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Attaque de Yimdi : 17 ans de prison ferme pour Aly Sanou et Ollo Stanislas Poda

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Ouvert le 28 mars dernier, le procès des 22 accusés dans l’affaire de l’attaque de Yimdi, a rendu ce jeudi dans l’après-midi, son verdict. Le Sergent-chef Aly Sanou, reconnu cerveau de l’attaque a condamné à 17 ans de prison ferme. Le sergent Ollo Stanislas Poda, reconnu coupable, a également écopé de 17 ans d’emprisonnement.

13 autres accusés ont été condamnés chacun à 10 ans de prison ferme. Il s’agit des soldats de 2e classe Handi Yonli ; Aboubakrem Ould Hamed ,Yssouf Traoré, Seydou Soulama ; des soldat de 1re classe Ollé Bienvenu Kam, Hamado Zongo, Djemaldine Napon, Abou Ouattara ; des caporaux Abdoul Nafion Nébié, Desmond Toé, Hamidou Drabo et du sergent Salif Coulidiati.

SabkouYago (civil) et le soldat de 1re classe SalfoKonsporé, poursuivis respectivement pour recel de malfaiteurs et divulgation de secret militaire ont été relaxés par le Tribunal.

Pour leur part, les sergents-chefs Laoko Mohamed Zerbo et Roger Koussoubé, ainsi que l’adjudant  Kossé Ouekouri ont été condamnés chacun à 3 mois de prison  ferme, eux qui étaient accusés de désertion.Le caporal Issaka Ouédraogo a été condamné avec sursis de 6 mois.

Quant au soldat deb 1re classe Albert Gounabou, poursuivi pour complot militaire et toujours en fuite, il sera jugé par contenance.

Par ailleurs, le Tribunal a ordonné la confiscation du scellé constitué de matériels  militaires au bénéfice des Forces armées nationales du Burkina, et la confiscation du véhicule du sergent-chef Aly Sanou de marque BMW au profit du Trésor public.

Mathias Lompo

Burkina Demain

Vie politique : des députés du CNT crée un comité de veille

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Des députés du Conseil national de la Transition (CNT) ont animé une conférence de presse, ce mercredi 5 avril 2017 à Ouagadougou, en vue de présenter un comité de veille. Objectif, suivre le devenir du travail législatif du CNT, assurer la sécurité politique et intellectuelle du CNT et apporter sa contribution sur toute question majeure de la vie politique.

Selon le président du Comité, David Moyenga, la structure a été fondée au mois de janvier 2017 et elle comprend des parlementaires de la législature de la transition désireux d’assurer la veille citoyenne sur le travail abattu par la Transition.
A l’entendre, les travaux du CNT méritent d’être connus du public : «Au regard de cette importante contribution, nul doute qu’il est judicieux de partager progressivement cette expérience réussie au plan national et auprès des acteurs internationaux».

Le député Asseghna Somda est revenu sur l’avant projet de la Constitution. Il dit regretter le perpétuel recommencement d’un travail déjà fini, car cela occasionne des coûts. « Que ce soit les propositions de la Commission de la réconciliation nationale et des réformes ou celles du CNT, ce sont les mêmes qui sont reprises. Pour ceux qui ont lu l’avant-projet, il n’y a pratiquement pas de différence. Il faut que nous acceptons qu’il n’y a pas d’apport significative», argue-t-il.

Par ailleurs, le comité de veille a salué la nomination de l’ancien président du CNT, Chérif Moumina Sy, au poste de Haut représentant du président du Faso. Toutefois, Asseghna Somda a insisté pour que les gens n’imaginent pas que ce sont tous les députés du CNT qui sont embarqués dans cette affaire.

Burkina Demain

Des opérateurs économiques tunisiens et burkinabè échangent sur des opportunités d’affaires

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Des Hommes d’affaires burkinabè et tunisien ont échangé sur les opportunités d’investissements et d’affaires dans les deux pays, lors d’un forum économique, tenu ce 5 avril 2017 à Ouagadougou.

Pour le premier vice-président de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF), Mamady Sanoh, ce forum vise à renforcer les échanges commerciaux entre les deux Etats dans la perspective d’une croissance économique durable et de réduction de la pauvreté.

Le Premier ministre Burkinabè, Paul Kaba Thiéba a relevé la convergence de vue du Burkina Faso et de la Tunisie sur les politiques de développement économique et social, en saluant le modèle de coopération Sud-sud.

Et le Chef du gouvernement tunisien Youssef Chahed de soutenir que c’est un modèle de coopération qui se renforce avec l’inauguration de l’ambassade tunisienne à Ouagadougou, la connexion aérienne avec une future collaboration entre Tunis Air et Air Burkina, la libre circulation des personnes avec la suppression des visas d’entrée dans les deux Etats.

Selon lui, son pays possède une des économies les plus compétitives à l’échelle africaine et arabe.

Joachim Batao
Burkina Demain

Célébration du Mouloud à Balkuy: le prophète Mahomet, une miséricorde pour l’humanité

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Le prédicateur Cheick Mohamed Bachir Tassembedo a exhorté les musulmans à suivre les enseignements du messager d’Allah et à être un modèle pour leur communauté.

Le prédicateur Cheick Mohamed Bachir Tassembedo, petit-fils d’El Hadj Sanoussa Pouytenga, 1er traducteur du coran à la grande mosquée de Ouagadougou, a célébré le mouloud marquant la naissance du prophète Mahomet, dans la nuit du samedi 1er au dimanche 2 avril 2017 à Balkuy dans l’arrondissement 11.

Le prédicateur Cheick Mohamed Bachir Tassembedo a exhorté les musulmans à suivre les enseignements du messager d’Allah et à être un modèle pour leur communauté.

Jeunes, femmes, enfants et personnes âgées, ont répondu présents à l’invitation du guide spirituel et prédicateur, Cheick Mohamed Bachir Tassembedo pour commémorer la naissance du prophète Mahomet sous le thème de la générosité. Invocations, louanges, cantiques islamiques et prêches ont marqué cette commémoration qui s’est déroulée à la mosquée de la section 813 de Balkuy. Ce fut également une nuit dominée par des bénédictions pour l’ensemble des personnes présentes et surtout pour la paix au Burkina Faso. Une dizaine de prêches ont marqué cette manifestation au cours de laquelle les différents intervenants ont revisité l’histoire de la vie du messager d’Allah, pour que les croyants en tirent les enseignements et s’inspirent de son exemple.

A l’entame de son sermon, l’imam Sékou Zoungrana a rappelé à l’assistance que le prophète Mahomet (paix et bénédictions de Dieu sur lui) est le dernier des prophètes et le messager de Dieu envoyé à l’humanité avec la dernière des religions monothéistes, l’Islam. Selon lui, le messager de Dieu a appris aux musulmans à posséder de bonnes manières et de belles qualités. « Ses propres manières et normes morales en ont fait le meilleur exemple à suivre pour les musulmans. Par ailleurs, la générosité faisait partie des nombreuses qualités du prophète, il était le plus généreux de tous et il l’était encore plus durant le mois de Ramadan», a-t-il indiqué. Il a ajouté que la vie de Mahomet est une invite à l’humilité, à la fraternité, au respect, à la justice et à la paix mais aussi, et surtout, à l’amour. C’est pourquoi le souffle de la révélation porte un enseignement utile à tous les hommes, qu’ils soient ou non musulmans.

A la suite de l’imam Zoungrana, d’autres prédicateurs sont revenus sur la vie exemplaire du prophète. Pour l’imam Ahmad Bilgo, il y a bien une chose dont on ne doute point, c’est que le prophète Mahomet était un exemple parfait dans le bon comportement. « Ses bonnes manières et ses nobles caractéristiques ne furent réunies chez aucune autre personne si ce n’est la sienne. Ceux-là mêmes qui se sont opposés à lui en le traitant de menteur et en l’offensant témoignèrent de son noble comportement », a affirmé l’imam Bilgo. Pour le Cheick abdoul Karim Ouédraogo, Dieu informe que le prophète était une miséricorde pour toute l’humanité lorsqu’il dit en affirmant « Nous ne t’avons envoyé que comme miséricorde pour l’univers ». Le Prophète puisait tout son comportement du noble Coran et on disait même autour de lui : « C’était un Coran qui marchait sur terre », a-t-il soutenu.

Les fidèles musulmans ont assisté à la commémoration la naissance du prophète Mahomet.

Après les prêches, Cheick Mohamed Bachir Tassembedo, guide spirituel et président de l’association des jeunes musulmans pour l’éclaircissement de la religion au Burkina Faso (AJMR), a pris la parole pour bénir l’assemblée, exhorter les musulmans à suivre les enseignements du messager d’Allah et à être un modèle pour leur communauté. Selon lui, il faut témoigner du respect et de la considération à ses parents. Il a également appelé l’assistance aux respects des ainés car le respect des ainés n’est pas seulement un signe de moral ou de respect mais c’est avant tout un devoir. « Respecter les gens plus âgés que soi est aussi une obligation en islam car le prophète a dit : respecter les aînés, c’est respecter Allah», a précisé Cheick Mohamed Bachir Tassembedo. Il a enfin appelé au respect des enseignants qui nous ont inculqués le savoir. En islam, les enseignants sont considérés comme faisant partie des personnages les plus sacrés et les plus honorables de la société humaine, a-t-il souligné.

Au terme de cette nuit riche en enseignements sur le prophète Mahomet, rendez-vous a été pris prochainement pour une autre célébration du mouloud afin de continuer à se souvenir du dernier des messagers, envoyé à l’humanité toute entière.

Souleymane Kanazoé

Délestages à Ouaga ce mercredi : L’origine est ivoirienne, selon la SONABEL

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Avec les délestages intervenus en cette matinée du 5 avril, les feux tricolores étaient inopérants sur plusieurs artères de la capitale

Une bonne partie de Ouagadougou a vécu la matinée de  ce mercredi 5 avril au rythme des délestages, suite à une interruption de la fourniture de l’électricité en provenance de la Côte d’Ivoire. «Interconnexion RCI/BF suspendue ce matin depuis 08 h. Délestage en cours consécutif  à un important déficit», indiquait à la mi-journée un message de la Société nationale d’électricité du Burkina (SONABEL).

Avec cette panne, la Compagnie ivoirienne d’électricité n’a pas assuré durant la matinée la fourniture d’électricité à sa partenaire burkinabè de la SONABEL

La situation  n’est donc pas directement liée au fait des débiteurs de la SONABEL dont la liste était réclamée dans une lettre ouverte au directeur général, il y a quelques jours, par une coalition d’organisations de la société civile. Selon une source proche du dossier, la SONABEL ne devrait pas procéder à la publication de la liste de ses débiteurs compte tenu de la confidentialité des termes contractuels. Mais, cela offre une aubaine à la société de rappeler ces débiteurs à leurs obligations, s’ils ne veulent pas courir le risque de voir leurs noms cités dans la presse. En revanche, la SONABEL a répondu à la lettre des OSC. Le contenu serait rendu public, ne serait-ce que pour respecter le parallélisme des formes. Mieux, les dirigeants devraient,  à en croire notre source, rencontrer les responsables des osc signataires de la lettre ouverte au directeur général de la SONABEL pour motiver leur décision.

Notons que l’électricité a été rétablie dans plusieurs quartiers dans l’après-midi. Mais, n’ayant pas pu  joindre entre-temps notre source, il nous a pas été possible de savoir les facteurs de ce rétablissement hautement bienfaisant, surtout  en ces temps de canicule. La panne qui est d’origine ivoirienne a-t-elle été totalement ou partiellement résorbée par la Compagnie ivoirienne d’électricité ou des mesures palliatives ont-elles ont été prises pour parer à la situation ? Peut-être que l’on en saura un peu plus dans les heures ou jours à venir.

Grégoire B. Bazié

Burkina Demain

Situation nationale : Ce que les responsables du CFOP et de la CODER se sont dit

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L'opposition s'achemine vers une plate-forme commune

Une délégation de la CODER, conduite par son Président, Maître Gilbert  Noël OUEDRAOGO, a rencontré à sa demande, le Chef de file de l’opposition au siège du CFOPce Lundi 03 Avril 2017. Le Chef de file de l’Opposition était accompagné de plusieurs  responsables de partis politiques membres du cadre de concertation du CFOP.

Les responsables du CFOP et de la CODER à l’issue de leur rencontre de ce 3 avril 2017

Lors de la séance de travail qui a réuni les deux délégations, la délégation de la CODER a présenté au CFOP  la coalition, et fait le bilan à mi parcours de ses démarches auprès des autorités étatiques, politiques, coutumières et religieuses ainsi que les missions diplomatiques, la société civile  et les partenaires sociaux. Les prises de contact se poursuivent avec les victimes des violences et vont bientôt s’achever avec la production d’un mémorandum qui sera soumis aux plus hautes autorités de notre pays.

La délégation de la CODER a indiqué qu’à ce  stade, elle  souhaitait l’implication  de l’ensemble de l’Opposition politique dans la recherche des voies et moyens pour la réalisation de la réconciliation nationale.

Le Chef de file de l’Opposition, Monsieur Zéphirin DIABRE, a salué la démarche de  la CODER et l’a remerciée pour la courtoisie et la marque d’estime à l’endroit du CFOP auquel,du reste,certains des leurs sont affiliés.Il a indiqué que la question de la réconciliation nationale est une préoccupation majeure pour l’ensemble du peuple burkinabè. De ce fait, il accède à la demande de la CODER et s’engage,  non seulement  à s’impliquer davantage, mais aussi à faire en sorte que  toute l’Opposition politique se saisisse de la question et en fasse une préoccupation de tout premier ordre. Il s’est réjouit qu’un  consensus soit  établi, que la réconciliation passe par la Vérité et la Justice, étant entendu que cette justice doit être la même pour tous.

Les deux parties tiennent  à rassurer le peuple burkinabè que la réconciliation qu’elles prônent n’est nullement un arrangement entre acteurs de la classe politique en vue de satisfaire des intérêts personnels, mais plutôt une démarche sincère, collective et inclusive dont le véritable maitre d’œuvre sera le peuple burkinabè lui même, étant entendu que c’est de son intérêt qu’il s’agit.

Elles  ont convenu de travailler ensemble, afin de créer les conditions favorables à une véritable réconciliation nationale, seule gage pour un devenir meilleur de notre nation.Dans ce sens, une commission sera mise en place pour la production du mémorandum qui sera bientôt présenté aux Burkinabè.

Ouagadougou, le 03 avril 2017

Le Chef de file de l’Opposition politique, M. Zéphirin DIABRE ;

Le Président de la CODER, Me Gilbert Noël OUEDRAOGO

Compte-rendu de la réunion du CFOP du 4 avril 2017

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A une rencontre de l'opposition politique

Le cadre de concertation du Chef de file de l’Opposition politique a tenu une réunion ordinaire le mardi 04 avril 2017 à 18 heures, à Ouagadougou. Présidée par le Chef de file de l’Opposition, M. Zéphirin DIABRE, cette réunion avait pour ordre du jour :

-La situation sociopolitique nationale ;

-La vie du cadre ;

– Des points de divers.

Au titre de la situation nationale, le Chef de file de l’Opposition  a rendu compte à l’assemblée, qu’il a reçuune délégation de la CODER, conduite par son Président, Maître Gilbert  Noël OUEDRAOGO, le Lundi 03 Avril 2017, et ce en compagnie d’autres   responsables de partis politiques membres du cadre de concertation du CFOP.

La  délégation de la CODERest venue pour présenter   la coalition, et faire le bilan à mi parcours de ses démarches auprès des autorités étatiques, politiques, coutumières et religieuses ainsi que les missions diplomatiques, la société civile  et les partenaires sociaux. De ce qu’elle a expliqué, les prises de contact se poursuivent avec les victimes des violences et vont bientôt s’achever avec la production d’un mémorandum qui sera soumis aux plus hautes autorités de notre pays.

La délégation de la CODER est venue aussi pour indiquer, qu’à ce  stade, elle  souhaitait l’implication  de l’ensemble de l’Opposition politique dans la recherche des voies et moyens pour la réalisation de la réconciliation nationale.

Les membres du cadre de concertation ont  salué la démarche de  la CODER. Ils ont convenu que la  question de la réconciliation nationale étant  une préoccupation majeure pour l’ensemble du peuple burkinabè, ils marquent leur accord pour que le Chef de file de l’Opposition s’y implique davantage, et sont disposés tous ensemble à se saisir de cette question de  sorte à ce qu’elle devienne une préoccupation  de toute  l’Opposition politique.

Ils ont approuvé l’idée d’un mémorandum, qui va situer de manière très claire la vision commune de l’Opposition sur cette question. Pour ce faire, ils ont demandé au CFOP, en liaison avec la CODER, de veiller à mettre rapidement sur pied la commission qui doit s’en charger.

En examinant cette question,  ils ont tenu à préciser, et ce à l’attention des  militants et sympathisants de  l’opposition, et  de tout le peuple burkinabé, que la démarche de l’Opposition sera guidée exclusivement par le souci des intérêts de notre peuple, et singulièrement ceux des familles de  nos compatriotes victimes des crimes de tout genre qui rendent aujourd’hui cette réconciliation nécessaire. Dans cet esprit, ils réaffirment leur adhésion à l’idée que la réconciliation ne saurait se faire contre la Vérité et la Justice, étant entendu que cette justice doit être la même pour tous.

En s’impliquant dans cette question de la Réconciliation, l’opposition veillera fermement à ce  que celle-ci ne serve pas de prétexte pour un « deal » entre politiciens, ni  qu’elle soit utilisée pour la défense d’intérêts particuliers. En outre, le fait de s’impliquer dans la question de la réconciliation, et de ce fait d’avoir à y travailler avec  nos autorités actuelles, ne signifie nullement que l’Opposition politique cesse sa fonction  républicaine d’opposition, avec  tout ce que cela implique.

Toujours concernant la situation nationale, les représentants de l’Opposition à la Commission constitutionnelle ont fait le point des tournées d’échanges dans les treize régions du pays et en Europe (France, Belgique, Italie). Il ressort que ces échanges se sont déroulés dans la courtoisie et dans un esprit de dialogue. C’est le lieu pour l’Opposition politique de féliciter l’ensemble des forces vives de la nation pour l’important rôle qu’ils jouent dans le passage à la Vème République.

L’Opposition politique a aussi été informée qu’une  motion de défiance soutenue par le MPP, a été déposée contre le maire de l’arrondissement 3 de Ouagadougou, qui se trouve être un maire issu de l’opposition. Pour l’Opposition, cette motion de défiance n’est ni plus ni moins qu’une tentative de déstabilisation sans fondement, fomenté par leparti au pouvoir, qui ne digère toujours pas que 5 des 12 arrondissements de la capitale soit gérés par l’Opposition. L’Opposition apporte son soutien  total et ferme  au Maire, Madame Raïnatou OUEDRAOGO née SAVADOGO. A ce propos, elle remercie les populations de l’arrondissement 3 pour le soutien actif qu’elle apporte déjà au Maire, et demande aux militants et sympathisants de l’Opposition de  rester en alerte, dans l’attente des mots d’ordre que le CFOP viendrait à lancer.

Au titre de la vie du cadre de concertation, les partis d’opposition ont échangé sur l’organisation du meeting populaire du 29 avril  prochain. Dores et déjà, l’Opposition politique appelle ses militants et sympathisants et tous les démocrates de notre pays, à se mobiliser pour faire de ce meeting un succès éclatant.

En outre, le Chef de file de l’Opposition a fait le point d’une visite qu’il a rendue à la Société des Editeurs de Presse privée(SEP), le 30 mars 2017 au Centre national de presse Norbert ZONGO. A travers cette rencontre, le CFOP a pu comprendre les difficultés auxquelles sont confrontés les organes de presse privés, dont certains n’arrivent plus à paraitre. L’Opposition s’engage à porter cette préoccupation de la presse aux autorités du pays.

Le Chef de file de l’Opposition a également fait cas d’une visite que lui a rendue une délégation du Collectif « Justice pour Tous »(CJT), le 03 avril dernier. Ce collectif, qui réunit des anciens parlementaires de tous bords politiques de la législature de 2012- 2014, œuvre pour leur réhabilitation, après les préjudices subis sur le plan moral, physique, financier et politique. Il a demandé au Chef de file de l’Opposition un soutien dans le cadre de la lutte qu’il mène. Le CFOP salue l’initiative du collectif qui s’inscrit dans un cadre républicain et est marquée par un esprit de dialogue. Il promet d’intercéder auprès de qui de droit, pour que le cri de cœur du CJT soit entendu et que ses doléances soient traitées avec diligence, conformément aux règles de l’Etat de droit.

Après l’examen de quelques points de divers, la réunion a pris fin à 20 heures, dans une ambiance cordiale.

Ouagadougou, le 05 avril 2017

Le service de communication du Chef de file de l’Opposition

Houndé Gold Operation S.A : Communiqué

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Ceci est un communiqué de Houndé Gold Operation S.A relatif au recrutement d’agents. Lisez plutôt.MINING

Afin d’améliorer la gestion des dossiers de demandes d’emploi, la société minière Houndé Gold Operation S.A informe les populations et usagers de sa société que les dépôts de dossiers de demandes d’emploi se feront, à compter du 1er avril 2017,à travers un système électronique. Nous demandons aux candidats de déposer les candidatures uniquement par voie internet sur l’adresse hgorecruitment@edv-ops.com. Les dossiers déjà déposés ont déjà été enregistrés donc merci de ne pas les renvoyer.

Pour toute autre information, appeler au 74 65 40 21.
Merci pour votre compréhension.

La Direction des ressources Humaines

Création d’une caisse de dépôts et de consignations avec l’aide française

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Le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba et les directeurs généraux de l’Agence française de développement (ADF) et de la Caisse des dépôts de France, Rémy Rioux et Pierre-René Lemas ont animé conjointement, le mardi 4 avril 2017 à Ouagadougou, un point de presse sur la création d’une Caisse de dépôts et de consignations (CDC) au Burkina Faso.kaba

Selon le premier ministre, Paul Kaba Thiéba, la création de la Caisse de dépôts et de consignations CDC se justifie par l’insuffisance de financement des investissements structurants, le manque de structures financières de confiance sur le marché national et la nécessité de sécuriser et de rentabiliser des fonds de retraite et d‘épargne. La Caisse des dépôts et consignations (CDC) est l’alternative la plus crédible et la plus sérieuse pour apporter des solutions efficaces aux investissements massifs, a avancé le chef du gouvernement.
A l’entendre, la CDC va mobiliser l’épargne domestique pour répondre aux besoins de financement, à long terme, des infrastructures dans les secteurs de l’énergie, de la santé, de l’éducation, des transports, de l’économie numérique… «Au départ, nous allons sélectionner les projets les plus structurants pour l’économie nationale au lieu de disperser les ressources», a dit Paul Kaba Thiéba qui a fait savoir qu’il y a des investissements à financer dans tous les secteurs.

Le directeur général de l’Agence française de développement (AFD), Rémy Rioux, a annoncé le lancement d’un fonds commun d’investissements dans les projets d’infrastructures, estimé à plus de 400 milliards de FCFA. Pierre-René Lemas, lui, compte apporter des conseils stratégiques, financiers et organisationnels de la Caisse des dépôts de la France , vieille de plus de deux siècles. Il s’est engagé à mettre en œuvre une coopération bilatérale avec la CDC. De ses explications, la Caisse des dépôts est un outil de développement qui protège l’épargne, transforme l’argent pour financer le long terme et garantir la confiance.

Joachim Batao
Burkina Demain

Attaque de Yimdi:10 à 20 ans de prison ferme requis contre les présumés auteurs

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Le commissaire du gouvernement, Alioune Zanré, a prononcé, ce mardi 4 avril 2017 à Ouagadougou, ses réquisitoires contre les 21 accusés de l’affaire de l’attaque de la poudrière de Yimdi. Il a requis 20 ans de prison ferme contre le sergent-chef Aly Sanou, présumé cerveau de l’attaque et le sergent Ollo Stanislas Sylvère Poda pour le complot militaire.BARRE

Il a ensuite requis 15 ans de prison contre le sergent Abdoul Nafion Nébié, les caporaux Desmond Toé, Hamidou Drabo, le soldat de 2e classe Seydou Soulama, les soldats de 1re classe Abou Ouattara et Ollé bienvenue Kam et 10 ans d’emprisonnement ferme contre les soldats de 2e classe Aboubakren Ould Hamed, Handi Yonli et Youssouf Traoré, le sergent Salif Couldiaty, les soldats de 1re classe Djimaldine Napon, Hamado Zongo et Boureima Zouré.

De plus, le procureur a requis une peine d’emprisonnement ferme de trois ans pour les faits de désertion à l’étranger en temps de paix contre le caporal Issaka Ouédraogo, les sergents-chefs Roger Koussoubé, Laoko Mohamed Zerbo et l’adjudant Kossé Ouékouri.

Puis, il a requis trois de prison ferme pour les faits de complicité de vol aggravé contre le soldat de 1re classe Salfo Kosporé. Quant à Sabkou Yago, seul civil de l’affaire, il a requis une condamnation ferme de deux ans pour recel de malfaiteurs.
Après les plaidoiries, le tribunal va délibérer sur le sort de l’ensemble des 21 accusés et le verdict pourrait tomber ce mercredi 5 avril.

Burkina Demain