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Salif Diallo au Gouvernement Thiéba : «Trop de bureaucratie génère aussi la corruption»

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Le président de l'Assemblée nationale a appelé le Premier ministre à prendre des mesures pour mettre fin aux lourdeurs administratives

A l’issue du discours du Premier ministre Paul Kaba Thiéba sur la situation de la Nation ce vendredi 14 avril, le président de l’Assemblée nationale, Salif Diallo, a pris la parole pour donner son appréciation d’ensemble sur le discours du chef du gouvernement et se prononcer sur la conduite des affaires du pays en un an par l’exécutif.

Ce premier discours du Premier ministre Paul Kaba Thiéba a été globalement apprécié par le chef du parlement burkinabè, Salif Diallo

Dans l’ensemble Salif Diallo a apprécié ce premier exposé du Premier ministre Paul Kaba Thiéba sur la situation de la Nation. «Un discours d’espérance et d’espoir pour le peuple burkinabè», a-t-il laissé entendre. Il ajoutera même en guise d’encouragement : «Vous êtes sur le bon chemin».

En revanche, le chef parlement semble rester sur sa faim quant au bilan de l’action gouvernementale après un an d’exercice. Comme raison à ce bilan mitigé, Salif Diallo a mis entre autres le doigt sur la question des lourdeurs administratives, notamment au niveau des procédures de décaissement des fonds. Il a cité les contrôleurs financiers qui bloqueraient l’exécution des projets et programmes. A l’entendre, si ces procédures de contrôle de l’exécution des commandes publiques peuvent permettre de combattre la corruption, elles peuvent générer aussi la corruption. «Trop de bureaucratie génère aussi la corruption». Et d’appeler le Premier ministre à revoir les choses à ce niveau. Pour accélérer justement l’exécution des commandes publiques, l’assemblée nationale a adopté l’année dernière  une loi qui jusque-là semble restée lettres mortes. Autant de situations qui ne permettent pas, à entendre Salif Diallo, d’absorber les fonds annoncés par le gouvernement dans les différents programmes et projets. En tous les cas, le Premier ministre semble être prévenu. «Sinon, s’il revient l’année prochaine pour son deuxième discours sur la situation de la Nation, l’Hémicycle risque d’être petite».

Koffi Olivier Sewa

Burkina Demain

Procès du Novotel : des peines de 6 à 20 ans pour les accusés

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La cour d’assises de Yopoungon a rendu son verdict dans le procès des «Disparus du Novotel», ce jeudi 13 avril 2017 à Abidjan. Sur les dix hommes poursuivis pour enlèvement et meurtre, six ont été condamnés pour des peines de six à vingt ans et quatre acquittés.

Après six heures de délibération, la cour a requalifié l’assassinat en meurtre. Et le commissaire Osée Loguey qui a achevé le français Yves Lambelin dans les jardins de la présidence ivoirienne d’un coup de mitraillette a écopé de 20 ans de prison. 18 ans pour le général Brunot Dogbo Blé, chef de la garde républicaine, qui avait en charge la surveillance de ce palais, et les colonels Jean Aby et Leopold Okou Mody, ses subordonnés au moment des faits, le 4 avril 2011.
Deux autres membres du commando, Henri Guehi Bleka, dit « le Rougeaud », et Yoro Tapeko ont respectivement écopé de peines de dix ans et six ans de prison. Quatre autres accusés ont été acquittés.
« Je suis fortement déçu parce que c’est une décision forcée, qui n’a rien à voir avec le droit, a réagi Me Mathurin Dirabou, l’avocat de Brunot Dogbo Blé. Requalifié cela pour pouvoir condamner ces accusés, je dis qu’on n’a pas fait du droit et c’est véritablement dommage. Que ce soit un an ou un jour de condamnation, c’est la même chose qu’une condamnation à vie. Pourquoi faire ce cinéma : dire qu’on les a condamnés à 18 ans ? Nous n’avons pas besoin de faveur, nous voulons que le droit soit dit, nous voulons que ces condamnations soient justifiées. S’il n’y a pas eu de préméditation, qu’est-ce qui fait dire que c’est Dogbo Blé qui a tué ? Quelle est la preuve qu’on a apportée pour dire qu’il a tué ? L’infraction se manifeste par un acte matériel. Si Dogbo Blé n’a pas tué, on le condamne à 18 ans pour quoi ? »

« Ils sont condamnés, maintenant refermons ce dossier, pensons à une réconciliation nationale. Et concernant les victimes, qui n’étaient pas là pour chercher des peines ou pour crier vengeance ou pour exprimer une haine quelconque, mais aussi dignes que la défense était indigne. Aujourd’hui, ce verdict est fait pour apaiser les choses. On ne saura jamais pourquoi ils sont allés les chercher au Novotel, pourquoi ils ont été torturés, pourquoi ils ont été tués, où ils ont été jetés. Mais ce qu’on sait, c’est ce qui s’est passé, et la justice a cette vertu de pouvoir apaiser les douleurs et de permettre à chacun de regarder maintenant devant. », a souligné Me Pierre-Olivier Sur.

La défense a indiqué jeudi soir qu’elle comptait se pourvoir en cassation.
A noter que quatre personnes, dont deux Français, ont été enlevées et tuées à Abidjan le 4 avril 2011, en pleine crise post-électorale en Côte d’Ivoire.

Anderson Koné
Burkina Demain

Hounde Gold Operation finance la formation de 60 jeunes en entreprenariat

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Le Cabinet d’Etude et d’Ingénierie Formation SARL (C.E.I.F SARL), en partenariat avec la société minière Hounde Gold Operation (HGO), a formé une soixantaine de jeunes durant une semaine en entreprenariat.

Après cette formation en esprit, création et gestion d’entreprise, le cabinet a organisé une rencontre des partenaires financiers et les promoteurs dénommée « rencontre B to B », en vue de permettre des échanges directs entre promoteurs et institutions financières. Chaque participant a présenté son micro projet pour recevoir en retour, un accompagnement financier.

Pour le Directeur du cabinet C.E.I.F Sarl, Zakaria Ouédraogo, ces échanges vont permettre de voir les projets qui ont été retenus pour le financement. De ses explications, suit à la formation le suivi et l’accompagnement pour la mise en place des projets qui seront financés. Il a parlé d’outils de gestion simplifiée pour les projets montés dans les domaines de l’artisanat, la couture, l’agriculture, l’élevage, la mécanique…

Au total, sur un total de 60 candidats au départ, 44 ont été retenus pour les échanges avec les partenaires.

Selon les représentants des institutions financières (BOA, FAIJ, FAARF, GRAINE SARL, CAISSE POPULAIRE, CRÉDIT MUTUEL), c’est un plaisir pour eux de participer à ces rencontres. « Nous sommes prêts et disponibles pour accompagner les projets qui ont été présentés, car nous sommes dans la même lancée. », parole du chef d’agence de la Bank Of Africa(BOA), Barthélemy Zongo.

Les bénéficiaires ont montré leurs satisfactions, à l’issu de cette formation et ils remercient la société minière Hounde Gold Operation, le cabinet et tous ceux qui ont œuvré pour que cette formation puisse avoir lieu.

Gafoura Guiro / Houndé
Burkina Demain

CFOP: l’Ambassadeur d’Afrique du Sud chez Zéphirin Diabré

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Le Chef de file de l’Opposition politique, M. Zéphirin DIABRE, a reçu le lundi 10 avril 2017 la visite de courtoisie de l’Ambassadeur de la République d’Afrique du Sud au Burkina Faso, Son Excellence Révérend Harris MAJEKE.

A travers cette visite, le Révérend Harris MAJEKE, qui était accompagné de son adjoint, voulait prendre contact avec le Chef de file de l’Opposition et échanger avec lui sur la coopération entre le Burkina Faso et l’Afrique du Sud.

Les deux personnalités ont fait le point de cette coopération, et se sont particulièrement entretenus autour des questions relatives aux mines, à l’économie et à la sécurité.

Le diplomate sud-africain a réaffirmé sa disponibilité à œuvrer pour un renforcement de la coopération entre les deux pays.

Quant au Chef de file de l’Opposition, il a félicité l’hôte du jour pour sa nomination comme Ambassadeur auprès du Burkina Faso, et l’a vivement remercié pour la marque de courtoisie à son égard et à l’égard de l’opposition politique. Tout en se félicitant de l’état de la coopération entre nos deux pays, il a souhaité que l’Afrique soit plus présente et plus active au Burkina Faso et dans notre sous-région, dans les domaines de coopération évoqués plus haut.Il a souhaité plein succès à l’Ambassadeur dans sa noble mission de représentation de l’Afrique du Sud auprès du pays des hommes intègres.

Ouagadougou, le 13 avril 2017
Le service de communication du Chef de file de l’Opposition politique

Burkina : Quel discours sur la situation de la Nation pour Paul Kaba Thiéba ?

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Le discours du Premier ministre Thiéba sur l'état de la Nation ne sera pas suivi de vote

En principe, c’est ce vendredi pascal que le chef du gouvernement burkinabè, Paul KabaThiéba, va se soumettre à une autre exigence constitutionnelle, après sa déclaration de politique générale intervenue en début février 2016. Il s’agit de son discours sur la situation de la Nation.

Le discours du Premier ministre Thiéba sur l’état de la Nation ne sera pas suivi de vote

L’exercice, premier du genre pour le Premier ministre Paul Kaba Thiéba, sera l’occasion pour lui de dresser le bilan de son gouvernement après plus d’un an de travail, et de rassurer par rapport à l’avenir.

On le sait, les attentes du peuple burkinabè vis-à-vis du gouvernement dont Thiéba tient le gouvernail depuis maintenant plus d’an, sont immenses.

Le pouls de la situation socioéconomique

Le Premier ministre reconduit  devrait montrer en parole et en acte qu’il mérite sa reconduction. Paul KabaThiéba qui a multiplié ces dernières semaines les visites des grands chantiers –Samendeni, Zagtouli- devrait montrer qu’il a pris le bon pouls de la situation socio-économique du pays et qu’il a désormais les cartes en main pour œuvrer au développement du Burkina Faso.

L’on l’imagine, le Plan national de développement économique et social (PNDES), notamment sa mise en œuvre effective, devrait occuper une place centrale dans ce grand oral du Premier ministre.

A priori, le chef du gouvernement ne manquera pas d’arguments pour tenter de convaincre les parlementaires de la bonne conduite des affaires de la République au niveau de l’exécutif. Ilpeut naturellement espérer le soutien des députés de la majorité, auréolé de son entrée dans le Bureau politique national du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) à la faveur du dernier congrès ordinaire du parti.

Fera-t-il l’unanimité au sein de la majorité parlementaire

Pour autant, les choses ne s’annoncent pas aisées pour Thiéba. Après un an, beaucoup de Burkinabè attendent toujours leur part du développement promis. La situation socio-économique au quotidien n’étant pas reluisante, malgré le maintien de la croissance économique, le chef du gouvernement aura manifestement du mal à convaincre les parlementaires de l’opposition.

L’opposition qui projette de donner de la voixle 29 avril prochain. Même au sein de la majorité parlementaire, Paul Kaba Thiéba pourrait avoir du mal à faire l’unanimité.

En témoignent ces propos de Laurent Bado du PAREN sur Burkina Info : «La gouvernance actuelle est molle; elle ne satisfait pas. (…) La crise n’est pas derrière nous, elle est toujours devant nous. Les jeunes ne savent plus où donner de la tête. On leur disait, rien ne sera plus comme avant. En quoi rien n’est plus comme avant? On est à plus d’un an, tout est fait comme avant, sinon pire qu’avant».

Mais, le présent exposé du chef du gouvernement ne sera pas sanctionné par un vote mais donnera juste lieu à des débats avec les parlementaires qui lui adresseront directement leurs préoccupations.

Mathias Lompo

Burkina Demain

Célébrations pascales à Ouaga : Vers une sécurité rapprochée des fidèles chrétiens

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Compte tenu du contexte, les célébrations pascales devraient bénéficier de beaucoup plus de sécurité de la part des pouvoirs publics

La semaine sainte est entrée dans sa dernière ligne droite. A Ouagadougou les fidèles chrétiens se préparent à prendre d’assaut les églises et temples pour les messes de jeudi, vendredi et samedi. Mais, ces célébrations pascales intervenant dans un contexte de craintes des attaques terroristes, l’on s’achemine vers des dispositifs sécuritaires exceptionnels.

Compte tenu du contexte, les célébrations pascales devraient bénéficier de beaucoup plus de sécurité de la part des pouvoirs publics

Dans un communiqué, l’archevêché a appelé les fidèles chrétiens à éviter d’avoir sur eux des objets lourds et d’accepter se  soumettre à des fouilles pour les impératifs de sécurité. L’archevêché a en outre souhaité une franche collaboration entre forces de l’ordre et services d’ordre des églises. Mais, l’on ne sait pas si les Kolkgwéogo de Saaba ou des localités environnantes seront associés à cette sécurité rapprochée des fidèles chrétiens à l’occasion des présentes célébrations pascales.

Burkina Demain

Putsch manqué 2015: aucune date pour le procès des 107 inculpés

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Le juge d’instruction en charge de l’enquête sur le putsch raté de mi-septembre 2015 du général Gilbert Diendéré a inculpé107 personnes, nous rappelle, ce mercredi 12 avril, Jeune Afrique qui avance que le procès n’est toutefois pas attendu avant la fin de l’année 2017.
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« Le juge d’instruction veut clôturer l’enquête, et va convoquer incessamment les avocats des accusés pour recueillir leurs observations avant de transmettre le dossier au parquet militaire pour clôture car il n’y a plus d’acte à poser », a confié sous couvert de l’anonymat une source proche de l’enquête.

En décembre dernier, le commissaire du gouvernement près le tribunal militaire, Alioune Zanré avait fait état de l’inculpation de 90 personnes pour leur participation présumée à la tentative de putsch de 2015. Parmi ces dernières, plus de 40, pour la plupart des militaires de l’ex- RSP, sont détenues à la Maison d’arrêt et de correction des armées.

Alioune Zanré avait également précisé qu’une dizaine de civils étaient poursuivis pour complicité avec les auteurs présumés du putsch parmi lesquels Léonce Koné, connu pour avoir dirigé le directoire du Congrès pour la démocratie et le Progrès (CDP) ,l’homme d’affaires et ex-président du parti de Compaoré, Eddie Komboigo et Me Hermann Yaméogo, patron de l’UNDD.

De nouveaux noms sont venus gonfler la liste des personnes mises en cause dans ce dossier. Celui du député Salif Sawadogo −membre du CDP − par exemple. D’après Jeune Afrique, l’ex députée et par ailleurs épouse du général putschiste, Fatou Diendéré, et l’ancien ministre des Sports, René Émile Kaboré, tous deux en fuite, font l’objet de poursuite pour complicité.

Pour l’instant, la justice militaire n’avance aucune date pour les premières audiences de ce procès. « Nous devons forcément juger l’affaire avant la fin de cette année », a toutefois assuré à Jeune Afrique une source judiciaire. Et de conclure : « Notre souhait était de juger l’affaire en juin mais ça m’étonnerait que l’on puisse tenir ce délai à présent. »

Le général Diendéré, principal accusé , accusé de crimes contre l’humanité et d’atteinte à la sûreté de l’État , a vu son temps de détention prolongé de six mois par la justice militaire.

Burkina Demain

Affaire MABUCIG devant le Conseil constitutionnel

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La Chambre correctionnelle du Tribunal de grande instance de Bobo-Dioulasso a statué, le 11 avril 2017, sur la plainte du ministère de la Santé contre la Manufacture burkinabè de cigarettes (MABUCIG). Elle a décidé de renvoyer l’affaire devant le Conseil constitutionnel qui déterminera si la loi antitabac est anti-constitutionnelle ou pas.
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La Manufacture burkinabè de cigarettes (MABUCIG) estime que la loi antitabac est anti-constitutionnelle. Son avocat, Edasso Rodrigue Bayala a laissé entendre que la loi antitabac ne respecte pas certaines dispositions de la Constitution, et viole les droits à la propriété intellectuelle et les accords commerciaux.

Me Bayala a relevé que le Burkina Faso a adopté une loi antitabac, dans le cadre de la mise en œuvre de la convention-cadre de l’OMS sur la lutte antitabac , ratifiée en 2006. Et que la MABUCIG avait émis des réserves sur les décrets et les difficultés d’application de la loi. Il poursuit que le ministère du Commerce avait alors suspendu l’exécution de la loi, en attendant d’examiner les plaintes formulées par la MABUCIG. C’est dans l’attente de ces résultats que la société a appris qu’une plainte est déposée contre elle pour non-respect de la loi antitabac.

A noter que c’est le ministère de la Santé qui a porté plainte conte la MABUCIG, parce qu’il estime qu’elle ne respecte pas les dispositions de la loi antitabac, dont l’une oblige la société à mettre sur les paquets de cigarettes, des messages sanitaires graphiques mettant en exergue la dangerosité du produit.

Dominick Da
Burkina Demain

Présidence du Faso: Roch Kaboré invité au Parlement panafricain en Afrique du Sud

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Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a reçu en audience, le mardi 11 avril 2017 à Ouagadougou, le président du Parlement panafricain, Roger Nkodo Dang.

Le président du Parlement panafricain lui a transmis une invitation pour sa participation à la quatrième session ordinaire de la structure, le 8 mai prochain à Midrand en Afrique du Sud.

«Le Président du Faso, de par son parcours, est un habitué des hémicycles et les parlementaires panafricains seront très heureux de l’avoir comme invité d’honneur pour l’écouter sur les questions d’actualité en Afrique, dans le monde et dans la vie parlementaire », a déclaré Roger Nkodo Dang.

Selon lui, la session, consacrée aux préoccupations majeures du continent et à la coopération entre le parlement africain et le Burkina Faso, devra s’ouvrir le 8 mai 2017, en présence du président burkinabè, invité d’honneur.

Le Parlement panafricain est l’assemblée consultative de l’UA. Composée de cinq députés élus ou nommés par les parlements nationaux africains. Il vise à garantir la pleine participation des peuples africains à la gouvernance et à l’intégration économique du continent.

Joachim Batao
Burkina Demain

Compte rendu du Conseil des ministres du 12 avril 2017

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Une session du Conseil des ministres burkinabè

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou,le mercredi 12 avril 2017,en séance ordinaire, de  10 H 30 mn à 15 H 00 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Paul Kaba THIEBA, Premier ministre, Chef du gouvernement.

Une session du Conseil des ministres burkinabè

Le Conseil a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu une communication orale, et autorisé des missions à l’étranger.

  1. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DU PREMIER MINISTERE

Le Conseil a adopté un rapport relatif à la situation d’exécution globale du Programme socio-économique d’urgence de la Transition (PSUT).

Au cours de son exécution, le PSUT a soutenu les initiatives économiques des jeunes et des femmes, la création d’emplois et renforcé l’offre en matière d’éducation et de santé.

Sur un budget prévisionnel de vingt cinq (25) milliards de FCFA, un montant global de dix-neuf milliards (19 000 000 000) de FCFA a été mobilisé, soit dix (10) milliards, sous la Transition et neuf (9) milliards en 2016 dans le cadre de la première loi de finances rectificative.

Le Conseil a adopté un décret portant clôture du Programme socio-économique d’urgence de la Transition et le transfert aux ministères concernés, des infrastructures réalisées, des activités en cours d’achèvement et des activités non réalisées du PSUT.

Le Conseil a instruit le ministre des finances, de l’économie et du développement de prendre les dispositions nécessaires pour la mobilisation des ressources pour la poursuite et la finition des travaux en cours, afin de rendre les infrastructures fonctionnelles au bénéfice des populations.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE

Le Conseil a adopté un décret portant organisation du ministère de la  Sécurité.

L’adoption de ce décret permet de doter le ministère de la Sécurité d’un nouvel organigramme lui permettant d’accomplir efficacement ses missions.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

Le Conseil a adopté un rapport relatif à la candidature du Burkina Faso pour abriter en 2018 le forum Japon-Afrique pour la promotion des affaires.

Au cours du 6ème sommet de la conférence internationale de Tokyo pour le développement de l’Afrique (TICAD) tenu les 27 et 28 août 2016 à Nairobi au Kenya, les chefs d’Etat et de gouvernement d’Afrique et du Japon ont décidé de tenir, tous les trois ans en Afrique, un forum Japon-Afrique pour la promotion des affaires. L’objectif du forum est non seulement de favoriser la création de partenariats entre les acteurs privés africains et japonais mais également, à encourager les milieux d’affaires japonais à investir directement sur le continent africain.

La désignation de notre pays pour la tenue de ce forum sera une opportunité pour le développement du partenariat entre les acteurs des secteurs privés burkinabè et japonais, ouvrant ainsi les projets structurants du Plan national du développement économique et social (PNDES) à des investisseurs japonais, tout en positionnant le Burkina Faso comme un pôle de développement dans la région ouest africaine.

Le Conseil a marqué son accord pour la candidature de notre pays pour abriter en 2018 le forum Japon-Afrique pour la promotion des affaires.

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE, DES DROITS HUMAINS ET DE LA PROMOTION CIVIQUE

Le Conseil a examiné deux (02) projets de loi.

Le premier porte organisation de la profession d’Huissier de justice.

Ce projet de loi vise à renforcer le rôle et la place de l’Huissier de justice dans le système judiciaire burkinabè. Il prend en compte les exigences de l’évolution de la profession d’Huissier de justice dans l’espace de l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (OHADA).

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission du projet de loi à l’Assemblée nationale.

Le second projet de loi porte protection des défenseurs des droits humains au Burkina Faso.

Il vise à offrir un cadre juridique spécifique aux défenseurs des droits humains pour leur permettre de mener leurs activités dans de meilleures  conditions.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission du projet de loi à l’Assemblée nationale.

I.5. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT

Le Conseil a adopté un décret modificatif du décret N°98-118/PRES/PM/MEF du 31 mars 1998 portant institution d’une contribution au Programme de vérification des importations.

L’adoption de ce décret vise à améliorer la mise en œuvre du Programme de vérification des importations afin d’optimiser les recettes fiscales et la qualité des produits importés.

I.6. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Le Conseil a adopté un décret modificatif du décret                         N°2016-429/PRES/PM/MFPTPS/MINEFID du 30 mai 2016 portant tableaux de reversement des agents de la fonction publique d’Etat.

Ce décret précise les modalités de reversement des Conseillers pédagogiques et Inspecteurs de l’enseignement secondaire.

Le Conseil a instruit les ministres en charge du dossier d’engager une réflexion d’ensemble sur la grille salariale issue de la loi 081, afin d’apporter une solution globale à toutes les incohérences constatées et qui concernent diverses catégories de la Fonction publique.              

I.7. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L’INNOVATION

Le Conseil a adopté un décret portant approbation des statuts de l’Université Ouaga I Pr Joseph KI-ZERBO.

L’adoption de ce décret permet à l’Université Ouaga I Pr Joseph KI-ZERBO de conformer ses statuts aux dispositions du décret                       N°2014-612/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014 portant statuts général des établissements publics de l’Etat à caractère scientifique, culturel et technique (EPSCT).

I.8. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE

Le Conseil a adopté un rapport relatif à l’organisation du 12ème Forum des premières Dames contre le cancer en 2018 à Ouagadougou.

Ce Forum, placé sous le thème « Ralentir la progression du cancer en Afrique », vise à intensifier les actions à mener pour freiner ce fléau.

La tenue de ce sommet de haut niveau à Ouagadougou apparaît comme une opportunité pour notre pays de confirmer son engagement dans la lutte contre le cancer et renforcer son positionnement sur l’échiquier international.

Le Conseil a marqué son accord pour la tenue du 12ème Forum à Ouagadougou et a instruit les ministres concernés de prendre les dispositions idoines pour une organisation réussie de ce forum.

I.9. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JEUNESSE, DE LA FORMATION ET DE L’INSERTION PROFESSIONNELLE

Le Conseil a adopté un rapport relatif à l’état de mise en œuvre du Programme « Emplois-jeunes pour l’éducation nationale », au titre de l’année 2016.

Ce programme a permis de sélectionner et d’affecter 3 519 jeunes diplômés du supérieur, en qualité d’enseignants contractuels du post-primaire de l’enseignement général et de la formation technique et professionnelle au profit des différentes provinces du Burkina Faso.

Dans le but de surmonter les difficultés d’ordre technique et administratif qui ont jalonné sa mise en œuvre, le Conseil a décidé du transfert de la gestion et du pilotage du programme au ministère de l’Education nationale et de l’alphabétisation.

Il a instruit le ministre en charge du dossier de prendre les mesures idoines pour rendre effectif le recrutement de 4200 nouveaux jeunes diplômés au titre de l’exercice 2017.

I.10. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FEMME, DE LA SOLIDARITE NATIONALE ET DE LA FAMILLE

Le Conseil a adopté un rapport relatif aux 4ème, 5ème et 6ème rapports périodiques du Burkina Faso sur la mise en œuvre de la Charte africaine des droits et du bien-être de l’enfant (CADBE).

Il ressort de ces rapports que des progrès ont été enregistrés depuis l’année 2011 dans les différents domaines relatifs aux droits de l’enfant.

L’adoption de ce rapport permet à notre pays de respecter ses engagements à soumettre tous les trois ans, au Comité africain d’experts sur les droits et le bien être de l’enfant, un rapport de mise en œuvre de la Charte africaine des droits et du bien-être de l’enfant.

I.11. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’ECONOMIE VERTE ET DU CHANGEMENT CLIMATIQUE

Le Conseil a adopté un décret portant attributions, organisation et fonctionnement du Conseil national du développement durable (CNDD).

L’adoption de ce décret permet de doter le CNDD d’un dispositif lui permettant d’accomplir efficacement ses missions dans le cadre de        l’opérationnalisation de la Politique nationale du développement durable et de la loi d’orientation sur le développement durable.

  1. COMMUNICATION ORALE
  2. La ministre Déléguée auprès du ministre des Affaires étrangères, de la coopération et des Burkinabè de l’extérieur, Chargée de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur, a fait au Conseil une communication relative à la participation de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, au Sommet extraordinaire des Chefs d’Etat de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), tenu à d’Abidjan, en République de Côte d’Ivoire, le 10 avril 2017.
    Au cours de ce Sommet, le Président du Faso et ses pairs ont échangé sur la  vie de l’Institution et pris des décisions pour faire face aux défis de la conjoncture sous régionale et internationale.

Le Sommet a désigné Monsieur Abdallah BOUREIMA du Niger comme nouveau Président de la Commission de l’UEMOA.

Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement,

Rémis Fulgance DANDJINOU,  Officier de l’ordre national