La première journée d’audience de l’année 2017 du procès des présumés auteurs du plan d’évasion de la Maison d’arrêt et de correction des armées (MACA) a eu lieu, ce jeudi 5 janvier 2017.
Dès la reprise du procès, les avocats de la défense, commis d’office, les mêmes qui s’étaient déportés du dossier en décembre 2016, ont soulevé des exceptions.
Ils ont demandé au tribunal de se déclarer incompétent parce que les infractions commises ne sont pas liés au tribunal militaire. De même que les infractions de malfaiteurs, de détentions illégales d’armes et de munitions de guerre sont de droit commun.Autre chose, la nullité de la procédure pour « violation de la loi et de la Constitution ».
Selon Me Birba Christophe, avocat de la défense, c’est le Chef d’Etat-major général des armées qui a signé l’ordre de poursuite sur la base d’un décret émanant du Président du Faso, Michel Kafando en son temps. Or de son avis, ce devait être l’Assemblée nationale.
Après 1 h de suspension, le tribunal a tranché vers 18h en rejetant les exceptions soulevées par les avocats et programmé la reprise du procès pour le vendredi 6 janvier 2017.
« Nous avons demandé au tribunal de considérer que ce décret est inexistant. Il intervient dans une matière qui est réservée exclusivement par la Constitution à l’Assemblée nationale … Et vous verrez parfaitement que nous sommes à l’aise. Parce que les gens pensent que quand les avocats soulèvent des exceptions c’est parce qu’ils ne sont pas à l’aise au fond », a avancé Me Birba.
A noter que le procès des 29 militaires accusés de tentative de libération des généraux Gilbert Diendéré et Djibril Bassolé a commencé le 20 décembre 2016. Il a été renvoyé au 5 janvier, à cause de la déportation des avocats commis d’office.
Riyad Mahrez a été sacré ce jeudi meilleur footballeur africain de 2016 par la CAF
Déjà champion d’Angleterre avec Leicester et joueur de l’année en Premier League, l’Algérien Riyad Mahrez a décroché, ce 5 janvier 2017, le titre du joueur africain de l’année 2016. Il devance le tenant du titre Pierre-Emerick Aubameyang et le Sénégalais Sadio Mané.
Riyad Mahrez a été sacré ce jeudi meilleur footballeur africain de 2016 par la CAF
Aux âmes bien nées, la valeurs n’attend point le nombre des années. Et l’année 2016 aura bel et bien été celle de tous les succès pour le jeune footballeur algérien. Riyad Mahrez a été désigné, ce jeudi 5 janvier 2017, joueur africain de l’année par la Confédération africaine de football (CAF). Il devance deux autres grands talents du continent : le Gabonais Pierre-Emerick Aubameyang, tenant du titre, et le Sénégalais Sadio Mané, qui complète le podium à la troisième place.
Face à nos confrères du Pays, le président de l'Assemblée nationale, Salifou Diallo, a assuré que le Parlement jouait pleinement son rôle de contrôle de l'action gouvernementale
Ce qu’il pourrait y avoir de bien dans ce que d’aucuns qualifient de rivalité au sommet de l’Etat burkinabè entre le président du Faso Roch Marc Chrisitian Kaboré et le président de l’Assemblée nationale, Salifou Diallo, c’est la possibilité d’une pleine expression de la séparation des pouvoirs exécutif et législatif. Au détour de l’interview du président de l’Assemblée nationale Salif Diallo au quotidien Le Pays ; l’on en sait un peu plus sur les jeux de rapports de forces entre pouvoirs exécutif et législatif burkinabè. Et le Premier ministre Paul Kaba Thièba, qui boucle ce 6 janvier 2017 ses douze premiers mois à la Primature, en a été la principale victime.
Face à nos confrères du Pays, le président de l’Assemblée nationale, Salifou Diallo, a assuré que le Parlement jouait pleinement son rôle de contrôle de l’action gouvernementale
Invité politique le 31 décembre dernier de la Télévision BF1, Edouard Ouédraogo, directeur de publication du quotidien L’Observateur Paalga disait être sur sa faim par rapport au niveau des débats parlementaires actuels, comparés à ce qu’il a connu sous la IIe et IIIe République. Mais, pour Salifou Diallo, l’Assemblée nationale actuelle qu’il dirige, joue pleinement son rôle. Il l’a affirmé et défendu dans la grande interview accordée récemment à nos confrères du quotidien Le Pays.
Ainsi, à la question «Le Parlement burkinabè a la réputation d’être une caisse de résonnance de l’Exécutif. Est-ce toujours le cas sous votre magistère ?», Salif Diallo a donné cette réponse :
«Pour ce qui est des députés de la présente législature, la question ne mérite pas d’être posée. Les députés ont prouvé, à plusieurs reprises, que l’Assemblée nationale joue et entend jouer pleinement son rôle dans le respect du principe de séparation des pouvoirs. Les journalistes sont témoins de l’intensité des débats à l’Assemblée nationale. Quand les ministres se présentent à l’hémicycle pour les projets de lois ou pour répondre aux questions des députés, nous leur tenons un langage de vérité. Aussi, au regard de la configuration actuelle de l’Assemblée nationale, on ne peut pas dire cela, surtout avec les hommes et les femmes qui la composent. Je crois qu’on n’a pas de députés qui ne soient pas à la hauteur. Les débats sont très animés techniquement. Les députés cernent parfaitement les questions de développement, les questions techniques de tout genre et ont des convictions politiques. Donc, cette assemblée ne peut pas être une caisse de résonnance.»
Et nos confrères de le relancer en ces termes, «Pourtant, sauf erreur ou omission de notre part, aucun projet de loi venant de l’Exécutif n’a été rejeté ?».
Le président de l’Assemblée nationale répond : «Dans les commissions, nous avons beaucoup rejeté des projets qui nous sont parvenus. Bien sûr, cela ne s’est pas fait en plénière mais au sein des commissions. Nous avons retourné au gouvernement plusieurs projets de lois que nous avons jugés inappropriés.»
Sur l’insistance des confrères, Salifou Diallo lâche : «Je peux vous citer le projet de loi sur la caisse de dépôt et de consignation. C’est un grand projet mais le projet de loi élaboré par le gouvernement, n’était pas, à notre point de vue, assez bien organisé».
Le projet emblématique de Paul Kaba Thièba recalé par les parlementaires
Pour le Premier ministre Paul Kaba Thièba, le choc du rejet parlementaire a dû être terrible, lui qui avait fait du projet de la caisse de dépôt et de consignation un axe central de son action
Ces derniers propos de Salifou Diallo, «je peux vous citer le projet de loi sur la caisse de dépôt et de consignation. C’est un grand projet mais le projet de loi élaboré par le gouvernement, n’était pas, à notre point de vue, assez bien organisé» ; ne sont peut-être pas extraordinaires ; mais ils pourraient expliquer bien des choses dans les rapports de force entre le Parlement et l’actuel gouvernement. La création d’une caisse de dépôt et de consignation était l’une des mesures phares annoncées par Paul KabaThièba à son arrivée. Il l’avait même défendue avec une certaine emphase devant les députés lors de sa déclaration de politique générale le 5 février 2016. Mais, l’on n’avait plus entendu parler de ce projet jusqu’à cette révélation du président de l’Assemblée nationale. Ainsi, le projet emblématique de Paul KabaThièba a été très tôt recalé dès l’étape des commissions parlementaires. L’on peut imaginer ce qu’a été la déception du Premier ministre avec cet échec au Parlement. Dans ce contexte, les rumeurs sur ses velléités de démission entendues ça et là mais jamais confirmées, reprennent tout leur sens. Paul KabaThièba a été comme démobilisé par ce coup d’arrêt des parlementaires. Dès lors, l’on n’a plus revu le chef du gouvernement à l’Assemblée nationale. Etant l’initiateur du projet, le Premier ministre Paul KabaThièba a pris de plein fouet le rejet du Parlement. Si les parlementaires avaient voulu par-là calmer ses ardeurs, ils ne se seraient pas pris autrement. Mais, le Premier ministre a vite tourné la page pour se reconcentrer sur le Plan national de développement économique et social (PNDES) qui allait lui valoir plus tard des satisfactions.
Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le jeudi 05 janvier 2017, en séance ordinaire, de 09 H 30 mn à 13 H 00 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres.
Une session du conseil des ministres burkinabè
Le Conseil des ministres a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations, et autorisé des missions à l’étranger.
DELIBERATIONS
I.1 AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE, DE LA DECENTRALISATION ET DE LA SECURITE INTERIEURE
Le Conseil a adopté un décret portant création, composition et attributions du Comité national opérationnel de gestion de crise terroriste au Burkina Faso.
L’adoption de ce décret vise à doter notre pays d’un dispositif lui permettant de réagir efficacement contre les attaques terroristes.
I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT
Le Conseil a adopté deux rapports.
Le premier rapport est relatif à une ordonnance portant autorisation de ratification des accords de don N°IDA D156-BF et de crédit N°IDA 5939-BF conclus le 21 décembre 2016 entre le Burkina Faso et la Banque mondiale, pour le financement de la première opération de financement de la série d’appuis aux réformes sur l’énergie et la gestion budgétaire.
D’un montant global de cent millions (100 000 000) de dollars américains, soit 59,2 milliards de francs CFA, entièrement financé par IDA sous forme de don pour 45% et de crédit pour 55%, ce financement permettra de réduire les déséquilibres entre l’offre et la demande d’électricité et d’améliorer la gestion des finances publiques.
Le deuxième rapport est relatif au Schéma national d’aménagement et de développement durable du territoire (SNADDT).
Le Schéma national d’aménagement et de développement durable du territoire vise à mettre en place les conditions d’un développement harmonieux et durable du territoire à l’horizon 2040.
L’adoption de ce rapport permet au Burkina Faso de se doter d’un outil stratégique en matière de développement territorial.
I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE
Le Conseil a adopté un décret portant statuts de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM).
L’adoption de ce décret permet de conformer les statuts de l’ENAM aux dispositions du décret N° 2014-613/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014 portant statut général des Etablissements publics de l’Etat à caractère administratif (EPA).
I.4. AU TITRE DU MINISTERE DES TRANSPORTS, DE LA MOBILITE URBAINE ET DE LA SECURITE ROUTIERE
Le Conseil a adopté un rapport relatif à la candidature du Burkina Faso pour abriter le siège de l’Agence communautaire de supervision de la sécurité et de la sûreté de l’aviation civile de l’UEMOA (ACSAC).
Le Conseil a marqué son accord pour la candidature de notre pays pour abriter le siège de l’Agence communautaire de supervision de la sécurité et de la sûreté de l’aviation civile de l’UEMOA.
I.5. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FEMME, DE LA SOLIDARITE NATIONALE ET DE LA FAMILLE
Le Conseil a adopté le Plan stratégique national de promotion de l’élimination des mutilations génitales féminines au Burkina Faso et son Plan d’actions opérationnel triennal glissant 2016-2018.
Ce Plan stratégique est un document de programmation qui oriente et canalise les interventions de promotion de l’élimination des mutilations génitales féminines au Burkina Faso.
L’adoption de ce rapport permet de disposer d’un référentiel pour tous les acteurs en vue d’offrir un environnement protecteur des droits des filles et des femmes à même de leur assurer une bonne santé, le maintien de leur intégrité physique et le respect de leurs droits.
I.6. AU TITRE DU MINISTERE DES SPORTS ET DES LOISIRS
Le Conseil a adopté un décret portant régime juridique applicable aux structures de formation de jeunes sportifs.
L’adoption de ce décret permet un meilleur encadrement des centres de formation des jeunes sportifs.
COMMUNICATIONS ORALES
II.1. Le ministre de l’Agriculture et des aménagements hydrauliques a fait au Conseil une communication sur la crise à l’Union nationale des producteurs de coton du Burkina (UNPCB) qui perdure depuis 2013.
Des solutions ont été proposées à l’issue d’une réunion tripartite pour une sortie de crise et ont été acceptées par les différents protagonistes. Il s’agit :
-de la mise en place d’une administration provisoire indépendante désignée par l’administration publique et comprenant un représentant de chacune des parties ;
-de la conduite d’un processus électoral, en lien avec le comité interministériel existant, devant aboutir à la mise en place du nouveau bureau de l’UNPCB d’ici fin février 2017.
II.2. Le ministre des Infrastructures a fait au Conseil une communication relative au programme de réalisation d’infrastructures routières contenu dans l’axe trois du Plan national du développement économique et social (PNDES) et dont l’exécution se fera à l’aide de partenariats public-privé (PPP).
Il s’agit :
-de la construction de l’autoroute Yamoussoukro-Ouagadougou (tronçon Ouagadougou-Pouni, long de 110,300 km) ;
-de la construction et du bitumage d’une voie de contournement sud de la ville de Ouagadougou (59 km) ;
-de la construction et du bitumage d’une voie de contournement nord de la ville de Ouagadougou (60 km) ;
-de la construction et du bitumage de la route nationale n° 15 (RN15) Boulsa-Pouytenga-Sapaga (57 km) ;
-de l’aménagement de la rocade sud du boulevard circulaire de la ville de Bobo-Dioulasso (8 km) y compris l’échangeur de la Place de la femme.
La réalisation de ce programme permettra de disposer d’infrastructures routières modernes, de diminuer le coût d’exploitation des véhicules, d’accroître la sécurité des usagers, de dynamiser les secteurs porteurs et de renforcer la coopération entre le Burkina Faso et les pays de la sous-région.
III. NOMINATIONS
III. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE, DES DROITS HUMAINS ET DE LA PROMOTION CIVIQUE
-Monsieur Alain SANKARA, Mle 91 237 C, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur de l’administration des finances ;
-Monsieur Donatien KAFANDO, Mle 104 652 A, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur de l’administration et des finances du Secrétariat permanant du Conseil supérieur de la magistrature.
-Monsieur Nicodème OUEDRAOGO, Mle 208 068 W, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur des marchés publics.
AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT
-Monsieur Moussa BANAO, Mle 39 670 D, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur régional du budget de la Boucle du Mouhoun ;
-Monsieur Léopold M’wintouro HIEN, Mle 245 178 J, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur régional du budget des Cascades ;
-Monsieur Hansébane SON, Mle 52 158 X, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Directeur régional du budget du Centre ;
-Madame Mamounata Tibo Eliane KAFANDO, Mle 29 469 K, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 6ème échelon, est nommée Directrice régionale du budget du Centre-Est ;
-Madame Mariam COMPAORE/OUEDRAOGO, Mle 14 430 V, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 10ème échelon, est nommée Directrice régionale du budget du Centre-Nord ;
-Madame William Marie Théodora ZONGO/NIKIEMA, Mle 59 642 N, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 8ème échelon, est nommée Directrice régionale du budget du Centre-Ouest ;
-Monsieur Sambèssoa Aurélien PODA, Mle 33 995 F, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur régional du budget du Centre-Sud ;
-Monsieur Ousmane GANABA, Mle 88 655 D, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur régional du budget de l’Est ;
-Monsieur Mama DAHANI, Mle 46 249 C, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur régional des Hauts-Bassins ;
-Madame Germaine KAFANDO, Mle 33 991 C, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 7ème échelon, est nommée Directrice régionale du budget du Nord ;
-Madame Zonabou NABY/ZONGO, Mle 46 247 F, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 6ème échelon, est nommée Directrice régionale du budget du Plateau-Central ;
-Monsieur Amitandi René YONLI, Mle 18 234 P, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Directeur régional du budget du Sahel ;
-Monsieur Valéry Justin ADOUABOU, Mle 51 190 U, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur régional du budget du Sud-Ouest.
AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L’INNOVATION
-Monsieur Harouna SANDWIDI, Mle 54 434 T, Professeur certifié, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur des Bourses au Centre national de l’information, de l’orientation scolaire et professionnelle et des bourses (CIOSPB).
AU TITRE DU MUNISTERE DE L’AGRICULTURE ET DES AMENAGEMENTS HYDRAULIQUES
-Monsieur Tiorgnaga Maurice TRAORE, Mle 21 323 V, Ingénieur d’agriculture, 3ème classe, 5ème échelon, est nommé Inspecteur général des services ;
-Madame Nafissatou NACRO/ZONGO, Mle 16 904 V, Conseiller d’intendance scolaire et universitaire, 1ère classe, 10ème échelon, est nommée Inspecteur technique des services ;
-Madame Aïssata WEREME/N’DIAYE, Mle 24 003 U, Chargée de recherches, Classe exceptionnelle, 1er échelon, est nommée Inspecteur technique des services ;
-Madame Jeanne ZONGO/LINGANE, Mle 29 680 A, Ingénieur agronome, 1ère classe, 12ème échelon, est nommée Inspecteur technique des services ;
-Monsieur Rimyallodo Paul TIEMTORE, Mle 26 929 N, Ingénieur d’agriculture, est nommé Inspecteur technique des services ;
-Monsieur Nouhoun FOFANA, Mle 78 215 L, Professeur certifié, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;
-Madame Tilassomdé Christel KAFANDO, Mle 218 356 X, Attachée en études et analyses, est nommée Secrétaire permanent du Programme alimentaire mondial (SP-PAM) ;
-Madame Kanlieyama Adéline BELEM/OUOBA, Mle 24 180 M, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 10ème échelon, est nommée Secrétaire permanent du Comité national du CILSS (SP/CONACILSS).
AU TITRE DU MINISTERE DES INFRASTRUCTURES
-Madame Claudine OUEDRAOGO, Mle 42 212 P, Attaché d’administration scolaire et universitaire, 1ère classe, 6ème échelon, est nommée Chargée de missions ;
-Monsieur Evariste Bonaventure DIASSO, Mle 53 563 W, Inspecteur du Trésor, est nommé Conseiller technique.
AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES
-Monsieur Habib Ahmed DJIGA, Mle 231 941 W, Enseignant de droit à l’Université OUAGA II, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Conseiller technique ;
-Monsieur Khalil COULIBALY, Mle 222 184 N, Attaché en études et analyses, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Chargé d’études.
AU TITRE DU MINISTERE DU COMMERCE, DE L’INDUSTRIE ET DE L’ARTISANAT
-Monsieur Sami OUATTARA, Mle 23 500 L, Attaché des affaires économiques, 2ème classe, 6ème échelon, est nommé Conseiller technique.
AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION ET DES RELATIONS AVEC LE PARLEMENT
-Monsieur Soumaïla OUEDRAOGO, Mle 36 332 B, Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Chargé de missions.
AU TITRE DU MINISTERE DES SPORTS ET DES LOISIRS
-Monsieur Halidou OUEDRAOGO, Mle 28 120 T, Administrateur civil, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Secrétaire général.
Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement,
Le nouveau chef d’Etat-major général des armées, le colonel-major Oumarou Sadou, a été officiellement installé dans ses fonctions, le mercredi 4 janvier 2017 à Ouagadougou, par le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré.
Revêtu de ses nouveaux habits de CEMGA, le colonel Sadou a exprimé sa gratitude envers le président du Faso pour la confiance placée en sa personne. « Cette nomination est une fierté qui couronne une carrière exclusivement militaire », a-t-il dit.
A l’en croire, sa promotion sonne comme un énorme défi, en raison du contexte sécuritaire marqué par de nombreuses attaques terroristes au Burkina Faso.
« Nous avons besoin de toutes les compétences pour relever les défis sécuritaires », a avancé le nouveau CEMGA, qui s’est fixé, entre autres priorités, de restaurer l’autorité du commandement dans toutes ses dimensions, de renforcer le dispositif sécuritaire au Nord et d’œuvrer à un meilleur management des ressources humaines et matérielles des forces armées nationales.
Le colonel Oumarou Sadou succède au général de brigade Pingrenoma Zagré, entré en fonction le 1er décembre 2014. Il lui a rendu un hommage appuyé, a loué sa sagesse, sa clairvoyance et sa dimension humaine. « Vous avez su user de stratégies pour éviter à nos forces armées, une confrontation fratricide ».
Joachim Batao
Simon Compaoré, ministre d'Etat, ministre l'Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité intérieure
Simon Compaoré, ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité intérieure
Le ministre d’Etat en charge de la Sécurité intérieure, Simon Cmpaoré, a animé une conférence, le 4 janvier 2017 à Ouagadougou. A l’occasion, il a menacé le colonel à la retraite Boukary Kaboré dit le Lion, s’il persiste dans son ambition d’étendre les groupes d’autodéfense Koglweogo dans l’ouest du Burkina Faso.
«La loi est là pour tout le monde y compris pour le chef de l’Etat lui-même, à fortiori pour quelqu’un qui est à la retraite, fut-il un lion édenté. (…) S’il persiste et signe, nous serons obligés de faire le nécessaire. (…) On va aller en toute légalité .
Effectivement, son profil de militaire voudrait qu’il ne s’implique même pas dans ces affaires. Les terroristes nous troublent déjà et ce sont des gens sensés qui vont encore s’y mettre pour en rajouter. Force restera à la loi. Soyez sûrs que cette année, l’Etat va jouer son rôle», parole du ministre d’Etat Simon Compaoré.
Cela dit, le ministre pense: «Si vous vous fixez sur les droits de l’homme et vous décréter la mort des Koglweogo, vous allez vous fourvoyer en plein midi. Ou vous tuez toute la population et puis vous gérez maintenant les cailloux. Vous n’allez pas gérer les populations en n’étant pas à l’écoute de leurs préoccupations», a estimé Simon Compaoré qui plaide depuis belle lurette à l’encadrement de ces groupes plutôt qu’à leur dislocation.
L'honorable Bienvenue Bakyono au contact de sa base du secteur 9 de Réo
Les habitants du secteur 9 de la commune de Réo ont vibré ce 3 janvier 2017 au rythme d’une inédite et riche journée de redevabilité et de reconnaissance initiée par leur élu national, l’honorable Bienvenue A. Bakyono.Occasion pour le député MPP du Sanguié de demander la bénédiction des siens pour pouvoir continuer à défendre leur intérêt au niveau national.
L’honorable Bienvenue Bakyono au contact de sa base du secteur 9 de Réo
Les représentants de toutes les communes rurales du Sanguié ainsi que ceux de tous les secteurs de la ville de Réo ont pris part à cette cérémonie dite de redevabilité et de reconnaissance, mais aussi, de présentation des vœux de nouvel an.
Le député Bakyono a tenu sa promesse de campagne
Le député MPP du Sanguié a tenu ainsi sa promesse de campagne
Le parlementaire a laissé entendre que c’était une occasion pour lui de remercier la population qu’il représente à l’hémicycle et de tenir sa promesse faite lors des campagnes électorales en 2015. « C’est une journée dite de redevabilité. Et redevabilité s’entend remerciement et reconnaissance. Et faire le point aussi de ce que nous avons franchi comme étape dans les responsabilités politiques qui nous ont été confiées par les populations du Sanguié, et en l’occurrence aujourd’hui, par les populations du secteur 9.
C’est une promesse de campagnes électorales de 2015 et on s’était dit que, en compétition, le bureau de vote qui aura massivement adhéré à notre projet de société à travers le programme du président Roch Marc Christian Kaboré et du MPP, on allait retourner là-bas et de faire des festivités avec eux (les habitants). C’est ce qui explique le choix du secteur».
Notabilités coutumières et religieuses sollicitées pour leurs bénédictions
Les choses se sont apparemment bien passées avec les autorités religieuses
Très tôt dans la matinée du 3 janvier 2017, Bienvenue Bakyono, accompagné d’une forte délégation, a rendu visite aux chefferies coutumières et religieuses. Ces visites de courtoisie ont pour but, selon le député, de «présenter nos vœux et demander leurs bénédictions, leur témoigner notre reconnaissance et notre affection».
«C’était une occasion aussi de les avertir que nous sommes sur leur territoire et les emmener à adhérer à l’activité que nous avons menée aujourd’hui. Je pense que c’était le sens de notre visite et de toutes ces visites de courtoisie auprès de ces personnes-ressources ».
Des récompenses pour les vainqueurs des jeux de société
Des femmes concurrentes en pleine bataille au cours de la journée
A la fin de la cérémonie, plusieurs habitants ont reçu des primes. Ce sont des prix pour les concours de danse traditionnelle, de jeux de tiraille et de théâtre, etc. Les récompenses vont de 2000 francs à 15000 Francs CFA, selon le comité d’organisation.La journée s’est poursuivie par des réjouissances populaires.
Mathias Lompo
Burkina Demain
Remise de prixLa mobilisation était au rendez-vousLe député Bakyono à la rencontre de sa baseL’honorable Bakyono en pleine démonstration de la danse binonLes concurrents ne se sont pas fait de cadeaux du côté des hommesLa bataille a été rudeLes femmes aussi ont fait le show à leur manière
Nous venons juste d’entamer l’année 2017. Et c’est toujours l’occasion de jeter un regard rétrospectif sur l’année 2016 dont les dernières semaines ont été particulièrement marquées par des événements malheureux, ayant endeuillé plusieurs pays sur le continent. Au total, ce sont des centaines d’Africains qui ont été arrachés à leurs familles du fait de ces drames.
Les cinq drames en images
18 décembre : Un éboulement fait plus de 20 morts en RD Congo
L’éboulement a eu lieu dans une mine au Sud-Kivu, à l’est de la République démocratique du Congo
L’éboulement a eu lieu dans une mine au Sud-Kivu, à l’est de la République démocratique du Congo et a fait au moins une vingtaine de morts.
16 décembre : Une attaque terroriste tue 12 militaires à Nassoumbou au Burkina Faso
Des Burkinabè se recueillant le 20 décembre 2016 sur les dépouilles des 12 soldats
L’attaque qui a eu au nord du Burkina Faso à la frontière du Mali a fait total 12 morts et 4 blessés dans les rangs de l’armée burkinabè.
Les 12 soldats fauchés à la fleur de l’âge ont été portés à leur dernière demeure le 20 décembre dernier au cimetière municipal de Ouagadougou. Ils ont eu droit des hommages populaires. Ils ont également été décorés à titre posthume par les autorités sécuritaires.
11 décembre : «Une explosion dans une église fait 23 morts au Caire en Egypte»
L’église Copte du Caire a été dévastée par cet attentat
L’explosion de la bombe a eu lieu dimanche 11 décembre pendant la messe, vers 10 h, dans l’église Saint-Pierre et Saint-Paul, juste à côté de la grande cathédrale au Caire. Au moins 23 personnes ont été tuées et 49 ont été blessées dans l’explosion. Un dernier bilan fait état de 25 morts. C’était la énième attaque contre les Coptes d’Egypte, qui constituent la communauté chrétienne la plus nombreuse du Moyen-Orient et l’une des plus anciennes. Trois jours de deuil national ont été décrétés à l’occasion par le président al-Sissi.
9 décembre : 45 morts dans un double attentat à Madagali, au Nigéria
Le double attentat meurtrier s’est produit dans un marché fréquente
L’horreur du 9 décembre 2016 s’est produite dans le nord-est du Nigeria, dans l’Etat d’Adamawa. Le double attentat qui a fait également plusieurs dizaines de morts, a été perpétré par deux femmes kamikazes sur un marché de Madagali, un lieu très fréquenté de la ville.
Le double attentat avait été commis quelques jours après une déclaration fracassante du président nigérian MuhammaduBuhari, au sommet de Dakar sur la sécurité de Dakar. La «situation est sous contrôle», avait indiqué le président Buhari, galvanisé à l’époque par l’entrée de son armée dans la fameuse forêt de Sambisa, considérée à tort ou à raison comme le bastion de BokoHaram, auteur de la plupart des attentats perpétrés au Nigéria ces dernières années.
17 novembre : L’explosion d’un camion-citerne fait au moins 93 morts au Mozambique
Le bilan de l’explosion est on ne peut plus lourd. Au moins 93 morts et une cinquantaines de blessés. Selon les autorités, l’explosion s’est produite au moment où des centaines de personnes tentaient de siphonner le carburant d’un camion-citerne. «Le véhicule avait été abandonné la veille par son chauffeur, qui s’était arrêté près du village Caphiridzange pour y vendre illégalement une partie de sa cargaison». Ce genre d’accident n’est pas rare sur le continent africain, où des camions- citernes attirent de nombreuses personnes qui profitent de leurs arrêts pour siphonner du carburant. Malheureusement, il arrive quelque fois que cela se termine par des catastrophes.
A 55 ans, Amina Mohamed se porte candidate à la présidence de la Commission de l'Union africaine
Amina Mohamed est ministre des Affaires étrangères du Kenya depuis 2013. Candidate à 55 ans à la présidence de la Commission de l’Union africaine, elle décline dans cette tribune sa vision du développement de l’Afrique à partir du potentiel de sa jeunesse.
A 55 ans, Amina Mohamed se porte candidate à la présidence de la Commission de l’Union africaine
«Lutter contre le chômage chez les jeunes: Comment saisir l’opportunité de la jeune population africaine?
L’Agenda 2063 appelle à une Afrique où le développement est axé sur les personnes, libérant le potentiel de ses femmes et de ses jeunes. Comment empêcher le chômage d’être le frein à la libération de ce potentiel ?
La jeunesse africaine représente à la fois une opportunité et un défi. 41% de la population africaine est âgée de moins de 15 ans. D’ici à 2035, plus de personnes atteindront l’âge actif (15-64 ans) sur le continent que le reste du monde. Ce prétendu «dividende démographique» est une occasion massive d’accroître la productivité et la croissance économique. Cependant, cela représente aussi des défis pour le progrès social et la stabilité, car les jeunes marginalisés – politiquement, économiquement ou socialement – peuvent exercer une pression accrue sur des ressources déjà tendues et devenir vulnérables à l’extrémisme et au comportement criminel
Des villes comme Lagos regorgent actuellement d’importantes couches de jeunes mais qui sont sous-employés, car la croissance de la population dépasse celle des opportunités économiques. Ces défis sont complexes mais peuvent être résolus, et nous ne devons pas tarder à les aborder – «les jeunes sont notre avenir», le refrain est bien connu, mais nous ne devons pas oublier qu’ils sont aussi une grande partie de notre présent.
Les pays africains doivent adopter des politiques adéquates et créer des structures institutionnelles pour exploiter ce potentiel des jeunes. Les structures sociales, politiques et économiques telles que la qualité et la santé abordable, l’éducation, les compétences et la formation, les libertés politiques, l’inclusion et l’accès à l’information catalyseront la transition de la croissance démographique à l’avantage démographique.
Le chômage des jeunes, l’un des plus grands défis de l’Afrique
Le chômage freine le potentiel de la jeunesse africaine et nous oblige à chercher au-delà de l’élargissement de l’accès à l’éducation. Le chômage continu des jeunes, qui se situe actuellement à environ 50% sur l’ensemble du continent, est l’un des plus grands défis auxquels le continent est confronté. À ce jour, de nombreux pays ont tenté de relever ce défi en élargissant l’accès à l’éducation. Cependant, il est de plus en plus évident que nous devons non seulement assister à la quantité de notre éducation, mais aussi à sa pertinence pour les employeurs. Partout au continent, les employeurs se plaignent que les jeunes qui quittent l’école ou l’université ne possèdent pas les compétences dont ils ont le plus besoin – les compétences non techniques, en particulier – alors que les étudiants se trouvent déçus et en colère lorsqu’un investissement souvent douloureux et un sacrifice pour leur éducation les laissent sans emploi rémunérateur. Nous devons compléter les investissements existants en matière d’éducation par un écosystème de programmes d’appariement qui travaillent directement avec les employeurs afin de cerner leurs besoins et d’aider les jeunes à les atteindre et les surpasser – en particulier dans les secteurs susceptibles d’employer un grand nombre de jeunes, (TIC).
Comprendre les défis des jeunes
De plus, nous devons faire davantage pour comprendre les défis particuliers auxquels les jeunes sont confrontés lorsqu’ils s’engagent dans l’entreprenariat et aider à développer les petites entreprises qui représentent une grande partie de la création d’emplois sur le continent – en ajoutant un seul emploi à 15% Par exemple, pourrait faire baisser le chômage de plus de quatre points de pourcentage. Tous les jeunes ne devraient pas être des entrepreneurs, mais nous devons reconnaître et célébrer ceux qui construisent des entreprises qui renforcent la résilience de leurs familles, de leurs communautés et de leurs pays.
Aider les jeunes à s’adapter à leur continent en évolution
Au-delà de l’économie, nous devons nous attaquer aux questions d’identité et d’appartenance pour aider les jeunes à s’adapter à un continent en évolution. L’Afrique est le continent le plus rural et le plus urbanisé. Au fur et à mesure que les jeunes se déplacent vers des villes et des villes qui changent rapidement, où les hiérarchies et les traditions établies sont remises en question, elles cherchent de nouvelles façons d’appartenir et de se comprendre. Surtout lorsqu’ils sont jumelés à une marginalisation économique, cela peut les rendre vulnérables à des idéologies dommageables, comme l’extrémisme violent, qui offrent un sentiment de communauté et d’identité.
Il est urgent d’articuler et de communiquer un récit passionnant sur ce que signifie être jeune et africain au XXIe siècle et de retrouver la magie d’une identité panafricaine qui a balayé le continent dans les années 50 et 60 et a dynamisé la Fondation Pères et Mères d’organisations telles que l’Union Africaine. En tant que tel, l’histoire et le patrimoine africains devraient être introduits dans la formation et l’éducation de la petite enfance et élargis pour répondre aux besoins de connaissance de nos jeunes tout au long de leur vie scolaire.
Investir davantage dans la jeunesse
Nous devons également investir davantage dans la jeunesse et protéger leurs inventions novatrices. Ce sont des moments exceptionnels pour l’Afrique. Ces dernières années, nous avons été témoins de la ténacité, du dynamisme, de la détermination et de la détermination de la jeunesse africaine.
Nos jeunes créent et utilisent des opportunités qui continuent de servir le bien-être et la dignité de nos citoyens. Ils tirent pleinement parti des progrès de la technologie de l’information et de l’ère numérique pour mettre au point des solutions novatrices et transposables pour sortir les communautés de leur vulnérabilité et de leurs extrêmes besoins.
En tant que forces vives du plus jeune continent du monde, nos jeunes continuent de définir l’avenir et détermineront notre croissance et notre succès. Pour libérer le potentiel innovateur de nos jeunes, nous devons mettre l’accent sur la création de centres d’innovation fonctionnelle à travers le continent où les idées ingénieuses peuvent être incubées et éventuellement commercialisés. L’Afrique a connu une énorme perte intellectuelle en raison de l’absence de structures de protection de la propriété intellectuelle, mais seules les idées protégées peuvent être monétisées.
Eliminer les goulots d’étranglement
Nous devons également intégrer les pôles d’innovation dans l’architecture de protection de la propriété intellectuelle nationale, continentale et mondiale pour que nous puissions bénéficier de l’innovation.
Nous devons éliminer les goulots d’étranglement entravant la pleine participation des femmes aux processus économiques de l’Afrique. En dépit d’être un facteur critique de la main-d’œuvre productive en Afrique, les femmes sont encore marginalisées et exclues de la pleine participation économique. Les normes traditionnelles et les valeurs culturelles sont quelques-uns des moteurs de l’inégalité entre les sexes, compromettant le plein potentiel productif des femmes.
Pour que les femmes participent à la prise des décisions
Des dispositions institutionnelles doivent être prises pour que les femmes participent aux processus de prise de décisions et accèdent à l’information, au capital et aux occasions d’affaires.
L’investissement dans les statistiques de genre est également essentiel pour s’assurer que les politiques sont alignées sur les besoins et les données probantes et évaluées par rapport aux données de base définitives.
Selon le Compendium des statistiques de genre de l’UNECA en Afrique, seulement 7 des 33 pays sondés (Kenya, Éthiopie, Rwanda, Tanzanie, Ouganda, Zambie et Zimbabwe) financent directement des statistiques par sexe par le biais de lignes budgétaires nationales.
Si nous voulons une croissance stable, inclusive et durable, nous ne pouvons pas nous permettre d’aliéner la moitié de la population de nos processus économiques. »
Amina Mohamed, Ministre des Affaires Etrangères du Kenya, Candidate à la présidence de la Commission de l’Union africaine
Le secrétaire général du Conseil d’État égyptien, Wael Chalabi, a été retrouvé sans vie dans sa cellule ce lundi 2 janvier 2016. Arrêté la veille, il était soupçonné d’être mêlé à une affaire de corruption touchant la plus haute juridiction administrative du pays.
« Il est allé aux toilettes, a accroché son écharpe au chauffe-eau et s’est pendu », a relaté son avocat Me Sayed el-Beheir, dénonçant une négligence de la part des gardiens de la prison où était détenu son le haut-magistrat.
L’avocat a dénoncé la « pression » à laquelle aurait selon lui été soumis son client lors de l’interrogatoire ayant suivi son arrestation, dimanche 1 janvier.
La veille de cette arrestation, Wael Chalabi avait posé sa démission suite à l’interpellation de Gamal al-Labban, le responsable des achats au Conseil d’État, par l’autorité égyptienne en charge de la lutte contre la corruption dans les institutions publiques.
Mesures anti-corruption
Suite à son décès, le parquet égyptien, a ordonné ce lundi aux médias de ne pas dévoiler les détails de l’enquête.
Du côté des autorités égyptiennes, le maréchal-président Abdel Fattah al-Sissi, qui s’est engagé à mettre en place d’importantes mesures d’austérité pour réduire les dépenses publiques, a promis de s’attaquer à la corruption, soulignant que « personne n’était au-dessus des lois ».