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Sécurité intérieure: un présumé terroriste abattu avec en main un explosif

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Photo d'archive

A travers ce communiqué, le gouvernement informe du démantèlement d’un réseau de présumés terroristes à Yagma, avec la collaboration de la population. Lisez plutôt! kilwin

Dans la nuit du 22 au 23 octobre 2016, les forces de défense et de sécurités ont démantelé un réseau de recrutement destiné à alimenter des filières terroristes dans la sous-région et au Burkina Faso.

Cette opération a pu être menée grâce à la vigilance des populations de Yagma dans la commune de Ouagadougou , suite à des tentatives de recrutement de jeunes devant être formés hors du territoire nationale, aux fins d’actions terroristes .

Apres recoupement et vérifications des faits et sources, les forces de défenses et de sécurité sont intervenues pour démanteler le dit réseau en procédant à leur arrestation. Durant cette opération, elles ont essuyé des tirs et dans la riposte, un assaillant a été abattu, tenant en mains un explosif et un pistolet.

Le procureur du Faso accompagnée du ministre d’Etat, ministre de l’administration territoriale et de la sécurité intérieure est allée faire le constat d’usage. Cette opération a permis l’arrestation de suspects et l’enquête suit son cours.

Le gouvernement félicite les habitants de Yagma pour leur collaboration et appelle toutes les populations à contacter les forces de défense et de sécurité aux numéros numéro 16 ou 17 pour tout comportement suspect.

Le gouvernement félicite par ailleurs les forces de défenses et de sécurité pour leur professionnalisme, renouvelle ses encouragements aux populations pour leur collaboration et les invite à la vigilance.

Burkina Demain

CMA de Kossodo: des gestionnaires des hôpitaux au centre des malversations de 11 millions de francs CFA

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Photo d'illustration du CMA de Kossodo

Depuis quelques jours, rien ne va plus au district sanitaire de CMA de Kossodo. Au cœur du problème, les gestionnaires des hôpitaux. Et on entend, le personnel traitant, microphone à la bouche scander des paroles à caractère diffamatoires: » Gestionnaires voleurs, on n’en veut plus ». « Gestionnaires voleurs, en prison ».

Photo d'illustration du CMA de Kossodo
Photo d’illustration du CMA de Kossodo

A l’origine du problème, une malversation financière de 8 millions de francs CFA. A la demande du corps syndical de l’hôpital, les services impliqués devaient présenter les pièces justificatives. Il en a résulté la non-conformité les ordonnanciers des gestionnaires et ceux des autres services.

Appelés à se justifier, les gestionnaires ont nié en bloc les faits. Puis, il a été appelé à la sagesse du directeur régional de la santé. Dans un premier temps, il a tenté de couvrir les intéressés, en parlant d’écart de versement.
Entre-temps, l’Autorité supérieure de contrôle de l’Etat a été saisi et elle a auditionné les protagonistes. Le comble, une nouvelle malversation de trois millions de francs CFA a été découverte courant le dernier trimestre qui a suivi l’éclatement de cette affaire.

Le directeur régional s’est emporté lorsqu’il l’ appris et a menacé de les livrer à la gendarmerie s’il ne s’acquittait pas ladite somme. Aussitôt dit, les gestionnaires sont allés au trésor pour régler le montant de leurs poches.
En tous cas, le directeur régional a annoncé qu’il y aura des sanctions, mais les agents de santé réclament mieux; ils ne veulent plus des sanctions aux entournures d’affectations, mais de vrais sanctions.

Leurs griefs sont importants. Ils reprochent aux gestionnaires des hôpitaux l’achat de plaques solaires défectueux, alors que les gestionnaires prétendent avoir perdu les reçus. De même qu’autre gestionnaire admis dans un projet, appelé à justifier certaines dépenses, a déclaré avoir déboursé 9 millions francs CFA pour payer de la pomme de terre pour le repas des travailleurs du centre hospitalier qui ne se rappellent même plus le jour où ils en ont véritablement bénéficié. Autre chose, une gestionnaire a détourné la bagatelle somme de 101 millions de francs CFA pour s’exiler aux Etats-Unis, en 2013.

Anderson Koné
Burkina Demain

Transporteurs aériens francophones : Le burkinabè Mamady Sanoh désigné président

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Le Burkinabè Mamady Sanoh vient d'être porté à l'Association des transporteurs aériens francophones

Réunis dans la capitale tunisienne, Tunis, les membres de l’Association des Transporteurs aériens Francophones (ATAF) ont élu ce samedi 22 ocotbre 2016, le burkinabè Mamady Sanoh à la tête de l’institution qui compte.

Le Burkinabè Mamady Sanoh vient d'être porté à l'Association des transporteurs aériens francophones
Le Burkinabè Mamady Sanoh vient d’être porté à la tête de  l’Association des transporteurs aériens francophones

Les compagnies aériennes francophones, réunies en assemblée générale à Tunis ont porté le président du conseil d’administration d’Air Burkina à la tête de leur Association. Mamady Sanoh, également coordinateur du bureau d’IPS-WA au Burkina, la holding d’investissement, d’industrial Promotion Services -West Africa (IPS-WA), propriété du richissime chef religieux des ismailiens, Aga Khan, ajoute ainsi une autre corde à son arc.
Il va présider les rênes de cette Association pour un mandat de trois à côté de Frédéric Gagey. Le Pdg d’Air France a été désigné à l’occasion vice-président.
Parmi les autres membres du comité exécutif, l’on compte Sarra Rajeb, patron de TunisAir ou encore Philippe
Dandrieu qui dirige Air Corsica.

 

Priorités du nouveau président

 

Le président de l’ATAF décline ses priorités à la tête de cette instance. « J’ai été porté à la présidence du nouveau bureau de notre organisation à l’occasion de la 23ème assemblée générale de l’association des transporteurs francophones à Tunis », a expliqué M Sanoh. Avec cette designation, Mamady Sanoh devient une référence panafricaine dans le secteur de l’aérien. Il entend mettre son expérience à profit pour renforcer les relations entre les
compagnies aériennes francophones. Nous devons également pour assurer davantage de sûreté et de sécurité
pour nos compagnies », a déclaré le président de l’ATAF.
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Regroupant des compagnies aériennes francophones, l’ATAF prône le dialogue, l’échange d’informations et de technologie entre les acteurs du transport aérien et des secteurs connexes. L’Association compte une vingtaine de membres.

Burkina Demain

Institut Goethe: une exposition sur le« Deutschland im Koffer » à partir du 27 octobre

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Le Goethe-Institut a organisé un dîner de presse ce vendredi, 21 octobre 2016 à Ouagadougou pour annoncer la tenue de l’exposition « Deutschland im Koffer »: ‘‘l’Allemagne dans une valise’’.goethe-1

Verena Passig-Oulaï, conseillère pédagogique de l’institut a expliqué aux journalistes que son institut organisera du 27 octobre au 18 novembre 2016 une exposition dénommée « Deutschland im Koffer ».

C’est une exposition multimédia présentée de façon ludique et humoristique qui permettra aux invités de découvrir l’Allemagne, ses particularités, les atouts qu’offre la langue allemande et divers aspects de l’Allemagne ainsi que ses habitants, foi de la conseillère pédagogique.
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« Une chose est de parler la langue. Mais une autre chose est de connaitre les réalités ainsi que la culture du peuple allemand. Donc, c’est une occasion pour l’institut de mettre tout ceci à la portée du public burkinabè », a-t-elle expliqué.
Verena a par ailleurs mentionné que pendant l’exposition, les participants surtout les élèves auront aussi l’occasion de renforcer l’apprentissage de la langue allemande par des questionnaires préparés à leur égard.

Le vernissage est prévu pour se tenir le 27 octobre 2016 à 16 heures au bureau de liaison du Goethe-Institut.

Mathias Lompo
Burkina Demain

COP 22 à Marrakech : les acteurs burkinabè se préparent

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Les officiels à l'issue de l'ouverture de l'atelier préparatoire de la COP22

Le ministère de l’environnement, de l’économie verte et du changement climatique, en partenariat avec le royaume du Maroc et le système de Nations-unies, a organisé une conférence de sensibilisation des acteurs sur les enjeux de la COP 22 pour le Burkina Faso, ce vendredi, 21 octobre 2016 à Ouagadougou.

Les officiels à l'issue de l'ouverture de l'atelier préparatoire de la COP22
Les officiels à l’issue de l’ouverture de l’atelier préparatoire de la COP22

C’est une rencontre préparatoire qui consiste d’abord, à mettre en exergue la vision du gouvernement burkinabè en matière de lutte contre le réchauffement climatique, ensuite, à sensibiliser l’opinion sur la contribution nationale du Burkina Faso en la matière et enfin, à connaitre les attentes de la COP 22, selon Ferhat Bouazza, ambassadeur du royaume du Maroc au Burkina Faso.

Il a également laissé entendre que la conférence ambitionne aussi de toucher l’ensemble des acteurs burkinabè actifs dans le domaine de la protection de l’environnement de manière générale, sur l’importance de cet évènement international, que ce soit les autorités gouvernementales, la société civile ou le secteur privé et de donner la parole à tous ceux qui ne pourront pas faire le déplacement à Marrakech.

Le diplomate a aussi souligné l’importance de la société civile dans les engagements. Selon lui, l’importance de leur rôle en matière de changement climatique n’est plus à démontrer. Et d’ajouter que toutes les occasions de renforcer leur mobilisation doivent être saisies. En sus, l’amélioration des capacités de la société civile contribuera certainement à la prise de décision aux côtés des intervenants nationaux et internationaux.
Le ministre de l’environnement, de l’économie verte et du changement climatique, Nestor Bassière a rappelé l’importance capitale de la COP22 à Marrakech au Maroc. A l’en croire, la tenue de cet évènement est une fierté pour l’Afrique. Et de mentionner que c’est « une COP du donner et du recevoir ». Car le Burkina Faso ne se contentera pas seulement d’y participer, mais de faire des propositions pour l’atteinte des objectifs. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle une journée lui sera dédiée le 09 novembre 2016 à Marrakech, a expliqué le ministre.

Au présidium, les acteurs clés de la réussite de la participation du Burkina à Marrakech 2016
Au présidium, des acteurs clés de la réussite de la participation du Burkina à Marrakech 2016

Metsi Makhetha, coordonnatrice résidente du système de nations unies et représentante du PNUD au Burkina a tenu à féliciter le gouvernement burkinabè pour son engagement en faveur de la ratification de l’accord de Paris sur le changement climatique. Cela constitue un engagement fort en faveur du développement durable tant sur le plan économique, social qu’environnemental pour notre planète et au bénéfice des générations actuelles et futures.

Elle a aussi ajouté que cette rencontre préparatoire de la COP22 est un témoignage de la volonté du gouvernement burkinabè de contribuer activement à la réussite de l’évènement de Marrakech. Et de conclure que son institution ne ménagera aucun effort pour soutenir lesautorités burkinabè dans cette noble mission.
Pour rappel, la COP 22 se tiendra du 7 au 18 novembre 2016 à Marrakech au Maroc.

Mathias Lompo
Burkina Demain

Tentative de déstabilisation du Burkina : le pays tient les commanditaires

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C'est dans les environs de ce pont que des assaillants ont été neutralisés

Ceci est une analyse d’un lecteur, Alain W. Traoré, présenté comme un juriste consultant, qui revient sur les derniers évènements qui ont marqué le Burkina Faso. Il fait des révélations croustillantes sur leurs auteurs et leurs condisciples, avec des menaces à la clé. Lisez plutôt!

C'est dans les environs de ce pont que des assaillants ont été neutralisés
C’est dans les environs de ce pont que des assaillants ont été neutralisés

Qui en veut bien au pays des hommes intègres ? Est-on tenté de se demander depuis qu’une série d’évènements dont le déroulement semble lié à la volonté manifestement nauséabonde et scélérate d’hyènes aux dents sanguinolentes plus qu’à un coup du sort.

En effet, le 8 octobre dernier, signe que la divinité céleste a pris parti pour le Burkina Faso, au travers d’un banal contrôle d’identité, de présumés trouble-fêtes ont été démasqués et neutralisés, dans les environs du pont Nazinon, alors qu’ils envisageaient de cracher du feu sur le Palais présidentiel de Ouaga 2000 et de s’attaquer à la Maison d’arrêt et de correction de l’armée (MACA), dans l’expectative de libérer des détenus. Chose intriguant, on aurait découvert calfeutrés dans les collets de leurs tenues vestimentaires des pièces nationales d’identité de la Côte d’Ivoire, un pays voisin et frère, avec lequel le Burkina croyait avoir fumé le calumet de la paix, après que leur alter ego s’y est installé.

Comme un malheur ne vient jamais seul, dans la nuit du 11 au 12 octobre 2016, des assaillants ont encore attaqué le poste avancé d’Intangom, près de la frontière avec le Mali, faisant 6 morts dont quatre militaires et deux civils. Cette énième forfaiture renforce notre foi en l’existence d’un plan machiavélique contre le Burkina Faso et les autorités actuelles du pays. Ce d’autant plus qu’elle a eu lieu à la veille, sinon le jour même du départ du président du Faso pour Bruxelles où il avait à cœur de rassurer et de vendre le label burkinabè au cours du Rebranding Africa Forum qui consacrait une journée spéciale au Burkina Faso.

La fin des haricots, le président du Faso a vécu une histoire à la fois rocambolesque et ignominieuse lors de ce présumé voyage mainte fois décalé qui a eu finalement lieu au cœur de la nuit. Au moment où les passagers du vol s’étaient assoupis, le premier moteur avait rompu, puis le deuxième, alors que l’avion se trouvait dans le ciel algérien. A l’étape du trajet, l’avion était à 1 h de vol d’Alger et 1 h30 de Ouagadougou ; avec tous les risques plausibles de crash.

Dieu nous en ayant préservé, l’avion présidentiel a atterri sain et sauf à l’aéroport international de Ouagadougou. A la stupéfaction générale des passagers du vol présidentiel qui n’oublieront pas de si tôt cet épisode bouleversant. Là aussi, la thèse d’un complot international est défendable. Car, c’est un secret de polichinelle que l’avion avait été convoyé aux Etats-Unis un mois durant pour subir des réparations. On se demande aujourd’hui encore, ce qui a bien pu se passer. Mystère et boule de goonré.

Quoi qu’il en soit, on estime et à bon droit que la sécurité du chef de l’Etat est plus que jamais menacée. Aussi bien dans son palais que sur le reste de l’espace terrien burkinabè que dans les airs.

Autant le chef de l’Etat peut éprouver des craintes autant les auteurs, les co-auteurs et les commanditaires des ces attaques ne devraient pas en être en reste. On les connaît plus ou moins tous désormais, grâce aux restes matériels des apprentis sorciers qui ont été neutralisés et aux témoignages révélateurs de leurs condisciples alpagués.

Pour le respect de leur peuple et de leur fonction, nous nous gardons bien, inspiré par la sagesse moaga et la culture trempée de notre peuple, d’étaler sur la place publique leurs identités. Ils se connaissent et ils ne sont pas sans savoir que des Burkinabè, versés dans les confidences des hommes d’Etat les connaissent aussi.
Mieux donc vaudra pour eux qu’il ne se passe rien de justement grave au Burkina Faso, sinon nous nous ferons le devoir de porter leurs noms à tout-va. Qu’ils soient mêlés ou non à d’éventuelles machinations contre le retour du pays dans le concert des Nations.

Alain W. TRAORE
Juriste Consultant

Cameroun: 60 morts et 600 blessés après le déraillement d’un train

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Un train de voyageurs a déraillé le 21 octobre 2016 dans la ville d’Eseka, à environ 200 kilomètres de Yaoundé. La société Camrail, propriété du groupe Bolloré, a confirmé qu’un « accident » était survenu « sur le train voyageurs 152 à destination de Douala à la Gare d’Eseka ».
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Un premier bilan fait état de 60 morts et 600 blessés. Plusieurs wagons se seraient retournés, selon les premiers témoignages sur place. D’après la télévision publique, de nombreux blessés ont été pris en charge et dirigés vers l’hôpital de district.

Quelque 1 200 à 1 300 personnes voyageaient à bord de ce train « exceptionnel », selon l’expression de la compagnie, où « huit wagons » avaient été rajoutés, nous a précisé Camrail. Ce déraillement est en effet intervenu alors que la route entre Yaoundé et Douala avait été coupée dans la matinée à Matomb, rendant impossible le passage en voiture entre les deux villes principales du pays. Camrail avait alors annoncé mettre en place des voitures supplémentaires afin de supporter l’afflux de voyageurs.

Selon Camrail, deux cellules de crise ont été mises en place après qu’une réunion a été tenue aux alentours de midi, environ une heure après le déraillement. L’une des cellules a été mobilisée à partir de Douala, pour rapatrier les passagers sains et saufs, et l’autre doit partir de Yaoundé et se rendre sur les lieux dans les prochaines heures. Celle-ci se chargera notamment d’établir un bilan officiel de l’accident.

Anderson Koné
Burkina Demain

An II insurrection populaire: le programme de la commémoration

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Le gouvernement burkinabè commémorera le deuxième anniversaire de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014. La commémoration sera marquée par plusieurs activités qui s’étaleront du 27 au 31 octobre 2016. martyrs

Le jeudi 27 octobre, il est prévu le nettoyage des cimetières et des sites symboliques dédiés aux martyrs et aux héros nationaux.
Le vendredi 28 et le dimanche 30 octobre, des offices religieux de prière pour la nation.

Le 29 octobre 2016, le Président du Faso s’adressera à la Nation. Des baptêmes de places et de rues seront enregistrés à travers tout le pays. A Ouagadougou, c’est le « Boulevard France-Afrique », qui relie le Rond-point de la Patte d’Oie à l’Avenue Pascal Zagré à Ouaga 2000, baptisé ainsi sous Blaise Compaoré, qui changera de nom. Il se fera désormais appeler « Boulevard de l’insurrection populaire ».

Le 31 octobre à 16h, le Président du Faso déposera solennellement une gerbe de fleurs au mémorial des héros nationaux, après avoir reçu les blessés et les familles de l’insurrection la veille au palais de Kossyam.

Le lundi 31 octobre, une marche populaire partira de la Place de la nation à l’ex-Assemblée nationale sur le Boulevard de l’Indépendance et sera suivie d’une minute de silence en hommage aux martyrs.

Anderson Koné
Burkina Demain

Attaque d’Intangom: » Il n’y a pas eu un retard excessif »

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Le Chef d’Etat-major général des armées, le Général Pingrénoma Zagré et le Chef d’Etat-major de la Gendarmerie nationale, le Colonel Tuandaba Coulibaly, ont assisté le ministre de la sécurité intérieure, Simon Compaoré, lors du point de point de presse sur la sécurité intérieure, ce vendredi 21 octobre 2016 à Ouagadougou.etat-major

A en croire le Général Pingrénoma Zagré, il est difficile d’envoyer des renforts au moment de l’attaque; que les forces de l’ordre interviennent avec les moyens dont ils disposent.
« Dans des situations de ce genre, la rapidité est liée à la nature des moyens que nous utilisons pour nous déplacer. Au bout d’une heure de temps, le détachement de Markoye était sur les lieux en appui au détachement d’Intagom. Il n’y a pas eu un retard excessif.

Les tirs ont pris fin autour de 9h parce que dans un tel environnement, il faut faire une reconnaissance des lieux et s’assurer qu’il n’y a pas d’assaillants embusqués et c’est ce qui a donné lieu à ce délai ».

Selon lui, le directeur de la justice militaire et le chef d’Etat-major de l’armée de terre ont été instruit pour procéder à des investigations afin de « bien élucider les faits ».

Mathias Lompo
Burkina Demain

Burkina: 30 militaires, 3 plans pour prendre le pouvoir

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Le ministre de la Sécurité intérieure, Simon Compaoré, a animé un point de presse, ce 21 octobre 2016 à Ouagadougou. A l’occasion, il a annoncé qu’une trentaine de militaires de l’ex Régiment de sécurité présidentielle (RSP) projetaient d’opérer un coup d’Etat, le 8 octobre dernier.
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«Les objectifs de ce groupe d’environ 30 hommes, composé essentiellement de sous-officiers et de militaires de rang de l’ex Régiment de sécurité présidentielle (RSP) étaient d’attaquer la caserne de la gendarmerie à Ouagadougou (camp Paspanga), la Maison d’arrêt et de correction des Armées (Maca) pour libérer les détenus, de séquestrer certaines autorités et de s’attaquer à la présidence du Faso pour prendre le pouvoir par les armes», parole de Simon Compaoré qui a dit que l’opération prévue pour minuit a été révélée grâce à l’arrestation le même jour de quatre éléments sur le pont du Nazinon (Pô).

Selon Simon Compaoré, le cerveau de l’opération est l’Adjudant-chef Gaston Coulibaly, épaulé par le sergent Kalifa Zerbo et le soldat de première classe, Issaka Yélémou. Ces derniers, a-t-il poursuivi, ont recruté une trentaine de militaires de l’ex RSP, en tablant sur le fait qu’ils étaient marginalisés par l’armée et les autres militaires.

«L’Adjudant-chef Gaston Coulibaly a décidé de mettre en œuvre le plan B qui consistait à s’emparer des armes des militaires dans les postes de garde et d’effectuer des tirs tous azimuts dans tous les garnisons, afin de créer le chaos», autre révélation du ministre qui a affirmé que ce plan devait être mis en œuvre le lendemain, 9 octobre, mais il a échoué aussi.
C’est ainsi que l’adjudant-chef a décidé d’enclencher le plan C qui consistait à créer une rébellion en opposant les différentes entités de l’Armée par des actions de désinformation via les réseaux sociaux et dans les casernes.
A entendre le ministre Compaoré, 32 militaires ont été entendus, 19 gardés à vue et 10 déférés et présentés au commissaire du gouvernement. De même, 10 civils ont été entendus; du matériel militaire saisi: une kalachnikov, 6 chargeurs et des centaines de cartouches. Mais, l’adjudant-chef Coulibaly Gaston est toujours en fuite.

Poursuivis pour haute trahison, attentat à la sûreté de l’Etat, rébellion, complicité d’attentat, meurtre, tentative de meurtre, association de malfaiteurs, coups et blessures volontaires, désertion en bandes armées, détention illégale d’armes et de minutions de guerre et violation de consignes, le ministre de la sécurité intérieure Simon Compaoré a déclaré que 3 des éléments sont des déserteurs « qui revenaient d’un pays voisin pour participer à une action d’atteinte à la sûreté de l’Etat ».

A la question de savoir le nombre d’éléments de l’ex-RSP qui se trouvent en Côte d’Ivoire, le chef d’Etat-major général des armées, le Général Pingrénoma Zagré dit avoir une idée sur le nombre et les identités de l’ex-RSP en Côte d’Ivoire mais ne pas pouvoir en dire plus.

Mathias Lompo
Burkina Demain