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An II de l’insurrection populaire : la CFDC tient à sa conférence nationale

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La coalition des forces démocratiques pour un vrai changement (CFDC) et les organisations de la société civile partenaires ont rencontré la presse, ce mardi 25 octobre 2016. Au menu des échanges, l’organisation de la conférence nationale sur l’insurrection et les défis du Burkina Faso post-insurrectionnel.
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Cette rencontre a été animée par le chef de file de l’opposition (CFOP), Zéphirin Diabré, en compagnie du président du comité thème, Siaka Coulibaly et du président du comité d’organisation, Léonce Zagré.

Selon eux, la conférence nationale sur l’insurrection se tiendra les 29 et 30 octobre 2016 à Ouagadougou sous le thème : « Insurrection et aspirations au changement du peuple burkinabè : bilan et perspectives pour une véritable réconciliation nationale ». Aussi, ils ont laissé entendre que l’évènement connaîtra quelques réaménagements du programme initial. Pour cause, le gouvernement burkinabè s’est invité afin de mener dans l’harmonie et le respect mutuel quelques activités de commémoration. Pour cela, dans le souci de ne pas insulter la mémoire des martyrs, la coalition a décidé d’opérer quelques réajustements au programme initialement arrêté. C’est ainsi qu’elle a décidé de se joindre à la cérémonie d’hommage aux martyrs prévue au monument des martyrs par le gouvernement ;de reporter à une date ultérieure le meeting de restitution initialement prévu le 30 octobre à la maison du peuple. Car les autorités y ont prévu des rassemblements à la date. Et de maintenir le cœur du programme, à savoir les discussions de panels au conseil burkinabè des chargeurs (CBC) le 29 octobre, a expliqué le présidium.

Sur le plan organisationnel, Léonce Zagré a annoncé que tout est fin prêt pour réussir l’évènement. « La CFDC et toutes les parties prenantes sont prêtes ». Et d’ajouter que des personnalités de haut rang, de diverses spécialités et bords politiques prendront part à cette conférence. Ils sont environs 300 participants issus des forces vives de la nation.
Quant à la restitution des résultats, Zéphirin Diabré a signalé qu’une date sera bientôt proposée aux journalistes qu’il n’a cessé de saluer pour les concours et leur précieux apport pour la réussite de l’évènement.

Mathias Lompo

Université Joseph Ki zerbo: un mouvement de protestation de la FESCI/BF dispersé par la CRS

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La Fédération estudiantine et scolaire pour l’intégrité au Burkina Faso a organisé, le 25 octobre 2016, une journée de protestation à l’Université Joseph Ki Zerbo qui a tourné court avec l’intervention des éléments de Compagnie républicaine de sécurité (CRS) qui a empêché la marche sur le ministère en charge de l’enseignement supérieur.
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« Tant que nous ne sommes pas satisfaits, nous manifesterons et demain, il n’est pas exclu que nous nous mobilisons », parole du secrétaire général du syndicat, Aboubacar Ouattara, qui a indiqué que son mouvement revendique l’installation du nouveau directeur général du Centre national des œuvres universitaires (CENOU). De ses explications, le Burkina Faso est un pays de droit ; donc les décisions de conseils de ministres doivent s’appliquer.
A la question de savoir si la FESCI/BF n’est pas manipulée, il a réagi : « Par qui ? Qui va nous manipuler ? S’il y a un problème on va s’adresser à qui en ce moment ?» et de poursuivre : « Nous avons demandé la destitution de l’ancien directeur général Serge Bayala, le 4 octobre dernier et nous avons obtenu satisfaction, le 12 octobre dernier ». « Maintenant si le gouvernement pense que le nouveau directeur général ne fait pas son affaire qu’il nomme un autre. Nous nous réclamons seulement l’installation d’un nouveau directeur. Nous ne voulons plus de Serge Bayala », a-t-il martelé.

Selon M. Ouattara, la FESCI/BF avait donné le délai du lundi dernier à cet effet. C’est pourquoi, dit-il, elle a décidé d’organisé une grève à l’université, suivie d’une marche sur le ministère en charge des enseignements supérieurs.

Malheureusement, a-t-il déploré, ses camarades et lui ont été dispersés par les éléments de la Compagnie républicaine de sécurité (CRS) au niveau du conseil. Bilan : le bras droit d’un étudiant a été fracturé, d’autres asphyxiés ont regagné le domicile après un passage à l’hôpital Yalgado et des étudiants arrêtés puis relâchés.

Anderson Koné
Burkina Demain

PNDES: une table ronde à Paris pour récolter 5 570 milliards de F CFA

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Le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba, a animé une conférence de presse, le 24 octobre 2016 à Ouagadougou, sur la Conférence des partenaires du Burkina Faso sur le financement du Plan national de développement économique et social (PNDES). kaba

On a appris que le Burkina Faso va organiser une Conférence des partenaires du Burkina Faso sur le financement du Plan national de développement économique et social (PNDES), en collaboration avec la Banque mondiale les 7 et 8 décembre 2016 à Paris. Pour cette année, il est à la recherche de 5 570 milliards de F CFA, soit 36% du coût du PNDES, estimé à près de 15 mille 400 milliards de F CFA sur la période 2016-2020.

Selon Paul Kaba Thiéba, aucun pays ne peut prétendre au développement sans vision et sans objectifs et le PNDES, élaboré en fonction des aspirations de toutes les composantes de la société va d’ici à 2020 permettre d’atteindre un taux de croissance de 8% et de créer 50 000 emplois.
« C’est un plan ambitieux élaboré à l’issue d’un processus participatif et inclusif qui vise à transformer en profondeur la structure de l’économie du Burkina », a-t-il dit.

Pour Paul Kaba Thiéba,  » Quiconque souhaite investir au Burkina Faso est la bienvenue.
On n’a pas besoin de savoir la coloration politique de quelqu’un. La construction d’un pays est une œuvre patriotique « .

Le chef du gouvernement, affichant un optimisme, a dit qu’il va mettre à profit cette table ronde pour présenter aux investisseurs, la vision et les orientations du Burkina Faso pour atteindre ses objectifs de développement, les réformes structurelles en cours pour permettre de réussir la mise en œuvre du PNDES.

Anderson Koné
Burkina Demain

Politique nationale: la CODER craint une chasse aux sorcières

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Suite à la réaction du MPP, la CODER, par cette déclaration, nie toute responsabilité dans les récentes attaques contre le Burkina Faso, fait croire que le pouvoir veut se liguer contre ses cadres et appelle les forces vives de la Nation à conjuguer leurs efforts pour faire face à toutes formes de menaces et d’atteintes à la sécurité et à l’intégrité de notre pays.
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Peuple du Burkina Faso,

Nous assistons depuis quelques temps à une série de déclarations plus incendiaires les unes que les autres, faites par les dirigeants du MPP qui ne laisse que peu de place au doute sur le manque de sérieux et de sérénité avec lequel ce parti au pouvoir gère le Burkina Faso.

La dernière déclaration en date du 23 octobre 2016, signée du Président par intérim de ce parti, Monsieur Salifou DIALLO, par ailleurs Président de l’Assemblée Nationale, vient une fois encore démontrer l’esprit de manipulation, de haine, de vengeance et de violence aveugles dans lequel ces responsables du MPP gouvernent notre pays.

En effet, dans ladite déclaration, ce parti affirme : « Le Mouvement du Peuple pour le Progrès, analysant en profondeur la situation nationale dans ses récents développements, constate que ces actes se déroulent au moment précis où le camp de Blaise Compaoré tente de renaitre de ses cendres en redéployant son ancien front dit républicain sous la nouvelle dénomination de Coalition pour la démocratie et la réconciliation nationale (CODER), avec pour mot d’ordre principal une prétendue réconciliation nationale qui ne signifie ni plus ni moins que la libération sans condition et sans jugement des putschistes détenus et tous les auteurs présumés de crimes de sang et de crimes économiques du régime déchu. Toutes ces gesticulations ne visent qu’un seul objectif, endormir le peuple pour mieux se venger de leurs échecs et porter ainsi un coup d’arrêt à son aspiration légitime à la véritable démocratie et au progrès. »

La CODER, qui n’a été constituée que le 16 Octobre 2016, alors que les incidents du pont NAZINON liés au supposé complot date du 8 octobre 2016, tient avant tout à réaffirmer haut et fort qu’elle condamne avec la dernière vigueur toute initiative tendant à conquérir le pouvoir d’Etat par une quelconque forme autre que celle des urnes. Elle n’est donc pas et ne peut, d’ailleurs, être mêlée d’aucune manière à une éventuelle tentative de coup d’Etat car elle n’était pas encore créée au moment des faits supposés. Elle saisit l’occasion pour féliciter les Forces de Défense et de Sécurité du Burkina Faso pour les efforts qu’elles déploient pour assurer au quotidien la sécurité des burkinabè et de leurs biens.

La CODER rappelle que, contrairement à ce que veulent faire croire les dirigeants mal inspirés et mal intentionnés du MPP, la réconciliation nationale qu’elle prône n’exclut pas la justice qu’elle place au cœur de la démocratie. Elle insiste cependant sur la nécessité d’une justice, équitable et qui soit la même pour tous et non une justice à double vitesse ou une justice des vainqueurs comme celle que nous vivons actuellement.

Ces déclarations dénuées de tout fondement, malsaines et haineuses des dirigeants du MPP, tendant à indexer de façon récurrente l’ancien régime chaque fois qu’il y a péril en la demeure démontrent à souhait que ce parti, incapable d’assurer la gestion du pouvoir d’Etat et de répondre aux aspirations profondes du peuple burkinabè, notamment de paix, de justice, de sécurité, de cohésion sociale et de réconciliation nationale, préfère verser dans le dilatoire, la diversion et la division.

Le MPP est aux abois et ne trouve rien d’autre à faire que de chercher à opposer les burkinabé entre eux, croyant pouvoir continuer éternellement à diviser la nation pour mieux régner. Mais, c’est mal connaître le peuple burkinabè, un peuple fier, épris de paix, de justice et qui veut se réconcilier avec lui-même pour se reconstruire.

La CODER prend à témoins la Nation toute entière, l’opinion publique nationale et internationale sur les prémices de la chasse aux sorcières à laquelle veulent se livrer les responsables du MPP au pouvoir. Elle appelle toutes les forces vives de la Nation et le peuple burkinabè tout entier sans aucune distinction, à ne pas se laisser distraire par ces agissements, car à y voir de près, les seules personnes à qui profite la situation d’incertitude et de crise, ce sont ceux qui s’amusent à attiser la flamme de la haine et de la peur.

La CODER, appelle toutes les forces vives de la Nation à conjuguer leurs efforts pour faire face à toutes formes de menaces et d’atteintes à la sécurité et à l’intégrité de notre pays. Fidèle à son offre politique, La CODER garde la main tendue et invite tous les patriotes à la saisir afin qu’ensemble nous redressions notre patrie commune, le Burkina Faso.

Plus rien ne sera comme avant et les intoxications et autres intrigues ne passeront plus. La réconciliation nationale reste notre seule option pour un développement harmonieux du Burkina Faso où le mieux vivre ensemble sera partagé.

Ouagadougou, le 24 Octobre 2016

Pour la CODER, Le Président de la Coordination

Dr Ablassé OUEDRAOGO

Lutte contre le terrorisme: l’Arabie Saoudite prête à soutenir le Burkina

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Le Ministre d’Etat, Ministre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité Intérieure, Simon Compaoré, a reçu en audience, le lundi 24 octobre 2016, une délégation sécuritaire de l’Arabie Saoudite.
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Conduite par l’Ambassadeur de ce pays au Burkina Faso, Dr. Dahier Alenize, la délégation est venue parler de coopération dans le domaine de la sécurité avec le Ministre d’Etat, Simon Compaoré.

« Cette rencontre avec le Ministre en charge de la Sécurité fait suite à la visite du Président du Faso dans notre pays. Pendant la visite, les deux Présidents avaient convenu d’une coopération sécuritaire entre les pays, surtout dans la lutte contre le terrorisme. Nous sommes donc venus parler de cette coopération avec le ministre Simon Compaoré et voir dans quelles mesures, l’Arabie Saoudite et le Burkina Faso peuvent unir leurs forces pour venir à bout de l’insécurité », a déclaré S.E.M Alenize à l’issue de l’audience.

DCPM/ MATDSI

Communauté Ahmadiyya: blâmez les armes et la cupidité, mais pas l’Islam

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Dans son discours de clôture lors de la 40e Jalsa Salana du Canada, Hazrat Mirza Masroor Ahmad, cinquième Calife de la communauté musulmane Ahmadiyya a indiqué que l’Islam a posé les bases pour la paix et que les armes provenant des grandes puissances sont la cause du chaos dans le monde.calife-canada-2016

Plus de 25 000 personnes, musulmans ahmadis et autres invités, ont assisté à ce congrès annuel qui s’est terminé le dimanche 9 octobre 2016, à Mississauga, au Canada.
Dans son discours, Sa Sainteté le Calife a déclaré que les détracteurs de l’Islam prétendent, à tort, que celui-ci prône l’extrémise. Or, ses préceptes sont source de paix universelle et de tolérance : ils garantissent la liberté de croyance et de conscience pour tous.

Évoquant la perception des gens à propos de la religion, le Calife a déclaré :
« Aujourd’hui, une grande partie du monde relègue la religion au second plan et estime qu’il est nécessaire de s’éloigner des croyances et des pratiques religieuses afin de progresser. Une bonne partie de la population dans les pays développés considèr e que la religion est la cause majeure des conflit s et du désordre qui secouent le monde. Pourtant, en même temps, elle admet que les hommes ont appris la moral ité et les vertus de la religion. »
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Hazrat Mirza Masroor Ahmad a aussi observé :

« Le déclin moral et le manque d’intérêt croissant pour la religion dans le monde résultent à la prééminence accordée par les dirigeants des pays et leurs dignitaires religieux à leurs propres intérêts plutôt qu’aux préceptes religieux. Les véritables valeurs et enseignements religieux ont été corrompus. Ceci a éloigné les gens de la religion. »
« Le Messie Promis (que la paix soit sur lui) a résumé les préceptes de l’Islam en deux lignes. Il exige aux musulmans de respecter les droits de Dieu ainsi que ceux de Sa création et de traiter autrui avec amour et compassion. Chaque religion, dans sa forme originelle, préconise la même chose. Comment affirmer que la religion est la cause du mal que connaît le monde ? »

« La religion est-elle la cause de l’une des deux Guerres mondiales ? Ou avaient-elles pour cause la cupidité, la quête du pouvoir, le désir de conquête et l’appât des gains géopolitiques ? »

Mirza Masroor Ahmad
Sa Sainteté le Calife a aussi déclaré :
« Aucune nation musulmane n’a la capacité de fabriquer des armes sophistiquées qui sont à leur disposition. L es pays développés et les puissances économique s produisent ces armes destructrices pour les vendre aux nations musulmanes. Certaines puissances en vendent aux gouvernements et certain e s en envoient aux rebelles de ces mêmes nations. L’Arabie Saoudite, à titre d’exemple, utilise des armes achetées en Occident pour détruire le Yémen, une nation faible. »
« Certaines puissances non musulmanes agissent injustement dans la poursuite de leurs intérêts et leurs ambitions : ceci est à l’origine des frustrations et de l’agitation que connaissent différents pays. Ainsi l’injustice est la véritable cause des conflits et des guerres d’aujourd’hui. »

Sa Sainteté a aussi rencontré des dignitaires canadiens et d’autres invités présents à la Jalsa.

Le samedi 8 octobre, il s’est adressé à la section féminine de la communauté en soulignant le rôle des femmes en Islam. Aucune femme ahmadie ne doit être victime de complexe d’infériorité quant au port du voile, étant donné que celui-ci est un signe de l’honneur d’une musulmane, a expliqué le Calife. M. John Tory, le maire de Toronto, ainsi que d’autres invités ont également pris la parole lors de l’événement.

http://www.islam-ahmadiyya.org/.
Burkina Demain

Attaque contre le Burkina : l’UPC appelle le pouvoir à rechercher les causes profondes

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Suite aux attaques répétées contre le Burkina Faso, l’Union pour le progrès et le changement (UPC) a salué la mémoire de nos soldats tombés au combat. Puis, elle a invité le pouvoir Kaboré à rechercher les causes profondes de ces attaques sans passion ni haine, afin d’y apporter les remèdes à la hauteur de la situation.upc

A travers une sortie médiatique des autorités en charge de la sécurité intérieure, l’UPC,comme tous les Burkinabè, a appris qu’un coup d’Etat qui était sensé avoir lieu le 08 octobre dernier, aurait été déjoué.
En attendant d’avoir des informations plus précises sur cette affaire qui a mis tous les Burkinabè en émoi, l’UPC réaffirme ici sa condamnation ferme de toute tentative de prise de pouvoir par la force, d’où qu’elle vienne. Elle redit son attachement indéfectible à l’Etat de droit et au respect de l’ordre constitutionnel.
L’UPC note avec un profond regret que cette annonce des autorités se fait au moment où notre pays enregistre plusieurs attaques et troubles à l’ordre public en ce mois d’octobre, sur le pont Nazinon, à Intagom, à Kéréboulé et au quartier Kilwin de Ouagadougou. Cette situation d’insécurité chronique inquiète sérieusement les populations.

Ayant déjà fait des propositions au gouvernement et qui sont restées sans suite, l’UPC insiste pour inviter le pouvoir en place à rechercher les causes profondes de ces attaques sans passion ni haine, afin d’y apporter les remèdes à la hauteur de la situation. Elle exhorte les autorités à faire de l’équipement de nos forces de défense et sécurité une priorité absolue, et de l’efficacité de nos services de renseignement un souci permanent.

L’UPC salue la mémoire de nos soldats tombés au combat, victimes d’une barbarie inqualifiable. Elle réitère son soutien à nos forces de défense et de sécurité et invite le peuple tout entier à signaler tout mouvement suspect aux autorités compétentes.

Ouagadougou, le 24 octobre 2016
Pour le Bureau Politique National de l’UPC
Le Secrétaire national chargé de la défense et de la sécurité
Colonel à la retraite Lona Charles OUATTARA

Des Burkinabè d’Allemagne célèbrent les 30 ans de leur association

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L’ambassadeur Simplice Honoré Guibila saluant Dr. Schmidt Michael, ancien ambassadeur d'Allemagne au Burkina Faso de de 1971 à 1973

Les membres de la communauté burkinabè d’Allemagne, notamment de l’Association des Ressortissants Burkinabè en Rhénanie-du-Nord-Westphalie (NRW) ont célébré, le 8 octobre 2016 les 30 ans de ladite association. C’était en présence de l’Ambassadeur du Burkina Faso en République fédérale d’Allemagne, Simplice Honoré Guibila, et de nombreuses autres personnalités de marque.

L’ambassadeur Simplice Honoré Guibila saluant Dr. Schmidt Michael, ancien ambassadeur d'Allemagne au Burkina Faso de de 1971 à 1973
L’ambassadeur Simplice Honoré Guibila saluant Dr. Schmidt Michael, ancien ambassadeur d’Allemagne au Burkina Faso de de 1971 à 1973

C’est à Bonn, ancienne capitale fédérale de l’Allemagne, que les membres de l’Association des Ressortissants Les Burkinabè en Rhénanie-du-Nord-Westphalie se sont retrouvés ce 8 octobre 2016 pour les festivités des 30 ans de leur association. Etaient de cet événement mémorable l’ambassadeur du Burkina Faso en République fédérale d’Allemagne, Simplice Honoré Guibila ; représenté par le maire Gabriele Klingmueller représentant le maire de la ville fédérale de Bonn ; l’Ancien ambassadeur d’Allemagne au Burkina Faso, Dr. Michael Schmidt ; le consul du Burkina Faso en Allemagne ; le vice-président and trésorier du corps consulaire en Allemagne, Klaus-Dieter Wolf, et de nombreux sympathisant(e)s de l’Association. Et c’est à la célèbre journaliste Ramata Soré, présidente de l’association que l’honneur est revenu d’accueillir ce beau monde.

Ce qu’ils en disent

Plusieurs personnalités ont assisté aux festivités des 30 ans de l'association
Plusieurs personnalités ont assisté aux festivités des 30 ans de l’association

Plusieurs interventions ont été enregistrées au cours de la commémoration. Rendant hommage aux premiers responsables de l’association pour la présente initiative qui marque, dit-il, d’une pierre blanche ce trentième anniversaire, l’ambassadeur du Burkina Faso en Allemagne, Simplice Honoré Guibila, a exhorté ses compatriotes à toujours faire honneur à leur pays.
«Quelles que soient nos différences et nos divergences, l’appartenance à la même patrie, le Faso, devrait être suffisamment prégnante pour nous réunir et nous faire œuvrer dans l’intérêt supérieur du Burkina Faso en Allemagne. C’est ainsi que nous administrerons la preuve à tous ici, en Allemagne, que nous méritons vraiment notre identité de « Burkinabè », c’est-à-dire d’homme intègre ! », a-t-il plaidé.
Et d’ajouter : «J’invite tous les Burkinabè vivant sur le territoire allemand à se regrouper au sein d’associations crédibles et viables pour mieux exprimer leur solidarité et défendre leurs intérêts, dans la tolérance et la discipline. Discipline et respect des lois de ce pays, non seulement pour mieux marquer notre « burkinabité », mais aussi pour mériter respect et considération de la part des Allemands qui nous accueillent avec beaucoup d’hospitalité sur leur sol. »
Pour le maire Gabriele Klingmueller, l’association que dirige Ramata Soré inspire et soutient de bonnes initiatives tout en enrichissant le débat. «Votre approche différenciée nous donne une nouvelle perspective sur la riche culture de votre beau pays, mais aussi sur la politique et la société au Burkina Faso et ici en Allemagne également», a-t-il laissé entendre.

«Le Burkina a soutenu l’autodétermination de l’ex-Allemagne de l’Est »

Ramata Soré, présidente de l’Association des Ressortissants Burkinabè en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, a rappelé les liens historiques entre l'Allemagne et le Burkina
Ramata Soré, présidente de l’Association des Ressortissants Burkinabè en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, a rappelé les liens historiques entre l’Allemagne et le Burkina

Fière d’entendre les propos du maire Gabriele Klingmueller, Ramata Soré peut alors indiquer : « Au-delà de faire le bonheur de leur pays d’origine, les Burkinabè en Allemagne font le bonheur de leur pays d’accueil. Dr. Issoufou Joseph Conombo, ancien Premier ministre de la Haute-Volta à Wurmlingen, a été médecin militaire au Sud de l’Allemagne en 1946. En 1946, il y avait soigné la population de Wurmlingen et cela juste après la deuxième guerre mondiale. Dans ce village, les vieillards se souviennent toujours de lui. Tout comme leurs petites-filles et petits-fils»
Et de poursuivre : «Le Burkina Faso a soutenu l’autodétermination de l’Allemagne de l’Est. En octobre 1962, au siège des Nations Unies à New York, le diplomate Frédéric Guirma, le premier représentant permanent du Burkina Faso, ancien Haute Volta, aux Nations Unies dans un franc parler a fustigé l’Union soviétique qui empêchait l’autodétermination des Allemands de l’Est en construisant le mur de Berlin. Mur que l’Ambassadeur Frédéric Guirma, avait qualifié de Mur « pour cacher leur honte.»

Un arbre pour consolider les liens germano- burkinabè

C'était le temps des retrouvailles germano-burkinabè
C’était le temps des retrouvailles germano-burkinabè

«Pour consolider le lien fort qui existe entre le Burkina Faso et l’Allemagne, entre les Burkinabè et les Allemands, notre Association a demandé à la ville fédérale de Bonn l’autorisation de planter L’Arbre du Burkina Faso ou l’Arbre de la Fraternité entre le Burkina Faso et l’Allemagne. Nous remercions Monsieur le maire et Madame Ute Odenthal-Gerhardt, Chef du service de l’environnement, qui nous ont concédé la permission de planter cet arbre dans la Rheinaue. Nous en ferons la réception officielle et vous serez bien sûre informés»
Au cours de ces festivités, outre l’exposition d’objets d’art et artisanaux – sac, vêtements, chaussures et de produits du Burkina Faso : mangues séchées, biscuits de pain de singe, le buffet a permis aux invités de déguster du haricot au riz, du tô sauce gombo, les crêpes de haricot, etc.
Par ailleurs, la question de l’immigration a été le principal sujet de discussion de la soirée et a été l’objet d’un débat. Une projection suivie de débats sur le documentaire « Réussir ou périr, rester ou partir ?” du cinéaste burkinabè Bernard Yaméogo a permis de s’interroger sur la nécessite pour les immigrants de rester dans leur pays d’accueil ou de repartir dans leur pays d’origine, vu les conditions parfois inhumaines dans lesquelles ils vivent en Europe.

Association créée depuis le 23 août 1986

Après 30 ans d'existence, l'Association entend consolider ses acquis
Après 30 ans d’existence, l’Association entend consolider ses acquis

Les présentes festivités ont par ailleurs été riches en sons et en danse.
«Il est 15h, ce samedi 08 octobre 2016 à Bonn. Dans la grande salle de l’ESG, les sons de djembé résonnent. Les doigts de Rachid battent à rompre le cuir du tambour. Les battements font trembler les murs. Dans cette ferveur, les têtes balancent et épousent la rythmique», raconte un témoin oculaire.
L’Association des Ressortissants Burkinabè en Rhénanie-du-Nord-Westphalie (NRW) existe depuis le 23 août 1986.
Avant que l’actuelle présidente, Ramata Soré, ne prenne les rennes de l’Association en mars 2015 pour un mandat deux ans, ont succédé à la tête de l’Association les personnes dont les noms suivent : Feue Mariam Alceni ; Feu Dr. Amidou Séré ; Dr. Idrissa Kaboré ; Sibiri Zangré ; Adama Badiel ; Dr. Honorat Badiel ; Ahmed Ouédraogo dit John et Samuel Ouédraogo.
Et des médailles et des certificats ont été remis à ces premiers présidents de l’Association des Ressortissants Burkinabè en Rhénanie-du-Nord-Westphalie.

Martin Philippe
Burkina Demain

Crash d’avion : 5 Français morts à Malte

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Le crash a fait au total cinq morts

Un petit avion français s’est écrasé ce lundi matin à l’aéroport international de Malte-La Valette. Bilan : cinq morts, tous des ressortissants de la France.

Le crash a fait au total cinq morts
Le crash a fait au total cinq morts

Le drame est survenu lundi matin. Trois salariés du ministère français de la défense et deux d’une société privée avaient place à bord du petit appareil qui s’est écrasé ce lundi matin au décollage à l’ l’aéroport international de Malte-La Valette.
L’avion frappé par ce drame était en mission de reconnaissances en mer Méditerranée pour le compte du ministère français de la défense.
Si ledit ministère a confirmé la nouvelle, l’on ignorait encore les causes de l’accident.
Burkina Demain

Putsch déjoué: Salifou Diallo parle de connexions extérieures

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A travers cette déclaration, le président par intérim du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), Salifou Diallo, a dénoncé la volonté de vengeance des pontes du régime Compaoré qui veulent mettre un coup d’arrêt au processus de démocratisation du pays. Lisez plutôt!salifou

Le 08 Octobre 2016, nos forces de défense et de sécurité ont mis la main sur des éléments de l’ex- Régiment de Sécurité Présidentielle (RSP), garde prétorienne de l’ex- président Blaise Compaoré bouté hors du pouvoir par l’insurrection populaire des 30/31 octobre 2014. Ces derniers qui se sont livrés à une tentative d’attaque contre la sécurité ont été déjoués.

Loin d’être anodin, ce fait s’est révélé être un des épisodes d’un grand complot ourdi par un groupe plus large d’éléments de l’ex- RSP contre les institutions de la république et contre l’armée.

Des sources de la sécurité nationale rendues publiques, il s’est agi en effet d’une tentative de déstabilisation et de prise du pouvoir par les armes. Alors même que notre peuple venait de marquer le douloureux souvenir d’un an du putsch ignoble, barbare et inopportun avorté des 16/17 septembre 2015, ce groupe d’irréductibles putschistes vient à nouveau remuer dans la plaie non encore cicatrisée infligée au peuple. Le caractère aventuriste et grossier de ce nouveau plan montre sans aucun doute que ces éléments et leurs commanditaires ne reculent devant rien pour reconquérir leur paradis perdu. Les connexions et les moyens financiers mis en jeu laissent également apparaître qu’il ne s’agit pas là d’un acte isolé de soldats de rang subalterne mais plutôt d’un échafaudage conçu et actionné par ceux que notre peuple a rejetés les 30 et 31 octobre 2014.

Le Mouvement du Peuple pour le Progrès, analysant en profondeur la situation nationale dans ses récents développements, constate que ces actes se déroulent au moment précis où le camp de Blaise Compaoré tente de renaitre de ses cendres en redéployant son ancien front dit républicain sous la nouvelle dénomination de Coalition pour la démocratie et la réconciliation nationale (CODER), avec pour mot d’ordre principal une prétendue réconciliation nationale qui ne signifie ni plus ni moins que la libération sans condition et sans jugement des putschistes détenus et tous les auteurs présumés de crimes de sang et de crimes économiques du régime déchu. Toutes ces gesticulations ne visent qu’un seul objectif, endormir le peuple pour mieux se venger de leurs échecs et porter ainsi un coup d’arrêt à son aspiration légitime à la véritable démocratie et au progrès.

La récente intention des soldats de l’ex- RSP de s’attaquer aux garnisons militaires où sont détenus les putschistes confirme qu’il s’agit là d’initiatives coordonnées, civiles et militaires, concourant aux mêmes objectifs à savoir libérer leurs chefs détenus et restaurer l’ordre ancien. En cela, la parution suspecte il y a quelques jours de leur chef suprême Blaise Compaoré sur les écrans de télévision n’est certainement pas un fait du hasard.

Le récit des événements précise d’ailleurs que certains soldats de l’ex RSP seraient venus de l’étranger pour se livrer directement à leur basse besogne, munis de matériels et d’importantes sommes d’argent, preuves supplémentaires des connexions entretenues entre eux et leurs maîtres en exil.
Le moment pour cela était bien choisi par eux, la période dans laquelle le Burkina Faso s’apprête à commémorer l’an II de la victoire de l’insurrection populaire des 30/31 octobre 2014.

Peuple du Burkina Faso,

Devant la gravité d’une telle situation qui constitue une nouvelle menace contre les fondements de la république, la démocratie et une énième tentative de remise en cause des acquis de l’insurrection populaire, le Mouvement du Peuple pour le Progrès condamne fermement la tentative de coup d’état et exige que ses auteurs, commanditaires et exécutants soient tous détectés et punis à la hauteur de leurs forfaits.

Le MPP félicite les forces de défense et de sécurité qui ont su mettre en déroute, avant qu’elle n’endeuille à nouveau notre peuple par un autre bain de sang, cette tentative aventuriste et déraisonnée. Le MPP encourage les enquêteurs à poursuivre leurs recherches, aussi bien dans le milieu militaire que civil, afin de mettre en lumière toutes les connexions et d’en établir les preuves. Au regard de la situation nationale, dans ses récentes évolutions, le MPP estime en effet que beaucoup de choses restent à découvrir, afin que toute la vérité soit établie et que notre peuple puisse en tirer toutes les conséquences.

Au regard des faits répétitifs du genre dans lesquels la responsabilité des mêmes personnes est clairement établie, le MPP demande au gouvernement et à la justice de passer à la vitesse supérieure dans les sanctions à appliquer à leur encontre et qui sont de leurs ressorts respectifs. En particulier en ce qui concerne la justice, le MPP exige l’accélération de toutes les procédures devant aboutir au jugement de tous les criminels et putschistes contre la république.
Le MPP appelle toutes les couches sociales du peuple burkinabè à se mobiliser, comme hier, pour faire échec à cette nouvelle tentative de déstabilisation, défendre les acquis de l’insurrection populaire, défendre et consolider les institutions légitimes démocratiquement établies.

Le MPP félicite le peuple burkinabè pour sa contribution inestimable à la sécurité du pays, l’invite à persévérer dans la vigilance afin de dénoncer et mettre en déroute tous les aventuriers où qu’ils se tapissent, l’invite enfin à observer la plus grande prudence vis-à-vis des campagnes d’intoxication et manœuvres de tous genres orchestrées par ces personnes à travers les médias, notamment les réseaux sociaux.

Le MPP appelle le peuple burkinabè, de toutes sensibilités politiques, à l’union sacrée autour de la démocratie et de la République pour engager résolument notre pays à la quête de l’avenir.

Démocratie-Egalité-Progrès !
Ouagadougou le 23 Octobre 2016

Pour le Mouvement du Peuple pour le Progrès(MPP),

Le Président par intérim

Salifou DIALLO