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Coopération : Après Bamako, le Président du Faso attendu à Abidjan ce lundi 5 septembre

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Après Bamako, le Président du Faso, le Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, effectue, ce lundi, une visite d’amitié et de travail à Abidjan en Côte d’Ivoire

Le Président du Faso le Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, effectue, ce lundi, 5 septembre 2022, une visite d’amitié et de travail à Abidjan en Côte d’Ivoire. Une visite d’amitié et de travail en terre ivoirienne qui intervient après celle effectuée le samedi dernier à Bamako. Communiqué de la Présidence du Faso.

Après Bamako, le Président du Faso, le Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, effectue, ce lundi, une visite d’amitié et de travail à Abidjan en Côte d’Ivoire

«Communiqué de Presse

Coopération : le Président du Faso à Abidjan

(Ouagadougou, 05 septembre 2022). Le Président du Faso, le Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo DAMIBA, effectue, ce lundi, une visite d’amitié et de travail à Abidjan en Côte d’Ivoire.

Cette visite en terre ivoirienne permettra au Président DAMIBA et à son homologue Alassane OUATTARA d’échanger sur les questions sécuritaires dans la sous-région et d’affiner leur coopération militaire pour une lutte efficace contre le terrorisme.

Bien d’autres domaines de coopération et des sujets d’intérêt commun aux deux pays seront également au menu des échanges entre le Chef de l’Etat et les autorités ivoiriennes.

La Direction de la Communication de la Présidence du Faso»

Mentalités et Développement : Grande Conférence de Young Sam Kim le 29 octobre à Ouaga

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C'est le sud-coréen Young Sam Kim qui sera l'orateur principal de cette grande conférence du 29 octobre 2022 à Ouaga 2000

Ouagadougou, notamment la salle internationale de conférences Ouaga 2000, abritera le 29 octobre prochain une grande conférence internationale qui aura comme pour orateur principal le sud-coréen Young Sam Kim.

C’est le sud-coréen Young Sam Kim qui sera l’orateur principal de cette grande conférence du 29 octobre 2022 à Ouaga 2000

Organisée par le Groupe Racine, cette grande conférence aura pour thème :«Impact du Mind Education sur le Développement». Pour de plus amples infos, consultez Ceci.

Adresse à la Nation du Président Damiba : Diagnostic sans complaisance depuis Dori

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Le Président du Faso s'est adressé à la Nation depuis Dori

C’est Dori, chef-lieu de la région épicentre de la question terroriste dans le pays, que le Président du Faso, le Lieutenant-Colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba a choisi pour s’adresser à la Nation pour faire le point et dresser les perspectives de la Transition.

Le Président du Faso s’est adressé à la Nation depuis Dori ce 4 septembre 2022

Occasion pour lui de faire un diagnostic sans complaisance de la situation nationale et de réaffirmer l’engagement de son pouvoir à faire en sorte que la refondation en cours dans le contexte de lutte pour recouvrer l’ensemble du territoire national. Voici l’intégralité de l’Adresse à la Nation du Président du Faso du 04 Septembre 2022

«Peuple du Burkina Faso ;

Chers compatriotes ;

Burkinabè de la diaspora ;

Il y a cinq mois, je prenais date avec vous pour faire un premier bilan d’étape du processus de reconquête de notre territoire national entamé au lendemain du tournant politique qu’a connu notre pays. Mais il sied, avant d’évaluer le chemin parcouru, de vous décrire de façon explicite et sans complaisance, la situation grave dans laquelle se trouvait notre pays au moment où nous mettions en route l’œuvre de restauration et de refondation.

Le mal qui nous ronge, est la résultante de plusieurs années de compromissions politiques, de contradictions sociales et d’amalgames de tous genres, qui ont fini par porter un coup fatal à l’équilibre délicat, que nos devanciers avaient réussi à trouver, pour permettre aux différentes communautés de vivre-ensemble malgré leurs différences. Incapables d’initier le moindre sursaut collectif, nous avons laissé notre pays sombrer. A tous les niveaux, nous avons failli.

A commencer par nous, Forces de défense et de sécurité, chargées de défendre notre territoire et de protéger nos populations. Les divisions internes nous ont fragilisés, au point de remettre en cause les valeurs qui faisaient la renommée du soldat Burkinabè.

Cela se ressent très logiquement sur notre engagement et notre manière de mener la guerre contre le terrorisme.

Certaines actions des nôtres ont malheureusement plus contribué à attiser le feu, plutôt qu’à l’éteindre. Cette réalité concerne également les VDP qui, malgré leur bravoure, ont parfois été utilisés ou manipulés à des fins de vengeance au niveau communautaire.

La vérité est que cet état de délabrement moral, concerne toutes les composantes de notre société. Le laxisme et le clientélisme de tous genres, se sont érigés en règle, dans une administration publique prise en otage par des groupuscules. Dans les faits, le service public s’est mué en système de corruption, de clientélisme et de marchandage aux antipodes de la bonne gouvernance tant prônée. Au point où les populations ont fini par développer un sentiment de défiance envers les structures administratives publiques.

Des commis de l’État, politisés et sans honte, devenus de vrais rapaces, à l’affût de la moindre opportunité pour aspirer nos maigres ressources publiques.

Le constat n’est guère plus reluisant sur le terrain de la justice en laquelle le Burkinabè a perdu grandement confiance. Une justice devenue un terrain d’affrontement politique et où les luttes intestines l’empêchent d’assumer son rôle de régulateur social. L’indépendance de la justice, saluée par tous il y a quelques années de cela, semble être mal assumée, et pose à nouveau l’épineuse question de l’homme des pouvoirs et des institutions.

Au-dessus, il y a cette classe politique. Une élite censée traduire les aspirations profondes du peuple en projets salvateurs, mais qui malheureusement, s’est engluée dans les méandres de luttes aux finalités malsaines et opportunistes. Trop préoccupée par ses intérêts personnels, insoucieuse devant la désespérance de la population, elle a pour beaucoup fait le choix de rester dans des invectives inutiles, dans l’achat des consciences par des distributions d’argent, dont on doit chercher la provenance.

La consécration de l’impunité dans la gestion des deniers publics a contribué à exacerber le sentiment d’injustice sociale au point d’alimenter de nombreuses rancœurs contre l’Etat et ses démembrements.

Et il y a enfin ce peuple. Ce pauvre peuple, laissé à lui-même, balloté de toutes parts, par les officines obscures cachées derrière certaines technologies, et gavé d’informations alarmistes par certains médias devenus de dangereux outils de subversion. Un peuple qui n’a plus de repère et qui n’arrive, ni à se mobiliser derrière son armée, ni à se révolter contre l’ennemi. Un peuple qui a troqué ses capacités de résilience contre un assistanat continu. Un peuple en quête permanente de bouc-émissaire. Un peuple qui est en train de perdre son âme mais qui ne s’en rend même pas compte. Un peuple qui semble avoir décidé de subir.

Voici, le portait de l’état dans lequel se trouvait le pays au moment où nous prenions nos responsabilités pour une meilleure gouvernance de notre pays.

Qu’avons-nous fait de notre héritage ? Comment avons-nous pu tomber si bas ? Comment se réveiller enfin ?

Mes chers compatriotes ;

C’est à ces différentes questions que nous avons entrepris de trouver des réponses.

Durant ces cinq mois, nous avons essayé d’interroger notre histoire. Quand on perd son chemin, il est sage de revenir à ses racines. C’est ainsi que nous avons essayé d’impliquer davantage les dépositaires de nos traditions et de nos religions, gardiens de nos valeurs. De nombreux efforts ont été déployés. La conjugaison de tous ces efforts a été décisive pour créer un électrochoc nécessaire à notre réveil collectif. Et les premiers signes de ce réveil commencent à être perceptibles, aussi bien sur le plan de la réponse militaire, que celui du dialogue : les deux piliers majeurs de notre stratégie.

Plongées il y a quelques mois dans un état de découragement et de démoralisation avancé, nos Forces se sont remobilisées. L’intensification des actions offensives, conduites souvent en coordination avec les VDP, ont visé surtout à désorganiser le dispositif ennemi. Sur le plan purement opérationnel, cet objectif-là, est atteint.

L’acquisition de nouveaux équipements et le renforcement de nos capacités techniques, nous permettent aujourd’hui de délivrer des feux avec une précision et un effet de surprise que nous n’avions pas auparavant.

Dans une tentative désespérée de se réorganiser, les terroristes procèdent désormais par groupuscules, misant sur des actions d’éclat comme la destruction d’infrastructures, les menaces ou les attaques contre les populations, pour maintenir l’illusion qu’ils gagnent du terrain.

Les actions offensives évoquées ont été rendues possibles, grâce à l’amélioration du dispositif de renseignement, plus précis, plus réactif et plus flexible. Cela a considérablement affiné les opérations de ciblage qui ont permis la neutralisation de plusieurs chefs terroristes locaux.

Le dispositif mis en place pour assurer l’assistance aux populations déplacées et aux populations vivant dans les zones difficiles constitue également un point de satisfaction.

Malgré les difficultés liées au terrain, jamais les populations n’ont été abandonnées à elles-mêmes.

En ce qui concerne la mise en œuvre du processus de dialogue, les avancées enregistrées sont très significatives.

Elles sont même au-delà de ce qui était attendu. Grâce à l’engagement des autorités religieuses, coutumières et administratives, le programme de démobilisation est aujourd’hui en marche. Plusieurs dizaines de jeunes ont déjà accepté de saisir la main tendue des communautés, en déposant les armes et en s’engageant dans le processus encadré par le Gouvernement.

Tous ces efforts combinés, ont permis d’observer une relative accalmie dans plusieurs localités du Centre-nord, de l’Est et du Nord. Localités auparavant régulièrement éprouvées par les attaques terroristes. Certaines populations commencent progressivement à regagner leurs terroirs dans ces régions.

Il ne s’agit pas ici de s’auto-congratuler sur les succès engrangés car, nous en sommes conscients, la dynamique est à peine en train de s’enclencher. Il faudra tout mettre en œuvre pour la consolider et faire en sorte que le processus devienne irréversible.

Burkinabè de l’intérieur et de la diaspora ;

La gravité de la situation interpelle notre conscience sur le sacrifice individuel et collectif que nous devons consentir.

Cette situation nous impose en effet, au nom de la sauvegarde de notre Nation, de prioriser nos actions, nos décisions, nos besoins, nos loisirs et même nos libertés.

C’est le prix à payer pour inverser la tendance et saisir enfin l’opportunité d’honorer notre histoire et de façonner notre devenir. C’est pourquoi, nous allons mettre en œuvre toutes les mesures nécessaires, pour d’abord reprendre le contrôle total de notre territoire et ensuite remettre notre pays sur les rails du progrès. Il s’agira en effet de poursuivre et d’intensifier les actions militaires, afin de réduire au maximum les capacités de nuisance de l’ennemi. Les nouveaux équipements militaires déjà acquis ou d’autres en cours d’acquisition nous permettront de restreindre davantage et de façon décisive la liberté de manœuvre des groupes qui refusent toujours la main tendue de la Nation.

Le moral de nos troupes étant un facteur décisif de cette guerre, les mesures concernant les conditions de vie et de travail des Forces de Défense et de Sécurité, des Groupes communaux de veille et de défense patriotique, seront renforcées.

Cela s’accompagnera d’une réorganisation en profondeur de notre dispositif opérationnel afin de mettre en place un maillage territorial adapté à l’évolution de la menace. Cette nouvelle structuration est déjà en cours de déploiement. Elle permettra non seulement de répondre aux besoins sécuritaires de proximité, mais facilitera également l’appropriation par les communautés de leur propre sécurité.

Parallèlement, le dialogue initié à la base et qui produit déjà des effets concrets, va être renforcé. Des personnes ressources et particulièrement influentes au sein des communautés, se sont engagées formellement à s’impliquer pour un retour des filles et des fils égarés. Au regard des résultats auxquels nous sommes déjà parvenus, il s’avère que cette initiative de tendre la main à nos frères est très prometteuse. Je voudrais inviter tous les combattants des groupes armés qui, par peur ou par méfiance, hésitent encore à déposer les armes, à faire confiance à l’État et à suivre l’exemple de leurs camarades d’hier qui ont eu le courage de franchir le pas.

Sur le plan de la gouvernance, des réformes majeures seront mises en route pour remettre l’administration publique au service des administrés. Les réformes concerneront également l’animation de la vie politique, qui a aujourd’hui plus des allures anarchiques que d’espaces de propositions pour un meilleur devenir de notre Nation. La classe politique doit porter les espoirs de notre peuple et constituer un exemple à suivre en termes de valeurs patriotiques.

Sur le plan de la coopération, nous sommes très reconnaissants aux pays amis du Burkina Faso, des efforts faits à l’endroit de notre peuple en cette période décisive de son histoire. Notre mutation sera profonde tant au plan politique, social, économique, culturel que diplomatique afin d’asseoir définitivement les bases d’un Etat-nation stable et prospère. Dans cet élan de changement audacieux et dans l’intérêt supérieur de notre pays, nos alliances seront portées vers des options qui garantissent le respect de notre indépendance.

Chers compatriotes;

Certains d’entre vous, par émotion ou par impatience, succombent rapidement à la tentation de tout remettre en cause, lorsque survient un coup dur. D’autres par contre, par ignorance ou par mauvaise foi manifeste, préfèrent ne voir que les coups durs, jetant aux oubliettes les efforts de nos Forces et ceux de nos vaillantes populations qui ont permis à notre Nation de rester débout.

C’est le lieu pour moi, de saluer les énormes efforts consentis par l’ensemble des Forces de Défense et de Sécurité, ainsi que les Volontaires pour la Défense de la Patrie, qui s’inscrivent sans réserve dans la logique offensive imprimée par le Commandement des Opérations du Théâtre National dans la conduite des activités de sécurisation de notre territoire.

Je réitère une fois encore ma compassion à l’endroit de toutes les victimes, celles qui ont payé de leur vie, mais aussi celles qui souffrent dans leur chair et dans leur dignité du fait du terrorisme.

Mes chers compatriotes;

L’histoire nous fait un clin d’œil aujourd’hui. Il y a 75 ans, jour pour jour, le territoire de la Haute-Volta était reconstitué après sa dissolution de 1932. En effet, le 4 septembre 1947 sonnait déjà comme un nouveau départ pour le peuple fier de la Haute-Volta. L’espoir d’un avenir radieux qui naissait grâce à de valeureux hommes qui, à l’époque, avaient déjà compris que la Nation passait avant tout.

Des devanciers comme le Mogho Naaba Koom 2, Hamadé Bougouraoua OUEDRAOGO, Daniel Ouézzin COULIBALY, Henri GUISSOU, Nazi BONI, le Mogho Naaba Sagha 2, Gérard Kango OUEDRAOGO, Philippe Zinda KABORE et bien d’autres, ont réussi ce sursaut patriotique qui nous permet aujourd’hui d’exister en tant que Nation. Si ces hommes y sont arrivés malgré l’adversité de l’époque, j’ai la ferme conviction que nous aussi, nous pouvons y arriver.

C’est pourquoi, je voudrais vous inviter à ce même sursaut patriotique. Marchons ensemble dans les pas de ces illustres hommes. Comme eux, faisons de ce 4 septembre 2022 un nouveau départ pour notre pays. Essayons ensemble de dompter nos fragilités et de reconstruire notre vivre ensemble. Faisons l’effort de retrouver nos valeurs.

Franchissons le pas pour oser reparler à l’autre, malgré la douleur et les rancœurs. Il n’existe aucun autre chemin pour enrayer l’engrenage de violences qui nous endeuille quotidiennement. Tôt ou tard, il faudra emprunter ce chemin.

Les divergences que nous trainons depuis des années, ne nous ont causé que désolation. Il est temps de nous redonner la main pour penser ensemble notre avenir. Ce qui est en jeu, c’est notre survie. Ce qui est en jeu, c’est cette Terre que nous avons reçue en héritage.

La terre de Maurice YAMEOGO, la terre de Aboubacar Sangoulé LAMIZANA, de Saye ZERBO, de Jean-Baptiste OUEDRAOGO, de Thomas SANKARA, de Blaise COMPAORE, de Yacouba Isaac ZIDA, de Michel KAFANDO, de Roch Marc Christian KABORE.

Chers compatriotes;

Pour ma part, je me ferai le devoir de vous rendre compte périodiquement de nos efforts communs de reconquête du territoire national. Sur ce, je vous donne rendez-vous en début d’année 2023, pour un autre bilan de la dynamique de reconquête de notre pays.

Que l’omnipotent et l’omniscient Dieu, nous inspire, afin que la paix soit bientôt célébrée au Pays des hommes intègres.

Pour la Patrie, nous vaincrons !»

Mentalités et Développement : Grande Conférence de Young Sam Kim le 29 octobre à Ouaga

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C'est le sud-coréen Young Sam Kim qui sera l'orateur principal de cette grande conférence du 29 octobre 2022 à Ouaga 2000

Ouagadougou, notamment la salle internationale de conférences Ouaga 2000, abritera le 29 octobre prochain une grande conférence internationale qui aura comme pour orateur principal le sud-coréen Young Sam Kim.

C’est le sud-coréen Young Sam Kim qui sera l’orateur principal de cette grande conférence du 29 octobre 2022 à Ouaga 2000

Organisée par le Groupe Racine, cette grande conférence aura pour thème :«Impact du Mind Education sur le Développement». Pour de plus amples infos, consultez Ceci.

Coopération Burkina -Mali : Le président Damiba accueilli à Bamako par son homologue Goita

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Le Président du Faso, le Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, a été accueilli à sa descente d’avion par son homologue malien, le président Assimi Goita

Arrivé ce samedi en début d’après-midi, à Bamako, la capitale du Mali, dans le cadre de sa visite d’amitié et de travail, le Président du Faso, le Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, a été accueilli à sa descente d’avion par son homologue malien, le président Assimi Goita.

Le Président du Faso, le Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, a été accueilli à sa descente d’avion par son homologue malien, le président Assimi Goita

«Coopération Burkina Faso-Mali: Le Président DAMIBA est arrivé à Bamako

(Bamako, 3 septembre 2022). Le Président du Faso, le Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo DAMIBA, est arrivé ce samedi en début d’après-midi, à Bamako, la capitale de la République du Mali. A sa descente d’avion à l’aéroport international Modibo KEITA, il a été accueilli avec tous les honneurs par son homologue et frère malien, le Président Assimi GOÏTA.

Le Président du Faso effectue une visite d’amitié et de travail au Mali. Il discutera avec le Président malien des questions majeures dont celle relative à la lutte contre le terrorisme. Il a, à ses côtés, plusieurs chefs militaires dont le Commandant du Commandement des opérations du théatre national (COTN), le Lieutenant-colonel Yves-Didier BAMOUNI, le Directeur général de l’Agence nationale de renseignements, le Lieutenant-colonel Mahamadi BONKOUNGOU.

Le Burkina Faso et le Mali liés par la géographie et l’histoire entendent renforcer leur coopération pour mieux réussir la lutte contre le terrorisme, principale préoccupation commune des deux pays, et assurer la stabilité régionale.

Direction de la communication de la Présidence du Faso»

Arrestation des 49 militaires ivoiriens au Mali : Lomé annonce la libération de 3 éléments

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Le ministre Robert Dussey (au milieu) qui a annoncé la libération des 3 soldates

Le pouvoir de Bamako a lâché du lest dans l’épineux dossier de l’arrestation de 49 militaires ivoiriens, avec l’annonce ce samedi à Lomé, de la libération de 3 militaires, tous des femmes.

C’est le ministre Robert Dussey (au milieu) qui a annoncé la libération des 3 soldates

«Je voudrais vous annoncer que le président de la transition du Mali Assimi Goïta a accepté de procéder à la libération de certains prisonniers (…) les discussions sont en cours pour les autres soldats en détention». C’est en ces termes que le ministre togolais des Affaires étrangères, Robert Dussey, a annoncé en substance la libération des 3 des 49 militaires ivoiriens arrêtés au Mali depuis le 10 juillet dernier.

C’était au cours d’une conférence de presse commune avec à ses côtés son homologue malien Abdoulaye Diop et le ministre directeur de cabinet à la Présidence ivoirienne, Fidèle Sarassoro. La raison humanitaire est invoquée pour justifier ce geste de clémence du pouvoir de Bamako

Mais, il n’empêche que cet élargissement partiel peut être le signe que l’on tend vers une libération de tous les soldats arrêtés. Avec la survenue de cette affaire, il y avait comme un langage de sourd entre Yamoussoukro et Bamako. Si dans la capitale malienne les 49 militaires ivoiriens sont considérés «mercenaires » ; dans la capitale ivoirienne ils sont des soldats  en mission pour les Nations-Unies et l’on préfère plutôt parler que de ‘’manquements’’ et d’ ‘’incompréhensions’’ qui est l’origine de  «cet événement fortement regrettable», selon Fidèle Sarassoro.

Christian Tas

Burkina Demain

Burkina-Mali : Le président Damiba attendu demain à Bamako

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Le président Damiba sera accueilli demain à Bamako pour ce premier déplacement officiel en terre malienne

Selon un communiqué de la Présidence du Faso, le président Paul-Henri Sandaogo Damiba effectuera demain samedi 3 septembre 2022, au Mali, une visite d’amitié et de travail.  Ce sera la première fois que les deux chefs d’Etat auront un tête-à-tête officiel après leur prise de pouvoir respectivement le 18 août 2020 et 24 janvier 2022.

Ce sera la première fois que les deux chefs d’Etat auront un tête-à-tête officiel après leur prise de pouvoir respectivement le 18 août 2020 et 24 janvier 2022

«Cette visite du Chef de l’Etat sur les bords du fleuve Djoliba participe de la volonté des nouvelles autorités Burkinabè de renforcer les excellentes relations séculaires de coopération qui existent entre le Burkina Faso et la République du Mali. A cette occasion, le Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo DAMIBA et son Homologue malien, le Colonel Assimi Goita vont passer en revue les sujets d’intérêt commun pour les deux pays y compris les problématiques du Sahel», précise ledit communiqué qui poursuit : «Les deux Chefs d’Etat saisiront cette occasion pour examiner les voies et moyens de renforcer la collaboration entre les deux pays et mutualiser leurs efforts en vue de relever les défis communs auxquels le Burkina Faso et la République du Mali font face».

Le Président du Faso annoncé également à Abidjan

Ce déplacement samedi à Bamako, pourrait bien ne pas être le dernier en ce début de septembre pour le président Damiba. A en croire nos confrères ivoiriens, il est attendu lundi prochain à Abidjan où il devrait s’entretenir avec le président ivoirien Alassane Ouattara.

Ces déplacements du chef de l’Etat interviennent après la mise en place de tous les organes de la Transition burkinabè. La mise en place du dernier organe- Conseil d’orientation et de suivi de la transition (COST) est intervenue ce vendredi même à Ouagadougou.

Burkina Demain

Conseil d’orientation et de suivi de la Transition : Le Président du Faso fixe le cap

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Le Président du Faso s'est adressé à la Nation depuis Dori

Les membres du Conseil d’Orientation et de Suivi de la Transition (COST) ont été installés ce vendredi matin à Ouagadougou au cours d’une cérémonie solennelle présidée par le Président du Faso, Paul Henri Sandaogo Damiba. Occasion pour le chef de l’Etat de revenir sur le rôle combien important du COST qui dit-il, est «le dernier maillon de la chaine que constitue le dispositif chargé de conduire cette transition. Dernier maillon certes, mais pas le moins important». Nous vous proposons l’intégralité de l’Intervention du président Damiba.

Pour le président Damiba, la refondation à laquelle les Burkinabè, et particulièrement la jeunesse, aspirent, doit se bâtir sur des piliers solides

«Mesdames, messieurs

Distinguées personnalités

La transition en cours dans notre pays nous offre la formidable opportunité d’impacter positivement le cours de notre histoire commune. Une histoire au cours de laquelle les rivalités et les contingences politiques ont conduit à une accumulation et à une cristallisation de contradictions sociales que nous n’avons pas su gérer. Progressivement, nous avons, au fil des années, contribué chacun, qui par son action, qui par ses paroles, qui par son silence et sa passivité, à détricoter le tissu social que nos devanciers ont mis des décennies à tisser.

La grave crise que nous traversons aujourd’hui, au-delà de la situation sécuritaire qui en est sa manifestation la plus visible, n’est que la gangrène de tous les petits problèmes que nous avons échoué à juguler pendant toutes ces années. Devons-nous poursuivre dans cette lancée ? JE PENSE QUE NON.

C’est pourquoi nous avons pris l’engagement de faire en sorte que cette transition constitue le point de départ d’une gouvernance de type nouveau.

Restaurer l’intégrité du territoire national, apporter une réponse efficace à la crise humanitaire, renforcer la gouvernance, assainir et refonder la vie politique, assurer un retour à une vie démocratique normale, œuvrer à la réconciliation nationale et à la cohésion sociale : Voici les grands chantiers de la transition.

La vision qui sous-tend tous ces chantiers se résume en une seule phrase : Faire du Burkinabè l’artisan de son propre bien-être, de la stabilité et de l’essor de son pays. Cette vision se décline sur tous les plans, à commencer par celui de la sécurité. En effet, nous devons chacun, dans notre travail, dans nos cellules familiales, dans nos campagnes et dans nos villes, cultiver les réflexes sécuritaires qui contribuent à nous préserver collectivement. Cette prise de conscience individuelle est absolument nécessaire dans la construction de notre sécurité collective.

Cette logique est tout aussi valable dans les différents secteurs du développement. Pour accroitre notre productivité agricole, pour booster notre industrie ou pour tirer un meilleur profit de nos ressources naturelles, il faudra que cela soit pour chacun d’entre nous un objectif.

Sur le plan de la diplomatie enfin, notre pays doit cultiver des relations apaisées et réciproquement bénéfiques avec l’ensemble de ses partenaires et amis.

Tout cela réuni ne suffira pas à remettre notre pays sur le chemin du progrès si les efforts qu’il faut ne sont pas faits au niveau de la gouvernance. C’est pourquoi il faut, de toute urgence, qu’émerge une nouvelle classe politique vertueuse, préoccupée par l’intérêt général et résolument tournée vers l’édification d’une Nation sur le socle de nos valeurs cardinales.

Mesdames messieurs

Le Conseil d’Orientation et de Suivi de la Transition (COST) est le dernier maillon de la chaine que constitue le dispositif chargé de conduire cette transition. Dernier maillon certes, mais pas le moins important. En effet, le rôle dévoué à cet organe est particulièrement décisif dans la définition même du cap que nous souhaitons donner à la gouvernance dans notre pays.

En tant qu’organe chargé de définir les grandes orientations de la politique de l’État en matière de paix, de stabilité et de sécurité nationale, le COST est de facto au cœur de notre stratégie dont l’objectif final est de repositionner notre pays sur les rails du progrès.

La refondation à laquelle les Burkinabè, et particulièrement la jeunesse, aspirent, doit se bâtir sur des piliers solides.

Le premier à mon sens, qui est le pilier central et qui soutient tous les autres, c’est le retour aux valeurs fondamentales qui ont fait la renommée de notre pays. En s’appuyant sur l’intégrité, la probité et l’amour de la Patrie, nos devanciers ont réussi à nous léguer une Nation fière ; une Nation modeste…mais fière. Il nous faut absolument restaurer ces valeurs qui sont une partie de notre identité.

Le deuxième pilier est celui de la bonne gouvernance et du respect de du bien commun. C’est un sujet éminemment politique qui interpelle l’ensemble des Burkinabè, et en premier lieu les femmes et les hommes qui interviennent directement dans la gestion de la chose publique. Plusieurs années de pratiques malsaines en la matière ont contribué à répandre la corruption et la mauvaise gestion des ressources publiques.

Le dernier pilier enfin concerne l’épineuse question de la réconciliation du peuple Burkinabè avec lui-même et avec son passé. C’est assurément un passage obligé pour régler certains problèmes profonds qui ont contribué à nous conduire dans la situation dans laquelle nous sommes. Il y a des nœuds importants à dénouer pour y parvenir mais ces obstacles ne sont pas insurmontables au regard de ce qui est en jeu.

 Mesdames, messieurs les membres du COST

La tâche qui vous attend est immense. Il s’agira d’analyser froidement et sans complaisance aucune tous les déterminants du devenir de notre Nation. Il faudra ensuite, à la lumière de nos expériences et de notre histoire, tirer leçon de toutes les insuffisances et de tous les manquements à l’origine de la crise profonde que vit notre pays. Les propositions que vous ferez constitueront la boussole qui guidera la transition pour qu’elle arrive à bon port. Aussi et surtout, votre apport permettra, de façon durable, de dépouiller notre pays des tares qu’il traine depuis plusieurs années.

Au regard de la valeur et de l’expérience des personnalités qui composent ce conseil, je n’ai aucun doute quant à la qualité des propositions et des recommandations qui seront faites.

Le rôle qui vous revient est historique. Je vous engage à l’assumer avec toute la conviction que nécessite une situation comme la nôtre, en toute humilité, en toute responsabilité, mais avec l’enthousiasme et la détermination d’œuvrer pour une cause noble qui est l’intérêt supérieur de notre Burkina Faso.

Pour la Patrie, nous vaincrons

Je vous remercie».

Victimes du terrorisme : Promouvoir une prise en charge optimale des personnes affectées

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Le Président du Faso, le Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo DAMIBA, a présidé ce jeudi en fin de matinée, la cérémonie commémorative de la Journée internationale du souvenir en hommage aux victimes du terrorisme.

Les officiels dont le président du Faso Paul Henri Sandaogo Damiba lors de la cérémonie

«Victimes du terrorisme : Promouvoir une prise en charge optimale des personnes affectées

(Ouagadougou, 1er septembre 2022). Le Président du Faso, le Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo DAMIBA, a présidé ce jeudi en fin de matinée, la cérémonie commémorative de la Journée internationale du souvenir en hommage aux victimes du terrorisme.

A cette occasion, le Chef de l’Etat a exprimé sa solidarité aux victimes civiles et militaires du terrorisme dans notre pays. Il a aussi rendu un vibrant hommage aux vaillantes Forces de défense et de sécurité, aux braves Volontaires pour la défense de la patrie et à toutes les personnes engagées sur les champs d’honneur et qui mènent la lutte contre les forces du mal.

Le Chef de l’Etat a exprimé sa solidarité aux victimes civiles et militaires du terrorisme dans notre pays

Placée sous le thème national, « la prise en charge des victimes du terrorisme : un droit pour les victimes et un devoir pour l’État et la communauté », cette journée est un tremplin pour interpeller l’ensemble des acteurs sur leur devoir de solidarité envers les victimes du terrorisme.

« Par cette commémoration, le Burkina Faso réaffirme son ferme engagement à promouvoir et à protéger la dignité humaine et les droits fondamentaux de tous les Burkinabè et de toutes les personnes vivant au Burkina Faso en général, et les droits des victimes du terrorisme en particulier », a déclaré le ministre en charge des droits humains, Me Barthélémy Kéré. Il a souligné que le gouvernement joue et continuera de jouer sa partition pour la protection de la dignité et des droits fondamentaux des personnes affectées par le terrorisme.

Et au titre des engagements du gouvernement en faveur des victimes du terrorisme, on note le renforcement du cadre juridique et institutionnel de promotion et de protection des droits des victimes ; la création d’un dispositif de protection des victimes et des témoins ; l’adoption des lois portant pupille de la Nation, des statuts des martyrs de la nation et des statuts de héros pour la nation. La protection du statut juridique des victimes avec l’établissement gratuit d’acte d’état civil au profit des Personnes déplacées internes et des cartes nationales d’identité et la prise en charge des frais médicaux, y compris les évacuations sanitaires et l’appui psycho-médical, font également partie des engagements de l’exécutif.

Le représentant des victimes, Pascal LANKOANDÉ qui salue toutes ces actions « louables » du gouvernement, a souhaité un recadrage de la gestion de l’indemnisation allouée aux soldats tombés sur le champ de bataille, la résolution de la question de la prise en charge des épouses vivant en concubinage, l’application de la loi sur la pupille de la Nation. La priorité, selon M. LANKAONDÉ, « c’est l’assistance psycho-médicale de toutes ces victimes ».

Selon la Directrice générale des droits humains, Mme Adjaratou ZONGO, les activités entrant dans le cadre de la commémoration de la journée de souvenir en hommage aux victimes du terrorisme ont permis de toucher plus de 900 personnes.

Quant à la représentante des partenaires techniques et financiers du cadre sectoriel du dialogue « Justice et droits humains », Mme Elsie Laurence CHOUNOUNE, elle a félicité le gouvernement pour les efforts consentis à soutenir les victimes du terrorisme.

Direction de la communication de la Présidence du Faso»

Kaya : Sœur Suellen Tennyson libérée !

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Elle pourrait bientôt arborer un large sourire et la nouvelle de sa libération fait la une des médias occidentaux. Il s’agit de la sœur Suellen Tennyson kidnappée le 4 avril dernier dans le Centre-Nord et qui a été libérée ce mercredi 31 août 2022, à en croire l’évêque de Kaya, Théophile Naré.

La Sœur Suellen Tennyson a été libérée ce 31 août 2022 après plus de 5 mois de captivité

Âgée aujourd’hui de 83 ans, la religieuse américaine avait été enlevée dans la nuit du 4 au 5 avril 2022 dans la région du Centre-nord du pays.

L’annonce de la libération de Sœur Suellen Tennyson a réjoui plus d’un et fait déjà la une de plusieurs médias occidentaux, même si l’on en sait pas encore davantage sur les circonstances de cette mise en libération après plus de 5 mois de captivité.

Affaire à suivre…

Burkina Demain