations et le tient entièrement responsable des conséquences du blocage actuel du traitement de leurs justice revendications a-t-il-dit, en ajoutant qu’ils prennent l’opinion en à témoin et l’informe du manque de réelle volonté de se pencher avec sérieux sur la situation chaotique des formations sanitaires et des services de l’élevage du pays. Ainsi, selon Pissiyamba Ouedraogo, la présente phase de la lutte va de 02 septembre 2019 à 00heures au 27 novembre 2019 inclus pour exiger du gouvernement la reprise sans délais des négociations pour une mise en œuvre satisfaisante du protocole d’accord gouvernement-SYNTSHA du 13 mars 2019.

« A prendre la pleine mesure de la situation et à rester mobilisés et déterminés »

Concluant ces propos, le bureau national du SYNTHA, a appelé les travailleurs de la santé humaine et animale à prendre la pleine mesure de la situation et à rester mobilisés et déterminés, et a interpelé l’ensemble des acteurs l’opinion public, à rejeter les manœuvres du pouvoir visant à opposer les travailleurs entre eux d’une part et d’autre part les travailleurs aux populations et à soutenir cette juste lutte pour amélioration de la qualité des soins et services au profit du peuple.

Amir Théophane Tiendrebéogo

Burkina Demain

 

Forum suivi et évaluation : Christophe Dabiré sollicité

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Une délégation du Réseau burkinabè du suivi et de l’évaluation (RéBuSE) a été reçue, en audience, par le Premier ministre Marie Joseph Christophe Dabiré, ce 29 août 2019 à Ouagadougou. L’objectif de cette audience rentre dans le cadre de la tenue prochaine au Burkina, c’est-à-dire du 12 au 15 novembre 2019, d’un forum international francophone de l’évaluation. La délégation visiteuse, avec à sa tête, le secrétaire général du réseau, Jean Stanislas Ouédraogo, est venue ‘’kosé’’ ou demander l’accompagnement de ‘’nana Dabiré’’ pour la réussite de l’activité.

En prélude à la troisième édition du forum international francophone de l’évaluation, le poignet de main était serré entre le premier ministre Christophe Dabiré et le secrétaire général du RéBuSE, ce jeudi 29 aout 2019. Un poigné de main qui peut être interprété par « soyez les bienvenus dans mon institution » ou « j’accepte vous accompagner ». Vu que c’est la troisième édition du forum, dit le SG Jean Stanislas Ouédraogo à sortie d’audience, « nous avons voulu souhaiter la présence des plus hautes autorités de ce pays ».

Mais, poursuit-il, « le Premier ministre nous a accordé sa parole et nous sommes sortis satisfaits ». Tenir informer le chef du gouvernement de la date précise du forum en question et, encore faut-il le rappeler, lui demander son accompagnement, étaient entre autres le but du déplacement de la délégation de son ‘’tùuma ziigi’’ ou son lieu de travail jusqu’à la primature.

Une association non lucrative

En rappel, le Réseau burkinabè du suivi et de l’évaluation est une association nationale à caractère apolitique, non confessionnel et à but non lucratif ayant pour vocation de faire la promotion du suivi et de l’évaluation. Elle regroupe à son sein des professionnels en évaluation, des chercheurs, des formateurs et tout acteur intéressé par les questions relevant du domaine du suivi et de l’évaluation. Le plus important, c’est de savoir que le but fondamental du RéBuSE est de promouvoir la pratique du suivi et de l’évaluation et de contribuer aux réflexions et à la créativité en suivi et en évaluation. En ajout, cette association a pour objectifs spécifiques de produire des connaissances sur les pratiques et sur les innovations en suivi-évaluation et en assurer la promotion, d’accompagner au niveau national et régional, toute action de prise en compte du suivi et de l’évaluation dans l’élaboration des projets, programmes et politiques publiques, favoriser le développement et la diffusion de bonnes pratiques, etc.

Comme formation, le RéBuSE forme les parlementaires sur le thème « Evaluation des ODD axée sur le genre et l’équité », les évaluateurs émergents sur la gestion et analyse des données en évaluation, etc. Quant à ses contributions, elle participe à l’étude sur les capacités évaluatives du Burkina (2017), à l’évaluation de la journée continue, aux assises nationales sur le plan national de développement économique et social (2016) et à l’élaboration du guide d’évaluation de la performance des structures publiques édition 2016.

Nicolas Bazié

Burkina Demain

Burkina : «Les besoins humanitaires croissants de jour en jour»

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La ministre de l'action humanitaire, Hélène Marie Laurence Ilboudo/Marchal

«Notre pays fait face à une crise humanitaire marquée par des mouvements massifs des populations dus à l’insécurité. De janvier à août 2019, le nombre des personnes déplacées internes est passé de 87 000 à 271 000. (…) Les besoins humanitaires sont croissants de jour en jour». Ces constats sont de Hélène Marie Laurence Ilboudo/Marchal, ministre de la femme, de la solidarité nationale, de la famille et de l’action humanitaire, qui exhorte dans ce communiqué les donateurs à s’adresser à son ministère via les structures compétentes.  Lisez plutôt !

La ministre de l’action humanitaire, Hélène Marie Laurence Ilboudo/Marchal

Recrutement à la mine de Houndé : 1 Superviseur Sénior Mining

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HOUNDE GOLD OPERATION, filiale du Groupe ENDEAVOUR SA souhaite recevoir des candidatures pour le recrutement d’un (01) Superviseur Sénior Mining (H/F).

 (01) SUPERVISEUR SENIOR MINING (H/F)

Description du poste

Sous la responsabilité du Superintendant Mining, le titulaire du poste aura pour missions principales :

Principales tâches et responsabilités du titulaire du poste

  • Superviser toutes les activités minières de façon efficace afin d’atteindre, voire dépasser les objectifs de production;
  • S’assurer que tout le personnel sous sa responsabilité et les Sous-Traitants travaillent conformément aux lois, aux règlements, aux politiques, aux normes et aux procédures de HGO;
  • Soutenir une équipe d’ingénieurs jeune mais désireuse d’atteindre les objectifs hebdomadaires et mensuels de la mine en rapport avec la production annuelle de l’or;
  • Fournir des rapports (journaliers, hebdomadaires, mensuelles, annuelles);
  • Veiller au respect des normes les plus strictes en matière de Santé et Sécurité au travail ;
  • S’assurer que tous les dangers et les risques sont identifiés et que des mesures correctives et préventives sont mises en place en permanence pour assurer un environnement de travail sûr et efficace ;
  • S’assurer que la formation et les objectifs de développement des employés sont respectés ;
  • S’assurer d’une bonne culture d’entreprise et veiller au respect de toutes les exigences de l’entreprise en matière de santé, de sécurité et d’environnement ainsi que de celles requises par la réglementation nationale ;
  • Maintenir une communication régulière et faire un feedback à sa hiérarchie;
  • Bien gérer le respect du temps de travail, la discipline et la motivation des employés ;
  • Etablir des rapports permettant une bonne visibilité de l’activité et les améliorations éventuelles ;
  • Suivre, informer et établir les rapports d’enquêtes en cas d’incidents ou d’accidents ;
  • Prendre part aux réunions de santés & sécurité et organiser les plans de travail donnés par les ingénieurs ;
  • Exécuter toute autre tâche demandée par la hiérarchie en rapport avec ses aptitudes professionnelles.

Qualifications, expériences et compétences requises

  • Avoir une expérience professionnelle d’au moins 5 ans en mine dont 5 ans à un poste de supervision ;
  • Avoir des compétences de former et de manager une équipe ;
  • Avoir du leadership ;
  • Etre proactif, dynamique, rigoureux, sens élevé de l’éthique et de la discrétion;
  • Faire preuve d’une bonne condition physique ;
  • Avoir la culture du travail en équipe et de la gestion des priorités dans un environnement très dynamique ;
  • Une bonne maitrise du Français (parler, écrire et lire);
  • Une maitrise de l’anglais (écrire, lire et parler) serait un grand atout.

Conditions du poste

Localisation :                       Site de Houndé

Nature du contrat :              CDI et incluant une période d’essai de trois (03) mois

Lieu et date limite de dépôt des dossiers de candidatures

  • Merci de faire parvenir par MAIL EXCLUSIVEMENT, avant le 04 septembre 2019, votre dossier de candidature, sous la référence obligatoire SUPERVISEUR SENIOR MINE, qui comprendra :
  • Curriculum Vitae (Français et / ou Anglais) ;
  • Lettre de motivation, en indiquant vos prétentions salariales (Français et / ou Anglais) ;
  • Éventuellement, copie de tout document que vous souhaitiez soumettre dans l’intérêt de votre candidature (lettre de recommandation, diplômes, attestations, certificats de travail) à l’adresse suivante : hgorecruitment@edv-ops.com

Pour plus d’informations, veuillez consulter notre  site Web : www.endeavourmining.com

Droits d’auteur : Le BBDA mouille les barbes avec 626 897 235 F CFA

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Les conférenciers du BBDA face la presse ce mercredi

Dans le cadre de sa première répartition de payement des droits d’auteur, le Bureau burkinabè du droit d’auteur (BBDA) à convié les hommes de média, ce mercredi 28 aout 2019 à Ouagadougou, pour leurs annoncer la date de paiement desdits droits et profiter leurs expliquer les techniques de répartition de ces droits. Cette répartition d’aout 2019 porte sur les Droits de reproduction mécanique (DRM), les droits voisins et les droits provenant de l’étranger.

Les conférenciers du BBDA face la presse ce mercredi

Les premiers responsables du BBDA étaient face à la presse ce mercredi matin dans la capitale burkinabè. Selon Lanssa Moïse Kohoun, secrétaire général du BBDA, pour le paiement des droits d’auteur, plus de 626 000 000 F CFA ont été donnés en sacrifice et en plus de ça, il y’a aussi le paiement des droits en instance, c’est-à-dire ceux qui, depuis un certain moment n’ont pas encore touché leurs droits. La somme arrêtée pour ces droits en question s’élève à 195 000 000 F CFA. Les œuvres concernées pour les droits au niveau de la musique sont les droits de reproduction mécanique (arrangeurs, auditeurs, compositeurs, éditeurs) dont les albums ont été reproduits de janvier à juin 2019, les droits voisins qui comprennent la rémunération équitable (25% des droits perçus auprès des radios, télévisions, bars, restaurants, hôtel, salles de cinéma et des kiosque) et la copie privée perçue auprès des importateurs d’appareils permettant de stocker, d’enregistrer ou de reproduire les œuvres protégées, et enfin les droits provenant de l’étranger. A ce niveau, Lanssa Moïse Kohoun a précisé que ce sont les droits envoyés par les sociétés partenaires du BBDA du fait de l’exploitation des œuvres du répertoire du BBDA sur leur territoire.

Les droits qui sont repartis en cette année 2019 sont ceux qui ont été collectés au titre de l’année 2018. Et lorsqu’on totalise les droits de reproduction mécanique, les droits voisins et les droits en provenance de l’étranger pour ce qui est de l’année 2018, la somme s’élève à 1 549 180 401 F CFA contre 753 299 087 F CFA en 2017, soit un accroissement de 27%, si on en croit les résultats mis dans le dossier de presse. Concernant les droits mis en répartition à l’issu des prélèvements statutaires (frais de gestions et fonds de promotion culturelle et d’œuvres sociales), le montant global, faut-il le rappeler est de 626 897 235 F CFA en aout 2019 contre 440 659 470 F CFA en septembre 2018, soit un accroissement de 30%. Et le nombre total des bénéficiaires est de 16 221 cette année contre 14 440 en 2018. Les bénéficiaires membres du BBDA sont au nombre de 6 446. Cet accroissement pour le secrétaire général du BBDA est dû à l’effort de recherche de nouveaux utilisateurs par les services de recouvrement du bureau et aussi à l’excellent partenariat avec la douane. Dans cette répartition, le plus gros lot est à 12 millions de francs CFA. Et la date du payement est prévue pour le 29 aout 2019.

Des plaintes intenables

Cette conférence de presse n’a pas été que dévoilement de sommes d’argents. Car, un auteur, en la personne de Désiré Traoré, s’est plaint parce qu’il n’a jamais reçu ses droits d’une de ses œuvres mais qui est jouée dans beaucoup de films. Mais la réponse du SG du BBDA vis-à-vis du plaignant a été précise et concise. A l’écouter, « il faut que l’œuvre soit exploitée pour bénéficier des droits. Donc, vous pouvez créer une œuvre mais si elle n’est pas exploitée ou peut même être exploitée, mais si celui qui l’exploite ne paye pas de droit, où voulez-vous que le BBDA trouve des droits pour donner à l’auteur ? » Mais à entendre l’artiste musicienne Assétou Rouamba alias Miss Maya contrairement à Désiré Traoré, le droit de payement au BBDA est une quasi satisfaction. Elle a profité interpeller ses collègues à venir assister aux réunions pour mieux comprendre le fonctionnement de l’administration.

Jean Conombo

Burkina Demain

Yokohama : Le Japon invité à participer à l’alliance internationale G5 Sahel

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Le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré s’est prêté aux questions des journalistes à l’issue de la cérémonie d’ouverture de la septième conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD 7)  intervenue ce mercredi 28 août 2019 à Yokohama au Japon. Occasion pour le président en exercice du G5 Sahel d’inviter le pays du soleil levant à participer à l’alliance internationale autour du G5 Sahel que souhaite le PF.

Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, président en exercice du G5 Sahel, se prêtant à la presse à l’ouverture du TICAD VII à Yokohama

«Comme vous l’avez constaté, la TICAD connait une bonne participation des pays africains. Je voudrais noter que la coopération entre le Japon et l’Afrique de façon générale, s’élève à plus de 20 milliards de dollars d’investissements. La vision sur laquelle le Japon travaille, c’est d’abord la formation du capital humain, à travers des bourses d’études qui sont données à des pays africains, pour former des étudiants, qui participent également à des sociétés ici en termes de stage. Deuxièmement, c’est de développer l’entrepreneuriat, c’est-à-dire le contact entre les sociétés japonaises et africaines. Et enfin, favoriser l’investissement en Afrique.

Comme vous le savez, qui parle d’investissement, parle également de politique démocratique, parle de paix, etc. C’est donc sous de bons auspices que cette rencontre s’ouvre. Et comme le Japon l’a souligné, il va mettre en place un nouveau mécanisme qui s’occupe de la paix et du développement de l’Afrique, et nous attendons d’en savoir un peu plus au cours des prochaines séances.

En tant que Burkina Faso, nous sommes venus avec des attentes particulières. Nous avons déjà rencontré la JICA autour d’un certain nombre de programmes que nous avons ensemble. Vous savez qu’il y avait les jeunes volontaires japonais qui venaient au Burkina Faso. Cette mission a été suspendue du fait des questions de sécurité.

Nous avons également discuté avec la JICA autour de la question de la construction de l’ENEP de Kaya. Nous sommes dans une discussion pour rechercher une solution, puisque, là également, il s’agit d’assurer le contrôle de l’exécution des travaux. Ce sont les Japonais qui doivent les exécuter et ils ont des craintes toujours sur la question sécuritaire.

Nous avons donné des assurances et c’est une question qu’ils vont réexaminer, de manière à ce que nous puissions avancer sur ce dossier.

Au-delà de ça, en ce qui concerne l’anneau de croissance que nous avons avec le Japon et certains pays de notre région, nous avons des routes qui ont été déjà désignées comme étant prioritaires dans l’anneau de croissance, avec des routes qui doivent être bitumées. Et nous travaillons à ce que cela puisse se faire rapidement, sans compter le fait que parmi ces routes, il y a la route Bobo-Dioulasso-Banfora-frontière de la Côte d’Ivoire, qui sera prise en compte le plus rapidement possible.

Enfin, ils nous ont demandé de choisir un projet sous forme de don, qui sera une infrastructure qui va se faire également à Ouagadougou. C’est dire que nous avons des attentes, nous y travaillons. Nous allons aussi profiter de l’audience que nous aurons avec le Premier ministre japonais, certainement demain, pour renforcer la coopération entre le Japon et le Burkina Faso, et remercier également le gouvernement japonais pour tout ce qu’il a entrepris pour consolider et renforcer la police et la gendarmerie avec des dons de véhicules et de motos.

Et je pense que le Japon ayant participé au G7, participera également à l’alliance internationale que nous avons souhaitée autour du G5 Sahel pour la lutte contre le terrorisme. Les attentes sont nombreuses mais on essayera d’avancer à petit pas dans chacun de ces domaines

Direction de la communication de la présidence du Faso»

Le 3e Mousquetaire de la CDC installé

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Le caissier général de la CDC,Remy Léopold Malgoubri , prêtant serment devant la Cour des comptes

La Cour des comptes a procédé ce 23 août 2019 à Ouagadougou à l’installation du cassier général, l’un des 3 organes de la Caisse de dépôt et de consignation (CDC) du Burkina Faso. La prestation de serment devant la Cour a constitué le menu principal de la présente audience.

Le caissier général de la CDC,Remy Léopold Malgoubri , prêtant serment devant la Cour des comptes

« Je jure de m’acquitter de mes fonctions de caissier général et de me conformer aux lois et règlements relatifs à l’inviolabilité et au bon emploi des fonds, des effets, valeurs et titres de la caisse de dépôt et de consignation du Burkina Faso (CDC-BF) dont la conservation et la garde me sont confiées » ; voici ce que devait dire Remy Léopold Malgoubri, inspecteur du trésor, ce 23 aout 2019 avant d’entrer officiellement en fonction après sa nomination par décret n° 641 du 14 juin 2019.

A entendre le 1er président de la cour des comptes, Jean Emile Somda, la CDC est une nouveauté dans l’environnement institutionnel du pays créé par la loi 023/2017/AN du 19 mai 2017.  Elle est qualifiée d’établissement public à caractère spécial. Pour lui, le serment a une connotation religieuse et le caissier général étant un pionnier, doit faire preuve d’intégrité, d’esprit d’indépendance, de force de caractère et de fermeté pour pouvoir donner à cette nouvelle institution de la crédibilité.

« Personnellement et pécuniairement responsable »

Pour le Bâtonnier de l’ordre des avocats, Après avoir montré la composition du la CDC : la commission de surveillance, la direction général et du caissier général, il a souligné l’importance de la tâche du caissier général est d’assurer la gestion des fonds, valeurs et patrimoine. Il l’a aussi rappelé qu’il est personnellement et pécuniairement responsable de la conservation des fonds et valeurs qui lui sont remis.

« La CDC a été créée pour servir l’intérêt général »

Le directeur général de la CDC, Paul Kaba Thieba

Selon Paul Kaba Thieba, directeur général de laditecaisse, appelé à la barre par le procureur général, a tenu à préciser que la CDC a été créée pour servir l’intérêt général en utilisant l’épargne populaire pour financer les collectivité territoriales, les communes dans les projets d’investissement, les PME qui sont le levier de la croissance, les logements sociaux. C’est une institution dans laquelle les burkinabè ont beaucoup d’espoir, poursuit-il, en félicitant le caissier général ; il rappelé que la CDC n’est pas assujetti à la commission bancaire de l’UEMOA mais étant une institution à caractère spécial elle est sous tutelle du parlement à travers la commission de surveillance.

Hioua Eric Bassolé                                                                   

Burkina Demain