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Crise en Gambie: le président Adama Barrow actuellement à Dakar

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Le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall, a accepté, samedi à Bamako, d’accueillir le président élu de la Gambie, Adama Barrow, à Dakar, jusqu’à son investiture prochaine.adama-barrow

M. Barrow est à Dakar depuis dimanche, peu après minuit, après que le président sénégalais a répondu favorablement à la demande de son homologue du Libéria, Ellen Johnson Sirleaf, présidente en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), en marge du sommet France-Afrique.

Yahya Jammeh, au pouvoir depuis 22 ans, conteste les résultats de la présidentielle gambienne du 1-er décembre dernier, au lendemain de laquelle il avait pourtant reconnu sa défaite et félicité son adversaire Adama Barrow, le candidat de l’opposition, pour sa victoire.

Jammeh qui a déposé un recours devant la Cour suprême exige la tenue d’une nouvelle élection.

Réunis le 12 décembre dernier, les membres du Conseil de sécurité des Nations unies avaient «renouvelé leur demande au président sortant Jammeh de respecter le choix souverain du peuple de Gambie et de transférer sans condition et sans délai le pouvoir au président élu, M. Adama Barrow».

La CEDEAO va poursuivre ses efforts pour un transfert pacifique du pouvoir, le but étant de convaincre Yahya Jammeh de quitter le pouvoir pacifiquement le 18 janvier au soir, date de la fin officielle de son mandat.

L’Union africaine qui soutient cette médiation somme également Yahya Jammeh de quitter le pouvoir. Son Conseil de paix et de sécurité, réuni ce vendredi à Addis Abeba, a indiqué qu’à compter du 19 janvier, elle cessera de reconnaître Yahya Jammeh comme étant le président légitime’’.

Anderson Koné
Burkina Demain

Attentat du 15 janvier 2016: le Burkina rend hommage aux victimes

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Le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a présidé , le 15 janvier 2017 sur l’Avenue Kwame Nkrumah à Ouagadougou, la cérémonie d’hommage aux victimes de l’attentat terroriste du 15 janvier dernier.KABOR

La cérémonie a commencé par une marche silencieuse, partie du rond-point des Nations unies à Splendid hôtel et au restaurant le Cappuccino, avec la participation du Premier ministre Paul Kaba Thieba, des membres du gouvernement, du maire de la ville de Ouagadougou, Armand Béouindé, des parents et amis des victimes.

Puis, elle a été marquée par le dévoilement de la stèle érigée sur laquelle sont mentionnés les noms de toutes les victimes. .

Le représentant des parents des victimes, Pascal Lankoandé, a déclaré que la plus grande victoire sur le terrorisme est de ne pas céder à la peur. Selon lui, la meilleure réponse, c’est de prendre un avion, un train, un car, un taxi « pour venir déguster un Cappuccino dans un Burkina Faso plus splendide ».

Le Président du Faso, Roch Kaboré a renouvelé sa solidarité et sa compassion aux familles éplorées, aux blessés et aux personnes enlevées par les terroristes.
Ainsi a-t-il condamné les actes « ignobles » commis par ses derniers, avant de montrer sa détermination à lutter contre ce fléau, qui de son avis, fait honte à notre civilisation.
« Ce défi sécuritaire qui se présente à nous, nous interpelle également sur la nécessité de prendre toutes les dispositions pour sécuriser notre pays et nos concitoyens », a avancé le président du Faso.

Roch Kaboré a appelé à une large coalition internationale pour lutter contre les ennemis de la démocratie, le terrorisme, le grand banditisme et la criminalité transfrontalière pour un monde plus sûr, plus solidaire et plus prospère
A noter que l’attentat terroriste du 15 janvier 2016 sur l’Avenue Kwame Nkrumah avait entrainé 30 morts et de nombreux blessés.

Joachim Batao
Burkina Demain

Côte d’Ivoire : voici le contenu de l’accord entre le Gouvernement et les mutins

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La rencontre entre le ministre de la Défense, Alain Donwahi et les soldats mutins s’est finalement bien terminée, le vendredi 13 janvier 2017 à Bouaké, en Côte d’Ivoire. CI

Selon le porte-parole du Gouvernement, un accord serait trouvé entre les deux parties. Les mutins devraient rentrer dans leurs casernes dès cette nuit de vendredi à samedi.

Cet accord serait en mesure de satisfaire les deux parties. « suite aux échanges entre le Ministre chargé de La Défense, les nouvelles autorités militaires et une délégation des soldats, un accord ayant été trouvé à Bouaké. Par conséquent, les soldats s’engagent à regagner les casernes », selon un communiqué du ministère de la Défense

Selon Reuters, l’accord a été trouvé sur la base du paiement de 5 millions de CFA à chaque soldat dès lundi. Le reste leur sera versé à hauteur 1 million chaque mois

Pour rappel chaque mutin réclamait près de 12 millions de FCFA. Le ministre de la Défense s’était rendu à nouveau à Bouaké ce vendredi 13 janvier, pour y rencontrer les mutins en vue de trouver une solution à leurs revendications. Il était accompagné du chef d’état-major. Mais les discussions se sont avérées plus complexes que prévues et le ministre, arrivé sur place à 14h, n’est sorti de la table de négociations que vers 22h.

La tension est montée tout au long de la journée, certains craignant que le ministre soit pris en otage et que le pays bascule dans une mutinerie généralisée.

En début de soirée, les mutins, visiblement mécontents, avaient repris le contrôle des accès à Bouaké, après avoir ordonné aux nombreux journalistes présents vers 17h de quitter les environs de la résidence du préfet, théâtre des négociations, en tirant en l’air.

Ils avaient auparavant dispersé dans la matinée, en tirant en l’air également, des manifestants qui scandaient notamment « On a faim, on veut travailler! ».

Des tirs sporadiques étaient régulièrement audibles tout au long de la journée et de la soirée.

Comme la semaine dernière, plusieurs autres casernes dans le pays avaient pris le relais. De nombreux coups de feu ont ainsi été tirés vendredi dans la caserne d’Akouedo, le plus grand camp militaire d’Abidjan, mais aussi à Odienné (nord-ouest) et à Bondoukou (centre-est).

Ces revendications des mutins, dont beaucoup sont d’anciens rebelles, marquaient le retour d’un problème récurrent dans un pays sorti en 2011 de 10 ans de rébellion, dont Bouaké, ville de 1,5 million d’habitants, fut la capitale.

Anderson Koné
Burkina Demain

Koglweogo: Pour Roch Kaboré c’est non aux sévices, sinon la MACO

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Le président du Faso? Roch Marc Christian Kaboré, a invité vendredi 13 janvier 2017 à Bamako, en marge des travaux du 27e sommet Afrique-France, les groupes d’auto-défense Koglweogo à arrêter les sévices, au risque d’être conduits directement en prison.ROCH

Interpellé sur l’épineuse question des groupes d’auto-défense Koglweogo qui cristallisent les passions, voici la réponse du président du Faso: «Les Kogleweogo participent certainement à la sécurisation du pays mais ont des défaillances qui vont dans le sens du non-respect des droits de l’homme. Nous avons été clairs là-dessus. (…).

Ok pour qu’ils participent à la police de proximité. Mais tout débordement sur les droits de l’homme, c’est la prison. C’est clair, c’est nette.
Ce sont des questions pour lesquelles, il n’y a pas de concessions. Nous avons dit dans les discussions que nous avons, qu’il n’y a pas d’autres choix que la police de proximité, d’être formé à comprendre que dans tous les cas, nous devons respecter l’Etat de droit.
Chaque fois qu’un voleur a été arrêté par les Koglweogo, il doit être ramené aux Forces de sécurité pour que les procédures normales soient engagées.

Chaque fois qu’un Koglweogo va faire des sévices sur quelqu’un, (si) il est pris, pour nous, c’est la MACO direct. Il sera jugé là-bas et traité comme tel.

Notre travail avec les Koglweogo et l’Etat de droit que nous défendons, c’est comme la langue et les dents. Avant de s’habituer, on se mord mais il faut qu’à un moment donné, il y ait une discipline de part et d’autre pour que nous puissions assurer la sécurité dans l’intérêt des populations et dans l’intérêt de notre pays».

En rappel, les groupes d’auto-défense Koglweogo, créés en très grande majorité en 2016, sont le fait de populations rurales exaspérées par le grand banditisme et le vol de leur bétail.
Mais la barbarie de leurs méthodes ont révolté des organisations de la défense des droits humains et de nombreux observateurs qui appellent régulièrement l’Etat à prendre ses responsabilités pour ne pas mettre en péril la cohésion nationale.

Source: AIB
Burkina Demain

Attaques terroristes du 15 janvier : Le point un an après les événements

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Un an après les attaques terroristes du 15 janvier 2016

Le Burkina Faso commémore ce dimanche 15 janvier 2017 le premier anniversaire des attaques terroristes du 15 janvier dernier. Un an après ces événements dramatiques qui avaient fait une trentaine de morts et des dizaines de blessés, les plaies ne sont pas encore totalement guéries. Même certains pansements ne sont pas terminés. Reportage.

C'était la désolation sur l'avenue Kwamé N'Krumah au lendemain des attaques du 15 janvier 2016
C’était la désolation sur l’avenue Kwamé N’Krumah au lendemain des attaques du 15 janvier 2016

Jeudi 12 janvier 2017. Il est 11 h. Nous empruntons l’avenue Kwamé N’Krumah. Très vite, nous nous retrouvons au niveau du restaurant Cappuccino et l’hôtel Splendid. Les souvenirs des horreurs des attaques terroristes du 15 janvier 2016 que le pays commémore ce dimanche par diverses manifestations, se réveillent en nous. Nous marquons une pause pour observer et constater rapidement de l’extérieur ce qui a changé sur les lieux. Des pansements ont été opérés sur les édifices touchés. Splendid Hôtel semble avoir retrouvé sa splendeur d’antan avec une façade extérieure entièrement rénovée. Du côté du restaurant Cappuccino, la façade est moins éclatante mais plus présentable qu’au lendemain des événements où tout en cet endroit et les environs n’était que tristesse et désolation.

C'était la désolation sur l'avenue Kwamé N'Krumah au lendemain des attaques du 15 janvier 2016
Le théâtre des attaques du 15 janvier avait une autre allure en cette journée du 12 janvier 2017

Au lancement des travaux de reconstruction du bar-restaurant le 30 juillet 2016, soit six mois après la tragédie,  le propriétaire du commerce, Gaétan Santomenna s’était engagé à tout mettre en œuvre pour rouvrir ce 15 janvier. Ce pari était loin d’être gagné à notre passage. L’établissement n’était pas encore fonctionnel. En revanche les choses ont plus ou moins repris en face à Splendid Hotel et ce depuis plusieurs mois.

«Nous avons besoin de soutiens»

Diakaridia Koné, directeur administratif de Splendid Hotel
Diakaridia Koné, directeur administratif de Splendid Hotel

A Splendid Hotel, les choses ont effectivement repris. Des éléments de sécurité procèdent systématiquement aux fouilles des personnes entrant dans l’établissement. A l’intérieur les personnels sont à leurs postes. Mais, il n’y a pas d’affluence. Notre constat sera confirmé plus tard par les responsables de l’hôtel. A en croire le directeur administratif, Diakaridia Koné, l’établissement a été abandonné après les événements. Il n’est plus aussi sollicité par les clients. Il est devenu comme une adresse interdite aux gens. «Quand on veut parler de nous, beaucoup disent que nous sommes en réfection, alors que nous avons rapidement repris nos activités. Ce qui fait que ces 12 mois ont été très difficiles chez nous plus que chez les autres. Nous n’avons pas eu de soutiens. Quand nous parlons de soutiens, ce n’est pas l’argent liquide mais nous avons besoin qu’on sollicite nos services». A l’écouter, c’est surtout grâce au soutien du président directeur général Emmanuel Zongo et de la directrice générale Madeleine Zongo que Splendid Hotel s’est remis debout. Les investissements pour cette reprise sont estimés à plusieurs centaines de millions de francs CFA. Mais, des investissements importants restent à faire pour que l’hôtel puisse fonctionner pleinement. L’établissement fonctionne à 50% de ses capacités avec 72 chambres sur une capacité de 147 chambres.

«Splendid existe et existera toujours»

Même rénové, l'établissement fonctionne à 50% de ses capacités
Même rénové, l’établissement fonctionne à 50% de ses capacités

Pour les responsables de Splendid Hotel, l’idée de la commémoration de ces attaques est une bonne chose. Ils disent y avoir été associés par les autorités. «le ministre Simon Compaoré  était là ce matin. A chaque fois qu’il passe par là, il s’arrête pour saluer et nous n’allons pas gâter son nom», nous confie Diakaridia Koné. Pour lui, cette commémoration à leur niveau, est une occasion de montrer à l’opinion nationale et internationale que «Splendid Hotel existe et existera toujours».

Une vision qui ne s’écarte pas de celle des plus hautes autorités du pays. Faut-il le rappeler, au lendemain des attaques,  le 16 janvier 2016, le président du Faso Roch Marc christian Kaboré avait dans son message à la Nation indiqué ceci :

«C’est mal connaitre le Peuple burkinabè qui n’a jamais marchandé son honneur depuis la nuit des temps et ne s’est jamais plié ni résigné devant ses ennemis. Face à ce nouveau défi, il se mobilisera comme un seul homme pour opposer une défaite cinglante aux entreprises terroristes sur notre sol national. En dépit de la douleur, nous ne devons céder à aucune pression».

Les autres attaques du 15 janvier

Les autorités en charge de la sécurité ont eu chaud ces attaques terroristes jamais connues dans le pays auparavant
Les autorités en charge de la sécurité ont eu chaud ces attaques terroristes jamais connues dans le pays auparavant

Le 15 janvier 2016, Ouagadougou n’avait était la seule cible des terroristes. Certes, la capitale a payé le plus lourd tribut avec trente personnes tuées, dont vingt-deux de nationalité étrangère ; mais deux autres localités avaient également été attaquées.

En effet, dans l’après-midi de ce 15 janvier, un convoi officiel de la gendarmerie nationale a été pris pour cible  dans le secteur d’Ina Bao, dans la province de l’Oudalan. Le bilan sur place a fait deux morts et deux blessés.

Puis, un peu plus tard dans la nuit du 15 au 16 janvier, le Docteur Kenneth Arthur Elliot et son épouse Joceline, de nationalité australienne, installés à Djibo depuis 1972 et responsables de la clinique Elliot, ont été enlevés.

Le défi un an après

Au lendemain des attaques, le président du Faso avait appelé à un sursaut national face au péril terroriste. Le défi reste posé avec la persistance des attaques
Au lendemain des attaques, le président du Faso avait appelé à un sursaut national face au péril terroriste. Le défi reste posé avec la persistance des attaques

Un an après ces attaques terroristes revendiquées par l’organisation Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), le Burkina Faso reste une cible pour ces assaillants sans foi, ni loi. En témoigne la série d’attaques perpétrées plus tard dans le nord du pays dont la plus importante en date reste celle du 16 décembre à Nassoumbou dans laquelle ont péri une douzaine de soldats burkinabè. Il y a également le problème du Docteur Kenneth Arthur Elliot qui demeure dans les mains de ses ravisseurs, son épouse ayant été libérée entre-temps. Pour toutes ces raisons, la vigilance devrait toujours être de mise sur le front sécuritaire pour parer à toute éventualité.

Martin Philippe

Burkina Demain

Afrique-France : Les annonces de François Hollande à Bamako

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Photo de famille des chefs d'Etat à l'ouverture du 27e sommet Afrique-France ce 14 janvier à Bamako

C’est ce samedi 14 janvier qu’a débuté à Bamako au Mali la rencontre des chefs d’Etats du 27e Sommet AfriqueFrance placé sous le thème «partenariat, la paix et l’émergence». Occasion pour le président français François Hollande, bientôt en fin de mission à l’Elysée, de faire de fortes déclarations, en rapport naturellement avec le thème du sommet.

Le président François Hollande a pris un certain nombre d'engagements à Bamako
Le président François Hollande a pris un certain nombre d’engagements à Bamako

Sur le volet de la paix et de la sécurisation, Hollande assure que son pays restera toujours aux côtés du Mali, jusqu’à l’aboutissement du processus de paix. «C’est pour la France la preuve de sa solidarité pour un peuple ami et l’accomplissement de son devoir». Il s’engage dans la foulée à faire passer de 20 000 à 25 000 le nombre de soldats africains formés par la France.

Sur le volet de l’émergence de l’Afrique à laquelle la France entend participer via un partenariat dynamique, François Hollande annonce un accroissement de l’ordre de 15% soit 3 milliards d’euros supplémentaires, l’aide au développement de la France à l’Afrique. Cette aide au développement française passera ainsi de  20 à 23 milliards d’euros sur cinq ans.

Sur le volet politique et relativement à la crise gambienne, Hollande a appelé au respect des suffrages exprimés par les Gambiens, c’est-à-dire l’élection de Adama Barrow. Ce dernier a d’ailleurs été invité au sommet, en lieu et place du président sortant Yahya Jammeh.

Burkina Demain

Photo de famille des chefs d'Etat à l'ouverture du 27e sommet Afrique-France ce 14 janvier à Bamako
Photo de famille des chefs d’Etat à l’ouverture du 27e sommet Afrique-France ce 14 janvier à Bamako

CAN 2017 : La succession des éléphants s’ouvre ce samedi

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Les ivoiriens revivront pareils moments après la CAN 2017

Dans quelques heures débutera à Libreville au Gabon la trente –unième Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de football. Le  match d’ouverture opposera dans l’après-midi le pays hôte à la Guinée Bissau, qui participe à la compétition pour la première fois.

Les Etalons affrontent ce soir les Lions indomptables du Cameroun
Les Etalons affrontent ce soir les Lions indomptables du Cameroun

Les Etalons du Burkina du Faso affronteront ensuite dans le cadre du deuxième match de cette CAN les Lions indomptables du Cameroun. Philippe Bationo, journaliste sportif du Quotidien qui est sur place dans la capitale gabonaise pense que les Etalons ont leurs chances dans cette compétition continentale et qu’ils peuvent espérer aller en quart de finale, voire plus loin si les dieux du football  sont de leurs côtés.

Les ivoiriens revivront pareils moments après la CAN 2017
Les ivoiriens revivront-ils pareils moments après la CAN 2017 ?

Le début de cette CAN 2017 ce jour ouvre, faut-il le rappeler, la succession des Eléphants de Côte d’Ivoire, détenteurs du trophée de la dernière Coupe d’Afrique des Nations. Avec les quatre milliards de francs débloqués pour eux, les footballeurs ivoiriens de l’expédition gabonaise de 2017 pourront-ils ramener le trophée au président Alassane Ouattara ?

Bauguima Badoh

Burkina Demain

L’UAS rappelle à Paul Kaba Thiéba les engagements non tenus

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Dans cette lettre ouverte au Premier ministre, Paul Kaba Thiéba, l’Unité d’action syndicale (UAS) proteste contre l’attitude du gouvernement burkinabè qui «s’éloigne de la promotion d’un dialogue social fécond». kaba

« Excellence,

En ce début d’année, l’Unité d’Action Syndicale (UAS) vous présente ses vœux les meilleurs pour 2017. Puisse cette nouvelle année vous apporter, à vous et à votre Gouvernement, la santé, la force et le courage de satisfaire les fortes attentes du peuple burkinabè et respecter vos engagements envers le monde du travail!
L’année 2016 qui vient de s’achever a déçu l’UAS en ce qui concerne la mise en œuvre des engagements du Gouvernement contenu dans le communiqué final de la rencontre Gouvernement / Syndicat de 2015. Lors des rencontres que l’UAS a eues avec vous le 23 février 2016 et avec le ministre en charge de la Fonction publique le 25 février 2016, vous aviez proclamé que votre Gouvernement ne renierait pas ses engagements. A la rencontre du 18 octobre 2016 au ministère des affaires étrangères, vous avez même proclamé que la plupart des engagements pris par le gouvernement ont été mis en œuvre et qu’au 31 décembre 2016, tous seraient exécutés. Nous avons dû reprendre les engagements un à un pour montrer que bien d’engagements attendaient d’être mis en œuvre. En effet, si certains ont été mis en œuvre avec des insuffisances, comme la loi 081 portant statut général de la Fonction publique, la plupart des engagements n’a pas été exécutée.
Parmi les engagements non tenus, il y a celui relatif à l’IUTS prélevé injustement sur les primes et indemnités servies aux travailleurs du privé et des établissements parapublics.
En effet, le comité pour examiner cette question a effectué plusieurs séances de travail et a fait des propositions. Il a présenté 3 options dans son rapport. Et au cours de la même rencontre du 18 octobre 2016, nous avons clairement signalé que l’option d’étendre le prélèvement au public n’était pas envisageable pour le mouvement syndical !

Malheureusement, l’UAS a été surprise de constater que le Gouvernement a fait inscrire le prélèvement de l’IUTS sur les primes et indemnités servies dans le public dans la loi de finances 2017 adoptée le 15 décembre 2016 par l’Assemblée nationale, sans aucune concertation préalable avec les organisations syndicales sur cette question. Pour nous, l’esprit du dialogue social commandait que les résultats des travaux du comité bipartite soient soumis aux deux parties avant toute décision, surtout que le choix opéré par le gouvernement est contraire à l’esprit de la revendication formulée par l’UAS.

Par la présente, l’UAS vient protester contre cette attitude du Gouvernement qui s’éloigne de la promotion d’un « dialogue social fécond » qu’il ne cesse d’évoquer à chaque rencontre, et qui dans la pratique fait le contraire. Pour le simple respect des partenaires syndicaux et au nom de la qualité du dialogue social voulue et tant souhaitée par lui, le Gouvernement devrait s’abstenir de tels actes susceptibles de mettre en mal le dialogue social, ce qui obligerait la partie syndicale à prendre ses responsabilités.

Par ailleurs, l’UAS fait remarquer, avec regret, que les engagements relatifs à la relecture du Code du travail, à l’extension des conventions collectives des systèmes financiers décentralisés et des transports, ainsi que celui concernant les réflexions sur la mise en place des permanents syndicaux, ont tous été bloqués par l’hostilité du patronat, sans que le Gouvernement ne prenne ses responsabilités ! Pourtant, ces engagements – de même que l’adoption du nouvel arrêté sur la retenue pour fait de grève « en examen sur la table du Gouvernement » depuis juin 2016 – dont les nouveaux délais de mise en œuvre avaient été fixés pour le 30 juin 2016, ne devraient connaitre qu’un « léger retard », selon une correspondance du ministre de la Fonction, du Travail et de la Protection Sociale en date du 28 juin 2016 !

Enfin, la non tenue jusque-là de la rencontre annuelle Gouvernement / Syndicats de l’année 2016 achève la longue liste des engagements non tenus pour l’année 2016. Cette rencontre annuelle, sensée se tenir au cours du dernier trimestre de chaque année, avait été annoncée par le gouvernement pour décembre 2016.

Excellence monsieur le Premier Ministre, l’UAS vous interpelle particulièrement afin que vous reconsidériez vos relations avec le mouvement syndical et les mesures que vous envisagez de manière unilatérale (ce qu’aucun gouvernement allemand n’aurait fait, si l’on fait référence à vos propres propos), au risque d’une détérioration du climat social.»

Paul KABORE Siriki DRAME

Président De Mois des Centrales Syndicales Président De Mois des Syndicats Autonomes
Secrétaire Général/ ONSL Secrétaire Général/ SYNATIC

Frontière du Mali: l’armée burkinabè abat un homme et blesse deux autres

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Dans un communiqué rendu public, ce vendredi 13 janvier 2017, la direction de la communication et des relations publiques des armées, fait part d’un incident survenu au nord du Burkina Faso et qui a coûté la vie à un individu. Gendarmes

Selon le communiqué, les faits se sont produits dans la nuit du jeudi 12 au vendredi 13 janvier 2017 à Banh, localité située à la frontière avec le Mali, dans la province du Loroun, à 72 km au nord de Ouahigouya. Il ressort que « trois individus dont deux hommes et une femme, à moto n’ont pas obtempéré aux sommations des hommes de garde alors qu’ils étaient retrouvés dans une zone interdite ».

Cette attitude «suspecte» aurait suscité une «vive réaction» de la garde, qui «a malheureusement entrainé la mort d’un homme et la blessure des deux autres qui ont été transporté au CHU de Ouahigouya».

Le Chef d’Etat-major général des armées présente ses sincères condoléances à la famille du disparu et souhaite un prompt rétablissement aux blessés. Toutefois, il rappelle « que dans le contexte actuel et pour la sécurité de tous, il est fortement recommandé aux populations de respecter scrupuleusement les mesures de sécurité mises en place.»

Burkina Demain

Houndé Gold Operation débloque 5 millions pour réfectionner des écoles à Koho

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Les responsables de Houndé Gold Operation visitant les écoles

La cérémonie de réception de réfection de deux (02)écoles à Koho a eu lieu le mercredi 11 Janvier 2017 à Houndé, en présence du directeur général de la mine Houndé Gold Operation, l’adjoint au maire de la commune de Houndé , l’inspecteur de l’enseignement de base, les Directeurs des écoles, les parents d’élèves et les enseignements.

Les responsables  de Houndé Gold Operation visitant  les écoles
Les responsables de Houndé Gold Operation visitant les écoles

La réfection de l’école primaire publique de Koho et de l’école privée Madarassa de koho a coûté cinq (5) millions de francs CFA.

Le Directeur de l’école primaire publique, Daouda Tery, a remercié le donateur. Il s’est réjoui qu’avec la réfection, le personnel enseignent et les élèves travailleront dans un cadre agréable.

Le président des parents d’élèves, El Hadj Djamouillé Barry, visiblement satisfait, a demandé encore à Houndé Gold Operation son soutien pour la clôture de l’école ,en vue de la sécurité des pensionnaires.

Les responsables  de Houndé Gold Operation dans une salle de classe
Les responsables de Houndé Gold Operation dans une salle de classe

Pour le Directeur en charge des relations avec les institutions et les communautés
de Houndé Gold Operation, Ibrahim Kiemtoré, c’est une volonté manifeste d’accompagner les populations et la société minière ne compte pas se limiter à Koho seulement. Elle est dans la dynamique de soutien des populations pour qu’ensemble « nous œuvrons pour des travaux appréciables ».

Les invités ont visité et apprécié positivement la qualité des travaux qui ont donné un nouveau visage aux établissements, au grand bonheur des élèves de Koho.

Gafoura Guiro /Houndé
Burkina Demain