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Front social : Roch Marc Christian Kaboré en appelle à une accalmie

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Le président Roch Kaboré lors de son adresse à la nation ce 29 octobre 2016

Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, s’est adressé à la Nation, ce samedi 29 octobre 2016, à l’occasion de la commémoration du deuxième anniversaire de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014. Occasion pour le chef de l’Etat de revenir sur certains aspects de la vie nationale, notamment la multiplication des revendications sociales.

Le président Roch Kaboré lors de son adresse à la nation ce 29 octobre 2016
Le président Roch Kaboré lors de son adresse à la nation ce 29 octobre 2016

«Il faut une accalmie sur le front social pour permettre de travailler pour créer les emplois et les richesses pour la prospérité du Burkina Faso». C’est là l’une des exhortations du président Roch Marc Christian Kaboré dans son message à la Nation ce samedi 29 Octobre 2016, à l’occasion du deuxième anniversaire de l’insurrection populaire.

Pour le chef de l’Etat, il faut du temps pour trouver des réponses durables aux problèmes structurels du Burkina. Les Burkinabè doivent, à l’entendre, faire preuve de patience et arrêter d’avoir la critique facile.

 

Hommages aux jeunes et femmes

 

Le président Kaboré a par ailleurs rendu un vibrant hommage aux jeunes et aux femmes burkinabè pour leur rôle décisif dans les événements des 30 et 31 octobre 2014  qui ont mis fin au régime de l’ex-président Compaoré.

Le locataire de Kossyam a Rappelé les mesures prises par son gouvernement dans le cadre de la continuité de l’Etat pour mettre en œuvre les engagements du gouvernement de la Transition, concernant notamment la prise en charge des blessés de l’insurrection populaire.

Sur un autre registre, le chef de l’Etat a réaffirmé l’indépendance de la justice qui soit s’assumer en rendant ses décisions, conformément aux exigences de l’Etat de droit.

 

Nicolas Bazié

Burkina Demain

Energie : Les PTF à l’école du Pr Alfa Oumar Dissa

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La démarche du ministre Dissa a été apparemment appréciée par ses interlocuteurs

En vue de leur clarifier la vision et la politique énergétiques de son département, du gouvernement ; le ministre burkinabè de l’énergie, des mines et des carrières s’est entretenu ce vendredi 28 octobre 2016 à Ouagadougou avec les Partenaires techniques et financiers (PTF). Occasion pour le Professeur Alfa Oumar Dissa de rappeler la nécessité de restructurer le secteur de l’énergie, avec notamment l’option claire d’une transition vers énergies renouvelables, afin de lui permettre de jouer véritablement ce rôle de levier de développement socioéconomique du pays.

Le Professeur Alfa Oumar Dissa a expliqué aux PTF la nécessité de réorganiser le secteur de l'énergie afin de mieux valoriser son potentiel et répondre aux préoccupations des populations
Le Professeur Alfa Oumar Dissa a expliqué aux PTF la nécessité de réorganiser le secteur de l’énergie afin de mieux valoriser son potentiel et répondre aux préoccupations des populations

Agence française de développement (AFD) ; Ambassade de Taiwan ; Autorité de régulation du sous-secteur de l’électricité (ARSE) ; Banque africaine de développement (BAD) ; Banque ouest-africaine de développement (BOAD) ; Banque mondiale ; Société nationale d’électricité du Burkina (SONABEL) ; Fonds de développement de l’électricité (FDE) ; Union monétaire et économique ouest-africaine (UEMOA) ; Union européenne, Programme des Nations-Unies pour le Développement (PNUD), …

Bref, les principaux partenaires techniques et financiers nationaux, régionaux, bilatéraux, multilatéraux et internationaux du secteur de l’énergie du Burkina Faso ont répondu favorablement, ce 28 octobre 2016 à Ouagadougou,  à l’invitation du ministre de l’énergie, des mines et des carrières, Alfa Oumar Dissa. Le Professeur Dissa a souhaité en effet rencontrer ces partenaires institutionnels pour leur clarifier la vision et politique énergétiques du pays. Mieux, la plupart des institutions concernées étaient représentées par leur premier responsable.

L’ARSE était représentée par sa présidente Mariam Gui Nikièma ; la SONABEL par son directeur général, François de Salle Ouédraogo, et la BAD par sa représentante-résidente, Antoinette Batumubwira, pour ne citer que ces partenaires techniques et financiers du secteur de l’énergie.

Agence Nationale des Energies Renouvelables et de l’Efficacité Energétique

Les partenaires techniques et financiers ont répondu favorablement à l'invitation du ministre de l'énergie
Les partenaires techniques et financiers ont répondu favorablement à l’invitation du ministre de l’énergie

Dans son mot introductif aux échanges, le ministre Alfa Oumar Dissa a explicité la politique énergétique du gouvernement qui a fait l’option claire de la transition vers les énergies renouvelables et l’efficacité énergétiques afin de répondre à la forte demande en énergie qui s’accroît d’environ 13% l’an. Et pour y parvenir, explique le Pr Dissa, une réorganisation, une restructuration du secteur s’impose, si tant est qu’on l’on veut qu’il soit véritablement ce levier de développement socioéconomique du pays. D’où la création le 5 octobre dernier, aux côtés des structures techniques existantes, de l’Agence nationale des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique (ANEREE). Bras technique et opérationnel du département de l’énergie, l’ANEREE vise à amorcer avec réussite la transition énergétique «dont le développement d’un marché des énergies renouvelables au niveau national.

L’ANEREE a pour missions :

-Contrôler, encadrer et favoriser le marché des Energies renouvelables (ER) et de l’Efficacité énergétique (EE) ;

-Etablir une stratégie nationale de promotion de l’efficacité énergétique ;

-Fédérer le privé, les ONG et les partenaires et financiers ;

-Exécuter des prestations commerciales et toutes autres missions de services publics dans le secteur des ER/EE ;

-Soutenir la recherche, l’innovation et la formation dans le domaine des ER/EE. Placée sous la tutelle technique du ministre en charge de l’énergie et la tutelle financière du ministre en charge des finances, l’ANEREE devra consolider l’offre énergétique actuelle, caractérisée par un déficit chronique, par la mise en place d’un cadre institutionnel approprié de la gestion des énergies renouvelables et de la maîtrise de l’énergie.

Une épine de moins dans le pied de l’UEMOA

Plusieurs PTF étaient représentés à la rencontre par leur premier responsable ; l'on reconnaît ici le directeur général de la SONABEL, François de Salle Ouédraogo (1er à partir de la gauche)
Plusieurs PTF étaient représentés à la rencontre par leur premier responsable ; l’on reconnaît ici le directeur général de la SONABEL, François de Salle Ouédraogo (1er à partir de la gauche)

La présente démarche du ministre Dissa a été appréciée à sa juste valeur par ses interlocuteurs. Si certains ont souhaité de plus amples éclaircissements, la plupart des intervenants à la rencontre semblaient approuver la vision et la politique énergétiques du Burkina. «Les énergies renouvelables, c’est l’avenir. Et nous sommes disposés à faire, conformément des Objectifs de développement durable (ODD), en sorte de ne laisser personne pour compte», a indiqué le représentant du Programme des nations unies pour le développement (PNUD).

La démarche du ministre Dissa a été apparemment appréciée par ses interlocuteurs
La démarche du ministre Dissa a été apparemment appréciée par ses interlocuteurs

«Pour nous, ces initiatives tombent à point nommé. L’électricité, éclairer l’Afrique dont le Burkina fait partie de nos cinq priorité», a laissé entendre la représentante-résidente de la Banque africaine de développement. Et le représentant de la Commission de l’UEMOA de renchérir : «La création de l’ANAREE au Burkina est une épine de moins dans le pied de l’UEMOA qui ambitionnait d’aider tous les pays membres à s’en doter». Même appréciation positive du côté du représentant de l’ambassade de Taiwan qui a rappelé les multiples actions de son institution en matière d’installation de centrales solaires dans le pays. Saluant la démarche et les initiatives du ministère, la présidente de l’ARSE pense que ces différentes initiatives devraient même permettre au Burkina Faso d’aller plus loin, c’est-à-dire vendre de l’énergie solaire aux pays voisins, compte tenu du potentiel d’ensoleillement du Burkina  (ensoleillement moyen journalier de 5,5 kWh/m2 pendant 300 à 3500 heures par an).

Chiffres caractéristiques actuels et projections

C'est entouré de ses plus proches collaborateurs que le ministre Alfa Oumar Dissa a décliné aux PTF la vision et politique énergétiques du gouvernement burkinabè
C’est entouré de ses plus proches collaborateurs que le ministre Alfa Oumar Dissa a décliné aux PTF la vision et politique énergétiques du gouvernement burkinabè

Les chiffres suivants caractérisent la situation énergétique du Burkina Faso. De 2011 à 2015, le pays a accusé un déficit moyen de 25 GWh par an et des déficits de puissance pouvant atteindre 110 MW. En 2015, le taux d’électrification national était de 18,83% et le taux de couverture électrique, 34%. La part des énergies renouvelables dans le mix énergétique reste encore marginal (6,4% en 2015). La production thermique (62,9%) et les importations (30,7%) occupent toujours les plus grandes parts dans l’offre totale d’électricité.

Mais, avec la lettre de politique sectorielle qui fait l’option claire d’une transition  énergétique vers les énergies vertes et renouvelables, notamment l’énergie solaire ; le département du Pr Dissa ambitionne d’atteindre un certain nombre de résultats en terme d’accès des populations à l’énergie d’ici 2020. Il est question de passer d’un taux de couverture de 34% en 2015  à un taux de 80% en 2020.  L’autre ambition, c’est d’arriver à une puissance installée de 1 000 MW en 2020 contre une puissance installée actuelle de 325 MW. Le président Roch Marc Christian Kaboré a également promis dans son programme de société, de doubler d’ici à 2020 le nombre des abonnés estimés actuellement à 544 827. Le président Kaboré s’est également engagé à assurer la disponibilité permanente des hydrocarbures sur toute l’étendue du territoire national. Et le ministre Alfa Oumar Dissa est déterminé à traduire dans la réalité, avec l’accompagnement des partenaires techniques et financiers, ces engagements énergétiques du président du Faso.

Philippe Martin

Burkina Demain

Burkina: opération permis de conduire à moins de 30 000 F CFA

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Le Ministère de la Jeunesse, de la Formation et de l’Insertion Professionnelles informe les jeunes et le public burkinabè de l’ouverture des inscriptions pour le recrutement de 2 100 jeunes au titre de l’édition 2016 de l’opération permis de conduire.jeune

● Conditions d’inscription

● Etre âgé de 18 ans au moins et de 35 ans au plus;

● Etre sans emploi ;

● Accepter de payer une contribution de vingt-neuf milles cinq cent (29 500) francs CFA;

● Etre disposé à suivre une formation accéléré ;

● S’engager à prendre en charge les frais d’examens qui s’élève à 1 600 F CFA pour le code de la route et 4 300 F CFA pour la conduite en cas de reprise desdits examens ;

● S’engager à respecter le délai de validité de l’inscription qui est de six (6) mois.

● Résider dans la province où l’on veut suivre la formation.

● Composition du dossier d’inscription

● Demande manuscrite timbrée à 200 F CFA (timbre fiscal) adressée à Monsieur le Ministre de la Jeunesse, de la Formation et de l’Insertion Professionnelles ;

● une photocopie légalisée de la Carte Nationale d’Identité Burkinabé ;
● une photocopie de la carte de demandeur d’emploi de l’Agence Nationale pour l’Emploi à jour.

● Période et lieux de dépôt des dossiers

Les dossiers d’inscription sont recevables du mercredi 02 au mardi 08 novembre 2016 aux heures ouvrables dans les directions régionales et les directions provinciales du Ministère de la Jeunesse, de la Formation et de l’Insertion Professionnelles.

● Sélection des candidats inscrits

La sélection des candidats inscrits s’effectuera par des comités mis en place à cet effet dans chaque région et province. Elle interviendra dans toutes les directions régionales et provinciales du jeudi 10 au vendredi 11 novembre 2016 par tirage au sort après validations des dossiers réceptionnés.

Les candidats retenus seront invités à venir compléter leurs dossiers et à verser la somme de 29 500 francs CFA avant le début de la formation.

● Début de la formation

La formation débutera dans toutes les provinces à partir du 15 novembre 2016

DCPM/ Jeunesse, de la Formation et de l’Insertion Professionnelles

Gabon: « C’est toujours Paris qui a choisi les dirigeants gabonais », Jean Ping

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Le candidat à la présidentielle autoproclamé président au Gabon, Jean Ping est à Paris (France), pour sa première sortie depuis les élections. Il s’est ouvert à Libération, le 28 octobre 2016, dans grand hôtel parisien.jean-ping

«Je suis venu respirer l’air de la liberté», soupire-t-il d’un ton presque badin, quand on lui demande ce qu’il est venu faire à Paris. Jean Ping n’a pas perdu l’ironie discrète du diplomate qu’il a longtemps été : ministre des Affaires étrangères de son pays, le Gabon, puis président de l’Assemblée générale des Nations unies, et enfin plus récemment, jusqu’en 2012, de la commission de l’Union africaine

Bien sûr, sa première sortie du Gabon depuis les élections du 27 août est surtout «une visite politique», admet-il d’emblée. Un voyage qui n’avait rien d’évident, selon lui : «Il a tout de même fallu que l’ONU envoie une lettre pour demander qu’on me laisse enfin sortir du pays.»

Jean Ping est arrivé à Paris ce même vendredi à l’aube, accueilli comme un héros par une foule en liesse à l’aéroport de Roissy Charles-de-Gaulles. La diaspora gabonaise, très mobilisée depuis le scrutin, lui a offert ce bain de foule dont il s’estime volé à Libreville, la capitale du Gabon.

«J’y vis comme si j’étais en résidence surveillée. Devant ma maison, il y a en permanence un camion de gendarmes et même parfois un tank. On me fait comprendre qu’il vaut mieux que je ne sorte pas, on distille des rumeurs qui sont autant de menaces et on s’arrange pour que je l’apprenne», énumère-t-il, persuadé que si son quartier général a été bombardé le 31 août par les forces de l’ordre, «c’est parce qu’on était persuadé que je m’y trouvais moi aussi».

Étonnamment confiant sur l’issue du bras de fer

«J’ai gagné ces élections de manière claire et tout le monde le sait», commente Jean Ping, qui reste étonnamment confiant sur l’issue du bras de fer en cours au Gabon. Celui qui oppose deux anciens beaux-frères, puisque ce septuagénaire, fils d’un père chinois et d’une mère gabonaise, a été un temps le compagnon de Pascaline Bongo, la sœur d’Ali, avec laquelle il a eu deux enfants.

«Ali croit qu’il peut utiliser la force pour se maintenir au pouvoir. Mais cette fois ça ne marchera pas. Tous les dictateurs avant de tomber croient qu’ils sont encore puissants. Et ce n’est pas parce qu’on entend plus parler du Gabon ici en France que la situation s’est stabilisée», affirme-t-il.

«Tous les jours, des grèves éclatent, il n’y a pas eu de rentrée scolaire et les écoles sont fermées pour une durée indéterminée. Les gens ne vont pas manifester dans la rue, parce qu’ils ont peur qu’on leur tire dessus. Mais ils continuent à s’opposer comme ils le peuvent. A l’intérieur du pays, comme à l’extérieur, alors que la diaspora, non seulement en France mais aussi dans beaucoup d’autres pays, exige elle aussi qu’on lui rende la victoire électorale confisquée par un régime qui est en place depuis cinquante ans.» Après Omar Bongo, à la tête du pays de 1967 à sa mort en 2009, c’est en effet son fils Ali qui a hérité de la présidence, à l’issue d’une élection déjà contestée.

Jean Ping, ancien homme du sérail parce qu’il fut ministre de Bongo père, ajoute : «Vous pensez qu’Ali, lui, peut sortir du pays ? La diaspora lui réserverait certainement un accueil un peu différent de celui qu’elle m’a offert. Et si la foule m’a ovationné à Paris, elle était aussi présente pour mon départ à l’aéroport de Libreville. Mais ça, vous ne le savez pas, le régime fait en sorte que ça ne se sache pas», glisse-t-il avec un léger sourire. Avant d’évoquer «une répression qui ne s’est jamais arrêtée» depuis l’attaque de son QG : «En réalité, dès ce 31 août, il y a eu plus de morts dans les quartiers de Libreville qu’au QG, malgré la violence de l’assaut. D’après ce qu’on a pu découvrir, on compterait ainsi une dizaine de morts au QG et une centaine en ville où des jeunes gens se sont fait arrêter ou tuer, parfois à bout portant, simplement parce qu’ils avaient chez eux des tee-shirts à mon effigie. Et depuis, ça continue. Il y a même des binationaux qui ont été arrêtés. Des officiers aussi, juste parce qu’ils sont de la même ethnie que moi. Et encore un officier de gendarmerie à la retraite qui militait pour l’opposition. Sans oublier le député Bernard Zibi, toujours incarcéré à la prison centrale.»

C’est donc pour donner sa vision de la situation qu’il se trouve à Paris. Il ira également lundi à Washington, étape qu’on devine la plus importante de ce voyage. On n’en saura guère plus sur les interlocuteurs qu’il va rencontrer. Peut-être ne le sait-il pas encore lui-même avec certitude au moment de notre rencontre : «Je n’ai su que la semaine dernière que je pouvais quitter le pays», concède-t-il.

Patate chaude refilée à l’Union africaine

L’ancien diplomate compte visiblement beaucoup sur la communauté internationale : «C’est elle qui nous a incités à respecter les institutions et à déposer un recours devant la Cour constitutionnelle après la première proclamation des résultats.» Le regrette-t-il ? Alors même que l’opposition était au départ hostile à tout recours devant une institution depuis longtemps baptisée par les Gabonais «la Tour de Pise» («car elle penche toujours du côté du pouvoir») ? «Non, je ne le regrette pas, car il vaut mieux ne pas se laisser accuser de ne pas être du côté de la légalité», affirme-t-il, rappelant qu’«aujourd’hui, nos amis internationaux nous demandent d’éviter tout risque de guerre civile, d’éviter de faire appel à la rue». Une façon à peine voilée de suggérer que dans ce «deal», chacun doit prendre sa part de responsabilités.

Début octobre, le ministre français des Affaires étrangères avait quelque peu heurté l’opposition gabonaise en affirmant, sur TV5, qu’il «fallait trouver une solution de réconciliation politique», puis en refilant la patate chaude du dossier gabonais à l’Union africaine. Laquelle s’est surtout fait remarquer par son étonnante discrétion sur ce sujet brûlant. «L’Union africaine, hélas, reste un syndicat de chefs d’Etats», critique celui qui fut l’un des plus hauts représentants de cette institution panafricaine. «Faire appel à l’Union africaine, c’est facile et un peu hypocrite, ajoute Jean Ping. D’autant plus que la France a des responsabilités historiques au Gabon. Jusqu’à récemment c’est toujours Paris qui a choisi les dirigeants gabonais : depuis l’indépendance, on a ainsi eu Léon Mba, Omar Bongo et puis son fils Ali Bongo, que Sarkozy nous a imposé. C’est vrai aussi pour d’autres anciennes colonies africaines. Mais alors qu’au Sénégal ou en Côte d’Ivoire ils sont allés chercher des anciens parlementaires ou académiciens comme Félix Houphouët-Boigny ou Léopold Sedar Senghor, au Gabon, on nous a imposé quoi ? Un chef de canton ! C’est ce qu’était Léon Mba… Quant à Omar Bongo, lui aussi choisi par la France, il fut d’abord un simple employé des postes», persifle son ex-gendre. Et qu’est-ce qui, selon lui, justifie ces choix si peu prestigieux ? «Le Gabon est l’exemple le plus abouti de la Françafrique. Et jamais le peuple gabonais n’a pu faire entendre sa volonté», explique Jean Ping. Lui-même est pourtant, paradoxalement, accusé par Ali Bongo d’être «le symbole de la Françafrique» en tant qu’ancien cacique du régime. «La différence, c’est que moi je ne demande pas qu’on m’impose de manière arbitraire. Je souhaite simplement qu’on respecte le vote des Gabonais», rétorque-t-il.

Ce samedi, il sera au Trocadéro pour saluer la diaspora, qui en a fait le point de départ d’une marche hebdomadaire jusqu’à l’ambassade du Gabon, située dans le XVIe arrondissement. Un dernier bain de foule sur le parvis des Droits de l’homme ? Les symboles ont aussi leur importance.

Anderson koné
Burkina Demain

Médias publics: le Synatic suspend sa grève

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Le bureau national du Syndicat autonome des travailleurs de l’information et de la culture (SYNATIC) a tenu un conférence de presse, ce 28 octobre 2016 à Ouagadougou, en compagnie du collectif CGTB et de l’Union d’action syndicale. synatic

La principale annonce, c’est la suspension de la grève générale de 96 h entamée le 26 octobre dernier. Explication du secrétaire général du syndicat, Sidiki Dramé, le premier ministre Paul Kaba Thiéba, a promis qu’il y aura des avancées notables, sur tous les points où il y a blocage, mais qu’il réservait la primeur de ses propositions au chef de l’Etat, avant de revenir au syndicat pour la poursuite des tractations les jours à venir.
« Après analyse, conseils et propositions de l’Union d’action syndicale, nous avons décidé de suspendre le mot d’ordre de grève générale. ça ne veut pas dire fin de la grève », foi de M. Dramé qui a indiqué que les travailleurs des médias sont des patriotes, des citoyens soucieux de l’intérêt général. C’est pourquoi ont-il décidé, note-t-il, de permettre au chef de l’Etat de s’adresser au peuple à l’occasion de l’an II de l’insurrection populaire.

Cela étant, il a menacé:  » Si les promesses ne sont pas tenues, le synatic se réserve le droit d’engager d’autres actions, y compris même des grèves sauvages, avec le soutien de l’UAS et la CGTB. A tout moment, on peut revenir à la charge avec plus de vigueur », a-t-il argué.

Bassolman Bazié de l’UAS a dit que le temps ne ment pas, mais c’est lui qui prend les décisions qui peut mentir.  » Nous prenons l’opinion nationale et internationale à témoin. La balle est dans le camp du Président du Faso et du premier ministre. Si les engagements ne sont pas tenus, qu’on ne dise pas qu’on n’avait pas prévenu », a-t-il déclaré en signalant que toutes les correspondances adressées au Synatic doivent avoir pour ampliation le collectif CGTB, l’UAS, et le CCVC.

De son avis, l’UAS syndicale a été obligée de s’engager ouvertement dans la lutte, à cause de la tournure que prenait la grève du SYNATIC qui a du faire face à un déploiement de forces de l’ordre à la télévision nationale, à la radio nationale et à Sidwaya.
A l’entendre, il y avait une violation flagrante du droit des travailleurs qui peuvent faire de leurs lieux de travail des piquets de grève. Il cite la convention 87 de l’Organisation internationale du travail (OIT) ratifiée par le Burkina Faso en 1960 qui engage le pays.

Anderson Koné

HOUNDE: inauguration du marché à bétail

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Le maire de la commune de Hounde, Bouriema D. Gnoumou, a présidé, le mercredi 26 octobre 2016, la cérémonie officielle d’inauguration du marché à bétail de la dite ville.
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D’un coût estimé à plus de 35 millions de francs CFA, l’ouvrage a été entièrement financé par la mairie de la commune de Houndé. Bâti sur environ 1,5 hectares, ce nouveau marché à bétail comprend 1 hangar, 3 boxes pour gros ruminants, 2 boxes pour petits ruminants, un couloir de vaccination avec rampe d’embarquement.

Le maire et sa délégation ont été accueilli avec la joie que l’on imagine. Le président de l’association des éleveurs et des commerçants de bétail à Houndé, EL hadj Issa Sankara a salué la bienvenue du maire et sa délégation et a énuméré les avantages dont bénéficieront les éleveurs et marchands de bétail avec la création de ce marché dans la commune qui souffrait jusque-là du manque d’infrastructures modernes pour faciliter les transactions d’animaux.
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Il a remercié le maire pour cette action de promotion du secteur de l’élevage . Pour le maire, ce marché permettra de donner aux éleveurs des possibilités d’embauche, de faciliter des actes vétérinaires sur les animaux et de procéder a leur embarquement dans de meilleures conditions. Il a invité les usagers d’en faire bon usage et leur a assuré la construction un magasin et d’un forage dans 3 mois pour leur compte.

Selon Mamadou Traoré, vétérinaire et chef de zone en élevage, ce nouveau marché va améliorer les conditions de production, de commercialisation ,de vaccination du cheptel ainsi que le transport de bétail. Mr Traoré a exhorté l’association des éleveurs et marchands de bétail au respect strict des clauses du cahier de charge et la mise en place d’un comité de gestion au plus tard une semaine.

Les bénéficiaires ont remis un mouton et 5 coqs au maire et sa délégation pour montrer leur joie.

GAFOURA GUIRO/HOUNDE
BURKINA DEMAIN

Rapport Doing Business 2017 : Les grands enseignements

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Le crédit octroyé par la Banque mondiale vise à contribuer à la modernisation des transports

Du rapport Doing Business 2017 se dégagent un certain nombre de tendances et plusieurs enseignements peuvent en être tirés, pour ce qui concerne notamment les économies des Etats Sub-sahariens.

De nouvelles tendances se dégagent de ce nouveau annuel de la Banque mondiale
De nouvelles tendances se dégagent de ce nouveau annuel de la Banque mondiale

Ainsi :

-Maurice est l’économie la mieux classée de la région avec un rang mondial de 49 sur 190. Les autres économies de la région qui sont bien classées sur la facilité de faire des affaires sont le Rwanda (56), le Botswana (71) et l’Afrique du Sud (74).

-Les économies les moins bien classées de la région sont l’Erythrée (189) la République Centrafricaine (185), la Somalie (190) et le Soudan du Sud (186).

-Le classement des autres économies notables de la région sont: l’Ethiopie (159), le Kenya (92), le Nigéria (169), l’Ouganda (115), la République Démocratique du Congo (184), le Soudan (168) et la Tanzanie (132).

-Le Rwanda fait partie des économies les plus performantes sur les thèmes étudiés par Doing Business tels que l’Obtention de prêts (2) et Transfert de Propriété (4). La conservation foncière est très performante au Rwanda, ou il ne faut que 12 jours pour une mutation comparé aux 22 jours nécessaires en moyenne dans les économies à revenu élevé de l’OCDE.

-Les thèmes où il reste le plus d’amélioration à faire pour la région sont celles de Raccordement à l’électricité (un rang moyen de 151), Commerce transfrontalier (137), et Obtention d’un permis de construire (133). Par exemple, il faut en moyenne 120 jours pour obtenir un raccordement permanent au réseau électrique en Afrique sub-saharienne, par rapport à 93 jours au niveau mondial.

Les tendances en termes de réformes

-Trente-sept des 47 économies de la région Afrique Sub-saharienne ont mis en œuvre au moins une réforme facilitant le climat des affaires durant l’année passée, 80 réformes au total – soit une hausse de quatorze pour cent par rapport au nombre de réformes recensées l’année dernière. La moitié de ces réformes de ces réformes ont été mise en œuvre par les 17 membres de l’Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA).

-Pour la deuxième année consécutive, le Kenya forme partie de la liste des tops 10 réformateurs. Entre autres, le Kenya a rendu plus facile le transfert de propriété en augmentant la transparence au niveau de sa conservation foncière et au cadastre.

-Cette année, la région a mis en œuvre 18 des 24 réformes au niveau global, visant à améliorer le règlement de l’insolvabilité. Plusieurs économies, telles que le Bénin, le Burkina Faso et le Mali ont facilité le règlement de l’insolvabilité en introduisant une nouvelle procédure de conciliation pour les entreprises en difficultés financières.

-Plusieurs économies de la région ont mise en œuvre au moins quatre reformes ou plus l’année dernière, y compris le Niger (6 reformes), le Kenya (5), la Cote d’Ivoire (4) la Mauritanie (4), le Rwanda (4) le Sénégal (4) et le Togo (4).

Les nouveautés de Doing Business 2017

-Le rapport de cette année couvre 190 économies avec l’inclusion de la Somalie.
-Pour la première fois, le rapport Doing Business 2017, va inclure une thématique sur le genre dans trois indicateurs : la création d’entreprise, le transfert de propriété et l’exécution des contrats.six économies. De l’Afrique Sub-Saharienne, ont rendu la création d’entreprise plus difficile pour les femmes que pour les hommes. Par exemple, au Cameroun il faut un jour de plus aux femmes pour créer une entreprise par rapport aux hommes.

-La méthodologie de l’indicateur de paiement des taxes et impôts a été étendue et couvre désormais les procédures post-déclaration d’impôts, telles que le remboursement de la TVA et les contrôles fiscaux. Selon le rapport Doing Business 2017, l’Afrique Sub-Saharienne a encore beaucoup de progrès à faire sur ces deux domaines. Dans la majorité des économies de la région, où un contrôle fiscal est plus que probable, le commissaire aux comptes visite physiquement les bureaux des contribuables. C’est le cas au Botswana, en Gambie, au Malawi, au Niger, en Zambie et au Zimbabwe.

-Une annexe sur la règlementation des marchés publics est aussi incluse dans le rapport. L’indicateur sur la passation des marches publiques couvre 78 économies et n’est pas inclus dans le classement global des économies. Cet indicateur étudie cinq domaines: l’accessibilité et la transparence, la sécurité de l’offre, les retards de paiement, les incitations pour les petites et moyennes entreprises et les mécanismes pour porter plainte.

Burkina Demain
Source : Rapport Doing Business 2017

Sarkozy et les « ploucs » : l’AFP présente ses excuses à l’ancien président

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Dans une lettre adressée au candidat à la primaire, l’ancien président Nicolas Sarkozy, le président de l’AFP regrette que des propos aient été « mal rapportés et sortis de leur contexte ».sarko

C’est l’épilogue d’une polémique qui aura fait couler en quelques jours beaucoup d’encre et encore plus de tweets… Le 21 octobre dernier, dans un article présenté comme un scoop, L’Obs rapportait une petite phrase attribuée à Nicolas Sarkozy : « Mon électorat est populaire, ce sont des ploucs. »

À quelques semaines de la primaire de la droite à laquelle il participe en tant que candidat, l’ancien chef de l’État aurait ainsi commis l’imprudence d’insulter ses propres électeurs devant un auditoire de journalistes, réunis le 18 octobre, à l’occasion d’un déjeuner organisé par l’Agence France-Presse (AFP). Trop beau pour être vrai ? Joie non dissimulée dans les rangs des anti-Sarkozy, colère noire dans son entourage, l’intéressé et ses proches démentent vertement tandis que l’avocat de l’ancien président, Me Thierry Herzog, annonce le dépôt d’une plainte contre L’Obs, mais aussi contre l’AFP.

Mais l’affaire des « ploucs » ne va pas faire long feu. Dans une lettre que l’hebdomadaire Paris Match affirme avoir pu consulter, le président de l’AFP, Emmanuel Hoog, présente ses excuses « personnelles et professionnelles » à Nicolas Sarkozy. En substance, il regrette que des propos tenus par l’ancien chef de l’État lors d’un déjeuner, placé sans ambiguïté sous la règle du « off », aient été non seulement rapportés (en violation de ladite règle), mais également dénaturés par L’Obs. « Des propos mal rapportés et sortis de leur contexte ont pu créer confusion et contresens », écrit-il. Contresens ! La version originale serait-elle donc une autre petite phrase ayant circulé elle aussi sur les réseaux sociaux : « Je sais bien que vous pensez que mes électeurs sont des ploucs. » Plus plausible peut-être…

Anderson Koné
Burkina Demain

BBDA : Walid Bara fait le bilan des journées du droit d’auteur

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100 jours après sa nomination à la direction générale du bureau burkinabè du droit d’auteur (BBDA), Walid Bara fait le bilan de son et en particulier de la journée du droit d’auteur.
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Quel bilan faites-vous des 100 jours à direction du BBDA et des journées du droit d’auteur ?

C’est un bilan satisfaisant, parce qu’on recueillait dans la journée un millier de personnes, qui venaient au niveau du BBDA ici parce que les services étaient sur le terrain. Les uns et les autres venaient voir c’est quoi la documentation, c’est quoi le service de répartition, c’est quoi le service d’exploitation et de la perception, c’est quoi le service juridique, de la coopération internationale et des contentieux, c’est quoi le service financier et administratif. Les gens ont visité pendant trois jours cette cour. Ça permis géographiquement pour certains de localiser le BBDA; beaucoup de gens ne savent même pas où se trouve le service BBDA.

Tous les meilleurs titulaires de droit d’auteur ont été récompensés à l’occasion de cette nuit. Et notamment les meilleurs utilisateurs d’œuvres de l’esprit qui payent. Une chose est d’utiliser et une chose est de payer aussi les différents artistes. Ils ont été payés à la hauteur de ce qu’ils ont fait dans l’optique de susciter des vocations. Pour que les uns et les autres suivent l’exemple.

Et enfin, nous avons fait une levée de fonds pour les artistes âgés de plus de 55 ans. Pour nous, ces artistes ont porté haut le flambeau de la musique ou de la littérature ou du cinéma ou des arts plastiques à un moment de leur jeunesse dans la sous-région ou à l’international. Et aujourd’hui, ces artistes-là végètent un peu et nous ne pouvons pas rester insensibles. Donc, nous avons appelé à la générosité des burkinabè. Nous avons pu recueillir 18 millions de francs CFA. Je pense que ça aussi c’est déjà assez important. Et un comité scientifique est mis en place pour élaborer des textes. Et inchalah, on pourra chaque trimestre payer ces créateurs-là. Voici ce qu’on peut dire succinctement du bilan des 100 jours.

Mais aussi, j’avais oublié, lorsque nous avons pris la tête du département, la direction, il y avait un plaidoyer pour la hausse des redevances de l’Etat. J’insiste sur les redevances de l’Etat parce que longtemps, on a utilisé le vocabulaire ‘‘subvention’’, ce n’est pas une subvention. L’Etat avec ses démembrements, donc tous les ministères, la télé et tout utilisent les œuvres. C’est le plus gros utilisateur des œuvres. Et pendant la transition, il y a 37.5 millions qui avaient été mis pour l’utilisation de toutes ces œuvres. Alors qu’il faut comprendre que le BBDA gère en plus du répertoire des créateurs burkinabè le répertoire de certains créateurs qui sont dans le monde, qui ont confié leur gestion au bureau burkinabè du droit d’auteur. Donc ils sont près de 7300 et il nous appartient donc de veiller à la conformité avec des conventions que nous avons signées, notamment avec l’OMPI, la CISA, l’OAPI. Et veiller au respect donc du droit de ces créateurs.
Et c’est avec l’appui du ministre de la culture, des arts et du tourisme, qui nous a soutenu constamment dans ce plaidoyer et la compréhension aussi du ministre de l’économie et des finances madame Rosine Coulibaly que nous avons pu obtenir 50 millions supplémentaires. Et c’est historique aussi d’en parler parce que ça a permis d’augmenter à 87 millions de francs CFA.
J’ajoute aussi qu’on a travaillé à élargir le cercle de concertation. Vous êtes venus, vous avez vu. Les vieux viennent, les jeunes viennent. La porte du DG est très ouverte, parce qu’on a l’envie de prendre l’avis de tout le monde. On est dans une démarche participative. Nous, on veut se faire un mode de gouvernance qui requiert l’imputabilité et la redevabilité auprès de nos créateurs.
Quel était le budget prévisionnel ?
Alors, pour organiser la nuit du droit d’auteur; on avait un budget prévisionnel d’une trentaine de millions. Mais un budget prévisionnel et puis ce qu’on obtient réellement, c’est autre chose. On a pu mobiliser avec les annonceurs par ci par là une dizaine de millions. Et c’est cette dizaine de millions qui nous a permis de réaliser l’évènement. On a réalisé avec peu de moyens, mais c’est le résultat qui importe.
Quels sont vos perspectives ?

Alors, la perspective comme je vous l’ai dit, c’est de réussir à mettre en place cette assemblée générale le 16 novembre. Donc, l’appel que j’ai à lancer, c’est vraiment auprès de tous les créateurs, de faire fi des voix discordantes et de s’unir pour qu’on ait une assemblée représentative des 13 régions du Burkina. Il faut mettre les gens qu’il faut à la place qu’il faut parce que ce sont des gens qui seront habilités à voir plus clair et à nous accompagner dans le nouveau mode de gouvernance qu’on veut, qui exige donc la redevabilité et l’imputabilité. Donc, il faut qu’ils envoient des gens qui savent analyser les projets, qui savent analyser et auditer des comptes annuels, qui savent valider des projets d’action pour que nous soyons dans cette démarche participative. Ça va être leur maison, on la gère ensemble. Ce n’est pas une décision qui est prise par le DG et qui est validée par la présidence de l’association, c’est la dernière instance qui décide et nous, on ne fait qu’exécuter.

Deuxièmement, nous allons travailler à réorganiser notre organigramme en mettant en place deux cellules importantes. La cellule de pool ‘‘contrôle qualité’’ qui va aviser donc à un niveau de réduction des erreurs au niveau de la documentation. La documentation, c’est des humains qui travaillent là-bas et il arrive qu’il y ait des failles soit parce que l’artiste n’a pas bien déclaré ou soit l’agent du BBDA n’a pas suivi la nomenclature de la déclaration. Et ça peut échapper à la base de données. Mais, ce niveau de contrôle pool contrôle qualité visera à rattraper ces paramètres.

Ce pool contrôle qualité veillera aussi à la géolocalisation de tous les utilisateurs d’œuvres de l’esprit. Où qu’ils soient, il faut qu’on puisse les identifier, il faut qu’on puisse les sensibiliser et il faut qu’on puisse faire la distinction. Et ce pool de contrôle qualité travaillera aussi avec la répartition pour cette répartition puisse se faire de la façon la plus équitable possible, la façon la plus juste selon les critères donc de demande de répartition. Et évidemment, ce pool contrôle qualité travaillera aussi sur les manuels des procédures au niveau de la direction des affaires administrations et financières.

Et enfin, la cellule ‘‘stratégie de développement’’ qui est une stratégie qui s’inscrit dans la vision prospective du BBDA, qu’est le futur que nous voulons du BBDA en 3 ans, 5 ans. Quel BBDA nous voulons ? Et cette cellule-là sera chargée de travailler sur cela.

Mathias Lompo
Burkina Demain

Présidence du Faso: l’ambassadeur des Etats-Unis dit au revoir à Roch Kaboré

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Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a reçu en audience l’ambassadeur des Etats-Unis au Burkina Faso, Tulinabo Mushungi, en fin de mission au pays des hommes intègres, venu lui dire au revoir, ce jeudi 27 octobre 2016.
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Après une heure d’entretien, Dr Tulinabo MUSHINGI a déclaré avoir abordé des sujets spécifiques portant sur la participation du Burkina Faso à trois rencontres importantes aux Etats-Unis, à savoir la réunion des affaires, le forum de l’AGOA et les rencontres au niveau de la Banque mondiale et du FMI, le MCC, un programme de développement américain dont notre pays voudrait bénéficier pour la deuxième fois.

Selon lui, ils sont également revenu sur la question de la MACA, de la crise de la Centrale d’Achat des Médicaments Génériques (CAMEG), vu que les Etats-Unis y ont participé à hauteur de 5 milliards de F CFA en 2015 et 9 milliards en 2016.
Puis, ils ont parlé des perspectives en matière de sécurité au regard des incidents enregistrés, ces dernières semaines à Intangom, sur le pont Nazinon et dans le quartier Kilwin à Ouagadougou.

« J’ai voulu rassurer le Président du Faso et à travers lui, le peuple burkinabè que notre coopération va continuer et comme je le dis toujours il s’agit des institutions, l’institution de l’Ambassade et les institutions du gouvernement américain et cela reste les mêmes et nous allons toujours accompagner le peuple burkinabè dans les intérêts communs du peuple américain et du peuple burkinabè », parole du diplomate américain.
Après le Burkina Faso, le Dr Tulinabo MUSHINGI doit servir son pays au Sénégal où il a été nommé ambassadeur, mais il dit attendre la confirmation de cette nomination par le Senat.

Burkina Demain