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Union africaine : Alpha Condé élu nouveau président

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Le président guinéen, Alpha Condé, est le nouveau président en exercice de l'Union africaine

Le président guinéen Alpha Condé est le nouveau président en exercice de l’Union africaine. Son nom a été dévoilé ce lundi matin  à  Addis Abeba à l’ouverture du 28e sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’organisation continentale. Le président Condé succède ainsi au président tchadien Idriss Déby Itno.

Le président guinéen, Alpha Condé, est le nouveau président en exercice de l'Union africaine
Le président guinéen, Alpha Condé, est le nouveau président en exercice de l’Union africaine

Sans surprise, Alpha Condé a été désigné ce lundi à Addis Abeba en Ethiopie nouveau président en exercice de l’Union africaine. La candidature du président nigérien Mahamadou Issoufou n’ayant pas prospéré, cette désignation  de Alpha Condé allait en effet de soi, vu qu’il était candidat attitré de l’Afrique de l’Ouest, région à laquelle revenait le poste de président en cette année 2017, selon le principe de rotation.

« Je tiens à féliciter mon frère, Alpha Condé, élu à la tête de l’Union africaine », a indiqué  le président sortant de l’UA, Idriss Déby Itno, avant de passer le relais au président guinéen.

Prenant la parole Alpha Condé a rappelé les grands défis auxquels l’Afrique est confrontée et ses priorités pendant son mandat. Du climat aux énergies renouvelables en passant par les problèmes d’emploi des jeunes, le drame de l’immigration, la pauvreté…, rien n’a échappé au tout nouveau de l’Union africaine. Il a terminé son intervention en rendant un hommage à la présidente sortante de la Commission de l’Union Africaine, Dr NKosazana  Dlamini-Zuma.

Burkina Demain

Union africaine : 2 femmes et 3 hommes pour un fauteuil

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5 candidats pour un poste de président de la Commission de l'UA

La désignation du successeur de Nkosazana Dlamini Zuma à la tête de la commission de l’Union africaine sera l’un des enjeux majeurs du vingt-huitième sommet de l’Union africaine qui s’ouvre ce lundi à Addis Abeba.

5 candidats pour un poste de président de la Commission de l'UA
5 candidats pour un poste de président de la Commission de l’UA

Qui de Amina Mohamed Jibril (55 ans) ; Abdoulaye Bathily (69 ans) ; Pelonomi VensonMoitoi (65 ans) ; Agapito Mba Mokuy (51 ans) et de Moussa Faki Mahamat (56 ans) dirigera la commission de l’Union africaine à l’issue du 28e sommet qui débute ce lundi 30 janvier 2017 à Addis Abeba, en Ethiopie ?

Ces cinq personnalités, trois hommes et deux femmes, issues de quatre zones régionales, respectivement de l’Afrique de l’Est, de l’Afrique l’Ouest, de l’Afrique australe et de l’Afrique centrale veulent prendre la succession de Nkosazana Dlamini Zuma, présidente sortante de la commission.

La confrontation organisée avec ces prétendants en décembre dernier au siège de l’organisation a permis d’en savoir un peu plus sur les ambitions des uns et des autres.

Amina Mohamed Jibril : «Accélérer le commerce intra-africain»

L’industrialisation, la réduction de la pauvreté, l’Agenda 2063, la création d’emploi et le commerce. Ce sont là des projets qu’entend mettre en œuvre Amina Mohamed Jibril (55 ans), ministre kényane des Affaires étrangères et du Commerce international, si elle est élue présidente de la commission de l’Union africaine. Et ce n’est pas tout, elle veut accélérer les capacités des zones de libre-échange existantes pour ramener le commerce intra-africain à 60 % au lieu de 13 % en 2016.

Diplomate chevronnée,Amina Mohamed se propose de mettre son expérience acquise à Genève, où elle occupait le poste d’ambassadrice et de représentante auprès de la mission permanente du Kenya aux Nations unies de 2000 à 2006, au service du continent. Amina Mohamed, qui a été très active ces dernières semaines, pourrait créer la surprise si ses soutiens supposés se confirment lorsdes votes.

Abdoulaye Bathily : «paix et sécurité, développement, et réforme»

Abdoulaye Bathily (69 ans), ancien ministre d’État sénégalais, est le candidat de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) au poste de  président de la Commission de l’Union africaine. Titulaire d’un doctorat en histoire et en sciences humaines, il a exercé des fonctions politiques de haut rang, dont récemment celle de ministre délégué auprès du président sénégalais, Macky Sall. Il a également participé à plusieurs missions de gestion de crises en Afrique, notamment au Mali, au Liberia, en Sierra Leone, en Guinée-Bissau, au Niger, à Madagascar, en Guinée et en Centrafrique. Abdoulaye Bathily cumule plus de cinquante ans d’expérience sur tout le continent. Fort de cela, il a sollicité l’appui d’au moins quarante-deux pays africains. L’implication de son pays dans le dénouement de la crise gambienne pourrait apporter un plus à la candidature de Bathily dont le programme entend relever trois défis majeurs : la paix et la sécurité, le développement économique, social et culturel ainsi que la réforme structurelle de la Commission.

Pelonomi Venson Moitoi : harmoniser les règles de visa entre pays

Avec le soutien des pays de l’Afrique australe, Pelonomi Venson Moitoi (65 ans), entend transformer l’essai réalisé à Kigali en juillet dernier où elle a raté de peu de réunir les deux tiers des voix lors du dernier tour du vote. Mais, la multiplication des candidatures pourrait lui coûter des voix. Mais, sans complexe, la ministre des Affaires étrangères du Botswana croit toujours en ses chances. Si elle est élue, elle compte concrétiser l’Agenda 2063 de l’Union africaine, placer les réformes éducatives au cœur des priorités, développer les infrastructures et harmoniser les règles de visa entre pays. Députée du parti au pouvoir, Pelonomi Venson Moitoia été plusieurs fois ministre de l’Éducation, de la Communication ou encore du Tourisme et du Transport.

Agapito Mba Mokuy : Inclusion des jeunes dans les décisions

Ministre équato-guinéen des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et de la Francophonie, Agapito Mba Mokuy (51 ans), entend promouvoir, s’il est élu, une meilleure inclusion des jeunes du continent dans le processus de décision de l’organisation. Eliminé au quatrième tour du scrutin de juillet à Kigali, Mba Mokuy veut faire mieux cette fois. Polyglotte parlant couramment l’espagnol, le français, l’anglais ou le portugais, Agapito Mba Mokuy est un proche du président équato-guinéen Téodoro Obiang Nguema Mbasogo dont il a été le conseiller avant de devenir ministre des Affaires étrangères.

Moussa Faki Mahamat : «Relever les défis sécuritaires»

A la tête de la diplomatie tchadienne depuis 2008, entend mettre l’expérience de son pays, le Tchad, en matière de sécurité pour les relever sécuritaires au niveau continental. Sa candidature aurait le soutien de l’Algérie. Issue de l’Afrique, Moussa Faki Mahamat pourrait aussi bénéficier de soutiens de pays de  la région. Moussa Faki Mahamat a été Premier ministre de 2003 à 2005.

Grégoire B. Bazié

Burkina Demain

 

Canada: fusillade dans une mosquée de Québec

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Deux hommes ont tiré, ce dimanche 29 janvier 2017 au Centre culturel islamique de Québec du quartier Sainte-Foy, sur des fidèles rassemblés pour la prière du soir, peu après 20 heures. QUEBEC

Le bilan de la police fait état de six morts et huit blessés.

De son côté, le service de police de la ville (SPVQ) a confirmé qu’une importante intervention était en cours. « La situation est sous contrôle, assure la police, les lieux sont sécurisés et les occupants ont été évacués. L’enquête se poursuit. »

Un périmètre de sécurité a été établi, tandis que deux suspects ont été appréhendés.

Anderson Koné
Burkina Demain

Union africaine : Les grands points au menu du sommet historique

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Le 28e sommet de l'Union africaine s'ouvre ce 30 janvier à Addis Abeba

L’Union africaine est à la veille d’un sommet historique des chefs d’Etat et de gouvernement qui s’ouvre officiellement ce lundi 30 janvier 2017 à Addis Abeba. Ce 28e sommet devrait connaître entre autres le retour du Maroc, le renouvellement des instances dirigeantes et des pistes de solutions aux chroniques difficultés financières de l’organisation continentale.

Le 28e sommet de l'Union africaine s'ouvre ce 30 janvier à Addis Abeba
Le 28e sommet de l’Union africaine s’ouvre ce 30 janvier à Addis Abeba

On pourrait dire que c’est le sommet de tous les enjeux, le 28e sommet de l’Union africaine  qui s’ouvre officiellement ce lundi 30 janvier 2017 à Addis Abeba, en Ethiopie.

En effet, au-delà du thème du sommet relatif à la démographie et à la jeunesse, les chefs d’Etat et de gouvernement, qui ont déjà eu un huis-clos ce dimanche, sont attendus sur des sujets délicats tels le retour du Maroc, le renouvellement des instances dirigeantes, le financement de l’organisation par les Etats membres ou la lutte contre le terrorisme. L’UA pourrait sortir renforcée si  ces différents dossiers sont bien gérés.

Le Maroc ou l’exclusion du Sahara occidental

Si le retour du Maroc au sein de l’Union ne souffre l’ombre d’aucun doute, après la ratification des textes constitutifs de l’organisation par le parlement du royaume chérifien et le nombre important de pays (une quarantaine) qui saluent ce retour, il reste quand même un problème : la présence à l’UA du Sahara occidental dont l’admission en 1984 avait entraîné le retrait du Maroc de l’organisation. Le Maroc va-t-il conditionner comme le laissent entendre certaines sources son retour au retrait du Sahara occidental qu’il considère comme une partie intégrante de son territoire ? Si les chefs d’Etat doivent se prononcer sur la question, l’unanimité n’est pas garantie, vu que certains pays comme l’Afrique et l’Algérie continuent de soutenir le Sahara occidental. Pour ces deux Etats, le retour du Maroc ne signifie retrait du Sahara occidental qui doit demeurer membre à part entière de l’Union africaine. En revanche, du côté des pays soutenant le Maroc, le retour du pays signifie forcement le retrait du Sahara occidental. Comme quoi, il ne saurait y avoir deux Maroc au sein de l’Union africaine.

De nouveaux présidents à élire

Pour ce qui est du renouvellement des instances dirigeantes de l’Union africaine au cours de ce 28e sommet, les problèmes pourraient résider au nouveau du choix du nouveau ou de la nouvelle présidente de la commission de l’organisation. En rappel,  cinq personnalités se disputent la succession de Nkosazana Dlamini Zuma.

Il s’agit notamment de  Amina Mohamed Jibril (55 ans), ministre kényane des Affaires étrangères et du Commerce international ; Abdoulaye Bathily (69 ans), ancien ministre d’État sénégalais ; Pelonomi VensonMoitoi (65 ans), ministre des Affaires étrangères du Botswana, Agapito Mba Mokuy (51 ans), ministre équato-guinéen des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et de la Francophonie et de Moussa Faki Mahamat (56 ans), ministre tchadien des Affaires étrangères et de l’Intégration africaine. Le précédent à Kigali n’avait pas permis de départager les candidats. Mais, on espère que les autres ont eu suffisamment du temps pour battre campagne. Au vu de l’opposition qu’il y a eu à Kigali entre pays de l’Afrique australe et ceux de l’Afrique occidental, on pourrait s’attendre à ce que la situation profite à la candidate de l’Afrique de l’Est Amina Mohamed Jibril, si l’une ou l’autre régionale n’arrive pas cette fois-ci à prendre l’ascendant sur l’autre. La candidature au poste de président de la commission du Pr Bathily pourrait être handicapée par le fait que la présidence de l’Union africaine revienne déjà à l’Afrique de l’Ouest dont il est candidat.

Réformes institutionnelles et financement de l’organisation

L’autre enjeu important de ce sommet de l’UA, c’est le financement de ses activités par ses membres. Des réformes destinées à relever le barème des contributions ont été engagées ces deux dernières années pour éviter que l’organisation ne continue de dépendre des financements extérieurs pour la mise en œuvre de ses projets programmes. Aujourd’hui, avec l’effondrement des cours des matières premières, la mise en œuvre de ces réformes ne s’annonce pas facile, y compris pour les poids lourds que sont par exemple l’Algérie ou le Nigéria, affectés au plus haut point.

Par ailleurs, la lutte contre le terrorisme, figurera en bonne place dans les discussions des chefs d’Etat et de gouvernement à ce 28e sommet de l’Union africaine.

Grégoire B. Bazié

Burkina Demain

Côte d’Ivoire: comment les mutins dépensent leurs primes à Bouaké

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Après les mutineries de début janvier en Côte d’Ivoire, les militaires ont perçu cinq millions de francs CFA sur les 12 millions promis par le gouvernement.MUTINS

Quelques semaines après, les mutins ont commencé à dépenser leur argent. A Bouaké, ils sont repérables dans les rues au guidon de leur nouvelle moto encore en partie emballée dans du plastique. Pour les habitants, pas de doute : ces conducteurs sont des mutins qui ont touché leurs primes.

« Dès qu’ils ont touché le montant, ils sont venus faire leurs achats. S’ils quittent le camp pour venir voir la famille ou faire les courses, comment vont-ils se déplacer ? Il faut l’aide d’un autre moyen de transport que le taxi, la moto est indispensable lorsque l’on voit l’état de la ville », a constaté Abdoulaye Koné, vendeur chez Sovem-Ci.

Dans la ville du centre de la Côte d’Ivoire, les motos les plus vendues sont chinoises ou indiennes avec des premiers prix à 450 000 francs CFA. Kassoum Koné travaille chez Héro. « J’ai fait le tour de certaines casernes et j’ai laissé des prospectus pour qu’ils sachent qu’on est là. Avec Héro, ils ont plus à gagner qu’à prendre des motos d’autres marques », a précisé le responsable commercial.

Les soldats investissent aussi pour l’avenir. Pour cela, certains se font construire des logements. « Les marchandises sont vendues en ce moment avec les constructions. Si tu veux faire une grande pièce, le prix peut attendre trois millions de francs CFA. Si tu veux faire des villas, ça peut atteindre 10 millions », a expliqué Kanté, responsable d’un magasin de matériaux.

Le même phénomène avait été constaté lors de la mutinerie de 2014. A l’époque déjà, les mutins avaient touché plusieurs millions.

Burkina Demain

PNDES: la CGTB inquiète d’éventuels détournements

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La coordination nationale du Collectif syndical de la Confédération générale de travail du Burkina (CGTB) a tenu une rencontre, le samedi 28 janvier 2017 à Ouagadougou, avec les membres des bureaux des différents organes du collectif. Objectif, harmoniser les points de vue des participants sur les grandes questions qui caractérisent le monde d’aujourd’hui et la situation nationale. bazie

Pour le porte-parole du Collectif syndical CGTB, Bassolma Bazié, par ailleurs Secrétaire général de la CGTB, le Burkina Faso est un pays néocolonial arriéré, dont les dirigeants sont des valets locaux du système impérialiste international. «A ce titre, ils mettent en œuvre des décisions politiques économiques et sociales qui sont décidées en dehors du pays. Ce qui engendre des conséquences dramatiques sur la vie de nos populations», a-t-il dit, en indiquant que la question de l’indépendance politique, économique, sociale, culturelle et militaire du Burkina reste toujours posée.

Selon lui, le Plan national de développement économique et social (PNDES) n’est qu’une variante des Programmes d’ajustement structurel (PAS) appliqués depuis les années 1992 au même titre que le Cadre stratégique de lutte contre la pauvreté (CSLP) et la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD).

Rappelant les conséquences des PAS et les privatisations qui ont occasionné des pertes d’emplois, le secrétaire général de la CGTB a annoncé que le PNDES va connaître le même sort. Son explication, le fait de mettre en œuvre ce programme, financé par les bailleurs sur la base de dettes, sans travailler à ce qu’il y ait une gouvernance vertueuse, débouchera sur des détournements. Ainsi a-t-il appelé ses camarades à élever leur niveau de conscience politique. Puis, il les a invités à rester sur le pied de guerre et à mettre tout en œuvre pour renforcer l’Unité d’action syndicale (UAS) pour inscrire la lutte dans la vision de l’ensemble du peuple. De son avis, le gouvernement «friand» des fuites en avant, n’a pas une volonté politique d’améliorer de façon conséquente les conditions de vie des travailleurs.

Par ailleurs, Bassolma Bazié a déclaré que le monde entier connait une crise du système capitaliste qui se manifeste par les luttes inter-impérialistes pour le partage du monde et la volonté de la bourgeoisie impérialiste mondiale de faire payer aux peuples les conséquences de la crise.

Joachim Batao
Burkina Demain

Réseau d’initiatives des journalistes: installation d’un nouveau comité de pilotage

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Le Réseau d’initiatives de journalistes(RIJ) a tenu son Assemblée générale, ce samedi 28 janvier 2017 à Ouagadougou. A l’occasion, il a été procédé à la relecture des textes du RIJ et à la mise en place d’un nouveau comité de pilotage de 6 membres pour un mandat de 2 ans.RIJ

Le nouveau coordonnateur du comité de pilotage, Mohamed Sanfo, un journaliste freelance, s’est dit conscient de l’immensité du travail qui l’attend.

Il a demandé l’accompagnement et le soutien de tous les membres du réseau pour l’atteinte des missions assignées. Puis, il a salué le bureau sortant pour le travail abattu.

«La mobilisation des membres et des ressources financières n’est pas à la hauteur de nos attentes pour le bon fonctionnement du RIJ» a laissé entendre le coordonnateur sortant Boureima Lankoandé qui a appelé son successeur à se plancher sur les difficultés majeures de mobilisation des ressources qui handicapent la bonne marche du réseau.

Crée en 2001, le RIJ est une association de journalistes qui compte 300 membres dont 50 actifs qui œuvre à la promotion d’un journalisme de qualité au Burkina Faso.

Mathias Lompo
Burkina Demain

Antonio Guterres au 28e sommet de l’Union africaine

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Le nouveau secrétaire général de l'ONU à Addis Abeba pour participer au 28e sommet de l'UA

Le nouveau secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies (ONU), Antonio Guterres, fait partie des invités de marque du vingt-huitième sommet de l’Union africaine qui s’ouvre officiellement ce lundi à Addis Abeba, en Ethiopie.

Le nouveau secrétaire général de l'ONU à Addis Abeba pour participer au 28e sommet de l'UA
Le nouveau secrétaire général de l’ONU à Addis Abeba pour participer au 28e sommet de l’UA

C’est la première fois que Antonio Guterres qui boucle ce mardi son premier mois de secrétariat général de l’ONU, participe à un sommet de l’Union africaine (UA). Chaleureusement accueilli à Addis Abeba, le nouveau secrétaire général de l’ONU a pris part ce dimanche matin à un copieux petit déjeuner aux côtés entre autres de Idriss Déby Itno, président en exercice sortant de l’Union.

Ce baptême de feu à l’UA de M. Guterres  intervient au moment où son hôte, Nkosazana Dlamini Zuma, présidente de la commission de l’organisation continentale s’apprête à quitter les lieux pour se concentrer à la préparation de la future présidentielle sud-africaine. Guterresa même eu la chance de  la retrouver encore en poste. Car, si les choses s’étaient passées comme Mme Zuma l’avait souhaité, elle serait déjà partie. Un accord n’ayant pas été trouvé sur son remplaçant(e) lors du 27e sommet à Kigali, elle a été bien obligée de rester en poste pour assurer l’expédition des affaires courantes jusqu’à au présent sommet.

Avant de quitter Addis Abeba à l’issue de ce 28e sommet de l’UA, Antonio Guterres devrait  déjà savoir le nom de son prochain interlocuteur ou prochaine interlocutrice à la commission de l’organisation. Ce sera certainement entre les cinq prétendants à la succession de Nkosazana Dlamini Zuma. Il s’agit notamment de  Amina Mohamed Jibril (55 ans), ministre kényane des Affaires étrangères et du Commerce international ;Abdoulaye Bathily (69 ans), ancien ministre d’État sénégalais ;Pelonomi Venson Moitoi (65 ans), ministre des Affaires étrangères du Botswana, Agapito Mba Mokuy (51 ans), ministre équato-guinéen des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et de la Francophonie et de Moussa Faki Mahamat (56 ans), ministre tchadien des Affaires étrangères et de l’Intégration africaine.

Antonio Guterres aura du pain sur la planche pour certaines affaires africaines
Antonio Guterres aura du pain sur la planche pour certaines affaires africaines

Mais, comme son prédécesseur Ban-Kimoon, les marges de manœuvre de Antonio Guterres sur les épineuses questions affaires africaines comme celles de l’indépendance du Sahara occidental ou le terrorisme. Moon avait promis de régler la question sahraoui avant quitter les affaires mais face à la détermination de Rabat de maintenir le statu quo, il a dû abandonner. Il a même été obligé par moment d’applaudir l’organisation réussie de la COP22 marocaine. Aujourd’hui avec le retour imminent du Maroc au sein de l’Union africaine, l’ONU n’a visiblement aucune emprise de ce qu’il adviendra de la République sahraouie. Si Rabat réussit son coup de force diplomatique de l’en exclure, l’ONU ne pourra plus grand-chose pour assurer une reconnaissance internationale à cette république qui reste quand même soutenue par quelques poids lourds de l’Union africaine, notamment l’Afrique du Sud et l’Algérie.

L’autre dossier africain sur lequel l’ONU aura du pain sur la planche, c’est bien le terrorisme. Surtout avec la recrudescence ces dernières semaines  des attentats meurtriers sur le continent. Que peut bien faire l’ONU pour y mettre un terme, elle qui pourrait être bientôt confrontée à des problèmes financiers avec les velléités de l’administration Trump de réduire la contribution des Etats-Unis au budget de l’organisation mondiale.

Grégoire B. Bazié

Burkina Demain

Les Etalons en demi-finale : Réactions des politiques

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L'opposant Ablassé Ouédraogo du Faso Autrement est l'un des hommes politiques burkinabè qui ont réagi sur leur page Facebook

Tous les Burkinabè, toutes catégories confondues, ont ressenti de la fierté après la victoire aux quarts de finale des Etalons sur les Aigles de Carthage ce 28 janvier 2017 à la CAN, à Libreville, au Gabon. Une victoire qui a fait réagir plus d’un politiques, à commencer par le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré.

L'opposant Ablassé Ouédraogo du Faso Autrement est l'un des hommes politiques burkinabè qui ont réagi sur leur page Facebook
L’opposant Ablassé Ouédraogo du Faso Autrement est l’un des hommes politiques burkinabè qui ont réagi sur leur page Facebook

«Le passage aux demi-finales augure de notre participation à la finale. Que nos prières continuent d’accompagner les Etalons pour de nouvelles victoires», s’est félicité le président Roch Marc christianKaboré depuis AddisAbeba où il se trouvait dans le cadre du 28e sommet de l’Union africaine. D’autres leaders politiques ont également réagi sur les réseaux sociaux.

Dr Ablassé Ouédraogo : «Le Faso Autrement félicite les Etalons pour ce parcours glorieux qui ouvre la porte des demi-finales de la CAN 2017 au Burkina Faso. Ensemble et unis autour des Etalons, la soirée de la Finale le 5 février 2017, sera burkinabè.

Les Etalons Football, la fierté du Burkina Faso, démontrent ainsi que dans l’unité aucun défi n’est insurmontable. Nous appelons donc les Burkinabè à se surpasser pour construire un Burkina Faso uni et réconcilié. Dieu bénisse le pays des Hommes intègres»

Toubo Jean-Baptiste Natama : «Toutes mes vives et sincères félicitations aux Étalons pour cette belle qualification en demi-finales de la CAN 2017 obtenue face aux aigles de Carthage. Bravo et bonne suite au Onze National!  À burkinabè, rien d’impossible. La patrie ou la mort nous vaincrons! Vive les Étalons! Vive le Burkina Faso! »

Gilbert Noel Ouédraogo: «Match terminé. Merci à Dieu et félicitations aux étalons pour cette Belle victoire 2-0».

Rassemblées par Martin Philippe

Burkina Demain

Gabon 2017 : Nous l’avons rêvé, ils l’ont fait !

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Les Etalons se sont montrés à la hauteur des attentes du peuple burkinabè en franchisant ce cap des quarts de finales

Nos Etalons ont été, comme nous le souhaitions dans notre précédente édition, à la hauteur de nos attentes. Ils viennent de se qualifier pour les demi-finales de la Coupe d’Afrique des Nations de football, Gabon 2017. Ils ont battu les Aigles de Carthage par le score sans appel de deux buts à zéro.

L'immense joie de Aristide Bancé, premier buteur des Etalons, dont l'entrée en jeu a été décisive
L’immense joie de Aristide Bancé, premier buteur des Etalons, dont l’entrée en jeu a été décisive

«Impossible n’est pas Burkinabè», disions-nous à propos du match comptant pour les quarts de finale de la CAN 2017 que les Etalons s’apprêtaient à livrer ce samedi à Libreville face aux Aigles de Carthage. Eh bien, les Etalons ne l’ont pas démenti, en venant au bout des Aigles de Carthage par deux buts  zéro. Les buts burkinabè ont été inscrits en deuxième mi-temps par Aristide Bancé et Préjuce Nacoulma. Symbole de la déroute de la formation tunisienne, c’est suite à une erreur monumentale du portier et capitaine des Aigles  Aymen Mathlouthi que le second but burkinabè a été marqué< ;

L’aventure historique continue donc. Bravo les Etalons !!!

 

Burkina Demain