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Attaque terroriste d’Intangom: l’UPC appelle le pouvoir à donner des signaux forts

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Suite à l’attaque terroriste d’Intangom dans le département Tin-Akof dans le Sahel burkinabè, l’Union pour le progrès et le changement (UPC) a réagi. Elle présente ses condoléances aux familles éplorées et appelle les autorités à opérationnaliser les services de renseignements pour déjouer les attaques. Lisez.upc

C’est avec une grosse peine que l’UPC a appris que dans la nuit du 11 au 12 octobre 2016, des assaillants ont attaqué le poste avancé d’Intangom, près de la frontière avec le Mali, faisant trois morts et un blessé du côté des militaires burkinabè.
L’UPC présente ses condoléances les plus émues aux familles des trois militaires décédés, et souhaite prompt rétablissement au blessé.

Notre parti exprime par ailleurs sa profonde solidarité à l’endroit des populations du Sahel et des forces de défense et de sécurité qui ont fait preuve de bravoure et de patriotisme.

L’UPC s’inquiète de la multiplication des attaques perpétrées contre notre pays. Elle invite donc les plus hautes autorités à tout mettre en œuvre pour assurer la protection des populations et des forces de défense et de sécurité. Cela commence par des signaux forts, notamment dans l’opérationnalisation des services de renseignements pour déjouer les attaques, et plus d’efforts dans l’équipement et la formation des forces de défense et de sécurité.

Vive le Burkina Faso !
Vive nos vaillantes forces de défense et de sécurité !
Ouagadougou, le 12 octobre 2016
Pour le Bureau politique national de l’UPC,
Le Secrétaire national chargé de la défense et de la sécurité
Colonel à la retraite Lona Charles OUATTARA

Ratification de l’Accord de Paris : Les ‘’gros pollueurs’’ africains ne se bousculent pas

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L'accord de Paris attend encore d'être ratifié par les gros pollueurs africains

Alors que l’un des leurs, en l’occurrence le Maroc, s’apprête à accueillir à partir du 7 novembre procain la vingt deuxième Conférence des parties (COP22) à la Convention-cadre des Nations unies sur le climat ; les Etats africains, notamment les ‘’gros pollueurs’’ trainent encore les pieds à ratifier l’accord de Paris, conclu le 12 décembre 2015 à Paris à la COP21. Ces ‘’gros pollueurs’’ brillent par leur absence dans la liste de la dizaine des pays du continent qui l’ont déjà ratifié.

L'accord de Paris attend encore d'être ratifié par les gros pollueurs africains
L’accord de Paris attend encore d’être ratifié par les gros pollueurs africains

Sans doute, les responsables politiques africains sont conscients sur les effets néfastes du changement climatique sur la vie des populations de leurs pays. C’est pourquoi, les pays africains dans sont parties prenantes de l’accord de Paris sur le climat conclu le 12 décembre 2015 et censé contenir d’ici la fin du siècle le réchauffement climatique en deçà de 2°C et poursuivre les efforts de limitation de la hausse de la température à 1,5° par rapport à l’ère pré- industrielle.
D’ailleurs, les dirigeants africains n’ont pas hésité à le signer le 22 avril dernier à New York lors de la cérémonie organisée à cet effet par Ban Ki-moon, secrétaire général de l’Organisation des nations unies (ONU). En revanche, l’on n’a pas constaté le même engouement lors de la cérémonie de ratification dudit accord initiée le 21 septembre 2016 toujours à New York par le même Ban Ki-moon. C’était en marge de la dernière Assemblée générale de l’ONU. Les gros pollueurs africains, c’est relatif, ont particulièrement brillé par leur absence.

Au sortir de cette cérémonie de New York, seulement quelques pays comme la Namibie, le Sénégal, la Guinée Conakry, le Niger et Madagascar ont déposé leurs documents de ratification. Le taux d’émission de CO2 de ces Etats reste cependant marginal, compris entre 0, 00% et 0,08%.
Parmi les Etats africains ayant ratifié ce jour le traité de Paris sur le climat, seul le Maroc avec un taux d’émission de CO2 de 0,16% et le Ghana avec un taux d’émission de CO2 de 0,9% sortaient quelque peu du lot.

Qu’attendent l’Afrique du Sud, la Sierra Leone, la Côte d’Ivoire ?

A ce jour, si l’on fait le point des ratifications de l’accord par les dix premiers Etats africains les plus pollueurs de l’environnement, seuls le Ghana (0,9%) et le Cameroun (0,45%) sont à jour de leurs obligations. Les neufs autres Etats, à commencer par l’Afrique du Sud, le premier pollueur avec un taux d’émission de CO2 de 1,46%, attendent toujours. Sont également dans cette posture attentiste la Sierra Leone (0,98%) ; la Côte d’ivoire (0, 73%) ; le Nigeria (0,57%) ; l’Egypte (0,52%) ; le Soudan (0,18%) ; le Zimbabwe (0,18%) et l’Angola (0,17%).
Qu’attendent tous ces Etats pollueurs qui auraient pu jouer un rôle catalyseur pour les pays à très faible émission de CO2 comme la Mauritanie (0, 01%). Comme l’ont fait les Etats-Unis (18%) et la Chine (24%), les deux Etats les plus gros pollueurs de la planète, qui ont ratifié l’accord le même jour, c’est-à-dire le 3 septembre 2016. Depuis lors, l’on a enregistré la ratification d’autres gros pollueurs à l’image de l’Inde (4,10%), le Brésil (2,48%) ou le Canada (1,95%). A ce niveau, seule la Russie (7,53%), troisième pollueur mondial n’a pas encore ratifié l’accord de Paris qui entrera sûrement en vigueur dès la COP 22 de Marrakech. Puisque suffisamment d’’Etats (plus de 75 pays) représentant près de 60% des émissions totales de CO2 l’ont déjà ratifié. Notons enfin que les parlementaires burkinabè ont donné leur quitus, ce mardi 11 octobre 2016, au projet de loi portant autorisation de ratification de l’accord de Paris.

Grégoire B. Bazié
Burkina Demain

Compte rendu du Conseil des ministres du 12 octobre 2016

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Une session du conseil des ministres burkinabè

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 12 octobre 2016, en séance ordinaire, de 09 H 30 mn à 15 H 00 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres.

Une session du conseil des ministres burkinabè
Une session du conseil des ministres burkinabè

Le conseil a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations, et autorisé des missions à l’étranger.
I. DELIBERATIONS
I.1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE, DE LA DECENTRALISATION ET DE LA SECURITE INTERIEURE
Le Conseil a adopté deux (02) rapports.
Le premier est relatif au choix du visuel pour le 11 décembre 2016.
Le visuel permet de donner de la visibilité aux festivités du 11 décembre et de cerner les grandes orientations du thème dont celui de cette année est : « Démocratie, défis sécuritaires et progrès économique et social ».
Le Conseil a instruit le ministre en charge du dossier à prendre les dispositions idoines pour finaliser le visuel retenu.
Le second est relatif à la commémoration du 2ème anniversaire de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014.
Cette commémoration nationale vise à rassembler les Burkinabè autour des valeurs et des idéaux de l’insurrection populaire en vue de rendre hommage aux martyrs et de magnifier le combat du peuple pour la liberté et la démocratie.
Les activités commémoratives se dérouleront du 29 au 31 octobre 2016 à Ouagadougou et dans les chefs-lieux de région.
I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT
Le Conseil a examiné un projet de loi et adopté trois (03) rapports.
Le projet de loi porte Règlementation générale de la commande publique.
Ce projet de loi vise à assurer la conformité du dispositif national de gestion de la commande publique avec les normes internationales et à garantir l’indépendance du mécanisme de régulation en la matière.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission du projet de loi à l’Assemblée nationale.
Le premier rapport est relatif à la passation, à titre de régularisation, par la procédure d’entente directe de neuf (09) marchés pour l’acquisition de matières d’œuvre dans le cadre de l’organisation des examens de la session 2016 au profit du ministère de l’Education nationale et de l’alphabétisation (MENA).
Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution des marchés aux entreprises suivantes :
– ALLIANCE & CO : pour l’acquisition de matières d’œuvre pour les BEP et CAP industriels option électronique au profit du Centre d’apprentissage technique et professionnel (CATP) de Ouagadougou, du Lycée technique Georges ILBOUDO (LTGI) de Ouagadougou et du Centre d’enseignement et de formation intégrée des sourds et entendants (CEFISE) de Ouagadougou, pour un montant de vingt-cinq millions trois cent quatre-vingt-cinq mille cinq cent soixante-seize(25 385 576)francs CFA TTC ;
– TECHNO-SERVICE SARL : pour l’acquisition de matières d’œuvre pour les BEP et CAP industriels option électrotechnique, froid et climatisation, maintenance industrielle, maintenance de véhicules automobiles, génie civil-topographie et travaux publics, monteur électricien, au profit du Lycée professionnel régional du Centre (LPRC) de Ouagadougou, du Lycée technique national Aboubacar Sangoulé LAMIZANA (LTNASL) de Ouagadougou, du Collège d’enseignement technique et de formation professionnelle (CETFP) de Manga, du Lycée privé technique de Paspanga (LPTP) de Ouagadougou et du Cours professionnel Le Technicien (CPT) de Ouagadougou pour un montant de cinquante-cinq millions sept cent quatre-vingt-huit mille neuf cent vingt-cinq(55 788 925)francs CFA TTC ;
– PLANETTE TECHNOLOGIE : pour l’acquisition de matières d’œuvre pour les BEP et CAP commerciaux et industriels options construction, dessin bâtiment, électrotechnique, froid et climatisation, maintenance de véhicules automobiles, structures métalliques, construction métallique, maçon/construction, maçon/ dessin, monteur électricien, électromécanique au profit du Lycée professionnel régional YENDABLI (LPRY) de Fada N’Gourma, du Lycée privé Louis QUERBES (LPLOQ) de Banfora, du Lycée professionnel national Maurice YAMEOGO (LPNMY) de Koudougou et du Collège d’enseignement technique (CET) de Garango pour un montant de quarante millions six cent quatre-vingt et un mille six cent quatre-vingts(40 681 680) francs CFA TTC ;
– COGEA INTERNATIONAL : pour l’acquisition de matières d’œuvre pour les BEP et CAP commerciaux et industriels options génie civil-construction, électronique, électrotechnique, maintenance de véhicules automobiles, mécanique automobile au profit du Lycée professionnel régional Naaba Kango (LPRNK) de Ouahigouya, du Lycée technique national Aboubacar Sangoulé LAMIZANA (LTNASL) de Ouagadougou, de l’Ecole des métiers (EMET) de Ouagadougou et du Lycée privé technique de Paspanga (LPTP) de Ouagadougou pour un montant de vingt-quatre millions huit cent vingt mille huit cent vingt-huit (24 820 828)francs CFA TTC ;
– GROUPE ROBERT MARTIN : pour l’acquisition de matières d’œuvre pour les BEP et CAP commerciaux et industriels options cuisine, restaurant, dessin bâtiment, génie civil-construction, construction métallique, maçonnerie/construction, maçonnerie/ dessin, monteur électricien au profit du Lycée professionnel national Maurice YAMEOGO (LPNMY) de Koudougou, de l’Etablissement Gabriel TABORIN (EGT) de Saaba, du Lycée privé Le Technicien (LPT) de Ouagadougou, du Lycée technique national Aboubacar Sangoulé LAMIZANA (LTNASL) de Ouagadougou, du Centre polytechnique de formation professionnelle (CPFP) de Ouagadougou, de l’Ecole des métiers (EMET) de Ouagadougou et du Collège privé d’enseignement technique (CPET) de Koudougou pour un montant de vingt-trois millions deux cent dix mille cent quatre-vingt-sept (23 210 187)francs CFA TTC ;
– ESA SERVICES SARL : pour l’acquisition de matières d’œuvre pour les BEP et CAP commerciaux et industriels, options agro-sylvo-pastoral, maçonnerie construction, électrotechnique, maintenance de véhicules automobiles, agroalimentaire, électromécanique, électronique, mécanique générale, maçonnerie/construction, monteur électricien, génie civil/construction, mécanique automobile, au profit du Lycée régional d’enseignement professionnel agricole (LREPA) de Bingo, du Collège d’enseignement technique et de la formation professionnelle Yann VERVOOT (CETFP) de Boulsa, du Collège d’enseignement technique agricole (CETA) de Boussouma, du Lycée professionnel régional Nazi Boni (LPRNB) de Dédougou, du Lycée professionnel régional Doma SOME (LPRDS) de Gaoua, du Collège d’enseignement technique et de formation professionnelle (CETFP) de Diébougou, du Lycée Labertonnière de Kienfangué, du Lycée professionnel national Maurice YAMEOGO (LPN/MY) de Koudougou, du Centre de formation professionnelle (CFP) Berekia de Léo, du Lycée agricole Sainte Anne (LASA) de Nanoro, du Centre de formation professionnelle (CFP) de Nouna et du Lycée privé d’enseignement technique Haparako de Dédougou pour un montant de soixante-huit millions six cent six mille six cent soixante-seize(68 606 676)francs CFA TTC ;
– TOHFA SERVICES : pour l’acquisition de matières d’œuvre pour les BEP et CAP commerciaux et industriels options agroalimentaire, cuisine, restaurant, broderie-tissage et coupe-couture au profit du Lycée professionnel régional du Centre (LPRC) de Ouagadougou, du Lycée professionnel régional Naaba Kango (LPRNK) de Ouahigouya, du Lycée professionnel Yennega (LPY) de Ouagadougou et du Centre d’enseignement technique féminin (CETF) de Ouagadougou pour un montant de trente-deux millions quatre cent quarante-deux mille cinq cent soixante six (32 442 566)francs CFA TTC ;
– SOGEDIM BTP : pour l’acquisition de matières d’œuvre pour les BEP et CAP commerciaux et industriels options maçonnerie/dessin, électrotechnique, électromécanique, électronique, maçonnerie/construction, froid et climatisation, optique-lunetterie, maintenance industrielle, construction métallique, monteur électricien, agroalimentaire, environnement, structures métalliques au profit du Lycée professionnel Dr Bruno BUCHWIESER (LPBB) de Ouagadougou, du Lycée professionnel régional Guimbi OUATTARA (LPRGO) de Bobo-Dioulasso, du Cours secondaire Baraka (CS Baraka) de Bobo-Dioulasso et du Complexe scolaire Don Bosco de Bobo-Dioulasso pour un montant de cinquante-sept millions soixante-dix-sept mille huit cent quatre-vingt-dix-huit (57 077 898)francs CFA TTC ;
– DAIMO SARL : pour l’acquisition de matières d’œuvre pour les BEP et CAP industriels options bois et matériaux associés, structures métalliques, construction métallique, maçonnerie/construction, menuiserie bois et métallique au profit du Lycée professionnel Dr Bruno BUCHWIESER (LPBB) de Ouagadougou, du Lycée professionnel régional du Centre (LPRC) de Ouagadougou et du Collège d’Enseignement Technique (CET) de Garango pour un montant de vingt-huit millions cinq cent cinquante-cinq mille cent quinze(28 555 115)francs CFA TTC ;
Le montant total des attributions s’élève à trois cent cinquante-six millions cinq cent soixante-neuf mille quatre cent cinquante et un (356 569 451) francs CFA TTC.
Le financement est assuré par le budget de l’Etat, gestion 2016.
Le deuxième rapport concerne l’approbation des résultats de l’appel d’offres ouvert accéléré N°2016-014F/MAAH/SG/DMP du 10 mai 2016 relatif à l’acquisition d’engrais au profit de la SOFITEX.
Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution du marché à la Société d’exploitation cotonnière Olam.SA (SECO) pour un montant total de un milliard quatre cent quatre-vingt-dix millions quatre cent mille(1 490 400 000) de francs CFA TTC après une augmentation des quantités de 15%, avec un délai de livraison de trente (30) jours.
Le financement est assuré par le budget de l’Etat, gestion 2016.
Le troisième est relatif à un décret portant création de l’Ecole nationale des enseignants du primaire (ENEP) de Tenkodogo.
L’ENEP de Tenkodogo dont l’ouverture est prévue pour la rentrée scolaire 2016-2017 est dotée d’une capacité de mille deux cents (1200) stagiaires.
L’adoption de ce décret permet à l’Etat de disposer d’une structure de formation des enseignants du primaire à Tenkodogo, conformément au décret n°2015-1625/PRES-TRANS/PM/MENA/MEF du 28 décembre 2015 portant approbation des statuts des Ecoles nationales des enseignants du primaire.
I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE
Le Conseil a adopté un décret portant création, attribution, composition et fonctionnement de cadres de concertation des Ecoles et Centres de formation professionnelle de l’Etat.
Ces Cadres permettent d’harmoniser les procédures et d’encadrer les reformes pédagogiques, les curricula, les statuts particuliers et la gestion des ressources humaines.
L’adoption de ce décret vise à améliorer la qualité de la formation des stagiaires de l’ensemble des Ecoles et Centres de formation professionnelle et à leur garantir une équité de traitement.
I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES
Le Conseil a adopté un décret portant adoption de la Lettre de politique sectorielle de l’énergie (LPSE).
La Lettre de politique sectorielle de l’énergie traduit la vision du Gouvernement en matière de réforme dans le secteur de l’énergie pour une transition vers les énergies renouvelables sur la période 2016-2020, telle qu’énoncée dans le Plan national de développement économique et social (PNDES).
L’adoption de ce décret permet de disposer d’un outil de plaidoyer auprès des partenaires techniques et financiers.
I.5. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JEUNESSE, DE LA FORMATION ET DE L’INSERTION PROFESSIONNELLE
Le Conseil a adopté un décret portant création, classification, administration et gestion du Programme d’insertion socioprofessionnelle des jeunes (PISJ).
Le Programme vise à contribuer à la réduction du chômage et du sous-emploi des jeunes au Burkina Faso à travers leur insertion socioprofessionnelle, le renforcement de leur employabilité et la promotion de l’auto-emploi.
Pour ce faire, quatre (04) composantes stratégiques ont été identifiées à savoir les Travaux à haute intensité de main d’œuvre (THIMO), l’employabilité des jeunes, le financement des projets de jeunes et la gestion du programme.
La mise en œuvre efficiente des actions prévues au niveau des composantes devrait permettre la création de13 350 emplois directs dont 10 950 emplois temporaires et 2 400 emplois permanents.
Prévu pour une durée de six (06) mois, le programme dont le coût global s’élève à quatre milliards huit cent soixante-douze millions trois cent dix-neuf mille (4 872 379 000) francs CFA sera financé sur le budget de l’Etat.
L’adoption de ce décret permet audit programme de conduire efficacement ses activités.
II. COMMUNICATIONS ORALES
II.1. Le Conseil a été informé, dès l’entame de ses travaux, de l’attaque du poste avancé d’Intangom, localité située à 5 kilomètres de la frontière avec le Mali et à une vingtaine de kilomètres de Tin Akoff (Province de l’Oudalan). Le bilan fait état de trois (03) morts et de trois (03) blessés parmi les militaires des Forces armées nationales.
Le Conseil condamne cette attaque terroriste qui vise à créer un climat d’insécurité et à saper les efforts de développement économique et social du Burkina Faso.
Le Conseil présente ses condoléances aux familles des victimes et souhaite un prompt rétablissement aux blessés.
Le Conseil félicite et encourage les Forces de défense et de sécurité et appelle la population à la vigilance et à la collaboration. Des instructions appropriées ont été données pour renforcer le dispositif sécuritaire.
II.2. Le Secrétaire général du Gouvernement et du Conseil des ministres a fait au Conseil une communication relative au séjour du Premier ministre Son Excellence Monsieur Paul Kaba THIEBA à Washington (Etats Unis d’Amérique) du 03 au 07 octobre 2016.
Cette visite s’inscrit dans le cadre de la préparation de la table-ronde des bailleurs de fonds prévue les 7 et 8 décembre 2016 à Paris, sur le financement du Plan National de Développement Economique et Social (PNDES).
Au cours de son séjour, Son Excellence Monsieur Paul Kaba THIEBA a eu des séances de travail avec Madame Christine Lagarde, Directrice Générale du FMI, et Monsieur JIM YONG KIM Président du groupe de la Banque mondiale.
Il s’est également entretenu avec des investisseurs, notamment Monsieur Sidi Ould TAH, président de la Banque Arabe pour le Développement Economique en Afrique (BADEA), le Dr Benedict Okey ORAMAH, président d’AFREXIMBANK (African-Export-Import Bank).
Son Excellence Monsieur le Premier ministre a rencontré le personnel de l’Ambassade du Burkina Faso à Washington ainsi que la diaspora burkinabè.
III. NOMINATIONS
II.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
A. AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO
– Monsieur Zakalia KOTE, Mle 30 102 H, Magistrat de grade exceptionnel, 4ème échelon, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Burkina Faso auprès du Royaume du Maroc.
B. AU TITRE DU PREMIER MINISTERE
– Monsieur Hamidou DIPAMA, Mle 238 028 X, Administrateur civil, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Secrétaire général de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information.
C. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE, DE LA DECENTRALISATION ET DE LA SECURITE INTERIEURE
– Monsieur Séko Hamado Tiguiani SONDE, Mle 238 678 Y, Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Chef du département de la culture et des sports du Secrétariat permanent du Comité national d’organisation du 11 décembre ;
– Monsieur Idrissa NANA, Mle 200 327 G, Administrateur civil, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Chef du département de la logistique du Secrétariat permanent du Comité national d’organisation du 11 décembre.
D. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR
– Monsieur Ollo Romaric HIEN, Mle 102 948 M, Journaliste, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Conseiller en communication à l’Ambassade du Burkina Faso à Bruxelles (Belgique).
E. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE, DES DROITS HUMAINS ET DE LA PROMOTION CIVIQUE
– Monsieur Ousmane Prosper ZOUNGRANA, Mle 16 597 A, Greffier en chef, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Chargé de missions ;
– Monsieur Pascal DABIRE, Mle 59 939, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur général de l’Ecole nationale de la garde de sécurité pénitentiaire ;
– Monsieur Mahamadi OUBDA, Mle 113 373 Z, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, 1ère classe, 4èmeéchelon, est nommé Secrétaire général de l’Ecole nationale de la garde de sécurité pénitentiaire ;
– Monsieur Mahamoudou MINOUNGOU, Mle 110 112 G, Inspecteur de la garde de sécurité pénitentiaire, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur du personnel de la garde de sécurité pénitentiaire.
F. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L’INNOVATION
– Monsieur Yacouba OUEDRAOGO, Mle 40 656, Administrateur civil, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur général du Centre national des œuvres universitaires (CENOU) ;
– Monsieur Somlabamba Ismaël OUEDRAOGO, Mle 212 606 A, Conseiller des Affaires économiques, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur de la Coordination et du contrôle de la recherche scientifique et de l’innovation ;
– Monsieur Amadé OUEDRAOGO, Mle 110 930 E, Maître de conférences, Catégorie P2, classe intermédiaire, est nommé Directeur de la Coopération scientifique et technique.
G. AU TITRE DU MINISTERE DU DEVELOPPEMENT DE L’ECONOMIE NUMERIQUE ET DES POSTES
– Monsieur Wend-Panga Hermann OUEDRAOGO, Mle 109 904 U, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Secrétaire général de l’Agence nationale de la promotion des TIC ;
– Monsieur Michel OUEDRAOGO, Mle 216 174 J, Inspecteur du Trésor, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur des finances et de la comptabilité de l’Agence nationale de la promotion des TIC.
H. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JEUNESSE, DE LA FORMATION ET DE L’INSERTION PROFESSIONNELLE
– Monsieur Adama OUEDRAOGO, Mle 91 692 H, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur de l’administration des finances du Centre de formation professionnelle de référence de Ziniaré.
I. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FEMME, DE LA SOLIDARITE NATIONALE ET DE LA FAMILLE
– Monsieur Ousséini SORO, Mle 108 486 H, Inspecteur d’éducation de jeunes enfants, 1ère classe, 3èmeéchelon, est nommé Directeur de la formulation des politiques ;
– Monsieur Ibrahim BELEMKOABGA, Mle 237 916 K, Conseiller d’éducation féminine, 1ère classe, 2èmeéchelon, est nommé Directeur du suivi, de l’évaluation et de la capitalisation ;
– Madame Kadidiata BICKO, Mle 92 518 V, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 3èmeéchelon, est nommée Directrice de la coordination des projets et programmes ;
– Monsieur Soumaïla ZOROM, Mle 82 024 S, Inspecteur d’éducation spécialisée, 1ère classe, 4èmeéchelon, est nommé Directeur de la planification opérationnelle ;
– Monsieur Boubié Dominique NEBIE, Mle 51 718 G, Inspecteur d’éducation de jeunes enfants, 1èreclasse, 5ème échelon, est nommé Directeur des statistiques sectorielles ;
– Monsieur Téné Kayaba Lucien KERE, Mle 81 948 P, Inspecteur d’éducation de jeunes enfants, 1èreclasse, 5ème échelon, est nommé Directeur des placements, des adoptions et des parrainages ;
– Monsieur Abdoul Mamadou BASSAOULET, Mle 47 756 T, Administrateur des affaires sociales, 1èreclasse, 6ème échelon, est nommé Directeur régional de la Femme, de la solidarité nationale et de la famille du Centre ;
– Monsieur Koutoug-ni Andama NIKIEMA, Mle 47 734 B, Inspecteur d’éducation de jeunes enfants, 1èreclasse, 6ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Femme, de la solidarité nationale et de la famille de la Léraba ;
– Monsieur Moumouni KAGAMBEGA, Mle 53 531 U, Inspecteur d’éducation de jeunes enfants, 1èreclasse, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Femme, de la solidarité nationale et de la famille du Tuy.
J. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’ECONOMIE VERTE ET DU CHANGEMENT CLIMATIQUE
– Monsieur Adama DRABO, Mle 24 037 H, Ingénieur des eaux et forêts, 2ème classe, 8ème échelon, est nommé Chargé de missions ;
– Monsieur Moussa OUEDRAOGO, Mle 26 861 G, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 9èmeéchelon, est nommé Directeur général du Centre national des semences forestières ;
– Monsieur Joseph YOUMA, Mle 29 265 U, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Chargé d’études ;
– Monsieur Mamadou COULIBALY, Mle 26 865 Z, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 14èmeéchelon, est nommé Chargé d’études ;
– Monsieur Paul BOMBIRI, Mle 34 327 M, Ingénieur des travaux statistiques, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Directeur des statistiques sectorielles ;
– Monsieur Drissa DRABO, Mle 238 581 X, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 2èmeéchelon, est nommé Directeur du suivi, de l’évaluation et de la capitalisation ;
– Monsieur François SAM, Mle 81 397 M, Conseiller d’administration scolaire et universitaire, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur de la prospective et de la planification opérationnelle ;
– Monsieur Boubacar ILBOUDO, Mle 119 812 H, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 4èmeéchelon, est nommé Directeur de la formulation des politiques ;
– Monsieur Yacouba SERE, Mle 119 814 K, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 4èmeéchelon, est nommé Directeur de la coordination des projets et programmes ;
– Monsieur Alain Maurice TRAORE, Mle 22 469 T, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 7èmeéchelon, est nommé Directeur provincial de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique des Balé ;
– Monsieur Koffi Emmanuel DABIRE, Mle 31 931 C, Inspecteur des eaux et forêts, catégorie A, 6èmeéchelon, est nommé Directeur provincial de l’Environnement et du changement climatique du Bam;
– Monsieur Wendpanga Jacques Ismaël TARAMA, Mle 109 227 X, Inspecteur des eaux et forêts, 1èreclasse, 1er échelon, est nommé Directeur provincial de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique des Banwa ;
– Madame Koumbou Asséto BONCOUNGOU, Mle 31 936 H, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 5ème échelon, est nommée Directrice provinciale de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique du Bazèga ;
– Monsieur Joachim ZONGO, Mle 202 545 K, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique de la Bougouriba ;
– Monsieur Justin PARE, Mle 110 798 E, Contrôleur des eaux et forêts, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur provincial de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique du Boulgou ;
– Monsieur Hassime RABO, Mle 47 802 A, Inspecteur des eaux et forêts, catégorie A, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Environnement et du changement climatique du Boulkiemdé ;
– Monsieur Souleymane TRAORE, Mle 46 068 F, Inspecteur des eaux et forêts, est nommé Directeur provincial de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique de la Comoé ;
– Monsieur Corneille NAZOTIN, Mle 019 110 S, Contrôleur des eaux et forêts, 1ère classe, 13èmeéchelon, est nommé Directeur provincial de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique du Ganzourgou ;
– Monsieur Jean de Dieu ZONGO, Mle 47 814 N, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 8èmeéchelon, est nommé Directeur provincial de l’Environnement et du changement climatique de la Gnagna ;
– Monsieur Kirsi Sayouba Evrad OUEDRAOGO, Mle 42 890 W, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur provincial de l’Environnement et du changement climatique du Gourma ;
– Monsieur Nabonsba Ernest YAMEOGO, Mle 47 809 K, Inspecteur des eaux et forêts, catégorie A, 3èmeéchelon, est nommé Directeur provincial de l’Environnement et du changement climatique du Houet ;
– Madame Aminata MILLOGO/PARE, Mle 31 935 V, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 6èmeéchelon, est nommée Directrice provinciale de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique du Kénédougou ;
– Monsieur Nongoubzanga Bernard BINGO, Mle 42 875 T, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique de la Kompienga ;
– Monsieur Drissa GO, Mle 25 020 M, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique de la Kossi ;
– Monsieur Issoufou TIENDREBEOGO, Mle 0047 808 J, Contrôleur des eaux et forêts, 1ère classe, 7èmeéchelon, est nommé Directeur provincial de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique du Kouritenga ;
– Monsieur Hamadou MONE, Mle 29 643 F, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur provincial de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique de la Léraba ;
– Monsieur Ousséni OUEDRAOGO, Mle 29 647 R, Contrôleur des eaux et forêts, catégorie B, 8èmeéchelon, est nommé Directeur provincial de l’Environnement et du changement climatique du Loroum ;
– Monsieur Grégoire BAZIE, Mle 25 015 B, Contrôleur des eaux et forêts, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique du Nahouri ;
– Monsieur Abdoulaye GOUEM, Mle 22 339 B, Contrôleur des eaux et forêts, 1ère classe, 15ème échelon, est nommé Directeur provincial l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique du Namentenga ;
– Monsieur Moukailou DORINTA, Mle 109 228 L, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur provincial de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique du Nayala ;
– Monsieur Louis NEBIE, Mle 46 110 M, Contrôleur des eaux et forêts, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur provincial l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique du Noumbiel ;
– Monsieur Salfou OUEDRAOGO, Mle 88 852 K, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 6èmeéchelon, est nommé Directeur provincial de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique de l’Oubritenga ;
– Monsieur Kogbila Hamadé OUEDRAOGO, Mle 22 472 U, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur provincial l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique du Passoré.
– Monsieur Modi DIALLO, Mle 42 848 H, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur provincial de l’Environnement et du changement climatique du Poni ;
– Monsieur Mathias OUEDRAOGO, Mle 46 O60 H, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 4èmeéchelon, est nommé Directeur provincial de l’Environnement et du changement climatique du Sanguié ;
– Monsieur Zakaria OUANDAOGO, Mle 32 282 L, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 7èmeéchelon, est nommé Directeur provincial de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique du Sanmatenga ;
– Monsieur Soumaïla Bernard TOUGMA, Mle 109 229 M, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 1eréchelon, est nommé Directeur provincial de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique du Séno ;
– Monsieur Toussaint BATIONO, Mle 46 154 X, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur provincial de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique de la Sissili ;
– Monsieur Kawiba Moïse SIA, Mle 46 063 K, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique du Soum ;
– Monsieur Aly COULIBALY, Mle 42 841 T, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique de la Tapoa ;
– Monsieur Moustapha Alassane TASSEMBEDO, Mle 207 965 L, Inspecteur des eaux et forêts, 1èreclasse, 4ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Environnement et du changement climatique du Sourou;
– Monsieur Ousmane OUEDRAOGO, Mle 46 079 T, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 4èmeéchelon, est nommé Directeur provincial de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique du Tuy ;
– Monsieur Dramane FOGO, Mle 42 852 K, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique du Yagha ;
– Madame Kaliguèta ZOUNGRANA, Mle 46 062 X, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 3èmeéchelon, est nommée Directrice provinciale de l’Environnement et du changement climatique du Yatenga ;
– Monsieur Nongbila Eugène BALMA, Mle 109 226 Z, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 1eréchelon, est nommé Directeur provincial de l’Environnement et du changement climatique du Ziro ;
– Monsieur Bassan André BAZONGO, Mle 25 026 Y, Contrôleur des eaux et forêts, catégorie B, 10èmeéchelon, est nommé Directeur provincial de l’Environnement et du changement climatique du Zondoma.
K. AU TITRE DU MINISTERE DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME
– Monsieur Hamadou CONGO, Mle 25 898 F, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1èreclasse , 9ème échelon , est nommé Inspecteur technique des services ;
– Monsieur Songré Etienne SAWADOGO, Mle 29 498 S, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 2ème classe, 9ème échelon, est nommé Directeur général de l’Office national du tourisme burkinabè ;
– Monsieur Léonce KI, Mle 241 851 M, Enseignant, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur des sites classés patrimoine mondial ;
– Monsieur Bamassa OUATTARA, Mle 226 406 T, Administrateur des services touristiques, est nommé Directeur provincial de la Culture, des arts et du tourisme du Houet ;
– Monsieur Siaka DORO, Mle 41 896 B, Instituteur certifié, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Culture, des arts et du tourisme de la Kompienga ;
– Monsieur Yacouba LENGANE, Mle 216 668 Y, Technicien supérieur du tourisme, est nommé Directeur provincial de la Culture, des arts et du tourisme de la Léraba ;
– Monsieur Ould Tarigui HAMA, Mle 37 293 V, Instituteur certifié, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Culture, des arts et du tourisme de l’Oudalan.
L. AU TITRE DU MINISTERE DES SPORTS ET DES LOISIRS
– Monsieur Ibrahim SERE, Mle 300 510 W, Médecin, catégorie P, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur de la médecine du sport.
Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement,
Porte-parole du gouvernement,
Rémis Fulgance DANDJINOU

COP22 : Les participants burkinabè se préparent

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A l'ouverture de la session préparatoire à la COP22 ce mercredi matin à Ouagadougou

Au Burkina Faso, l’on est déjà à pied d’œuvre pour la 22e Conférence des Parties (COP22) à la Convention-cadre des Nations unies sur le climat se tiendra du 7 novembre au 15 décembre à Marrakech, au Maroc. Une rencontre préparatoire de 72 heures a débuté ce mercredi à Ouagadougou.

A l'ouverture de la session préparatoire à la COP22 ce mercredi matin à Ouagadougou
A l’ouverture de la session préparatoire à la COP22 ce mercredi matin à Ouagadougou

Selon la première responsable du Secrétariat permanent du Conseil national pour le développement durable (CNDD), Haoua Sary, cette rencontre de mise à niveau consistera d’abord à informer les participants sur les programmes d’atténuation et d’adaptation des effets des changements climatiques. Ensuite les délégués se familiariseront au processus et à l’évolution des méthodes de négociation. Enfin, l’atelier sera l’occasion de planifier la participation effective des Burkinabè au sein des groupes thématiques afin de mieux défendre la cause du pays.
Paul Guiguemdé, directeur général des Eaux et Forêts, représentant du secrétaire général du ministère de l’environnement a laissé entendre qu’il ne s’agira pas, à travers cet atelier, de façonner les participants en experts négociateurs mais plutôt de renforcer leurs compétences et capacités.

Philippe Martin
Burkina Demain

Côte d’Ivoire: spéculations sur l’identité du vice-président

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Comme le projet constitutionnel soumis à référendum le 30 octobre stipule qu’un vice-président doit être nommé lors de la promulgation de la future loi fondamentale, les pronostics vont bon train.
gon

Avant même l’adoption de l’avant-projet de Constitution par le peuple le 30 octobre prochain, des noms circulent au sujet du poste de vice-président, potentiel successeur du président Alassane Ouattara.

Henri Konan Bédié ? Vu son âge, 82 ans, beaucoup en doutent. Guillaume Soro  ? Depuis qu’il s’est dit prêt à rempiler à la présidence de l’Assemblée, il s’est retiré de la course. Restent le Premier ministre, Daniel Kablan Duncan, le secrétaire général de la présidence, Amadou Gon Coulibaly, et le ministre d’État, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Hamed Bakayoko.

Un « ticket » Nord-Sud semblant être envisagé, « Kablan » a toutes ses chances, car c’est le seul qui ne soit pas originaire de la même région que le Nordiste Alassane Ouattara. Le nouveau Premier ministre pourrait alors être l’un des deux autres, avec un avantage certain pour Gon Coulibaly. En vogue chez les diplomates européens, l’hypothèse de voir Thierry Tanoh, le secrétaire général délégué à la présidence, accéder à ce dernier poste paraît prématurée.

Burkina Demain
Source: Jeune Afrique

Relance économique: la Côte d’Ivoire veut partager son expérience avec le Burkina

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Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a reçu en audience, le 10 octobre 2016, la ministre ivoirienne du Plan et du Développement, Nialé Kaba , venue pour transmettre les salutations du président ivoirien Alassane Ouattara à son homologue, à la faveur de sa participation au colloque international pour la relance économique du Burkina Faso initié par « Burkina International ».niale

« C’est une occasion de dire combien la Côte d’Ivoire était honorée d’être invitée à cet échange pour partager son expérience de sortie de crise. Il s’agit là de la manifestation de l’importance des relations entre la Côte d’Ivoire et le Burkina. Nous sommes des pays frères qui entretiennent des relations séculaires», a déclaré Nialé Kaba.

Selon elle, la Côte d’Ivoire est disposée à partager son expérience et à recevoir celle du Burkina Faso.

Aussi, la ministre du plan a accompagné la délégation des experts du forum sur la relance économique reçue par Roch Kaboré.

Pour le président du comité scientifique du colloque, Nébila Amadou Yaro, cette rencontre vise à faire le point à mi-parcours du forum au président Kaboré. A l’en croire, les recommandations du colloque seront transmises au chef de l’Etat qui a assuré qu’il les prendra en compte dans les actions du gouvernement.

Joachim Batao
Burkina Demain

Grève des médias publics: le SYNATIC annonce deux mouvements de quatre jours et d’une semaine

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Le bureau exécutif du Syndicat autonome des travailleurs de l’information et de la culture a tenu une assemblée générale le 11 octobre 2016 à Ouagadougou, en vue de faire le point de la grève de 72 h et d’envisager l’avenir.
synatic

Au terme de cette rencontre, le SYNATIC a décidé de déposer de nouveau un préavis de grève de 96 h, du 26 au 29 octobre prochain, puis suivra une autre d’une semaine, du 6 au 13 novembre 2016.

Après avoir été informé que le premier ministre Paul Kaba Thiéba, n’a pas encore reçu le bureau du SYNATIC, alors qu’il avait prévu de le faire avant son voyage aux Etats-Unis, au début du mois, les militants n’ont pas caché leur colère.

Alors que certains proposaient une grève perlée, d’autres, une grève illimitée.
Par ailleurs, le bureau du Synatic et les syndiqués ont condamné la démarche des autorités du ministère de la Communication qui tentent de saboter l’action des travailleurs de l’information et de la communication. Car, il est ressorti que des chefs de services ont été approchés pour assurer le service minimum moyennant une rétribution financière.

Et le secrétaire général du mouvement, Sidiki Dramé a demandé aux intéressés de ne pas se laisser désarmer, qu’ils peuvent prendre l’argent qui leur serait proposé dans le futur. De son explication, c’est l’argent du contribuable.

Mathias Lompo
Burkina Demain

Côte d’Ivoire: L’avant-projet de la Constitution adopté par 239 députés sur 249

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Les députés ivoiriens au cours de la session plénière consacrée à l'adoption de l'avant-projet de constitution

Les députés de l`Assemblée Nationale avec à sa tête le Président Guillaume Kigbafori Soro, se sont prononcés ce Mardi 11 Octobre 2016, à l`hémicycle, sur le Projet portant constitution de la IIIéme République de Côte d`Ivoire.

Les députés ivoiriens au cours de la session plénière consacrée à l'adoption de l'avant-projet de constitution
Les députés ivoiriens au cours de la session plénière consacrée à l’adoption de l’avant-projet de constitution

L’avant-projet de la nouvelle Constitution ivoirienne a été adopté, mardi après-midi, en séance plénière à une écrasante majorité des députés, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.

Au terme des débats présidés par le Président de l’Assemblée nationale Guillaume Kigbafori Soro , sur 249 votants, ‘’239 députés ont voté pour’’ cet avant-projet de la nouvelle constitution, quand seulement 8 ont voté ’’contre’’ et 2 se sont abstenus.

Ce projet de loi portant avant-projet de Constitution présenté le mercredi dernier par le Chef de l’Etat Alassane Ouattara devant les parlementaires, comporte 16 titres, 50 chapitres et 184 articles soumis à l’adoption du parlement.

La prochaine étape de ce processus de réforme constitutionnelle sera la soumission de ce projet au peuple ivoirien à travers un référendum prévu dans les prochains jours. L’opposition ivoirienne a marqué son ‘’désaccord’’ pour ce projet qu’elle juge ‘’inopportun’’.

 

RebrandingAfrica Forum : Le président Roch Kaboré attendu en vedette à Bruxelles

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Le président du Faso représentera le Burkina à ce forum économique

Le président du Faso est attendu dès ce mercredi dans la capitale belge et européenne, Bruxelles, qui accueille du 13 au 15 octobre 2016 la troisième édition de RebrandingAfrica Forum sur la problématique de l’industrialisation de l’Afrique. Une belle opportunité pour Roch Marc Christian Kaboré qui a présidé ce lundi 10 octobre dernier à Ouagadougou un forum international sur la relance économique dans son pays avec l’appui du secteur privé.

Le président du Faso représentera le Burkina à ce forum économique
Le président du Faso représentera le Burkina à ce forum économique

«Relever le défi de l’industrialisation de l’Afrique». C’est le thème de la troisième édition de RebrandingAfrica Forum qui s’ouvre le jeudi à Bruxelles avec le Burkina Faso comme invité d’honneur.
Et le président du Faso qui s’apprête à se rendre ce mercredi dans la capitale belge, sera sans doute la vedette du forum. Pour ce déplacement à Bruxelles, Roch Marc Christian Kaboré sera accompagné, entre autres, par le ministre de l’énergie, des mines et des carrières, Alfa Oumar Dissa ; le ministre du commerce, de l’industrie et de l’artisanat, Stéphane Sanou.
Sauf changements de dernière minute, le président Kaboré devrait retrouver dans la capitale belge, son homologue béninois, Patrice Talon, le Premier ministre belge, Charles Michel.

Panels, Networking, rencontres professionnelles

Rebranding Africa Forum, une plateforme de rencontres des acteurs de l’industrialisation de l’Afrique
Rebranding Africa Forum, une plateforme de rencontres des acteurs de l’industrialisation de l’Afrique

Le lancement de RebrandingAfrica Forum ce 13 octobre sera marqué essentiellement par trois panels et une session spéciale dédiée à l’innovation avec présentation de trois projets promus par de jeunes africains. La deuxième journée -14 octobre- sera consacrée au networking, avec des moments d’échanges et de rencontres privilégiées entre des délégations officielles des pays présents et des opérateurs économiques du monde.Le Sideevent du 14 octobre sera réservé au Burkina Faso, pays invité d’honneur. En 2015, c’est le Sénégal de MackySall qui avait eu cet honneur.
Initiée en 2014 par le magazine Notre Afrik, RebrandingAfrica Forum, pour l’édition 2016, s’inscrit dans la continuité et le renforcement des acquis. A savoir être toujours cette plateforme de rencontres entre décideurs des secteurs d’activités incontournables pour l’industrialisation du continent.

Grégoire B. Bazié
Burkina Demain

 

Le SNAID s’oppose aux nouveaux impôts et taxes

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Le secrétaire général du SNAID, Nongo Grégoire Traoré

Dans la déclaration ci-après, le Syndicat national des agents des impôts et des domaines (SNAID) s’élève contre les nouvelles mesures fiscales du gouvernement. Lisez plutôt !

Le secrétaire général du SNAID, Nongo Grégoire Traoré
Le secrétaire général du SNAID, Nongo Grégoire Traoré

« Déclaration sur les mesures fiscales adoptées par l’Assemblée Nationale dans la loi 021/AN du 25 juillet 2016 portant loi de finances rectificative de la loi de finances pour l’exécution du budget de l’Etat, gestion 2016
Le pouvoir MPP de la IVe république à travers le gouvernement Thiéba, comme à son habitude, vient d’apporter des modifications au Code des Impôts par la mise en place des nouvelles mesures fiscales suivantes :
-la révision à la hausse de la tarification de l’impôt qui frappe les boissons de fabrication locale dont la bière qui passe de 25% à 30% ;
-l’imposition de tous ceux qui s’adonnent aux jeux de hasard et dont le montant des gains est supérieur ou égal à 100 000 francs CFA ;
-la taxation de l’importation des véhicules de tourisme dont la puissance cheval est égale ou supérieure à 13 ;
-la particularité de cette loi de finances réside dans le retour de l’impôt foncier sur les propriétés bâties et non bâties supprimé dans les années 1970 dans le cadre de la Garangose (0.1% pour les immeubles à usage d’habitation et 0.2% pour les immeubles à usage autre que d’habitation).
L’institution de cet impôt a été une des revendications du SNAID.L’objectif qui était visé à travers cette revendication est d’une part l’imposition des personnes titulaires de titres de jouissance ou de propriétésfoncières quel qu’en soit la situation géographique notamment les immenses propriétés foncières frauduleusement accaparées au détriment de nos braves paysans en ville comme en campagne et d’autre part de lutter contre la spéculation foncière qui renchérit le coup des parcelles d’année en année.

La nouvelle loi adoptée est loin de satisfaire à ces objectifs, en témoignentles exonérations injustes qui sont accordées et le mode de recouvrement qui pourraient s’avérer inefficace à l’image de la quasi-totalité des impôts et taxes déjà existants. Du reste, au vude l’engouement des nouvelles autorités, après plus d’un mois d’application, la DGI peut-elle communiquer au Peuple le montant déjà recouvré, le nombre de payeurs au titre de cette taxe foncière ?
Ces réformes fiscales interviennent dans un contexte post insurrectionnel marqué par la chute du régime autocratique du Capitaine Blaise COMPAORE et la résistance farouche du peuple burkinabè au coup d’Etat de type fasciste du 16 septembre 2015 du Général Gilbert DIENDERE.
La lutte contre la vie chère, pour une justice sociale et à juste titre pour une justice fiscale a été portée sur les barricades par le Peuple lors des journées insurrectionnelles des 30 et 31 octobre 2014.
Le SNAID qui a participé à toutes ces batailles de notre Peuple à un changement profond, radical et qualitatifau sein de la CGTB, de l’UAS et de la CCVC,constate par l’adoption de ces mesures fiscales une simple continuité du régime du Capitaine Blaise COMPAORE. Pouvait-il en être autrement ?« Non bien sûr ! » puisse que le système fiscal burkinabè est muri, appliqué et contrôlé par les institutions de BrettonsWoods (FMI et la Banque Mondiale), qui sont de véritables laboratoires d’exploitations des masses laborieuses à travers les Programmes d’Ajustements Structurels (PAS) depuis 1991 déguisés par la suite en CSLP (Cadre Stratégique de Lutte contre la Pauvreté), puis en SCADD (Stratégie de Croissance Accélérée et de Développement Durable) et tout récemment PNDES (Programme National de Développement Economique et Social). Au lieu de développer une politique monétaire efficace de recouvrement des recettes intérieures propres, notre pays à travers un palier supérieur de la domination économique impérialiste dans les années 1991 a opté pour les PAS qui ontconduit à un surendettement de la nation avec des conceptsflatteurs « d’aides ou de dons au développement ».Or, aucun pays dans ce monde ne s’est développé sur la base de ces fallacieux concepts. Seule une bonne mobilisation de nos recettes propres accompagnées d’une bonne gestion des dépenses publiques peuvent contribuer significativement au développement économique et socialde notre chère patrie.
Au lieu de prendre des mesures tendant à alléger la souffrance des masses laborieuses qui se sont insurgées, le MPP au pouvoir à l’issue des élections présidentielles, législatives et municipales veut faire payer les frais de la mal gouvernance économique au peuple à travers ces mesures fiscales.
Selon les prévisions de la Direction Général des Impôts, les sommes additionnelles attendues par ces réformes fiscales sont de l’ordre de huit milliards (8 000 000 000) de francs CFA par an. Qu’est-ce que cette somme peut-elle apporter de significatif pour booster le développement à l’échelle de notre pays ? Les justifications administratives et politiques qui sous-tendent ces taxes résistent peu à une analyse fondamentale.Contrairement au slogan des nouvelles autorités« qu’il n’y a pas l’argent dans ce pays », le SNAID souligne que l’argent existe bien dans ce pays et peut être mobilisé en quantité mais en qualité pour le bonheur du Peuple à travers :
– la lutte contre la fraude et l’évasion fiscales ;
– la taxation des produits de luxe ;
– la suppression des exonérations fiscalesinjustes de complaisance ;
– l’arrêt du pillage de l’or dans le secteur minieret de la fraude dans les secteurs des télécommunications, des banques etc. ;
– la lutte contre la corruption et toutes les formes d’enrichissement illicite par l’instauration d’un impôt général sur le revenu, progressif et juste ;
– l’expropriation de tous ceux qui ont spolié le peuple de ses biens durant les trente dernières années ; les rapports du REN-LAC, ASCE-LC, Cours des Comptes en disent long ;
– le rapatriement des fonds exportés sous le régime Blaise Compaoré ;
– Etc.
Le SNAID s’élève contre les lois fiscales qui ne créeront aucun changement fondamental ni pour les travailleurs ni pour notre Peuple.Il revendique :
-la réhabilitation de l’administration des impôts et de l’agent des impôts par l’amélioration des conditions de travail;
-la mise en place d’une fiscalité moderne, démocratique et juste ;
-la réforme de la fiscalité indirecte (baisse du taux de la TVA, taux majoré pour les produits de luxe) et suppression de la taxe sur les produits pétroliers ;
-la réforme de la fiscalité du secteur informel pour la rendre plus juste ;
-la révision à la baisse du barème de l’IUTS ;
-la mise en place effective d’un cadastre fiscal ;
-l’arrêt des interférences politiques et administratives subjectives dans les affaires fiscales ;
-la mise en place d’une fiscalité minière favorable aux intérêts de notre peuple et contrôle systématique et rigoureux de la production et de l’exportation de l’or ;
-la promotion de l’égalité de tous devant l’impôt.
Le SNAID au-delà de son combat pour l’amélioration des conditions de travail des agents des impôts, à travers les points ci-dessus cités, fait de son combat quotidien la promotion d’une fiscalité juste et démocratique.Ce combat, le SNAID ne peut le mener et le gagner seul sans l’appui des organisations démocratiques et l’ensemble du Peuple exploité,assoiffé de justice.
Non aux taxes injustes, source de vie chère pour les masses !
Non à la corruption et à l’évasion fiscale !
Égalité de tous devant l’impôt !
Vive la CGT-B !
Vive le SNAID !
Unité- lutte- progrès Pour le Bureau National, le Secrétaire général,
Nongo Grégoire TRAORE»